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N#
Quarante-sixième année.
10 Juin 1910
N. 23.
L ECHO DES
PARAISSANT C H A Q Ü E V E N D R E D I
Prix d’abonnement par an;
Vallées Vaudoisos . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
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concessionnaire. ________________
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Tron, past., Torre^lUce,
et pour l’Administration à M. J. Coïsbon, prof.* TorrtPéUtae.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du ;
commencement de l’année. ,k «„nt
Les changements non accompagnés de la somme de la oeni.
ne seront pas pris en considération.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables....^ dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE :
Communication officielle — Causeries politicosociales — 7“® Conférence du P District
— Ephémérides vaudoises — Encore « de
l’enseignement du français -^Conférence
du District Sicile — Chronique vaudoise
— Nouvelles politiques — Petite poste.
COMMUNICAIO^FFICIELLE
Vu l’art. 20, comma &, des réglements qui régissent l’Eglise;
Vu la délibération de l’administration publiée dans le N° 2 du journal,
les paroisses du Villar, d’Angrogne et
de Prarustin sont déclarées vacantes
et invitées à s’entendre avec la Commission Exécutive pour procéder à
l’élection d’un conducteur. Les pasteurs
actuels sont en charge jusqu’au 31
Octobre prochain.
Pour la Table:
C. A. Tkon, Mod.-adjoint.
CAUSERIES POLITICO-SOCIALES
Monarchie et république.
Il faudra bien aussi aborder ce sujet.
C’eût été superflu il y a quelques années. Le peuple vaudois ne se préoccupait guère de théories politiques et
se contentait de suivre de son mieux
la règle apostolique : « Craignez Dieu
et honorez le roi », sans autrement se
demander si elle aurait pu se traduire
ainsi : « Craignez Dieu et... abattez le
roi pour proclamer la république ». Ce
qui lui importait, c’était de vivre en
peuple libre dans un état libre. Il avait
tant lutté et tant souiîert pour la liberté! il l’avait enfln, et il la tenait
de la main de ceux-là mêmes qui l’avaient tenu de longs siècles sous une
oppression odieuse. Que cet acte de
tardive justice n’eût pas été absolument spontané de la part d’un souverain, dont l’éducation avait été tout
autre que libérale, que lui importait?
La justice était venue; il y voyait la
récompense de son inaltérable fldélité
envers Dieu et envers ces souverains
qui l’avaient si longtemps opprimé. Sa
reconnaissance envers eux égalait son
enthousiasme pour la liberté dont il
jouissait enfln.
Tels sont bien encore les sentiments
de la grande majorité des Vaudois.
Mais comme, selon le proverbe italien,
dix qui crient font plus de bruit que
cent qui ne parlent pas, il peut sembler par moments que nous sommes
en train de « changer tout cela » et
de nous laisser entraîner dans un courant qui est en parfaite opposition avec
tout notre passé récent ou éloigné.
N’avons-nous pas entendu protester
solennellement au Synode contre les
actes de loyalisme les plus simples et,
à nos yeux, les plus naturels, tels que
l’envoi d’un message respectueux à
S. M. le Roi au nom de l’Assemblée,
et les applaudissements qui saluent
la réponse, toujours bienveillante, parfois singulièrement cordiale reçue par
le bureau : protestation accompagnée
d’appel au respect de la conscience
politique (combien susceptible ! ) d’une
minorité remuante en proportion inverse de sa force numérique. Est-ce
parce que notre éducation ne nous a
pas préparés à comprendre cette mentalité-là que... nous n’y comprenons
rien ? Peut-être bien. Ce qu’il faut reconnaître modestement, c’est qu’aux
yeux des politiciens « avancés » auxquels elle appartient, nous sommes des
retardés, gens du passé, bons à s’occuper d’histoire (misère !), à cultiver
des souvenirs, mais incapables de comprendre les besoins de leur temps...
Sans cela nous ne supporterions qu’en
frémissant de vivre soua un gouvernement monarchique et, en tout cas,
nous nous garderions bien d’envoyer
des dépêches au Roi!......
Faut-il nous émouvoir de tout cela ?
Non. Mais il est bon de nous rendre
compte des raisons pour lesquelles
nous ne voulons pas nous laisser entraîner par la propagande inconsidérée
d’une « démocratie » faussement
ainsi nommée.
La question posée par le titre de
cet article, peut être envisagée sous un
triple point de vue: au point de vue
théorique, au point de vue actuel et
pratique en général, et à celui de notre pays en particulier. *
Au point de vue idéal et théorique
on peut donner pour accordé que la
république parfaite (puisqu’il s’agit
d’idéal), si elle existait, serait préférable à la monarchie parfaite. Si les
états, au lieu d’avoir tous un passé
plus ou moins long, naissaient à présent,
en pleine civilisation bien entendu, et
si aucune raison historique, psychologique ou autre ne s’y opposait, il faudrait leur conseiller d’adopter la forme
républicaine. L’évolution des peuples,
dans un avenir prochain ou lointain,
se poursuivra sans doute dans cette
direction. Voilà qui est entendu.
Mais les états se sont formés dans
le passé, dans des circonstances diverses qui ont déterminé des formes
diverses. Ce qu'on peut en dire de
plus vrai, au point de vue de mon
sujet, c’est qu’il y a d’excellentes républiques et d’excellentes monarchies,
comme il y a des unes et des autres
qui valent fort peu. Mais parmi les
nations les plus avancées sous tous
les rapports, notamment celui des institutions réellement démocratiques, il
y en a plusieurs dont le gouvernement
est inonarchique. Demandez-leur si
elles voudraient changer. Ou plutôt,
ne lé leur demandez pas, voyez ce
qu’a fait l’une d’elles dans les conditions les plus favorables. Quand la Norvège a voulu se détacher de la Suède
et avoir son entière indépendance, je
ne sache pas qu’elle ait songé un seul
instant à se transformer en république.
Tout le changement s’est borné à l’électihn d’un autre roi à la place de
celui de la Suède dont elle voulait se
séparer. Nos théoriciens écrivaient
alors qu’elle avait manqué une belle
occasion: moi je trouvais qu’elle avait
fait preuve d’une sagesse admirable
en prenant la .seule voie qui pût la
garantir de tout danger de troubles
à l’intérieur et de complications avec
sa voisine. Je me trompais, je crois:
elle avait fait ce qui pour elle était
purement et simplement naturel. Elle
était heureuse sous son régime constitutiannel (à part l’inconvénient de
partager son souverain avec un autre
état), pourquoi aurait-elle changé ?
Mais pour ceux à qui les préoccupations théoriques ne font pas perdre le
sens de la réalité et qui ne se laissent pas non plus aveugler par l’esprit de parti, il y avait là une leçon
de choses dont on ne pouvait méconnaître la valeur.
Pour ce qui concerne l’Italie en particulier, si elle ne peut, sous beaucoup
de rapports, être comparée à la Suède
et à la Norvège, la constitution politique n’est certes pas la cause de son
infériorité. En tout cas, je ne crains
pas d’afflrmer, comme je l’ai fait plus
d’une fois déjà dans les colonnes de
ce journal, que tous les progrès auxquels notre peuple peut actuellement
aspirer, étant donnés ses moyens, son
caractère et tout l’ensemble de circonstances auxquelles tient justement
son inférioi’îté vis à vis des peuples
du nord, tous ces progrès peuvent être
réalisés avec le régime sous lequel
nous vivons. Notre constitution politique telle qu’elle a été constamment
comprise et interprétée par nos meilleurs hommes d’état, depuis Cavour
jusqu’à M. Luzzatti, n’est un obstacle
pour aucune réforme économique ni
sociale, pour aucun progrès intellectuel, moral, matériel, démocratique
dans le vrai sens du mot (non pas démagogique).
D’autre part, toute agitation ayant
pour but d’amener un changement de
régime ne pourrait être que dangereux et nuisible à notre pays au moment actuel. Si la Norvège avait eu
des raisons pour vouloir se transformer en république, elle aurait très
probablement su exécuter ce changement sans troubles graves, tant il y
a de sérieux, d'amour de l’ordfè, de
discipline et de respect pour les lois
chez ce peuple admirable. Mais si c’était en Italie, je sais bien ce ¡qui arriverait, ou plutôt, ni vous ni moi ne
pouvons dire tout ce qui en résulterait de désordres, de luttes intestines,
ni où tout cela irait finir.
L’Italie est à un moment de soAhistoire où elle a un suprême besoin de
tranquillité à l’intérieur et de paix au
dehors. C’est à cette conditloû qu’elle
pourra continuer à avancer dans cette
voie de développement et de progrès
dans toutes les branches de son activité, où elle est entrée avec un élan
et un accord si remarquables. Travailler, produire, développer toùtés les
énergies que notre peuple possède,
mettre à profit toutes les ressources
dont il peut disposer, voilà ce qu’il
faut au peuple italien; pOuvoir travailler librement et à l’abri de tout
désordre et de toute violence, voilà*
ce qu’il demande. Lors mêmé que nous
pourrions avoir, en d’autres temps,
toute sorte de bonnes raisons pour désirer un changement, toute agitation
dans ce sens, au moment actuel, serait souverainement inopportune et
antipatriotique, par cela seul qu’elle
arrêterait l’Italie sur la voie du progrès.
Mais nous sommes loin de n’avoir
que cette seule raison. Avec la très
grande majorité des Italiens nous
cyoyons, nous la très grande majorité
dés Vaudois, que la monarchie constitutionnelle est aujourd’hui et sera
longtemps encore, sans doute, la fórme
de gouvernement qui assure à l’Italie
le plus de liberté avec le plus d’ordre, par conséquent la meilleure que
nous puissions avoir à ce moment de
notre histoire. Les hommes vraiment
sérieux et pratiques de tous les partis
sont bien de cet avis, quoiqu’en pensent les théoriciens idéalistes, sur les
lèvres desquels l’adjectif * jiratiqUe *
n’amène qu’un léger sourire de pitié.
C’est ce qu’on a entendu récemment
encore de la bouche d’un distingué
professeur de Bologne dans une conférence « démocratique », au désappointement de ceux qui l’avaient prié
de venir nous enseigner la démocratie.
Ce n’est pas d'ailleurs le seul tour que
ce conférencier vraiment démocrate
leur a joué.
Je conclus: Nous n’avons rien à
changer dans notre attitude et nos
sentiments à l’égard des institutions
qui nous régissent, ni à l’égard du
Souverain qui « par la grâce de Dieu
et la volonté de la Nation » — la formule est vraie et reste vraie — occupe si dignement la place aussi lourde
que glorieuse de Chef de l’Etat. Si
des Circonstances imprévues venaient
2
tôt ou tard apporter des conditions
nouvelles et rendre une révolution politique réellement désirable, on verri mit alors que nous ne sommes pas,
en fait de démocratie, aussi arriérés
que le pensent nos démocrates en tifre. Mais qu'ils ne s’étonnent pas si,
en attendant, nous demeurons fidèles
à nos traditions, malgré qu’ils en aient,
~ et si nous ne les suivons pas dans
leur propagande anti-constitutionnelle.
! N. Toubn.
ëphémerides. vaudoises
Conférence du 1' District
(Vallées Vaudoises)
Le l'Juin, à 10 heures, dans la chapelle de Via Pio V, devant un nombreux auditoire, M. le pasteur Barth.
Gardiol ouvrit la Conférence par un
culte, en nous adressant un appel pressant et pratique sur ces mots de Pierre
au paralytique de Lydde: «Lève-toi
et arrange ton lit », Actes IX, 35. Nous
sommes tous des paralytiques, le même
médecin veut nous guérir tous ; ce mé- '
decin c’est Jésus. Après la guérison
il s’agit d’arranger notre lit sans plus
compter sur d’autres. Le Bureau a été
composé comme suit : H. Tron, président; L. Bounous, vice-président et Ph.
Grill, secrétaire. Le Rapport de la
Commission Exécutive donne lieu à
un intéressant entretien sur les collectes, la jeunesse, le chant, les oraisons funèbres qu’on voudrait plus
brèves, la vie spirituelle et l’activité
laïque.
Le rapport présenté par le pasteur
de Pignerol sur les mariages mixtes^
fournit aux pasteurs l’occasion de signaler le danger qui menace quelques
paroisses sans qu’il y ait lieu de s’alarmer ; ce qui est bien plus grave
c’est sans contredit la formation de
nouvelles familles en dehors de toute
influence religieuse, les époux ayant
méprisé la bénédiction de Dieu au
moment solennel du mariage. Il est
fort urgent de suivre la jeunesse et
de l’organiser pour résister aux dangers qui la menacent.
La commission du chant, par l’organe de M. A. Jahier, rapporte sur le
travail qu’elle a accompli pendant l’année, en.invitant les directeurs des ^oles du Dimanche à s’occuper de CiÉte
grande question si vitale pour la vie
de l’Eglise.
On remercie tous les rapporteurs,
le bureau et d’une manière spéciale
l'Eglise de Turin qui a offert une hospitalité digne d’elle.
La prochaine conférence aura lieu
D. V. en Mai 1911, à La Tour. Prédicateur désigné: M. J. Bonnet.
On nomme en outre deux commissions: une pour s’occuper de la révision de la liturgie et l’autre pour
aviser au problème de l’enseignement
biblique dans les Ecoles.
La Conférence nomme comme ses
députés au prochain Synode : MM. Paul
Gönnet, Paul Geymonat, Joseph Gönnet, Etienne Giraudin, prof. J. Coïsson,
anc. David Gaydou, Paul Benech, P.
Rivoire, C. Vola, F. Gay, E. Rostan,
régent, R. Mourglia, A. Prochet, L.
Bounous, Ch. Pons, E. Robert, P. Tron,
régent, Jean Peyronel, Col. E. Balmas,
syndic, H. Hustadt, J. Bertalot, J. Costabel, D. Ricca, Coïsson, régent. Syndic
Peyronel, D. Viglielm, H. Pascal, syndic, L. Rostagno, régent, H. Balme,
régent, Paul Balme et Jules Guigou.
8 Juin.
■ Victor Amédée IL
Il y a bien des dates différentes
qui nous rappellent ce prince de la
maison de Savoie; mais nous choisissons cellè-ci pour le commémorer
parce qu’ elle rappelle un moment
unique dans notre histoire, celui où
le bruit se répandit en Europe que
les Vaudois avaient cessé d’exister.
Le 8 Juin 1686, en effet, Victor Amédee rentrait à Turin après une ignominieuse campagne de 50 jours faite
contre ses sujets Vaudois sous la
pression de Louis XIV.
Le 20 Avril, jour de Pâques, il était
parti de Turin jurant d’exterminer les
Vaudois, et 8 jours après, aidé par
Catinat et surtout par la trahison, il
avait presque tous les Vaudois entre
ses mains et défendait par un édit
(daté de Luserne le 28 Avril) de donner asile aux fuyards qu’il faisait
traquer comme des bêtes fauves. Il
passa tout le mois de Mai à Luserne et
le 26 de ce mois termina sa campagne
contre les Vaudois en confisquant tous
leurs biens. p
Encore une visite à Villeneuve de
Bobi et aux Clos pous s’assurer qu’il
n’y avait plus de Vaudois, et le B Juin,
muni des félicitations du papéj il faisait son entrée triomphale à Turin.
Vingt ans après, le 17 Juin 1706,
le même prince se sauvait de Turin
assiégée par lesFrançais, et retournait
à Luserne pour se réfugier... auprès
des Vaudois qui avaient survécu à sa
persécution et avaient repris piossession de leurs Vallées. Et les Vaudois
l’accueillirent avec affection, le protégèrent contre les Français qui étaient
à “ses troussés, lui constituèrent une
garde du corps avec laquelle il rentra victorieux à Turin le -7 Septembre suivant.
Quel contraste entre ces depx entrées du duc dans la capitale!,
Mais toute sa vie ne fut qu’une
suite de contrastes, et sa dernière entrée à Turin en fut le triste épilogue.
Parti de sa capitale après avoir épousé
la marquise de Spigno, le 3 Septembre
1730, en abdiquant pour se retirer à
Chambéry, il rentrait à Turin [le 28
du même mois essayant de reprendre
sa couronne, et ne réussissant qu’à se
faire emprisonner à Moncalieyi par
son fils et successeur Charles Emmanuel III.
< Sic transit gloria mundi ».
Teopilo Gay.
Em (( de l'ensepeioent du français »
Voici l’ordre du jour textuel voté
à l’unanimité par l’assemblée du Terrier :
I rappresentanti dei Comuni di Perrero,
Bovile, Chiabrano, Faetto, Maniglia, Massello,
Frali, Riclaretto, Salza, San Martino è Traverse ; di Pomaretto, Inverso Pinasca, Inverso
Porte, PramoIIo, San Germano e Prarostino ;
di Torre Pellice, Villar Pellice, e Bobbio Pellice, di Luserna San Giovanni, Angrogna e
Rorà ; nonché degli istituti d’istruzione secondaria Liceo-Ginnasio Pareggiato di Torre Pellice e Ginnasio Inferiore Privato di Pomaretto,
e della Società di Utilità Pubblica Valdese,
come pure dei fogli locali £cho des Vallées,
Avbisalore Alpino e Lanterna Pinerolese Il Pellice;
riuniti in assemblea, a Perrero, il 26 Maggio
1910, allo scopo di tutelare l'Istruzione popolare di queste Valli del Pellice, del Chisone
e della Germanasca,
mentre approvano
il concetto ispiratore del progetto di legge,
per il quale l’amministrazione della scuola
elementare viene avocata al Consiglio Scolastico Provrinciale,
plaudono
all’emendamento per il quale, a scongiurare
il pericolo derivante da una scissione della
organizzazione della scuola dalla vita e
dall'ambiente comunale vien riservata ai Comuni una voce decisiva dell'assegnazione dei
maestri alle proprie scuole ;
plaudono
al principio di progresso, nel progetto di legge
affermato, in virtù del quale, come « nessuna
scuola elementare o popolare comunale esisteste all’atto della promulgazione della nuova
legge può essere soppressa », cosi pure per
naturale illazione nessun insegnamento facoltativo in una scuola comunale fino ad ora
impartito per cura del Comune potrà venire
abrogato in avvenire dal Consiglio Scolastico
Provinciale ;
e, fondandosi sul principio proclamato dal
Ministro: cbe l'opera del maestro e della
scuola deve svolgersi in armonia con tutta
la vita comunale,
instano
presso l’Eceellenza del Signor Ministro della
I.P., affinchè,passando dall’amministrazione dei
Comuni a quella del Consiglio Scolastico Provinciale, le scuole elementari di queste Valli,
che da tempi immemorabili hanno sempre avuto
l'insegnamento della lingua francese come parte
integrale del proprio programma, non abbiano
ad essere falcidiate di questo importantissimo
insegnamento, anzi vengano esse dalla nuova
legge riconosciute e dalla nuova Amministrazione Scolastica Provinciale mantenute
con quell insegnamento tradizionale, che peculiari ragioni storiche, geografiche ed economiche rendono indispensabile a queste valli ;
e, col riconoscimento e coll’assunzione legale
dell’insegnamento del francese nelle scuole di
queste Valli,
instano
affinchè, nella scelta dei propri maestri, vengano questi Comuni messi in grado di avere
sempre insegnanti idonei alVinsegnamento
della lingua francese.
Perrero, il 26 Maggio 1910.
LA COMMISSIONE:
Cav. uff. Enrico Coucourde, Consigliere provinciale — Prof. avv. Davide Jahier, cons. com. di Torre
Pellice — Avv. Giovanni Peyrot,
Sindaco di Ferrerò — Francesco
Fraschia, ass. Com. di Luserna S.
Giovanni — Cav. colonnello Stefano Balmas, Sindaco di S. Germano.
NB. Notre compte-rendu de la semaine dernière a été nécessairement
fort incomplet. Nous n’avons pas pu,
faute d’espace, mentionner toutes les
personnes qui se sont employées pour
l’aplanissement des difficultés devant
lesquelles nous nous trouvons. Que
nous réparions au moins à une involontaire omission : le député M. Soulier,
a dès l’abord pris fait et cause pour
les droits que nous défendons; il s’est
prodigué et continue à se prodiguer
en démarches officieuses et officielles
qui sortiront, à n’en pas douter, un
heureux résultat. j. c.
Conférence du District Sicile
Vittoria, 2 Juin 1910.
Le 25 Mai s’ouvrit, à Palerme, la
Conférence du District Sicilien, au
milieu des fêtes grandioses du V Cinquantenaire de la liberté de l’île. Toutes les Eglises et Stations étaient représentées. M. Corsani de Vittoria prêcha sur Matthieu V, 47, se demandant
ce qu’on avait fait de particulier pendant l’année, et faisant des vœux afin
que la liberté spirituelle soit donnée
à cette île qui est encore sujette au
fanatisme clérical.
Le bureau est composé de MM. Henri
Corsani, président; Emile Qiardina,
vice-président; Henri Tron, secrétaire
et Girolamo Moggia, vice-secrétaire.
Avant de commencer les travaux,
le député de Palerme, rappelle l’œuvre de M. G. Appia, qui aurait bien
voulu se trouver au milieu de nous,
et on décide de lui envoyer up. télé
gramme pour saluer le premier évangéliste Vaudois entré dans la ville de
Palerme après sa délivrance.
M. Fasulo, vice-président de la Commission Exécutive lit son rapport sur
l’œuvre de la Commission. Le président, M. Rostagno, ayant dû s’absenter
dans l’intérêt de l’œuvre en général,
il se trouva dans l’impossibilité d’aider le rapporteur dans la tournée de
propagande qui devait se faire dans
toute l’île, de sorte que, seulement les
Eglises de Syracuse, Pachino, Vittoria
et Licata, Grotte, Caltanissetta, purent
être visitées et jouir des belles conférences de M, Fasulo. Partout- elles
attirèrent des foules attentives et respectueuses, et si d’une chose on se
plaignit, ce fut qu’elles auraient pus
être plus nombreuses. L’essai a donc
réussi, et l’on espère que l’année prochaine la chose se répétera, et qu’aucune Eglise ne sera laissée de côté. La
visite pastorale faite par M. Fasulo,
fit connaître que partout règne l’ordre
et que chaque ouvrier a fait son devoir, profitant de toutes les occasions
pour annoncer la Parole de Dieu.
La lecture des rapports des Eglises
donne à la Conférence l’impression
qu’il y a partout quelques progrès.
Même les localités plus endormies, ont
été, cette année, plus mouvementées,
p. ex. Trapani, Caltanissetta, Vittoria,
et l’on se réjouit du travail fait partout et on demande au Seigneur qu’il
veuille le bénir pour l’avenir. Des
Eglises demandent au Comité l’ouverture ou d’un asile, ou d’autres classes
élémentaires. D’autres demandent des
améliorations dans les locaux de culte.
Messine demande qu’on lui donne une
chapelle, et M. Rostagno, membre du
Comité, raconte à la Conférence tous
les obstacles rencontrés pour avoir ùn
emplacement pour y édifier une chapelle, et tous ces obstacles, parce qu’il
devait servir au culte évangélique,
tandis que les chapelles catholiques,
les sociétés, les auberges, etc. avaient
obtenu tout ce qu’elles voulaient, et
l’on apprend avec plaisir qu’on est sur
le point de commencer les travaux nécessaires et bientôt. Messine aura une
belle chapelle en bois, avec l’habitation du pasteur. Cette communication
réjouit tous les membres de la Conférence et l'on espère que grâce à
l’énergie du Comité et du pasteur local, on pourra finalement avoir ce que
les autres ont déjà eu pendant longtemps et on pourra avoir raison de
ce libéralisme qui plie toujours le dos
aux quos ego du cléricalisme.
M. Arias lit ensuite un travail sur
« nos œuvres sociales», et après avoir
démontré que l’Eglise Vaudoise ue doit
pas se borner à prêcher l’Evangile,
mais à suivre l’exemple de « Jésus qui
allait de lieu en lieu en faisant du
bien», serait d’avis d’ouvrir dans les
différentes villes des ambulatori medici, où l’on pourrait soigner et guérir
les maladies physiques et surtout celles de l’âme.
Le beau rapport est agréé par tous,
et tous seraient d’avis de la mettre
en pratique, si... ce qui fait le nerf de
la guerre, ne manquait pas. Mais quand
on voit dans quelles difficultés se
trouve souvent le Comité pour l’entretien de l’œuvre évangélique, et la
difficulté avec laquelle ùiaints évangéliques mettent la main au portefeuille,
on se demande si ce n’est pas une utopie de penser à avoir d’autres œuvres
spéciales, même celles reconnues comme nécessaires! On décide donc d'en
-,ïi
»-“Vî
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,.y
i.
t'
parler de nouveau dans une autre
Conférence.
M. Wigley, pasteur de l’Eglise Méthodiste, adresse la parole à la Conférence, faisant des vœux afin que
l’œuvre accomplie par tous dans la
Sicile, puisse porter beaucoup de fruits.
Le président lui répond en le remerciant des bonnés paroles dites à notre
égard.
On nomme députés au Synode MM.
Greco Giuseppe, Passalacqua Gennaro,
Debilio Gaetano, et suppléants MM.
Giardina Emilio e Eynard cav. Luigi.
La Commission Exécutive est composée de MM. Luigi Rostagno, président ex-officio, Giuseppe Fasulo, viceprésident et Epifanio Navarria, secrétaire.
La prochaine Conférence se réunira
à Syracuse, et le prédicateur sera M.
Henri Tron de Riesi.
Le soir du 26 (Jeudi) il y eut dans
le Temple Vaudois de Via Macqueda
une excellente Conférence d’occasion,
tenue par M. Fasulo, sur: Sicilia redental Vu les grandes distractions de
la ville, il y qut un auditoire relativement nombreux.
Le 27, les membi’es de la Conférence
et bon nombre d’évangéliques de la
ville, participèrent officiellement au
corteo commemorativo avec deux lahari: un de la Société de M. S. de
Palerme, l’autre offert par les évangéliques de la Sicile au Municipe de
Palerme, - et fait faire expressément
avec les contributions de quelques
Eglises. H.
CHRONIQUE VftUDOISE
Angrogne. Albert Garnier, missionnaire en Chine, Un Ancien élève
de notre' coirège, Viënt de célébrer
son mariage avec M““ Jessie Edith
Walter à « AU Saint Church » de
Tientsin. En publiant cette heureuse
nouvelle, à l’intention de ses nombreux
amis et connaissances des Vallées,
nous désirons lui faire parvenir, par
delà les mers, nos meilleurs vœux de
prospérité et de bonheur, ainsi que
nos sincères félicitations. j. c,
Florence. Dans l’après de Dimanche, 22 cour., au « Pratoni délia Zecca >
a eu lieu, sous les auspices de la ligue
florentine de la Croix Bleue, un comice populaire contre le blasphème
et les discours obscènes.
M. le pasteur Rachat, après avoir
remercié la ligue pour la moralité publique, la € Caméra del lavoro > et
tous ceux qui ont donné leur adhésion
et leur appui au comice, attaque vigoureusement le blasphème, qui, en
même temps qu’un vice caractéristique des Toscans, est une honte, dont
il faut s’affranchir pour l’amour de
Florence, berceau de la poésie et de
l'art, et pour l’honneur de la Toscane,
où la nature est un enchantement et
le ciel un sourire. L’habitude au blasphème, qui s’oppose à la conscience
et à la logique, est un Indice de déplorable immoralité. Si nous ne tolérons pas qu'on parle mal de notre
mère ou de notre épouse, pourquoi
permetterions-nous qu’on blasphème
le saint nom de Dieu ? Pourquoi offenserions-nous la conscience des croyants ? Et pourquoi, enfin, détruirionsnous, avec le blasphème, la bonne éducation que nos enfants reçoivent à
l’école et dans la famille?
Le second orateur a été M. J, Henri
Meille. Qu’est-ce que nous combattons?
»e demaude-t41. Noua combattons le
blasphème et les discours obscènes
sous toutes leurs formes. Pourquoi combattons-nous ce vice abominable ? C’est
parce qu’il fait violence aux lois qui
gouvernent l’humanité ; c’est parce
qu’il est un des plus graves péchés,
dont un croyant puisse se rendre coupable devant son Dieu, et la plus inexplicable folie qu’un incrédule puisse
commettre ; c’est parce qu’il est puni
par notre code pénal ; et c’est, enfin, i
parce qu’il anéantit les efforts qu’on
fait, dans les écoles et dans la famille,
pour que nos enfants soienfbien élevés.
Quel est-ce notre moyen de lutte?
C’est l’organisation de tous les citoyens,
sans distinction de croyances, par l’association de la Croix Bleue.
Enfin, après avoir brillamment répondu aux objections qu’on fait contre cette lutte, l’orateur termine en
disant qu’il ne faut pas se décourager,
si le nombre de ceux qui protestent
contre le blasphème est encore petit :
même le christianisme commença avec
douze personnes. « Le jour viendra,
crie-t-il, où la semence jetée aujourd’hui dans l’âme du peuple portera
ses fruits.
.Avant de clore ce comice, dans lequel la parole était libre à tous, on
a approuvé l’ordre du jour suivant :
« Les citoyens de Florence, assemblés en comice public, stigmatisent le
vice du blasphème et des discours obscènes, invitent les autorités à mettre
en pratique l’article 490 du code pénal
et souhaitent que l’initiative de la
Croix Bleue, appuyée par tous les citoyens conscients, puisse rendre leur
ville digne des traditions du passé,
des gloires présentes et des espérances à venir.
Je ne veux pas oublier de dire que
le public a été vraiment nombreux;
qu’il a applaudi chaleureusement les
deux orateurs, et que des correspondants de plusieurs de nos grands journaux étaient présents au comice.
Que Dieu mette son sceau surtout
ce qui a été dit et fait à la gloire de
son saint nom! g. d. p.
La Tour. Les pluies torrentielles
de samedi et de dimanche ont causé
des ruines. Les deux ponts de l’Envers
ont été emportés et une famille a failli
être victime de ce nouveau déluge.
8 La fête nationale qui promettait
d’être cette année très animée et intéressante, à cause du temps, n’a pas
pû être célébrée comme on l’aurait
désiré.
l*ig;neroI. M. le secrétaire de la
Commission exécutive nous communique que dimanche dernier, le pasteur de Pignerol a été réélu avec 65
voix sur 72 votants. Le nombre des
électeurs inscrits est de 94.
A propos de cette élection un correspondant nous écrit :
« Le résultat de la votation est la
plus belle preuve que l’Eglise de Pignerol sait être fidèle à son pasteur.
Le dévouement complet que M. Pascal
a démontré à son Eglise, sa prédication efficace et sincère, sa bonne cure
pastorale, sa franchise, sa modestie
lui ont procuré l’affection inébranlable
de son troupeau.
€ L’Eglise de Pignerol, jalouse de
son ancien pasteur, implore sur lui
et sa digne compagne les plus précieuses bénédictions du ciel ».
I*raly. Dimanche 29 Mai, d’après
l’invitation du pasteur local, M. Pierre
Griglio, les enfants de tous les quartiers
de la paroisse de Praly, se rendirent
sur la magnifique esplanade au-dessus
des Guigou, en face du Boc-nier (bois
noir), connue de tout le monde sous
le nom de Ciabrouteugna.
A trois heures moins le quart de l’aprèSf^midi, tous les enfants, et aussi
des grandes personnes, sont là attentifs en attendant l’arrivée du pasteur ;
enfin le voilà qui arrive accompagné
de M. l’instituteur Coïsson avec sa
femme ; à peine arrivés, on commence
notriB réunion en plein air en chantant
les quatre strophes du cantique 275
de notre Recueil, ensuite M. Griglio
fait la prière et lit le verset 66“' du
chap. I" de l’Evangile selon S. Luc:
« sera-ce de ce petit enfant ? »
et donne une simple, mais chaleureuse
explication, en langue italienne, sur
St-Jean Baptiste, s’adressant surtout
aux ¡enfants, les encourageant à être
sages et obéissants à leurs parents,
maîtres et maîtresses et de faire beaucoup de progrès dans l’étude, en leur
citant plusieurs noms d’hommes qui
se sont rendus illustres par leur science
ou par leurs découvertes.
On chante ensuite les trois premières
strophes du cantique 145.
Enfin viennent les jeux, c’est la leçon
qui plait aux enfants, mais aussi nous
pouvons dire que ces gamins nous ont
bienc, amusés.
Un merci cordial, de notre part, à
M. Griglio, le promoteur de cette petite fête, mais rude promenade ; un
merci aussi à notre Instituteur, fameux
directeur de chant, et à sa compagne,
sansi oublier les filles de l’Union chrétienne. — A nous revoir au plutôt.
Menüsan Etienne.
liio de la Plata. (Edwig). Décidément même l’Uruguay et les Provinces du Nord de la République Argentine deviennent trop étroites pour
nos colons! Quelques uns d’entre eux,
coufiageux et poussés par un esprit
avide d’aventures sont partis pour le
Neuquer où ils ont acheté des terres
sur les beaux rivages du fieuve qui
descend avec fracas des Andes et traverse les belles prairies du Nord de
la Patagonie. Par contre, ceux qui se
trouvent bien là où ils sont établis,
continuent à améliorer leurs maisons,
leurs écoles et leurs chapelles. Parmi
ceux-ci nous trouvons les groupes du
Riachuelo et colonie Drabbles, qui
malgré les bruits de révolutions qui
renaissaient à chaque instant, ont
commencé la construction d’une belle
chapelle destinée aux deux groupes.
— La nouvelle colonie près de Lavalle va en s’agrandissant; plusieurs
de*nos colons y ont acheté des propriétés à des prix qui dépassent les
500 frs. par hectare. Parmi les acheteurs nous rencontrons Eli Cairus,
P. Dàvit, David Davyt, Etienne Pontet, Etienne Bonjour, David Pontet et
plusieurs autres personnes connues.
IVouvelles politiques
A l’occasion de la fête nationale du
Statuto le roi a conféré le titre de sénateurs à deux patriotes éminents, le
général Francesco Campo et le professeur Giuseppe Cesare Abba. Ils ont
combattu tous les deux avec Garibaldi
et ils se sont distingués surtout dans
la campagne de Sicile. Mais pendant
que le général continuait à servir dans
l’armée régulière, M. Abba se consacrait à la littérature et l’enseignement,
et devenait l’historien et le poète de
la glorieuse expédition des Mille. Le
budget du ministère a été approuvé
par la Chambre des députés après une
discussion très intéressante. On a examiné plusieurs points importants, touchant des questions de moralité et
d’ordre public: la protection de Penfance, la criminalité précoce, les rapports politiques et administratifs entre
l’Etat et les communes, l’action du
Gouvernement dans les élections, etc.
Le président du conseil a déclaré que
l’Etat doit sauvegarder avec une égale
impartialité toutes les libertés, et'réprimer toutes les violences de quelque
côté qu’elles viennent. ;
La Chambre a aussi approuvé une
loi qui déclare le 10 Août 1910, centième anniversaire de la naissance de
Cavour, jour de fête nationale.
Le général Prudente sous-secrétaire
d’état à la guerre est mort subitement,
à peine rentré d’une séance à la
Chambre.
Le roi a signé un nouveau décret
d’amnistie qui s’applique aux contraventions en matière fiscale, lois d’enregistrement et taxes de fabrication.
U ne forte secousse de tremblement
de terre a été ressentie mardi à 3
heures du matin dans toute l’Italie
méridionale. La panique a été très
grande à Naples et dans les provinces
de la Campanie et la Basilicate; Malheureusement il y a plusieurs victimes
humaines, surtout à Calitri, village
de la provincè d’Avellino où de nombi-euses maisons se sont écroulées. Le
Gouvernement a envoyé les premiers
secours d’hommes et d’argent dans les
villages ravagés. Le roi et la reine se
sont rendus immédiatement sur les
lieux pour porter des secours et encourager les sinistrés parleur présence.
France. La dixième législature de
la troisième République Française, a
été ouverte, comme à rordinaife, sans
aucune formalité inaugurale. Là nouvelle Chambre n’a pas, politiquement
une physionomie très différente de
celle qui l’a précédée. On l’a vu à
l’élection du président: c’est M. Brisson qui a été réélu. On s’occupera incessamment du projet de réforme électorale sur lequel les ministres viennent de se mettre d’accord.
Hongrie. Les élections politiques
s’achèvent calmement après les violences de la période de préparation
électorale. Le gouvernement remporte „
la victoire sur toute la ligne, le parti
Kossuth et les autres partis d’opposition sont réduits plus que de moitié.
Mexique. On mande de Vera Cruz
qu’une révolte très grave a éclaté dans
le Yucatan. Plusieurs milliers d’indiens
se sont insurgés et ont ravagé la péninsule. La ville de Valladolid a été
saccagée et les habitants assassinés en
grand nombre. On manque de détails
précis parce que les communications
sont détruites. E. L.
PETITE POSTE.
Les oorrespondanoes de Oènes, Venise, Tarariras et Valdese seront publiées prochainement.
C.-A. Tron, Directeur-responsable.
La famille MAGOIORE remercie les
nombreuses personnes qui se sont associées à son grand deuil et lui ont
témoigné leur sympathie.
Prière d’excuser les omissions involontaires dans l’envoi des billets de
faire-part.
4
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Emissione di libretti di risparmio ordinario al 3 OlO, con un massimo credito di L. 5000
e con un disponibile giornaliero di L. 500;
— Emissione di libretti di piccolo risparmio al 3,50 OlO, a determinate categorie di persone
attendenti a lavori manuali, con un massimo credito di L. 2000 e con un disponibile
giornaliero di L. 100; ^
■— Si fanno acquisti di rendita dello Stato, per conto dei depositanti, e se ne esigono le
semestralità;
— Si accettano come contanti i vaglia cambiari e i tagliandi di rendita scaduti;
— Si accettano domande d’iscrizione alla Cassa Nazionale di Previdenza;
— Si accettano domande per essere trasmesse alla Sede Centrale per :
Libretti pagabili al portatore al 2,75 OiO con un massimo credito di L. 25.000 e un disponibile giornaliero di L. 2500;
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Accettazione di titoli in amministrazione ;
Accettazione gratuita di titoli in amministrazione per conto dei depositanti di piccolo
risparmio fino alla concorrenza di L. 3000 ;
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