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Année XXXVÍIl.
3 Juillet 1903.
N. 27.
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DES VALLÉES
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (PMI. IV, 8).
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SOMMAIRE ;
XXI Conférence du Val Pérouse — Le
Soleil pour tous — John Wesley —
Questions morales et sociales — Chronique — Nouvelles et faits divers —
Revue Politique.
ÆSÆÆWÎÆÆÆÆElÆÆWÆmJZWS.WS.'ÆÆXÆ
XXI Conférence du Val Pérouse
4 Juin 1903
(fin voir N. 26).
La Conférence étant dûment constituée, le secrétaire donne lecture du
procès-verbal de la dernière Conférence, et le président communique les
fraternelles salutations des pasteurs
Weitzecker et Giampiccoli retenus l’un
par la maladie et l’autre par les devoirs de son ministère, et celles de M.
ring. Eynard qui rappelle à l’Assemblée la prochaine conférence du Groupe
Piémont des Unions chrétiennes, con"s
voquée au Pomaret pour le 2g courant,
et enfin celles des Présidents des Conférences Val Pélis et Val St. Martin.
M. l’ancien Goss de La Tour, regrettant de ne pas pouvoir s’arrêter, salue
cordialement l’Assemblée.
l.e rapporteur désigné par la précédente conférence étant absent et n’ayant
pu, pour cause de maladie, préparer
son travail, le Président indique comme
base de la subséquente discussion le
discours par lequel il vient d’ouvrir la
séance et qui, du reste, est un bel et
bon rapport.
Missions. Il n’est pas facile de provoquer des vocations missionnaires ;
l’intérêt pour l’œuvre de Dieu n’est
malheureusement pas très développé et
l’on se laisse effrayer par les dépenses
qu’ occasionnent les études ; tout au
plus pourrait-on préparer quelques artisans-missionnaires, mais le pasteur
devrait pouvoir compter sur la coopération des anciens et des membres vivants de la paroisse. L’essentiel c’est
d’avoir reçu l’appel d’en haut.
De simples artisans, charpentiers, tailleurs, ont accompli au service des missions Moraves une œuvre benie. La
Société Rhénane possède d’excellents
Instituts où elle prépare des jeunes
gens pieux à gagner en même temps
leur pain quotidien, par leur travail
manuel, et des âmes a Christ dans les
contrées païennes. Il faut intéresser les
élèves de nos Ecoles du Dimanche à
l’œuvre des Missions ; le missionnaire
C. Vola est un fruit de l’Ecole du Dimanche.
Oeuvres pMlanthropiques^ Une de nos
paroisses ^ fourni a l’Institution des
Diaconesses de Turin une de ses premières élèves, et d’autres dans son sein,
si elles étaient parfaitement libres, se
raient heureuses de suivre son exemple.
Une jeune fille sincèrement pieuse, peut
du reste, être en grande bénédiction
autour d’elle sans abandonner le toit
paternel.
Une autre paroisse vient de décider
d’élire dans son sein des diaconesses,
tout-à-fait laïques, chargées des visites
aux pauvres et aux malades, comme
cela se pratiquait dans l’église apostolique.
Ce qu’il faut avant tout c’est que
notre jeunesse se sente aimée et encouragée ; là où elle est peu nombreuse
il n’y aurait pas grand inconvénient
à avoir des Unions mixtes.
Emigration. Hélas ! Plusieurs de nos
jeunes gens dt de nos jeunes filles ne
rapportent pas grtind chose de bon de
l’étranger, ils cachent leur drapeau pour
obtenir des secours de la part des institutions de bienfaisance, d’autres se
perdent en contractant des mariages
mixtes ; d’autres encore, comme le corbeau de l’arche, se nourrissent de corps
morts et ne reviennent plus. Plusieurs,
nous le constatons avec plaisir ne se
dirigent plus sur Marseille mais sur
Genève, New-York où ils respirent
une atmosphère plus saine et nous reviennent plus sérieux qu’ils n’étaient
partis ; il serait bon de les diriger vers
nos colonies des Etats-Unis. Pour nos
jeunes filles, un nouveau débouché a
été trouvé par le pasteur de S. Germain, en Angleterre, dans un milieu à
tous égards sain et bienfaisant au point
matériel, moral et religieux, et déjà 25
jeunes filles, originaires de S. Germain
surtout y sont très bien placées.
L’Assemblée, la discussion étant épuisée exprime le désir que nos Conférences libres aient à continuer même
après r adoption de la nouvelle Constitution et des nouveaux réglements.
La prochaine Conférence se réunira.
Dieu voulant, à Pramol et le sujet à
traiter sera ; Les Veillées!
Après le chant d’un cantique et une
prière du Pasteur Peyrot le Président
déclare close la XXI Conférence.
Le Secrétaire
H. Pascal
Le soleil pour tous
Il fait lever son soleil sur les
bous et sur les méchants et envoie
sa pluie....
Matt. F, 4~>.
Lorsque le soleil se lève il réjouit
la nature entière. — Le monde semble
ravi de joie, les champs, les fleurs, les
forêts et les buissons se revêtent d’une
beauté particulière. — C’est le soleil
aussi qui éclaire le capitaliste et l’anarchiste, le saint et l’impur; il réchauffe
le voleur et le volé, le diligent et le
paresseux, le vainqueur et le vaincu.
Et comme il en est du soleil il en est
aussi de la pluie. Elle tombe et ruisselle
sur les toits des églises et des instituts
de banque, sur le toit des châteaux et
des palais des rois, et de la cabane du
pauvre; c’est elle qui abreuve le papillon et le ver qui se traîne dans la
poussière. Elle est attendue comme un
soulagement ou comme un souci, par les
bons et par les mauvais, par les justes
et les injustes sans distincton. — 11
n’y a rien qui soit plus impartial que
le soleil et la pluie ; et c’est à ces forces
impartiales de la nature que le fils de
Dieu compare son Père céleste. Que
veut-il dire par cela ? Que veut-il nous
enseigner ?
Est ce que Jésus veut nous enseigner que Dieu reste indifférent en
présence du bien et du mal ? Sans
doute non, puisque c’est lui qui nous
a ordonné de lutter contre le mal. —
Ce qu’il veut nous dire, il me semble,
c’est que Dieu n’est pas petit et étroit,
comme le sont en général les hommes,
et comme surtout on en trouve en
nombre dans la société des hommes
pieux. Lorsqu’ ils ont taxé quelqu’ un
d’incrédulité, ou qu’ ils 1’ ont déclaré
inconverti, si cela leur était possible,
ils ne laisseraient plus luire sur sa route
la lumière du soleil, et le mettraient
au ban de 1’ opinion publique. — Les
hommes qui pensent avoir le monopole
de la vérité peuvent agir comme ils
veulent, mais ce n’ est pas ainsi que
Dieu agit. Les hommes du monde aussi
traitent de la même manière ceux qui
ne prêtent pas serment sous leur drapeau. Cet exclusivisme de parti n’est
pas de Dieu, Lui il éclaire même ceux
qui ne l’aiment pas.
— C’est pour cela que S. Jean a écrit
de lui ces paroles simples et profondes:
Il nous a aimés le premier, — C’est à
la source de cet amour que nous devons
puiser à notre tour et nous instruire. —
Nous devons haïr le péché et aimer le
pécheur. — Si Dieu qui est le Saint et
le Juste, ne démontre jamais son déplaisir envers les pécheurs en leur
voilant la lumière et la chaleur de son
soleil combien plus nous qui sommes
pécheurs aussi devons nous patienter
avec nos frères. — Nous sommes si
heureux lorsque malgré nos imperfections, nous rencontrons autour de nous
de kl sympathie. Nous savons aussi
que nous ne méritons pas les civilités
dont nous sommes les objets. — Et
tout cela n’est-ce pas un motif puissant
pour agir envers les autres comme nous
voudrions qu’on agisse à notre égard?
— Plusieurs refusent leur sympathie
à leurs semblables parce qu’ ils n’ en
sont pas dignes, disent-ils ; et c’ est
seulement lorsqu’on rencontre des hommes bons et reconnaissants que l’on est
disposé à faire du bien. — En agissant
de la sorte l’on se pose à gardien de
la moralité. — Y a-t-il une autre manière de faire avancer la vie morale,
que celle que Dieu a choisie ? — Dieu,
lui il répand la grâce et la vie là même
où on ne le remercie pas. — Et en
agissant ainsi ne sait-il pas ce qu’ Il
fait?
— Le cœur de l’homme n’est réchauffé
que lorsqu’il est entouré par les rayons
du soleil de la grâce de Dieu. — Le
cœur de chaque homme doit être le
foyer d’où partent tous ces rayons. —
Nous devons avoir un cœur assez large
et des bras assez grands pour embrasser l’humanité entière.
C’est ainsi du moins qu’a agi Jésus;
il a aimé amis et ennemis, et il e.st
mort pour ses amis et pour ses ennemis.
(GottesMlfe) P. Giraud.
JOHN WESLEY
Si l’Angleterre est puissante, elle le
doit à Dieu et, après Dieu, elle le doit à
ses hommes. Il y a peu de peuples qui
puissent vanter autant d’hommes éminents que la Grande Bretagne ; sans
doute le commerce, les colossales entreprises, la guerre et la marine peuvent fournir une longue liste, presque
interminable, d’hommes éminents dans
ce pays, mais c’est surtout dans l’activité religieuse que nous trouvons ceux
qui ont révolutionné le monde entier.
Parmi ces hommes, nous sommes
heureux d’accorder la place d’honneur
à Jolm Wesley.
Les Eglises Méthodistes d’Angleterre
et d’Amérique viennent de célébrer le
bicentenaire de ce héros de la foi et
nous tenons à nous joindre à elles pour
remercier Dieu d’avoir donné au monde
un tel homme. Wesley est le fondateur
du Méthodisme, mais s’il a pu accomplir une œuvre colossale comme la
sienne, il le doit après Dieu à sa mère,
Susanne Wesley qui se trouvait à la
tête d’une très nombreuse famille, ig
enfants. Qu’on lise ses lettres et on
trouvera en elle une mère modèle sachant diriger, agir et prier. Ce qu’a
été Monique pour Augustin, Macrina
pour Basile, Susanne l’a été pour son
Jean.
AVesley était un homme infatigable
pouvant parcourir à cheval huit mille
lieues et prêcher 5000 sermons ; il avait
une trempe de fer ce qui lui permettait
à l’âge de 83 ans de s’écrier : « Je ne
sais pas ce qu’est la fatigue ». C’était
un homme de haute intelligence, lisant,
décrivant, observant tout et ne refusant
2
pas de s’occuper de ])ctitcs améliorations à introduire dans sa patrie. Auteur, prédicateur, poète, médecin, colonisateur, W''esley était tout cela à lafois.
Une autre qualité qui plaça cet homme à la tête de ce grand mouvement
ce fut le talent d’organi.sateur. Comme
un César ou un Napoléon il savait se
faire écouter et entraînait facilement
les foides avec lui. Maintes foi.s appelé
à lutter avec les masses déchaînées
contre lui par le fanatisme, il savait
les dompter par son regard fascinant,
mais surtout par son amour. .Ses pires
ennemis passaient dans ses ranges en
grossissant le nombre de ses adhérents.
We.sley sut en outre occuper ceux
qui venaient à lui ; chacun trouve sa
place, et chacun aussi se croit appelé
à faire quelque chose pour le Maître.
Le rival, si nous pouvons ainsi nous
exprimer, de Wesley, Withfield était
bien plus puissant que lui comîue orateur et cependant l’inlinence de Wesley
est de beaucou]3 plus considérable car
tandis que l’un pouvait susciter un
réveil du moment au milieu des milliers et des dix milliers, l’autre en établissant ses classes a jeté un fondement
inébranlable dans l’organisation éclésiastique, à tel point qu’aujourd’hui le
méthodisme compte dans le monde entier 50000 pasteurs, goooo Eglises et
25 millions d’adhérents. Ce résultat est
vraiment miracuieux. Mais, et surtout
ce qui fit de lui une véritable colonne
dans l’Eglise de Christ, c’est qu’il a
toujours su appliquer le christianisme
aux besoins des temps. I.a vérité est
restée la même, mais cette vérité a
pénétré eu tout ; voilà certes le secret
du succès de John Wesley
Nous payons un tribut d’honneur à
cet homme qui représente une des
branches les plus importantes du christiani.sme et nous dem.andons à Dieu
qu’il suscite une quantité de serviteurs
qui, au dessus de la doi trine et des
formés sachent donner la première
place et cela toujours à Christ.
Wesley qui sortait de l’Eglise Anglicane a été l’instrument choisi par
Dieu pour sauver cette Eglise du sommeil de mort qui la menaçait, puisse un
autre serviteur être suscité ¡jour arracher cette meme Egdise à l’influence
néfaste du papisme qui la menace dtins
ses conducteurs.
C. A. Tron.
OUESTIONS MORALES ET SOCIALES
>-G-o
1/œuvi‘e sociale de rATUüée du Salut
eu AiigleteiTc.
Si nous n’approuvons pas la méthode
bruyante, tapageuse et ¡lar trop théâtrale qu’emploie l’Armée du .Salut dans
la prédication de l’Evangile, nous ne
pouvons qu’admirer tout ce qu’elle fait
pour le bien-être moral et social de
plusieurs milliers de créatures humaines
tombées dans la misere ou dans la.
fange.
Voici quelques chiffrc.s empruntés au
compte-rciidu do l’exercice 1898-1899,
(V. Thwtie dn (’lirih-lia/iisiiN: S(jd(tl, N. 6
de 1903), qui donn^'iit une idée de
cette œuvre .sociale accomplie en Angleterre.
Au 30 Juin 1899, r.Vnncc du .Salut
possédait dans le Nf.>y;amie-IJni :
1) /ÔS ('I. popuJalref!.
Ces Asiles comptaiimt 13533 lits, et le
nombre dos nuits d’hospitalisation s’était
élevé, pendant l’année, à 2.697.860. ________
Les Restaurants populaires ont fourni,
pendant la même période, 5.968.365
repas.
2) Oü Ateliers d’assistance par le
framil et Brif/advs de smiiwtaj/e, ayant
employé 48.512 indigents.
3) 37 Unreaux de placement, qui ont
procuré de l’ouvrage à 6.367 personnes.
4) 77 Orphelinats et Crèches,, ayant
abrité 23.245 enfants.
5) Il Colonies agricoles, comptant
450 colons, hommes, femmes et enfants.
6) 121 œuvres des houges.
7) 77 Maisons de travail pour les
Hhérés, comptant 382 lits. — 1.626 libérés y ont séjourné pendant l’exercice
1898-1899; — 1-393 s’y sont bien conduits.
8) 91 Asiles pour les femmes ayant
fanté, possédant 1.894 lits. Pendant l’année, 5.132 femmes y ont été hospitali.sées, sur lesquelles 3.449 se sont bien
comportées.
9) 39 autres œuvres de bienfaisance.
En tout donc, 545 institutions d’assistance, occupant un personnel de 2.062
officiers et employés.
Toutes ces œuvres de relèvement
social, l’Armée du Salut a pu les accomplir grâce aux trois millions de
francs souscrits en 1890, à la suite de
la publication de l’ouvrage du général
Booth ; Dans les ténèbres de l’Angleterre,
et le moyen d’en sortir.
A. J.
c lï îj O t Q 1/ %
S.t (ici’iiiiiin. — Le jour de la fête
nationale, ont eu Heu dans le temple,
les promotions des enfants de nos différentes écoles. M.rs les Syndics, un
bon nombre de conseillers et quelques
parents étaient là. — Le pasteur dans
son allocution insista sur le devoir de
faire bien ce que l’on faisait en laissant
de côté l’esprit de légèreté qui a conduit le roi de Babylone et son peuple
à la ruine; le Syndic Balmas donna
un compte-rendu des examens de la
Commune de S.t Germain, en l'endant
un bon témoignage aux régents. Six
prix furent distribués et nous tenons à
remercier les Communes et M.rs les
Syndics Balmas et Louis Vinçon du
généreux concours offert à cet effet. —
Un chœur préparé par les élèves de
M. l.ong fut chanté avec entrain en
laissant sur l’auditoire une excellente
impression.
— Le 21 Juin, la délégation de la
Table composée de M.r Léger et M.
le Col. Balmas procéda à la visite d’Eglise. L’auditoire, nombreux du côté
des hommes, assez réduit du côté des
femmes, à cause des pluies torrentielles
écouta ^lvec attention le discours de
M. Léger sur le texte « Que votre
lumière brille devant les hommes» et
tint ferme au poste jusqu’à la fin de
la visite qui passa en revue l’œuvre
de Dieu accomplie au sein de l’Eglise
¡jeiidant ces trois dernières années. —
Des lacunes comme des encouragments
sont relevés par plusieurs frères. —
Le désir de posséder un journal, 1’ ancien Vaudois, qui puisse circuler dans
toutes les familles en donnant l’occa■sion aux anciens de les visiter est fortement accentué, (i)
L’Ancien de la ville, M. Jean Long
placé à la tête de son quartier pendant
(1) Le directeur de l’ancien Vamiots aurait dû
ce nous semble accentuer à son tour les raisons
qui ont conseillé la fusion de cette feuille avec
VEcho (tes Vallées.
(Note du lîédacteur).
plus de trente ans vient de donner ses
démissions. Nous exprimons le vif regret de devoir nous séparer d’un frère
qui a travaillé avec nous fidèlement
pendant si longtemps et nous faisons
des vœux pour que Dieu le bénisse
dans son repos.
Piglierol. — La famille de l’avocat
Com. Poët vient d’être visitée par le
deuil; malgré les soins asssidus des
siens et des docteurs, le capitaine Poët
fut rappelé à l’âge de 44 ans. Les funérailles eurent lieu avec le concours
d’un nombreux public composé des
représentants de la ville de Pignerol
et de l’armée. — M. le pasteur de Pignerol et l’avocat Bouvier prononcèrent
des paroles de consolation et d’amitié.
Nous exprimons à la famille notre vive
sympathie.
Prariistin. —■ Dimanche le 28 Juin
a eu lieu dans cette paroisse la visite
d’Eglise par la délégation de la Table
composée de MM. C. A. Tron et le
Col. E. Balmas. — Bonne assemblée
jusqu’au terme de la visite; l’instruction
parait attirer l’attention du public.
La Tour, — Le 21 Juin eut lieu la
visite d’Eglise; l’assemblée était assez
nombreuse surtout du côté des femmes.
Rien de spécial n’a été relevé sauf un
progrès sensible dans les collectes et
un bon témoignage rendu aux conducteurs de l’Eglise. — L’honoraire du
second pasteur est assuré et nous nous
en réjouissons avec la parôisse.
Saint-Jean. — Dimanche dernier,
la paroisse de S. Jean, voyait arriver
de tous les côtés des Vallées, depuis
les hauteurs de Massel et de Bobi, aux
coteaux de Prarustin et d’Angrogne,
ainsi que de Pignerol et de Turin,
des groupes de jeunes filles appartenant
aux différentes unions chrétiennes des
Vallées. Toute cette jeunesse avait
ete invitée par M.me. Schalck à une
petite fête qui avait lieu dans le vaste
jardin de M. Et. Albarin. Le pasteur
de la paroisse, dans une excellente et
bien nourrie prédication sur les devoirs
de la jeune fille chrétienne, avait bien
disposé toute cette bande déplus de 200
jeunes filles, à la fête proprement dite
qui consista en une causerie toute intime sur la marche des différentes
sociétés, et sur la nécessité pour chaque membre d’une connaissance personnelle du Sauveur afin de pouvoir
puiser journellement auprès de Lui,
ce qui est pour toutes le secret de la
force et de la fidélité.
Pendant qu’un bon thé accompagné
de friandises, était servi à tout le
monde, les jeunes filles de l’Union de
S. Jean faisaient entendre à travers
les sapins du jardin, de beaux cantiques préparés pour la circonstance.
Nous croyons fermement que cette
journée a été bénie pour toutes nos
chères amies et qu’elle laissera de
beaux souvenirs dans leur cœur. Que
M.me. Schalck qui a si généreusement
pourvu à tout, reçoive nos bien sincères remerciements, ainsi que M. et
M.me. Albarin qui ne se sont pas épargnés pour la bonne réussite de la
fête.
( Une Unioniste.')
Perrier-Maneille. — Jeudi, le 18 Juin
un long cortège accompagnait au cimetière de S.t Martin les dépouilles
mortelles de Albert Poët. capitaine dans
le 8o.me Infanterie. — M.r Pascal et
J. P. Micol eurent l’occasion d’adresser
de fervents appels à cette foule nombreuse qui écouta avec une profonde
attentiqb,
Pomaiet. — Du 22 au 26 ont eu
lieu les examens à l’Ecole latine de
Pomaret. Les élèves qui se présentèrent
s’élèvent en nombre de 32, mais une
i5.ne au moins sont appelés à refaire
un ou plusieurs examens en automne.
Les pasteurs, M. J. J. Tron, P. Giraud’
B. Léger, J. P. Micol et C. A. Tron
qui eurent le privilège avec MM. les
professeurs d’examiner les élèves ont
remporté l’impression qu’un travail
consciencieux a été fait pendant l’annéeet que les élèves qui ont voulu profiter
ont su le montrer tout à leur avantage.
L Ecole latine a fait beaucoup de bien
à la vallée et est appelée à en faire
encore davantage ; si tous ne peuvent
pas continuer les études, ce qui est un
bien, ils apportent avec eux dans les
familles et dans nos différentes paroisses
des connaissances qui ne pourront qu’être
un avantage précieux.
L’admission qui a eu lieu le Vendredi
a donné un contingent de 15 nouveaux
eleves, nous en attendons d’autres encore
en automne.
A 11 heures, comme cela avait été
annoncé, ont eu lieu les promotions
devant un public assez nombreux. —
Apres le discours du directeur, nous
eûmes le plaisir d’entendre encore M.rs
J. P. Micol, D. Gay, le D.r Rostan,
les Instituteurs Peyrot et Viglielm. Les
élèves chantèrent avec entrain et une
douce harmonie trois chœurs préparés
sous la direction de M. le professeur
H. Forneron. — M.rs les pasteurs B.
Léger et J. Weitzecker adressèrent à
Dieu une prière le premier au commencement et le dernier à la fin de
la fete des promotions qui laissa en
tous une excellente impression. Une
fois de plus cette semaine passée au
Pomaret procure le plaisir de se voir
et d échanger bien des idées entre
pasteurs et professeurs. — Que Dieu
fasse prospérer toujours de plus en plus
notre chère école latine de Pomaret.
Nouvelles et faits divers
France. La lutte contre les congrégations continue et Combes est toujours appuyé par sa majorité. Des trou—
blés assez sérieux ont éclaté ici et là
à cause des processions, les socialistes
s’étant révoltés contre ces abus et ce
défi à l’opinion publique.
I.a séparation de l’Eglise et de l’Etat,
n est pas encore un fait accompli, mais
il faut s’y préparer. Le projet du député
de Pressense est par trop élastique
contraire à l’esprit de liberté et n’a
aucune chance de passer ; par contre
un autre projet plus libéral trouvera
bientôt une majorité aux Chambres.
Les sœurs a la tête des couvents
font beaucoup trop parler d’elles par
leurs cruautés révoltantes :
Dans le procès qui se déroule devant
le tribunal de Tours on lit ce qui suit:
Sœur S.te Rose faisait travailler 16
heures par jour des jeunes filles, dans
le caveau et sur la paillasse où étaient
déposés les corps des pensionnaires
décédés, elle faisait coucher, pour les
terroriser, celles des fillettes qu! se
montraient indociles, elle usait de la
douche d’eau froide ; il y avait aussi
la punition de la tête plongée dans un
baquet plein d’eau ou de la fiente de
vache étalée sur la figure... camisole
de force, les croix de langue qu’il fal
. ■■
■li
3
— 3 —
lait effectuer par terre dans l’étable ou
même sur le siège des cabinets... assez
par charité, c’ est ignoble ! Peut-on
s’étonner si les congrégations ne sont
pas sympathiques ?
Le Ministre Combes payant les Evêques voudrait les choisir lui - même
comme des sujets de, l’Etat en laissant
au pape la confirmation de son choix:
pourra-t-il réussir ? C’est douteux, mais
c’est la conséquence de l’union de l’Eglise et de l’Etat.
Allemagne. — Le projet d’abrogation
de la loi d’exil contre les Jésuites, rencontre dans l’Empire une grande opposition. Les protestations s’élèvent à
280996 signatures. A Dresde seule on
a recueilli 40000 signatures. En Saxe,
la politique du gouvernement actuel a
jeté le peuple dans les bras des socialistes ; tous les députés du royaume
sont socialistes. Voudra-t-on ouvrir les
yeux ?
Le centre, parti catholique a perdu
aux dernières élections 7 députés. Nous
l’avons toujours dit : la bénédiction du
pape porte malheur et il doit y avoir
en Allemagne pas mal d’anxiété à cet
égard.
— Monnom.
On compte environ 2000 mormons
en Prusse, en Bavière et dans le
Mecklembourg, pratiquant la polygamie. Le gouvernement allemand vient
de prendre des mesures pour leur
expulsion.
Suisse. — On a fondé à Bâle depuis 14 ans la maison des diacres qui a
pour but de former des gardes-malades,
hommes. On compte au delà de 112
élèves qui ont passé par là, mais les
demandes sont nombreuses et nous espérons voir un grand développement
de cette œuvre si nécessaire.
L’ Eglise Indépendante de Neuchâtel
compte 11565 membres. Cette Eglise
est prospère et voit chaque année le
nombre de ses membres augmenter,
Londres. — Le nouveau pasteur de
la City Temple est parti pour les EtatsUnis où il s’arrêtera trois mois environ
pendant lesquels on réparera son Temple en r agrandissant. M. Campbell
continue à jouir de la plus grande popularité.
— A Southport les pasteurs des différentes dénominations se sont réunis pour
décider de tenir en commun des réunions en plein air.
La municipalité de son côté a mis a
la disposition de ces messieurs les jardins publics. Heureuse entente !
I.e Dr. Horton a réuni à Londres
plus de 800 collègues qui ont passé une
semaine ensemble en prière ; les membres de la congrégation ont exerce la
plus généreuse hospitalité.
» »
Un curieux procès vient d’avoir lieu:
Un docteur en théologie, un congregationaliste, croyant avoir été visé par « le
Christian word » qui blâmait sévèrement la facilité avec laquelle on obtenait ce grade honorifique de la part de
certaines Universités américaines, il a
été découvert qu’en effet il existait dans
ce pays toute une vaste association qui
délivrait des diplômes et qii’on pouvait
se procurer moyennant quelques petits
sacrifices en argent. Le docteur a fait
une piteuse figure et ce procès aura
rendu un grand service à la dignité de
la cause.
A Jiverpool, M. Voise qui avait été
emprisonné à cause de sa foi, ayant
achevé sa punition fut mis en liberté
et plus de 10000 personnes le reçurent
avec de biens nourris applaudissements.
M. V. Oise en remerciant, promit de
continuer son œuvre de liberté et de
vérité.
Le Cardinal Vaughan est mort à
l’âge de 73 ans. Eondateur d’un collège,
il dut le quitter pour diriger un diocèse comme évêque et il succéda à
Londres au cardinal Manning. Vaughan
était un ennemi du progrès et de la
science et s’il laisse un nom après lui,
il le doit à la construction de la cathédrale catholique de Weminster qui
n’est pas encore inaugurée.
C. A. Tron.
Missions. — La caravane missionnaire, que dirige M. Adolphe Jalla, a
reçu le meilleur accueil au Cap, où elle
a dû prolonger son séjour pour éviter
de s’arrêter à Boulawayo, la vie étant
très chère dans cette dernière ville.
La Zambézia du Cap a pris à cœur
la question des maisons salubres pour
le Zambèze, et a déjà recueilli plus de
12.000 francs pour cet objet.
M. Coillard est parti le 3 juin pour
Bloemfontein et le Lessouto.
L’expédition, partie le 4 au soir était
le 6 à Kimberley et pensait arriver le
8 à Boulawayo. Le ii, ils devaient
arriver au terminus du chemin de fer,
dans la région de Wankie.
Dieu voulant, ils sont au Zambèze
en ce moment. Qu’Il les garde et qu’il
bénisse leur travail.
Russie.
Le gouvernement du czar poursuit
sa triste politique en Finlande. Les
journaux officiels publiaient dernièrement une « ordonnance relative à des
mesures pour le maintien de l’ordre
établi et de la tranquilité publique en
Finlande », par laquelle le gouverneur
général est investi, entre autres, du
pouvoir « de fermer, pour un certain
temps (de sa propre autorité !) les hôtels
les dépôts de livres, librairies, entreprises commerciales et industrielles, d’interdire les réunions publiques et privées
de tout genre, de dissoudre les sociétés
et leurs sections, d’interdire enfin le
séjour en Finlande aux personnes que
le gouverneur général considère comme
nuisibles à l’ordre établi ou à la tranquillité publique. Sauf dans des cas urgents (tout peut passer par cette apparente restriction), le gouverneur général
ne prendra qu’avec le consentement
suprême (de l’empereur, c’est-à-dire du
ministre) cette mesure qui pourra être
suivie par la déportation de ces personnes dans un lieu déterminé de l’empire. Cette ordonnance sera en vigueur
pendant trois ans à dater du jour de
sa publication dans le lîecueü des lois
constitutionnelles ».
Brésil. — On annonce de Récif que
le frère Celestino Pedavoli — le nom
mérite d’être conservé — invitait récemment la population à assister à un
auto-da-fé où ont été brûlées publiquement deux cents Bibles. Cela, dans
une place publique d’une ville de
200.000 âmes, en plein dimanche du
XXe siècle, c’est, dit avec raison 0
Christao, une honte pour le Brésil.
Le même journal donne d’excellentes
nouvelles des Eglises de la région, et
particulièrement des unions chrétiennes
de jeunes gens et de jeunes filles, qui
font preuve d’une activité remarquable.
Moiitévideo. — La première pierre
de la nouvelle maison de prière de
l’Eglise méthodiste épiscopale de Montévideo a été posée sous la présidence
de l’évêque Joyce. Le nouveau Heu
de culte e.st situé dans l’un des meillieurs quartiers de la ville.
Les journaux religieux de le région
annoncent de réels progrès dans l’œuvre d’évangélisation.
RINGRAZIAMENTO
La famiglia Vada, pur sotto il peso
dell’ immane sciagura che 1’ ha colpita
privandola dell’adorato suo marito e
padre
VADA GIOVANNI
sente il dovere di testificare pubblicamente a mezzo di cotesto accreditato
giornale, la profonda riconoscenza per
l’abnegazione addimostrata, e le amorevoli Cure prestate, tanto dalla distinta e cortese famiglia Muston, quanto
dall’egregio Dott. Carlo Trossarelli,
e ne esterna i più vivi ringraziamenti,
come pure ringrazia tutti coloro i
quali vollero accompagnarne l’amata
salma all’ultima dimora.
Torino, Via Pio Quinto, N. 8.
La famiglia.
Revue Politique
Contrairement aux prévisions de la
presse bien informée, la Chambre a accueilli on ne peut plus gentiment les
communications du Gouvernement faites
par M. Zanardelli il y a huit jours, et
a voté à une très forte majorité l’autorisation de l’exercice provisoire pour six
mois, malgré Içs critiques bien fondées
de quelques opposants. A^oilà donc le
Ministère tranquille jusqu’ à novembre
prochain et la Chambre sans préoccupations de crises probables jusqu’à la même
époque. Et quelle hâte de déserter la
capitale avaient ces messieurs, à en juger
par la précipitation avec laquelle ils ont approuvé, sans discussion, et au scrutin secret
non moins de 30 projets de lois représentant un total de 43 millions de nouvelles dépenses ! Ayant accompli cette
fatigante besogne, la Chambre a jugé à
propos de prendre ses vacances. La
période parlementaire qui vient d’être
close a fait bien peu d’ouvrage, elle a
laissé une foule de questions embrouillées,
et un gouvernement incomplet et bien
faible.
La commission nommée par la Chambre
chargée d’examiner la demande de poursuites contre le député Ferri, pour diffamation envers M. Bettolo, s’est déclarée
à runanimité favorable à la demande.
Ce n’est que jeudi 2 c. que le Sénat
clora ses séances par la votation du budget
de la guerre, amplement discuté par des
hommes compétents tels que MM. Sani
Besozzi, Primerano, Pelloux. Tous ces
généraux ont déclaré qu’il y a une trop
grande disproportion entre les réformes
urgentes à introduire dans l'armée et les
sommes insuffisantes dont le budget dispose. M. Ottolenghi, peu préparé à une
discussion qu’ il espérait éviter grâce à
l’exercice provisoire, n’a pu donner que des
réponses très prolixes et peu concluantes.
On prévoit cependant que le budget
sera voté.
— Dans quelques jours M. Loubet quittera Paris pour Londres où il va rendre
sa visite à Edourd VII. Le 14 c. Victor
Emmanuel partira pour Paris où il sera
pour quelques jours l’hôte du président
de la république. A cet effet et dans le
but de mettre le gouvernement en mesure
de faire face aux frais occasionnés par
ces visites et ces restitutions de visites,
la Chambre française a voté à l’unanimité un crédit de 600.000 fr. La même
assemblée approuve par 408 voix contre
146 le projet d’augmentation des droits
d’octroi sur le bétail importé en France.
C’est dire que le Piémont s’est réjoui
un peu trop tôt lorsqu’on lui a laissé
espérer que les lois sanitaires prohibitives
qu’on vient d’abroger auraient favorisé
l’introduction de notre bétail chez nas
voisins. Nous n’ avions évidemment pas
compté sur des droits de douane trop
élevés pour que nos producteurs puissent
soutenir la concurrence des éleveurs français.
— On a des nouvelles fort contradic
toires de la guerre des Somalis. Si d’un
côté on annonce la fuite du Mullah devant les troupes anglaises qui occupdfft
le Mudug, de l’autre on affirme que, le
camp anglais de Bohotle aurait été détruit par le Mullah. Nous souhaitons
pour le progrès de la civilisation, que la
première nouvelle soit la vraie. Noils
souhaiterions également de tout notre
cœur que M. Chamberlain revînt stir
sa décision vis à vis des Maltais, si ci|i
ne connaissait 1’ opiniâtreté du ministre
des Colonies. Le coup d’Etat, que nnus
avons mentionné dans notre dernière
revue, a vivement ému toute la population,
de l’île, blessée dans son amour-propre
et dans son patriotisme, et a fâcheusement affecté l’opinion publique en Italie
aussi. C'est à douter de la clairvoyance
d’un homme d’état comme M. Chamberlain qui ne voit pas qu’en blessant àinsi,
sur un point aussi sensible, une population fidèle, il ne fera que l’éloigner
toujours plus, et que ses agiSsemeiïts
imprudents et presque cruels ne contribueront pas à entretenir la bonne ententé,
qui a régné jusqu’ici, entre Tltalie et
l’Angleterre. ’ ;
— Pierre I.er de Serbie s’est heurté,
à peine installé sur son trône, à d’assez
graves difficultés. Les radicaux modérés,
qui ont contribué avec les autres à son
élection, se plaignent de ne pas avoir
obtenu toutes les récompenses qu’ils se
croient en droit d’exiger. Ils se proposent
donc, dès le début, de s’orgauiser en
parti d’opposition.
j. c.
i©fmi
Paillettes d’or, Strophes, par Adèle
Lopresti-Jalla. — Torre Pellice, Imprimerie Alpina, 1903.
L’Ami (le la Jeunesse.
Sommaire du N. du 20 Juin.
Paris 20 Juin 1903. — Nos concours;
4® Deuxième Concours de dessin ; Résultats des Concours N. 1 et N. 2. —
La Chartreuse de Dijon (suite), Ed.
Thouvenot. — La petite Mhuve,^ Alone.
— Conseils d’une mère a son fils. —
Actualité : Nouveau timbre. — Penses.
— Wiclef (suite), _A. Fisch. — Le.s
Dieux des anciens Slaves. — L’éléph^it.
— Un jouet scientifique. — Sous.d'fUi
tres deux (áiíte), L. Biron. —'‘Fragments. — Histoire de France racorkée
aux enfants,'.-Aiflté Vingtrmier. ¡Superstitions grossières, i'— Le pétrq^fc -7
Napoléon en 'îtaliè. — "Vers lesiP^es.
— Les Jeux aniïhés (suite))i la
mort d’une cousine de sept ans, poésie,
H. Moreau. — Un ami, Xavier de Maistre.
A Corfou (suite), A. de Claparède. —
L’Aquarium. — Explication du dernier
Rébus. — Rébus. — Bons livres. —
Pour le Dimanche — Aux chercheurs.
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