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1$ Ayril 1918
N. 16.
L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie . . . . Fr. 300
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
r*
V
f
SOMMAIRE:
Le Chant ^ L’Evangile dans l’Abruzze — Le
.Recensement religieux dans le Canada —
Chronique vaudoise — Modiflcazioni nel
servizio postale — Nouvelles politiques.
LE CHANT.
Nous n’avons pas l’honneur d’être un
maître-chantre, mais nous nous intéressons
au chant, et nous aimons chanter. Le grand
Luther avait l’habitude de dire que celui
qui chante chasse le Diable, et cela est vrai.
Un cœur qui est content n’est pas l’esclave
du péché et par conséquent pas non plus
de l’auteur du mal. Le roi David était passionné pour la musique et n’avait pas honte
de se produire en public, notamment quand
il précédait l’arche de l’alliance pour la conduire au sanctuaire. L’ancien Testament
est pénétré de l’esprit du chant et le Nouveau ne fait que le perfectionner. Jésus
chante le cantique avec ses disciples, et les
apôtres, en nous faisant assister au culte,
nous montrent quelle importance y avait
le chant. Saint Pàûî écrif aux Cblôssiens :
« Que la parole de Christ habite pleinement
en vous et vous enrichisse de toute sagesse.
Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les
autres par des fsaumes, des hymnes, des cantiques spirituels ; chantez de tout votre cœur
â Dieu, étant remplis de sa grâce ». •— Le
chant, on le voit, doit occuper une place
centrale, une place d’honneur dans le culte.
Les chrétiens l’ont bien compris, car nos
frères de l’Eglise Romaine ne négligent rien
pour attirer par la musique des foules dans
les temples, et puisque la prédication y a
une très petite part, presque pas du tojut,
sauf à l’époque du carême, il est tout naturel que la musique remplace ce qui manque et ce qui est goûté par tous. Les Protestants, surtout ces derniers temps, suivent l’exemple de Rome au point de vue
de la musique instrumentale, car la musique vocale a toujours été en honneur parmi
eux, même lorsqu’il n’y avait que les vieux
psaumes, aujourd’hui un peu délaissés.
En effet, le chant a ceci de particulier:
c’est qu’il forme une famille qui apprend à
se connaître et à s’aimer. Les exercices qui
se prolongent pendant des heures consécutives, rapprochent ceux qui vivaient en
étrangers.
Le chant est un exercice hygiénique, car
il développe les poumons, et la voix exercée prend une ampleur harmonieuse.
Le chant est un moyen très efficace pour
réveiller les Eglises parfois un peu trop en
dormies. On a remarqué que dans tous les
réveils le chant a joué le grand rôle. Sankly
était l’ami indispensable de Moody et Alexander l’ami inséparable du docteur Torrey. Dans presque toutes les Eglises américaines et anglaises on entend des solos si
bien éxécutés qu’ils arrachent des larmes
et préparent à entendre la parole de Dieu.
Une Eglise qui chante est donc une Eglise
vivante.
— Le chant est un élément de pacificar
tion dans la famille; quand un chanteur
rentre chez lui et qu’il trouve du désordre,
des ennuis, son cœur est porté à procurer
la paix et à encourager.
Le chant, enfin, est une source de joie et
de bonheur pour celui qui sait le cultiver.
Il va au travail sans trembler, il affronte
les difficultés de la vie sans broncher, il vit
jour après jour de la véritable vie, de la vie
du chrétien, dé la vie cachée en Christ.
Sachons donc chanter, et encourageons
ceux qui chantent. Il y a à cet égard un
progrès réel dans nos Vallées. La Commission de chant a travaillé et a allumé le feu
sacré de la musique. Nous exprimons notre
reconnaissance à tous ceux qui s’occupent
de cette partie si importante du développement de la vie chrétienne.
— Le chant est une prière journalière
que nous élevons à Dieu pour le louer. Nous
ne savons pas tous prier en faisant des
phrases correctes, mais nous pouvons tous
prier en chantant et louant Dieu.
— Le chant nous pousse à aimer notre
Dieu en chantant ses louanges, ses perfections, son amour et sa bonté, mais il a aussi
le pouvoir de nous affectionner à notre patrie terrestre, et les chants patriotiques font
du bien.
Nous terminons en disant avec les Anglais : « Higher up, higher up ».
C. A. Teon.
L’Evangile dans l’Akuzze.
Je sais que les nouvelles de notre
champ d’évangélisation sont toujours les
bienvenues auprès des lecteurs de YEcho
des Vallées, mais elles sont aussi trop rares.
Notre directeur, toujours actif, fait de son
mieux pour renseigner autant qu’il lui est
possible, ses lecteurs et suppléer au manque
de correspondances directes. Mais nous, du
champ de l’évangélisation, nous devons venir plus souvent à son aide, pour intéresser
davantage notre Eglise et notre peuple
Vaudois à l’œuvre qu’ils nous ont confiée et
que nous poursuivons en leur nom et avec
l’aide de Dieu. Eh bien ! avec la permission
de notre cher directeur, je m’en vais raconter ce que j’ai vu et entendu dans un voyage
de huit jours que je viens de faire dans les
Abruzzi et le Molise.
Je suis parti de Naples lundi matin, 31
mars, et ma première étape a été Pescolanciano, sur la ligne de chemin de fer IserniaSulmona. Rescolanciano est un gracieux
village de 2000 âmes environ, à 10 minutes
de la gare, dominé par un beau château
ducal, très bien conserve et perché sur un
haut rocher. Un mouvement évangélique
a ete initie dans ce village, il y a quelques
mois par un jeune homme de 28 ans, converti en Amérique, et qui consent à retarder de quelques mois son retour en Amérique jusqu’à ce que nous puissions pourvoir
à la continuation de l’œuvre qu’il a comnaeacée. Lundi soir, 200 personnes étaient
présentes au culte dans deux salles communiquant l’une avec l’autre et sur la place
devant la porte large ouverte. Notre ami,
qui s’appelle Pasquale Antonio Caldararo,
a très bien conduit, et avec édification, la
première partie du service. Puis j’ai parlé
sur le sujet: Il credo degli evangelici. L’attention a été parfaite. Les chants, dirigés
par notre ami, ont été chantés avec entrain
par upe quantité de jeunes filles;,mais les
vieilles femmes et les hogimes chantaient
aussi, et de toute leur force ! On sent qu’il
y a là quelque chose qui dorme de l’espoir.
L’ennemi avait cherché d’arrêter le mouvement, ,et un beau matin on a trouvé les
murs du village tapissés de placards portant ces mots : « Mort aux évangéliques 1 »,
mais le maire s’est empressé de faire ôter les
placards, deux desquels ont été par nos amis
envoyés au Président du Comité. Quelques
jours après le prêtre fanatique est mort; et
maintenant tout signe de persécution a
disparu;
Le lendemain matin le train me conduisit à Oastél di Sangro, d’où je pris la diligence pour Castel del Giudice, où nous avons
une station depuis quelques années. Ce village est petit (1300 habitants), à2h i/^de
diligence de Castel di Sangro, et tout autant de Borrello, notre station suivante.
Mais dans deux ans sera terminé le chemin
de fer de la Vallée du Sangro, et alors toutes ces localités seront de plus facile accès.
Castel del Giudice, est visité toutes les semaines par notre évangéliste de Borrello,
Domenico Allegrini, jeune homme sympathique et actif. Il vint à pied me rencontrer
dans ce village ; et nous eûmes une centaine
de personnes au culte.
Le mercredi matin, une ci biga » conduite
par un bon cheval, nous mena en deux heures à Borrello, pittoresque village sur un
rocher à près de 900 mètres. Nos frères, M.
le docteur etM^^Carusi, sont l’âme du mouvement évangélique à Borrello. Comme ils
ont joui de ma visite ! Et quelle affectueuse
et empressée hospitalité ils m’ont offerte
dans leur confortable maison ! Là aussi, le
soir, la salle de culte était bondée, et j’y ai
pu annoncer l’Evangile à plus de 100 personnes, parmi lesquelles les notabilités du
village.
Le lendemain matin, une voiture nous
conduisit, M. Allegrini et moi, en trois heures à Villa Santa Maria, d’où nous montâmes à pied à Monteferrante, sur la montagne vis à vis de Borrello et à peu près à la
même hauteur. Mais quelle route pour monter là-haut ! Je préférerais aller de Bobi au
Pra et m’en retourner la même journée que
de monter de Villa Santa Maria à Monteferrahte et retourner le même jour, comme
nous'avons fait. Le chemin à mulets, très
mauvais en soi-même, est encore rendu plus
pénible par la qualité du terrain qu’il traverse, une espèce de terre glaise, qui s’attache fortement aux souliers, en formant
de gros paquets qui rendent la marche très
difficile. Le chemin était d’autant plus difficile qu’il avait plu dans la nuit et qu’il
continuait à pleuvoir
Nous avions télégraphié que ne pouvant
nous arrêter le soir, la réunion aurait lieu
à 2 h. de l’après-midi. Malgré que ce fût un
jour de travail, 60 personnes étaient présentes dans la salle. Ceci s’explique par lô
fait que c’était la première fois que ces gena
voyaient un « Capo-Distretto ! ». Mais le
« Capo-Distretto » a été très heureux de les
voir et a été édifié par tout ce qu’il a vu
et entendu !
Après le culte, par une pluie à la fin battante, nous descendîmes à Villa Santa Maria, où je passais la nuit, tandis que M. Allegrini remonta à pied à Borrello en faisant
trois autres heures de marche.
Le vendredi matin je me levais à 4 h.,
pour prendre la diligence de 5 h., qui me
conduisit à Casoli, d’où l’automobile me
porta à Torino di Sangro sur l’Adriatique,
où je pris le train pour Chieti. M. et Mme
Bertinat m’attendaient. J’eus un culte le
soir, dans notre chapelle, qui est très bien
située dans la rue principale. Mais la population de Chieti, indifférente, semble ndoinS
favorable à l’Evangile que celle de plusieurs
villages de cette province. Mais notre ami
M. Bertinat jouit dans cette ville de la sympathie générale et y compte de nombreux
amis.
Le samedi matin nous nous lœndîmes à
Tocco, gracieux et gros village d® plus de
5000 âmes, à une demi-heure de la gaxe de
ce nom.
M. Bertinat a commencé là, il y a quelques mois, une œuvre d’évangélisation. Il
a loué un petit appartement à un 1 " étage
dans la rue principale, mais tout au commencement du village. La salle principale
peut contenir de 80-100 personnes, pas tou- '
tes assises. L’auditoire habituel est de 5070 persoimes. Nous en avions un peu moins
samedi soir, à cause du mauvais temps et
d’un mariage qui a empêché quelques-uns
de nos adhérents d’assister. Mais lés 30 et
plus de personnes présentes furent très attentives. Ils chantent avec entrain et s’agenouillent pour la prière. Tocco est une localité que nous devons cultiver; nous devons
y chercher une salle plus centrale et conserver le local actuel pour une école, qui serait
très utile.
Le dimanche matin nous sommes allés
de Tocco à Termoli en chemin de fer, et de
là r automobile, à travers la campagne
riante et riche, nous a transportés, en 20
minutes, à S. Giacomo degli Schiavoni, où
nous avons un joli temple, malheureusement assez gâté par l’humidité, vu que la
terrasse qui le couvre n’a pas été construite
de façon à ne pas laisser filtrer l’eau. Une
réparation a fond est nécessaire et urgente.
Il faudra aussi que l’administration pense '
à construire un logement décent pour le
pasteur, car celui que l’on offrait ci-devant
à notre ouvrier ne l’était pas ! L’entrôe,8ef|
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'P. '
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! â?
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|uisine, puis vie|^ une
au Irez-de-chaussée,fqtiî comi^niqiie ^ec
le temple. De cettQ4P^brf ffl|rt uil^aliérjqui conduit àf^éti|ge ^^ieu| o^se ;
feoive une autre chambre, la seule, au
fon^, qui soit passable. Et voilà tout ! A
chacun ce (|ui lui appartient: ce n’est pas
l’administration actuelle qui a construit un
semblable logement pour le pasteur; mais
l’administration iuture devra pourvoir; je
dirai plus : l’administration actuelle ne devrait pas renvoyer ces travaux, car ils sontJ';
urgents. Mais vaut-il la peine de faire dés
trataux dans ce village ? Quelle importance
a ce village ? Ce village compte à peine 1000
âmes, mais il est dans une ravissante campagne près de Termoli sur la mer, où nous
avons aussi des adhérents, et. à égale distance,.dftr.aut.re.cQtg, du gros village de Guglionesi, où nous avons plusieurs frères.
Un service confortable d’automobile, deux
fois par jour, relie ces villages, en sorte que
la communication en est très facile. Et puis,
voici ce que j’ai trouvé à S. Giacomo : Vers
6 h., nos jeunes gens ont sonné notre cloche pour annoncer ma venue et le culte
pour plus tard. Le prêtre, de son côté, a
aussi fait, sonner sa cloche pour une fonction extraordinaire, dans l’intention évidemment d’empêcher aux siens de venir
chez nous. Notre cloche fut encore, comme
d’habitude, sonnée deux autres fois, et à
8 h., malgré la pluie, 120 personnes (comptées) étaient présentes, et nous eûines un
beau culte édifiant et émouvant. Nos frères
et nos sœurs, contrairement à ce qui, malheureusement, arrive ailleurs, ont pris l’habitude de se serrer sur les premiers bancs,
ce qui fait que les curieux qui n’osent pas
venir trop en avant, trouvent à s’asseoir,
et le chant va beaucoup mieux. Il y a là
une sympathique jeunesse, qui entoure le
pasteur, qui chante avec joie et chante bien.
J’ai emporté de S. Giacomo la meilleure des
impressions. Dans ces huits jours jai donc
eu l’opportunité d’annoncer l’Evangile à
environ 700 personnes. Louons Dieu !
J. D. Buffa.
Le recenseeient relipiees du Canada.
Le Bulletin religieux, publié par le ministre du commerce, donne les résultats
suivants: En 1901 les Méthodistes étaient à
la tête des églises avec 916.886 membres
ou adhérents; les Presbytériens venaient
immédiatement après avec 842.442 membres. Le recensement actuel est précisément l’opposé car les Presbytériens comptent LU 5.324 membres la plus nombreuse
branche du protestantisme au Canadá
tandisque les Méthodistes ne sont, que
1,079.827, occupant ainsi la seconde place.
Les Anglicans occupent la troisième place
s’étant élevés de 181.494 à 1.043.017. Les
Baftistes de 318.003 sont actuellement
382.666. Les Catholiques Romains de
2.229.600 sont aujourd’hui 2.833.041. Nous
ne devons pas oublier que la province de
Quebec est presque totalement habitée par
des catholiques français. D’après ces données, en 10 ans, les Anglicans auraient augmentés du 53 %, les Presbytériens du 32,
les Catholiques Romains du 27 et les Méthodistes du 17.78. — C’est surtout du
côfé de l’ouest que la population a augmenté d’une manière considérable à cause
de l’immigration qui a pris de très grandes
proportions dans ces derniers temps. Les
Congrégationalistes ne comptent que 34.054
membres, les agnostiques 8110. Nous trouvons aussi 14.562 disciples de Confucius et
15.976 mormons. Ces derniers font une
propagande très active, et nous le regrettons. Comme on le sait, il y a un projet
d’union entre les Presbytériens et les Méthodistes ; si ce projet venait à s’effectuer,
99 très {>robable, nous aurions une
|lglise q^ pourrait exercer-une influence
i^nsidér^Îe. LéjCanadà un pay%
tènir ^qiài^e cotepte que millions d’ha?*^
.ifiais Rêvant eq,'eontenir
ment 8Í). Les Eglises d’Angleterre et dà
Etats-Unis suivent de très près le développement de ce beau pays, qui a un rôle
à jouer vis à vis de ces deux puissances.
Pteyorter.
CHRONIQUE VAUDOISE
BOBI. Les examens des écoles de quartier et de la 2“ élémentaire ont eu lieu la
semaine dernière. L’hiver ayant été plutôt
clément sous le rapport de la santé, les
élèves ont été presque partout réguliers,
aussi a-t ori‘pu'constater des progrès réels
grâce au dévouement dés maîtres et'maîtresses dont la tâche, noble assurément,
est parfois aussi bien ingrate.
— La réception des cathéchumènes a eu
lieu hier, au culte principal, devant une assemblée nombreuse et recueillie. Les 20 jeunes garçons et jeunes filles, dont l’examen avait eu lieu quelques jours auparavant, en
présence des parents et de presque tous les
membres du Consistoire, ont pu entendre
à cette occasion de sérieux appels à la fidélité et à la pureté. Sauront-ils fermer leurs
oreilles et leur cœur à d’autres appels , qui
par les temps qui courent ne trouvent que
trop d’auditeurs ? C’est aux membres vivants de l’Eglise à exercer sur eux une influence bénie. Mais c’est surtout à la grâce
toute puissante de Dieu que nous voulons
les recommander.
^— La mort nous a enlevé, ces derniers
temps, quelques-uns des 20 octogénaires
qui figuraient dans les listes des membres
dé l’Eglise au commencement de l’année.
Nous ne mentionnons ici que le départ de
la veuve du régent émérite M. Paul Voile,
Miim Anne née Geymonat. Cette sœuy, sous
Une apparence bien frêle et délicate, est
cependant arrivée à l’âge de 84 ans. Depuis
deux ans elle était en proie à des souffrances terribles et presque sans intermittence,
mais le Seigneur l’a puissamment soutenue,
et elle n’a cessé jusqu’au bout de rendre
témoignage à son Sauveur par une patience
et une douceur admirable. Nous exprimons
encore à ses deux enfants notre sympathie
chrétienne.
—Les jeunes filles de l’Union Chrétienne de
concert avec les mères de famille se sont réunies dans l’après-midi de dimanche, au nombre de plus de 60 pour souhaiter la bienvenue
aux jeunes filles reçues le matin du même
jour. On a passé ensemble quelques bonnes
heures au milieu d’exhortations, de chants,
de récitations et de prières. Maintenant que
le travail de la campagne va battre son
plein, et que la dispersion a commencé, on
ne pourra plus se réunir que le premier dimanche du mois. Nous avons la ferme confiance que le travail, quel qu’il soit, qui a
pu être fait pendant l’hiver, laissera quelques traces après lui, puisque c’est pour le
Seigneur que tout a été fait.
— Le VII Convegno ünionista, aura lieu
cette année à Bobi, le premier Mai, jour
de l’Ascension.
Nous aurons les discours de MM. B.
Gardiol pasteur. Col. Fermaud, membre du
Comité Universel, E. Giampiccoli pasteur,
M. Falchi et A. Jalla professeurs.
Les Membres du V“ Congrès National
des Unions Chrétiennes de Jeunes Filles
prendront part à la fête.
Le rendez-vous est pour 10 h., à Bobi.
■—• AVIS. Les membres des Unions Chrétiennes qui désirent, à l’occasion de la promenade unioniste à Bobi, le P'' mai, prendre part au dîner à l’Hôtel Flora (frs. 1,50),
sont priés d’en avertir M. Gardiol, pasteur,
pas plus tard que le 25 avril.
.„ECOSSE. -M- le pasteur François Ros- ,
t’ànÿ»|qui se trouve en Ecosse ‘pour plaider
lai-oî^hse Rp notre évangéliisat|on, sjfpnfede
dpimer, à ; ^ranraer une cônférêwies des ■
plus intéressantes, qui a été très remarquée
^par le publjc. Lq Rev? Miller présidait et
le Rev. Robertson remercia.
LA TOUR. Mercredi dernier, M. l’étudiant'Rieca, de la Pradaltorno, tint dans'li^
salle de l’Ecole Normale une conférenëé
avec projections lumineuses sur le Congo.
L’auditoire, très mince, a cependant joui.
— Samedi soir, MM. les étudiants de la
Baldglia ont répété leur soirée littéraire,
aussi bien réussie que la première ; malheureusement un vent glacial soufflant avec
violence a empêché l’auditoire d’être j^ius.^
nombreux. ;
■— Dans le courant de la semaine dernière
deux mariages ont été célébrés : celui de M.
Cereghino Louis avec Mlle Adile Coucourde
et celui de M. Yserd Léonard avec Mlle Marguerite Rivoire. Nous adressons aux deux
couples nos sincères félicitations.
— Jeudi, le 10 avril, un long convoi funèbre accompagnait au champ du repos les
dépouilles mortelles de David Jourdan feu
Matthieu, de Chiot-Prin, décédé à l’âge de
68 ans, après cinq mois de longues souffrances. — Mardi dernier, un autre convoi funèbre quittait l’hôpital, pour accompagner
les dépouilles mortelles au cimetière de
Maurin Marguerite née Costabel, décédée
à l’âge de 40 ans, et laissant après elle une
nombreuse famille que nous recommandons
à la miséricorde de Dieu.
— DiiQS-'iche, dans l’apLès-midi, la salle
du Synode offrait un beau coup d’œil: les
galeries étaient bondées.et le parterra oc-,
cupé par une centaine de. chanteurs accourus des trois paroisses du Villar, d’Angrogne et de la Tour.
M. le pasteur Revel, président de la Commission de chant, oiivrit la fête par Tinvqcation et la lecture de quelques versets de
l’Evangile, appropriés à la circonstance; il
exprima son bonheur de voir tant de personnes réunies pour un si noble but et dit
en deux mots le travail qui a été fait pendant l’année. Les trois chorales se succèdent
à tour, faisant entendre des chœurs enlevés avec entrain et chantés avec harmonie.
La chorale de la Tour produisit les trois
chœurs qui déjà avaient été hautement appréciés au 17 février, le Vendrerii saint et
à Pâques. La chorale du Vülar produisit
trois chœurs aussi, ayant un cachet très
vaudois et on a fort goûté le Colyorf
teur Vaudois ; la chorale d’Angrogne se fit
entendre deux fois et le dernier chœur a
spécialenemt attiré l’attention du public.
M. la pasteur Tron exprima sa vive reconnaissanec pour cette fête si bien réussie
et qui laisse tout le monde sous une excellente impression; il adressa spécialement
des remercîments à M. Revel et aux directeurs des chorales, ainsi qu’à toute cette phalange de volontaires qui a travaillé pour un
si noble but. M. Hugon, pasteur émérite,
clôt par la prière.
Le chant a conquis du terrain, et si l’année dernière il y avait de quoi se réjouir,
cette année il y a de quoi applaudir. Que
ces bons résultats encouragent ceux qui ont
travaillé avec tant de dévouement, pendant la saison d’hiver, pour les obtenir.
LAUSANNE. Un faire-part nous apprend
le prochain mariage entre M, Jules Richard,
qui a habité longtemps la Tour, et Mlle
Adèle Perret. Félicitations cordiales.
PRAMOL. Nos amis, M. et Mme Jean
Balinas de Peumian viennent de subir une
perte irréparable: celle de leur unique enfant, Henriette, âgée de huit ans.
Ils faisaient pour la chère fillette les plans
les plus beaux, les rêves les plus souriants
et les plus radieux; mais le Seigneur avait
fait pour elle des plans bien autrement glo
, rieux: Il lui av#it préparé une place dans
^n ròyàtìme céleste- loin des souffrances
Iw des tentations et du péché.
: 'La petite Henriette‘qui tenait tant à ne
■' pas faire d’absences t* l’école, qui gai|iait
si soigneusement les petits billets bibliques
qu’elle recevait à l’école du dimanche toutes les fois qu’elle récitait couramment ses
vèrSéts ce qui riè manquait pas d’arriver
chaque semaine. — avait passé, comme ses
compagnes, par une épidémie, qui semblait assez légère, àSnfluenm ; elle paraissait se remettre lentement et allait bientôt
recommencer l’école. Malheureusement sa
nature délicate' né put pas surmonter la
maladie; l’anémie insidieuse la minait lentement; ses parents recoururent à tous les
.^mo-yens humainement possibles, ils l’ap_ portèrent à,;gt4Jermain pour être plus., près
du médecin et des remèdes ; notre cher docteur Cardon, qui, avec ïe'isecours de Dieu,
a guéri tant de nos malades, petits et grands,
dans ces derniers mois, lutta courageusement et dans l’espoir d’avoir encore là victoire; mais il dut reconnaître lui aussi les
limites de la puissance et de la sciënée des
hommes : tous.'ont dû eourberk tête devant
la volonté du Seigneur, — bonne, agréable
et parfaite, malgré tout, — et se dire que.,
si les voies et les pensées de Dieu sont souvent mystérieuses, c’est parcequ’elles sont
bien plus élevées que nos voies et nos pensées.
Henriette Balmas s’endormit doucement
dans les bras du Sauveur, le 8 courant, à 3.
heures de l’après-midi. Le lendemein, à 4
p. m., une grande foule remplissait le temr
pie de St-Germain: c’était les nombreux
parents et, amis de la famille, descendus.de
Pramol et -venus de différents , quartiers de
St-Germain, les élèves de l’école de Peumian et d’autres encore, un public de tout
âge, un certain nombre d’étrangers que la
curiosité a amenés dans le temple — où les
pasteurs des deux paroisses ont pu parler
des consolations célestes et de l’aspérance
du revoir et du bonheur éternel.
Après le service, environ 350 personnes
ont encore tenu à accompagner la dépouille
de la chère enfant jusqu’à sa dernière demeure terrestre où elle a été portée par six
jeunes filles de Peumian.
Que le Seigneur veuille fortifier ces amis
si durement éprouvés et leur donner de regarder en haut où les attend celle qu’iis ont
tant aiméeet dont le départ les a jetés dans
un deuil si profond. Ph.
ROME. Nous reproduisons ce qui suit
d’iine circulaire adressée par ,M. A. Muston
à nos ouvriers de la Mission :
« Non vi paia strano che, in questo periodo di commemorazioni universali pel centenario del grande inissiopario Davide Livingstone, io faccia mie alcune sue righe
scritte 60 anni fa (1853) le quali, per analogia, bene sono atte a farci riflettere sulle
sorti dell’opera evangelistica, da noi proseguita in Italia;
« La conversione di alcuni individui quale
« sia il prezzo dell’anima loro non saprebbe
« controbilanciare la diffusione della verità
« sopra tutto un vasto paese... noi siamo
« voci che gridano nel deserto, noi 'prepariamo il tempo in cui altri missionari,
« esponendo lo stesso messaggio d’amore,
(( vedranno conversioni prodursi ad og m
K loro predicazione ».
« Abbiamo sotto lineato i due concetti
che corrispondono a preoccupazioni odierne
in mezzo di noi.
« Per Livingstone, che s’ispira all’ordine
del Maestro di « predicare TEvangelo ad
ogni creatura », la massima diffusione della
verità in un paese è da anteporsi alla selezione di poche anime elette, accuratamente
congregate in taluni centri. Intendiamoci
però : non si tratta di negligere i nuovi convertiti e di trascurare le congregaziQjij pq
i
3
K
i nuclei da essi fonn'à6,'ma^^’d’altra parte,
ogni lavoro missionario non si dove concentrare in quelli, rimanendo paralizzata l’opera di diffusione delrEvâi|gâ^i p
« Pèr varie ragioni, frà cui prinïeggîâno
considerazioni d’ordine nconoiriico ed utilitario, si tende in mezzo di poijk} restrim
gere la diffusione a prò’, dicesi, del concentramento. Iddio ci faccia cqnyintiiq|ie non
è possibile limitare l’azione dello Spirito
Santo e che il chiudere un campo missionanario con muri di confine equivale a colpirlo di sterilità.
« Il secondo pensiero che spicca, nelle parole più su citate, è quello che noi siamo
dei precursori e che il nostro è un lavoro di
preparazione. Ogni impresa richiede uà periodo più o meno lungo di prepafàaone
e ciò non è men verq^psr'una campagna ..
evangelistica. ^e-^decorre, che non tanto
ai risultati immediati noi dobbiahao guardare, trovando motivi di scùraggiamento
qualora essi non sieno vistosi, ma dobbiamo
ritenere in noi l’incrollabile certezza che la
Verità una volta in marcia deve trionfare.
« Intanto, non veniamo meno nell’animo, ma raddoppiamo di attività« facendo
istanza in tempo e fuor di tempo » ed « essendo ogni cosa a tutti per salvariiè àd ogni
costo, alcuni ». . ■ •
« È con profonda riconoscenza a Dio che
posso comunicarvi che vi sono segni di risveglio, qua e là, e che talune opere alquanto
illanguidite accennano a rifiorire. Nuove
porte si sono aperte alla predicazione del- '
l’Evangelo, e le ammissioni segnalateci, per i
l’ultima Pasqua, sono state in talune chiese
rilevanti. Giunti al punto di cominciare l’ultimo trimestre del nostro anno ecclesiastico
adoperiamoci durante questo tenipò che c|
avanza ad intensificare il nostrè lavoro ed
a trarre la rete alla spiaggia ».
SAINT-JEAN. La Commission Exécutive a adressé aux Consistoires la circulaire
qui suit:
Ciiers Frères,
C’est avec un vif sentiment de reconnaissance envers le Seigneur que nous regardons à notre campagne d’hiver qui arrive
maintenant à son terme: la saison a été
exceptionnellement favorable au travail
dans nos chères Eghses, et la santé des conducteurs n’a guère laissé à désirer.
Mais notre cœur est saisi d’urié tristesse
renouvelée en pensant au départ pour la
patrie céleste de notre frère et collègue M.
le doct. Théophile Gai/, rappelé par le Mai-,
tre à Naples le 27 novembre 1912, après
une longue et pénible maladie, tandis qu’il
venait de prendre sa retraite àpeinedepuis
quelques mois.
La perte que notre Eglise a faite en oet^
éminent serviteur, dont la haute personnalité, les riches talents, la bonté, l’activité
féconde, n’étaient égalées que^par sa touchante modestie, se fait sentir chaque jour
davantage au milieu de nous...
Oh ! puissions-nous répéter dans notre
deuil la parole confiante de l’homme de
Dieu: L’Eternel a donné, l’Eternel a ôté.
Que le nom de TEternel soit béni !
Nous adressons à la famille éprouvée et
en particulier à nos deux collègues dans le
Ministère MM. Howard et Gaio Gay, l’e:çpression de notre vive et fraternelle sympathie.
Nous vous proposons que l’échange de
chaire habituel ait lieu cette année du 13
avril au 25 mài de la manière suivante :
MM. C. A. Tron à Turin - A. Prochet
à La Tour - B. Soulier au Villar - A. Jahier
à Villesèche - H. Léger à St-Germain - H.
Garrou au Pomaret -* A. Cornha à PerrierManeille - Ph. Grill à Boby - L. Marauda
à Pramol - B. Gardiol à Pignerol - F. Psy-'
ronnèl à Prarustin - Ë. Bertalôî è, Praly ü, Pascal à Massel - J. B. Bosio à St-Jean
fv F. Bevël à Rorà - H. Pons à Angrogne —
à Eqdoret.
La Conférence de notre District,
aura,,lieu, D.îA^,, à Angrogne, le 28 et 29
mai. Lé Culte d’ouverture sera présidé par
M. le pasteur Henri Pons de Eodoret, à
10 h. 30 du matin.
Voici l’ordre du jour de la Conférence:
1. Résumé des Rapports des Consistoires
—;'2. Rapport de la Commission Exécutive — 3. Rapport de la Commission du
Chant Sacre — 4. Etude sur « La Méthode
de la collecte annuelle » dans nos Paroisses
Rapporteur: Prof. Attilio .Jalla — 5. Etude
sur « Le Témoignage Chrétien ». Rapporteur :
Louis Marauda, pasteur.
Ces deux derniers travaux ont été proposés par la Commission Exécutive.
Les Rapports des Consistoires devront
être envoyés avant le 13 mai au secrétaire
de la Odmmission, M. le pasteur Henri
Garrou au Perrier.
Veuillez agréer, chers frères, les salutations fraternelles de vos dévoués
Jean Bonnet, Président
Attilio Jalla, V.-Présid.
Henri GAB.B,ov,Secrétaire.
— Le programme du V‘"® Congrès National^,dès Unions Chrétiennes de Jeunes
Pilles qui aura lieu à St-Jean du 30 avril
au 5 mai Ì913, sera publié dans le numéro prochain.
SARDAIGNE. M. le docteur Meynier se
trouve en Sardaigne,' où il visite nos amis.
A là Madeleine il a donné une conférence
devant un nombreux public choisi, sur ce
sujet: Religion et science. Il se propose de
visiter ensuite Tempio, Sassari et d’autres
localités.
VILLESÈCHE. Hier, 14 courant, un
très nombreux convoi accompagnait au
cimetière de Saint-Martin la dépouille
mortelle de Perrou César Auguste Philippe
feu Philippe de Villesèche Supérieure, décédé dans sa 83“® année. Ce départ, quoique attendu, puisque les infirmités de Tâge
l’avait alité depuis 3 ans et • demi, n’en
laisse pas moins un grand vide dans la
nombreuse famille dont il était le chef
respecté et bien aimé. M. César Perrou
était favorablement connu dans la Vallée
où, pendant sa longue carrière, il donna
un bon exemple comme père de famille
et comme administrateur des deux communes de Traverse et de Eaët. — Nous
renouvelons à, sa veuve vénérée, à M.
l’ancien Alexandre Perrou ainsi qu’à tous
les autres parents, notre entière sympathie. S.
MOOIFiCAZIONI NEL SERVIZIO POSTALE.
Malgrado la pubblicità data alle riforme
attuate colla legge postale andata in vigore
dal 1° marzo u. s., gran parte dei giornali
e delle opere periodiche spedite da privati
vengono impostate colla francatura della
vecchia legge.
Si prega quindi la compiacenza della S.
V. Ill.ma a voler ripetere sul suo pregiato
giornale che la modificazione tariffaria testé
attuata al riguardo è la seguente :
« Tassa elevata a cinque centesimi ogni
50 grammi per giornali e periodici spediti
da privati ».
Nell’occasione sarà opportuno ricordare
nuovamente al pubblico anche le modificazione apportate alla tariffa degli altri
generi di corrispondenza e che si riassumono
qui di seguito :
« Tassa elevata a quattro centesimi per i
priifii cinquanta grammi sui campioni, conservando quella di due centesimi per ogni
cinquanta grammi successivi ».
« Facoltà di spedire i campioni in vie ordinaria od in via raccomandata, purché
non contengano gioiellerie od altri oggetti
preziosi e non abbiano un valore commer*
ci^ supMiore al massimo di L. 5. In .questi oasi i campioni sarebbero assicurati di
ufficio ».
Assicurazione estesa facoltativamente a
casi di forza maggiore, pagando un diritto
supplementare di cent.’ 5 ogni 300 lire o
600 lire, secondo che le assicurate siano dirette fuori 0 dentro il distretto postale. Divieto di includere nelle raccomandate denafd, oggetti preziosi e valori al portatore.
Il Direttore Superiore Baggio.
Nouvelles politiques.
Les vaillantes troupes du général Lequio ont repris leur marche en avant et
occupé après Jeffren la localité de Nalut
presque sans rencontrer de résistance. Les
opérations militaires ont aussi recommencé
dans la Cyrénaïque: d’abord par un débarquement à Tolmetta, l’ancienne Ptolemais, au nord-ouest de Bengasi. L’ennemi s’était retiré sans faire d’opposition,
mais là'mer a commencé à devenir agitée,
a retardé les opérations et causé un malheureux incident, la mort d’un officier et
de 16 soldats d’artillerie, dont Timbarcation a été brisée par la violence des flots.
A Derna, une attaque à nos positions était
aisément repoussée. A Tobruk le général
Stasio a opéré une reconnaissance offen-'
sive vers le sud. Enfin à Bengasi nous
avons eu le fait le plus important, Toccupation de Benina, après un combat acharné
qui a duré presque toute là journée. Là se
trouvait le quartier général des TurcoArabes. Nos soldats y ont trouvé de grands
dépôts d’armes et des provisions en masse.
Le pape est de nouveau malade et son
état donne de sérieuses appréhensions, vu
qu’une rechute à son âge est toujours
dangereuse, h’influenza a probablement
dégénéré en broncho-pneumonie, mais pour
le moment les bulletins des médecins ne
sont pas encore alarmants. Une grande
foule stationne, autour du Vatican pour
avoir des nouvelles : l’émoi est général non
seulement dans les milieux catholiques,
mais aussi dans les cercles politiques à
cause des intérêts interhatîônaux qui sé'
rattachent à la papauté.
ESPAGNE. Dimanche dans les rues de
Madrid un homme a tiré un coup de révolver presque à bout portant sur le roi
d’Espagne, qui a dû soh salut à sa présence d’esprit et à son courage. L’assassin
ayant pris le cheval par la bride pendant
qu’il cherchait Tarme pour faire feu, le
roi a fait cabrer sa monture qui a été
atteinte par le projectile. C’est encore un
attentat anarchiste, c’est le roi qu’on a
voulu tuer. L’attentat a produit dans tout
le pays une indignation légitime et profonde. La popularité déjà très grande de
la famille royale en Espagne en sortira
fortifiée. Le roi Alphonse échappe pour la
troisième fois à un attentat dirigé contre
sa personne. Une bombe fut lancée à Paris contre la voiture dans laquelle il Se
rendait au spectacle avec M. Loubet. Une
autre bombe lancée contre le carosse où
il 8e trouvait avec la reine le jour de son
voyage, coûta la vie à plusieurs personnes.
C’est ainsi que l’anarchisme donne aux
chefs d’EtatS’une grandeur nouvelle, provenant des dangers toujours plus nombreux qui entourent le trône.
BELGIQUE. La grève générale a été
problamée par les socialistes pour réclamer
la réforme de la loi électorale et le suffrage universel que le gouvernement clérical ne veut pas donner. Le mouvement
a commencé d’une manière très calme,t
mais ce n’est pas du tout une grève générale. Dans les usines et chantiers où Ton
travaille les ouvriers ne paraissent redouter
aucune violence de la part des grévistes,
ce qui prouve qu’en Belgique on comprend
mieux qa’ailleürB le ràspèbi' dè li Iflièrté
d’autrui. ^ ^
ORIENT, Le Monténégro
cédé aux conseils des puissances et, abandonné le siège de Soutari, celles-ci ont
mis en exécution leurs menaces et envoyé
leurs cuirassés et torpilleurs se promener
devant le port d’Antivari. Les amiraux
de la flotte internationale ont établi le
blocus de la côte jusqu’à l’embouchure du
Drin. On espérait que le roi Nicolas voudrait abandonner toute résistance inutile,
surtout maintenant que les Serbes Pont
déjà abandonné retirant leursi troupes qui
étaient aussi engagées au siège dUla ville.
Mais le vieux lion veut continuer
seul et contre tous, et combattre tant
qu’il restera un homme vaillant. < ,
Les Bulgares ont conclu avec la Turquie un armistice de 10 jours. Les puissances s’efforcent de’hâter là conclüSion
de la paix et elles viennent de présenter
aux alliés balkaniques une note contenant
les bases d’un nouveau traité. Espérons
qu’elles réussiront cette fois, mais surtout
que les vainqueurs sauront jouir en paix
des fruits de la victoire et éviter, les Jalousies et les luttes fratricides. JE1..L.
PRO SCUOLA NORMAL^Ei
2* LISTA DI SOTTOSCRIZIONE, f
Comitato di Torre Pelliee e di LusernaS.Qlor^
Sig. Tron Carlo Alberto, pâst., e Stg.ra L. 200,-»'
> Bosio Giacomo ... . * 500,-f
Sig.ra Pellegrin Céline • . » 400,
Sig. Prof. Maggiore Giovanni e Signora > 200,-f
» * Jaliier Davide » » 100,-f
» » Ribet Giovanni ( ,» > 100,-^
» > Longo Edoardo , » » 100,-
» » Coisson Giovanni » > 100,-f
» » Jalla Attilio » » 100,-^
» » Falchi Mario » » 50,-|
» » Jalla Giovanni » » 50,-!^
» » Vinay G: P. . » ^ 50,-?
» Geymet-Besson . » » 50,-|
i
Comitato di Torino: ,i-‘ ♦
Sig. e Sig.ra W. Decker Bori nghieri » 1.000,-r
» » Dott. Malan Guido . » 100,-?
» » Ribet Enrico . . » 400,-^
.Signora Ved. J. Séryd.ti^l' ¿i .• » 1.000,-f
Signor Wild Emilio ...» 8.000,-i
Totale 2» Lista L 1*2^5(50,—
Lista precedenti '» ,^^.4^,—
Í. -Ir—
TOTALE L. 19-925.
AH’ultimo momento il Comitato Centrale ci
comunica di avere ricevute numerose altre
oblazioni dalle Valli, Torino, Firenze, Roma, eco.,
le quali figureranno in una prossima IIP lista.
PENSÉES.,
Evitons tout pîaîsîï qui noué asservit,
qui régné sur notre cœur, qui y' exerce
un empire dont nous fie aaurioria nous
soustraire. Il devient criininè^ : par cela
même. SâtiniN.
En sacrifiant tout à son devoir,, on est
sûr d’arriver au bonheur. X.
Ab. payés et non qnttttteés.
1912-13: Eldmond Rostan, Pinaohe.
1913: B. Roland (Envers) La Tour.
C.-A. Tron', Diredeti/r-responsi
M. et M.»« Toma
cordialement tontes les poiBuiufip,^;;
et de loin, qui ont bien voulu JeurMêiaier
un témoignage de sympathie chrétienne,
en prenant part aux funérailles 4e leur
'mère tendrement 'année | et? ife'’prient
d’excuser les oublis involontaires, ou le
retard qui auraient pu avoir heu dans
l’envoi de la lettre de faire-part, . .
4
ooBQ89908oe4:oeeees98eo
Studie Den(i$(ice Mece*
dlre^ del Sìg. P. A. AldeilDIOIl D. D. S.,
Làvééiito e promieto all'Università di Cincinnati (S. U> d’America), Vice-Presidente
Onorario dell’Associazione dei diplomati Dentisti della aaddetta Università.
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Vecchio, pelato Faust
Eccoti Margherita
Che, bella a sé t'invita
Co’ suoi capelli d’or.
Oe l’acqua di Chinin^
MigOne, sono i vanti!
Usane, e in pochi iotanti
Avrai di ohioma onor L
Æ1.
lACQUA chinina-migone preparata con sistema speciale e con materie di
primissima qualità, possiede le migliori virtù terapeutiche, le quali soltanto sono un possente e tenace rigeneratore
del sistema capillare. Essa è un liquido rinfrescante e limpido ed interamente composto di sostanze vegetali.
Non cambia il colore dei capelli e ne impedisce la caduta prematura. Essa ha dato risultati immediati e soddir
sfacentissimi anche quando la caduta giornaliera dei capelli era fortissima.
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