1
M. B. Léger, pasteur
PERRERO.
)aaraut:e-ââuxième aimée.
6 Avril 1907.
N. U.
L’ÉCHO DES VALLÉES
i»ARAi<s<sjv]v'r OHAQïJK v:®ivi>RKr>i
1
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Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 - Italie . . Fr 3,00
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (PMI. IV, 8).
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J ’ SOMMAIRE :
.‘Lundi de Pâques — Ephémérides vau; doises — Chronique — Nouvelles et
ÿ faits divers — Bibliographie — Revue
politique — Souscriptions pour l’Ecole
de Maîtres-Evangélistes — Feuilleton:
'La notion de l’Eglise d’après le N. T.
Lundi de Pâques
’ Après avoir contemplé, pendant la
f semaine sainte, les souffrances et la mort
r de Jésus-Christ, qui nous montrent
’jusqu’où peut aller l’amour de notre
\ Père Céleste, mais aussi le sort terrible
.réservé aux pécheurs obstinés, qui ne
veulent faire aucun cas de cet amour,
après avoir pleuré, comme le fit Jésus,
.sur l’incrédulité de tant de personnes,
’ de nous connues et aimées, combien
■ grande et douce a été la joie de pourvoir célébrer encore une fois, la fete
.............................-
’ de Pâques, qui nous rappelle que Dieu
à accepté l'expiation accomplie par son
; Fils bien-aimé, qu.’il est désormais ré_ concilié avec nous, et nous fait supplier
“par ses Apôtres d’être réconciliés avec
Lui. Il semble impossible qu’à la vue
V de Dieu faisant les premiers pas pour
, la réconciliation avec des méchants
comme nous, des hommes sensés puis' sent rester indifférents et incrédules.
^'.Et cependant la mondanité et l’immo
V ralité ■ paraissent aller se développant
chaque jour davantage.
Comme par la venue de Jésus-Christ
commença une nouvelle ère pour 1 hu
- manité, ainsi par la Rédemption fut
; communiquée une force nouvelle pour
relever moralement les individus et les
libations. C’est par J ésus-Christ que comrinença sur la terre la vraie civilisation,
r la loi de l’amour universel, le régné
' de la fraternité et de la liberté.
I C’est par la résurrection de Jésusk,Christ que les pécheurs repentants refçoivent une vie nouvelle, et que les
nations peuvent être préservées de la
î barbarie. Si les civilisations antiques
I ont péri ou sont restées stationnaires,
la civilisation chrétienne durera et- se
- développera à mesure que les Chrétiens
ï. rendront un^^oujours plus fidèle témoi. gnage à l’Evangile par leur conduite
et par leurs paroles.
C’est la résurrection de Christ qui
nous donne et nous maintient la vie,
et la développe de toutes maniérés.
, Aucune nation pa'ienne ne peut raconter
la résurrection de son héros, comme le
peuple chrétien, qui commence son
è histoire par la résurrection d’un Rédempteur. Maisip’est une vraie folie
que de s’imaginer qu’une rédemption
sociale est possible sans Dieu et sans
l’Evangile. Le Sanhédrin voulut se
* débarrasser de Jésus par crainte que
les Romains ne vinssent s’emparer de
la Palestine et lui enlever cette ombre
d’indépendance dont ils étaient si fiers,
et il se trouva que précisément après
la mort de Jésus les Romains vinrent
e'ixiétruisirent Jérusalem et ses habitants, dont les restes, encore maintenant dispersés, ne pourront être heureux et prospères que lorsqu’ils diront
de tout leur cœur : « Béni soit celui
qui vient au nom du Seigneur».
Jésus a dit: «Je suis la résurrection
et la vie» et en effet, il a toujours relevé
le croyant du tombeau, de la frayeur
des jugements .de Dieu, des remords
de la conscience, des désordres moraux,
comme il le relèvera de la tombe pour
le rendre participant de la gloire. En
attendant il participe dès à présent à
la paix et à la joie du salut, à lacertitude que ses prières sont exaucées,
et que toutes choses sont dirigées par
la sagesse de Dieu pour son vrai bien
présent et à venir. D. T.
EPHËMtBIIUS ÏMBOISES
7 Avril
Communion solennelle à Usseaux.
Après avoir semblé éteinte pendant
un quart de siècle par la Révocation
de l’édit, de Nantes, la Réforme parut
revivre en Pragela dès que cette Vallée
tomba sous la domination de Victor
Amédée II en 1708. Bon nombre de
Vaudois se trouvaient en effet dans les
troupes Piémontaises qui furent cantonnées dans cette vallée, ce qui redonna du courage aux familles du
pays qui avaient courbé la tête sous
l’oppression de Louis XIV et les poussa
à reprendre ouvertement la profession
du culte évangélique.
Pour les aider dans ce mouvement
les pasteurs du Val Luserne et du
Val S.t Martin vinrent à tour dès
Février 1709 tenir des réunions pour
les soldats Vaudois et faire en même
temps des prêches pour les habitants
du Pragela et leur administrer les sacrements. Le 17 février 60 Pragelains
assistèrent au prêche ; le 29 il en vint
environ deux cents et les assemblées
devinrent toujours plus nombreuses.
En automne l’église Vaudoise de Pragela était reconstituée et envoyait au
Synode tenu à Angrogne le 11 Novembre trois députés, Perrou, Guyot et
Salleng, qui y étaient officiellement
reçus malgré la protestation de l’intendant Gasca qui ne voulait pas reconnaître au Val Cluson les mêmes
droits qu’aux autres Vallées.
Malgré cette opposition les rapports
fraternels entre les quatre vallées continuèrent et le mouvement Vaudois
en Pragela devint si puissant que le
7 Avril 1710 une immense assemblée
de Pragelains accueillit avec enthousiasme le ministre Charles Bastie de
La Tour qui après avoir prêché le jour
précédent aux soldats Vaudois à la
Soudière, arriva avec eux à Usseaux
et y distribua solennellement la Sainte
Cène à cette foule réunie de nouveau
en une seule grande famille après un
quart de siècle de cruelle séparation.
Les prêtres de Pragela s’alarmèrent
et protestèrent en haut lieu.
Le 25 Mai, le Sénat de Pignerol
défendit aux pasteurs des Vallées de
continuer leurs visites au Val Cluson.
Ils les renouvelèrent cependant comme
si de rien n’était jusqu’au mois d’Août ;
mais le 22 septembre Cyprien Appia
pasteur de St-Jeàn, s’étant rendu à
Fenestrelle pour y baptiser un enfant, fut arrêté et tenu en prison jusqu’au 12 Octobre. Et il fallut rien
moins que l’intervention énergique de
l’arribassadeur Anglais pour le faire
libérer.
A partir de ce moment commencèrent les mesures vexatoires qui allèrent
en empirant jusqu’au barbare décret
de 1730 qui détruisit l’église Vaudoise
du Pragela.
Teofilo Gay.
---.-^O ■
La Tour. Le culte du Vendredi Saint
(il n’y en a eu qu’un cette année) a
été suivi de la réception des catéchumènes. Quelques innovations ont été
introduites dans cette cérémonie: ainsi,
quelques jeunes filles (pourquoi pas de
jeunes garçons?) ont été invitées à réciter le sommaire de la loi, l’oraison
dominicale, le symbole des Apôtres ;
et une d’elles, à déclarer au nom de
tous leur foi et leur décision de se consacrer au Seigneur.
Dimanche après-midi, les jeunes membres de l’église étaient invités à la cure
de la Ville pour faire plus intime connaissance avec les catéchumènes reçus
l’avant-veille.
M. le professeur Falchi ayant fait,
pendant les vacances de Pâques, une
tournée d’évangélisation dans la vallée
de la Stura de Démonté, nous a parlé,
dimanche soir à Sainte-Marguerite, du
mouvement réjouissant qui se manifeste
actuellement au sein de ces populations
en faveur de l’évangile, et des belles
réunions qu’il a pu tenir à Aisone, à
Vinadio et à Entracque. M. Falchi croit
qu’il y a beaucoup à espérer de ce
mouvement si l’on peut répondre au
désir de ces frères d’être plus souvent
visités. L’ancien Gaydou a ajouté quelques faits qui montrait que de vrais
besoins religieux se manifestent chez
bien des personnes.
Liberté de culte ? Une ordonnance
du Syndic de la Tour, publiée mercredi
de la semaine passée, ayant interdit le
tapage dont les passants étaient habituellement assourdis à cette époque en
traversant la place devant l’église catholique, un correspondanj; de l’Eco del
CMsone écrit, et ce journal-publie, un
entrefilet qu’il termine gravement par
ces paroles : « qu’on laisse libres ceux
qui respectent et prétendent avec raison
être respectés dans le libre exercice de
leur propre culte ». — Qui aurait jamais pu reconnaître l’exercice d’un culte
dans l’affreux tintamarre que des gamins font pendant des heures sur la
place publique avec ces sortes d’instruments que chacun connaît î — H y
a cependant quelque chose de sense
dans l’article dudit correspondant. Il
demande que M. le Syndic publie un
autre décret pour empêcher d’autres
gamins (ou peut-être les mêmes) de
jouer « aux boutons et aux sous » dans
les rues en blessant l’oreille des honnêtes gens par leurs mauvais propos
et leurs blasphèmes. En quoi nous sommes de son avis, car à certaines heures
on dirait vraiment que les gamins sont
les maîtres souverains des rues et places
de la Genève italienne.
Après avoir parlé au Villar et à Bobi,
M. le pasteur Dardier, de Genève, a
tenu lundi soir à Sainte-Marguerite une
réunion à laquelle assistait un nombreux
auditoire.
Refuge. La Commission des Institutions hospitalières adresse aux amis et
bienfaiteurs du Refuge Charles-Albert
un appel de fonds pour les nouvelles
bâtisses projetées*. Le plan, dressé par
M. l’architecte Charles Charbonnet, comprend trois parties : le corps central
et deux pavillons pour tuberculeux,
chacun avec une galerie couverte. La
dépense totale prévue serait de 130.000
à 150.000 francs. Mais on commencerait par la construction de l’aile gauche,
au couchant, qui coûterait environ
40.000 fr., et pour ne pas demander
trop à la fois, on se bornerait, pour le
moment, à la galerie couverte pour la
cure sanatoriale et à un dortoir de six
lits à chacun des deux étages. Le coût
de cette première construction serait
de 25 à 30.000 francs. «Ohl si nous avions
l’argent, dit la Commission dans sa circulaire, nous commencerions tout droit
par le corps central et nous ferions
tout d’une haleine. Mais notre absolue
dépendance de la générosité publique
et la défense légale de rien entreprendre si les fonds ne sont assurés, nous
font une obligation de marcher lentement et avec prudence. Nous ne bougerons donc pas jusqu’à ce que la
somme nécessaire à la réalisation de
2
^ ■■■ V. _V ■'
:i'
— 2
cette première partie du projet ne soit
entièrement souscrite ».
Les dons peuvent être remis aux collecteurs et collectrices, à M.me veuve
Lina Meille ( Via Principe Tommaso, 35,
l’orino) ou au président, M. le prof.
Maggiore, à Torre Pellice.
Villar Pélis. Le jour du Vendredi
saint cette paroisse a eu l’avantage
d'entendre à deux reprises le vénéré
M. Dardier de Genève : c’est-à- dire le
matin au culte principal et le soir à la
grande école. Notre frère nous raconta,
le soir surtout, une série de conversions
et adressa de chaleureux appels à tous
les présents.
— Décès. Dimanche dernier, jour de
Pâques, notre sœur Madeleine Caïrus
née Gourdin et veuve du regretté régent Daniel Cai'rus, s’endormait dans
les bras de son Sauveur après une
courte mais pénible maladie.
Lundi dernier à deux heures un long
cortège composé de personnes du Villar
et des paroisses voisines accompagnait
la dépouillé mortelle de la défunte au
champs de repos. Ici comme à la maison
M. H. Tron pasteur adressa des appels
aux présents et M. le prof. J. Jalla
termina la cérémonie par la prière.
Nous exprimons notre sympathie chrétienne aux familles en deuil.
J. B.
Bobi. Le jour de Pâques a été une
double fête pour notre Eglise. M. Dardier de Genève nous l’a entièrement
consacre, en présidant le culte principal, celui de 3 heures où il a passé en
revue quelques beaux tableaux de l’œuvre du Réveil en France, et celui de
8 heures du soir où il nous a parlé sur
la tempérance. De beaux auditoires ont
accueilli la parole douce et persuasive
du conférencier auquel l’âge n’a rien
enlevé de sa vigueur ét de sa jovialité
toujours si spirituelle. Que la bénédiction d’en-Kaut fasse germer et développe dans les cœurs les . appels que
nous avons eu le privilège d’entendre
une fois encore de la bouche de celui
qui nous a déjà fait tant de bien par
ses visites.
Les Vaudois à l’Exposition de
Milan. M. le professeur Frescura, se
14)
La Dotioii de l’Eglise
d'après le N. Testament
{suite)
II
Souffrances et victoires de l’Eglise.
I® Souffrances et victoires,
a) Dans sa première vision (IV) Jean
voit dans le ciel un trône, et quelqu’un
assis sur ce trône. Autour de ce trône
il y avait 24 autres trônes, et sur ces
trônes 24 vieillards assis, vêtus d’habillements blancs, et portant sur leurs
têtes des couronnés d’or.
Les 24 vieillards ou anciens sont les
représentants de l’Eglise. Ils se tiennent près de Dieu, ils vivent en communion intime avec lui. Ils siègent sur
des trônes, ils portent des couronnes
en signe de leur royauté et de leurs
victoires. Ils sont revêtus de vêtements
blancs, symboles de pureté et de sainteté. Toutes les gloires et les félicités
du ciel réservées à l’Eglise victorieuse
se trouvent symbolisées dans les anciens.
Dans la seconde vision (V) Jean voit
dans la main droite de celui qui était
assis sur le trône un livre que personne
ne pouvait ouvrir, si ce n’est l’Agneau
qui était là comme immolé, et qui avait
sept cornes et sept yeux. L’Agneau,
crétairedela section «Italiani all’estero»
de l’Exposition de Milan, a publié dans
le Bollettino dell' Emigrazione un article
très bienveillant sur notre petite mostra
vaudoise.
Nouvelles et faits divers
— Les journaux ont annoncé la prochaine mise a l’Index de la nouvelle
Revue «i/ Rinnovamento», dont nous
avons parle il y a quelques semaines.
— Le livre de M. Campbell, La Nouvelle Théologie, qui vient de paraître, est
fort discute dans tous les journaux' anglais. Depuis les trois quarts de colonne du Daily Mail, jusqu’aux neuf
colonnes du Nottingham Daily Exprès, il
n’est pas de journal, dit la Vie Nouvelle, qui n’ait consacré un article à
l’ouvrage attendu. M. Campbell professe
l’unité essentielle de Dieu et de l’homme
et, comme corollaire, l’unité essentielle
de l’humanité. «.....Mon Dieu, dit-il,
est mon être le plus intime, et le vôtre
aussi; il est l’être intime de tout l’univers et le connaît dans son entier....
Personne ne doit craindre cependant,
qu’une telle foi conduise à l’oblitération
de sa propre personnalité ; si cette oblitération était possible, notre personnalité présente n’aurait pas de valeur,
même pour Dieu. Aucune forme de vie
consciente ne peut périr. Elle se complète en devenant infirme, mais elle ne
peut se détruire». Les idées du célèbre prédicateur sur la personne du
Christ sont aussi fort éloignées de
la doctrine orthodoxe. . Aussi quelques
journaux prévoient-ils que la publication de la Nouvelle Théologie hâtera la
rupture entre les adeptes de M. Campbell
et le parti évangélique.
— L’Association cultuelle pour l’entretien de la Faculté de théologie de
Paris a tenu son assemblée générale le
21 mars. Le président, M. G. Roy, a
insiste sur la nécessité de former un
corps pastoral d’élite et pour cela de
soutenir les Facultés de théologie et
celle de Paris en particulier. — Malgré
la séparation, la Faculté compte cette
annee 33 etudiants, dont 6 nouveaux.
30 ou 40.000 francs seront nécessaires
qui a acquis l’Eglise par son sang, est
le seul qui puisse connaître le secret
de son avenir écrit dans le livre scellé.
Celui qui a racheté l’Eglise possède
seul la puissance de développer en elle,
jusqu’à la fin, toutes les conséquences
de cette rédemption.
Les cornes de l’Agneau sont les symboles de sa force, et ses yeux celui de
sa toute science. Par son Esprit le Seigneur communique aux siens ses dons,
en tous les lieux où ils habitent.
Dans la troisième vision (VI) Jean
voit un cavalier monté sur un cheval
blanc, muni d un arc, portant une couronne, qui part en vainqueur pour remporter la victoire. Le combat sera long
et terrible, mais la victoire est assurée
a 1 envoyé de Dieu, et l’Eglise triomphera avec lui.
Jean voit ensuite sous l’autel les âmes
de ceux qui avaient été mis à mort
pour la parole de Dieu, et pour le témoignage qu’ils avaient soutenu. Ce
sont les soldats de Jésus qui ont combattu le bon combat, ils ont versé leur
sang pour sa cause, mais plusieurs autres de leurs freres devront encore être
mis à mort, comme eux, dans la suite
des temps. Le jugement des habitants
de la terre qui ont versé le sang innocent est retardé, mais il sera d’au
pour assurer annuellement la marche
de la Faculté.
— Répondant à la demande si les
militaires pouvaient faire partie d’une
association cultuelle sans autorisation
spéciale et 2'’ y occuper des fonctions
de direction ou d’administration, le Ministre de la guerre a déclaré qu’en matière de participation aux Associations
cultuelles, « les membres de l’armée
doivent jouir des mêmes libertés que
tous les autres citoyens, mais ils restent,
bien entendu, soumis aux mêmes devoirs, qui s’augmentent pour eux des
obligations inhérentes à leur état».
— Le Synode général des églises
reformées évangéliques de France se
reunira a Paris le 28 mai, au temple
du Saint-Esprit.
— Le Chrétien Lrançais s’est transforme et est devenu Le Chrétien tout
court. Il est la propriété d’un groupe
de catholiques convertis au protestantisme et a pour directeur M. André
Beurrier, pasteur à Sèvres-Bellevue.
— Dans quelques cantons suisses, les
libres penseurs, ne pouvant espérer unr,
prochaine séparation de l’Eglise et de
l’Etat, menacent d’intervenir dans les
scrutins ecclésiastiques et de faire la
loi dans la société religieuse. Pour échapper à ce danger on propose divers
moyens, parmi lesquels l’attribution aux
femmes de l’électorat ecclésiastique.
— Le Christian World, dont l’influence
est considerable en Angleterre, aura
accompli son demi-siècle au mois d’Avril. Nos vœux à l’excellent confrère.
— Il s’est fondé en Espagne depuis
1888 non moins de 47 sociétés d’activité chrétienne qui comprennent aujourd’hui environ 1500 membres.
— Le trop célèbre Dowie, fondateur
de Zion City, est mort à Chicago après
une longue maladie.
Bart. Pons: Geografia bíblica della
Palestina, con illustrazioni. — Firenze,
Tip. e Libr. Claudiana - 1907.
Quand les journaux religieux italiens
annoncèrent la prochaine apparition du
livre de M. Pons, nous croyions qu’il
tant plus terrible et complet. Le grand
jour de la colère de l’Agneau contre
ceux qui ont maltraité ses serviteurs
va venir, et qui pourra subsister?
h) Les ennemis de l’Eglise sont nombreux et puissants :
Ce sont les habitants de la terre
(VI, 10; XI, 10). Les uns répandent
le sang, et les autres se réjouissent de
ce que les témoins de Dieu, dont la
présence les a tourmentés, ont été mis
à mort.
C’est le grand dragon, le serpent ancien, le diable et Satan qui séduit tout
le monde (XII, 9).
C’est la bête qui sort de la mer, et
à laquelle le dragon donne sa puissance, et qui représente probablement
le pouvoir politique (XIII, i).
C’est la bête qui monte de la terre,
qui a deux cornes semblables à celles
de l’Agneau, mais qui parle comme le
dragon. Cette bête prétend représenter
la cause et la puissance de l’Agneau,
mais elle accomplit une œuvre de ruse
et de séduction comme celle du serpent.
C est le faux prophète qui fait des
prodiges pour séduire ceux qui ont pris
la marque de la bête, et qui ont adoré
son image (XIX, 20).
Le dragon, la bête et le faux prophète, représentants ^des pouvoirs po
etait question dune brochure dansfij^
genre de celle du regretté pasteur
Etienne Bonnet : La Palestina. QueÎlftl
ne fut pas notre surprise, — très - ai
gréable surprise, — en voyant qu’5}|
s’agissait, tout au contraire, d’un beai^
volume de 114 grandes pages in 4O efî
surtout, que ce volume n’était que le
premier d’une série de cinq, que l’A:uÎ
teur promet de faire paraître prochaîÉ
nement. Si les quatre autres ont lesË
mêmes proportions et, ajoutons, la même^
valeur que celui que nous avons sous-ÿ
les yeux, M. le pasteur Pons et là'il
Société des Publications Evangélique^J
de Florence peuvent se féliciter d’avoir
donné à notre littérature religieuse '
italienne le plus complet et le meilleujb.
des manuels populaires sur la Palestine?'
Le premier volume, Le pays et sesi
habitants, -contient les cinq chapitres
suivants : Les premiers habitants. L’itn»^..
migration Sémite, Les Abominations des.
Gentils, Le sol, Le climat.
Les volumes qui suivront auront?
pour titres: Le littoral de la grande
(pays des Philistins, de Saron, des Phéniciens et des Syriens), Le pays d'IsraU
(Montagnes et coteaux. Plaines et vaV,
lées, Fléuves et torrents. Mers et lacs) ■
Divisions politiques du pays et Abrégé dè'^
la Religion_ d'Israël, Villes d'Israël et *5
Juda.
Comme on le voit aisément, il y
dans le livre de M. B. Pons, tout Cfr4-s
que l’on peut dire, tout ce que l’on'.j
peut souhaiter de savoir sur la Palestine.'*
Nous avons la la géographie de ce pays ;-ff
nous y avons même son histoire. Aussi ^
nous nous demandons : le titre du livre :i|<
Geografia biblica della ■ Palestina, dit-it^
assez ? n’est-il pas trop modeste ? Nous*'
lui préférerions cet autre, plus compré- hensif, et plus mérité : Geografia e Storia '
della Palestina, ou bien cet autre plus'^
court encore, mais qui permettrait à 4^
l’Auteur de faire incursion dans tousl
les domaines, (c’est, au fond ce qu’il.
fait) : La Palestina.
Mais, même alors, il y aurait, peut*t1
être un petit reproche à faire à l’Auteur : c’est de sortir, parfois, de sont
sujet, pour nous parler (dans la seconde .-.'
partie, et un peu dans la quatrième).
de peuples étrangers à la Palestine.
litiques et religieux, agissent de con
mun accord, et se soutiennent l’i
l’autre, pour détruire les serviteurs (
Dieu. Ce sont ces pouvoirs réunis qt
par des esprits immondes, vont ve
les rois de la terre, et de tout le mond
afin de les assembler pour le comb;
du grand jour du Dieu tout-puissan
(XVI, 13, 14),
c) C est par un grand nombre d
jugements successifs, et revêtant h
formes les plus diverses, que le ch(
de l’Eglise prépare la défaite des en
nemis de son peuple, et le triomph
final de son règne.
L’Evangile éternel poursuit sa cours
par le milieu du ciel pour être annonc
à ceux qui habitent sur la terre,
toute nation, à toute tribu, à tout
langue et à tout peuple (XIV, 6.)
Le peuple d’Israël se convertit (VII;
Les rois de la terre et leurs armées
assemblées pour faire la guerre ai
Seigneur, sont détruits.
La bête et le faux prophètes son
tous deux jetés vifs dans l’étang arden
de feu et de soufre (XIX, 19-21).
Satan est mis dans l’impossibilité d(
nuire pendant mille ans d’abord, e
ensuite pour toujours.
Les hommes de la terre sont jugés
selon leurs œuvres.
3
--- -------------- ' ■ ' ' '
, 'Ìilais ce sont là des peccadilles, bien
vite oubliées, si l’on considère la valeur de l’ouvrage que nous avons entre’
les mains et qui fournit à lui seul quani> tité de renseignements précieux et de
^données importantes sur le pays de
la Bible, ce pays cher à tout chrétien
pour avoir été le berceau de son Sauveur et de la religion qu’il professe.
;T'Point n’est besoin de dire que le bel
[ ouvrage de M. le pasteur Barthélemy
P Pons est écrit (comme tout ce qui sort
de sa plume) en un très bon italien. —
l;- Une cinquantaine d’illustraticins, en gé’ néral assez bien choisies, ornent le vo\ lume et aident à mieux comprendre le
texte. — L’impression est très soignée,
les caractères sont nets, le papier est
«î beau ; en un mot l’exécution typogra^^^phique ne laisse rien à désirer. L’Im^ primerie Claudienne s’est fait honneur,
et la Société des Publications Evangéliques de Florence a fait un beau cadeau au public protestant italien. Nous
ne doutons nullement que celui-ci saura
l’apprécier à sa juste valeur.
I Quant à nous nous le recommandons
chaudement aux lecteurs de VEcho :
c’est le meilleur cadeau qu’ils pourront
faire à leurs amis. Il n’est pas cher du
I tout, il ne coûte qu’un franc. Vrai'miracle de bon marché! A. J.
Minerva.
Sommario del N. IT.
Rivista delle Riviste : Il teatro contro
il divorzio — La nuova era industriale
nell’America del Sud — Detlev von
Liliencron considerato come poeta lirico
— Contro le casse di rispàrmio postali
— Costruzioni navali galleggianti stabili — Impressioni della Francia contemporanea : Le Università — Il dandismo : Storia di una parola — Gli
■stranieri in Francia — Scienza e invenzioni : Le piante artificiali — I radichi di Burlìe — La lampada elettrica
Helion — Gli inconvenienti delle ferrovie metropolitane sotterranee -7 Le
formiche e l’energia — La non contagiosità dell’alopecia La stazione radiotelegrafica di Nauen - L’asciugamento delle costruzioni nuove — Questioni del giorno — Spigolature — Bra
libri vecchi e nuovi — Rassegna settimanale della stampa.
Jésus le Roi des rois et le Seigneur
des seigneurs entre dans son règne,
et ceux qui sont avec lui les élus et
les fidèles régnent avec lui.
2O L’Eglise qui souÿre et qui remporte la victoire est composée de saints.
a) Les saints qui sont dans les deux,
et ceux qui sont sur la terre ne forment qu’une seule famille (V, 8) ; dans
une parfaite harmonie ils célèbrent, par
leurs prières et par leur cantique, l’Agneau qui, par son sacrifice sanglant,
a racheté à Dieu les hommes de toute
tribu, de toute langue, de tout peuple
et de toute nation, et a acquis le droit
de faire connaître l’avenir de l’Eglise
contenu dans le livre scellé, et d’en
exécuter les conseils divins.
Les saints partagent, dès maintenant, avec leur Sauveur, les glorieuses
prérogatives de rois et de sacrificateurs,
bien que la perfectif>n soit réservee à
l’avenir.
Dans les temps de grandes épreuves
et de dangers particuliers Dieu active
chez tous les saints l’ardeur pour la
prière, et les prières des saints montent devant Dieu comme uq parfum
d’agréable odfclir (VIII, 1-5).
Les saints savent, en tous temps,
que le jugement final du monde et la
I récompense éternelle de ceux qui crai
Revue Politique
ITALIE
L’entrevue que nous avions annoncée
la semaine dernière, entre le prince de
Bülow et M. Tittoni, a effectivement eu
lieu à Rapallo le jour de Pâques. D’après la note officieuse, communiquée par
le moyen de l’agence Stéfani, «l’entretien
amical entre le prince de Bülow et le
ministre Tittoni n’avait été provoqué par
aucune raison politique particulière, mais
comme il était naturel ils ont examiné
toutes les questions politiques qui occupent en ce moment le champ international, et le résultat de leur conversation
a été de constater l’accord complet et
la parfaite correspondance de vues des
deux hommes d’Etat».
Nous n’en savons pas davantage. Le
ministre italien est parti pour Rome le
matin suivant, où il a été reçu par le
roi. Quant au chancelier allemand, s’il
faut en croire les correspondants de plusieurs journaux, il a gracieusement consenti à se laisser interviewer par quelques
journalistes auxquels il s’est bien gardé
de causer politique. Le beau ciel d’Italie,
l’admiration des Allemands y compris
r empereur lui-même pour notre beau
pays, et autres banalités de ce genre,
voilà le sujet de ces conversations.
ETRANGER
France. L’occupation d’Oudjda au
Maroc par les troupes françaises est un
fait accompli. La colonne est entrée dans
la ville sans coup férir, et le drapeau
français a bientôt flotté sur la forteresse
et sur les tours qui surmontent les portes
de la ville. Les habitants ont reçu les
nouveaux occupants avec une bienveillance empreinte de curiosité. Pour le
moment on ne connaît pas encore l’impression produite sur le Sultan et son
entourage par cette action énergique. Les
puissances européennes y sont généralement favorables. On est d’accord à reconnaître à la France le droit légitime
de sauvegarder ses intérêts et surtout la
vie de ses enfants et l’honneur de son
drapeau.
Le Figaro a commencé une publication
sensationnelle, celle des documents et
papiers de M. Montagnini, rendant ainsi
gnent Dieu arriveront au temps marqué, ainsi ils en rendent grâce à l’avance (XI, 15-19). Les seules armes
légitimes des saints persécutés sont la
foi et la patience. S’ils n’ont pas recours aux armes charnelles, ils pourront
être vaincus au jugement des hommes,
mais, en réalité devant Dieu, ils sont
invincibles (XIII, 7-10; XII, 11 ; XV,
2-4). Ce ne sont pas eux qui doivent
trembler jamais, mais leurs ennemis
(XVI, 4-9)
Ce n’est pas seulement le pouvoir
politique qui répand le sang des saints,
mais aussi l’Eglise chrétienne elle-même.
Cette exorbitante iniquité frappe l’apôtre Jean du plus douloureux étonnement (XVII, 6).
h) Les saints, qui sont aussi appelés
les serviteurs de Dieu, reçoivent au
front h' sceau de Dieu, le sceau de sa
grâce qui assure les élus, au sein des
plus terribles dangers, qu’ils ne périront point avec le monde (VII, 1-8).
Dieu connaît individuellement ceux qui
lui appartiennent dans les Eglises, fidèles et infidèles ; la marque est personnelle. Le Seigneur connaît, et lui
seul connaît en tout temps, le nombre
exact de ceux qui ont été lavés dans
le sang de l’Agneau, et ont été scellés
du Saint-Esprit (IX, 4).
â peu près inutile l’enquête votée dernièrement par le parlement français. Il
faut bien dire qu’il ne valait pas la peine
de tant s’émouvoir à ce sujet. Ce qui a
paru jusqu’à ce jour nous semble d’un
bien mince intérêt. Aussi nous en faisons
volontiers grâce à nos lecteurs.
Les cantons de Vaud et Genève en
Suisse, le premier surtout, ont eu leur
tranquilité menacée par une grève assez
grave qui a éclaté d’une façon tout a fait
inattendue. Un conflit a surgi entre les
patrons de quelques fabriques de chocolat
et leurs ouvriers. Ceux-ci se sont mis en
grève, et guidés par les meneurs socialistes et anarchistes qui ne manquent
jamais de profiter de ces aubaines, ils
s’en sont donné à manifester dans les rues,
à remplir les affiches de manifestes ridicules et ‘emphatiques faisant appel à la
violence et au désordre. Il y a eu quelques échauffourées avec la police et les
troupes qui ont dû être levées pour réprimer les désordres. Le Conseil d’Etat
a agi rapidement et énergiquement pour
empêcher les attentats aux personnes et
aux propriétés, et faire respecter la liberté des travailleurs qui voulaient travailler. Les agitateurs ont tout fait pour
provoquer une grève générale sans y
réussir. Seulement deux ou trois autres
catégories d’ouvriers se sont joints aux
chocolatiers. Enfin après quelques jours
de troubles, ces derniers ont pensé de
faire appel à l’arbitrage du Conseil d’Etat
qui a tranché la question d’une manière
satisfaisante.
Les attentats anarchistes commencent
à s’acclimater aussi ¡en Turquie. L’autre
soir à Péra, le quartier européen de
Coustantinople, il y a eu l’explosion d’une
bombe qui a tué quatre personnes et en
a blessé plusieurs. On dit que cet attentat se rattache à la disgrâce de Fehim pacha, le chef de la police de la
ville qui a été dernièrement destitué et
exilé par le Sultan.
E. L.
Opéra Balnearia G. P. Meille, Torino
Le demande per le borse di cura
termale o marina, a favore di Opérai
délia Chiesa Valdese in attività di ser
Les saints ont leurs noms écrits dans
le livre de vie de l’Agneau (XÏII, 7, 8).
L'Agneau qui leur a donné la vie les
connaît, et les préserve de l’adoration
idolâtre de la bête, idolâtrie dans laquelle tous les autres membres des
Eglises sont entraînés.
Les disciples de l’Agneau qui l’ont
suivi sur. la terre, partout où il lui a
plu de les conduire, se trouvent avec
lui dans le ciel, et là, ils chantent le
cantique des rachetés qu’eux seuls peuvent apprendre, . parce qu’ eux seuls
peuvent réellement comprendre ce que
l’Agneau a fait pouf eux. Ils portent
sur leur front le nom du Sauveur et
le nom de son Père, dont ils sont devenus les enfants. Tous les membres
des Eglises qui ne se trouvent pas dans
ces conditions de salut et de fidélité,
ne trouvent pas de place sur la montagne de Sion (XIV, 1-5).
Pendant un temps déterminé, le parvis, qui entoure le temple ou l’Eglise
de Dieu, est foulé aux pieds par les
nations, et il ne reste aux vrais adorateurs que l’intérieur du temple avec
l’autel.
Tandis que le monde, ennemi de
Dieu et de ses témoins, fera invasion
dans l’Eglise, les vrais fidèles, la véritable Eglise trouvera son refuge auprès
vizio, e le domande per l’animissione
di bambini ai bagni di mare (Finalpia)
dovranno pervenire al sottoscritto
prima del 30 Aprile p. v.
Le domande per le borse di cura
termale o marina per adulti dovranno
menzionare la località della cura medesima ed essere accompagnate da un
certificato medico comprovante essere
veramente detta località indicata per la
malattia di cui si tratta. i
Le domande per l’ammissione dei
bambini ai bagni di mare dovranno essere accompagnate da : i ® un certificato
di nascita ; 2*^ un certificato medico provante la necessità della cura ; 3® un
certificato del pastore provante che il
candidato è assolutamente privo dei
mezzi necessari per far fronte a tale
spesa ; 4® un impegno dei genitori o
chi per essi di fornire ài bambinp, qualora venga ammesso, il corredo prescritto, e lire dieci per il viaggio di
andata e ritorno da Torino a Finalmarina. — Tutto in carta libera.
Torino, 26 Marzo 1907.
Ernesto Giampiccoli
15, Via Pio Quinto
Torino.
SOTTOSCRIZIONE
SL FONDO "MKTTEO PROCHET,-,
PEE
SCUOLA MAESTRI EVANGELISTI
(Prima lista)
Sig. Alfio Bellecci, Past. Em.,
Catania L. 100
S'g.a e Sig. S. Bompiani, Roma » 50
Sig.a Louisa Brown, Firenze
L. st. 2 » 50,55
Sig. Arturo Muston, Près. Com.
Roma » 150
Sig. Ernesto Giampiccoli, Past.,
Torino » 150
Sig. Ant. Rostan, Seg., Roma » 100
Sig.na Beckwith, Torre Pellice » 500
Sig.ra Cleghorn, Edinburgh
L. st. 5 » 126,40
L. 1226,90
Ab. payés et non quittancés.
1907: Peyrot J. Michel, Pral; Jean Long, ane.
Saint-Germain.
de Dieu dans la prière, retraite inaccessible à tous ceux qui ne sont pas
entrés par l’Esprit en communion vivante avec le Sauveur.
Pendant tout ce temps, les Eglises
dans les conditions morales et spirituelles décrites aux chapitres II et III,
continueront d’exister, et c’est pour
leur rendre témoignage de toutes les
choses qui vont s’accomplir, que ce livre a été écrit (XXII, 16) ; mais aucun
blâme n’est plus prononcé contre les
membres infidèles de ces Eglises, parce
que le Seigneur qui connaît les cœurs,
ne les considère pas comme étant les
membres de son Eglise.
L’Eglise de Jésus-Christ ne se compose, en réalité, que des élus, des saintâ
et des fidèles (XVII, 14). Tous ceux,
qui n’ont pas reçu le sceau du’Saint-,
Esprit, sont pour le Seigneur des étrangers, et souvent des ennemis, quoiqu’ils
figurent sur les catalogues de telle ou
telle autre Eglise chrétienne.
Il n’y a qu’un catalogue de l’Eglise
de Jésus-Christ, c’est le livre de vie de
l’Agneau, et il n’y a qu’une seule assurance d’avoir son nom écrit dans ce
livre, c’est d’avoir la marque du Dieu
vivant.
(A 8uivr»y .«
A. RrvoiR. gérant.
4
4
A partir du lor Janvier 1907 on est prié de s’adresser exclusivement à l’administration de la TIPOGRAFÍA
tout ce qui regarde les annonces, remerciements ou communications payantes, à insérer sur L’Echo des Vallées.
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