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Soixante-sixième année - Anno IX“
31 Octobre 1930
N” 41
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LECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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w Le numéro: 25 centimes -»a.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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POUR li VIE IIITEBIEIJBE
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< ;i ]ii-ûscnt ceux, nui
meurent dans ]c Seigneur. Oui, dit
l’E:spT-it„ e:ir i.ls se leposcnt de leurs
1,1-avaiix et ieui s uai'vres le.s sui.vont».
Apoc. XIV, 13.
Il paraît étranige qu’avec son .désir passionné d:e connaître l’avenir, l’homme
panse isi peu à la seule réalité, à la saole
certituidte que lui réserve cet avenir vers
lequel se tournent constamment ses regards, et que, s’il y pënse, il évite d’en
pronqnlcer le nom, même dans le secret
d'e son iime, comme si les lettres qui le
composent avaient le pouvoir magique de
hâter le dénouement de notre existence.
Et c’est ainsi que la mort arrive isans' qu’il
ait songé à s’y préparer, s'ans que l’avertissement du Christ : « Veillez, car vous
ne savez ni le jour, ni l’heure », ait éveillé
en lui de sérieuses et durables réflexions:
«...Heureux ceux qui meurent», affirme l’Ecriture. Elle transforme en source
de joie ce qui, à, nos yeux, est la pire misère de notre nature ; elle appelle ibonheur ce que tant de religions et de philosophies ont considéré comme le mal suprême. «J’aimerais mieux, dit u,n ancien,
être le dqrnier des mercenaires danig le
coin le plus obiscur du monde, que le roi
le plus puissant dans le royaiu,me des
ombres ».
Que is’est-il donc passé ? Pourquoi cette
parole ,du ciel qui retentit dans notre
texte proclame-t-elle heureux ceux qui
meurent ? Elle ne iclit pas seulement «ceux
qui meurent », mais « ceux qui meurent
dans le Seigneur ».
Une grande révélation nous a été faite,
qui a changé la mort en gloire. A vous
tous qui pleurez, à vous' tous qui avez le
sentiment de la vanité de toutes choses,
elle apporte la conBolation.. Ah ! que de
fois n’avez-vo'Uis pas andemmant désiré entendre, ne fût-ce qu’un instant, la voix
de ceux qui vous ont quittés, savoir où ils
sont, lever le voile qui les dérobe à vos
regards, La parole céleste : « Heureux les
morts », fait plus que réaliser vos rêves.
Ils sont heureux. Que pouvez-vous demander de plus' ? Les poisiséder encore ? Mais
alors, les larmes que vous versez sont des
larmes ég’oïstes, indignes d’un véritable
amour. Si vous les avez aimés, si vPub les
aimez toujours, pensez à eux. Voyez : ils
sont heureux; ils se reposent de leurs
travaux. Vous qui connaissez oette existence terrestre, avec tout ce qu’elle comporte de luttes, de misères, d’épreuves,
d.e péchés, vous voudriez les rappeler ? Ils
se reposent. Lorsqu’ils étaient avec vous,
n’avez-vaus jamais lu sur leurs traits fatigués la soif d'e ce calme et de cette paix
que l’impérieuse loi du devoir ne leur permettait pa.s de goûter ? Quajnd le deuil ve-s
liait les frapper et que vous les voyiez
fléchir sous le poids de la douleur, n’avezvous pais désiré leur en alléger le fardeau,
même au prix des plus grands sacrifices ?
Quand la malveillance, l’hostilité des hommes les pénétraient d’une amère tristesse,
tellement qu'’ils disaient avec le roi "David ; « Que je tombe entre les mains de
J’Eternel et non entre celles des hommes »,
n’auriez-vous pas’ voulu les mettre à l’abri
de cette souffrance ? Quand, sous vos' yeux,
luttant contre leur nature pécheressie, ils
Tetomibaiant dans les mêmes fautes, et
que las remords' leur déchiraient l’âmej
n’avez-vous pas aspiré avec eux à la rupture de ce joug, le plus odieux de tous ?
Eh bien, voici : une bonne nouvelle vous
est annoncée. Ils se repoiseint ; leurs travaux ont cessé ; ils' sont délivrés, coneolés ;
le mal que les hommes ont voulu leur
faire, Dieu l'a changé ein bien et, quant
au péché, ils en ont oublié jusqu'au -nom.
Là où ils sont, tout est paix, tout est
bonheur et amour, et, s’ils forment encore
un vœu,i ce n’est pas de retourner vers
voulsi, c’est ,de vous recevoir bientôt dans
le ciel.
Mais ici, tel de mes chers lecteurs me
fait en lui-même cette objection : « La parole consolante qui nous est rappelée proclame heureux ceux qui meurent dans le
Seigneur, et les miens ne 'sont pas morts
dams le Seigneur. La promesse de repos
■ et ,de bonheur n’est donc pas poror eux ».
Eh bien, ici encore, au nom .du Christ, je
vous apporte une consolante espérance.
Oin ne peut jamais dire d’un homme qu’il
n’est pas mort dans le Seigneur. Quelle
qu’ait été sa vie, quelle qu’ait été son
incrédulité, affichée ou non, la puissance
du Sauveur est telle qu’à l’instant suprême, où. toute conscience semble avoir
disparu, il a pu ise faire entre Lui et vos
bien-iaimés une alliance éternelle.
L’espoir qui nous est donné comme une
consolation ne doit pas nous enccurage.r
au mal. Ce n’est pas parce que la grâce
a surabondé là où le péché avait abondé,
que nous devons le commettre. Ce ai'ast
pas sur la miséricorde de Dieu que nous
devons nous appuyer pour justifier nos
refuis aux appels de cette miséricorde.
Faisons, au contraire, un retour salutaire
sur nous-mêmes. Un jour commiC celui-ci
prête aux pensées 'sérieuses. Qui sait, mon
frère, si,, à la prochaine fête des morts,
il restera de vous autre chose qu’un souvenir ? V’Oalez-vous qu’alors on puisse 'dire
de vous : « Ses œuvres le suivent » ? Et
cela, non pas au sens où l’entendent les’
hommes, mais au sens que cette parole
aura dans l’éternité. Rien d’imjmr et de
souillé n’entrera dan's le ciel. Ce qui signifie que seules vous suivront les œuvres que vous aurez faites iselon Dieu,.
Je ne dis pas — et c’est à dessein —
vos bonnes œuvres, non pas tant pour
éviter une expression trop chère à une
eglise qu.i n’est pais la nôtre, mais parce
qu’il n’y a d’absolument bon que ce qui
est fait pour Dieu et dans son esprit. Les
actions en elles-mêmes ne sont rien ; une
action irréprochable devant la justice humaine pourrait, par l’intention qui l’a dictée, être une abomination aux yeux de
Dieu. Si aujourd’hui sonnait l’heure où
vos œuvres devraient vous suivre, que seraient-elles ces œuvres ? N’êtes-vous pas
effrayés, comme moi, en voyant leur nombre et leur valeur ? Voici : l’Eternel cherche en nous la foi et y trouve l’incrédulité ; il nous demandé l’amour, et nous ne
sommes qu’égo'isme ; il veut que nous nous
attachions ,a.vant tout à lui plaire, et mous
nous inquiétons avant tout de gagner la
faveur des hommes,.
Que faire, alors ? Une seule chose. Accepter Christ, qui rend heureux ceux qui
meurent efl lui ; l’accepter de tout notre
cœur, l’aimer de toute notre âme.
Alors notre vie sera transformée, nos
œuvres deviendront ce qu’elles .doivent
être et, déjà sur cette terre, nous jouirons dU' bonheur promis à ceux qui meurent dans le Seigneur. Albeiît Nicole.
Pramol, an 1332.
Le hameau des Bouchard s'e divise en
deux groupes de maisons. Le long du chemin qui les unit, tout en les séparant,
l’on peut aisément apercevoir, à droite en
montant, au haut du mur die soutien
cfuine 'belle prairie, une grosse pierre où
est gravée cette date : 1332.
Ce bloc n’a pas été placé là par la miain
de l’homme, mais' c’est un homme qui y
a gravé ce chiffre en le faisanlt précéder,
probablement, de l’obsicure et modeste initiale 'de son nom : L. 1332.
^ ^ 4*
1332! Et .pourquoi Un peu de l’histoire
de chez nous, peut-être même un peu de
celle de Pramol, de ce Pramol plein de
mystères et 'de souvenirs historiques et
préhistoriques, cette date ne peut-elle pas
nous rappeler ? Et cela esLce hors d’à
propos ?
» « «
1332! Depuis vingt-sept ans les papes avaient quitté l’Italie pour Avignon.
Jelan XXII, dans une b'ulle, heureusement
restée à l’état de .bulle de savon, venait
de tracer les grandes lignes d’un bien
mesquin projet ; il s’agissait ide fonder un
état français, vassal du pape, 'dans la
plaine du Pô, au cœur même 'diu berceau
. de l’indépendance italienne.
Et si l’on hasandait que les papes m’ont
pas toujours été de très grands Italiens !...
fU * îîî
Mais n’allons pas nous plaindre ! De leur
« captivité avignoniniaise » les « Vicaires de
Christ » pensaient pieusement à nous.
N’ein est-on pas assurés ? Que l’on songe,
alors, que tout j.uste en^ 1.332 (pour ne nous
en tenir qu’à la .date précise, gravée aux
Bouchard), un bref de ce même {xmtife
.se plaignait qu’à Angrogne l’Inquisition
(la « Sainte Inquisition Romaine ») ne
fonctionnait que « très imparfaitemeint »
et cela parce que nos ancêtres .avaient eu
l'audace de ne pas laisser faire; bien plus,
ils s’étalent saisi du curé et avaient littéraiemenlt assiégé la demeure de l’inquisiteuT l’obligeant à implorer une plus large
protection du prince d’Achaie et, dfe plus
loin encore, du côté d’Avignon.
A la vérité, les affaires du tribunal de
l’hérésie n’aUaieut pas si mal ! Le moine
inquisiteur, siégeant à la Pérouse, ipe 'Se
va'ntait-il pas 'd’avoir, quelques années auparavant, fait périr par le feu un pauvre
misérable de vaudois ?
Et ■ le très révérend Père Castellazzo,
celuirlà même qui avait été assiégé par
ces marnants, ne réussissait-il pas, vers
cette même époque, à traquer ce fameux
Martin Pastre qui, vingt années durant,
avait berné tous les agents du grand inquisiteur du diocèse, en se déguisant vous
des noms 'd'emprunt, en se Cachant .rüar-s
les « tàne », sous les « bàlmé », par les
« bric » et les repaires dont la nature a
heureusement si bien fourni nos 'sommets ?
Est-il possible que parmr tant d’hérésies qui florissaient ein plein XIV“ siècle
sur nos montagnes, Pramol ait attendu la
fameuse controverse du pasteur Guérin
l>our examiner sa foi seulement trois siècles plus tard ? Est-il loisible et logique
de le penser ? Est-il permis de répéter,
assez à la légère, que seulement alors on
a cru devoir y repousser finalement la religion des perséaulteurs de notre peuple,
qui est et qui était bien aussi le peuple
des hauteurs de Pramol, surtout ?
Je cannais trop bien Pramol, pierre par
pierre, pour ne pas être assuré qu’on y
a été hanté par des préoccupations' religieuses depuis des temps immémoriaux
auprès desquels la date >de 1332 n’est
qu’hier seulement.
« $ «
1332 ! Le pape Jean XXII écrivait,
cette même 'année, « que dans les vallées
de Luserne et dams le territoire de Pérouse les hérétiques, et surtout la secte
des Vau(do'is, se sont si fort multipliés,
qu’ils se permettent de s’assembler fréquemment, en forme de chapitre, et leurs
réunions comptent parfois jusqu’à cinq
cents personnes ».
Est-il possible que de la vaflée de Pér
roufse à la vallée de Luserne tous ces gens
aient circulé librement par la plaine sans
passer par Pramol ? Peut-on faire 'si bon
marché 'des agents 'de l’inquisitidn, .des
« chiens du Seigneur » (1) et des moines
d!e l’Abbaye, tous 'si bien dressés pour
happer la proie au p3ssa.g’e ? Et l’ordre
n’était-il pas de « saisir les hérétiques 'de
quelque secte que ce soit, condamnés par
l’Eglise Romaine ? ». Il est vr'ai que l’on
était, chez nous, au, temps -diu débonnaire
Philippe d’Achai'e et du duc Aimon le
Pacifique. Mais à quelle époque l’Eglise
Catholique a-t-elle été débonnaire o'u pacifique envers nous? Peut-être aux temps
irériéens du panchristianisrae ?
:S =!:
Voilà à peu près ce que peuvent penser nos bons paysans, soit qu’ils passent
devant la pierre gravée des BouChard,, s'oit
qu’ils passent, chez nous, n’impdrte où.
Tous les cailloux de nos torrents, toutes
les pierres de nos routes rocailleuses, tous
nos rocs et rochers cent fois séculaires portent ces mêmes empreintes, répètent ce.s
mêmes échos. Silvio Poxs.
(1) Cest ainsi que les Dominicains («Domini canes'»} aimaient à 's’appclec dans leur
fanatisme.
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
L'inimér» m Etats-Unis.
Rome est toujours la même, et elle ne
changera jamais;. Aussi longtemps qu’elle
peut idominer et agir en maître, tout va
)>ien, mais du moment qu’elle est minorité, tout change d’aspect ; alors elle >se
dit une victime. Nous en avons une preuve
aujourd’hui aux Etats-Unis. Le président
Hoover, en bon protestant, à la tête de
cent millions d’évangéliques, a cru de æn
devoir d’emoyer aux luthériens d’Amérique, 'assem'blés pour la célébration de l’anniversaire ,de la Réforme et pour le qtiatrième centenaire de la Confession d’Auslïourg, uin message dans lequel il disait
que les évènements auxquels ét.ait consacrée' leur célébration, avaient affecté la
vie n'ationale et les institutions 'des EtatsUnis « au point 'de vue religieux par le
nombre prédominant des adhérents à la foi
protestante et au point de vue pditique
Ijar le prinicipe de la séparation de l’Eglise
et de l’Etat » ; et il ajoutait qu’il lui paraissait bon ide commémorer les psrsonnageis et les évènements' dent cette 'force
puissante est issue.
Le Conseil national catholique n’a. pa.s
manqué de protester contre ce message
qu’il considère comme une insulte à de
nombreux millians d!e citoyens américains.
Cette protestation manifeste l'intc'léraince
2
de Rome, car quand on pense à ce que
les catholiques peuvent faire aux EtatsUnis, quand on sait ce que les catholiques
ont fait à Chicago, Ions diu Congrès Eucharistique, où le gouvernement mit à la
disposition diu cardinal légat tout ce qui
pouvait faciliter son voyage ; quand il est
prouvé que la majorité des masses accourues au Congrès était composée de
protestants en signe de fraternité, oin
s’étonne d’une protestation hors de place,
teille qu’eUe est formulée par le Conseil na,tional catholique. La leçon reçue en Tchécoslovaquie, lors du centenaire de Jean
HuSs, n’a rien enseigné à Rome ; tant pis,
le monde continuera à marcher vers la
paix et la liberté. Si les^tats-Unis sont
ce qu’ils sont, au point de vue religieux
et économique, ils le doivent aux nombreux
colons allemands, fondateurs de la ville de
Philadelphie ; et, à notre avis, le président
Hoover a agi en chrétien et en homme
d'Etat avisé. C. A. Trojst.
Dans la langue maternelle.
C’est le titre d’une attrayante brochure
par laquelle M. Ed-wiin Smith, surintendant littéraire de la Société Biblique Britannique et Etrangère, donne un compterendu de l’œuvre de la dite Société pendant la dernière année.
Tandis que presque toutes les œuvres
et instituticœ religieuses sont en souffrance, faute de moyens, la Société Biblique va de Tavant et réalise chaque année
de nouveaux progrès : cela doit être d’un
grand encouragement pour ceux qui en
ont la direction et la responsabilité, et
pour tous ceux qui, ayant à cœur l’avancement du royaume de Dieu, donnent
leurs contributions pour que la parole divine soit portée aux extrémités de la
terre. Comme marque d’appréciation, un
grand nombre de chrétiens des régions les
plus lointaines ont envoyé, à l’occasion de
la célébration du 125° anniversaire de la '
fondation de la Société, des donis considérabies, afin que le privilège dont ils ont
joui puisse être étendu à d’autres : le courant d’amour, parti de la maison centrale,
revient vers elle, des demeures les plus écartées ; ceux qui ont tellement reçu ai- !
ment à renidre à leur tour. i
Pendant l’année finissant le 31 mars,
on a publié les Saints Livres en 12 nouvelles langues, ce qui porte le total des
langue,s employées par la Société à 630.
Le l)ut c’est d’arriver à donner à tous
les habitants de la terre la Parole de Dieu
dans leur langue maternelle. C’est un travail énorme, car bien .souvent il faut commencer par apprendre pratiquement cette
langue et ensuite la fixer par écrit, en
formant les signes nécessaires. On ne
trouve pas une littérature chez tous les
peuples ! En Chine .seulement on distribue la Parole de Dieu en 40 langues différentes, tandis que nous penserions à
une unité, vu qu’il s’agit d’un seul peuple.
L’outillage de la Société est ce qu’il y
a de plus perfectionné et de plus moderne ; qu’il suffise de penser que la
machine à imprimer « Goliath » fournit
300.000 exemplaires par heure ! Il ^ donc
relativement aisé de faire parvenir des
millions d’exemplaires dans toutes les parties d'il monde.
Il ne faut pas oublier cependant de remarquer que l’intérêt pour la Bible continue d’être grand en Grande-Bretagne
aussi.
Au printemps dernier, un des principaux journaux, la Moming Post, publia
une série d’articles sur les mérites littéraires de la Bible, dus à la plume des hon)mes les plus représentatifs du royaume.
Ils reconnurent que la beauté de la Bible ne procédait pas seulement de son
langi^e exquis, mais de son fondement
intérieur et spirituel, la forme extérieure
n’étant que le reflet de sa vérité intérieure. La Bible devient donc de plus en
plus le guide des peuples en formation,
et continue à rester l’inspiratrice des
vieilles nations qui la possèdent depuis
des siècles, ce qui veut dire qu’elle est
vraiment le livre de vie.
Parmi les ouvriers de la Société, les colporteurs occupent une place de combat et
d’honneur : ils font les expériences les
plus icurieuises et les plus bénies. Ce ne
sont pas des marchands de livres, mais dès
apôtres, et c’est à ce titre seul que leur
œuvre donne des résultats. Avant de vendre, ils doivent expliquer, convaincre, dissiper les malentendus, et ils se heurtent
souvent à des difficultés que leur expérience
et leur tact seuls peuvent surmonter.
Pendant 1929 plus de 12.000.000 d’exemidaires de la Parole de Dieu ont été clistribués, chiffre énorme, qu’on a de la
peine à réaliser, meiis qui nous aide à
comprendre le grand travail accompli par
les colporteurs, vu que la plupart de ces
exemplaires est passé par leurs mains.
En parlant de l’œuvre de la Société Biblique, nous devons mettre en relief l’intérêt croissant qui se manifeste en Italie
pour la Bible, le livre de toutes les confessions chrétiennes. Un progrès immense
a été réalisé à cet égard, pendant les dernières années, et mous sommes, convaincus
que la lecture du Saint Livre portera ses
fruits dans notre patrie et déterminera
un, réveil religieux dans un seins spirituel
et moral ; ce sera un triomphe de Christ
dans les esprits et dans les cœurs.
Les dons pour la distribution de l’Ecriture Sainte vont en augmentant chez nous
aussi, ce qui est un signe encourageant ;
et nous souhaitons à la colecte qui est ■
faite à cet effet dans toutes nos églises,
un dimanche du mois de novembre, le
meüleuT succès, comme preuve de notre
amour et de notre propre appréciation de
cette parole qui est, d’après l’expression
du psalmiste, « une lampe à mon pied,
et une lumière sur mon sentier ».
L. M.
O-d-O-O-O-O 00-0-0-&00000000000
Poui la défende
Bi5 rB]^paii^ioii du piotBpisantii^mB.
La 4“ session bisannuelle de la Ligue
internationale pour la défense et la propagation du protestantisme a eu lieu à
Zurich, du 5 au 7 octobre, sous la présidence du professeur doct. Slotemaker de
Bruine, ex-ministre du travail des PaysBas. Une nombreuise assemblée de délégués de tous pays entendit entre autres
le profe&seur Hess, l’évêque luthérien Geduly et le pasteur Von Heydt. Ces deux
derniers orateurs insistèrent sur le double devoir du protestantisme contemporain : la culture intensive de la vie spirituelle nourrie des affirmations fondamentales de l’Evangile de Jésus-Christ, puis
le rayonnement dans la vie publique.
Telle fut la note dominante de la seasion,.
Il ne s’agit pas de prendre une attitude
offensive à l’égard d’autres croyants, mais
de réveiller chez les protestants eux-mêmes le sentiment de leurs privilèges et
surtout des responsabilités qui en découlent, grouper les membres de la grande
famille protestante pour les rendre conscients de leur solidarité et de faire valoir
le.s trésors qui constituent le patrimoine
spirituel et social du protestantisme.
Au cours des séiances de lundi, les délégués ont entendu des exposés fort intére.ssants de la situation du protestantisme
dans les divers pays représentés. En Danemark, il fait preuve d’un bel esprit
d’initiative et de conquête, malgré les
difficultés auxquelles il se heurte d’ans les
grandes villes. Au cours de ces dernières
années, 12 nouvelles églises protestantes
ont été construites à Copenhague.
M. Benignus, directeur de la Société
centrale, ne cache pas les obstacles que
renrantre, en France, un protestantisme
disséminé et numériquement faible en face
d’un catholicisme entreprenant et d’uîie
masse indifférente. Néanmoins, le protestantisme s’y affirme. A eUe seule, la Société centrale compte GOO à 700 conversions par année au protestantisme. Les
protestants français sont à peine un million, et donnent annuellement 30 millioins
de francs iwur les œuvres religieuses.
L’influence protestante ee fait sentir jusque dans les milieux catholiques. Des prêtres catholiques même adoptent certaines
méthodes protestantes.
En Angleterre, le protestantisme ss
heurte à une active propagande catholique. Dans le clergé anglican, se manifeste
une faveur accentuée pour Télément catholique. On se sent plus près des orthodoxes que des protestantes presbytériens
et congrégationalistes. Mais les laïques
ne partagent pas ces préférences et désirent voir s’établir des rapports plus suivis avec le protestantisme continental.
Quant à TEoosse, elle compte, sur 5 millians d’habitant-s, 13,3 % de catholiquesrornains. L’immigraticin irlandaise a fortement contribué à cette augmentation. La
nouvelle Eglise Unie d’Ecos'se réagit
énergiquement contre cet envahissement
et demande des restrictions au droit
d’immigration.
En Tchécoslovaquie on constate 'un vif
intérêt ix>ur les questions religieuses, dans
le sens positif et négatif. Sept cent mille
personnes sont sans confession. Un nombi’e égal a passé du catholicisme romain
dans la nouvelle Eglise nationale tchèque.
Au sein de la population de langue allemande, le mouvement « Los von Rom » est
en progrès. Depuis 1919, on y compte
18.627 conversions au protestantisme. 11
existe maintenant une Eglise évangélique libre tchécoslovaque très vivante.
En Ukraine, en partioulier dans les midieux orthodoxe', on assiste à un mouvement évangélique accentué. L’Etat polonais tente de cointrecarrer les conversions
au protestantisme. Mans rien n’arrête le
zèle et l’esprit de sacrifice de ces croyants,
qui ont droit à la sympathie des protestants d’Occident.
Les Eglises protestantes des Etats de la
Petite Entente ont aussi à lutter dans
des conditions fort difficiles. On cite telle
Eglise dont les 9.200 membres paient annuellement 18 millions de lei en impôts
à l’Etat, mais sont en outre obligés de
trouver une somme a peu près égale pour
leurs institutions protestantes.
Le Congrès a voté deux ordres du jour,
adressés Tun aux Eglises d’Orient, leur
exprimant Tardente sympathie et invitant les sections de tous pays à' les
soutenir de leur appui iraternel. L’autre
à l’adresse des protestants d'Italie, envoyant son salut fraternel à ses ccreligionnaii'es d'Italie et leur exprimant
sa joie de œ que les nouvelles dispositions
légales permettent au protestantisme ;de
s’y développer dans la paix et la liberté,
malgré les attaques' contenues dans le discours du pape du 30 juin.
Le Congrès a en outre étudié la création d’un Institut d’histoire du protestantisme destiné à offrir à de „jeunes théologiens de tous pays la faculté de parfaire
leurs connaissances scientifiques dans le
domaine de Thistoire. 1x3 principe de cet
établissement a été voté. Le Comité ein
fixera le lieu et réglera les questions de
réalisation.
Un éloquent discours du présidont Slctemaker, qui insiste encore avec force sur
les tâches religieuses et sociales du protestantisme en face de la déchristianisation
du monde, clôtura le Congrès.
{Semaine Religieuse).
FUSION D'ÉGLISES.
Les méthodistes de diverses allégeances
ont tenu une importante Conférence à
Durbain. Le pasteur John W. Allcock, le
surintendant général des Eglises Méthodistes du Transvaal et dn Swaziland, a
déclaré que les travaux commencés, il y
a vingt ans, en vue de la fusion des Eglises Méthodistes de l’Afrique méridionale,
ont abouti. Tout fait prévoir que, dès le
1°'^ janvier prochain, toutes les variétés
du méthodisme, au sud du Idmpopo, ne formeront plus qu’une seule Eglise. Il reste
à attendre la décision de la Conférence
wesléyenne de l’Afrique du Sud, à Grahamstown, et celle des Conférences des Eglises
méthodistes primitive et wesléyenne qui
auront lieu en Angleterre.
(Semeur Vaudois).
Une bonne leçon.
Benjamin Franklin (1706-1790), le champion de Tindépendanoe des Etats-Unis de
l’Amérique du Nord et l’inventeur du paratanerre. Se trouvait à Paris dans les
premiers mois de Tannée 1780 et y rencontrait l’accueil dû à son génie et à la
haute mission politique dont ses concitoyens l’avaient chargé. Une Société de
naturalistes et d’écrivains à tendances
révolutionnaires l’invita à assister à l’inauguration de son propre buste dont elle
avait tenu à orner le local où eUe tenait
séance. Le socle qui supportait l’effigie
partait une inscription qui, bien qu’emprunltée au poète latin ManiliuS, était
censée s’appliquer à Franklin en s’a double qualité de patriote et de savant : Eripidt cáelo, fulmen sceptrmnque tyranlnis :
Il a arraché la foudre au ciel et leur sceptre aux tyrans. Dans le discours qu’il prononça à cette occasion, le président ne
se contenta pas de faire Téloge de Franklin ; il se crut obligé, selon la coutume
de l’époque, de lancer quelques phrases
blasphématoires où il félicitait le savant
américain d’avoir prouvé que l’esprit de
Thomme est supérieur aux forces de la
nature et démontré du même coup le
caractère superëtitieux des croyances
religieuses.
Franklin écouta patiemment ce morceau d’éloquence, puis se leva pour exprimer sa reconnaissance de Thonneiur
qu’on avait voulu lui faire. « ...Je vouls remercie, messieurs, dit-il, de votre bienveillance. Je croyais, jusqu’ici, connaître
toutes les preuves ,de l’existence de Dieu ;
je viens d’en découvrir une nouvelle et
ce 'sont vos blasphèmes qui me Tont fournie. Le fait qu’il existe dans la nature
des forces dangereuses est à vos yeux la
preuve qu’il n’y a pas de Dieu. Je prétends, moi, que les forcéis innombrables
qui servent au bien de Thomme prouvent
l’existence de Dieu. Mon raisonnement a
certainement beaucoup plus de poids que
le vôtre. De plus, vous soutenez que
Thomme n’est grand que lorsqu'il se révolte et s’oppose aux puissances existantes ; moi, je dis que Thomme est grand
quand il reconnaît sa faiblesse.
« Vous avez cru m’honorer en gravant
sur le socle de ce huiste des paroles que
je tiens pour blasphématoires. ¡Vous cro3'ez
que j’ai arraché la foudre à Dieu ? Voulez-vous que je vous di.se ce que j’ai
éprouvé lorsque j’ai fait ma découverte ?
J’en ai ressenti une telle frayeur que je
suis tombé à geinoiux ; et ce ne fut que
lorsque Dieu m’eût fait comprendre qne
ma lutte contre la foudre n’était autre chose que la lutte du médecin contre
la maladie, que je retrouvai ma paix d’esprit. Pénétré de reconnaissance envers
Lui, je l’adorai et dépo.sai d’avance, à ses
pieds, l’honneur qui ixmrrait me revenir
de ma découverte.
« Mais mon histoire ne S’arrête pas là.
Quand je quittai l’Angleterre ijour rentrer en Amérique, laissez-moi vous l’avouer,
j’étais quelque peu enivré de Tadm¡ration qui m’avait été témoignée et je savourais à Tavance les éloges que me vaudraient, de la part de mes compatriotes,
les succès diplomatiques que je venais de
remporter. Soudain, sans que je Teiusse
remarqué,, un orag'e éclata sur Tocéan. La
foudre fracassa le mât auquel je m’appuyais en ce moment et m envoya rouler
tout étourdi sur le pont. Quand je me lelevai, sain et sauf, mes premières paroles
furent pour Dieu : Merci, lui dis-je. Dieu
fidèle. Tu as voffiu me rappeler que Toi
seul es grand et que je sui-s devant Toi un
faible vermisisea,u ! ».
(La Voix des Alp^s).
Samedi, 25 courant, à Assise, ont été
célébrées les noces de S. A. R- la prinice^e
Jeanne de Savoie avec S. M. Boris
Bulgarie.
Les Vaudois s’unissent à la joie de toute
la nation, et joignent leturs vceux a <^ux
qm Monsieur le Modérateur a exprimos
par deJMC télégrammes à la famille royale.
3
LIVRES REÇUS.
Mliance wniveraeUe .pour l’amitié interTiaticmäle par les Eglises. — Histoire merveüleme d’‘une troupe de poupées.
...U y avait une fois, c’est le commencement de toutes ces belles histoires, die ces
légendes qui ont fait la joie des. ]?etits,
de tout temps, et qui, semble-t-il, sont en
voie... de disparaître. Les enfants aiment
bien toiujours les aventures merveilleuses
de... Goupil le Renard, de Petit Poucet,
etc., mais les bons livres de belles légendes, saines et morales, ne sont pas très
nombreux.
La Commission d’éducation de l'Alliance
'Universelle pour l’amitié internationale, a
pensé aux enfants des écoles du dimanche,
à Noël, et à préparé une exquise brochure.
C’est unie histoire vraie, avec tous les
plus suaves parfums d’une légende. L’auteur a su donner une âme aux choses, et
pourtant... les faits sont vrais, pour merveilleux qu’ils puissent paraître.
Il y avait, mie fois, deux grandes nations... les Chrysanthèmes et les Deux
Océans ! Nous voilà donc lancés en pleine...
géographie ; une géographie aUéchalnte :
descriptions .artistiques de fêtes qui feront s ébahir iillettes et g'arçonnets ;
même empereurs et princesses sont en
mouvement !
Et les enfants ?... que ne feront-ils pas,
le,s enfants, lor.squ’ils auront compris que,
eux aussi, peuvent être utiles en quelque
chose ? !
C’est une brochure qui servirait comme
joli cadeau de Noël, et comme prix de
Bible et de français dans nos écoles. Les
enfants la liront volontiers' et les parents
les suivront, le sourire aux lèvres, dans
leur lecture.
L’amitié entre enfants : c’est le but que
se propose et qu’atteint, simplement mais
avec élégance, l’auteur de cette charmante histoire, Anna Jézéquel. M.Ue Selma
Lsng'o a préparé la traduction italienne
de cette merveilleuse histoire.
MM. les Pasteurs qui désireraient prendre connaiissanice .de cet ouvrage peuvent
s’adresser directement à M. l’av. Cesare
Cray (Via Magenüi, 9 - Firenze), qui en
•enverra gratuitement un exemplaire.
g. c.
CHRONIQUE VAUDOISE.
LATOUR. Société « Pra del Torno». Le
soir du 11 courant notre Société inaugurait, après trois mois de repos, sa nouvelle
année d’activité, en présence de la presque totalité de ses membres et de quelques
autres étudiants qui aspirent à faire partie de la Société.
M.lles Dauigimont et Giugler, missionaraires a'u Sénégal, de passage dans nos
Vallées, pour une tournée de ccrférences,
voulurent bien nous honorer de leur présence, ainsi que M. Attilio Jalla, qui nous
donna brièvement quelques mauvell.es touchant notre, œuvre, sur le Congrès National des A. G. D. G. d;e Forni .di Sotto,.
De cela, il a été déjà parlé tout au long
dans un des numéros précédents de cette
feuille.
Le même soir, le Caissier présentait le
rapport financier diu trimestre de l’été qui
accusait une somme nette de L. 1.186,50.
'En cette jrremière période d’activité, quatre réunions missionnaires ont déjà eu
lieu, et uiu culte, dans le temple diu Chabas.
Le petit nombre des membres h vie s’est
accru de M. A. D. Parise (Buenos Aires)
et M.me Hilda Bruschettini (Genova).
Dix membres lionoraires ont payé leur
contribution pour la nouvelle année ; à eux
se sont ajoutés M. Canobbio (Rome) et
M.me Rosalie Françoise Hélène Wodgath.
On a parlé déjà précédemment de la
séance du 5 septembre, dans la SaUe du
Synode. Nous tenons encore à remercier
.vivement tous les Messieurs qui voulurent bien nous prêter leur chrétienne
collaboration.
Nous promettons à tous nos amis de plus
fréquentes nouvelles de notre activité.
Dimanche soir, 26 courant, à Sainte^ärguerite, nous avons eu le plaisir d’en
tendre le message de M. Louis Jourdan.
Avant die retourner dans l’Amérique du
Sud, dans nos colonies, il a voulu nous parler encore de ces frères auxquels nous
pensons souvent sans nous rendre toujours
bien compte de ce qu’ils soint et où ils
sont. Ce fut une réunion et une causerie ;
M. Louis Jourdan nous a tracé l’histoire
de ces colonies, leurs commencements' souvent bien durs et rendus plus difficiles
par la lutte contre les éléments et quelque fois aussi avec le curé, scandalisé de
voir de pauvres gens, honnêtes, se réunir
pour prier entre eux. Il y a aujourd’hui
12.000 Vaudois dans nos colonies de l’Uruguay et ,de l’Argentine, chiffre qui va
toujours en augmentant, dar les familles
sont nombreuses làrbas.
C’est avec « humeur », que M. L. Jourdan nous rappelle les difficultés des premiers temps ; c’est avec un profond sentiment de reconnaissance qu’il rend grâces à Dieu qui a toujours assisté les Vaudois, en les guidant dans Ses voies, leur
aplanissant les sentiers. Aujourd’hui die
nombraulses colonies (Colonia Valdense,
Cosmopolita, Tarariras, Iris, Beâgrano, Alejandra, etc.), s’élèvent florissantes là où
auparavant, il y a moins d’un siècle, ce
n’était qu’une plaine inculte, couverte
d’arbrisseaux sauyages ! Mais c’est aussi
reconnaissance envers les premiers pasteurs qui oint travaillé rudement, sans
bruit et sans défaiHanoe, les Hugon, les
P. Bounous.
Et c’est encore un sentiment de responsabilité, soit envers ceux qui ne sont plus,
soit envers Dieu. Que les richesses, les
vastes champs' de blé, ne rendent pas trop
difficile, aux coloins Vaudois, l’entrée au
Royaume de Dieu. Ce qu’il faut demander,
aux Vallées comme dans leurs colonies, c’est
une effusion ,du SaiinLEsprit qui ranime
les cœurs. C’est avec cette invocation que
finit la caœerie, que de nombreux fidèles
ont écoutée avec un vif intérêt.
M. le pasteur J. Tron, au nom des présents... et des absents, après' avoir remercié M. Louis Jourdan, lui souhaite un bon
voyage et.., un proichain... retour.
Si nous ne savions pas M. L. Jdulrdàn
surchargé de travail, je crois que plusieurs
auditeurs lui auraient demandé : pourquoi
ne pas écrire une petite histoire de notre
colonisation, dans l’Echo, par exemple ?
— Le public qui remplissait, dimanche
soir, la Salle du Dopoiavoro, a été profondément ému par la conférence de M. Mauro
Pizzirani, aveugle depuis neuf ans.
L’orateur, présenté avec des paroles très
appropriées par M, l’ing. Merlo, nous a
parlé du grand travail accompli, en faveur des aveugles, par VUnione Itcdiana
dei Cieohi, qui fêtera dimanche p^ichain
le dixième anniversaire de sa fonida.tion.
Travail matériel et moral peur mettre
l’aveugle à l’ahri de l'a misère et du vice
et en état d’occuper sa place dans le monde.
Il a parlé des tristes conditions des
aveugles avant la venue de Christ et des
bienfaits que le christianisme a apportés.
Il a terminé en exhortant les « voyants »
à suivre l’exemple de Celui qui, plein
d’amour, a dépensé 'sa vie au service des
déshérités de ce monde. Les aveugles attendent de noms plus' d’affection et de
compréhension.
Les applaudissements qui accueillirent
la fin de la conférence témoignèrent de
l’intérêt 'avec lequel le public avait écouté.
A M. Pizzirani nos chaleureux remercîments, espérant de l’entendre encore.
On devient membre de YUnimie Italiana
Ciechi, et on peut ainsi aider cette noble
institution, en payant une petite cotisation
de 5 lires par an que l’on peut verser à
la représentante de VUnione, M.Ue A.
Mathieu.
— Persomlia. Nous apprenons que M.lle
Dora Longo, fiHe du prof. E. Longo, de
notre Collège, a été nommée professeur
de lettres dans le Gymnase Supérieur de
Campobasso.
M. Nino Antonellini, qui a été lui
aussi élève de notre Collège, a été nommé
professeur de piajio à Vlnstitnt Musical
d’Alexandrie.
A tous les deux nos félicitations.
PERRIER. Un de nos vieillards nous a
laissés pour la patrie céleste : Ferrier Thomas, de Barbencio, est décédé à l’âge de
85 ans. Nous exprimons à sa veuve et à
ses petits-fils notre sympathie chrétienne.
— Le dimanche 19 octobre, nous avons
eu au Pterrier la visite de deux demoiselles
missioninaires. M.Ile Daugimont a bien
voulu nous adresser la parole en parlant
au culte. Nous la remercions pour les no.uvèlles qiu’eUe ¡nous a données et pour son
message chrétien et inspirateur.
Les grandes nouvelles.
Allemagne : Près de Alsdorf, a peu de
distance de Aix-La-OhapeUe, un terrible
désastre a été provoqué par l’explosion
d’un dépôt de dynamite, conservée dans
une galerie, à 245 mètres sous terre. Les
oonséquences sont très graves : il y a eu
dte nombreuses victimes, non seulement
dans les mines, mais .aussi dans les vülages d’aleintours. D’après les dernières nouvelles la dynamite ne serait pas la véritable ca'use diu désastre ; on parle du « grisou», mais rien de sûr ne peut être affirmé. Le 25 courant a été considéré « jour
de deuil national » pour toute la Prusse ;
259 cadavres ont déjà été extraits des mines. On annonce que à Saabrüken (Sarre)
le grisou a provoqué une nouvelle explosion avec de inombreuses victimes.
Chine: Les journaux nous anncnicent
que le président du gouvernement nationaliste s’est ccinverti au christianisme,
Ciang-Kai-Sech a été baptisé ; il a fait sa
profiesSion de foi à Sciaingaï, et il a été
reçu diaus l’église, méthodiste. Sa femme
s’œt convertie, elle aussi, il y a quelque
temps.
Brésil : Après de longues alternatives
de victoires et ,de -défaites, une révolte
inattendue de la garnison fédérale de Rio
de Janeiro a tranché toute question. Le
président de la République a donné s:a démission ; un gouvernement militaire remplace les anciens ministres et a ordonné
dé suspendre toutes les actions. Le Parleme.nt sera dissous, et l’ordre, pour le
moment, semble régner.
Italie : Samiedi 25 courant, à Assise, 'ont
été célébrées les noces de S. A. R. la prinr
cesse Jeanne de Savoie et de S. M. Boris,
roi de Bulgarie, au milieu d’un grand enthousiasme de toute la population. Les
époux se sont embarqués pour Sophie, DÙ
en leur prépare de grandes fêtes.
Suisse : Le Bureau international du Travail a publié une statistique, d’après laquelle il y aurait environ 15.000.000 de
sans-travail dans le monde. Voici quelques
chiffres :
Allemagne ; 1929, 883.002 Sans-travail ;
1930, 1.947.811. Angleterre : 1929, 918.550
sanis-travail ; 1930, 1.500.990. Italie : 1929,
216.666 sans-travail ; 1930, 375.548. En
Russie, le nombre des sans-travail est aussi
très grand, tandis que la France manque même des bras nécessaires pour le
développement de ses industries et de
l’agrioulture.
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pour le Refuge : M.me Aiessio-Eynard, Gênes, L. 50 - Famille Gay-Lantaret, Pérouse, 25.
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Dons l’CQUs jK-ndant lo troislòmo Irimeslro 1930.
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M.vics et M.rs :
Egli,se. do Broscia, L. lOn - Aline et prof.
Jean Ribet, Tin-in. on souvenir de M.me
J'iliier, 30 - Caroline Gny-Diir.nndo, La Toui', en
souvenir de M.me L. Cn.rdlol. 25 - Union des
Mères, La Toui-, id., 25 - Adeline .Selli, Rome,
id.. U)0 - Marguerite Turin, Saint-Jean, ici.,
300 - Mary Jnmc.son, S. B.arb.a.ra (Californie),,
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Id., 25 - Une Amie de.s Vaudois, de pas-sago
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Parise veuve Bert,, une Obligation Prestito Nazionale 4,50 0/0 de L. 500,
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- .Sœur Eva„ produit de son travail,. 65 - Eglise
de Rome, Via Quattro Novembre, 200 - Id. de
PacMno, 15 - Id. de Viltesèche, 30 - Jean Jourdan, Ne\y-Yorlv, 25 - iMadeleine Rivoire, La
Haye,, 30 - Alice Franco, France (100 fis.),
74,20 - Oléantlie Cocito, Turin,, en souvenir de
M.lle Sircoulon,, 50 - Charles Eynard, viceconsul, Constantine, 40 - Hilda BruschettiniRoland, Gênes, 500 - Ida et Jean Jalla, La Tour,
fleurs à la mémoire de M.me L. Gaidiol, 25 ,Mr et M.me Christenson,, Id.„ id.„ 50 - M.r et
M.me Adolphe 'Cumba, Angrogne,. id., 25 - Alice
Storti-Revcl, Glasgow, id., 100 - Michel Couconrde,. instituteur émérite. Envers Pinache, 15
- En souvenir de Matthieu Costabel,, la famille,
La Tour, 25 - Redenta Go.ss, Rorà,, 10 - Sebna
Longo, Rome, 15 - N. N.„ Milan, 150 - L. Sommani, Florence, 20 - Doct. M. Bonnet,. SaintJean, 50 - E. Miller, Angleterre,, 25 - Députés
des 'Vallées au Synode, 45. - Total L. l'6.36,95.
* * «
HOPITAUX.
M.mes et M.rs :
Veuve J. Pizzarxli,, l.a Tour, L. 40 - Eglise de
Rome, Via Quatta) Novembre, 200 - Id„ de Ville,sèche, 30 - Jean Jourdan,, New-York, 25 Anna Boringhierl, Turin, lOü - Caroline Bieteuholz, Id., 30 - Madeleine Rivoiro,, .La Haye,
30 - Chaj-les Eynard, vice-consul,, Constantine,
30 - Hilda Bru,scliettìni-RolaiKl„ Gênes, 500 Emile Beneeh, pharmacien, Genève, 3“ vei-.semeiit en remboursement do la Bourse Pellegrini,, 500 - M.me Max Pellegrini, Turin, fleurs
à la mémoire de M.me L. Gardiol, 100 - M.me
Cléantlio 'Cocito, Id., id., 50 - Micliel Coucourde,
instituteur éniérite, Envers Pinadie,, 15 - En
souvenir de Matthieu Costabei, la famille,
La Tour, 25 - Henri Pascal,, Fontaines, Rodoret, 20 - Tron Eveline, Rey„ Pomaret. 4 - Marcellina Grill, Poirier, 25 - Morosso, Id., ,300 La Commune de Perosa Argentina, pour les
noces Savoia-Brabante,, 123 - Caisse d’Epargne
de Turin, succursale de Perosa Argentina, 400
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Dde titalioD du RoiaDclüi Paul lauiget;
Le Dccalognc.
Le romancier Paul Bourget a écrit ;
« Je suis arrivé à reconnaître que les hommes et les femmes qui suivent les préceptes ide l’Evaingile sont, dans une granidé
proiiortion, à l’abri des désordres raora'ux
que j’ai décrits dans mes romanis et qui
sont presque inévitables lorsque les hommes se laissent guider par leurs sens,
leurs passions et leurs faiblesses, Penldant
bien ides années', comme la plupart des
jeuiraes gens 'dans les cités modernes, je
n’ai pas cru, mais j’ai été amené à mes
idées actuelles par le sentiment toujours
grandissaint de la responsabilité que l’on
encourt quand on exerce une influence
quelconque sur les autres. Partout où le
christianisme est vivace, les moeurs se relèvent : partout où il languit, elles s’abaiissent. C’est l’arbre où fleurissent les vertus humaines, sans la pratique desquelles les sociétés sont condaminées à périr.
n ’n’y a pas de sauvegarde sociale hors
des vérités du Décalogue.
(Christianisme au XX” siècle).
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Commentario sopra S. Marco, del Dott. Stewart, L. 15)
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MASSELLO - Pastore ; Allerto Rioca,
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : Alberto Fulirmann.
PRAMOLLO - Pastore; Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jaliicx’.
RICLARE1TO - Pastore : Guido Miegge,
RODORETTO - Missionario in congedo È. Ganz.
RORA’ - Pastore ; Enrico Pascal.
•S.GERM.CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore; Giulio Tron Coadiutore: Carni. Tool. Giovanni Tron,
PILLAR PELLICE - Pastore : Rolìcrto Jahicr.
PRADELTORXO - Ev.aiigelista C. A. Arnoulet.
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AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Viiic - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore : G, Moggia, Piazza
Garibaldi, G3.
BIELLA - Cliicsa : Piazza Funicolare. Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Piorina, Via Mirabello.
BORDIGHBRA - Chiesa ; Piani di Valleorosia
- Pastore : Davide Pons.
BORRKLLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiosa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivaire, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congrogaziono, Casa
Zacca.ro - Pastore : Gustavo Bcrtin.
CALTANISSEITA - Chiesa: Via Maida, ir, Pastore : C. Boiiavia. ivi.
(tASALPi MONFERRATO - Chiesa: 3, Via Fiii)ipo Mcllana.
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CUNEO - Cliicsa : Via Alba, 47 - Pastore :
Emilio Tron.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli,, 51 l’nstore : Sommani, ivi. — Cdiie.sa di Via
Manzoni., l,-3 - P,a,stare : E. Meynier, ivi.
FIUME - t:iuesa; Via Sem Beneili, 6. Culto
alle ore 10 - Pastore : Corrado Jaila, Via
Sem Beneili, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica - Evangelista
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GENOVA - Cliicsa : Via Ae.s.a.rotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Cullatone, 2.
GIK'lTI’E - Chieda Evangelica - ('and. Teol.
Y'aldo Vinay.
IITIEA - Cliiesa : Corso Botta,, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Araii.
L.A MADDALENA - Chiesa Evangelica.,
LIVORNO - Cliicsa : Vi.a G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUOC.-V - Cliicsa : Via Galli Tas.si, 18.
LUG.INO - P.astorc : Gioi'anni Grilli,, Viale
Fi'an.-e.ini, 11.
MAN'lGViV - Cliicsa: Via Baccliio, 5.
MESSINA - Chiosa: Via Maddalena, 112 - Pa.store : Seiffredo Colucci, Via Risorgimento,
i.sol. 122.
MIL.ANO - Cliicsa di S. Giox’anni in Conca:
Piazza Missori, ;i - Pastore : Luigi. Rostagno. Vi;i Str.adivai’i, 1. —■ Chiesa di Via
Falibri. il - Pastore : Francesco Peyronel,
Piazzale Ubi a, 5.
NAPOLI - Chiosa : Piazzett.a, Tagliavla, 25 Pastore: r.iu,so|)])o Fasulo, ivi - Coadiutore : Eoa 1(0 Coreani, ivi.
NIZZ.Y - Cliie.sa : Rue GioiTredo, 50 - P;>store :
.Yllx'rto Procliet, ivi.
ORSARA DI PUCLIA - Cand. Tool. Giuseppe
Castiglione.
P,\(.UII.\0 Clilesa Èvangc.'liea - Pastore: Elio
Eynard.
PALERMO - Cliie.sa : Via Spezio, 41 - Pa.store :
AUilin Arias,, ivi - Coaxliiitorc : Cand. Tfol.
M,11 iano Moro.sc'liini.
PES'COI,.'VXCIANO - Chiii'sa Evangelica - E\angclista .(maio Bìllour.
PIANI DI VALLlXiROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femniinilo Valdese.
ITEDICAVALT.O - Cliie.sa : Via Carlo All erto.
l’IS.-V - Cliicsa: Yha Dcrna, 15 - Pastore: Rina.ldo Maiali, Via Dcrna, 17.
REGGIO C.ALABRiA - Chiesa: Piazza San
M.irco, 1 - Pastore : Antonio Miscia,, Casa
di Nava, Via Demetrio Tripepi.
RIESl - Cli1(''.sa iàvangclica - Pastore : Roberto
Nisbet.
RIO MARINA - (.’hiesa. Evangetir a - i’astoix';
Alberto BiUoiir.
ROM.V - Cliiesa di \'ia (luatlro Novembre, Ui7
- Pastore: Cliwaiini Uonnet. ivi. — Cliitsa
di l^iazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore: Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi,, 57.
SAMITERDAREN.V - Chiesa: Via Giosuè Carducci, 16 - J’astore : G. D. Maurìn.
SAN GIACOMO DEGLI SCIIIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giusepire, ivi.
SANRE.MO - Ctiiesa : Via Roma - Pastore:
Ugo .Ianni, ivi.
SCHIAVI ].)’ABLU/Z() - Chh'sa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Ciirtatonc, 5 - Pastore :
Giiwanni Petrai, ivi.
.SIRACUS.V - Cliiesa: Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pa.store : Èlio Eynard,,
da Pachino.
SUS.'V - Chiesa: Via Umberto I, 14 - AnziaiioEvaiigc'ii.sta Pichi’O Vim'veili, ìvìl,
TARANl'O - Chies.a : Via Di Palma, 13 - l’astore. : Gustavo Berit n.
TORINO - Ciiiesa : Corso Vittorio Em.inuele II
(angolo Via ITincipe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni - Oradiutorc : Cand.
Tool. Oreste Peyroncl, ivi. — Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corso Vinzaglio, 7.3.
TRIESTE - Chiesa : Y'ia S, M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa; Palazzo Cn.vmgni.s (S. M.
Formiosa) - Pa.store : Giov. Borir tratti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (ancy>io Via
Pigna) - Pastore: B. Celli, Via V.ilerio
Catullo, l.S.
VrrroRJA - Oliiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingnrdi.
Il evito prineipale si celebra in. tvtte le
Chiese alle ore 11 circa della. Domenica.
UFFICIO 1)1 presidenza DEI.LA TAVOL.V
VrM.DESE - P.istore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pa.stono Antonio Rostan, segmtnrio-ca.ssioro - Via Quattro NovemluT,
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOT.OGIA - Via Pietro Cc«-a,
42. Roma (26) - ITofresori : G. Ro.stagno,
Ernesto Comba, Davide Tìnsio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Tirro Pelliice - i’resirlo : Pr of. D. Jahicr.
SCUOL.V LATINA - l’omnretto - Direttore:
Pa.store Lmìc/ì Micol, Porrero.
COMMISSIONE DELLE PUBBIJCAZIONI Ei’iresto Comba, prasidente ; Davide Bosio,
Eirrion Mevnier., ,Paolo Bosio.
CONVITO) MÀS’CHILE - Torre Pcllice - Dirxíltorc : Pastore Dande Por ne ron.
CO.WITO) MASCHILE - i’omaietio - Direttrice : Sig'.na Sotia, Rostaii.
ISTITUTO FEMMINILE V.U.DESE - Valle
erxrsia - Direttore : Pa.store Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEYIMIMLE - 'l'orir. Pellice - Direttrice : Sig.na. Adele Arias.
ORFA.NOTROFK.) MASCHILE (Idiliilo Gould)
- Via Sorragii, 51, Firenze - Direttore:
Pastoi’o : 1'. Sommani.
OSPEDALI V.VLDESI - ,\ 'Ione Pollice, a Po
maretto. a Torino (\ia UcrthoRct, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - .Sede: Pomaretto (Torino) - Direttole: Pastore Limi//
Marauda. Piuei'oio.
RIFUGIO l’ER IN'CTiRABILf «RE CARl.i '
ALBERTO » - Lu,serna San Giovanni.,
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO l’Et VECCHI - S. Germano Chisont.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a rinelle nellcVaiJi Valde.si : Carenia. Dov;wlnIa„ Grot1<'.
Pachino, Palermo,, Riesi, R.in Marina., Snir
remo, Y’allocro.sia, YTttoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay.
COLONIA VALDENSE - ivrnosto Troir, pastore
valdese.
COLONIA COSMOPOLITA - Enrico Beux, pastoi’c valdo.se - Pietro Bounou.s, paston
enx'i’ito.
COLONIA ARTILLEROS - Enrico Beiix,, pastore valdese.
COLONIA TARARIRAS - Guido Kivorr, pastore .valdese.
COLONIE R.rACHUK.LO-S. PEDRO : Guido Rivoir, pastore vaMes(\
COLONI.A OMBUES DE l. WAl.l.E - Daniele
Breeze, pastore.
COLONI,! MliGUEi.ETE - D,miele UrcezC.
pasto.rc.
COLONIA SAN SALVADOR - C. -E. Connet.
evangelista.
Argentina.
COr/)NIA IRLS - Silvio Txing, pasto.rc vahic^.
Indirizzo; Estarimi Jacinto Aravz, P.C.P(Rep. Argentina). ,
COLONIA BELGRANO - LévV Tton,
valdc.se. Indirizzo : Colonia Belfirano, Estación Wildermuth, F. C. C. A. (Pi’U)''- 'ESanta Fè - Rep. Argentina). ^ ^ ^
Colonia del Sacramento, Colonia de Nin Y
Colonia Nuova Vaidense e altre Coloni ,
non hairno un Pa‘-tore a posto fisso e sono
visitate jieriodicamentc.