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M. B. Léger, pasteur
2 copies
PERRERO
Quarante-onìème année.
N. 18.
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L’ECHO »ES VALLEES
OHAQXJ® VlîLVDKIÎDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie . . Fr. 3,00
Etranger ......................................„5
Plus d’un es. à la même adresse, chacun ■ . „4
Allemagne, Autriche-Hongrie,/Belgique, Brésil, Danemark,
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la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction à M[. N. Tonm, prof., Torr* FtUiee,
et pour l’Administration A MM. Travers et Malau, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phü. IV, 8).
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SOMMAIRE :
Communication officielle — La valeur
hygiénique de la prière — Ephémérides
vaudoises — Chronique — Nouvelles
et faits divers — Bibliographie —
Revue politique — Feuilleton: La discipline ecclésiastique.
COMMüNICilTION OFFICIELLE
Vu les articles 6i, 62 et 63 des
Réglements Organiques ;
Attendu que le nombre des membres laïques devant siéger au prochain Synode (égal à celui des
ministres) est de . . • ^7 >
Considérant a) que les membres
laïques des Administrations, des
Commissions SyTiodales et des Etablissements d’instruction secondaire,
s’élèvent au nombre de . . b ;
6) que les Eglises autonoiïies,
savoir les 20 paroisses et les Eglises
de Nice, Florence (Salviati) et Milan
nommeront chacune un députe,
c’est-à-dire un total de . • 23 ;
c) et que les Eglises ayant droit
à une députation directe, par le
nombre de leurs communiants et
le montant de leurs contributions
à la Caisse Centrale, savoir Turin
(branche italienne). Gênes, Rome,
Naples, Palerme et Belgrano, nommeront chacune un depute, c està-dire un total de . . • b ,
Tenant compte qu’il reste 52 députés
à nommer par les sept Conferences de
district, en proportion du nombre de
leurs communiants ;
La Table établit les chiffres suivants:
1° I.a Conf. des Vallées 31
3« >
4® »
5® »
6® »
7® »
» du Sud Amérique b »
» de Piémont-Ligurie 4 »
du Lombard-Vénitien 3 »
» de Toscane-Sardaigne 2 »
» Rome-Naples 4 *
» la Sicile 2 ■»
Messieurs les Présidents des Consistoires, des Conseils d’Eglise et des
Conférences de district sont pries de
se conformer, chacun pour ce qui les
concerne, à ^la présente communication
fraternelle âè leurs dévoués, dans le
Seigneur,
Pour les membres de la Table :
J.-P. Pons, Modérateur.
Torre~PélUc€j Avril 1906.
La Yalear hygiénique de la prière
Nous lisons dans le Testimonio, qui
cite les paroles cfu Dr Schofield ce qui
suit :
Il est vrai que nous recevons plusieurs choses par la priere, mais la valeur hygiénique de la priere ne con
siste pas dans les choses que nous recevons. La valeur salutaire de la prière
consiste dans le fait que par elle nous
entrons en contact avec Dieu, et par
ce contact les discordances de la vie.
l’irritation de l’esprit, l’excitation des
nerfs, et par conséquent la ruine de
la santé sont évitées, quand l’âme se
met en harmonie avec l’infini. Voilà
la santé, l’intégrité, la sainteté. Les
vrais savants présentent cette antique
vérité avec tant de force et de fraîcheur
qu’ils la font apparaître presque comme
une découverte de nos jours.
__ Voulez-vous vous maintenir jeunes,
dit le Rév. Cuyler. Dire que la vieillesse
est une maladie incurable n’est qu’une
partie de la vérité, car il y a des hommes qui ont passé les 8o ans sans avoir
été malades, ou ne l’avoir été que légèrement. Le mot vieillesse est un
terme relatif, après tout. Il y a des
hommes qui sont vieux à 50 ans et le
cher Will. E- Dodye à 75 ans paraissait un jeune homme.
Comment se conserver jeune, voilà
le problème, qui est tres important,
parce qu’il s’agit de savoir quel est
le meilleur usage que nous devons faire
de la vie, et d’être le plus utile au service du Maître. Etre né de parents sains
est un grand bien, et compte pour beaucoup dans une longue vie. Mais avec
une bonne constitution il faut encore
apprendre à se garder des infirmités
qui hâtent la vieillesse prématurée.
Le ir moyen et le plus important
c’est de garder les commandements. Le
Créateur a écrit sur nos corps mortels
certaines lois aussi irrevocables que les
lois écrites sur les deux tables du Sinaï.
Et Jésus-Christ n’a fait aucune expiation pour ces lois. Dissiper les ressources vitales, en violant ces lois, ou en
les négligeant, est un péché impardonnable (pour la vie actuelle). Il y a des
suicides dans nos Eglises chrétiennes,
et même dans nos chaires chrétiennes.
Faire usage avec soin eVune diète digestible ne veut pas dire faire de l’embarras inutile. Cela veut dire avoir une
tête claire, un sang pur, et une chance
de longévité. Les stimulants sont dangereux à mesure qu’ils deviennent indispensables.
Un fort travail de tête, une nourriture abondante, avec peu ou point
d’exercice corporel, a conduit plusieurs
pasteurs à une mort prematuree. Une
diète simple et modérée, avec un peu
d’exercice corporel chaque jour, aurait
souvent suffi pour prolonger leur vie,
sous la bénédiction de Dieu.
Une seconde condition pour avoir
une saine longévité est de réparer nos
ressources par un sommeil profond et suffisamment long. L’insomnie est pire que
toutes les plaies de l’Egypte. Elle tue
un homme ou une femme petit à petit.
La nature vous dira combien long doit
être votre sommeil pour conserver votre force corporelle, si vous voulez l’ecouter avec intelligence. Ceux qui brûlent l’huile de minuit, brûlent leur vie
avant le temps. Le matin est le temps
du travail. Le travail d’une heure avant
midi vaut plus que le travail de cinq
heures après le coucher du soleil. Quand
un homme a tant de travail de tête à
accomplir, et tant de contrariétés propres à agiter ses nerfs, comme c’est le
cas de beaucoup de pasteurs, il faut
que lorsqu’il se retire pour le repos, il
laisse tous les soucis hors de la porte,
et s’il a quelque difficulté a le faire
qu’il prie le Seigneur de le secourir
dans ce but..
Pour se maintenir jeune il faut encore 3®) savoir graduer son travail selon
l’âge où l’on se trouve. Après 70 ans il
faut alléger le fardeau. C’est l’exces du
travail qui use la vie, comme c’est l’excès du travail du cheval qui en abrège
les jours. Mais si l’excès du travail est
dangereux, plus dangereux encore serait la cessation de tout travail : une
vie paresseuse ne mérite pas de vivre.
Un pasteur peut toujours parler ou
prier dans une réunion, et écrire ses
propres expériences. — Voici la priere
d’un vieux pasteur : O Dieu miséricordieux, ne m’abandonne pas dans le
temps de ma vieillesse. Que mes forces
physiques s’affaiblissent mais non ma
foi ni mon amour. Que mes cheveux
blancs soient ceux d’un homme justifié
et sanctifié. Préserve mon esprit de
tout radotage et de toute faiblesse, et
mon corps d’une longue maladie et de
douleurs trop violentes, comme de toute
impatience et de tout désespoir. Que
ma raison me soit conservée jusqu a la
fin, et que je me sente toujours consolé
et supporté par ton Esprit, afin que je
puisse rendre toujours témoignage a la
vérité de ton Evangile, à tes fidèles
promesses, et à ta grande miséricorde.
Et quand mon Esprit abandonnera le
corps, toi. Seigneur Jésus, veuille le recevoir et envoyer ton ange qui m’introduise auprès de toi pour toujours.
D. T.
IPlÊltlIDIS YIlBOiSIS
3 Mai.
Dispute manquée aux Clots
Parmi les invasions les plus funestes
dont nos Vallées furent le theatre, la
première place revient aux invasions de
moines qui de temps à autres les infestèrent.
En 1615 il y en avait un peu partout ; le Périer et Luserne étaient leurs
quartiers généraux. Un jour ceux du
Périer voyant passer Valère Gros pasteur de Maneille, le provoquent à une
dispute qu’il accepte aussitôt et qui a
lieu au Périer même sous la présidence
du président Ruffini récemment venu
de Turin.
Le père capucin Barthélemy de Nice,
fort encombrant, occupa à lui seul tout
le temps, entassant force accusations
sans preuves aucunes et sans laisser
le temps à l’adversaire de répondre.
On convint que la dispute devrait continuer le Mercredi 3 loin du
Périer aux Clots. Au jour fixé, Valère
Gros attendit son homme de pied ferme
au lieu convenu.... mais aucun moine
ne se présenta, de quoi le pasteur Vaudois fit rédiger par un notaire un acte
public, après quoi il écrivit au père
Barthélemy lui reprochant d’avoir manqué au rendez-vous et l’invitant a continuer au moins la discussion par écrit.
Le capucin se tint coi, et n’eut garde
de répondre quoi que ce soit au pasteur ;
mais, pour donner le change a ses
propres amis, il composa une lettre
adressée à Valère Gros, qu’ il ne lui
envoya jamais mais qu’il montrait à
qui 1’ approchait, comme s’ il la lui
avait envoyée.
Cette lettre feignait de remercier le
pasteur Gros de lui avoir écrit qu il
s’avouait vaincu et convaincu par le
moine et disposé à se faire catholique
pourvu qu’il sût quel traitement on lui
ferait; et puis elle continuait en lui
disant qu’il avait brûlé sa lettre pour
qu’il ne pût pas être compromis, et que
le mieux qu’il avait à faire était de se
faire catholique au plus vite.
Il va sans dire que Valère Gros, informé de cette imposture effrontée, écrivit à son auteur ce qu’il se méritait ;
mais ni le père Barthélemy ni ses compères osèrent répondre un mot.
C’est ainsi qu’ils furent ensevelis I
Teofilo Gay. '
CflRojM IQFîÎ
La Tour. Dimanche à 3 h. qz l’Assemblée électorale a tenu une séance
dans l’école de S.te Marguerite, pour
nommer les trois députés de cette église
à la Conférence qui va s’ouvrir à Bobi
et continuer l’examen du Rapport du
Consistoire. Sont élus députés MM.
Jean Coisson professeur, Pierre Poët
ancien et J. David Fontana diacre.
Le Rapport, rédigé par M. le pasteur
Tron et fait imprimer, est passablement
pessimiste au sujet des finances de la
paroisse. Mais ce pessimisme ne paraît
pas justifié aux divers membres de
l’assemblée qui prennent la parole et
qui n’ont p£is de peine à démontrer que
si les entrées ont été en diminution en
2
_ â
1905 à cause des mauvaises récoltes,
il n’y a cependant pas déficit, au Contraire, grâce à l’encaisse des deux années précédentes, il reste un boni de
plusieurs centaines de francs. Seulement,
la déplorable habitude de renvoyer les
collectes à la fin de l’année au lieu de
les faire au commencement, continue,
et comme le Caissier a des payements
à faire à toutes les époques de l’année,
il se trouve bientôt avec la caisse vide
et doit attendre des mois que l’argent
arrive. Il est urgent de porter remède
à cet inconvénient en anticipant la collecte annuelle.
L’assemblée passe à peu près sans
discussion sur les autres parties du Rapport, se bornant à quelques demandes
d’éclaircissements sur quelques points,
entre autres sur la réunion des mères de
famüles qui se tient régulièrement tous
les quinze jours dans l’école des Bouïssa,
sous la direction de Madame Ida Jalla,
aidée de Madame Romano, et dont
nous attendons beaucoup de bien. Nous
recommandons cette oeuvre aux mères
de famille de la paroisse et en particulier à celles du quartier de la Ville,
dont un trop petit nombre en ont profité jusqu’ici.
Société d’U. Publique. La section
de la Tour est convoquée à S.te Marguerite pour lundi soir, 7 c., à 8 h. i\2.
Ordre du jour :
Election du Bureau
Concours pour fosses à fumier
Propositions.
Le Bureau.
NB. Prière à tous les membres de
prendre part à cette dernière séance
de l’année,
M. le député Soulier, après avoir
passé une partie de ses vacances de
Pâques au milieu de nous (il fait bâtir
une villa à la Tour) est reparti pour
Rome, où la Chambre des députés a
repris ses séances.
Refuge. M. le chapelain du Refuge
a voulu réparer, par l’organe de VEcho,
un oubli, en mentionnant un abondant
envoi de châtaignes et de pommes de
terre fait par la paroisse de Pramol.
La discipline ecclésiastipe
(Suite)
Après l’esquisse que nous avons faite
des données bibliques, il serait instructif de voir comment elles ont été comprises et appliquées dans l’histoire de
l’Eglise des premiers siècles. Mais cela
nous mènerait trop loin, et il faut nous
iestreindre à un simple aperçu de l’histoire de la discipline au sein de notre
propre Eglise.
Suivant les indices fournis par nos
historiens, et tout spécialement par Jean
Léger, nous pouvons distinguer diverses phases dans l’histoire de la discipline au sein de notre Eglise.
La première comprend les temps qui
ont précédé le contact des Vaudois avec
les Réformateurs. — C’est l’époque de
la plus grande rigueur et de la plus
grande pureté de mœurs, puisqu’elle a
arraché des témoignages d’admiration
de leurs adversaires les plus acharnés.
« Il faut user de correction, di.sait la
discipline des anciens Barbes, pour tenir en crainte à ce que ceux qui ne
sont pas fidèles puissent être punis et
séparés. C’est ce que le Seigneur enseigne disant : si ton frère a péché...
C’est ce que l’Apôtre confirme quand
Malheureusement une erreur s’est glissée — est-ce sous sa plume, est-ce sous
la main du prote — dans sa réparation,
et nous sommes priés de la réparer de
nouveau. Ce n’est pas quatre sacs qu’il
faut lire, mais quatorze sacs. Nous espérons que c’est exact cette fois.
Unions chrétiennes de Jeunes
Filles. Dimanche dernier les Unions
Chr. de Bobi, de Prarustin et de Rorà,
invitées par l’Union de St-Jean, se donnaient rendez-vous dans cette dernière
paroisse. Après le culte public, on se
réunit à 2 h. dans la salle de l’Union
où eut lieu un entretien familier sur le
sujet du jour, l’amour de Dieu et du
prochain, suivi du chant de quelques
beaux cantiques. Le thé fut servi abondamment, puis toute cette jeunesse se
rendit en corps au Refuge où les malades furent heureux et reconnaissants
et quelques-uns émus jusqu’aux larmes
en entendant chanter quelques-uns de
nos beaux hymnes.
Belle journée en un mot, sous tous
les rapports, dont les unionistes garderont un doux souvenir, et pour laquelle
elles expriment leur reconnaissance bien
sentie à leurs sœurs de St-Jean et en
particulier à leur chère présidente qui
ne s’est pas épargnée pour rendre la
fête agréable et bienfaisante de toute
manière.
Une unioniste.
Praruslin. Nous avons eu le plaisir
de voir M. le pasteur Daniel Gay joliment remis de sa grave maladie. Un
repos de quelques mois est cependant
encore nécessaire avant qu’il puisse
reprendre son travail. Nous lui souhaitons de pouvoir bientôt le faire avec
des forces renouvelées.
Turin. La Casa Italiana delle Diaconesse
a fait paraître son 4.e Rapport annuel,
1905. Il constate la bonne marche et
les progrès de l’œuvre. Une des trois
diaconesses déjà consacrées, sœur Marianne Rizzo, a été placée à Palerme, à
la direction du Home des Amies de la
Jeune Fille et du naissant petit hôpital.
Mais étant tombée malade vers la fin
de l’été le Comité l’a remplacée par sœur
Fanny Gardiol. Sœur Béatrice Nesi a
il dit: si quelqu’un est surpris en quelque faute redressez-le. — Et il ajoute:
s’il ne t’écoute pas, prends avec toi
deux ou trois témoins ; et il entend
cela dans le cas où la faute ne soit pas
connue par le public — que si elle est
connue ouvertement, il dit : reprends
ceux qui pèchent devant tous afin que
les autres aient de la crainte. ■— S’il
ne t’écoute pas, continue-t-il, dis-le à
l’Eglise, et ailleurs : ôtez le méchant
du milieu de vous>.
Les Réformateurs ne désapprouvèrent
pas la discipline vaudoise, au contraire,
Bueer dit : « qu’il fallait avouer que ces
Vaudois avaient véritablement entr’eux
la discipline de Christ, et qu’il était
obligé de leur donner cette louange ;
et Mélanchton leur écrivait : « de vrai
je n’im prouve pas cette plus sévère manière d’exercer la discipline qui se pratique en vos Eglises. Plût à Dieu qu’elle
fût exercée avec un peu plus de vigueur parmi les nôtres! (Léger I, 199).
* *
*
« Mais, remarque Léger, deux grands
changements arrivèrent aux Vallées
l’an 1630. Une horrible peste moissonna plus des deux tiers des habitants,
et ne leur laissa que deux de leurs pasteurs. Il fallut donc avoir recours en
France et surtout à Genève pour re
été placée pour un an à l’hôpital de la
Tour, ensuite d’un accord avec M. Rau,
directeur de la Maison des diaconesses
de Saint-Loup. — Il y a maintenant
trois novices, une de seconde annee et
deux de première, toutes des Vallées.
Sur la proposition du Comité exécutif,
le Conseil dans sa séance du ii avril
a nommé M. le pasteur D. Peyrot
directeur de la Maison des Diaconesses.
D’après le règlement spécial qui a été
voté, le directeur est chargé de l’administration de l’œuvre, de la préparation
morale et spirituelle des novices à leur
mission, il préside à leur consécration,
visite les diaconesses dans leurs postes,
s’occupe de la fondation de comités
locaux pour le placement des diaconesses, et cherche par des réunions
familières et des conférences, soitauxVallées, soit dans d’autres çarties de l’Italie
à susciter des vocations et à augmenter
l’intérêt du public pour l’œuvre des
diaconesses. ■— La nomination est faite
d’abord pour un an à titre d’essai. M.
Peyrot partagera son temps entre cette
charge et celle qui lui sera confiée par
le Comité d’Evangélisation, dont il dépendra à partir du i.r octobre prochain.
Aoste. Nous apprenons avec plaisir
par des journaux français, tels que VAveuir des Alpes du 12 Avril, le Lyon
républicain etc., que Madame Joséphine
Duc-Teppex, directrice du Mont-Blanc
et membre de notre congrégation évangélique depuis l’année dernière, vient
d’obtenir les Palmes d’Officier de l’Académie française. Cette décoration lui a
été décernée par le Ministère de l’Instruction publique <- comme la juste récompense de la campagne menée depuis si longtemps en faveur du maintien
de la langue française dans les écoles
de la Vallée d’Aoste ».
Nos sincères félicitations.
Echanges de chaires. Comme l’année dernière, la Commission exécutive
de la Conférence des Vallées a prescrit,
pour le dimanche 13 mai, des échanges
de chaires dans toutes les paroisses du
district. Voici, d’après la Sentinella, quelques - uns des prédicateurs désignés ;
Soulier, la Tour; Weitzecker, S. Jean,
donner des pasteeurs aux restes de ces
pauvres troupeaux. Ce changement de
ministres en causa plusieurs autres. La
discipline ne s’y exerça plus avec la
même vigueur et rigueur qu’auparavant,
ces messieurs accoutumés à une conduite plus indulgente la trouvaient trop
sévère.
« Cependant l’ordre ne cessa pas d’exister. Les adultères, les blasphémateurs, les profanateurs du jour du repos
n’échappaient pas à la censure publique.
Léger paraît reconnaître que ¡cette
discipline, sévère encore à nos yeux,
ne fut pas rigoureusement observée pendant l’époque néfaste qui va des massacres de Pâques à l’exil en m^sse
(1655 à 1686). A la rentrée eut lieu le
Synode des Copiers, et c’est là que nos
ancêtres se décidèrent « à remettre en
état le bon ordre qui était observé parmi
eux avant les désolations ».
Des 34 Synodes tenus de 1692 à
1750, 15 s’occupent de la sanctification
du Dimanche et des peines édictées
contre les transgres.seurs. Onze synodes
s’occupent des péchés d’impureté, adultère, fornication etc., le plus souvent
pour juger des cas particuliers portés
devant l’assemblée. Neuf Synodes statuent sur des cas d’homicide, de vol,
de fréquentation des cabarets, danses,
jurements, procès, et sur les réparations
T. Gay, Turin ; Ga.rdi6[, S. Germain; Giraud, Pomaret; Bosio, Villesèche ; J. J,
Tron, Perrier ; Jahier, Massel; Pascal,
Rodoret ; A. Balmas, Pral ; Bonnet, Prarustin.
NouYelles et faits divers ^
— Le Conseil Général de la Société
Africaine d’Italie, résidant à Naples,,
a nommé à l’unanimité, dans sa séance
du i3avfil, M. le missionnaire Louis
Jalla, membre correspondant de cette
Société, « en considération des qualités
exceptionnelles de pionnier qu’il a déployées dans les régions sauvages du
Zambèze, et de l’amour désintéressé
qu’il porte aux études scientifiques et
ethnographiques, et dans l’espoir qu’il
contribuera au développement de la
Société, en envoyant des correspondances sur les. régions où il séjournera».
— Le Synode réformé français de
la circonscription des Alpes et du
Jura aura lieu- à Bourg (Ain) les 9 et
10 courant.
— I-e Synode National s’ouvrira
i à Montpellier le 6 juin.
— M. Louis Méjan, que M. Briand,
le nouveau ministre de l’Instruction publique et des cultes, a pris pour son
chef de cabinet, est fils et frère de pasteurs. Il professe, de par son éducation,
un sain libéralisme. C’est ainsi qu’il
concluait une étude sur la Séparation,
qu’il a fait paraître dans la Revue du
Palais : « Tout homme, vraiment libéral,
qui attend le triomphe de la vérité de
la loyale concurrence (^es idées, ne peut
souhaiter que, dans le plus petit village
de France, la plus humble église ait
ses portes fermées par la faute d’une
législation intolérante et injuste».
Giacomo Weitzecker. I Valdesi
neirAfrica Australe.
C’est avec un vif intérêt que l’on
parcourt l’élégant opuscule que vient
de publier le Comité des « Vaudois à
l’Etranger», pour l’Exposition de Milan.
L’auteur, pars magna, raconte le mou
à faire par les coupables en signe de
repentance ; et ce fut là, il faut l’avouer,
une des principales difficultés que rencontra l’exercice de la discipline.
Dès 1729 la lutte devient inégale, la
discipline est de plus en plus relâchée,
aussi en 1748 le Synode sent-il le besoin de recommander aux pasteurs et
aux consistoires l’observation de la discipline ecclésiastique — et de procéder
contre les coupables sans distinction de
personnes, d’abord par les censures de
la part du pasteur, et si elles sont infructueuses de celles du Consistoire ;
ensuite par le retranchement de la
Sainte-Cène pour un temps limité et
enfin par l’excommunication publique.
Depuis cette époque la seule digue
que l’on semble croire efficace pour
arrêter le torrent, ce sont les exhortations pastoralès, et le jeûne périodique
ordonné par les Synodes, devenus du
reste, de plus en plus rares. Et dans
les considérants revient presque immanquablement une phrase dans laquelle
on constate « l’accroissement déplorable
du vice, ou « les progrès affligeants
de la corruption et du vice », ou bien
« que le vice prend chaque jour de
nouvelles forces », etc. Il ne pouvait
guère en être autrement ; la foi s’était
affaiblie, la vie ne pouvait être forte.
*
+ *
3
»iv
— g
veinent missionnaire qui est né à Nice
et aux Vallées à la suite des tournées
(Je M. Coillard, puis il rappelle les
personnes qui se sont vouées à cette
œuvre et il caractérise, en quelques
triits rapides, les deux pays où s’exerce
leur activité, le Lessouto et le Zambèze,
^ouvrage est orné de vingt portraits
et gravures, la plupart d’une netteté
remarquable. * J. J.
Se trouve : à Torre Pellice, chez M. le
prof- Tourn et à la Librairie Gilles ; à
Turin, chez M. le past. D. Peyrot, Via
Pio Quinto, 15 ; à Milan, chez M. le
pasteur;,B. Revel, Via Moscova i8.
Prix; 0,50 cent, l’exemplaire — 25
exempl. lo francs.
Va paraître: Prof. N. Tourn — I
Valdesi in America. Pubblicato dal
Comitato « I Valdesi all’Es'tero » per
pEsposizione di Milano. 1906.
L’Histoire Vaudoise de Scipione
Lentolo, publiée par M. Teofilo Gay.
Nous n’avons fait qu’annoncer ce
beau et gros volume, qui fait honneur
à son Editeur par la correction du texte
et à l’Imprimerie Alpina, d’où il sort,
par la beauté du travail typographique.
Nous ne pouvons, aujourd’hui encore,
parler dignement de cet ouvrage, mais
nous avons hâte de remercier, pour notre part, M. Gay du signale service
qu’il a rendu aux Vaudois en mettant
au jour leur plus ancienne histoire connue jusqu’ici, et à la littérature historique italienne en lui révélant un écrivain qu’elle ignorait et qui est digne
de prendre place parmi les historiens
du i6.e siècle.
Le manuscrit de cette Histoire, dit
l’Editeur dans sa préface, fut déposé
par la famille Lentolo à la Bibliothèque
de Berne peu après 1600. L’existence
en a été révélée .p^'" regrette professeur Comba dans une notice qu il
en publia dans le Bulletin d'Histoire Vaudoise de Novembre 1897. Nos lecteurs
savent que M. Gay et son fils Lino
se rendirent expressément à Berne 1 ete
passé, pour le ’copier.
C’est, avons-nous dit, la plus ancienrie
histoire que nous possédions ; en effet
elle fut écrite en 1562, tandis que celles
-
Depuis 1823, nous assistons a un mouvement de relèvement dans la doctrine
et dans la vie chrétienne. Les Synodes
se préoccupent de plus en plus de 1 état
religieux de l’Eglise et du bon ordre
ecclésiastique. En 1823, le Modérateur
P. Bert présentait un rapport sur la
discipline concluant à l’adoption de
quelques réformes d’importance secondaire. En 1828 fut présenté un projet
d’organisation intitulé : Discipline des
Eglises Vaudoises, adopté en 1833, modifié en 1839 et où se trouvent quelques articles relatifs aux censures ecclésiastiques.
L’art. 217 s’exprime ainsi: Toute
personne qui par inconduite, ou par
quelque action avérée contraire aux
commandement de Dieu, aura scandalisé l’église, sera reprise en conséquence
et censurée par le consistoire, et si elle
persiste dans son dérèglement, elle sera
excommuniée.
Art. 218. Celui qui aura été excommunié ne pourra rentrer dans la paix
de l’église, et participer de nouveau à
la Sainte-Cène qu’après avoir donné
des preuves de repentir et d amendement, et s’être soumis à une réparation
par devant le Consistoire.
de Perrin, de Gilles et de Léger ne
datent respectivement que de 1618,
1643 et 1669. Lentolo raconte les persécutions des Vaudois en Provence, en
Piémont et en Calabre de 1540 à 1560
et 1561, C’est le récit d’un témoin oculaire qui parle de ce qu’il a vu et entendu et en partie souffert lui-même,
car il était aux Vallées (comme pasteur
de Saint-Jean depuis 1559) pendant la
terrible persécution de 1560 et 1561.
Aussi est-il riche de détails inédits jusqu’ici et d’épisodes intéressants dont les
autres historiens n’ont pas eu connaissance.
Nous n’en disons pas davantage, renvoyant les lecteurs au volume lui-même.
Prof. Ugo Broggi. Matematica Attuariale (^Teoria Statistica della Mortalità — Matematica delle Assicurazioni sulla
vita). — Ulrico Hoepli, editore, Milano,
1906. — L. 3,50.
Il manuale espone i principi fondamentali del calcolo delle probabilità e,
più largamente, le teoriche originanti
dall’ applicazione di tale calcolo alla
statistisa della mortalità ed alla matematica delle assicurazioni sulla vita.
È noto come la importanza pratica
di quest’ultima disciplina vada ogni
giorno crescendo : opportunamente l’Autore si è indugiato ad esporre con una
certa larghezza, accanto alle indagini
di carattere prevalentemente teorico,
ciò che al tecnico più specialmente importa di conoscere.
Ricordiamo, pure nei Manuali Hoepli, Le assicurazioni e la stima dei danni
del Capilupi, L. 2,50.
Commemorazione bicentenaria di
Pietro Micca e della Vittoria di Torino,
1706.... Jolie carte postale.
L’Ami de la Jeunesse
Sommaire du A. d’avril
L’amour de Dieu — La conquête de
la fille de M. Pinchaud (suite) — Sans
guides au sommet du Cervin (suite)
Jésus, l’ami de la jeunesse — La mer
de nuages — La clientele de maître
Isambert — Conte de Pâques — Mines
et mineurs — Le singe qui montre la
lanterne magique.
Revue Politique
En parcourant le rapport do la commission parlementaire d’enquête, sur la
Marine de guerre, nous avons éprouvé un
sentiment de tristesse et de profonde humiliation pour le malheureux pays qui a
été victime de ces actes de brigandage.
Lorsque, il y a quelques années, M. Ferri
dénonçait dans 1’« Avanti» les inavouables
agissements des gros bonnets de la Marine
et le gaspillage scandaleux des deniers
publics, il nous répugnait de prêter foi
à des accusations d’une pareille énormité.
Mais l’enquête parlementaire à révélé des
choses plus graves encore, avec force
documents à l’appui, prouvant que l’administration se trouve dans un désarroi
complet, que le vol déguisé y est. presque
érigé en système et que nous ne pourrions nullement compter sur notre .flotte,
dont nous étions si fiers, en temps de
guerre. Il y est surabondamment prouvé
que la plupart de nos cuirasses n’offrent
pas la résistance voulue, que les canons
de tels vaisseaux sont en fonte, que les
obus et les autres gros projectiles sont
insuffisamment trempés. L’enquête a démontré qu’en favorisant de propos délibéré
les maisons Armstrong pour les canons,
Glisenti et Tempini pour les grenades
et les obus, les aciéries de Terni pour
les cuirasses, les intérêts privés ont presque toujours prévalu sur l’intérêt public ;
et que si d’aventure, un officier consciencieux, préposé aux expertises s’avisait
d’avertir ses chefs intéressés à la fraude
que la marchandise que les susdites maisons livraient à l’Etat était de mauvaise
qualité, on lui répondait par une fin de
non recevoir lorsqu’on ne l’accusait pas
de trop de zèle.
L’enquête prouve en outre que le
charbon est payé beaucoup trop cher et
que nos grands dépôts en sont presque
totalement, dépourvus ; que les pourvoyeurs de vivres réalisent des bénéfices
scandaleux en livrant de la marchandise
avariée et en rognant sur les rations des
équipages.... Je pourrais continuer, mais
en voilà assez pour nous faire rougir en
tant qu’italiens. Cherchez vous-mêmes des
termes assez forts pour flétrir ces pirates,
ces traîtres de la défense nationale. Et
*
La Constitution adoptée en 1855, n est
pas, en matière disciplinaire, en progrès
sur les codes précédents. Plus explicite
en ce qui regarde les fonctionnaires
de l'Eglise, elle est misérablement mutilée en ce qui a trait aux autres
membres de l’Eglise. — Art. 48. C est
au pasteur principalement qu’est commis
l’exercice de la discipline. Toutefois
dans des cas graves, comme ceux de
scandale public le Consistoire l’aidera
de son concours. — Art. 49 — La
discipline la plus efficace, étant celle
qui s’exerce par voie de persuasion et
dans un esprit de charité et de sollicitude chrétienne, c’est à elle que doivent
surtout avoir recours soit les Pasteurs
soit les Consistoires.
Toutefois lorsqu’un péché grave aura
été constaté par le Consistoire, la personne qui s’en sera rendue coupable sera, par
décision de ce corps suspendue de ses
droits comme membre de l’Eglise, jusqu’à ce qu’elle ait donné des preuves
véritables de son amendement.
Art. 50. Dans le cas prévu au dernier alinéa de l’arf précédent la décision du Consistoire sera notifiée à la
Paroisse, du haut de Ta chaire, le premier dimanche qui suivra.
Enfin la Constitution en vigueur depuis 1903 a conservé les art. 48 et 49
ci-dessus, et a tout simplement biffé le
50, se montrant inférieure, en sagesse
et en attachement aux préceptes bibliques, à l’ancienne discipline des Barbes,
à celle du i6.e et du 17e siècles, et
presque encore à celle de 1839.
*
* *
Quoi qu’il en soit de ces documents,
le fait le plus important à signaler c’est
que dans la pratique, ils ont été géné
râlement lettre morte, et que dans les
70 dernières années, la discipline, sauf
de rares exceptions, n’a pas été exercée
plus que dans les temps de la décadence,
peut-être moins encore. Tout au plus
dans quelques paroisses de montagne,
a-t-on continué à suspendre de la Cène
pour le péché de fornication.
Est-ce à dire que le besoin n’existe
pas ? Il suffit de lire les Rapports annuels des Consistoires pour se convaincre
du contraire. Ne nous parlent-ils pas invariablement de profanation du Dimanche
de danses, d’ivrognerie, d’impureté, de
vols, de procès, d’avarice, etc. ?
Qu’y a-t-il à faire ? Telle est la question qui s’impose aujourd’hui a nous,
et pour la solution de laquelle il n’aura
pas été inutile de nous être arrêtés sur
les données bibliques, et attardés quel
que peu sur les phases diverses de la
discipline à travers notre propre his
toire.
(A suivre)
songer que ces abus scandaleux datent
peut-être de la constitution du royaume
d’Italie ; que tous les ministres les ont
connus, si tant est que plusieurs n aient
pas été^de connivence avec les détrousseurs dont pas un ne sera pendu !
L’exposition internationale de Milan
est loin d’être prête, mais on n’a plus
osé en renvoyer une seconde fois 1 ouverture. Son inauguration a donc eu lieu
le 28 c. avec l’intervention de LL. MM.,
des représentants des Chambres, du Gouvernement, des grandes villes de 1 Italie,
des gouvernements étrangers et d un
public nombreux et choisi. De magnifiques
discours de circonstance ont été prononcés
par le syndic Ponti et le ministre Pantano. La pose de la première pierre de
la nouvelle gare de Milan, a eu lieu le
jour suivant en présence des memes personnages et du Cardinal Ferrari qui a
donné sa bénédiction à l’édifice en construction et probablement aussi aux assistants, le Roi et la Reine y compris. Les souverains ont profité de leur court séjour
à Milan pour en visiter les principales
institutions, de bienfaisance surtout, et
pour donner aux autorités de l’endroit
et aux représentants de marque deux
dîners de gala. Remarquons, a titre de
curiosité, que l’Exposition actuelle couvre
une surface de un million de métrés
carrés, qu’elle va coûter une douzaine de
millions de fr. et qu’elle n’aura rien moins
que 35.000 exposants. Quelque chose de
jamais vu en Italie ; aussi la fierte des
Milanais est-elle amplement justifiée.
Le congrès international d’anthropologie
criminelle, siégeant à Turin, a inaugure
ses travaux en fêtant solennellement le
jubilé professoral du célèbre Lombroso,
le père, j’allais dire l’inventeur, de l’anthropologie criminelle même.
Grâce au chômage obligatoire du l.er
mai, nous ne sommes pas en mesure de
renseigner nos lecteurs, aujourd’hui mercredi, touchant les manifestations ayant
eu lieu dans le monde entier à la date
sus-mentionnée. Il semble pourtant que
les désordres graves seraient exclus,- du
moins en ce qui concerne notre pays, le
projet de grève générale ayant totalement
échoué.
— En France les appréhensions à ce
même endroit étaient beaucoup plus justifiées avec l’effervescence qui agitait les
masses depuis quelques jours. On s attendait à une révolution en toute règle et
le gouvernement avait pris des mesures
en conséquence. Mais là encore il y a
eu beaucoup plus de peur que de mal.
On a bien signalé à Paris une espèce de
complot politique, la cavalerie a chargé
la foule dans . certaines rues, de nombreuses arrestations ont été opérées, mais
le sang n’a pas été versé. Les nouvelles
des départements sont plus ou moins analogues. Ce n’est pourtant pas dit que le
calme règne en France, et que les fauteurs de désordres n’attendent une occasion plus propice pour soulever le peuple.
__ Il résulte de l’exposition financière,
présentée il y a quelques jours a la Chambre des Communes, que le bilan de l’Angleterre a soldé par un boni de 85 millions de fr. et que le budet de 1 annee
aura un excédent de 75 millions d’entrées
sur les sorties. Mais comme l’Angleterre
n’entend pas thésauriser, ni même réduire
sa dette nationale, elle se propose de
réduire sensiblement l’impôt sur le thé
et d’abolir le droit de sortie des charbons, établi provisoirement à la suite de
la guerre du Transvaal. Voilà des gens
pratiques. • , 5
De retour des jeux olympiens d’Athènes, où les Italiens ont moissonné leur
part de couronnes, Edouard VII s’est
arrêté quelques jours à Naples, a visité
quelques localités des environs, entre
autres Pompéia, et vient de repartir pour
l’Angleterre, sans visiter l’Exposition de
Milan. Il se réserve sans doute pour
plus tard.
__________.1- c
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1906 : Giovanni Davit, Yillar ; Riddal E. P.,
Irlande ; P. Bornions, pasteur, Amérique (15 ex.)
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