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armée Anno VII*.
■ 1*^ i&a 1929
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N* 9
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PABAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT;
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériqnes)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
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On s'abonne; à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEciio
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D’AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. jBAir Coïsson, professeur.
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Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Numéro: ceutimea
Que toutes les choses vraies, honnêtesfü justes, pures, aimables...,;, dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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MÉDITATION.
« Et ne nous induis point en tentation ». Matthieu VI, 13.
Quelle que soit la manière de traduire la
phrase, d’après Segond ou suivant d’autres
qui disent : « Ne nous laisse pas succomber a la tentation», le mot et, que l’on
oublie assez souvent (comme par exemple
Segond), n'est pas sans importance, puisqu'il relie cette demande à la précédente.
Après avoir sollicité la rémission de nos
dettes, nous demandons ici de ne pas en
contracter de nouveTes, car chaque fois
que nous avons imploré le pardon, nous
devons avoir le désir sincère de ne plus
pécher à nouveau, donc d’être préservés
de la tentation.
La tentation est d’autant plus forte
qu’on est déjà tombé précédemment : il
faut donc qu'en demandant le pardon des
péchés habituels en particulier, on se préoccupe de l'avenir.
Les mauvais penchants qui sommeDlent
en nous n’attendant que l'occasion de se
manifester : il y a dans l’homme des germes de ténèbres et tout un monde de pensées et de désirs mauvais qui est appelé
à la vie par la tentation. Nous devons résister au péché ainsi que nous y exhorte
l’àpôtre Paul (1 Eom. VI, 12-13) et si
nous sommes des disciples de Jésus, nous
pouvons résister au mai qui est eh nous,
l’empêcher de prendre vie, même s’il nous
agite extérieurement. Mais si une tentation plus forte vient réveiller le démcwi qui
sommeille, il est très possible que nous
succombions. La sixième requête de la
prière dominicale, demande précisément
que la tentation ne dépasse pas nos forces.
'Notons qu’il n’y a pas de contradiction
entre cette demande et ce que dit l’apôtre
Jacques (Jacques I, 13-15). « Que personne,
lorsqu’il est tenté, ne dise : « C’est Dieu
qui me tente... ». Chacun œt tenté quand
il est attiré et amorcé par sa propre conTOitise... ». La tentation se produit donc
lorsque la convoitise qui dort dans l’homme
l’attire et l'amorce, ce qui n’arrive pas
facilement à un disciple vigilant, sans occasion extérieure, et nous demandons à
Dieu d’éloigner de nous les occasions de
chute, de nous empêcher de tomber dans
les pièges qui nous sont tendus. Il importe
d’envisager ainsi la sixième demande qui
BOUS avertit de ne pas nous bazarder avec
insouciance dans le monde dont nous ne
connaissons pas les dangers, sans être bien
armés intérieurement et sans nous placer
sous la protection de Dieu.
La prière peut aussi signifier ; « Préserve-nous des situations d'où peuvent
naître des tentations ». Etre trop riche,
ou trop pauvre, ou trop malade, ou trop
malheureux, pour n’importe quel motif, ce
sont là des occasions de tentation et dé
péché.
On est surtout tenté de s’aider soi-même
par de mauvais moyens : on se dit que
dans la détresse tout est permis, qu’ü
faut s'aider comme on peut.
Ce n’est jamais sans raison que la tentation prend tant de force : on a généralement péché dans le passé, on a mal agi
dans d’autres occasions, dans des circonstances moins graves, et alors, pour éprouver celui qui se croit converti, Dieu, permet la tentation. Eln ce sens on peut prendre à la lettre l’expression : « Ne nous in^
duis pas en tentation», parce qu’elle révèle la connaissance que nous avons de
nous-mêmes, de notre faiblesse et de notre
sincère repentir.
Nous pouvons demander à Dieu de nous
épargner cette épreuve et nous devons
être reconnaissants à Jésus de nous avoir
^enseigné cette sixième demande : nous sa,vor& du reste que Dieu exauce les prières
sincères. th. j.
{Extrait de J. Ch. Plumhardt,
pasteur à Bad^Boü).
La bienYeilIance du Roi Charles Albert.
Le roi Charles Albert est avant tout,
pour les Vaudois, leur émancipateur. C'est
là son plus grand titre à leur reconnaissance. Mais ü en est d’autres, peu connus
mais non moins réels, qu’il n’est pas juste
d’oublier. Ce amt les actes de bienveillance
dont ils furent les objets constants de sa
part, même avant qu’il montât sur son
trône de roi absolu. Il n’est pas hors de
propos d’en rappeler quelques-uns, à l’occasion du 17 février.
Mais, tout d’aborcf® comment eut-il l’opportunité de bien connaître les Vaudois,
de les avoir en si haute estime, je dirais
même de les aimer ?
Un fait nous facilite la réponse. Tout
jeune prince, il fut confié pax sa mère,
pour son éducation, au pasteur Vaucher
de Genève. Dans une leçon d’histoire, le
professeur, qui connaît bien les Vaudois,
est tout naturellement amené à en parler
""fariiràMemaît au jeune Prince de Savoie,
qui pourra être un jour leur souverain...
Cela vous va-t-il ?
Ce qui est certain, c’est qu’en 1818, le
jeune Prince de Carignan est déjà favorar
blement connu aux Vallées ; si bien que
le pasteur de La Tour, Pierre Bert, poète
à s^ heures, lui adresse un sonnet. Pourquoi ? Le sonnet, introuvable jusqu’ici, a
gardé son secret ; mais il n’y a pas lieu à
douter de son existence, vu que nous possédons la lettre du modérateur Peyran qui
en fait demande à l’auteur. Et cela ne dit
rien ?
En 1821, Charles Albert, prince régent,
cédant à son entourage libéral, promet et
publie la Constitution d’Espagne. Or cette
Constitution ne proclame pas rien qu’une
religion d’Etat ; elle défend l’exercice de
tout autre cidte. Mais le Prince régent la
corrige ainsi : « La Religione Cattdica Apostolica Romana sarà quella dello Stato, non
escludendo però quell’esercizio di altri
Culti che fu permesso insino ad ora ». Lisez : des Vaudois et des Juifs.
Cette Constitution sombra bientôt, sous
la désapprobation du roi Charles Féhx. Et
le futur héritier du royaume, tomt« en
disgrâce, se retira à Florence, chez le
Grand-Duc son beau-père ; mais que fait-il,
dans la solitude de Poggio Imperiale, pour
se distraire ? Il écrit, de son écriture fine,
une « Notice sur les Vçtudois ». Pourquoi
donc ? Encore ici, cette Notice conserve
son secret, dans les Archives de la Maison
Royale. Ne peut-on pas en déduire, toutefois, que les Vaudois ne devaient pas lui
être indifférents, puisqu’il s’occupait d’eux
même dans son exil?
Mais le voilà sur son trône, en 1831. Il
débute par un acte de bienveillance envers
les Vaudois. Le gouvernement de son prédécesseur avait délibéré la fermeture du
Collège ; il consentit aussitôt qu’on le rouvrît. Et lorsque la députation vaudoise lui
présenta ses hommages, il la reçut avec
bonté, lui promettant de faire tout son possible pour les rendre heurçux. 11 ajoutait
cependant : « Il faut aller tout doucement
et faire peu à peu ». '
" Il alla si doucement, il faut le dire, dans
les réformes que l’on attendait de lui, que
plusieurs s’impatientèrent et se firent conspirateurs. Les Vaudois lui restèrent toujours fidèles ; ils ne cessèrent d’espérer en
lui. C’est qu’ils en recevaient toujours de
nouvelles preuves de bienveillance. Il
exempta presque en entier la Table, à
'maintes reprises, des forts droits de douane
sur les considérables envois de livres de
l’étranger, en faveur du Collège ; ü autorisa l’institution d’un pensionnat de jeunes
filles ; il dispensa du service militaire tous
les aspirants au pastorat qui lui en faisaient demande. Car, pourquoi ne pas le
.dire, tandis que les Juifs étaient retenus
indignes de servir dans l’armée, les soMats
vaudois y étaient très appréciés. On leur
accordait le grand privilège de là conscription obligatoire.
^ En 1836, le Roi voulut que ses deux fils,
les jeunes Du^ de Savoie et de; Gênes, visitassent nos Vallées, d’un boiit à l'autrè.
Ils reçurent un très bon accueil partout,
mais surtout à La Tour, où iis passèrent
sous un arc de triomphe, avec les honneurs
militaires de la compagnie vaudoise de la
cible.
Citons encore quelques feiits plus saillants. Le Roi ayant diminué d’un dixième
l’impôt foncier, en 1839, le produit des centimes additionnels assignés aux pasteurs
diminua à son tour. La Table insista auprès du Souverain afin que les honoraires
des pasteurs, tels qu’ils avaient été fixés à
la Restauration, ne fussent point ébréchés.
La demande fut aussitôt exaucée.
Cette même année, on taxa l’Hôpital
Vaudois, comme toutes les autres institutions de bienfaisance, pour une somme de
frs. 184,8i0 en faveur de l’Hospice des enfants trouvés de Pignerol. La Table protesta. Le Roi ne crut pas devoir faire une
exception à la loi, qui devait être, pour les
charges au moins, égale pour tous ; mais
désirant obliger les Vaudois, il résolut la
question en leur accordant, de sa caissette
particulière, un subside annuel de frs. 200.
En 1841, lorsque l’intolérance cléricale
tenta son dernier grand coup, en faisant
remettre en vigueur l’ancien édit des limites, le Roi dut céder un moment aux
instances de Monseigneur Charvaz ; mais,
se reprenant ensuite, il suspendit d’abord
Tpxécution de l’odieux édit, puis se déclara
disposé à accorder les demandes d’exemption qui lui seraient adressées personneb
lement, et enfin le laissa de nouveau tomber en désuétude.
Sa bienveillance se manifesta d’une manière toute particulière, en 1844, lors de
l’inauguration, à La Tour, du Convitto
Mauriziano. Tout le monde sait que la venue du Roi devait préparer une grande
fête catholique, qui devint au contraire une
fête vaudoise. Le Roi se sentit profondément ému de l’accueil enthousiaste des
Vaudois. Il avait renvoyé Sa^g^arde du corps,
à l’entrée des Vallées : il n’en avait pas
besoin, au müieu de ses fidèles Vaudois !
Mais il ne dédaigna point d’être escorté
par les compagnies yaudoises. La Table
seulement eut le privilège d’être reçue par
lui, en ce jour solennel. Et lorsque le Conseil communal de La Tour se crut en devoir d'élever un monument au Roi, en souvenir de sa bonne visite, c’est le Roi qui
voulut en assumer tous les frais. (Test liîi
qui dicta l’inscription de la fontaine qvti
porte son nom, à l’entrée du bourg : « Il
Re Carlo Alberto - al popolo che lo accoglieva con tanto affetto ». Voilà qui n’est
pas banal. Un roi qui élève un monument
à son peuple, pour l’avoir accueilli avec
tant d’affection ! Les peuples ont élevé
tant de moniunents à leurs rois, qui les
ont parfois traités bien durement !
Les Vaudois émancipés le lui rendirent,
un jour plus tard, en lui offrant le drapeau d’azur qu’üs portaient, le 27 février
1848, en défilant devant lui, avec les représentants de toute la nation. La légende du
drapeau était tout aussi simple que celle
du Roi ; « A Carlo Alberto - 1 Valdesi riconoscenti y>. Ce drapeau-^souverdr se voit
aujourd’hui parmi tes bannières historiques de la Maison de Savoie, aux « Armoiries Royales » de Turin. David Jahier.
- «Ta par-ric est une lampe à
pjea.s, un< Innnne’l nioiî venticr''.
Psaume CIX, KT).
Ce livre est la Parole de Dieu, qui nous
montre Tetat de l’homme pecheur, la voie
du Salut, lé jugement dœ pécheurs et le
bonheur des croyants. Ses doctrines sont
saintes, ses conseils sont bons, ses histoires sont vraies, et ses promesses invariables.
Lire et méditer cette Parole c’est devenir sage, y croire, c'est être sauvé, s’en
nourrir, c'œt se sanctifier.
Cette Parole est une lumière pour nous
édairer en toutes choses, nourriture qui
nous fortifie, nous soutient dans nos faiblesses, et nous encourage. Elle est le guide
du voyageur, le bâton du pèlerin, la boussole du pilote, Tépée du soldat et la charte
du chrétien.
Dans ses pages vous trouvez le Paradis
reconquis, les Cieux ouverts, et les portes
de l’enfer fermées. Christ est le sujet principal; notre Salut, son but; Son œuvre,
la Gloire dé Dieu.
Cette Parole remplit notre cœur, dirige
nos actions, guide nos pas.
Lisons-la, méditons-la attentivement, a>uvent et en priant.
Elle est une mine inépuisable de richesses, un vrai paradis de gloire, et un torrent débordant de joies.
Elle nous parle de la Vie Eiternélte.
du Jugement qui suivra la mort, choses
que nous devons toujours nous rappeler,
puisqu’il y va de notre volonté, de notre
responsabilité ; car, seulement qui aura
cru et persévéré jusqu’à la fin, recevra la
couronne de Vie, mais qui aura fait fi de
cette Parole de Dieu sera condamné.
Puisse cette Sainte Parole de Dieu être,
pour tous les lecteurs et tectrices de ces
lignes, une lampe et une lumière. Amen.
La vieille abonnée.
L’Echo des Vallées, qui ne fait pas encore ses frais, sera infiniment reconnaissant envers ces abonnés qui, comme les
années passées, voudront ajouter un doa
— petit ou gros — à leur abonnement
régulier.
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DICIASSETIE PEroïKIlO; 1D29
(Frapeot lela piiie da nn p M. aiEXIUlDIC PIIQDFT a iae aa baaqaat da XVii tdiriir, Ua Tear,
...Questa nostra adunata, amici, rassomifflia
A um patriarcale, numerosa famiglia, i
In cui d si vud bene e, come ognun lo vede.
C'ispira un Ideale, ed una stessa Fede.
-îiüL
Non ci par noi di scorgere il nostro Eroe più bello.
L’ardito capitano ch’è Giosuè Gianavello,
Soffermarsi un istante di Piamprà sidl’altura,
Per guardare i suoi figli, con amorevol cura ?
E’ fiero e sorridente, e in quell’immensa pace,
Sembra seguirci e dire: Bravi, così ini piace!
E lo sguardo eloquente del prode capitano
Pa%e aggiungere ancora : Stringetevi la mano !
Nette fosche giornate, ognora ebbi ragione
E dell’armi e del numero, col mezzo dell’Unione !
E giammai nel periglio, dovunque volsi il piede,
Niun tentennar mi vide, nè smarrire la fede ! ».
Tal Giosuè Gianavello, e tal parlan gli eroi
Al cuore e alla coscienza di tutti quanti ,noi.
Nelle nostre Vallate, Valdese, ove sei nato,
Abbiamo ima gran scuola : questa è il nostro passato.
A qtiesta forte scuòla, a questa scuola sano,
CÌTè un « Bars della Taiola » o una « Ghieisa dia Tana »,
Dobbiam forgiar lo spirto, la coscienza valdese.
Il carattere ferino che forti ognor ci rese.
E lo stoìico nostro ch’è Giovanni Jallà,
Naimando ognom l’epiche lotte di libertà.
Segna a vantaggio nostro e a somma nostra gloria.
La Storia dei Valdesi, clic la più bella Storia!
Diciassette Febbraio. In alto, in alto i cuori!
Chi ha coccarde e bandiere, le deve metter fuori.
ET un giorno di allegrezza che dice tante cose,
E segna le conquiste le più meravigliose.
E’ stolto chi dispera; stolto chi osasse dire
Ch’è, la Libertà santa, destinata a morire !...
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...Passano i giorni lieti; passa la giovinezza.
Voler fermarne il corso sarebbe una stoltezza.
Passano le stagioni ; le leggi degli Stati ;
Passan, nel del, le nuvole ; muoiono i fior nd prati.
Passali pioggia e tempesta ; passano i Podestà.
Ma, eterna ed incrollabile, resta la Libertà ! !
Parvus.
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ECHOS DU XVII FEVRIER.
(Suite).
ANGROGNE. Le SI”"® anniversaire de
l’Emancipation a été. célébré, soit à SaintLaurent, soit au Pradutour, avec solennité et avec le vif sentiment de l’importance et de la signification d’un telle fête
pour les Vaudois. Les enfants de nos écoles, se ;Sont rendus aux temples, après avoir
parcouru en cortège, drapeaux au vent,
lés rues , du village. Un public nombreux
assiste :au culte d’actions de grâce et
écoute avec une émotion visible le récit
de notre émancipation. Iæs chœurs chantés par la Chorale complètent, cette preriiière partie de la fête ; après quoi la parole est à nos chers enfants qui déroulent
avec beaucoup de grâce un beau programme de, récitations et de- chants sous
la direction de leurs vaillantes maîtresses,
aûxqüèÜes va notre reconnaissance.
A midi a lieu le banquet traditionnel,
servi par M. Etienne Chauvie, avec la
pârticipation d’urte quarantaine de personnes, la plupart des jeunes gens et des
jeunes filles, qui, après le repas et les
discours d’occasion du Pasteur et du Podèstât, nous font goûter de beaux chants
patriotiques et quelques récitations. Le
soir, feux dé "joie sur les hauteurs.
En cohclusîbn, nous pouvons dire que
cette fête, célébrée • avec grand enthousiasme, laisse dans nos cœurs le sentiment
que la flamrtie du vaudoisisme, loin de
s’éteindre, veut briller d’un nouvel éclat
dans les cœurs.
GENEVE. Fête du 17 février. Dimanche, 17 février, une soixantaine de Vaudois se réunissait, à midi, au restaurant
Kunz-Jalia, en un banquet fraternel, pour
célébrer notre fête vaudoise.
Cette rencontre cordiale a été marquée
d’une façon particulière par te témoignage que nous a apporté notre frère Jour
dan, de La Tour, un des derniers survivants Vaudois ayant assisté au 17 février
1848.
Notre ami nous a dit d’une voix émue
ses souvenirs et nous a adressé un appel
chrétien qui nous a été au plus profond
du cœur. Son attitude si vaudoise, sa voix
émue nous rappelant nos vieillards vaudois, te courage de son témoignage, ont
fait sur tous une impression ineffaçable.
C’était bien l’appel de l’ancienne aux nouvelles générations, réveillant des souvenirs
et rappelant au devoir. MM. Benech,
Schreiber et Bahnas ont parlé plus spécialement de la fête actuelle et de la nécessité de se grouper pour mieux résister aux dangers d’un effritement toujours
à craindre à l’étranger. Un entrain tout
spécial, une participation plus nombreuse
que jamais, ont donné à notre rencontre
un cachet bien sympathique. Des récitations, des chants, quelques complaintes
vaudoiises chantées par notre ami Avondet,
ont été fort appréciés par tous.
Et enfin, quelques coiffes, crânement
portées par cfuelques-unes de nos jeunes
et par une bonne grand’mère, ont mis une
note gaie et bien vaudoise parmi nous.
Merci à la Société de Secours Mutuel
qui a organisé cette commémoration si
bien réussie à tous égards. f. b.
PERRIER-MANEILLE. La fête du 17
février a été dignement célébrée dans le
temple du Perrier.
Après le service religieux, une soixantaine de convives se réunissait en agape
fraternelle dans les beaux locaux de la
cure.
POMARET. Notre fête de VEmancipation a été, cette année, cél^rée avec une
solennité toute spéciale, à laquelle a contribué en quelque mesure la coïncidence
du dimanche, mais à laquelle notre population tient, malgré tout, à garder toute
l’importance qu'elle mérite. Si elle com
fhdftee ofâeteÈement te 1?, Virtuélteiii^nt
eîte à liett depuis te 16, égaÿêfe au seir par
un grané nombre de feuà dè jc^, ?
fjuete se sont ajoutés cette année de magnifiques fusées'et feux de Bengale, à la
plus grande joie des enfants, ainsi que
des grandes personnes.
Le matin du 17, 1e nombreux cortège
d’enfants, musique en tête, fait la tournée habituelle par la Pérouse, après avoir
rejoint le groupe de ceux de rEnvers,
qui eux aussi, grâce à l’énergie de M. Jacques Bernard, président de notre Société
Musicale, eurent cette année l’honneur et
la joie d’être escortés par un certain nombre de musiciens.
A 10 h., on entre au temple, où
s’est développé le vaste programme de
la fête proprement dite : notre Pasteur
commence par le culte et une magnifique
allocution religieuse et patriotique, que
nous regrettons de ne pouvoir publier en
détail.
Le programme comprenait en tout une
quarantaine de numéro® : discours, récitatioms, dialogues et monologues, ainsi Cxue
plusieurs chants et chœurs très bien exécutés sous l'infatigable direction de M. Rostagno ; entre autres, la Marcia Reale,
chantée pendant que le public se tenait
debout et applaudissait.
Il y eut ensuite la partie pratique: la «réfection » pour tes enfants, suivie du dîner
en commun, pour les grandes personnes; celui-ci eut lieu dans le beau salon gentiment
prêté pour l’occasion par M. Bernard, et
où se trouvèrent réunis environ 12-5 convives ; entre autres, M. Bondioli, agent
des impôts, ainsi quÆ; le doct. chev. Coucourde et sa dame, et M. et M.me Adolphe Comba, venus expressément de Turin pour passer la fête avec nous, et bien
d’autres personnalités qui nous honorent
de leur présence.
On eut le regret de ne plus avoir, à
ce dîner, notre vieil orateur M. Coucourde,
ex-ancien de l’Envers, récemment décédé
presque nonagénaire ; il y manquait aussi
M. Philippe Peyrot, notre ancien régent,
empêché par la m.aJadie, et auquel furent
adressés les meilleurs vœux de guérison.
Et pour terminer cette splendide journée, une belle soirée eut heu dans le
théâtre du Foyer, où le principal numéro
du programme fut le drame de L’A^postata,
de Strong, très bien jouée par nos acteurs improvisés. Quelques autres pièces,
farces, chants, complétèrent la soirée, dont
le résultat fut on ne pourrait plus
encourageant.
Un merci de cœur à tous ceux qui ont
dirigé ou coopéré à la réussite d’une aussi
belle fête, qui laisse dans tous nos Vaudois le meilleur des souvenirs. E. H. G.
PRAMOL. Bien que la chronique du 17
février soit invariablement la même d’une
année à l’autre et d’une paroisse à l'autre, nous ne pouvons garder le silence sur
une fête célébrée avec l’enthousiasme des
premières années de hberté ; car on pourrait nous appliquer ces paroles : « Si ceuxci se taisent les pierres mêmes crieront ».
Oui, elles crieraient les pierres de Chatel,
élévation rocheuse en forme de nez, où les
enfants de la Ruà ont allumé le « falò »
et poussé des cris de joie la veille, annonçant ainsi la joyeuse fête vaudoise, et où
ont été défiler, drapeaux au vent, tous les
enfants, le jour du 17, et chanter un cantique avant d’entrer au temple.
Elles crieraient, les pierres du temple,
où s’est déroulé le beau programme des
enfants au milieu des applaudissements
du public accouru à la fête, et où la Chorale, dirigée par M.me Genre, a chanté un
joli chœur de circonstance ; et vers 11 h.,
les enfants étant partis joyeux et les poches pleines, l’assemblée qui avait déjà assisté à la fête des enfants avec de nouvelles recrues, a entendu un beau sermon
de circonstance avec de chaleureuses exhortations à garder la foi, la liberté civile aussi, mais religieuse surtout ; où la
Chorale à chanté, avant le sermon, le Retour de l’exil, et après, le Serment de Sibaud, tandis que l’assemblée écoutait debout en sighe de respect.
Elfes crieraient enfin, les pierres des,
deux grandes écoles où, dans l’une a eu
"lieu, malgré la disette, le dîner traditionnel, bien servi par l’aubergiste Alexis
Sappé, et où a régné une franche gaîté ; et
où dans l’autre^ te soir vers 7 h., les deux
Unions ont donné une agréable soirée récréative fort applaudie.
11 est incontestable que te clou de la
soirée a été le drame historique intitulé :
La Contessina di Luserna... David Ghh-l.
PRARUSTIN. La fête de VEmandpation
a été célébrée, dans notre paroisse, avec
un entrain et un enthousiasme que l’on ne
voyait plus depuis nombre d’année.
Dès la veille, plusieurs feux de joie
avaient été allumés sur les points les plus
en vue de nés montagnes.
Dimanche matin, une vraie foule se pressait dans le temple de Saint-Barthélemy,
pour y attendre l'arrivée des enfants, qui
y firent leur entrée à 10 h. 30 précises,
précédés de la fanfare locale (de formation récente et sous la direction de M. Anselme Genero, des Portes). Le Pasteur
rappela, dans son discours, les merveiUeuses délivrances accordées par Dieu à notre peuple et invita ses auditeurs à la reconnaissance, Outre tes chants des enfants
et des adultes, deux chœurs de circonstance, toujours très goûtés, furent exécutés par la Chorale « Il Risvegho », sous
la direction de M. Peyronel. Comme d’habitude, chaque enfant reçut une « brochure du XVII », une brioche et une
orange.
Depuis longtemps Prarustin n’avait plus
eu de dîner en commun, le jour du dixsept. Cette année, grâce à l’initiative et
aux efforts du Consistoire et de la Chorale,
un banquet fraternel, copieusement servi
par Frédéric Forneron, réunit 95 personsonnes (autant qu’en pouvaient contenir
les deux saOes du rez-de-chaussée de la
cure) — parmi lesquelles plusieurs sœurs.
Le Commissaire « prefettizio », le VicePodestat et le Secrétaire communal étaient
des nôtres, ainsi que plusieurs catholiques
libéraux de Saint-Second.
Au dessert, le Pasteur ouvrit la série
des discours, en rappelant les progrès réalisés par les Vaudois pendant les 81 ans
de liberté et il porta un toast au Roi, aux
Autorités et au commissaire M. le colonnel Allois. Celui-ci se dit tout heureux
de se ti’ouver au miheu des Vaudois, qu’il
connaît depuis longtemps, lorsque, jeune
officier alpin, il parcourait nos belles Vallées et avait sous ses ordres plusieurs de
leurs enfants ; il les aime et les apprécie et sera toujours prêt, pour autant qu’il
est en .son pouvoir, à leur rendre service,
le cas échéant. De chauds applaudissements accueillent ces paroles, empreintes
d’une grande coi'dialité.
Suivent les allocutions, elles aussi applaudies, du président et du vice-président de la Chorale, MM. Alex, et Em. Forneron, de M. Lévi Rostagno et de M. Héli
Peyronel. Pendant te dîner et entre les
différents discours, la fanfare a joué plusieurs airs de son répertoire, contribuant
ainsi à rendre plus gaie la fête. Ajoutons que, dans l'après-midi, les convives
furent égayés par la fanfare, par les
chants vaudois et patriotiques de la Chorale, et des amis qui s’étaient joints à elle
et par l’excellent phonographe de M. Humbert Gaudin.
Le soir, à 8 h., 1e Pasteur tint, dans le
temple, une conférence sur te sujet: / Valdesi giudicati dagli altri Italiani. L’attention soutenue de l'auditoire, assez n<xnbreux, prouva son intérêt pour un sujet
si important.
Quatre jours plus tard, jeudi 21 c., les
habitants de Rocheplate et de Pralarossa
fêtaient, à leur tour, quoique un peu en
retard, le « 17 février ». Une belle assemblée, .réunie dans le temple, écouta avec
intérêt l’àUocution de circonstance du Pasteur et les poésies et Ifô chants, vivement
applaudis, des élèves de Técole des Roetans. Un cordial merci à la maîtresse, M.Ue
Montessoro, qui avec tant de zèle et de
soin a préparé ses enfants et contribué
ainsi à la réussite de la fête. A. JV'
3
h7
m
I'
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K
rt' SAINT-SEXX)ND. Si à la veille du 17 février il n’y eut pas d’aussi nombreux
41 falò » que de coutume (et cela à cause
<Îe la neige qui ne veut pas s’en aller),
néanmoins la fête de la liberté, qui unit
chaque année tous les frères Vaudois par
des liens sacr^ de fraternité et de solidarité, a été solennellement célébrée, mais
il semble qu’il nous manque quelque chose,
puisque nous n’avons pas le privilège
d’avoir, comme la plupart des autres paroisses, la fête des enfants.
Le dîner, préparé aux soins de l’U. C.
de J. G., réunit une cinquantaine de frères. et vivement sentie fut l’absence for■eée du Pasteur, retenu au lit par une forte
indisposition.
Le soir, FU. C. de J. G., avait préparé
un i>etit programme de récitations, réservé
exclusivement aux Vaudois, et le public
accourut très nombreux, et a fort apprécié
et goûté le drame vaudois en vers : I
Barba, de Giovanni Ada MeiDé, et les farces : Maritiamo la suocera, et La sposa e
la cavalla, le tout très bien rendu.
En fait de soirée de bienfaisance, l’Union
n’en est pas à ses premiers essais pour cette
année ; et elle a tout dernièrement récité
avec beaucoup de succès le drame ; Il vecchio caporale Simon, et la farce : Otto
bicchieri di vino, et la première semaine
de janvier, la comédie ; La gerla di papà
Martin, et Un signore eccezionale.
Nous ne pouvons que remercier tous ces
.jeunes gens pour leurs louables activités,
en faisant les vœux les plus sincères pour
que cette activité, ainsi que toutes les au-,
très activités de FU. C. de J. G., s’étende
toujours plus pour le bien de la jeunesse.
R. P.
CHRONIQUE VAUDOISE
Souscription pour les Collèges.
M. Jean Rômano, pasteur émérite (2™® versement)
^ S! !»
L. 100,—
__.AilGB0.GN]S, Nous.-.devons,, hélas ! enregistrer de nouveau, cette semaine, deux
décès ; celui d’un petit enfant de Aglî Jean,
du Bagnou, et le départ inattendu d’un
cher jeune homme de 20 ans, Rivoire Ernest de Louis (Bonnenuit), emporté après
quelques jours de maladie. Un cortège exceptionnellement nombreux, où étaient représentés les « Premilitari » et l’Union
Chrétienne de Cacet-Rivoire, a accompag >é, le 23 c., la dépouille mortelle au
champ du repos. Aux parents affligés nous
redisons toute notre sympathie chrétienne,
en implorant sur eux les bénédictions
divines.
— Le 23 c., a été béni le mariage de
Plavan Attilio, du Pont de Barfé, avec Besson Madeleine, du Riail (Pradutour). Félicitations aux époux. D. P.
LA TOUR. Dimanche dernier, au culte
principal, eut lieu l’installation de MM.
Etienne Eynard et Jean Rdand, en leur
■charge respective de diacre de la Ville, le
premier, et d’ancieri de l’Envers le second ; charges que la dernière assemblée
électorale leur avait confiées à l’unanimité
des suffrages.
— Patronnage Scolaire. Tous les membres sont cordialement invités à l’assemblée annuelle qui aura lieu ce soir, vendredi l«»" mars, à 16 h. 30, dans une salle
de la Maison Commune.
L’Ordre du jour est le suivant : Rapport
sur la marche du Patronnage — Compterendu financier de l’année 1928 — Communications et propositions éventuelles.
Cet avis tient lieu d’invitation personnelle.
PERRIER-MANEILLE. Décès. P<ms Marianne, de Maneüle (Serre), âgée de 93
ans. Menusan Alexandre, du Perrier, âgé
de 73 ans. Aux -familles ,en deuil, toute
notre sympathie.
SAINT-JEAN. Dons pour lAsile des
Vieillards: Rosine et Henri JPavarin, L. 10
- Ecole du dimanche des petits, 2Cr ,T Lektor prof. Johansson, par M. B. Cardiol, 350
Le même (2™« versement), 350 - Eleürs
in memoriam de M.me Mise Gay-Guter
necht, 200 - Consistoire de Turin, 200 Gardiol-Avondet Lydie, Saint-Second, 50 Fanny LOng-Rivoire, 20 - Comitato Festeggiamenti San Giovanni, 300 - Davit Ferdinando, 50 - Mondon Albino, 15 - M.me
G. Moll von Charente, Rotterdam, 764,20
- A la mémoire de M.me Catherine Malan
née Jourdan, Directeur et collègues du
gendre, 110 - Les enfants de la regrettée
M.me M. Ayassot-Charbonnier, in memoriam, 100 - M. David Pellegrini, Turin,
fleurs en souvenir de M.me Madeleine
Ayaissot, 100 - A la mémoire vénérée
d’Etienne et Madeleine Rostan, 100 - Giulio et Laura Jon Scotta, 100 - Rag. Bresciani, Bergamo, in memoria della sig.ra
Emilia Steiner-Frizzoni, 5.000 - Fleurs en
souvenir de M.me Amalia Pellegrini : Emma et Mariuccia Decker, Turin, 50 - Ing.
Guido et Elvira Decker, Id., 50.
AVVISO DI CONCORSO.
La Commissione delle Pubblicazioni, allo
scopo di arricchire con nuovi libri la nostra letteratura evangelica destinata all’infanzia e all’adolescenza, bandisce un
CONCORSO per un racconto originale , in
lingua italiana, informato ai principi della
morale cristiana, adatto (a scelta dei concorrenti) sia a fanciulli sino a dodici
anni, sia a giovinetti o giovanette di
età superiore.
I lavori presentati al Concorso dovranno
essere o dattilografati o scritti a mano
chiaramente su una sola facciata. Dovranno inoltre portare un motto (che potrà essere lo stesso titolo del racconto) che
verrà riprodotto su una busta chiusa nella
quale il concorrente indicherà il suo nome
e il suo indirizzo.
Per questo Concorso la Commissione ha
stabilito un premio complessivo di LIRE
DUEMILA che andrà diviso tra i lavori
ch’essa giudicherà meritevoli di pubblicazione.
La proprietà letteraria dei lavori pubblicati rim.ane alla Commissione.
II termine del Concorso è fissato al 31
Luglio 1929.
I manoscritti devono indirizzarsi al Segretario della Commissione, prof. Teodoro
Longo - Via Pietro Cossa, 42 - Roma (26),
fino a tutto il SO Giugno, e posteriormente
a Torre Pollice (Torino), Casa Valdese.
Per la Commissione delle Pubblicazioni:
Prof. Tj'X)»oro Lonoo, segretario.
Roma, 17 Febbraio 1929.
Soavelles de la Semaine.
Il est bien entendu, et il ne faudrait
même plus devoir le répéter, que cette
rubrique est uniquement destinée â ceux
qui ne lisent pas les quotidiens, et que
nous y relatons les nouvelles ou les évènements de façon absolument objective... ce qui n’est pas toujours la chose
la plus facile qui soit au monde.
Selon notre promesse, nous allons aujourd’hui ajouter quelques éclaircissements,
quelques précisions au sujet de la « conciliation entre le Vatican et l’Italie », que
nous n’avions fait que mentionner dans
notre dernière chronique. Vous savez déjà
que l’accord comprend un « traité politique », un « concordat » et une « convention financière ». Par le traité politique,
l’Italie reconnaît au Saint-Siège la souveraine, absolue et exclusive propriété et
juridiction de la «Cité du Vatican»,
soit ,d’un petit Etat indépendant où il n’y
aura d’autre autorité que celle du SaintSiège. Nous ne sommes pas en mesure d’en
marquet les confins où, d’ailleurs, nos lecteurs ne se retrouveraient pas; mais, à
ce qu’on dit, la « Cité du Vatican » aura
de 15 à 20 mille habitants. En outre, tous
les services publics du nouvel « Etat du
Pape », y compris une gare exclusivement
réservée à ses ressortissants, seront établis aux frais du Gouvernement italien, lequel reconnaît également les franchises
dont jouiront les dignitaires de l’Eglise,
ainsi que les immunités territoriales des
basiliques patriarcales et de quelques autres édifices situés en dehors de la « Cité
du Vatican ».
L’Italie aura un ambassadeur accrédité
auprès du Saint-Siège et celui-ci un nonce
auprès de l’Italie, qui sera le doyen du
corps diplomatique. Le nouvel Etat sera
considéré comme territoire neutre et inviolable. Le Saint-Siège reconnaît qu^e, par
cet accord, la « question romaine » est définitivement réglée et reconnaît le royaume
d’Italie sous la dynastie de la Maison de
Savcûe avec Rotne capitate, bien entendu
Rome moins la « Cité dû Vatican ». La loi
il«om««pa FAIiliO
TORRE PE1-L.ÌCC
Vìa Roma - Locali già occupati dall'Ufficio di attivazione del Nuovo Catasto
Tutti i lavori tecnici della professione'’^
Consulenze e ricorsi in materia amministrativa e d'imposte
Recapiti, pareri e mediazioni per compravendita terreni e fabbricati.
Si occupa di denunzie di successione
cd espleta pratielie di partiooiare fiducia
presso ^li Uffici della Finanza delle Stato.
Ricevo in modo cerio o^ni a;iornal« di Venerdì.
dite « des garanties » est donc par là
abrogée.
Ce qui nous intéresse dans le « concordat », c’est l’article concernant les mariages. Jusqu’ici, le mariage purement religieux n’avait sa valeur, aux effets civils,
que s’il était sanctionné par le mariage
civil. Dorénavant, le mariage religieux, catholique exclusivement, sera reconnu valable aux effets civils, ce qui veut dire
que, pour les cathohques, on revient à la
loi en vigueur avant le 1866. Rien de
changé pour les Juifs et les Protestants
pour loquéis, comme par le passé, le seul
mariage civil aura une valeur l^ale et
auxquels il ne sera naturellement pas défendu de faire suivre le mariage civil par
lîV ,«bénédiction religieuse» de leur confession. L’Italie s’engage à introduire l’enseignement religieux dans les écoles secondaires, d’après un programme qu’il s’agira
d’établir d’accord avec le Saint-Siège.
Par la convention financière, l’Italie s’engage à verser au Saint-Siège, à titre d’arrangement définitif, en dépendance dœ évènements de 1870, la somme liquide de
750 millions de lires, plus un milliard de
titres de « Consolidato » qui, au taux actuel, ont une valeur réelle de 830 millions ;
donc un milliard 580 mülions au total.
Il nous faut ensuite mentionner cette
clause importante : « En raison du caractère sacré de Rome, siège épiscopal du Pape
et centre du monde catholique, le Gouvernement de l’Italie aura soin d’empêcher
dans Rome tout ce qui pourrait être contraire à ce caractère ».
ÍP. Le 25 c., au Palazzo Venezia de Rome,
eut lieu la séance d’inauguration du Grand
Conseil, «organe suprême delà révolution
fasciste », tel qu’il vient d’être définitivement constitué. Au cours de la séance,
M. Mussolini fait un rapport détaillé sur
l’accord entre l’Etat et le Saint-Siège. .
Alfredo Codacci Pisanelli, illustre juriste, un homme politique des plus en vue
de l’ancien régime, qui fit successivement
partie des Cabinets Luzzatti, Giolitti, Tittoni et Sonnino, vient de mourir à Rome,
à l’âge de 67 ans.
Voici une nouvelle peu réjouissante pour
ceux qui auraient encore des velléités
d’émigrer aux Etats-Unis. Vu la désoccupation excessive dans maintes industries,
les Délégués de la prochaine « convention
du travail », qui aura lieu à Washington,
demanderont la suspension totale àe l’immigration aux Etats-Unis pour- une période d’environ 10 ans. Et il n’est pas
dit que le Gouvernement américain n’ait
à faire aucun cas de cette proposition.
— ESPAGNE. On n’a pas oublié le « pronunciamiento » du régiment d’artillerie de
Ciudad Real, ni les mouvements révolutionnaires projetés, mais arrêtés à temps
par la force publique, dans maintes autres villes. Et la chose était bien plus
grave qu’on ne pouvait le croire d’abord ;
tant il est vrai que le dictateur De Rivera
vient^ de dissoudre les 34 régiments d’ar
, tülerie du royaume et d’en remettre les
' drapeaux à l’infanterie. L’ex-président
du Conseil, Sanchez Guerra, oui avait
trempé dans le complot, sera probablement
déporté. Par ce décret draconien, 1.984
officiers de tdut grade se verront atteints
dans leur carrière. M. De Rivera affirme
que « l’arme » renaîtra avec tout son prestige, mais en attendant il a les yeux
grands ouverts sur les évènements qui peuvent se produire.
— FRAINCE. M. Poincaré continue à se
défendre de son mieux contre les violentes et fréquentes attaques de ses adversaires radicaux, mais Ton a l’impression
ou’il ne tardera pas à succomber. A la
dernière votation, où il s’agissait d’approuver le décret-loi, proposé par le Ministère,
sur la réforme judiciaire, le Gouvernement n’a eu que 6 voix de majorité sur
576 votants. Jon.
Institutions Hospitalières Vaudoises.
Fleurs en souvenir de M. Jacques Gay:
M.me Caroline Sibille L. 20,—
*.**
Fleurs en souvenir de M.me Amélie Pellegrini :
M.me Margherita Segre-Amar,
Turin ‘ L. 200,—
M:me Marguer ïk Fobneron, ses filles
Delph ine Bonin et Mathilde Giuglio et
leurs familles, ont la douleur'd'annoncer à
leurs amis le départ de
him iffis nm
leur bicn-aimé mari, père, beau-père et
grand-père, décédé à la Cardouna {Prariistin), le 19 c., à Vâge de 83 ans.
M. Joseph Davit, dans Vimpossibilité de
répondre en particulier aux nombreiix témoignages de sympathie dont il a été l’objet à l’occasion du départ de sa chère
épousé
MARGUERITE MEYRON
pyie tous ses amis, de la paroisse et du
dehors, de trouver ici l’assurance de sck
reconnaissance. Il tient à remercier tout
particidièrement tous ceux qui, avec tant
de dévouement, l’ont aidé, soit pendant la
maladie, soit au mom.ent du décès de sa
compagne.
Bobi, 28 février 1929.
JosEini Dav.it,; s
J«ai» directeur-responssUs)«
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i giovani che abbiano compiuto il 17" anno
di età — le reclute della classe 11X19 —- e i
militari che si trovano in congedo illimitato per aver compiuto gli obblighi di ser
-/v '■
4
'■i^r
"7
vizio e che non abbiano oltrepassato il 26"
anno di età.
Gli interessati possono prendere conoscenza delle norme per J’a,mmissione ai
corsi suddetti presso il Distretto Militare.
Nonveiles religienses et faits divers.
Prohibition. M. le prof. Ludwig Köhler,
de l’Université de Zufîch, vient de passer
quatre mois en Amérique. Il y a. étudié
spécialement la prohibition. M. Köhler
constate que son institution a causé des
pertes pour environ 2 milliards. Mais, d’autre part, aucun Américain raisonnable
ne songe à revenir en arrière, car les avantages pour le pays et pour les individus
sont si nettement visibles que la prohibition apparaît bien comme un réel progrès.
Contrairement à ce que nous annoncent
périodiquement nos journaux, dociles aux
suggestions du service de presse des intéressés à l'alcool, le nombre des hôtes des
prisons, des hôpitaux, etc., a diminué partout. Pendant ses quatre mois de séjour,
pas une seule fois on n’a offert de l’alcool
à M. Köhler. Un terni», il passa régulièrement devant un chantier de construction ;
aux heurfô de repos lies ouvriers prenaient
Teür repas dans leur propre auto (la suppression de l'alcool leur procure des économies), buvant du lait ; aucun d’entre eux
n’avait d’alcool. On a bien l’impression que
la plus grande partie de la population est
abstinente. Il y a des exceptions : les étudiants et les étudiantes, pour faire ce qui
est défendu ; quelques artistes et écrivains,
pour se distinguer du vulgaire et des nouyeaux venus, surtout d’AUemagne, d'Irlande et de Suisse ; ils n’ont pas encore
renoncé à leurs anciens préjugés.
Les nouvelles qui parviennent en Europe
r^ulièrement, au moment des fêtes, par
exemple, d’empoisonnements diis à l’alcool
méthylique et aux. falsifications, sont tendancieuses et émanent de milieux intéressés à l'alcool. Mais, encore une foié, la victoire du président Hoover, prohibitionniste,
sur Smith, qui voulait adoucir la loi, prouve
bien quelle est l'attitude générale dii peuple à l’égard de cette héroïque tentative
d’assainissement social.
(Semeur Vaudoîs).
« n> «
Allemagne. La question des conversions de protestants au catholicisme, écrit
Le Têmingmge, a donné lieu aux articles
plus fantaisistes surtout dans les publications catholiques. 'Nous empruntons à l’important organe luthérien allemand (A. E.
L. K.), les informations suivantes concernant l’Allemagne où Rome se vante d’avoir
remporté les succès les plus éclatants.
renseignements sont d’autant plus importants que l’Allemagne est un des rares
pays où la statistique officielle enregistre la population d’après sa confession
religieuse.
D’abord il convient d’établir qu’en 1890,
le rapport entre protestants et catholiques
était de 62,3 0/0 à 36,2 0/0.
En 1925 : 64,1 0/0 à 32,4 0/0.
En 1926, il y eut 14.874 conversions de
catholiques au protestantisme dûment enregistrées. Le nombre des protestants devenus catholiques s’est élevé à 6.957. Donc
les églises protestantes ont eu un gain de
7.917. En 1910, le gain n’avait été que de
3.491. Depuis 1920, 30.000 catholiques ont
passé au protestantisme. Le nombre des
convertis est particulièrement considérable
en Silésie.
Les journaux catholiques parviennent aisément à tromper leurs lecteurs, au moyen
de statistiques locales et relatives. En voici
un exemple; «Dans un village exclusivement protestant du Brandebourg, vint se
fixer un jeune ménage catholique, soit deux
catholiques enregistrés. Après cinq ans, le
ménage ayant eu deux enfants, le recensement enregistra quatre catholiques. De là
à conclure à une augmentation de 100 0/0,
il n’y a qu’un pas. Le village conripte 800
habitants environ, la population protestante ne peut donc doubler. Quel triomphe! Les protestants n’ont augmenté que
de 4 0/0 ! >.
Voici quelques exemples de ce genre de
vantardises ;
1" Un jésuite américain, Burkett, raconte qu’en Afiemagne le luthéranisme est
agonisant. Les jésuites y dirigent une armée de convertis. C’est en foule ou’ils reviennent au sein de l’Eglise romaine, etc.
2® Dans la faculté de théologie méthodiste de Rome, deux étudiants, pour des
motifs divers, se font cathoMnues. Aussitôt
on écrit : que la Faculté tout entière a
pa.ssé au cathohcisme.
3® VO^servatore Pom/mo. organe du Vatican, annonce cpm 7 0/0 des protestants
allemands sont devenus catholiques.
4® Le D’recto’re cathoh’oue de Londres
annonce qu’en 19^6 9 567 61-3 nouveaux
adhérents ont été gaonés. Ce+te note a
paru dans tous les journaux allemands!
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1.50
1.50
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3
5
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martire G. L. Pascal) ................................
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2“ I libri dei Profeti d’Israele, Ern. Comba
3“ I libri poetici e gli Apocrifi dell’ A. T. - Il Canone e il Testo
dell’A. T., Ern. Comba......................................
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Ginlio Cesare: 14’ Marzo da Genova e
Villafranca.
Duilio: 4 Aprile, da Genova e Villafranfa
Per il CENTRO AMERICA e PACIFICO.
Taormina: 28 Marzo da Genova.
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