1
Comple-couratit avec la Posti
PRIX D'ABONPiKMENTPAR AN
Italie .............. li. 3
Tous les pays de TUaion
< poste 6
Amérique du Sud . ...» 9
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Ç’IieK M. Ernest Robert (Pignerol)
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Année XVIL N. 6.
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payé 0,26 centimes.
LE TEMOIN
ÉCHO D¥S VALLÉES VAUHOISES
Paraissant chaque Jeudi
Vous rue serez lémoins. A«t. 1,8 Suivant la vérité avrît; la charité. EpU. IV, 15. Que ton règne vienne. Hritth. VI, 10
^ O III III a i r i‘ :
De l’Admission dans l'Kglise - Lettro
d'Allemagne — Association fédagogiquâ
— Evangélisation — Un dernier mot ________
Chronique Vaudoise — Revue Politique
Avis.
DE L'AOWliSSION BANS L’ÉGLISE
fVoir N. 5).
1. Nous devrions ne rien négliger
pour que l’on en vienne à penser,
autour de nous, que plus le cornmenceiïient de l’instruction est re
h
tardé et plus l’instruction elle-mêine
sera profitable.
2. Nous devrions nous efforcer de
bannir de l’instruction religieuse tout
élément de tristesse et d’ennui. Le
local où se donne l’enseignement
devrait être aussi gai et bien aménagé que possible. Quant à la méithode, élle pourra varier d’une
paroisse à l’autre, d'un pasteur à
l’autre, pourvu qu’elle revête la
qualité essentielle d’être intéressante.
Que l’on se souvienne que nous
avons à faire avec des enfants, tout
au plus avec des adolescents, et
qu’on ait soin, d’un côté d’illustrer
les réponses du catéchisme, bien
arides en elles-mêmes, au moyen
de simililudes et d’anecdoctes, et de
l’autre, d’occuper les yeux autant
que les oreilles, et cela au moyen
de notes écrites, au cours de la
leçon, sur la planche noire, ou d’albums de scènes historiques, ou de vues
de lieux mentionnés dans l’Ecriture.
D’étudier ensemble quelque nouveau
cantique sera . aussi un excellent
moyen de rendre la leçon plus attrayante.,
3.11 est de toute nécessité que nous
ne nous contentions pas de supporter
nos catéchumènes avec leurs innombrables défauts; de les respecter en
préparant soigneusement chacune
des leçons que nous avons à leur
donner; de nous montrer patients
envers eux, bienveillants, prêts à
leur rendre tous les services qui
sont en notre pouvoir; mais que
nous les aimions dans les entrailles
de Jésus-Christ. Souvenons-nous,
chers collègues, - si cet amour avait
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de )a peine à ae produire ou s’il
tendait à s’évanouir en nous, à cause
de la légéreté, de la paresse, et de
la perversité dont nous sommes les
témoins, et, disons-le, les victimes, de ce que chacun do nous était à
leur âge, du milieu où ils vivent
tous les jours, milieu ici tiède, là
froid, ailleurs ouvertement antireligieux, ailleurs entièrement vicié.
Souvenons-nous enfin que ce sont
des âmes immortelles, très précieuses, dans lesquelles nous sommes
appelés à jeter la semence de la vie
éternelle; que ce sont les agneaux
fA'
i-Vi ,
du troupeau que le souverain Berger t confiés à nos soins. Ahi cet
amour, il s’épanchera en de ferventes prières secrètes pour tous les
catéchumènes et pour chacun d’eux;
cet amour pénétrera comme une
onction bienlaisante tout notre enseignement et le rendra, sans aucun
doute, efficace,; cet amour enfin nous
fera braver la fatigue que nous procureront des entretiens partieuliers
avec chacun de nos élèves.
4. Il est nécessaire aussi que l’Eglise ait le sentiment que les mois
pendant lesquels dure l’instruction
des catéchumènes, c’est-à-dire pendant lesquels se formeat ses futurs
membres, est un Lemp.s d’une- solennité exceptionnelle. 11 faudrait que
des prières ardentes .s’élevassent à
chaque culte public, de chaque foyer
chrétien; il faudrait que nos jeunes
gens se senti.ssent, depuis le jour où
ils commencent riiistruction jusqu’à
celui où ils la terminent, entourés
de toute part d’une tendre sollicitude; tandis qù’actuellement i’Egiise
ne pense guère à ses catéchumènes
que le jour où ils se présentent à
elle pour être reçus.
(A suivre)
LETTRE DE L’ALLENIAGNE <■'
Gross BchijiU, le 26 Janvier 1891.
Cher Monsieur,
Où dois-je commence)', pour essayei' de vous donner une idée de
la vie ecclésiastique Allemande pendant ces derniers mois? .le commencerai de ce jour.
Aujmird’ hui sera baptisé dans
notre palai-s l'oyal de Berlin le dernier des six princes de l’empereur
d’Allemagne, il s’appellei'a 'Humbert
du nom de notre ami l'oyal d’outre
■monts. Un autre pa)Tain sera l’em- '
pet'eur d’.Autriehe, Un prince de
notre mai.son royale évangélique, du
summus episcopus de l’église évangélique prussienne aura, de la sorte,
deux parraiiis catholiques: nouveau
signe que dans notre vje publique,
la politique ..prend toujours plus le
pas sur la religion et sur les intérêls do l’église évangélique!
Même les gens qui croient, devoir
obéir plus au pape qu’à l’empereur,
dont le caïur n’est plus ici, mais a
Rome, et qui, à cause de cela .s’appellent ulLi'amontain.s, sont choyés et
traités avec de grands égards, seulement parceque l’église catholique et
ses partisans’, constituent une puissance dangereuse,- avec laquelle la,
politique doit compter, tandisque féglise évangélique se tient à l’écart
comme une servante dont la fidélité
est sous entendue.
A un banquet militaire dot)né en
l’honneur de l’empereui', l’aumônier
catholique de l’armée siégeait à la
(1) Nous sommes très roGonnaissant à un ami do
rAUem;ign.e,quÈ plusiQure do nos lecteurs ont entendu
avec un plaisir particulier; au Bicentenaire, pour cette
coiTespondouce qui sera .suivie, nous l’eapérons de
plusieurs autres. If noua pardonnera si notre traduction rend imparfaitement son stylo si clair et vigoureux'
Réd» -
3
-As
table impériale seulement parcequ’il
est en même temps évêque, tandis
que l’aumônier protestant avait une
place bien modeste dans une chambre attenante, parmi les [’onctionnaires de second rang.
Les 16 millions que l’Etat avait économisés au temps du CulturKampf,
en retenant le salaire des évêques et
des ecclésiastiques rebelles, le Gouvernement, comme s’il avait transgressé le 8® commandement, veut
les rendre jusqu’au dernier centime
aux evêi|Ues prussiens, et cela sans
conti'ôle aucun sur l’objet pour lequel ils seront dépensés, objet qui
pourrait bien être l’agitqtion contre
notre église évangélique.
Aussi ne taut-il pas s’élonner que
le parti ultramontain demande aujourdlhui, avec plus de violence que
■jamais, le retour des Jésuites. Toutes
■nos teuilles, toutes nos assemblées
catholiques invoquent la venue de
cet ordre qu’un pape infaillible, Clément XIV, supprima par la bulle du
21 Juillet 1773, qui terminait ainsi:
« cette bulle doit rester toujours
ferme, elle doit être et demeurer
intacte et en vigueur, et tout ce qui
se fei'ait contre elle de la part de
pensonnes, de quelque rang que ce
soit, avec ou .sans cormaissaucê de
cause, doit être considéré comme
nul et sans force. » J’ai lu il n’y a
pas longtemps que le billard était
un jeu l'avori de S, Ignace et que
les jésuites y ont souvent joué pour
y gagner des,... Ave Maria. Mais malheureusement ils rie se contentent
pas de jouer au billard; partout, où
ils se trouvent, ils travaillent comme
les ennemis nés et,jurés du Protestantisme, sons le manteau dé leur
morale ijnmorale, qui, in majorem
Dei glonam, permét tout, même la
révolution et le régicide. Et ce sont
ces gens là que l’on prône aujourd’hui comme les guerriers les plus
vaillants, en présence des dangers
du Socialisme.
En pays protestant circulent, cela
est naturel, force pétitions contre les
Jésuites, et la quatrième assejnblée
géuéiale de VEvangèlischer Bimd,
qui a siégé eu Septembre 1890 à
Stutgard,a solennement protesté contre leur retour. Cependant, l’église
Evangélique cherche surtout, au moyen de petites et de grandes entrejirises, à fournir la preuve, qu’elle
"^f>osséde les forces les plus efficaces
pour vaincre l’esprit athéiste et révolutiamiaire de la démocratie sociale. Déjà un grand congrès évangélique-socialiste a eu lieu à Berlin,
et un autre' est à la porte. L’on
fonde des sociétés ouvrières protestantes et la Mission intérieure ne se
lasse pas. Un jeune candidat en théologie vient de passer trois mois
incognito, comme simple ouvriey,
parmi les employés d’nne fabrique
en Saxe, et de publier ses observations qui sont du ptus haut intérêt. Il y apparaît que les dangers
politiques de la doctrine socialiste
ne sont pas aussi graves que les
dangers religieux, La masse des ouvriers ne pense pas à une révolution, mais Us sont pleins d’une soidisant science, d’un système de
pensées, d’un progrès intellectuel
qui anéantit tout reste de foi et qui
les remplit de soupçons et de haine
à l’endroit de l’église. Rien ne reste
debout exepté le respect pour la
per.sotme de Jésus-Christ, au sujet
duquel ils anirmerU qu’il avait voulu
déjà initier leur âge d’or, mais que
malheureusement il s’était servi, au
lieu de moyens sociaux, de moyens,
religieux erroiiés. ...
Dans notre église semble se produire un nouvel enthousiasme pour'
prêcher Jésus-Christ a notre pauvre
peuple aveuglé, et l’ennemi commun
semble avoir apporté la paix entre
plusieurs qui se combattent sur le
terrain du dogme, mais qui appreuiierit toujours plus à travailler à une
œuvre commune.
La lutte de caractère dognaa,tiq,ue
n’a pas> cessé toutefois. Un officier
de cavalerie Saxon vient de publier
une brochure intitulée « Pensées
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sérieuses » qu’il a fait répandre à
plusieurs milliers d’exemplaires et
à ses frais, parmi les classes instruites, et qui, à cause de son auteur, lequel dut bientôt donner sa
'démission comme officier dè l’année,
a créé une grande sensation. Le
contenu de la brochure est la protestation d’un laïque contre la doctrine de la divinité de Jésus-Christ.
Ce sont des pensées vieilles, rassies,
revêtues d’une nouvelle forme et
parsemées, de grossières erreurs. Il
est bien triste de constater néanmoins le !)on accueil que des milliers ont fait à cette publication, et
quelle confusion elle a produit même
parmi la jeunesse, surtout parceque
l’auteur n’est dépourvu ni d’une certaine chaleur de sentiments, ni de
l'auréole du martyre. Toute une littérature pro et contra a déjà vu le
jour. Mais il n’est pas probable qu’on
en parle encore longteinp.?. Cet écrit
a été, comme le dit avec raison une
de nos feuilles, uu coup de sabre
de Hussard contre une cathédrale.
Un lien d’union entre les église.s
évangéliques Allemandes est aussi
comme vous le savez, la Société
Gustave Adolphe qui a eu son as.semblée générale à Mannheim, les
16-18 Septembre dernjer, et qui
comptait parmi ses invités et orateurs votre prof. Comha.Vou.s serez
heureux d’apprendre que les recettes de la Société pendant l’année
88-89 ont dépas,sé, pour la première
fois, le million de marcs (Mark
1,112.091,95).
Un autre intérêt commun au protestantisme allemand tout entier est
la Mission, qui s’en va, au moyen
de deux nouvelles expéditions, attaquer nos colonies de l’Afrique Orientale,
Le Commissaire impérial, von
Wissmann,avait, il y a quelque temps,
et à plus d'une reprise décerné des
louanges exagérées aux travaux de
la mission catholique, parcecjue son
système d’acheter des enfants et de
les employer, en même temps, comme
serfs aux plantations, donnerait de
bons ré.sultats pour la civilisation ,
tandis que l’argent pour les missions
évangéliques serait de l’argent jeté.
Ses jugements ont été discutés à
fond dans beaucoup de jonniaux,
complètement l'éfutés par des personne.s qui connaissent bien les
missions, et nous continuerons, non
pas à élever des esclave.s travailleurs
qui apprennent à répéter quelques
prières, mais à former des congrégations de Chrétiens indépendants
qui désirent être sauvés. Les résultats pour la civilisation ne sont pas
notre-but; mais ils existent et sont
adondants. Les .850,000 chrétiens
évangéliques d’Afrique en témoignent
et peuvent se comparer avec avantage aux 2,000 élèves de la Mission
catholique. Puissent pareillement le"nouvelles missions dans TAfriqu-c
Orientale, remplir, avec l’aidé de
de Dieu, leur mandat.
Il me reste quelque chose à mentionner par rapport à ces derniers
mois. .Le petit prince de notre maison impériale ne sera pas baptisé
par un prédicateur de la Cour, mais
par le pasteur Dr. Dryander que
notre frère Galvino connaît bien. Le
premier prédicateur de la Cour, Dr.
Kögel, se trouve à Pegli prés de
Gênes pour s’y rétablir. Au printemps il retournera, si Dieu le permet, en même temps que les hirondelles, à son poste pour y prêcher
avec' sa force accoutumée. Mais il*
ne trouvera plus à ses .côtés ses
anciens collègues. Plusieurs ouvriers
éprouvés de l’église ont reçu leur
congé, f.e renvoi du Dr. Stöcker
surtout a produit ici une profonde
impression. Il faut en chercher la
cause uniquement dans son activité
politique et tout particulièrement
dans son agitation antisémite. Libre
à chaciin de le juger à sa manière;
toujours.est-il que l’on doit aimer
Stöcker si l’on prend garde aux
VW.rsomies qui se réjouissent de son
renvoi. Cela semble bien dur, que
l’homme qui a peut-être combattu
5
■ - d - . ■
le'pliis fidèlement pour le roi contre
la démocratie sociale et contre tous
les ennemis de l’Etat et de notre
église, ait été laissé choir par le
roi. Stocker, toutefois, continue à
combattre, et ciui sait que sa grande
force ne produise encore quelque
chose de grand poqr notre peuple.
11 a déjà été collecté une somme
d’argent considérable pour lui construire à Berlin une .salle de prédication qui servira aussi à la. mission
urbaine.
Au commencement d’Avril, aura
lieu à Florence une assemblée de
rAlliance Evangélique, .à laquelle
prendra part Stocker qui y traitera
les questions sociales. Peut-être
quelques lecleurs du Témoin l’entendront-ils. Il est mieu.'C j>lacé que
personne pour rendre compte du
véritable état de l’église évangélique en Allemagne.
Voti’e
M. St.
ASSOCIATION PÉOAGOGIQUE
Nous recevons de cette Société une
circulaire dont nous jugeon.s a propos de reproduire les passages suivan ts :
« Les pi'Ogrè.s de rinstruclion populaire, s’impo.sent à nous comme
Vaudois et comme citoyens italiens.
Nos Vallées ont la réputation d’avoir
des écoles prospères dirigées par dés
maîLre.s actifs, instruits et consciencieux. Il nous faut conserver cette
positiouq il nous faut unir en un
seul faisceau toutes les force.s vives
pour améliorer l’éducation de notre
jeunesse en coordonnant enti'e eux
les diCférenls degrés d’enseignement.
Urii('o(’mité dans la méthode- compilation de programmes, choix de
manuels adaptés à l’àge, aux besoins' de nos élèves, hygiène etc.
sont, autant de sujets dignes d’être
exami-nés Sérieusement par tous ceux
qui visent au bieii-étfe moral, intel
lectuel et matériel de notre population ».
& Notre modeste a.ssociation n’a pas
et ne doit pas avoir pour but de revemliquer ou'd’affimer des droits;
mais plutôt d’étudier tout ce qui peut
être le plus prolitable à notre travail d’éducation, .\ussi fait-èlle appel
à 1a collaboration de tous les hommes (le bonne volonté (jui voient
dans les progrès de l’éducation (■*) le
plus sûr, le seul fondement du
bien-être matériel et moral de nos
chères Vallées».
ba circulaire est accompagnée d'un
catalogue de.s livres reçus pan l’Association Pédagogique. Le dernier
porte le N° 598. C’est fort ericou
(■) Nous connaîKsojis trop bien la pansée de nos
chers in.sliluteijrs pour ne pas être sûrs quo lorsqu’ils
nîirlent. ü‘éducation, ils parlent de celle qui «a ù sa
ba-se renseignenieiit religioux. , '
EVANGE'LISATION
Naples. — Bapport du Comité de
secours pour F Evangélisation Napolitaine. — Ce Comité, comme on le
sait, .soutient à Naples deux établissements scolaires évangéliques; l’uii
à S. Tomaso, sous la direction de
M, le Pa.st. Pons, l’autre a Cappella
Vecchia, sous la direction du Pasl.
Irving. Les deux se maintiennent
prospèi’es, malgré la guerre implacable que leur font les prêtres, surtout à l’époque de la Cresima, et
malgré que <,et ceci pourrait devenir
très grave) nos écoles ne puissent
délivrer des certificats de licenza
elementare, (\m sont nécessaires pour
la continuation des études. Ces écoles sont de véritables œuvres d’évangélisation, soit directement en
enseignant
aux enfants 1’ Evangile
et en introduisant k Bible dans leurs
familles, soit indirectement en détruisant une foule de préjugés. Une
des maîtresses de, S. Tomaso qui. a
entrepris de visiter Ids' Familles de
ses élèves, rapporte que « partout
'<a
6
gf.'4f ^ -V--. "v . ';,■, . . i/. - ■ . \ ■■/ Î -, ' 3
m '
on,.lui a fait bon accueil et partout
on la prie de retoin'ner. » il y a à
S. Tomaso liO élèves réguliers; il
y en a, à Cappella Vecchia, 88. La
grande majorité fréquenleiit l’école
du l'Jimanche. Il s’est dépensé pendant l’exercice 18i)ü L, 14.464,45. 11
s’est recueilli IV. 7406,56 (souscriptions), plus IV. 3830,74 (inlérèts de
dilTéi'ents leg.s) [)lus IV. 1352,40 (écolages). Reste un délicit de fr.
1814.75.
i^ocielà di Lai’oro e dl Brnaficenza.
— Cette Société de dames dont le
•siège e.st au préshylèro vaudoi.s de
S. Totnasü, se propose de donnei'
des secours-en nourriture, en vêtements et en médecines an pauvres.
Le rapport fait allusion à, une crise
qui se serait pi'oduile a\i sein môme
de la société, et à la .suite de laquelle qnei([ue.s personnes lui "auraient retiré leur collaboration. Celle.s qui restent ne perdent cependant
pa.s courage et voici les résultats
fort encourageants qu’elles peuvent
nous communiquer: Ou a recueilli
fr. 677 00 en argent et l’on a confectionné 91'objets: draps, cllemise.s
robes etc. 'l'ont compte de bons, de
subsides, d’impre.ssioii de l'apport,
‘ de médecin, payé, il reste un en
caisse (le fr. 105,65.
UN DEBNIER MOT
Le Caffaro, dans son N. 25, dit
(¡u’à la suite de ce que portait le
N. 4 du Témoin et, se-fondant sur
des informations prises à bonne
.source, «c’est pour nous un devoir
d’impartialité de reconnaître que si
M. T. a été induit en erreur, il l’a
été en fwrfnite bonne foi, et sans
manquer à cette loyauté de gentilhomme, (pie tous apprécient et estiment en lui, qui e.st notre coiiciloyen depuis bien des années'».
Cliroiliqtic Vîiiidoise
Société de Missions de Via Vliva
— .S’il y a des murs véritablement
élastiipies ce sont ceux de nos grandes écoles, dans les grandes occasions. .11 y avait bien prés d’une
centaine de personnes Mardi de la
sernaino passée dans l’école des
lilles. Il est vrai que les passages
réservés aux personnes qui devaient servir le thé n’étaient plus
que d’imperceptibles sentiers et
que tfd malencontreux accident aurait pu lacil'ernent se produire
m'ais thé et crème arrivèrent partout
à leur adresse exacte.
La fjenial soirée, comme diraient
les Anglais, commença par le culte ,
api'és quoi M. H. Medie donna lecture du rapport sur le dernier exercice, préqtaré par la présidenle M.lle,
C. Medie, lin voici le résumé: La Société de via Uliva a recueilli du 1.
Avril 1889 au 31 Mars 1890 fn 570,40
et (îela avec l’aide de la Société
auxiliaire de la Vide, présidée par
N. Peyi'ol,” qui a envoyé frs. 32. Un
liers de celle somme a' été donné)
à la Société de Paris pour l’œuvre
générale, le 2.® tiers à lœribé, le3®
an Zambèze, Il y á eU pour la première fois un petit recul. « EfforçonstuHis», écrit la Présidente, « avant le .
31 Mars prochain, de reprendre notre marche asciéndante; monlons
peu, si vous voulez, mais montons
toujours; c’est plus .sage que de descendre ». .
M. le past. Pons fait remarquer
que la Sociélé auxiliaire des Ghabriols lui remet chaque année une
20.® de frs. pour Léribé.
M. Weilzecker, invité i'i parler le
premier, exprime sa rocotmaissance
pour les, secours que celte'société
lui a toujours envoyés ; il donne des
détails sur la nature du pays par
lui évangélisé, sur le caractère dè
ses habitants, sur les signes extérieurs aux quels pn peut reconnaître leur intention de se convertir.
7
sur l’état déplorable où sc trouvait,
à la suite de la guerre nivile, la station de Léribé, et sur les résultats
pdoul Dieu s’est ]>lu à liéuir son activité, Il termine en disant que son
vif désir serait de reUiiinier datis
ce champ de travail (pi’il n’a abandonné qu’avec un vif l'egrct.
M. le prof- Trou fait remar([uer
que plusieurs de nos pai'oisses ont
donné déjà des missionnaires, M,
Grill qui travaille à Massaua es.t de
Praly, i\f. Pascal de Doiloret, M.®
L. .lalla de St. Jean, M, etM.® Weitzeeker, MM- L. et A. dalla de la
Tour, l’étudiant P. Davit de Boin.
Je voudrais, ajoute iVÎ. TfOn,_ que
toutes ii.os vieilles églises fournisseid
bientôt leur conlingent et que, entre
tontes, elles arrivassent à payer eiiUèrement un missionnaire. Je fuis
des vœux pour que Dieu accorde
à notre ami Pascal un si grand suo
' cès que cela fasse envie à beaucoup
'd’autres de nos jeunes gens. Nous
ne sommes pas forts; mais c’est Dieu
qui donne là semence an laljonreur
Chacun de nous peut en prendre
un peu dans sa main et’ la répandre autour de lui en croyant à cette
parole: « Voici je suis toujours avec
vous jusqu’à la' fin ».
M. Pons complète la liste des missionnaires. 11 faut aussi compter M.®
Nisbet, née .Lanlarel, femme d’un
missionnaire anglais aux îles Samoa,
M. W. Meille ne veuf pas qii’en
parlant de vieilles paroisses on exclue Turin, et qu’on traite cellé
paroisse comme un prosélyte de la
porte. 11 nous donne ■ ensuite quelques détails sur ce qui se fait pour
l'œuvre des Missions parmi les élèves
de l’école du Dimanche, Des pièces
de 2 .sous distribuées à cbaciiri avec
le conseil de les faire valoir, ont
produit, dans l'espace de 12 mois,
700 fr. On emploie maintenant une
autre méthode.'Chaque enfant a reçu
une .lire-lire où il met se.s petites
épargnes, méthode qui_ donnera, oli
peut le prévoir, le même résultât.
« D’idéal que j’ai ep vpe », dit M,
Meille, «est que la paroisse de Turin
ait et paie son missionnaii'e. Il itoiis
faiil unir toutes nos bircea |)our
cette grande œuvre, mais aussi toutes nos prières». — M. Micol veut
pour lui ou [iliitôt pour sa jjaroisse
les missioririaii'es .lalla. « JÍ liuit que
je vous dise la bonne impression
que j'ai l'eçue en entrant ce soir ici.
J’ai compris le secret des beaux fruits
que porte cette .so,.:jété: c’est que
cette écoles’esl Iransformée en église
et en-église missionnaire. Merci de
m’avoir, procuré ce graml bonheui'.
Notre mot d’ordre doit être: En
avant! — M. Paul Long, past. à Mi-'
lan, dit que le.s enfatils de son 'église
s’iiiléressent aux inis.sions évangéliques en Afrique et que lui-même
les a fait connaître dans ptusieiirs
feuilles italiennes. Il demande les
[H'ières des personnes présentes pour
la grande œuvre de l’Evangélisation
de notre patrie, — M. Cliambcaud
constate les-.progrés continus cl remarquables de la Société des Missions de via Uliva. An commencement, les membres qui la composaient auraient pu trouver place
autour Id’une petite talde, et maintenant celte grande salle est comble
On dit. qufe c’est de 35 à 45 ans
que se déploie surtout l’activité de
l'homme. G’esl justement l’âge atteint par notre Société, aussi pouvons
nous, nous attendre à des progrès ultérienr.s. —- M. Pascal après
avoir fait remarquer les relations
d’arailié qui s’établiasent si facilement entre soldats portant le même
uniforme, insiste siir le besoin que
tout mi.ssiotmaire a d’une chaude,
d’une, puissante sympathie de la
part de ses .frères. Il, faut qu’entre
eux s’établisse la, cMmmunicalion
permanente et intime qui est un
fi'uit de la prière. Il connaît sa fàible.s.se; mais il compte Sur la force
de 'Christ qui. s’accoraplir.i dans .son
infirmité.— M, H. Meille répond brièvement, au nom de la Société, à
MM. Weitzecker et Pascal; il re-,
met à éé dernier une enveloppe-
8
48
Vi..'
'Asi*'
-=^tA
contenant Fr. 150 donnés par la Société pour pourvoir à .ses premiers
besoins, et la .«éancd (jui laissera
flans fesprit de tous la meilleure'
impression, se termine vers 11 h.
par une prière prononcée par M. P.
Long et par le chant du cantique
102.
Société (i Pra-del-Torno D — Mercredi de la semaine passée a eu lieu
au Collège la séance annuelle du
«Pra-del-Torno». A la semaine prochaine plus de détails.
Visite d’un étudiant américain
— Nous avons eu bien du plaisir
à recevoir la visile de M. James
Reynold.s, étudiant du collège de
Ailles (Ctats-Unis). 11 a entretenu
Dimanche soir un très nombreux
public des Unions Chrétiennes en
Amérique et de I’évangéliste M.
Moody. Il a parlé à nos collégiens
de rorgahisalion et de l’activité des
cercles chrétiens dans les universités
d’oiitrë-mer, et à nos jeunes lilies
du pensionnât, des écoles supérieures
de demoiselles en Amérique.
Ileviie Koliliqiie
Italie — Dans une séance de la
Chambre'oA l’on devait approuver
certaines mesures fmancières destinése à diminuer notre déficit, Crispí
se laissa aller à accuser le parti rie
la Droite d’avoir fait une politique
servile à l’étranger. Aus.si, la votation qui suivit fut-elle contraire au
ministère. Crispí et le ministère tout
entier sont démissionnaires. Le ministre Zanardelli semble être le personnage désigné pour présider la
nouvelle administtation dans laquelle
entrera très probablement Gioiitti,
itllcina^iie.— Le chef d’état major
Waldérsee a été nommé an commandement du iX.®' corps. Il y a eu,
S6,mbie-t-il, rupture entre l’Empereur et lui. Le pouvoir personnel de
l’empereur se fait sentir, ainsi d’une
manière toujours plus inquiétante.
l*oHug'al — Une partie’de la garnisou d’Oporto a fait un pronunciamento en sens républicain, La révolte
a pu être tout de suite réprimée.
— Les troupes E.spa
gnoles viennent de subir de graves 3
yrertes dans un combat engagé avec
les indigènes des Carolines.
Chili — Les troupes du‘gouveruerneut on repris la ville de Pisa
gua, L’attaque opéré sur plusieurs
points de la côte par les insurgés,
n’a pas réussi.
PETITE GAZETTE
Foires du mois do Février; Cavour, le 17
— Sampeyre, le 20 — Barge le 23.
— Le 4. la rente italienne a été quotée
à Turin t. 94,27.
En Mai 1891 aura lieu à Asti une exposition de vins nationaux, vermoutlis,
vinaigres, eaux de vie et une exposition
internationale d’instrumentas relatifs à
ia viticulture et à l’enologie. S’adresser
pour.de plus amples informations an secrétariat de la Chambre de Commerce et
Arts à, Turin.
AVIS
Les bi'ochures [tour le 17 Février,
destinées aux paroisses de Pignerol,
dePraru.slin,duVal Pérouse et diiVal
S.t Martin se trouveront dès Samedi
14 cour, chez M. Ernest Robert-nég.
a Pignerol
Celles destinées aux paroisses du
Val Pélis se trouveront dé's Vendredi 13 cour, à la Tipografia Alpina.
, Prière aux pasleur-s de les faire
retirer à ces adresses.
Ernest Robert, Gérant.
Torre Pellice -- Imprimerie Alpina