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I^JVRJVISfSJVI^i'r OMAQOK^ VEr«I>RKI>I
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et pour l’Administration A MM. Travers et Malan, TorrePellice.
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mencemeut de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de l<^ge, occupent vos pensées. (PhÜ. IV, 8).
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SOMMAIRE :
pmlances dangereuses — Ephéniérides
vaudoises — La question du lait —
conférence de M. Louis Jalla à
^jûenève — Chronique — Ponds du
jj,dubilé de la Faculté de Théologie —
Bibliographie — Nouvelles et faits di||.,,fqrs — Revue Politique.
wiwÆWJt'FSirswivÆ.
tendances dangereuses
Depuis quelque temps on remarque
•èhez un certain nombre d’évangéliques
’ftàliens, des plus instruits, une tendance
fi pous.ser leurs coreligionnaires, non
seulement à s’occuper de politique, ce
Hlihnt .on ne saurait les blâmer, non seulement à prendre part, individuellement
et chacun selon ses propres idees, aux
' luttes des partis, mais à se grouper
¡ii»f .
^ux,-memes en parti politique.
^ Ôr nous avons la conviction que c’est
^ un mauvais conseil et qu’en le sni
'j^y,ant le protestantisme italien commet
¡.tiait la plus grave erreur.
Ce serait dangereux pour les évangéliques eux-mêmes. Nous ne savons
cque trop ce que peut l’esprit de parti
iiet. comment il rend partial et injuste
celui qui en est dominé ; et nous ne
t voyons guère comment les protestants,
k en devenant un parti, pourraient echapi per à cet esprit détestable qui consiste
. à voir tout en beau ou a tout justifier
j,'du côté des siens, et à trouver tout
|naauvais -chez les adversaires.
|| Et ce serait un danger encore plus
' grand pour l’œuvre évangélique dans
7 notre pays, quand, aux yeux de leurs
f concitoyens, les protestants seraient, non
* pas les représentants, ou mieux, les
< apôtres d’un idéal de moralité, de justice et d’amour, mais avant tout des
partisans ou des adversaires, des forces
i à utiliser ponr les uns, des forces a
combattre pour les autres.
Nous pouvons encore moins approu. ver ceux qui conseillent à leurs frères
. de s’agréger purement et simplement
I aux partis anti - constitutionnels, ou
plutôt, nous ne les comprenons pas.
Ils ne sont pas assez dénués de réflexion — ni .assez à jeun de con
^^ssez a jeun
laissances historiques — pour croire
[ue la substitution d’une forme de gouvernement à une autre transformerait
:omme par une baguette magique l’Ialie et les Italiens. Ils n’ont pas la
laïveté de penser que le tableau que
lonnait Zola dans un de ses derniers
■omans puisse être placé... ailleurs que
lans un roman. Première partie : orrani.sation actuelle de la société — corruption, pourriture, misère noire, hailes et tout ce qui s’en suit. Seconde
yartie,: même endroit, mêmes gens,
mais organisation collectiviste, (et irréligieuse, il paraît que cet element est
essentiel) — aisance, harmonie, moralité, (à la manière do Zola) bonheur
parfait !
Que si les conseillers dont nous parlons veulent absolument que les évangéliques se constituent en parti, qu ils
lui prescrivent à peu près le programme
suivant :
Reconnaître, approuver et encourager
le bien partout où il se trouve ; dénoncer et combattre le mal partout où
il se présente, sans distinction de personnes, ni de partis.
Ne jamais parler de droit .sans parler
en même temps de devoir.
Favoriser tout ce qui rapproche les
hommes ; travailler de toutes ses forces
à amener les classes sociales à se sentir
solidaires et à collaborer les unes avec
les autres pour le bien commun et le
progrès de l’humanité.
Vouloir la plus grande liberté pour
châcùn, dans les limites tracées par le
respect de la liberté chez les autres.
Encourager toutes les initiatives
privées et combattre la tendance trop
ancrée chez notre peuple à tout attendre de l’Etat.
......Et les autres articles qu’ils voudront ajouter, dans la même direction.
IPltlillBIS lliiûlSIS
22 à 31 Janvier.
Siège et prise du fort du Villar
en 1561.
Forts du serment prononcé la veille
(voir Y Echo de la semaine passée) les
Vaudois assemblés à Bobi se réunirent
le matin du 22 Janvier dans le temple
pour y entendre un’sermon et y attendre
le magistrat qui devait venir recevoir
leur réponse à la sommation d’aller à
la messe sous peine de mort. Puis,
voyant qu’il tardait, ils partirent en
bon nombre à sa rencontre, armés
comme ils pouvaient. Près du Villar
ils rencontrèrent une bande de soldats
du fort de l’endroit qui se hâtèrent de
faire volte face et se renfermer dans
le fort. En arrivant au Villar nos
Vaudois trouvèrent le magistrat attendu et lui accordèrent de pouvoir
s’en retourner à Luserne sain et sauf ;
après quoi, ils entourèrent le fort, dressant un siège régulier qui constitue
un des épisodes les plus • intéressants
de notre histoire vaudoise.
Il s’agissait en effet pour notre troupe
mal armée et dépourvue de canons, de
veiller en même temps à repousser les
troupes ennemies de La Tour qui ne
manquèrent pas d’accourir aussitôt au
secours des assiégés, et d’empêcher
toute sortie de ceux-ci. Nos Vaudois
se montrèrent de vrais héros, car ils
pourvurent à tout, repoussant trois attaques de la garnison de La Tour et
improvisant en même temps des engins qui leur permirent d’obliger leurs
assiégés à se rendre à discrétion au
bout de six jours seulement. Ils trouvèrent moyen de s’approcher du fort,
couverts de gros bois qu’ils roulaient,
pour pratiquer des mines dans les
mûrs. Ils firent dans les maisons qui
dominaient le fort, des meurtrières, d’où
ils tiraient habilement sur les assiégés,
si bien que ceux-ci privés bientôt de
nourriture et perdant tout espoir d’être
secourus, finirent par se rendre le 31
Janvier.
On leur accorda de pouvoir sortir
tous « vies et bagues sauves » et d’être
accompagnés par les ministres sur la
route de La Tour. Et tandis que les
pasteurs accomplissaient cette promesse
aux grands remerciments des catholiques, nos Vaudois se hâtaient de démolir leTort conquis afin qu’il ne pût
jamais plus servir à leurs ennemis.
Teofilo Gay.
La question du Lait
Cette idée «on l’a déjà dit» m’a fait
sérieusement hésiter quand l’envie m’a
pris d’écrire un article sur cette question capitale — oui, on Ta déjà tout
dit et tout redit, mais il faut répéter
plusieurs fois une chose avant qu’elle
fasse le tour du cerveau humain — de
la cervelle humaine allais-je dire — et
je serais heureux si cet article, fruit
de lectures et de réflexions écoutées,
pouvait contribuer à faire accomplir
cette pénible évolution autour dudit
cerveau.
Il me paraît superflu de m’arrêter à
parler de l’importance capitale du lait
— N’en déplaise aux végétariens intransigeants, l’homme en venant au
monde se nourrit de lait, aliment animal. Le lait est la nourriture vitale
pour l’enfant qui T assimile si bien —
le lait est un aliment sain pour l’adulte
quoiqu’il ne convienne pas, comme on
Ta cru dans un moment d’engouement
— comme nourriture exclusive — continuée longtemps.
Le lait a fait ses preuves dans la
diète des maladies rénales. Je ne le
considérerai ici que par rapport a Tenfant.
S’il est une chose naturelle et physiologique c’est que la mère nourrisse
son nouveau-né. Cette règle generale
ne souffre — je me trompe — ne devrait souffrir d’exception qu’en cas d’impossibilité ou de maladies telles que la
tuberculose, la syphilis, dangereuses
pour le nourrisson.
Mais depuis longtemps la femme,
pour plusieurs raisons, a cherché de ce
soustraire à ce devoir, et J. J. Rousseau un des premiers a rompu une
lance contre l’usage de se décharger
sur d’autres du soin de nourrir ses enfants.
Rousseau n’a pas prêché d’exemple
dans sa famille — du reste pour un
côté il ne l’aurait pu — mais cela n’empêche pas qu’il n’eût raison en tachant
d’enrayer ce mal qui a ete en grandissant — je veux parler du nourrissage mercenaire. C’est là une question
à Tordre du jour.
Notons quelques conséquences de cet
état de choses.
D’abord c’est un fait constaté que
dans une famille où la mere pendant
de successives générations ne nourrit
pas ses enfants - la capacité de nourrir tend à diminuer et à se perdre et
ceci par une loi tellement banale qu’il
n’est pas nécessaire de la rappeler —
un organe non employé, n’en déplaise
aux antiévolutionistes — tend à s’atrophier.
Je ne veux que toucher aux dangers
que court un enfant confié à une nourrice, tels que la transmission de maladies comme la syphilis etc.
L’on me dira : une simple visite de
médecin suffit pour éviter cela.
Croyez-vous ? Combien qui négligent
cette précaution d’abord, et ensuite souvent la maladie est trouvée chez la
nourrice quand le mal est fait, quand
Tenfant est infecté — et cela est arrivé et cela arrive.
Glissons sur la sotte éducation que
donnent en général les nourrices.
Le cerveau de Tenfant est comme
une cire molle qui reçoit les empreintes
facilement mais qui les retient par la
suite.
Je ne veux pas m’arrêter sur tous
les ennuis que causent en général les
nourrices aux familles. Interrogez'les
personnes qui en ont pris à leurs gages
— c’est un sujet sur lequel elles ne
tariront pas de si tôt : les caprices des
nourrices, les « trucs » des maris pour
soutirer de l’argent, les menaces de
rappeler leur femme du jour au lendemain, les fraudes, les mensonges.
Quel en est le résultat ? Plusieurs
familles cherchent de préférence comme
nourrice une «fille-mère».
L’on ne soutiendra pas, du moihs,
qu’elle encourage les bonnes moeurs,
la recherche de filles-mères comme nourrices 1
J’ai parlé jusqu’ici dans l’intérêt des
mères qui cherchent une fettiplaç'âhte.
Je leur demanderai maintenant : croyezvous que vous faites une œuvre morale
en prenant une nourrice ? Les lois vous
y autorisent, votre amour p6ur votre
2
éiœim: vous excuse. Mais je veux dis
cuter le fait objectivement. En prenant
une remplaçante qui nourrisse votre enfant vous privez l’enfant — non le vôtre ^— des soins de sa mère, du lait
qui lui appartient, de la vie souvent,
dè la vie, oui, car les petits déshérités
meurent et en très grand nombre.
Vous faites pénétrer les désordres
dans la, famille que la mère a quittée,
le mari ira au cabaret ou... ailleurs —
la maison sera sale — les enfants non
sdignés pousseront ou mourront — ceci
n’arrive pas toujours — mais c’est la
règle générale.
L’on me dira: mais tout cela est de
ifèxagération — tout cela ne me regarde pas — la nourrice vient de son
plein gré.
De son plein gré ?
Oui, poussée par la misère, ou par
l’âpre désir du gain qui s’empare d’elle
ou. de son mari — c’est l’argent que
vous lui offrez qui l’attire.
De son plein gré ? Mais aussi la
jeune fille pure encore et qu’un séducteur achète se livre de son plein gré
— pour de l’argent !
Trouvez - vous mon rapprochement
monstrueux ? De prime abord je le conçois : réfléchissez-y, sauf le mobile que
de points de contact !
Lisez une comédie très simple mais
qui nous saisit à la gorge, qui soulève
en nous un flot d’ardente aspiration
vers la justice ; lisez les « Remplaçantes», — lisez « Donatienne » de René
Bazin : ce sont des ouvrages pris sur
Iq vif.
Vous assisterez à la ruine d’un ménage — vous suivrez la jeune nourrice
dans la grande ville — vous la verrez
se gâter au contact de la vie aisée, de
la vie corrompue, qui comme un acide
corrosif ronge, ronge les principes, détruit le souvenir de ses enfants, et la
prépare, son nourrissage fini, pour la
débauche.
Je Tai dit, mères qui cherchez une
remplaçante vous avez une excuse, une
seule — l’amour pour votre enfant —
mais votre enfant vous avez d’autres
moyens de Télever, laissez au pauvre
petit enfant de la campagne au moins
le lait de sa mere, laissez à la campagnarde ses bonnes mœurs, ne la tentez
pas par votre argent.
Combien sont parties pour la ville et
y ont gagné une honteuse maladie —
et parfois c’est le petit nourrisson qu’elles allaitaient qui leur en a fait cadeau
—, et cette maladie elles ’l’ont transmise, à leurs enfants — quelquefois cela
a donné lieu à un vrai foyer d’infection
qui a embrasé un village.
: Vous prenez la chose trop au tragique.— Croyez-vous ? Ce que j’ai dit
est arrivé, arrive. Ce sont des faits.
youlez-vous savoir où arrive mon
intransigeance ?
Je voudrais qu’une loi défendît le
nourrissage mercenaire — que les communes aidassent les mères qui sont dans
la misère. — Le jour viendra où l’on
ne considérera ceci que comme pure
justice, du m^oins nous l’espérons.
(A suivre). ¿jg.
Une conférence de H. Lonis Jalla
à Genève
Une lettre que nous recevons de Genève rend
compte avec beaucoup de détails d’une grande
réunion missionnaire ternie jeudi dernier à la
grande salle de la Eéformdtion, et où M. Louis Jalla
a parlé de l’œuvre du Zambèze devant un immense auditoire. Nous donnons la dernière partie
de ce compte rendu, qui intéressera nos lecteurs
Quoique « la vraie vie chrétienne »
ne soit encore réalisée que par un
petit nombre d’indigènes, nos efforts
n ont pas été vains. En effet nous avons
trouvé le pays divisé, déchiré par
des révolutions et des guerres interminables. Les razzias, les assassinats,
les brigandages, la sorcellerie étaient
a 1 ordre du jour. Figurez-vous un
homme ayant la réputation de connaître
1 avenir et d’avoir le pouvoir de chasser
les mauvaises influences portant atteinte
à la tranquillité de la tribu ou d’une
famille.
Nous voyons alors une foule d’indigènes s’assembler autour du sorcier
et l’interroger anxieusement pour savoir
où se loge le mauvais esprit. Quelqu’ un
1 a-t-il offense, ou bien a-t-il une influence
qui le gene, ou possède-t-il de grandes
richesses, immédiatement il l’indiqua à
la foule. Alors cette masse de barbares
envahit la demeure de la victime, la
trame dehors pour la brûler vive au
milieu de danses effroyables. La superstition est telle, qu’un jour une femme
se réfugia chez nous, menacée d’être
brulee vive par la foule, qui l’accusait
d’avoir ensorcelé son mari, mort quelque temps auparavant, et ces cas ne
se comptent plus! Jamais l’indigène
n’avait une minute de repos, car la
défiance était si grande entre eux, que
toujours ils voyaient en leur prochain,
des hommes prêts à leur faire du mal.
Voila, comment nous avons trouvé ces
peuples, que certaines gens disent être
plus heureux que nous et nous accusent de leur apporter plutôt du tracas
que du soulagement.
Je suis heureux de pouvoir vous
apporter de bonnes nouvelles, en vous
disant que de grands progrès ont été
réalisés maigre les difficultés si grandes
que présente ce pays au point de vue
de la pénétration de l’Evangile. Après
onze ans d’un rude labeur nous avons
constaté que le Tout-Puissant bénit
l’ouvrage de ses enfants, car en ce
moment, razzias et sorcellerie sont
histoire du passé.
L’etincelle d’un réveil général partit
d’une jeune fille en 1894. Enlevée par
une razzia et elevée à la mission, elle
sentit tout à coup son cœur transformé
par l’action du St-Esprit et se levant
dans une assemblée elle rendit publiquement témoignage de l’œuvre accomplie en elle. D’autres suivirent plus
tard son exemple, parmi lesquels un
chef qui renvoya sa seconde femme
quoique l’aimant tendrement, mais cela
était contraire a l’evangile, d’avoir deux
femmes.
L’état social est encore très difficile
a reformer, car les esclaves .sont possédés par leurs maîtres, comme chez
nous le bétail. Les enfants nous sont
donc enlevés des écoles à onze ans,
par leurs maîtres qui en ont besoin
chez eux. D’autres obstacles, malheureusement viennent s’ajouter à celui-ci,
retardant ainsi de plus grandes victoires. Les indigènes, en général, ne sont
pas assez décidés, la polygammie est
encore pratiquée sur une vaste échelle,
quoique nous ayons fait des progrès
réels de ce côté, surtout depuis que le
gouvernement a frappé d’une taxe, tout
fit)mme possédant une seconde femme.
Mais le plus grand obstacle est le manque d’ouvriers, ce qui nous empêche
de pénétrer plus avant dans le pays.
— Nous assistons ensuite à de splendides projections lumineuses réussies à
merveille.
La préparation d’un départ pour une
razzia, le sorcier, la reine, le roi avant
sa conversion et après son retour d’Angleterre, soulèvent tour à tour l’horreur et l’admiration de l’auditoire.
L’orateur termine en faisant le parallèle des forces motrices du Zambèze
qui sont perdues pour l’industrie, et des
forces des enfants de Dieu, aussi perdues pour le but en vue duquel elles
ont été créées. Il adresse en conséquence des appels pressants à l’assemblée afin que toute force soit mise au
service du Créateur de toutes choses.
Alors nous verrons toutes ténèbres se
dissiper à jamais.
Charles Bianquis.
C IT ti O \ I Q ( f H
Saint-Jean. — L’Union Chrétienne
de jeunes gens a exaucé la prière du
Comité de TAsile d’adopter les Vieillards de notre Asile comme ses protegés, et la semaine dernière plusieurs
de ses membres sont allés de porte en
porte dans la paroisse recueillant des
dons en nature, qui n’ont pas manqué
et sont arrivés ainsi à notre Asile en
bonne quantité et qualité.
Le Comité de TAsile remercie sincèrement tous les donateurs et tout
particulièrement les courageux collecteurs, et les prie vivement de continuer
la bonne œuvre si bien commencée.
Notre Asile traverse en effet un
moment difficile et a été obligé de
réduire momentanément le nombre de
ses hôtes, au lieu de pouvoir l’augmenter
comme ce serait son désir et Celui de
tant de pauvres vieillards qui ont demande d’y être admis.
« A buon intenditor, poche parole ».
M- le pasteur émérite EMILE LONG
Villar. — Une nombreuse assemblée,
dans laquelle Bobi, et surtout la Tour
étaient assez largement représentées,
remplissait, dimanche à 3 heures, lé
vaste temple du Villar, pour rendre les
derniers devoirs au pasteur émérite
Emile Long.
H. Tron, pasteur de cette église,
. adressa d’abord un fervent appel, en
I se basant sur les dernières paroles
j intelligibles du défunt: «Nous savons
que si notre demeure terrestre, dans
cette tente, est détruite, nous avons
J dans le ciel un édifice de Dieu, une
maison éternelle » II Cor. V, i.
M. E. Garnier, étudiant, improvisa
; ensuite quelques mots pour expliquer
I la présence des membres de la Société
la Sülsille, qni, bannière eu tête, avaient
voulu rendre un témoignage de respect
au défunt, leur M. Honoraire, et d’affection a son fils cadet, leur condisciples et co-sociétaire.
M. Ch. A Tron, parlant au nom du
Comité d’Evangélisation, rappela les
différents champs où s’est déployée
l’activité du défunt : Riesi, Catane, Tîle
d Elbe ou il a fait un séjour de plusieurs
années et où plusieurs des membres
actuels, de l’église de Rio Marina ont
été ses catéchumènes, puis Vérone et
enfin Mantoue. C’est dans cette dernière
ville que la maladie vint lui interdire
peu à peu toute activité et le forcer à
renoncer au service actif. Après un
an de repos, passé a la Tour, son pays
natal, M. Long- venait de s’établir, en
octobre dernier, au Villar, où sa fille
a remplacé, comme in.stitutrice, M.me
Chauvie-Charbonnier.
M. B. Gardiol, pasteur de Bobi, ajoute
quelques paroles de consolation pour
la veuve et les enfants qui, éploré«
entourent le cercueil. Après quoi :
foule se forme en un long cortège \
se rendre au champ du repos, tout çu. ‘i
combré de neige. Le pasteur de 1
paroisse donne la bénédiction puis I’qjj *
se disperse de tous côtés, touchés de
cette réunion émouvante à laquelle
cependant, un chant enlevé par tant ■
de voix, aurait ajouté de la chaleur et
de la solennité. V»
Nous adressons à Madame Long et
à ses enfants, ainsi qu’à tous les membres de la famille affligée, l’expression
de notre vive et affectueuse sympathie
Vérone, le 23 Janvier 1905.
Monsieur le Rédacteur, l»
L’Eglise Vaudoise de Vérone a été
douloureusement frappée par la nouvelle de la mort de M. le pasteur Emile
Longo, qui pendant environ treize ans,
avait exercé son ministère dans cette
ville.
Par son caractère chrétien, doux et
paisible, M. Longo s’était fait estimer
et aimer même par beaucoup de ceux^
qui ne partagent pas nos principes re-*
ligieux. Aussi est-ce avec des paroles
émues et au milieu des larmes de plusieurs frères et sœurs réunis dans le
temple pour le .service de dimanche
matin, que le pasteur a rappelé la mé-^
moire bénie de ce serviteur de Jésus- *
Christ et a demandé à Dieu qu’il accorde .ses précieu.ses consolations à toute
la famille Longo, si profondément afPierre Chauvie. <'■
Bohi. — Notre paroisse a cette semaine le privilège d’être parcourue en
tous sens par notre pasteur et deux
collègues, MM. Ch. A Tron. de S.’’
Germain, et H. Pascal, de Pignerol."
Puissent les nombreuses réunions qui"'
ont été et seront tenues dans les differents quartiers provoquer un réveil
des âmes et des consciences. )
S. V. d (I. Publique. — La section
de la Tour est convoquée pour mardis
soir 31 c., a 8 h., au Collège
Ordre du jour :
I® Rapport du Bureau de location.
2® Election du nouveau bureau.
3O Propositions.
Le président.
FONDS DU JUBILÉ
de la Faculté de Théologie, Florence
Première liste:
Anonyme par M. J. F. Moncrieff L. 62,70
M. E. Tron, pasteur » 200
^ J" P- Pons, modérateur » 50
» Emilio Pons, pa,steur » 50
» J. P. Micol, pasteur ém. » 50
» L. Rostagno, pasteur » 50
M.e R. Pons-Karrer et ses filles » 25
M. D. Jahier, professeur » 25
» J. Ribet » » 50
» J. Jalla » ^ 23
» A. Bellecci. pasteur ém. » 50.
» J. D. Hugon, pasteur » 100. ^ j
» B. Léger >
» C. A. Tron » »
» B. Gardiol » » 50
» B. Pons » » 50
» G. Luzzi, professeur » 100
»■ G. Rochat, pasteur » 30
Anonyme de Rio-Cros, Torre
Pellice ^ 23
M. H. Bosio, professeur » 123
» A. Mcille, pasteur »200
» P. Geymonat, prof. ém. » 300
» Th. Howard Gày, pasteur » 100
» D.d Revel, pasteur » 80
■’5M
3
|lise de Biella » lo
> Piedicavallo » lo
Ü, 0. Jalla, pasteur » 6o
f T). Turin, past. ém. et M.me » 50
, Etnile Rivoir, pasteur » 50
.Jacques Long » » 100
, j.!0omas Ribetti, médecin
,, 'Pittsburgh » 300
fi#,' - —-------
(S. E. O.) Total L. 3.042,70
r^totne on voit, la souscription est
|{en commencée. Nous espérons puÿier bientôt d’autres listes. Nous prions
(ios amis de se hâter pour que nous
,^ssions, armés de belles listes vau(jolses, commencer ' notre souscription
4U_4ehors.
Florence, 23 Janvier 1905.
A. Meille
caissier de la Faculté.
-----------------------------------
^ Un Guide de Turin (i)
La Société « Pro Toriuo » fondée
•ilceniment dans le but de faire mieux
(^jiyiaître la métropole piémontaise et
¿„environs, et de favoriser ainsi le
jmpuvçjnent des étrangers dont nous
ivons plus d’une fois parlé dans ces
’¿bonnes, vient de publier, en italien
"d’abord, et sous le titre Torino, Dintiirui e Provincia, un volume illustré
dìT'ìóo pages qui sera un guide aussi
atile qu’intéressant pour les voyageurs.
La ville de Turin, sa position, son
(^mat, ses monuments, ses institutions,
industries etc., ainsi que les endroits
les plus remarquables des environs, y
sont décrits sans luxe de détails mais
avec les données nécessaires pour renséigner et intéresser le visiteur, auquel
une courte notice historique fait aussi
connaître sommairement les vicissitudes
par lesquelles la ville a pas.sé et les
transformations qu’elle a subies, depuis
ses origines jusqu’à ce jour.
La dernière partie du Guide est consacrée à la description des principales
vallées des Alpes faisant partie de la
^ovince : Pignerol et les Vallées Vau(foises, la vallée de Suse, Lanzo et
lèi' trois vallées de la Stura, Ivrée et
le Canavésan, et la vallée d’Aoste, avec
tes nombreuses ramifications.
Le même Guide sera publié en français, en anglais en allemand. Nous
souhaitons à la vaillante Association
iVo^ Torino de voir chacune de ces
’liditions s’écouler rapidement et le Guide
donner un vrai élan au mouvement
ides étrangers dans notre région.
La Rivista Cristiana.
ìy'**- Sommario del Numero di Gennaio.
Su. Janni: Il problema dell’evangelizzazione in Italia — XXX. L’attitudine
del pastore di fronte alle difficoltà presenti — G. Banchetti. A proposito di
^lezioni politiche — G. Baye. E possibile una riforma nel cattolicismo ? —
^ Spemann. Confessioni di uno studente
E. Bosio. Schiarimenti biblici — L.
Ootani. Rassegna mensile — Dalle Riviste — Il Cronistd> Notizie spicciole.
I Nouvelles et faits divers
.
Le jour universel de prières pour la
Ìédératioii internationale des étudiants a été fixé au 12 février. Les
associations chrétiennes du monde entier sont au nombre de 1700 avec
ioo.ooo membres. ts
(1) .0. Isaia. Torino, Dintorni e Provincia.
Pnblicazione illustrata della “ Pro Torino „. K.
.Streglio eiC.ia. Torino, 1906. Prezzo: Una lira.
Le 26 décembre, M. le pasteur Fasulo a reçu trois nouveaux membres
d’église à Felónica Po. Le nombre
des communiants de cette jeune église
est désormais de 57. L’une des trois
nouvelles recrues était naguère sacristain et marguillier.
Le protestantisme parisien tout entier vient d’être frappé par la mort de
M. Félix Kuhn, le fondateur dû Témoignage, organe de l’Eglise de la confession d’Angsbourg, et le biographe
de Luther. Il était né à Montbéliard en
1824 et avait porté longtemps et avec
fruit les plus hautes charges dans son
Eglise.
Le 29 c., M. G. Appia procédera.
Dieu voulant, à la consécration de son
neveu M. Jean Vallette, qui est destiné à partir bientôt pour occuper le
poste de Saigon, en Cochinchine.
D’après l’Eglise Libre, il est à craindre qu’à la suite de la séparation de
l’Eglise et de l’Etat, les protestants
de France se partagent en deux groupes, les uns, le parti évangélique, retenant le synode officieux, tandis que
l’ancien synode officiel rassemblerait
le centre et les libéraux.
Nous apprenons avec regret la mort
de M. Louis Monastier, ancien pasteur
Vaudois, décédé à T.ausanne vendredi
dernier. Notre sympathie aux membres
de sa famille.
Au 8 janvier, le Comité des Missions avait reçu 244.233 fr.; soit 40.000
francs de moins qu’à pareille époque
en I904.
Le Petit Messager de Noël est particulièrement réussi cette année, au point
de vue des récits, de leur variété et des
19 illustrations qui les accompagnent.
M. Busillon y décrit un Noël à Madagascar, M. Christol raconte et décrit,
comme lui seul sait le faire, une visite
au Cap et aux descendants des Huguenots et Vaudois du Coin Français.
Suivent «un contraste», par M. Dieterlen, et «Bébés pahouins», par Madame
Allégret.
Revue Politique
Environ 230 députés assistaient mardi
24 c. à la séance d’ouverture de la Chambre.
Après les commémorations des députés
morts au cours des dernières vacances,
M. Giolitti présente le projet de loi pour
la dotation de la Couronne, lequel sera
aussitôt distribué, aux Bureaux et probablement approuvé dans le courant de
la semaine même. Suivent deux ou trois
interrogations ; après quoi on entreprend
l’examen de la loi sur les dîmes au clergé,
qui va occuper plusieurs séances, vu les
modifications et les amendements que le
projet du Gouvernement semble nécessiter
et que les conservateurs-catholiques, façon
Santini et Cornaggia, réclament.... dans
l’intérêt des prêtres, je suppose. Vers le
30 c., le ministre Tedesco sera enfin en
mesure de présenter son grand projet
pour les chemins de fer. Ainsi que nous
l’annoncions dans une des dernières chroniques, le Gouvernement s’est définitivement prononcé pour l’exercice d’Etat
sur tout les réseaux, moins les Méridionaux, au sujet desquels on n’a pas
encore réussi à s’entendre.
— Le Cabinet français qui va succéder
au ministère Combes vient d’être constitué comme suit: MM. Rouvier présidence
et Finances ; Chaumié, Justice ; Deloassé,
Aff. Etrangères ; Etienne, Intérieur ; Berteaux. Guerre ; Tomson, Marine ; Clémentel. Colonies; Gauthier, Trav.Publics;
Martin, Instruction et Cultes ; Dubief,
Commerce ; Ruau, Agriculture. Sur 11
ministres, six appartiennent au parti radical, ce qui prouverait que l’orientation
politique du nouveau Gouvernement ne
différera pas sensiblement de celle que
lui avait imprimée, M. Combes. On prétend même que la participation de M.
Martin semble vouloir indiquer que la
politique religieuse à tendance séparatiste
serait poursuivie. C’est ce qu’on verra.
En tout cas, le cabinet actuel se propose de faire approuver, avant la fin de
la législature, le projet de l’impôt sur
le revenu — le dada de M. Rouvier —
et la loi militaire des deux ans de service.
— L’attention de la presse du monde
entier est portée, depuis dimanche, sur
les évènements qui, se déroulent à S.t
Pétersbourg. Il y a des mois que le feu
couvait sous la cendre, et des années que
le peuple réclamait, timidement d’abord,
avec des menaces plus ou moins voilées
ensuite, des réformes urgentes. Après
avoir longuement tergiversé, Nicolas avait
cru se tirer d’affaire par le fameux ukase
contenant de trop vagues promesses pour
que le bon peuple pût s’en contenter.
Alors l’agitation a repris de belle plus et a
abouti à la grève générale de S.t Pétersbourg et à l’émeute sanglante de
dimanche dernier. Plus de cent mille
ouvriers, organisés et guidés par le pope
Gapony, avaient publiquement exprimé
l’intention de parvenir jusqu’au czar pour
lui manifester directement leurs besoins
et lui soumettre leurs désirs. Mais les
autorités prirent les mesures les plus
rigoureuses pom: que le projet ne pût
s’effectuer. A la veille de la grande manifestation, une délégation des ouvriers,
ayant à sa tête le célèbre Maxime Gorky
se rendait auprès du ministre de l’Intérieur pour le supplier d’aviser aux moyens
d’éviter une effusion de sang. Il lui fut
répondu que l’ordre serait maintenu coûte
que coûte. Dimanche matin donc, plus
de 100 mille ouvriers, auxquels s’ajoutent
quelques milliers d’étudiants, descendent
dans les rues, et se dirigent en bon
ordre vers la demeure du czar, du petit
père, en qui ils avaient encore la plus
aveugle confiance, les ingénus ! Mais les
cavaliers cosaques barrent toutes les avenues et invitent les manifestants à rebrousser chemin. Ceux-ci continuent à
avancer, calmes et dignes. Les troupes
déchargent leurs armes en l’air. La foule
avance toujours. C’est plus qu’il n’en
faut pour exciter ces "brutes, ivres de
sang ; et les cravaches fouettent les
visages, les balles pleuvent sur la multitude, le sang ruisselle, des centaines
d’hommes, de femmes et d’enfants tombent pour ne plus se relever. La fureur
des Cosaques n’a plus de bornes et la
boucherie continue jusqu’au soir pour
reprendre lundi matin. Impossible de
décrire l’exaspération du peuple à la
vue de ces massacres que l’attitude,
exempte de provocation, des ouvriers,
était loin de justifier. Des barricades
sont dressées dans plusieurs rues et la
démonstration dégénère en émeute avec
toutes ses terribles conséquences.
On ne connaîtra peut-être jamais le
nombre précis des victimes ; le Gouvernement, qui est dans son rôle en atténuant les choses, parle de 76 morts et
de 230 blessés, et fait déclarer par l’organe officiel, que « l’ordre règne à St.
Pétersbourg». Mais les correspondants
des journaux étrangers évaluent à 2.000
au moins le nombre des morts et à 5
ou 6.000 celui des blessés. Et mainte
nant, ose-t-on espérer que «les cloches
qui sonnent pour les funérailles des "victimes, vont sonner la mort de l’autocratie » et l’heure de la liberté ?
La grève générale a été proclamée à
Moscou le 26 c. ; les populations d’Odesse’
de Karkof, et de Kiscinef menacent de
se soulever, la Finlande essaie de secouer
ses chaînes, les chantiers de Sébastopol
flambent depuis quelques jours, les marins
de la flotte de la mer Noire se soulèvent
aux cris de : à bas la guerre, à bas
l’autocratie. Mais la grande masse ignorante des paysans russes saura-t-elle se
mettre à la hauteur de la situation et
faire cause commune avec les partisans
de la liberté ? Et l’armée, de qui devrait
venir le salut, prêtera-t-elle son bras
vengeur au peuple dont elle est issue,
ou continuera-t-elle à être le soutien fidèle de Nicolas II, du tyran que le
monde civilisé a désormais voué à l’execration ? Dieu veuille que dans ce champ
de carnage puisse germer la liberté, mais
n’oublions pas que la Russie n’est pas
un pays comme tous les autres.
j- C.
INFORMATIONS
Un concours est ouvert pour l’admission de 60 élèves aux emplois de
i.e catégorie de l’Administration provinciale. L’examen écrit aura lieu en
avril auprès du Ministère de l’Interieur,
à Rome. Les demandes doivent être
présentées avant le 16 février, a la
Préfecture, avec les documents requis,
pour lesquels s’adresser à la SousPréfecture.
Vaudois de Marseille.
Mouvement du 26 novembre au 25 décembre.
Baptêmes: Catherine Pasquet, Anna
Grand, Marie Pons, Paulette Giraud,
Francis Mondon-Marin, Marie Vinay.
— Mariages : Fabius Campanini et Marguerite Arnaud, Antoine Vialard et
Marguerite Jourdan. — Décès." Jean Poët,
74 ans; Louise Albarin, épouse Ghù,
48 a.; Charles Costabel, 37 a.; Paul
Tourn, 6 mois ; Marie Charbonnier,
épouse Guillelmet, 57 a.; Elie Tron,
59 a.; Paul Grill, 6 m.; Antoine Giraud,
82 a.; Madeleine Malan, 22 a.; Charles Besson, 3 m. ; Anna Arnassan veuve
Bosc, 81 a. ; Marie Grill, veuve Pertus,
57 a.; Lydie Marin, épouse Chabas,
54 a.; Susanne Mettel, veuve Blanc,
76 a. ; Emile Roux, 45 a. ; Marie Vinay,
4 jours ; Louise Barrand, épouse Vinay,
27 a.; Catherine Peyrot, épouse Grill,
33 a.; Susanne Monnet, veuve Tesseyre, 63 a. ; Anne Barus veuve Rostan,
57 a., morte à Berre.
Madame CLARA BREZZI veuve
LONG et ses enfants remercient de
tout leur cœur les personnes qui leur
ont donné de si précieuses preuves de
sympathie dans le deuil qui les a frappés.
Ab. payés et non quittancés.
1905 : Rev. Johnstone, Aberdeenshire ; Louis
Ferrerò, Turin; J. Hoehn, Pérouse : Bertalot Antoine, Abbadia Alpina ; Reynaud Bartolomeo, id.
Héloïse Blanc, Turin; Ferrier Francesco fu Antonio, Faetto ; Matthieu Giov. Enrico, Pomaretto ;
F. Ghigo, Valdese (5 copies); Ernesto Comba,
Turin; Albert Gay, Turin; Jean Barai, Copiers;
G. T. Ribetti, Pittsburg Pa. . J.
NB. — Tout abonnement payé et non quittancé
est mentionné dans cette rubrique. Ceux qui n’y
trouveraient pas leur nom sont priés de réclamer
sans retard.
A. Rivoir, gérant.
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