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Soixante-troisième année - Anno VI”.
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23 Décembre 1927
N» 50
DES VALLEES
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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PRIX D'ABONNEMENT t
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse
Par an
L. 10 —
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Pour 6 mol*
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On s'abonne; à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEclw
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S'adresser; peur la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, V;a Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte ço centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
vw Le Nnméio: 25 centimes 'w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8) .
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foi des bergers
Luc II, 8-20.
Il serait certes difficile de dire quelle
est la chose qui étonna le plus les bergers,
la nuit du premier Noël: la gloire des
anges ou l’humiliation de Jésus. L’Evangile ne nous renseigne pas à cet égard.
Nous pouvons pourtant supposer que,
■une fois arrivés dans l’humble étable de
Bethléhem, les bergers durent éprouver
une certaine déception à la pensée que
íce petit enfant couché dans la crèche
était le Seigneur! Et cependant c’était
bien là le signe donné par le ciel; aussi,
quoique peut-être ils se fussent imaginé
et qu’ils eussent espéré bien autre chose;
quoique les conditions humiliantes dans
-lesquelles ils trouvèrent Celui qui, d’après
la prophétie, devait s’asseoir sur le trône
de David, pussent constituer une rude
épreuve pour leur foi, ces gens simples
et craintifs, ces Israélites pieux croient
malgré tout. Le ciel a parlé, la voix des
anges s’est fait entendre, leur cœur est
reflcawï rempli de l’éblouissante vision
qu’ils viennent de contempler... Qu’importent donc les apparences contradictoires? Ne savent-ils pas que «les voies
i.de Dieu ne sont pas nos voies...» ? Oui,
ces humbles paysans de la Judée savent
ces choses. Ils savent que l’Eternel peut
faire jaillir la lumière des ténèbres et la
force de l’infirmité et qu’il peut, par de
faibles moyens, opérer de grands exploits;
ils savent que Dieu n’agit pas comme
lés hommes qui, lorsqu’ils veulent bâtir
lin édifice, accumulent matériaux sur
matériaux, élèvent les grands échafaudages et réunissent beaucoup d’ouvriers.
Les bergers de Bethléhem savent que
Dieu n’a pas besoin de tout cela, mais
qu’il peut, de la semence la plus imperceptible, faire naître le plus grand des
arbres et que les délivrances les plus
retentissantes d’un peuple peuvent avoir
comme point de départ un coffret de jonc
exposé sur les eaux d’un grand fleuve;
que les murailles d’une ville peuvent
s’écrouler au son de la trompette, une
grande armée s’enfuir au-devant de trois
cents guerriers armés de... cruches et de
flambeaux, et que les triomphes d’une
monarchie peuvent débuter par le choix
de quelques cailloux destinés à armer
une fronde. Aussi, en présence de cet
enfant, né dans la plus petite ville de la
nation la plus méprisée, cet enfant dont
la mère n’a pas même ce qu’a la mère
la plus indigente, de la plus misérable
de nos cités ou de nos campagnes, une
chambre pour mettre au monde son eniant; en présence de cette humble crèche,
nialgré leur étonnement et leur confusion,
les bergers n’ont pas de doute: ils
Croient, ils reconnaissent dans cette pauvreté et dans cette bassesse le signe
donné par le ciel, la main de Dieu
lui-même !
H« 4s
Les hommes de tous les temps oublient
Irop facilement ce signe, qui n’est, du
reste, qu’une des manifestations (la plus
Relatante, sans contredit) de la loi de
~elui qui «a choisi les choses faibles
du monde pour confondre les fortes».
La masse d’Israël oublie cette loi et rejette Jésus parce que la place du fils du
charpentier est trop petite entre Bethléhem et Golgotha, parce que sa vie est
trop humble, n’ayant pas même où reposer sa tête. Et, après Israël, que d’hommes, à travers les siècles, ne préférentils pas, à la petite ville de Judas, Babylone la grande, à l’humble chambre
haute, la cathédrale imposante, et à l’amour
chrétien la puissance du monde ! Cet
esprit s’est perpétué jusqu’à nos jours.
On flatte les grands et l’on écarte les
petits; on se laisse séduire par les appâts
de l’apparence, par la puissance de l’organisation, par l’habileté de la casuistique,
par les ruses de la diplomatie; et l’on
oublie que, dans la grande lutte que
Dieu poursuit contre Satan, ce qui compte
ce n’est ni la grandeur, ni le nombre,
ni la force; on oublie que Dieu ne remporte ses victoires ni par la puissance
des armes, ni par l’intrigue des partis,
ni grâce à la protection des grands de
la terre; on oublie la loi écrite sur la
crèche qui dit aux hommes : « Quiconque
s’abaisse sera élevé » et leur rappelle
que le méprisé des hommes s’assiéra un
jour sur le trône avec Dieu.
4» ^ H®
Malssi le grand nombre n’a aujourd’hui
que le culte de la force et n’apprécie que
ce qui s’impose aux sens, il y a dans
le monde (Dieu soit loué!) une élite de
chrétiens qui, comme les bergers de Bethléhem, croient à la loi suprême de
l’Esprit et qui sont eux-mêmes, dans leur
faiblesse apparente, des manifestations
de cette grande loi. Ces chrétiens ne se
laissent pas confondre par ce qu’il peut
y avoir de déconcertant dans l’humiliation
de Bethléhem et dans le mépris de Nazareth ; humblement prosternés devant le
petit enfant, ils s’écrient:
A tes pieds, Roi sans couronne,
Jésus, nous courbons nos fronts
Ta crèche est pour nous un trône ;
Cest là que nous t’adorons (1).
Les circonstances humiliantes dans lesquelles le Christianisme apparut sur fa
terre, ainsi que les conditions d’apparente
infériorité dans lesquelles se trouvent,
ici-bas, les vrais disciples du Sauveur ;
la haine et le mépris que le monde leur
voue; la petitesse et la bassesse des
apparences et les conditions dans lesquelles généralement l’Evangile opère ;
la pauvreté et la faiblesse des moyens
dont disposent les œuvres qui luttent
fidèlement contre le mal sous toutes ses
formes, pour l’avancement du Règne de
Dieu sur la terre ; toutes ces choses et
d’autres encore, loin de nous décourager,
doivent fortifier notre foi dans le Dieu
qui dirige tous les événements de l’histoire, et nous pousser à répéter deyant
la crèche de Jésus :
Petit enfant, reçois notre humble hommage;
Tout notre orgueil, ici, s’anéantit...
Fais-nous renaître, ô Christ, à ton image.
Puisque pour vaincre, il faut être petits (2).
D. P.
(1) (2) R. Saillens : Sur les ailes de la foi.
Chants anciens et nouveaux, N. 112 et 415.
L’Echo des Vallées, qui ne fait pas encore ses frais, sera infiniment reconnaissant envers ces abonnés qui, comme les
années passées, voudront ajouter un don
— petit ou gros — à leur abonnement
régulier.
.BOSSUET.
Nous ne voulons pas laisser passer 1 année de son. 3.me centenaire, sans dire quelques mots du grand orateur chrétien, qui
fut aussi un des meilleurs — meilleurs
dans toute l’extension du terme — écrivons français.
C’est avec une réelle satisfaction que
nous avons pu relever, à travers les article® des journaux protestants sur cet adversaire déclaré et irréductible du protestantisme, l’impartialité, la déférence, l’adndration même avec lesquelles on vient de
le juger. La pressé catholique intransigeante — et elle l’est, à peu près toute —
pourrait en tirer une legón salutaire, si
l’exemple servait à quelque chose ; mais
nous ne sommes plus assez naïfs pour
oser espérer que, de l’autre bord, on va
maintenant parler de Luther, de Calvin,
de Zwingli ou de telle autre colonne du
protestantisme avec plus de respect, ni
qu’on se proposie de les juger avec un peu
plus d’équité et d’objectiAÛté.
La nature de notre feuille et, plus encore, la mentalité de la majorité de nos
lecteurs qui exigent — avec raison^— une
nourriture parfaitement assimilable, ne
n^ïUS permettent pas de retracer ici la vie
de l’Aigle de Meaux, ni de disserter un
peu longuement sur ses œuvres, ni d’autant moins de discuter sa doctrine et ses
opinions. Mais il nous faut au moins rappeler, en quelques Agnes, que Jacques Bénigne Bossuet est né à Dijon en 1627 ;
qu’il fit d’excellentes études chez les jésuites de Dijon et au célèbre coUège de
Navarre de Paris ; qu’il fut ordonné prêtre à 25 ans, mais s’était déjà fait remarquer pour son éloquence bien avant son
ordination ; que sa réputation grandissante
comme écrivain et comme orateur lui vaut
d’être nommé par Louis XIV précepteur
du Dauphin, une tâche aussi diifficile qu’ingrate qui lui inspira cependant, entre autres beaux ouvrages : le Discours sur l’Histoire Universelle et le Traité de la connaissance de Dieu; qu’il fut constamment
animé d’une foi aussi ardente qu’intolérante ; qu’il s’employa, avec un zèle digne
d'une meilleure cause, à convertir les protestants de marque au catholicisme et obtint en effet la conversion du grand Turenne et de Danj eau, entre autres ; qu’il
présida la célèbre assemblée du clergé à
laquelle il fit adopter la déclaration des
libertés gallicanes ; enfin que, lorsque l’éducation du Dauphin fut terminée, et malgré
les pauvres résultats qu’il en obtint, le
Roi le nomma évêque de Meaux où il déploya une activité pastorale des plus
remarquables...
Il n’est pas nécessaire, ni même oppoi>
tun, de faire ici de l’érudition à bon marché en dressant la liste de ses œuvres.
Cela nous prendrait trop d’espace, d’abord,
et en outre bon nombre d'entre elles ne
sont plus lues, aujourd’hui, que par les
érudits ou les personnes qui se spécialisent sur tel ou tel autre auteur. Mais il
en est un certain nombre qui ont été sauvées de l’oubli, bien plus, qui sont demeurées classiques : les Oraisons funèbres en
tout premier lieu, les Sermons, les Maximes des Saints, les Panégyriques; et les
protestants, pas plus que les catholiques
orthodoxes d’ailleurs, n’ont garde d’oublier
sa fameuse Histoire des variations des
Eglises Protestantes. Je dirai plus : cet
ouvrage qui fit grand bruit, qui a fourni
et fournit aujourd’hui encore une arme
de combat dans les polémiques anti-protestantes, est, pour certains protestants,
à peu près le serd d’après lequel ils jugent
le célèbre écrivain. Et ce n’est pas juste :
Bossuet n’est pas tout entier dans les Variations ; j’ose même affirmer que ce n’est
pas là qu’il is’est révélé sous son jour le
plus favorable. Les Variations sont un ouvrage de polémique passionnée, parfois injuste, aux appréciations souvent erronnées, écrites par un homme au jugement
étroit — que nous croyons de bonne foi
cej)endant — condamnant sans pitié tout
ce qui portait atteinte à l’unité de l’Eglise.
Et c’est'par là qu’on peut l’excuser. D’ailleurs, avouez qu’on y trouve aussi quelques dures vérités, et que si un nouveau
Bossuet entreprenait de nous narrer les
variatiems des Eglises Protestantes d’aujourd’hui, il pourrait bien y ajouter un
chapitre encore.
Pour le lecteur cidtivé qui ne prise que
la beauté de la forme et la richesse du
style, Bossuet est sans contredit le prosateur le plus vigoureux du XVII.me siècle,
le plus coloré, le plus harmonieux; l’orar
teur à l’éloquence rapide et forte, aux-sublimes élan®, et rien que cela. Mais, à côté
des qualités éminentes et incontestables
de l’orateur et de l’écrivain, nous devons
lui reconnaître « une piété qui a victorieusement traversé les vicissitudes de la vie »;
ses sermons sont toujours inspirés de
l’Evangile, et sont surtout appropriés à
toutes les conditions.
Bossuet a été accusé de courtisanerie à
l’égard des grands de’^ce monde et de
Louis XIV, mais là encore on a exagéré.
Si vous relisez telle de ses Oraisons funèbres, vous y trouverez des jugements et
dœ accents qui ne sont lias d’un courtisan.
Et quant à ses rapports avec le Roi Soleil
dont la vie déréglée n’était un mystère
pour personne, on doit constater qu’il a eu
le courage, à maintes reprises, d’écrire au
Roi pour lui faire des remontrances sur
sa conduite privée ou ix)ur lui rappeler
ses devoirs envers ses sujets.
Nous avons toujours cru que Bossuet
fut un des principaux inspirateurs de la
Révocation de l’Edit de Nantes, et nous
persistons à le croire, malgré les dénégations de ses défenseurs d’aujourd’hui qui
s’appliquent à démontrer qu’ü n’a pas provoqué la promulgation de cet édit, aussa
inique qu’impolitique. __ Ils ajoutent cependant qu’il l’a approuvé, sincèrement approuvé comme devant contribuer à 1 unité
de l’Eglise, ce qiii lui tenait tout particulièrement à pœur. Et voilà, à notre modeste avis, le grief le plus sérieux qu’on
doive imputer à ce redoutable adversaire
du protestantisme.
Mais nous allons nous efforcer, n’est-ce
pas, de juger l’homme sans le séparer ni
de son époque, ni de son milieu, ni de sa
qualité de prêtre, et reconnaître sa bonne
foi. Au surplus, lorsque nous voudrons
nous procurer des jouissances artistiques,
admirer la beauté classique d’une des plus
belles proses de la littérature française, ou
même nous édifier par de bonnes lectures,
nous nous replongerons dans les plus belles pages des Oraisons funèbres, ou des
Sermons, pétris tout entière de la moëlle
de l’Evanqile, ou du superbe Panégyrique
de Saint-Paul, à l’éloquence si riche, si
abondante et si pittoresque. j. c.
2
SEMI! mu DHIfEiimE DE PIlElE
(organisée par l'Alliance depuis 1846)
du dimanche janvier au samedi
8 janvier 1928 inclus.
Sujets proposés pour la prière en commun en tous pays :
DIMANCHE l.er JANVIER 1928 ; Textes proposés pour Sermons et Allocutions :
« Prêtez l’oreille et venez à moi, écoutez
et votre âme vivra » (Esaïe LV, 3). « Que
votre cœur ne se trouble point. Croyez en
Dieu et croyez en moi» (Jean XIV, 1).
« Vous êtes mes amis si vous faites ce que
je vous commande» (Jean XV, 14). « Nous
ne nous prêchons pas nous-mêmes ; c’est
Jésus-Christ le Seigneur que nous prêchons » (2 Corinthiens IV, 5).
LUNDI 2 JANVIER 1928 : Actions de
grâce et humiliation. — Actions de grâce
pour la longue patience de Dieu envers
nous ; pour l’an nouveau qui est devant
nous, comme une porte ouverte. — Humiliation pour les erreurs et les fautes commises au cours de l’année écoulée. —
Prière : demandons une vision d’ensemble
du Royaume de Dieu, ainsi que la lumière
. pour discerner et les forces pour remplir
les devoirs que cette vision nous impose.
— Lectures bibliques : Psaume XXVII ;
Ezéchiel XXXVII, 1-14; Daniel IX, 3-10,
17-19; Jean XVH, 20-26; Ephésiens IV, 1-5.
mardi 3 JANVIER 1928: L’Eglise
Universelle. — Actions de grâce pour le
désir évident d’une union plus étroite parmi les différents groupes de l’Eglise Universelle. — Humiliation : les oppositions à
ceftte unité qui proviennent de l’orgueil et
de l’égoïsme, même chez les enfants de
Dieu. — Prière pour un plus sincère effort vers « l’unité de l’esprit dans le lien
de la paix ». — Lectures bibliques ; Psaume XCVII ; Psaume XC ; Jean XIV ; 1 Corinthiens XIII ; Colossiens III, 1-17 ; Philippiens II, 1-18.
MERCREDI 4 JANVIER 1928 : Les Nations et les Gouvernements. — Actions de
grâce pour tous les efforts et pour les succès de l’amitié internationale. — Humiliation : en dépit de tous les progrès et dans
toutes les nations, les masses, par leur
scepticisme et leur inertie, retardent l’amitié internationale. — Prions pour ceux
dont la mission est de guider les autres,
afin que Dieu leur donne avant tout de
discerner clairement cette justice, qui élève
les nations. — Lectures bibliques : Deutéronome XXX; Josué XXIV, 14-28; Psaume XXIII; Esaïe XLI, 1-16; 2 Corinthiens IV.
JEUDI 5 JANVIER 1928 : Les Missions.
— Actions de grâce pour la croissance de
l’œuvre missionnaire de l’Eglise. — Humiliation : l’œuvre des Missions reste encore
celle du petit troupeau. — Prière pour
tous les Pasteurs et Evangélistes des Eglises indigènes. Pour toutes les Sociétés bibliques et la diffusion de la Parole de Dieu,
qui reste l’élément essentiel du message
missionnaire. — Lectures bibliques : Esaïe
XIffX, 1-13 et 4 ; Matthieu XXVIII ; Actes
I, 1-12 ; Romains X.
VENDREDI 6 JANVIER 1>928.: Les Formules, les Ecdes et les Universités. — Actions de grâce pouç les ifamiUes chrétiennes qui, au milieu de tentations croissantes, continuent à donner les promesses de
forces nouvelles, dont bénéficiera l’Eglise
de demain ; pour le développement de l’œuvre spirituelle parmi la jeunesse et tous
les efforts tendant à poursuivre l’œuvre
des écoles du dimanche, en gardant celles-ci
en contact avec les Eglises. — Prière pour
tous ceux qui sont au service des écoles du
dimanche, des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens et de Jeunes Filles, du mouvement des étudiants chrétiens, des Eclaireurs, des Eclaireuses, afin qu’üs puissent
toujoui-s donner la première place aux choses qui concernent le Salut. — Lectures
bibliques ; 1 Samuel I, 21-28 ; Hébreux
XII, 14-28 ; 2 Timothée I et II ; 1 Jean
II, 1-17.
SAMEDI 7 JANVIER 1928 ; L’Evangélisation et les Juifs. — Confession : notre
tendance à négliger les devoirs les plus
proches pour rechercher ceux qui se trouvent au loin. — Prière pour des cœurs
assez larges pour embrasser les besoins de
toutes las parties du champ de mission,
ceux qui sont tout près et ceux qui sont
très éloignés. Qu’il nous donne assez de
foi et d’amour pour aimer les tâches les
plus difficiles et nous y consacrer entièrement. — Lectures bibliques : Esaïe XLI,
17-29; Romains VIH, 1-17; Jacques 1,12-27.
Pour la • Mostra Storico-Saliao(la>, de M
Tout le monde sait que la ville de Turin
s© prépare à commémorer le IV.me centenaire de la naissance du duc de Savoie
Emmanuel-Philibert et le X.me anniversaire de la Victoire, par toute une série
d’Expositions. Mais il en est une qui nous
intéresse particulièrement : la Mostra Storîco-Sahauda, qui nous fera revivre l’histoire séculaire de la Maison de Savoie. A
cette Exposition, nos Vallées ne peuvent
demeurer étrangères ; elles ont eu trop de
rapports avec leurs Souverains, pour cela.
Aussi savons-nous igré à la Commission de
cette Mostra d’avoir nommé, comme son
membre correspondant, le président de la
Société d’Histoire Vaudoise, M. le prof. David Jahier.
Notre Musée Vaudois participera à l’Exposition, en lui fournissant plusieurs objets historiques très appréciés, surtout des
drapeaux patriotiques des années 1847-48.
Mais il est désirable que les familles vaudoises qui possèdent encore des souvenirs
historiques de quelque intérêt national
veuillent bien les mettre à sa disposition.
Nos Vallées doivent être bien représentées
à cette Mostra Sabauda.
S’adresser, pour tous renseignements, à
M. le prof. Jahier, Torre Pellice. D. J.
Une grande victoire.
N’allons pas nous effrayer : pour obtenir cette victoire il n’y a pas eu de sang
versé, mais tout s’est limité à des démonstrations publiques, à des articles de journaux et à des discours éloquents.
Les lecteurs de YEcho n’ignorent pas
ce qui vient de se passer en Angleterre,
car depuis plus de deux ans la question
était à l’ordre du jour. Il s’agit de la Liturgie anglicane, connue sous le nom de
Frayer Book, qui a été révisée par les évêques et acceptée par les assemblées officielles. Pour entrer en vigueur, il y fallait
cependant un vote du Parlement, l’Eglise
Anglicane étant l’église officielle de l’Etat.
Or, qu’est-ü arrivé ? Tandis que la Chambre des Lordsi a adopté, à une grande majorité, la révision, aprè(s un grand discoui's
de l’archevêque de Cantorberry, quoique
l’opposition fût représentée par 38 Lords,
surtout par Lord Stanhope, l’évêque de
Worcester et... Lord Halifax, grand propagandiste iK)ur l’union avec Rome, la
Chambre des Communes a été d’un avis
contraire, et, par 42 voix de majorité, elle
a repoussé la révision du Frayer Book. Il
ne s’agit pas d’un vote de parti, car la
responsabilité a été laissée à chaque député. Le grand discours qui a ébranlé la
Chambre des Communes a été celui du ministre de l’intérieur, secondé avec enthousiasme par Sir Carson, le leader des Protestants d’Irlande,
L’émoi causé par cette votation inattendue a été énorme, dans toute l’Angleterre
et aux Colonies. Les Eglises dissidentes se
sont unies au parti évangélique pour obtenir cette victoire réjouissante. Qu’en résultera-t-il ? L’avenir le dira. Dans tous
les cas, cette Eglise si puissante, qui est
divisée en quatre fractions : évangélique,
libérale, ritualiste mais protestante, et
anglo-catholique, la plus redoutable, est
arrivée à un grand tournant, et une décision s’impose. Demandera-t-on la séparatit>n d’avec l’Etat ? Acceptera4;-on la sentence du Parlement ? Y aurart-il un schisme ? Tout en constatant que ce cahos est
la faute de ceux qui n’ont pas su exercer
la discipline dans l’EJglise, nous avons la
certitude que Dieu saura sauvegarder
cette Eglise qui a exercé et continue à
exercer ime si grande influence dans le
monde entier. C. A. Tron.
AM Unions Chrétiennes d« Jeunes Gens
do Groupe Piémont.
Le Comité de Groupe des U. C. de J. G.
nous prie de transmettre aux Unions Chrétienneis les communications suivantes :
1" Le Camp d’hiver aura lieu au Pra,
du 6 au 8 janvier 1928. En voici le programme : Départ de Torre Pellice, le 6,
à 7 h. 1/2 ; départ de Bobbio Pellice, à
8 h. ; arrivée au Pra à 12 h. Les repas
sont fixés pour 8 h., 12 h. et 18 h. Pendant
les trois journées seront organisées des
promenades et petites excursions en ski.
Deux concours avec prix de ski seront organisés dans l’après-midi du 7 et dans la
matinée du 8. Les matins du 7 et du 8, à
8 h. 1/2, aura lieu le culte, suivi d’une
courte méditation. Les soirs du 6 et du 7,
à 19 h. 1/2, auront lieu des soirées intellectuelles et récréatives. En voici les sujets : pour le 6, lecture des plus belles poésies de Pascoli et de Pascarella, avec courte
introduction ; pour le 7, Mark Twain, un
célèbre critique de la morale et de la religion. Cette étude, ainsi que le culte du 8,
seront faits par M. Guido Miegge.
Cotisation : L. 25 par jour (déjeuner,
L. 2 ; dîner, L. 9 ; souper, L. 9 ; lit, L. 5).
Les inscriptions doivent être adressées:
pour Turin, à MM. Fedriali (Via Carlo
Alberto, 36) et Minetti (Via Aurelio Saffi,
6); et pour ailleurs à M. Attilio Jalla, à
Torre Pellice ; en tous cas avant le 2 janvier 1928.
2° En vue du Camp des Cadets, qui sera
préparé l’été prochain par une Commission
spéciale, toutes les Unions sont vivement
priées d’organiser, si possibN, un groupe
de Cadets, lequel serait une vraie bénédiction pour leur développement physique et
spirituel.
3“ Dans le but d’enrichir les Bibliothèques des Unions, le Comité a obtenu des
conditions très avantageuses par la Maison
Editrice Cappelli de Bologne, qui, à la suite
d’une entente spéciale, cède ses riches collections de livres (romans moraux, nouvelles, romans d’aventures, livres pour jeunes gens et enfants) avec un rabais du
30 0/0 pour des commandes d’au moins
L. 50. Le Comité tient les catalogues à
la disposition des Unions.
4" M. Rastellini offre, par notre moyen,
à tous les Unionistes, le beau volume Spigolature (296 pages ; à peu près 275 récits
de tous genres, illustrant d’une façon très
efficace les grandes vérités et les grands
principes moraux et relig-ieux) au prix très
réduit de 2 lires. Ce livre fort intéressant
est d’une utilité très grande en vue de la
préparation de petits travaux et de lectures dans les séances des Unions, en vue
aussi de la préparation d’études et méditations, des écoles du dimanche, etc. Les
Unionistes qui le désirent doivent le demander à un membre du Comité de Groupe.
5“ Trois groupes de petites industries
manuelles se sont formés par le moyen de
nos Unions : à Prali, à Cacet d’Angrogne
et au Pomaret. Ainsi une cinquantaine de
personnes sont déjà en train de préparer
des objets caractéristiques, qui, à n’en pas
douter, seront accueillis avec un vif intérêt
par toute la population des Vallées. Pour
l’écoulement de ces objets, une petite Exposition-Vente sera organisée au printemps, peut-être avant Pâques, par le Comité, avec la précieuse collaboration de
l’Union Vaudoise de Turin. Les Unions
qui veulent collaborer à cette activité très
intéressante et utile, doivent en demander au Comité tous les renseignements
nécessaires. a. j.
H» H» ^
Unions Chrétiennes de Jeunes Gens de
Luserne Saint-Jean. L’Union eut sa soirée
en commun avec l’Union des Jeunes Filles
jeudi soir, 8 courant, à 8 heures. Après une
allocution du pasteur, M. Tron, se déroula
le riche programme de récitations, par
l’Union de Jeunes Gens. Il y eut une saynète des plus comiques, des lectures instructives, intéressantes et amusantes,
deux monologues, sans oublier un petit
orchestre (violon, mandoline, guitare) qui
nous régala de morceaux choisis et entraî
nants. Les applaudissements répétés apn
chaque numéro, dirent combien ils furei
goûtés de tous. Ensuite vint la traditioi
nalle tasse de thé qui réchauffa les cœ;
et les corps ; après quoi on eut des je
qui se prolongèrent jusqu’à minuit, l’he _
où l’on se sépara pour rentrer chacun chess 1
soi, et remerciant Dieu du plus profond de
son cœur pour la si belle et fraternelle
soirée qu’il nous permit de passer.
L’Union de Jeunes Gens a repris ses
séances le 25 octobre, partant son activité.
Quoique au début les Unionistes fussent
peu nombreux, dans las séances suivantes
leur nombre a au|gmenté et dépasse main.;
tenant la trentaine. Au premier plan, nou;^
avons les études religieuses proposées pai
le Comité Universel, études qui, si ell.
ne sont point discutées par toute l’assena
blée des membres, sont suivies avec l’ab
tention la plus soutenue, ce qui montré*
que grâce aux explications très claires de
notre cher Pasteur, elles sont comprises
par tous.
Comme l’an passé, l’Uniion fit le tour de
la paroisse pour la récolte des dons en nature « pro Institutions Vaudoises ».
Cette année, grâce à M.me Revel qui
nous prêta gentiment son champ de teionis, nous pûmes inaugurer le jeu de h,
« palla al volo », jeu qui est très en faveur
auprès des membres. A M.me Revel et au
prof. A. JaUa, qui fit cadeau à l’Union du
ballon et filet, tous nos remerciements sincères et l’assurance de notre reconnaissance. 1
Aux Unions sœurs, nos souhaits et nos j
vœux pour Noël et Nouvel-An et nos fra- '
ternelles salutations en Jésus-Christ, notre ‘
Sauveur bien-aimé. G. E. |
CHRONIQUE VAUDOISE.
SAINT-JEIAN. Le 10 décembre, devant
un auditoire qui bondait la Salle Albarin,
M. Carlo Lupo, en tournée de conférencçs
sur l’Evangélisation, s’est adressé en captivant le pubic de sa chaude, vibrante, éloquence, et a parlé p>endant plus d’une*' _
heure sur un sujet aussi vivant, aussi aotuel que possible.
L’orateur, déjà sympathiquement connu
parmi nous, a été présenté par le Pasteur
comme un fruit de l’œuvre de l’évangéli^
tion en Italie, et a été remercié, à la fin
de son excellent discours, par M. Attilio
Jalla.
Une collecte en faveur de cette œuvre
a été faite à l’issue du service.
Nous exprimons notre reconnaissance à
M. Lupo pour sa visite, qui a été si appréciée et bienfaisante, et pour la valeur
du message qu’ü nous a apporté. Y.
TRIESTE. Nous recevons le premier numéro du Bulletin Faroissial de cette congrégation vaudoise-helvétique, rédigé pax
le pasteur Del Pesco, et ayant pour titre :
« Unione e Forza » - organo delle Comunità
evangeliche unite elvetica e valdese. La
petite feuiUe paraîtra une fois par mois,
et, à en juger par ce premier numéro, sera
fort intéressante et soigneusement rédigée.
En saluant notre, jeune petit confrèrù
nous lui souhaitons de faire beaucoup de
bien au sein des deux congrégations réu-,
nies, et même plus loin.
* JH *
MAISON ITALIENNE DES DIACONESSES
Le 26.7WC Rapport annuel (l.er juillet
1926-30 juin 1927) de cette précieuse institution vient de paraître, et contient d^
données aussi intéressantes qu’encourageantes. Cinq jeunes novices ont été rc'
çues au cours de l’année et admises dans
la suite « a prova », comme qui dirait « à
l’essai », afin d’avoir le moyen de juger
de leurs aptitudes et du sérieux de lertf
vocation. Au 30 juin le personnel de 1*
Maison était au nombre de 23. Les dernières « novices » ont toutes passé par .ui
stage au Refuge Roi CharleSiAlbert, et
celles du 2.me cours ont prêté service, ré“,
gulièremeint, à l’Hôipital de La Tour.
Nos Diaconesses n’ont pas manqué d®
besogne ; partout où elles ont prêté leur®
services, on n’a eiu qu’à se louer d’elles et^
3
même la « Maison » n’a-t-eUe pas pu répondre à toutes les demandes qui lui sont
parvenues. La marche de l’institution est
régulière et normale, las conditions financières passables, c’est-à-dire qu’elles n’ont
pas «sensiblement empiré» en ra,pport
avec ceUes de l’année dernière.
Les dons particuliers et contributions
des Eglises se chiffrent par L. 14.165 (les
églises de Milan, Turin, Gênes, La Tour
et Saint-Jean se sont une fois de plus distinguées par leur générosité). Le total général des entrées dépasse les L. 48.000.
Il est à souhaiter que toutes les paroisses des Vallées et toutes les églises de la
Mission fassent à l’avenir, dans leur budget, une place aussi large que possible à
la « Casa dette Diaconesse » et que les dons
particuliers y affluent aussi en plus grande
quantité.
En saluant le directeur sortant, M. Addphe Ccmba, qui est passé dans la catégo^
rie des « émérites », nous renouvelons nos
vœux les meilleurs au nouveau directeur,
M. Louis Marauda, pasteur à Pignerol.
Nouvelies de la semaine.
Le Cmseil des Ministres, réuni le 15
courant, a décidé, entre autres choses, de
remettre prochainement en liberté 250 sur
les 600 confinés pditiques, vu que la « vie
de la nation se déroule dans l’ordre et dans
la discipline ». Au cours de la même séance,
M. Mussolini accentue le fait que l’Italie,
dans sa politique internationale, garde une
attitude pacifique ; il souligne la bonne impression produite en Italie par le discours très amical de M. Briand, et ajoute :
« Je crois qu’il est possible, utile et même
nécessaire qu’il y ait une large, cordiale
et durable entente entre France et Italie ;
et pour être solide, cette entente ne doit
pas ise baser sur des motifs exclusivement
littéraires ou purement sentimentaux, mais
en tâchant d’élinûner ceux qui peuvent
constituer les points concrets de frottements entre les deux pays ». — Dans sa
séance successive du 17 courant, le même
Conseil des Ministres prend de nombreuses décisions d’ordre administratif ; examine différents schémas, à soumettre à
l’approbation des deux Chambres, concer^ nant des accords internationaux, le modus
vivendi avec la France entre autres ; constate les bonnes conditions de l’agriculture,
une légère diminution de la désoccupation,
l’augmentation sensible des dépôts aux
Caisses d’épargne et en compte courant
dépassant désormais les 13 milliards.
Le Parlement — Chambre et Sénat —
a suspendu ses séances le 16 courant et
sera convoqué à domicile, probablement
dans le courant de janvier.
La suppression du Corriere degl’italiani
— l’organe des anti-fascistes italiens établis en France — sur l’ordre des autorités
françaises, est un indice des meilleures
dispositions de la France à l’égard de l’Itar
lie et surtout du « régime ». On sait que
ce journal ne se bornait pas à combattre
le fascisme p, outrance, mais qu’il s’appliquait en outre: à mettre notre pays en
mauvaise lumière à l’étranger.
M. Giacomo Sardi, ci-devant sous-secrétaire à la Présidence du Conseil, vient de
démissionner, et est remplacé par M. Francesco Giunta.
Nos lecteurs de l’étranger qui s’intéressent, entre autres choses, aux variations
atmosphériques de leur pays d’origine, apprendront avec quelque étonnement que
sous le beau ciel d’Italie on grelotte à qui
mieux mieux : 5 degrés sous zéro à Rome,
8 à Naples, 10 à Turin et une dizaine dans
les Vallées Vaudoises.
Une expédition géographique italienne,
aux ordres du prince Aimone de SavoieAoste, va ^partir pour explorer les cimes
du Karakorum. Ne pas oublier que cette
chaîne de montagnes formidable avait été
déjà explorée, dans quelques-unes.de ses
plus hautes cimes, par le duc des Abruoes, en 1909.
— Albanie. Vu les conditions fort critiques où se trouvent présentement les populations du nord de l’Albanie, M. Mussolini, désireux de donner à cette alliée pauvre une preuve de solidarité, lui a fait
envoyer — aux frais de l’Etat, bien entendu — environ 300 tonnes de denrées
et vêtements. D’autres envois suivront.
En Cyrénaïque, le 13 courant, une colonne pour fourniture de vivres, escortée
de 30 miliciens, aux ordres du Seniore Spinosa, partait de Barca pour Gerdes-elAbid. En cours de route elle fut attaquée
par un noyau de rebelles et molestée le
long d’un lx)n bout de chemin. Nous avons
cependant eu le dessus et l’ennemi perdit
7 hommes et eut de nombreux blessés. Nos
pertes sont de 4 miliciens et 12 blessés.
— D résulterait que notre voisine, la
Yougoslavie, serait en train de s’armer
jusqu’aux dents. Il paraît que de nombreux convoîs d’armes et de munitions,
provenant de fabriques françaises et allemandes, seraient concentrés à Strasbourg,
d’où on les ferait parvenir, par le Rhin et
l’Autriche, à destination.
— En Chine, et tout particulièrement à
Canton, le sang continue à couler à flots.
Après les massacres perpétrés par les communistes, qui s’étaient momentanérnent
emparés de Canton (voir notre dernière
chronique), la viUe malheureuse vient
d’être reprise par les forces nationalistes,
aux ordres de Ciang-Kai^hek, le décapitateur. Et les représailles ont été effroyables, à ce qu’ü paraît, avec des exécutions
en masse de communistes cantonáis et
d’agents russes. On calcule que les massacres des communistes avaient coûté ^ la
vie à plus de 4.000 personnes, mais l’on
ne saura que plus tard à combien se montent les victimes du nouveau SyUa.
— Suisse. Comme chacun sait, le Prési
dent de la Confédération ne peut demeurer en charge qu’un an ; mais il peut être
réélu après un intervalle d’une ou de plusieurs années. Le président pour le 1928
vient d’être élu en la personne de M. Schulthess, ci-devant vice-président et qui est
nommé pour la troisième fois. Jon.
Nouvelles religieuses et faits divers.
Equateur. Il semble que la république de
l’Equateur, menacée sans doute des mêmes
dangers que le Mexique, veuille en adopter la politique. On annonce, en effet, en
date du 3 octobre, que le Président de
l’Equateur a signé un décret interdisant
formellement l’entrée du territoire aux religieux étrangers. La fondation de nouvelles institutions ecclésiastiques se trouve,
par la même occasion, interdite. Les seuls
établissements existants pourront continuer à fonctionner.
Le décret prévoit qu’en des cas exceptionnels, le ministre de l’intérieur pourra
permettre à des ecclésiastiques étrangers
d’entrer sur le territoire de la république,
mais à condition que leur séjour ne dure
pas plus de 40 jours.
(Semaine Religieuse).
« H3
L’esprit missionnaire de l’Islam. L’esprit
de propagande qui a caractérisé l’Islam dès
son origine n’a guère perdu aujourd’hui
de sa force primitive. Les méthodes ont
changé, mais l’ardeur au prosélytisme reste
la même. En Afrique, où il y a actuellement 43 miUions de mahométans sur une
population totale de 130 millions d’âmes
(païens : 83 millions ; protestants ; millions 2,5; catholiques: millions 2,35), les
races païennes sont de plus en plus pénétrées par l’Islam. Mais ce n’est pas seulement en Afrique qu’il gagne du terrain.
Aux Indes, en Asie orientale, et même en
Amérique et en Europe, il travaille avec
un programme nettement missionnaire.
Les 69 millions de mahométans hindous qui
ont dans leurs pays des universités et 220
journaux et revues, empruntent à nos
missions la forme et la méthode de leur
propagande. Au point de vue du fond, on
sait aussi s’adapter habilemient aux progrès de la civilisation, laisser de côté les
doctrines choquantes et montrer dans le
Coran et la tradition la confirmation, et
même le fondement des idées les plus modernes. Un exemple typique à cet égard
est l’attitude que l’on adopte maintenant
partout à l’égard de la monogamie. On
s’efforce de montrer que l’autorisation
d’avoir jusqu’à quatre épouses repose sur
une fausse interprétation du Coran et on
s’apphque à fonder scripturairement le
mariage unique.
En Allemagne la mission mahométane
est poussée avec un grand zèle. La propagande littéraire se fait surtout par la
revue Der Islam, qui paraît à Berlin, et
par des brochures.
(Evangile et Liberté).
4: « HS
Angleterre. Le dimanche en Angleterre.
On se plaint de la disparition progressive
du « dimanche anglais », qui fait place, peu
à peu, au « dimanche continental », c’està<iire au dimanche différant le moins possible des autres jours de la semaine. La
Refornderte Schweizer Zeitung contient
à ce sujet des détails fort préJs que nous
allons résumer. Le dimaflfche, à Londres,
les cinémas (qui ne sont pas tous ouverts) reçoivent environ 500.000 visiteurs.
900.000, soit un habitant sur 8, fréquentent les concerts dominicaux. Dans toute
l'Angleterre, 86.728 locaux publics et clubs
où l’on boit ouvrent leurs portes. 86.728,
c’est le double du nombre total des églises !
A Londres encore, on estime que 40.000
magEfôins restent ouverts sans interruption de 9 heures du matin à 8 heures du
soir et même plus tard. Et ce ne sont
pas des maisons vendant des denrées de
première nécessité, mais surtout des magasins de chocolat ou de tabac.
La «Société pour l’observation du repos dominical» lutte de son mieux contre
cet état de choses. Elle a comme adversaire la « Ligue du dimanche » qui, par
l’organisation de concerts ou d’excursion
à prix réduits, s’efforce de battre en brèche le vieux dimanche traditionnel.
La lutte est chaude. 69 grandes villes,
dont Liverpool, Birmingham, Manchester,
ont décrété la fermeture de tous les cinémas le dimanche. Mais il faut reconnaître
que la tradition puritaine du dimanche est
fortement ébranlée, et que cette coutume
n’est pitKs, pour beaucoup, qu’une forme
vide, qu’une convention. Qui donc rendra
au dimanche — en Angleterre et sur le
continent — son âme et sa signification
profonde ?
Voici un des derniers combats qui a
tourné en faveur des partisans de la stricte
observance. On pouvait lire, au comrnencement d’août, dans toutes les petites
villes du sud de l’Angleterre, des affiches
annonçant que, le dimanche 7 août, une
grande course de chiens aurait lieu a Southend-Sea. Aussitôt les Eglises de toutes
les dénominations s’unirent pour s’opposer
à ce\te profanation. L’« Union pour la
sanctification du dimanche » et son très
actif secrétaire, M. Martin, menèrent une
rude campagne, avec, derrière eux, tout le
peuple chrétien d’Angleterre. On adressa
des requêtes aux autorités. Nombre d’ecdésiastiques connus furent envoyés à Southend, pour éclairer la population. Les
Eglises votèrent des protestations qui parurent dans tous les journaux. Les choses
en arrivèrent à ce point que les habitants
de Southend décidèrent d’organiser une
manifestation publique afin de s’opposer
aux courses si on persistait à vouloir les
donner. JLe bourgmestre de Southend
ayant communiqué cette résolution au président du Comité des courses, celui-ci n’eut
plus qu’à céder et décommanda à la dernière heure la fête sportive. Belle victoire
de l’opinion publique, qui en remporterait
bien d’autres encore si die savait s’organiser et prendre conscience de sa force.
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Colombo: 30 Dicembre da Genova, 31
da Napoli per New-York.
Roma: 10 Gennaio 1928 da Genova,
11 da Napoli per New-York.
Per il SUD AMERICA
Duca d'Aosta:30 Dicembre da Napoli,
31 da Genova, per Barcellona, Dakar, <ev.),
Rio Janeiro, Santos, Montevideo e Buenos
Aires.
Augastus: 12 Gennaio da Genova,
per Barcellona, Dakar, Rio Janeiro, Santos,
Montevideo e Buenos Aires.
America: 24 Gennaio da Genova,
25 da Napoli per Barcellona, Rio Janeiro,
Montevideo e Buenos Aires.
Per il CENTRO AMERICA
e SUD PACIFICO
Napoli: 31 Dicembre da Genova,
per Barcellona, Teneriffe, Trinidad, La
Guayra, Curaijao, P. Columbia, Cristobai
(Colon), Guayaquil, Callao, Moilendo, Arica,
Iquique, Antofagasta, Valparaiso, Talcahuano (ev.), S. Antonio (ev.).
Per L'AUSTRALIA
Taormina: 13 Gennaio da Genova
14 da Livorno
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- Pastore; E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa ; Via Sem Benelli'^ 6 - Pastore : Corrado dalla, SaRta Flanatica,
Casa Benco al Calvario.
FORANO - Chiesa EvangeRca - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
IL. Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. G. B Azzarelli, evangelista.
IVREA - Chiesa: Corso Botta. 5 - Pastore'
T 4 P^^ero, Piazza d’Armi.
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LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LDOCA - Chiesa: Via GaRi Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica aRe ore 17.45 - Pastore ■
Malan, Via Eterna, 17, Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni GrilR, Viale
Pranscinl, 11.
Mantova - chiesa : via Bacchio, 5 - Pastore •
Benvenuto CelR, da Verona,
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore : Seiffredo Colucoi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Fetore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 0 - Pastore :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
■ Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore ; Davide Forneron, ivi.
Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi
ORSARA DI PUGLIA - Sig. ERo Eynard,
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PACHINO - Cliiesa EvangeRca - Sig. Gustavo
Bertin, cand. teol.
PALERMO - Chiesa ; Via Spezio, 41 - Pastore : Emilio Corsani, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa EvangeRca Sig. Amato Billour, evangelista
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese
PIEDICAVALLO - Cliiesa : Via Carlo Alberto.'
PISA - Chiesa ; Via Derha, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa EvangeRca - Pastore : Arturo
Mingardl.
RIO MARINA - Chiesa EvangeRca - Pastore •
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ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chie.sa
di Piazza Cavour - Pastore : Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi, 5Y
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa ; Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petral, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
aRe ore 18. - Sig. G. Bertin, da PaclRno.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 r Sig. Gustavo Beri, evangeRsta, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
, (an^lo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa ; Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - Chiesa.: Palazzo Cavagnis (S. M.
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moderatore - Pastone Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : sig. V. Alberto Costabel, presidente ; sig. Davide Bosio, sig. Valeriano
Perazzi, dott. Enrico Meynier, prof. Erne■sto Of)mtia, prof. T. Longo, sig. Paolo Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Prof. D. Jahier, Torre PeRice.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeRice - Direttore : Pastore F, Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig,na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeRice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI
VALDESI - Torre PeRice - Presidente :
Prof. Giovanni Jalla.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice ; Suor Ida Bert.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino. Via Berthollet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto GouM)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sammani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore ; Pastore Arnaldo Comba.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione \ Lusema San Giovanni (Torino) Direttore : Pastore L. Marauda, PineroTo.
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ALBERTO » - Lusern a S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Beney.
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