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Soixante-et-unième année.
13 Mars 1925
N“ 11
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L É»';:0 DES VALIEES
PRIX D'
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Colonies
Par an
Pour 6 moil
. L. 8- 5
. . 10,- 6,
. . 20,- 11,
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Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
Vallées Vaudoises .
Italie (en dehors des \
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S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jeak Coïsscw, professeur.
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de l’année.
w Le Numéro: SO centimes
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables,.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
8
LE
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Ce serait nous faire injure, chers lecteurs, que de supposer qu’ü existe un
seid VauÂois, parvenu à l’âge de raison,
n’ayant jamais entendu mentionner le
nom d’Henri "Arnaud, « le plus grand capitaine que Dieu ait donné aux Vaudois ;
pasteur, historien, colonisateur distingué». Français d’origine {né à Embrun,
le 30 septembre 1641), consacré pasteur
aux Vallées en 1690, il desservit successivement plusieurs paroisses, celle de Pinache, entre autres, âà la tourmente de
1686 le surprend. Vaudois d’élection,
donc, et quel Vaudois!
De nom du pasteur-colonel Arnaud est
indissolublement lié à l’épopée de la Glorieuse Rentrée de 1689, dont il fut l’âme
et — avec le grand Janavél — l’inspirateur. Homme à la foi inébranlable, organisateur exceptionnel, stratège distingué,
tour à tour prudent ou audacieux, chef
religieux et chef militaire, il fut un capitaine merveilleux, plus tard hautement apprécié par Victor Amédée II luimême et par le grand Napoléon, qui mettait la « Glorieuse Rentrée » o côté de
la «Retraite des Dix Mille». — Aussi
■nhésitons-noiM’pas ä/afltfWef*qMräMS
Henri Arnaud, les Vaudois exilés en
Suisse ne seraient probablement jamais
parvenus à rentrer dans leurs foyers. Ne
pas oublier qu’Arnaud fut, dans la suite,
le fondateur et l’organisateur de nos Colonies Vaudoises du Wurtemberg.
Et voüà le grand Vaudois qu’on se propose d’honorer. Pour peu que nous eussions été atteints de « monumentomanie »,
il y a longtemps qu’on aurait dû songer
à éterniser, dans le marbre ou le bronze,
la mémoire d’un homme qui est dans tous
nos cœurs. Il en fut question lors du bicentenaire; la maquette qui va servir de
modèle au buste à ériger, avait été, si nous
ne faisons erreur, commandée alors au
sculpteur Calandra par la famille des Peyrot du Fort qui desceñid d’Arnaud en ligne féminine. Mais, pour des raisons qu’ü
ne serait pas facile d’expliquer ici, elle est
demeurée, jusqu’ici dans l’atelier de Calandra, d’où la « Colonie Pignerolaise » a eu
l’heureuse idée de la tirer.
Pour ne plus nous répéter inutilement,
nous renvoyons le lecteur à nos petites
chroniques des numéros précédents, sur
le sujet qui nous occupe aujourd’hui. Il
nous faut cependant ajouter certaines considérations que nous jugeons à propos de
soumettre au public vaudois, considérations ou réflexions toutes personnelles.
Laissez-nous d’abord rendre hommage à
la générosité désintéressée de la « Colonie
Pignerolaise », à sa largeur de vues et à
son libéralisme de bon aloi. Songez qu’elle
compte bon nombre de catholiques •— la
majorité, probablement —; que ces catholiques ne pouvaient pas ignorer la vraie
personnalité du chef religieux et militaire
des Vaudois, double personnalité que nous
n'avons garde d’oublier et qui est à la
base de toute son activité. Voilà donc un
beau geste pour lequel tous les Vaudois
leur sont infiniment reconnaissants, ainsi
que pour leur heureuse initiative. On vous
a dit en quoi elle consistait: offrir à la
Commune de La Tour un buste d’Arnaud
d’après les dimensions exactes du modèle
Calandra. On vous a également informés
que les Vaudois de la «Colonie Pignerolaise », sur la proposition de M. Henri Peyrot, ont écarté le projet primitif et projeté l’érection d’un buste-monument de 4
mètres de hauteur, qui sera érigé dans la
cour de la Maison Vaudoise, avec le concours financier des Vaudois de Turin, des
Vallées et du dehors.
Il s’ensuit tout naturellement que le
monument au grand chef militaire de la
Glorieuse Rentrée — qui a sa place toute
marquée en face de l’édifice qui nous la
rappelle — doit intéresser tout particulièrement les Vaudois, j’allais presque
ajouter exclusivement les Vaudois... et les
amis qui ne voudront pas, se formaliser
du caractère et de la haute signification
qu’il s’agit de donner à Ventreprise. Je
crois qu’il y va un peu de notre amourpropre et de notre dignité. Un monument
à Arnaud, en l’an de grâce 1925, doit être
mieux qu’un acte de reconnaissance ou
d’admiration : il doit être une courageuse
et digne affirmation de principes, de nos
principes.
Il ne nous reste plus qu’à faire appel
au patriotisme vaudois et il n’est nullement nécessaire pour cela de se mettre
. en ixais:-d!éloquence. Quel est le bon Vaudois qui va refuser de concourir, selon
ses moyens — et ici notre pensée va
d’abord tout naturellement à nos riches
—■ à l’effectuation d’un projet d’une si
haute signification ? Il ne s’agit pas d’une
collecte proprement dite, mais bien phitôt d’un acte d’union et de solidarité vaudoises. Ça va être une façon de recensement, un vrai plébiscite, vous allez voir,
et le modeste résultat à atteindre sera
vraisemblablement dépassé. Nul doute que
nos frères des deux Amériques, de nos Colonies de France, de la Suisse et d’ailleurs
ne s’estiment heureux de se joindre à
nous pour cette affirmation de Vaudoisisme; aussi a-t-on songé à leur faire parvenir des listes de souscriptions. Par les
soins de -M. H. Peyrot, une circulaire explicative sera encartée dans l’un de nos
prochains numéros et adressée à tous
nos lecteurs... comme qui dirait à tous les
Vaudois... ou peu s’en faut !
Vu les modifications apportées au projet primitif et le caractère qu’ü s’agit de
donner à la manifestation, il est bien entendu que TEcho des Vallées, tout comme
ses confrères de La Tour, recevra les dons
qu’on jugera à propos de lui adresser.
j. c.
A la mémoire de l'av. JEAN GAY.
Cinquième Liste de Souscriptions:
Famiglia Grill, Osasco, in ricordo dei
compianti sig.ra Adele Garrou-Gay e avv.
G. Gay, L. 25 — G. P. Tron, ex-sindaco,
S. Martino, 80 — G. P. Massel, 10 — Prof.
Renato Longo, 10 — Comm. C. A. Tron, 50
Si,g. e sig.ra Pietro Bouvier-Jalla, Lyon,
frs. 100 — Sig. e sig.ra Dieterlé-Bouvier,
Id., frs. 30 — Sig. Tommaso Ribet, Pittsburg, N. A., L. 250 — Giovanni Balme,
Pomaretto, 20 — S. E., Id., 50 — Giulio
Coucourde, confettiere, Ginevra, 50 — Gioventù di Pomaretto (parte provento serata del 17 Febbraio), 100 — Cav. Enrico
Pascal, Chiabrano, 20 — Augusto Pascal,
insegnante, Maniglia, 10 — Famiglia B.
Soulier, pastore, Vülar PeUice, 20.
I vaioli
Une de nos propriétés indiscutables ...
une de nos propriétés sacrées, pour nous
■Vaudois — c'est 7iotre fête du 15 aolùt, la
fête de la fra^rnité, la fête de la Glorieuse Rentrée, que nous célébrons en nous
I ‘réunissant sur les hauteurs pour nous
I serrer la main, pour célébrer l’héroïsme
«ie nos pères et pour chanter nos louanges
[à la gloire de Dieu.
f Eh bien, notre 15 aov?it vaudois —• ce 15
août qui nous appartient tout 'entier —:
on veut nous le voler en partie, on veut
le gâter, on veut le faine dégénérer.
Vous souvient-il l’an passé, de notre
belle fête de la Vachère ? J'en ai remporté
trois impressions douloureuses.
La première : cette pièce de terrain,
avec le sol soigneusement aplani, avec
l’estrade construite pour l’orchestre : tous
les préparatifs d’un bal champêtre,^ deux
cents mètres de la tribune d’où auraient
parlé nos pasteurs, nos évangélistes et nos
missionnaires ! Et les organisateurs du
bal, heureusement «arrêté» au dernier
moment, de dire « que les danses auraient
'commencé plus tard, lorsque la cérémonie
sepait terminée ».
Seconde impression pénible et douloureuse ; dans l’après-midi, tandis que notre
belle jeunesse, dont nous sommes justement si fiers, s’était donné rendez-vous
pour faire quelques jeux et pour chanter
nos plus beaux cantiques, la « chaire » de
tout à l’heure, la « chaire, » historique où
l’on avait prêché et prié, était envahie
par une vingtaine de « damoiseUes », plus
ou moins « touristes », extravagamment
vêtues et échevelées, qui chantaient à tue
tête les plus banales chansons prove,nant
des café-concerts de la plaine.
Pourquoi ? — Parce que la cérémonie
était terminée.
Troisième impression désagréable et regrettable : vers les cinq heures du soir,
un jeune homme emmenotté entre deux
gendarmes. Phis de vin, il avait commencé
à faire du tapage ; interrogé par la ¡Benemerita, il avait refusé de dire son nom ;
les carabiniers l’avaient arrêté. Ce n’était
pas un vaudois, mais un « trovatello » confié, dans son enfance, à une famille de Pramol. Quelques amis et moi lui parlâmes
de sa « mère » ; il se repentit bien vite,
fondit en larmes et on le relâcha...
Mais quand jnême !... J’interrogeais les
rochers, et lés arbres, les rhododendrons
et les myrtilles et les mille fleurs de notre
Vachère : ils étaient tous tristes.
* $
Eh bien nous Vaudois, en chair et os,
jusqu^à la rnoëlle, mais surtout Vaudois
dans notre conscience et dans notre âme,
nous ne voulons pas que notre fête du
15 août soit vdée, ou paganisée ; elle doit
rester ce qu’elle est : jour de consécration
aux pères qui furent sur la terre et au
Père qui est aux cieux : Que la danse, les
chansons grivoises, l’ivrognerie plient où
elles veulent ; -mais non où nous allons
nous, Vaudois !
Et pour cela, mes amis et mes frères,
il nous faut revendiquer pour nous toute
la journée du 15 aoiût. Nous ne devons pas
nous contenter de la matinée seulement ;
nous ne devons pas laisser prendre l’aprèsmidi parce que, ne l’occupant pas, elle
n’est à personne ; nous ne devons pas l’abandonner à qui veut la prendre. Non !
Personne né peut y toucher ; c’est nous
qui voulons l’occuper et la prendre, parce,
que la fête du 15 ahût dure toute, la journée, parce que tout le 15 août est à nous !
Comment faire pour nous en approprier
complètement et définitivement ?
lEn organisant une deuxième réunion
dans l’après-midi, en commençant à deux
heures, pour "^laisser aux gens le temps de
manger, en terminant à quatre heures,
pour qu’ils aient le temps de rentrer dans
leurs foyers.
Ici se fait entendre de nouveau le grognard dont j’ai parlé déjà le semaine,
dernière :
— Encore des discours. Oh là là ! Mais
si la séance du matin est déjà bien longue.
Si la cérémonie religieusie est bien suffisante. Si l’on est monté sur les sommets
pour sê réjouir un peu, pour passer une
belle journée en plein air !
— Mon brave, grognard, aie pa,tience encore huit jours. J’ai à te proposer, pour la
réunion de l’après-midi, tout un programme : intéressant, varié, réjouissant. Ne
sommes-nous pas d’accord que la commémoration annuelle de la Glorieuse Rentrée
doit être une fête religieuse vaudoise et
patriotique vaudoise ? iDonc il s’agit de conserver la fête religieuse du matin, consacrée
à la Foi vaudoise; et il s’agit d’y ajouter
la fête patriotique de l'après-midi, consacrée aux souvenirs vaudois, aux traditions
vaudoises, au costume vaudois, au chant
vaudois, à la poésie vaudoise.
Si nous savons nous y prendre, si nous
préparons pour l’après-midi un programme attrayant, instructif, harmonieux, pittoresque, où-toute l’assemblée, de nouveau
réunie, puisera surabondamment la joie
saine et réconfortante,, la vraie joie des
sommets, qui donc, même les danseurs, les
« touristes » et les buveurs n’en sera content ? Et nous retournerons le soir, à nos
foyers, le cœur rempli d’impressions bénies et l’âme débordante de la sainte all^resse des véritables enfants de Dieu.
Jean H. Meille.
CORRESPONDANCE.
Monsieur le Directeur de V« Eche »,
Le missionnaire suédois, M. Nils Nilsson
n’est pas très connu chez nous, il est vrai ;
mais quelques nouvelles de lui, j’en suis
persuadé, seront lues avec intérêt par vos
lecteurs.
M. Nilsson était descendu en Italie, il y
aura une dizaine d’années,- et avait passé
plusieurs mois à Florence où il avait suivi
les cours de notre Faculté de Théologie,
entre autres avec les frères Tron (Henri
et Adolphe), .Levy Tron, G. Comba, A,
Fuhrmann, L. Grill, etc. qui le rappellent avec affection.
Depuis lors, il passa environ dix ans en
Erythrée (à BeUesa) où il se lia avec notre frère, fM. Alex. Tron et où il eut la
douleur de perdre lui aussi sa compagne.
Après dix ans d’activité et après lesj
épreuves qu’il avait tra,versée, il sentit le
besoin de revoir son pays natal.
L’automne dernier, en partant une seconde fois pour l’Afrique, il vint aux Vallées avec M. Nils IDahlberg, secrétaire général du Comité de Stockholm. Ils s’arrêtèrent ensemble quelques jours à La T^r
2
üù Us firent de nouveaux amis et où ils
eurent des entretiens avec M. le Modérateur touchant l’envoi de nouveaux missionnaires vaudois en Erythrée (des instituteurs surtout).
Mais, ne pouvant pas, pour des raisons
que, mes lecteurs connaissent ou peuvent
deviner, rentrer dans notre Colonie de la
Mer Rouge, M. Nilsson, toujours accompagné par son ami IDahlberg, ne fit que toucher .Massaouah, où il retrouva celle qui
allait devenir sa nouvelle compagne, et se,
rendit; par Gibuti-Harrar, dans la capitale
■ de l’Abyssinie, son nouveau champ de
travail.
Et c’est de là qu’il écrivit la lettre que je
vais résumer :
Adis Abeba (Abyssinie), ce 15-1-1925.
Cher Mxmsieur Grill,
Merci pour votre lettre et votre accueil
fraternel à La Tour'; ce qui fait que notre
visite parmi les Vaudois restera gravée
dans notre souvenir : il s’est ainsi formé
de nouveaux liens entre l’Eglise Vaudoise
et la Mission Suédoise. Veuillez saluer (ce
que nous faisons volontiers par le moyen
du journal) tous ceux qui se souviennent
de nous.
Notre voyage avec les deux demoiselles
(G. Olivetti et N. Rostan) a été assez bon,
A IMassaouah nous avons trouvé quelquesamis d’Asmara et environs (entre autres
les italiens MM. le doct. De Pertis, H.
Coïsson, Emile Ganz). Il y a maintenant
environ un mois que nous sommes à Adis
Abeba et nous commençons à nous trouver
comme chez nous ; 1^ premières semaines
ont été un peu tristes; nous aurions certes préféré nous trouve.r dans notre milieu
de Bellesa ; mais le bon accueil que. nous
avons eu ici nous a consolés.
iRas Tafari lui-même a été bien aimable
et nous a invitfe à dîner.
M. Dalilberg se trouve présentement
dans le pays des GaRa (plus loin, vers notre iColonie du Somaliland) où il doit visiter les différentes stations missionnaires qui s’y trouvent.
Notre congrégation ici - un certain nombre de personnes converties en Erythrée
- nous donne des encouragements. Nous
avons célébré Noël selon le calendrier orthodoxe parce que nos membres d’église
et autres sympathisants, employés du gouvernement abyssin, peuvent ainsi plus facilement fréquenter notre culte.
Notre œuvre en Abyssinie aurait devant
soi un bel avenir si les moyens pécuniaires ne faisaient défaut. Mais « (Dieu est riche envers tous ce.ux qui l’invoquent».
Nous nous confions en Celui qui nous a
appelés et nous efforçons de faire notre
devoir en accomplissant sa volonté.
Bien des salutations.
Votre dévoué Nils Nilsson.
CHRONIQUE VAUDOISE
iiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiitmiiiimi
CANNES. Une correspondance de M. Erédéric Bertalot nous informe que nos chers
Vaudois de Cannes ont eu aussi leur fête
du 17 février « dans le grand temple de la
Rédemption, mis à leur disposition par le
pasteur Bonnefon » qui a eu l’amabilité de
se joindre à eux. M. Prochet, venu tout
exprès de Nice, parla, comme il sait parler,
sur la date glorieuse et eut l’avantage de
pouvoir s’adresser à un mombreux public
- à peu près tous les Vaudois de Cannes, au
nombre d’une centaine - où pr^que toutes
les paroisses des Vallées étaient représentées. On a chanté, bien entendu, le «Serment de Sibaud ».
Tous les participants ont beaucoup joui
de « cette fête qui a revêtu un caractère
simple et familier». On a rappelé avec
émotion~et un peu de nostalgie, la «petite
patrie» absente et l’on s’est séparé en se
disant : « Au revoir, s’il plaît à Dieu, à
l’année prochaine».
GENEVE. (Colonie Vaudoise). Mardi, 3
courant, quelques Vaudois de Genève et
un petit cercle d’amis étaient réunis dans
la chapelle de Vésenaz pour exprimer à la
famille de M. Emile Benech leur profonde
sympathie pour la perte douloureuse et
inattendue qu’elle venait de faire en la
personne de M. J. Isaac Benech. En visite
pendant quelques semaines auprès de son
fils, il se préparait à repartir pour Torre
Pellioe, quand Dieu l’appela à entrer dans
une patrie meilleure. Sans murmures, Tâme en paix avec ¡Dieu, comme il avait vécu
il s’endormit paisiblement, sans de trop
grandes souffrances, entouré par quelques-uns de ses enfants.
U repose maintenant, avec son ami le
pasteur J. Charbonnier, du Villar, dans ce
petit cimetière de Vésenaz, terre genevoise, toujours hospitalière pour les enfants des Vallées.
iLa Colonie Vaudoise de Genève expiime
à M. Benech et à sa famille toute sa
sympathie.
— La fête du 17 février n’a pas été oublée par notre Colonie. iLe samedi, 14, un
banquet accueiUait une cinquantaine de
Vaudois, et le. dimanche, 15, une commémoration, spécialement pjéparée pour la
circonstance, en groupait une centaine.
/Des projections, des chants, nos chœurs
vaudois chantés par la Chorale, nous firent passer une agréa,ble après-midi. Les
souvenirs évoqués, la joie de se retrouver
ensemble à^I’étranger, tous ces hens spirituels et patriotiques qui font d’une bonne
partie de notre Colonie une grande famille, la communion de pensée avec les
VaUées lointaines, tout a contribué à rendre cette petite fête agréable et bienfaisante. y ^
LA TOUR. Dans la dernière huitaine la
mort a emporté quatre membres de notre, i
paroisse; Ce sont : Jacqueline Mondon mariée Béin, des Ramels, âgée de 29 ans, ^
laissant un bébé qui n’aura pas connu sa
mère — Boëhm Philippe, alsacien établi à
La Tour, souffrant depuis plusieurs mois
— Morel Jenny, des Appiots, emportée,
après quelques jours de maladie ^ Simound Jean, des Besqueiss, alité depuis ?
IcHigtemps, qui a salué avec plaisir l’heure
du départ.
Aux familles en deuil notre vive, sympathie, en leur rappelant que leurs bien-aimés, morts dans la paix du Seigneur, ne
sont, pas perdus, mais nous ont devancés.
La semaine passée nous avons béni
le mariage de M. Jourdan David avec M.lle
Rostan Hélène, tous deux de, La Tour. —
Nous leur renouvelons nos meilleurs vœux
de bonheur. y ^
Il résulte, d après le dernier « Bulletin militaire officiel», que, deux anciens
élèves de notre Collège : MM. Samuel Cesan, sous-lieutenant des mitrailleurs, et
Gîddo Virmy, lieutenant d’artillerie,’ont
ete décorés, le premier de la médaille
d’argent et le deuxième de la médaiUe de
bronze. Les faits motivant la décoration
remontent, pour les deux, à l’année 1917,
et témoignent éloquemment de leur courage et de leur sérénité en face du danger.
En félicitant chaudement nos jeunes
amis, nous ne voulons pas oublier les famüles du pasteur iD. Cesan et du prof. J
P. Vinay.
— Activités de VA. G. D. G.
belle conférence a été dopnée „.„xui
24 février, par M. Italo Mathieu, à notre
séance mixte de février. La causerie - ainsi
a-t-il voulu lui-même nommer son attrayante et utile exposition sur <iUna
grave minaccm » - a e.u pour objet la maladie du cancer, dont Ü a parlé d’uqp manière aussi claire et simple qu’intéressante.
Successivement il a touché tous les
points concernant cette terrible maladie
sociale, sa nature, sa fréquence, ses symptômes, tout en racontant de très intéressantes expériences scientifiques. L’orateur
a été salué par de vifs applaudissements.
Ensuifie, l’Unian des jeunes filles offrit
un thé aux imionites, après quoi l’on organisa quelques jeux de société qui clôturèrent cette belle soirée.
Lie Secrétaire de l’A, G. D. G. ayant
donné sa démission, l’assemblée du 10 févier a élu à sa place l’unioniste I. Hugon,
entré en fonction le 24 suivant. A la suite
Une
mardi
de cette élection, la Direction est ainsi
formée : président, R. Pelenc ; vice-prœident, J. BeJlion ; secrétaire, I. Hugon ;
vice-secrétaire, et bibhothécaire, H. Marauda ; caissier', M. .Paschetto.
Parmi nos nombreuses activités internes,
a une place, importante le cours 'd’études
bibliques qui se tient deux fois par mois
sous la direction, du pasteur de La Tour,
M. Jules Tron. Ces études sont d-estinées
à facili^r le travail de Tunioniste qui se
prépare pour une réunion de quartier ou
pour un culte : elles sont d’une grande
utilité, ainsi que. l’a démontré le résultat
très sa,tisfaisant de ce cours.
Vendredi dernier,* le pasteur a fait une
étude particulière du Psaume XXIII en
1 apport avec un passage de l’évangüe selon Saint-Jean. y. ^
— Dimanche dernier, un public choisi
d invités (autorités, corps enseignant des
deux degrés, amis de l’instruction) a assisté à 1 inauguration d’un joli appareil cinématographique pour écoles, dont le baron
M. Paolo Mqzzonis vient de faire hommage
aux écoles du « cercle » de La Tour. Après
les petites allocutions du directeur didactique M. A. Rivoir, du Syndic et de l’Inspecteur de Pignerol, mettant en relief la
grande utilité de ce nouvel outil didactique, ainsi que — et surtout — la générosité éclairée de M. Mazzonis, qui a droit
à notre très vive reconnaissance, l’appareil entre en fonctions, sans un accroc,
et nous assistons au « déroulement » de
deux films fort intéressants.
Avec le nouvel appareil, nos enfants de
la vallée vont très prochainement assister
à d excellentes leçons de choses aussi amusantes qu instructives et éducatives.
M. le prof. Jean Jalla a entretenu,
dimanche dernier', le, nombreux public de
la « conférence » de Sainte-Marguerite sur
le réveil de 1825, avec la compétence, historique qu’on lui reconnaît, et en assaisonnant d’une pointe d’humour son intéressante «causerie,». U peint efficacement
le pitoyable état religieux des Vallées à
l’arrivée de Félix Neff; les efforts de ce
dernier pour secouer Tapathie des fidèlés
et de leurs conducteurs ; les beaux résultats obtenus, malgré l’opposition acharnée
que les partisans du « réveil » rencontrent
un peu partout. Et enfin il déplore que ce
beau mouvement ait, hélas! abouti, plus
tard, à la création de sectes qui n’ont pas
travaillé avec et pour l’Eglise. Il n’est pas
nécessaire d’ajouter que l’orateur a récolté les chaleureux applaudissements qu’il
a mérités.
MASSEL. Le 17 février a été célébré
avec une joie rendue plus vive par leis a,ppréhensions de deux jours de neige, qui
avaient risqué de tout compromettre. Le
matin ce fut un joli spectacle de voir le
joyeux cortège des enfants défiler par des
sentiers à peine tracés dans la neige haute,
sous un soleil éclatant. La fête, se p,a,ssa
comme d’ordinaire, dans le temple bondé
de petits et de grands. Après une courte
allocution du Pasteur, qui rappelé l’importance actuelle de notre, fête de la liberté,
on eut des récitations en grand nombre,
toutes très réussies et très applaudies, et
enfin la traditionnelle distribution de victuaüle. Un télégramme de protestation fut
envoyé à M. 'Mussolini.
La journée se termina par la fête de
l’Union Chrétienne mixte. Les jeunes artistes surent captiver l’attention et mériter
les applaudissements du public, par la. récitation du drame pathétique : La cascina
rossa, et la farce bien connue : Il casino di
campagna. M.
PARIS. Fête du 17 féxner. (D’une lettre privée) : ...J’ai eu la joie de pouvoir
assister à la fête du 17 février de notre
Colonie Vaudoise de Paris. C’était une gentille petite réunion ; on était environ une
centaine et tout le monde avait l’air si heureux de pouvoir se réunir une fois de
plus, surtout dans cette circonstance patriotique et historique, et de se sentir un
peu en famille pour causer du pays et de
mille chers souvenirs.
M. le pasteur Louis Appia et sa dame,
et M.Ue Caroline Appia, ont fait (comme
toujours, du reste) un chaud et charmant
accueil dans la jolie, petite salle de SaintMarcel. M.me Georges Appia étant un peu
fatiguée n’a pu, comme d’habitude, présider à la fête ; mais une délégation de jeunes Vaudoises, avec des coiffes, ont été lui
rendre une petite visite après la réunion
et lui porter quelques fleurs. On a fait une
collecte qui a rapporté (au change) L. 315
que j’ai été chargée de vous faire parvenir. Voici ce que nous avons décidé pour
la destination de cette petite sommé : On
donnera ,L. 250 aux écoles de quartier et
L. 65 à la Société d’Histoire Vaudoise...
J’ai eu beaucoup de joie à constater que
notre Colonie Vaudoise de Paris continue
à se '.développer, à s’étendre et à donner
beaucoup de satisfaction à ses membres.
Espérons qu’elle puisse toujours continuer,
à l’avenir, son activité bénie...
BERRIER-MA'NEILLE. Lundi matin, 2
mars, Pons Henri feu Philippe, du Bessé,
rendait l’àme à Dieu après une maladie
de quelques semaines, à l’âge de 70 ans.
Ses funérailles eurent lieu le jour suivant, et malgré la neige abondante tombée pendant la nuit, une foule d’hommes
y prit part.
Il était favorablement connu parmi nous
comme bon travailleur, vivant en paibr
avec ses semblables ; pendant plusieurs
années il avait été ancien.
Nous exprimons à sa veuve et à ses enfants, dont Tun à New-York, à ses frères
et sœurs, notre sympathie chrétienne.
PRAMOL. (Retardée). Dès la veille du
17 février notre beau vallon de Pramol
prenait un air de fête, illuminé par les
nombreux et beaux « falôs ».
La fête des enfants a eu lieu le matin,
à 1,0 heures, dans le. temple de la Ruà.
L église était bondée. Les chers enfants de
nos écoles se sont vraiment fait honneur
par leurs nombreux chants et récitations.
Un « bravo » à tous nos petits, artistes et '
à nos petites chanteuses ; un remerciement aux institutrices et instituteurs qui
les ont préparés ; et nos félicitations aux
parents pour avoir des enfants si bien
doués.
A midi a eu lieu le dîner traditionnel,
dans une salle artistiquement décorée de
verdure. Le repas fut très animé grâce à
la bonne hume.ur des convives, aux discours et à la musique de Peumian qui s’est
tout à fait distinguée et que nous remercions, Le menu fut exquis, le service de table parfait ; que peut-on désirer de plus ?...
Le soir, les Unions ont développé un très
riche et beau programme de comédies, monologues et chants. Nous remercions donc
bien chaleureusement toute cette chère et
bonne jeunesse de Pramol pour son travail
et son activité, ainsi que toutes les personnes qui ont contribué à la réussite de la
fête du 17 février 1925 dans notre paroisse.
y
VILLAR. (Retardée). Nous n’hésitons pas
à affirmer que notre dernière fête du 17 février à été l’une des mieux réussies d’entre toutes celles qui ont déjà eu lieu ici.
A 10 heures précises, le vaste temple
était littéralement bondé d’auditeurs parmi lesquels plüsieurs catholiques-romains.
Après le culte et l’allocution habituelle du
Pasteur - le tout en langue italienne - la
parole fut donnée aux enfants qui se distinguèrent par leurs bonnes récitations
et leurs joyeux chants f élpge qui retombe
en très grande partie sur le Corps enseignant.
iLe produit de la collecte en faveur de la
Société d Histoire Vaudoise dépassa de
beaucoup celui de l’année passée.
Une cinquantaine de personnes des deux
sexes prirent part au dîner traditionnel. De
courtes allocutions y furent prononcées par
le Pasteur, le Syndic, l’assesseur Dalmas,
le secrétaire PeUegrin et l’instituteur
Long. Ce dernier orateur proposa, au milieu des applaudissements unanimes, l’envoi d’une dépêche au Chef du Gouvernement. L« Serment de Sibaud, chanté avec
3
entrain par la Chorale, termina dignement
la bonne, inoubliable journée.
Dans nos prières comme dans nos discours. les chers Villarencs qui se trouvent
hors des Vallées n’ont pas été oubliés.
Une pensée de chaude affection chrétienne
a volé jusqu’à eux, et nous ne doutons pas
qu’eux aussi aient pensé à nous en ce
jour avec une égale sympathie. Nous les
remercions tous, et en particulier ceux
•qui nous donnent des marques tangibles
de leur attachement à l’Efelise. Sans parler
des contributions ordinaires, nous avons
le plaisir d’accuser réception d’un don spécial de L. 200 fait par M.me Marie Garnier, de La Paz (Uruguay), en souvenir
de son père F. 'Garnier, du Meynet. Nous
allons partager cette somme entre les deux
écoles du Serre et du Bessé, supprimées
par l’Autorité scolaire, mais dont le fonctionnement est indispensable à la population de ces deux quartiers. Un gros merci
à la généreuse donatrice, et puisse son noble exemple trouver beaucoup d’imitateurs!
^ Tout en remerciant de cœur les quelques Villarencs, en séjour temporaire à
l’étranger, qui nous ont déjà fait parvenir leur contribution pour 1925, nous
prions vivement tous les autres - et ils
sont très nombreux - d’avoir l’obligeance
d’en faire de même, et cela avant le 15
mai prochain. Que chacun se dise que
pour faire honneur à ses engagements
notre Efelise a absolument besoin de l’aide
de tous ses membres. B. S.
Nouvelles Poliüques.
Les Combattants sont encore sous le
coup qui leur a été porté par le dernier
décret du Gouvernement ; aussi leurs députés, en signe de protestation, ont-ils décidé de s’absenter de la première séance
de la Chambre qui, comme nous l’avions
annoncé, s’est rouverte le, 9 courant. Le
triumvirat gouvernemental a pris possession du siège social des Combattants, tandis que les membres du Comité central dissous, considérant les mesures prises à leur
égard comme arbitraires, ont vivement
protesté, même auprès du Roi, et continuent à garder leurs fonctions de « direction morale ». 50 sur 64 des Fédérations
provinciales se solidarisent avec eux et
surtout avec la « médaille d’or » hon. Viola,
qui, jusqu’ici, a été le président de l’Association. Il est à douter qu’on cesse de
faire de la politique, parmi les Combattants, malgré le changement survenu.
Une grève blanche qui avait éclaté parmi les agents de change — qui craignaient
de voir une diminution dans le chiffre de
leurs affaires — et une nouvelle recrudescence du change dans les Bourses étrangères, ont déterminé le Gouvernement à
introduire quelques adoucissements au décret sur les spéculations de Bourse. Par
contre un nouveau décret limite le nombre des agents, qui deviennent des « fonctionnaires publics». Ils devront verser
une caution allant d’un demi-million à un
million de lires, selon l’importance de la
Bourse où ils opèrent, et ne pourront plus
spéculer pour leur propre compte.
Les tarifs postaux et télégraphiques
pour l’Intérieur seront augmentés à partir du 16 courant. Une lettre devra être
affranchie avec 60 centimes, une carte postale avec 40 et le reste à l’avenant.
La Chambre a repris ses séances lundi
9 cour. Les députés Combattants étaient
absents, ainsi que beaucoup d’autres, et
les présents n’étaient que 150 environ.
On y fit la commémoration du défunt président de la république allemande, .M. Ebert.
Durant les séances suivantes la Chambre
discutera le budget de l’Intérieur pour
l’année 1924-25.
— Angleterre. M. Chamberlain, ■ministre
des affaires étrangères, a annoncé à la
Chambre des Communes que l’AUemagne
a présenté à Angleterre, France, Belgique
et Italie des propositions concrètes pour
un pacte de sûreté nationale, qui contient
beaucoup de possibilités pour la pacification du monde. Il a ajouté que le Gouvernement anglais attribue, la plus grande
importance à ces propositions car «la sûreté, comme a dit M. Grey, est la clef de
voûte du problème de l’occident européen ».
— France. Les étrangers demeurant en
France devront payer, dorénavant, chaque
année,, 60 francs à l’Etat, pour le renouvellement des cartes d’identité. Cette taxe
sera augmentée de 8 francs pour les Départements et de 8 autres pour les Communes.
A Paris, MM. Herriot et Chamberlain
ont eu un entretien pour examiner les problèmes d’actualité de politique étrangère,
et surtout celui de la sûreté de l’Europe,
dans le but d’empêcher toute guerre à venir, d’après la proposition de l’Allemagne.
Cette échange, de vues sera reprise au prochain retour de M. /Chamberlain de Genève, où le Conseil de. la Société des Nations a repris ses séances. Après quoi,
commenceront les négociations diplomatiques avec les nations alliées.
— Lundi, 9 courant, à Genève, le Conseil de la Société des Nations s’est réuni
pour discuter différentes questions, dont
les deux plus importantes sont celle du
protocole au sujet du désarmement, et
celle de l’admission de l’Allemagne dans la
Société.
La délégation italienne, présidée par le
sénateur Scialoja, successeur de M. Balandra, compte parmi ses membres M. Medici
del VasoeUo et notre ambassadeur à Paris,
M. Bonin iLongare.
— Allemagne. L’élection du futur président de la république promet d’être fort
mouvementée, si l’on pense que tous les
partis présentent un candidat. Jusqu’à
présent le nombre des concurrents se
monte à quatorze. Combien de ge.ns résignés à se sacrifier pour le bien public !
IVouvelles et faits diyers.
Chine. La, Chine embrasse un territoire
de 10.&93.15B kilomètres carrés et une population de 441 millions d’habitants. C’est
en 1842 que commença le travail des Missions évangéliques en Chine, et aujourd’hui on y trouve 1.310 missionnaires, consacrés, 348 médecins missionnaires, 116
femmes médecins et 2.145 sœurs et infirmières ; avec les 1.996 femmes de missionnaires, cela fait un total de 6.636 EuroI>éens à l’œuvre dans 1.937 stations principales. Les auxiliaires indigènes sont au
nombre de 22.566 (pasteurs, médecins, instituteurs, etc.). Il y a en Chine 618.000
chrétiens.
Les Missions catholiques, qui sont en
Chine depuis trois siècles de plus que les
protestantes, comptent 1.351 prêtres européens et 941 chinois ; 1.350 stations principales et près de deux millions de baptisés.
iLes écoles du gouvernement, sont laïques ^
et nombreuses. Il y a, da,ns toute, la République, 5.637 écoles missionnaires, contre
117.993 écoles officielles.
Modeste est donc le rôle que les écoles
de la Mission peuvent jouer en Chine, visà-vis de la concurrence officielle, et c’est
évidemment par la qualité de renseignement qu’eUes peuvent tenir tête ; aussi
c’est dans le nombre des écoles secondaires
que la proportion est le plus favorable à
la Mission (dans la province de Canton
962 contre 7.815) ; pour ce qui concerne,
les établissements supérieurs, le gouvernement est encore tributaire de la Mission.
Il y a 1.337 jeunes chrétiens qui se préparent à entrer presque, tous au service de
l’Eglise. A rUniversité de Schantung, par
exemple., sur 253 élèves, il y a 235
chrétiens.
{Bulletin de la Mission de Paris).
* * *
L’Alliance des Eglises réformées. L’Alliance des Eglises réformées du monde
célébrera, cette année, le, cinquantième anniversaire de sa fondation. La plupart des
Eglises protestantes du type réformé s’y
rattache,nt, car il y a aussi une Alliance
des Eglises luthériennes et les Eglises
épiscopales anglicanes se réunissent e,n
conférence générale au palais de Lambeth,
chez l’archevêque de Cantorbery.
Le secrétaire général de l’Alliance presbytérienne est le pasteur Flemming, d’Edimbourg. Fidèle aux méthodes actuelles,
où l’on franchit beaucoup de kilomètres,
on noifeit une multitude de papier sous
forme de circulaires, pour manifester la
vitalité d’une œuvre., le pasteur Flemming
a parcouru l’Afrique. Il a réussi à gagner
à l’Alliance réformée le Synode hollandais
de la colonie du Cap, l’Eglise indigène
bantoue, et il a noué des relations avec
d’autres communautés religieuses hollandaises ou indigènes du sud de l’Afrique.
L’Eglise réformée des Etats-Unis célébrera aussi, cette année, un jubilé ; le
- 200.me anniversaire de la fondation de la
première communauté de Pensylvanie.
La grande assemblée générale de l’Alliance réformée ou Alliance, presbytérienne aura lieu à Cardiff, dans le pays de
Galles, du 23 juin au 2 juillet. On y traitera de la question d’une déclaration de foi
commune pour l’Alliance ; de l’éducation
chrétienne ; de la conception réformée du
ministère évangélique et des sacrements ;
de l’autorité des Saintes Ecritures ; de la
situation internationale et des questions
sociales, etc. Les Anglo-Américains forment le gros contingent de cette, Alliance
presbytérienne. La Fédération des Eglises
suisses s’y rattache en qualité de membre
libre ; eUe sera représentée à Cardiff par
MM. Frank Thomas, Jacques Martin et
Adolf Keüer; on cite aussi parmi les délégués continentaux le professeur Sebestyen, de Budapest, les pasteurs Merle
d’Aubigné et Wilfred Monod, de Paris, le
professeur Lang, de Halle.
(Semeur Varidois).
L’aDinento delle tariffe postali e telegraflcbe.
Con recente decre,to sono state aumentate le tariffe postali e. telegrafiche. Gli aumenti, nella misura seguente, andranno in
vigore dal 16 Marzo corrente :
Lettere o biglietti postali : ogni 15 grammi 0 frazione di 15 grammi, L. 0,60 ; entro il distretto : L. 0,30 ; se dire,tte a militari di truppa : L. 0,30.
* Cartoline di Stato o dell’industria privata con comunicazioni epistolari, L. 0,40;
entro il distretto, o se dirette anche; fuori
distretto a militari di truppa in servizio
effettivo, L. ¡0,20.
Cartoline di Stato con risposta pagata,
L. 0,80 ; entro il distretto, L. 0,40.
Cartoline illustrate, con non più di cinque parole di convenevoli, L. 0,20.
Cartoline illustrate con comunicazioni
epistolari, L. 0,40.
Manoscritti ; per i primi 200 grammi,
L. 0,60 ; per ogni 50 grammi oltre ai 200
grammi, L. 0,20.
Fatture commerciali, L. 0,30'.
Campioni senza valore : per i primi 100
grammi, L. 0,40 ; per ogni 50 grammi o
frazione di 50 grammi in più, L. 0,2p.
Diritto fi^o di raccomandazione, L. 0,60;
diritto fisso di assicurazione per le prime
lire 2C0 o frazione (per corrispondenza),
L. 0,80.
Espressi, L. 0,70 ; diritto supplementare
di recapito pe.r espressi nei casi in cui esso
sia dovuto : se il percorso è inferiore ai
500 metri, L. 0,30 ; se il percorso è superiore ai 500 metri, per ogni chilometro o
frazione di chilometro, L. 0,60.
La tariffa dei te.legrammi interni ordinari è stabilita in L. 2 fino a otto parole
(cosicché un telegramma costerà al minimo due lire) più 25 centesimi per ogni
parola oltre le otto. Per i telegrammi interni urgenti la tariffa è triplicata. E’
abolita la tariffa speciale per i giorni
festivi.
Abonnements payés.
1925 : Poet Jules, Grangettes, Faetto,
et 1924 (20) - Peyrot J. Henri, Crouzettes,
Prali (1,0) - Poët Humbert, Grangettes,
Faetto (10) - Pons Marie, veuve, Bessé,
Id. (10) - Ferrier Jenny, Id. (10) - Peyran Jean, ,Laurens, Maniglia (10) - Ribet
Amandine, Saret, Id. - Guigou J. Jacques,
Perrero (10) - Pons Pierre feu Philippe,
Bessé (10) - Pascal J. Abraham, Ribets,
Chiabrano (10) - Clot Henri, Ibrea, Traverse - Pascal Auguste, Maniglia (10) Pons Adrien, Baisse, Id. (10) - Pons Pierre
Philippe, Id. (10) - Pascal François, Laurens (10) - Balme Marguerite, Traverse
(10) - Menusan Alexandre, Perrero (10)
- Poët J. Paul, Cloutés, Faetto (10) - Ribet Caroline, Saret, Maneille - Pascal
Henri, Faureng, Chiabrano (10) - Ribet
Suzanne, Id. (10) - Poët Philibert, Grangettes, Faetto (10) - Ferrier Madeleine,
Saret, Perrero (10) - Pons Henri feu Philippe, Bessé, Id. (10) - Poët Ernest, Traverse (12) - Genre Abraham, Saleng (10)
- Ribet Philippe, Chiabrano - Fam. Genre,
Serre, Maneille (10) - Micol Jean, facteur,
Chiabrano (10) - Barai .Edouard, Laurens,
Maniglia (10) - Peyran Emmanuel, Id.
(10) - Martinat Henri, Baisse (10) - Micol Frédéric, Laurens (10) - Pons François, Baisse, Id. (10) - Poët Josué, Grangettes, Faetto - Pons Adélaïde, Perrero
(10) - Bounous Barth., Crouzet, Prali Peyrot iPhilippe, Pancio, Maniglia (10) Pons Jules, Bourg, Perrero (10) - Ferrier
Jean de Pierre,, Poumarat, Faetto (10) Tron Jean, Faureng, Chiabrano (10) Pons Théophile, Bessé, Perrero - Micol
Anne, Baissa, Maniglia (10) - Pascal Sylvie, Nice (1 sem.) - Peyrot Louise, NewYork (23) - Micol iLouis, pasteur, Perrero
(10) - Micol Alexandre, Broue la Combe,
Massello (10).
Villar Penice : Jahier Marguerite, Combe
- Michelin-Salomon Marie, Saret - Gönnet
Madeleine, Fornel - Cordin Ida, Subiasc Dalmas L. et M., Teynaud - Cordin Joseph, Meynet - Planchon Joseph, Teynaud
- Baridon Paul, Ciavoun de 'Vila - Michelin-Salomon Paul, Gamiers - Geymonat
David, Bessé - Cordin Etienne, Maossa Fontana David, (Combe - Frache J. B., Id.
- Frachie Paul, Cassarots - Grand Darnel,
Ruà - AUio Etienne, Teynaud - Gras Antoine, Id. - Berton Jean, Ville - Berton
Etienne, Id. - Long-Gonnet M., Id. - Bertot-Rosani E., Id. - Favat-Bertinat, Buffa Barolin Marguerite, Gassarots - GonnetTalmon Madeleine, Saret.
Pramol : Sappé J. Daniel, Piene - Jahier
J. Héli, Ruà - Peyronel Alexis, Tournim
(10) - Long Georges, Id. (10) - Long Alexandrine, Clot, et 2° sem. 1924 - Bertalot
Madeleine, Id. - Andrion Henri, Clot (10)
- Long Alexandre, Id. (10) - Long Emile,
Id. (10) - Long Michel Henri, Id. (10) Ribet J. Jacques, Peumian (10) - Lnng
Henri feu Jacques, Piene (9) - Beux Jean,
Bouchard - Beltrando, pasteur, Blida, et
1924 - Travers Henri, IMichelet (10) - Long
François, Rama (10) - Jahier Louis, Id.
(10) - Long Jacques, Piene - Beux Henri,
Beux (10) - Bertalot Michel, Ailiers - Bounous Jules, Peumian (10) - Bounous
Oreste, Id. (IO) - Reynaud-Bounous J., Id.
(liO) - Plavan Nancy, Id. (10) - Bounous
J. Joseph, Id. (10) - Reynaud B. feu Henri,.
Id. (10) - Balmas Barth., Id. - Plavan J.
Jacques, Id. - Bounous Barth, de, Jean, Id.
(10) - Balmas Héli, Id. (10) - Long Humbert, Ruà (10) - Jahier Lévy, Bouchardon
- Reynaud Louis, M. N. Clot (IO) - Sappé
Edvy, Ruà (0) -- Travers Jean, Beux (9)
- GriÙ Davici Bouchardon (10).
(A' suivre).
Jean Coïiean, diroeteur-rosponsablt
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Le mari Aldo Bein ; les familles Mondon,
Bein et Travers, profondément reconnaissantes pour les témoignages d affection
reçus à l’occasion de la mort de leur bienaimée
LIM BEIN née MONDON
remercient toutes les personnes qui ont
assisté la défunte durant sa courte maladie; celles qui Vont accompagnée, en grand
nombre, à sa dernière demeure, ou qui ont
donné à la famille affligée des preuves touchantes de sympathie.
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INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGR06NA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micci.
PINEBOIiO - TPastore ; Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Gomba.
FRALI - Pastore : G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastorè : Alberto Fubrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore ; Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro, 17.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Pastore : Giovanni
Petrai, Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Candidato
teol. Amato Billour.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - S.g. Pietro VarveUl, Viale B.
Carlo V, 49 C.
■ CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Evangelista ; C. Bonaria, ivL
GASALE MONFERRATO - Chiesa ; Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
OHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Beri, da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
DORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore: A. Vinay.
OODRMAYETJR - Chiesa Evangelica,
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto GiudlcL
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi
Chiesa : Via ManzonL 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Corsanl.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtotone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista ;
C. Bonavia,
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron,
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
Ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli.
Mantova - Chiesa : Via Bax'chio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chifóa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavìa, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teol. Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa EYangelica - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista: G. B. AzzareUi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore : G. Moggia.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore: G. D. Maurin,^vl.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, aDe ore 18 - Pastore : S.
Colli cci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista : Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : EmUio Rivoir, ivi
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig, V. Trobia.
Il culto principale ei celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Vìa Pietro Cossa,
42. Roma (26) - Professori : B. Rostagno,
Ern. Comba, T, Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pelllce,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : nxnt. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. Perazzì.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellìce - Pre.side : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Pellice - Direttore : Prof. A. Malan.
SCUOLA LATINA - Pomaietto - Diietlore ;
L. Marauda, Pineioio.
_J30NVITTO MASCH ILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Poniaretlo - Direttrice : Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice: Sig.na A. Vincon.
commissione ISTITUTI OSpriALIEK] VAl.DESI - Torre Pellice - l’ro:=idente : Pu,f.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino. Vi« BinthoUet,36 - Direttrice: Suor Lidia Pasovct.
OSPEDALE VALDESK - 'l’ori'c Peilice - Di-rettrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - l'omareUi.i - Direttrice : Suor E. Verrei.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni Direttrice : S uor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V, Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice ■. Suor Ida Bert. ^
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUe( rosia - Direttore ; Pastore F. A. Billour.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni*
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione ■. Via Berthollet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, V^ia Beaumont*
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