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ïbîxante-sixième année - Anno Vili®.
2 Mai 1930
N® 16
DE8 VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Le numéro: 25 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8)
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Imitons Jésus.
Entre les traits dont on est frappé en
examinant le caractère de Jésus, relevons
les deux suivants : sa charité et son
humilité.
La charité de Jésus tenait tant de place
dams sa vie, que tous ses actes se rapiwrtaient directement ou indirectement au
bonheur de rhumanité. Non seulemmt il
faisait du bien aux hommes, mais il le leur
faisait avec une inexprimable bonté, qui se
montrait dans les petites choses comme
dans les girandes. De page en page, on
trouve dams l'Evangile des exempte de Sa
condescendance; mous n’en citons qu’un
seul. Un jour que, fatigué. Il s’était retiré
à l’écart pour prendre un peu de repos, il
fut siuM par lia foule. Lui reproChart-il son
importunité ? Nullement ; « Il fut touché
de compassion envers elle».
Réfléchissons avec soin sur cette bonté
et cette douceur, qui ne se sont jamais
démenties. Il est des personnes qui font
profession de piété et qui, cependant, manquent ^antiellement de ces qualités du
Maître. Sdon St-Paul, le trait le plus frapr
pant de la charité, cette première des
grâces chrétiennes, sans laquelle le savoir,
la libéralité, et même la foi ne sont rien,
c’est qu’elle est patiente, pleine de bonté,
c’est qu’elle espère tout, supporte tout.
Ne pas se conformer à ces règles, c’est se
mettre en contradiction avec le christianisme, tout en le professant, et c’est fournir aux adversaires de la religion de l’Evan-'
gile une occasion de contester l’efficacité
de ses doctrinŒi.
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Jésus-Christ, avonsmous dit, était humble. Ce trait die son caractère apparaît par
la simplicité avec laquelle fl faisait le bien,
n’en tirant gloire dans aucune occasion.
Il est peut-être pas de grâce chrétienne
sur laquelle nous nous fassions plus d’illusions que sur l’humilité. Il est facile de se
plaindre de sa corruption ; Dieu est pur,
et ces sentiments favorisent en nous l'humilité à l’égard de Dieu ; mais l'est-om envers ses semblables ? La meilleure épreuve
à faire pour savoir que penser de notre
humilité, consiste à examiner quels nous
sommes dans nos rapports journaliers
avec les autres hommes. Obéissons-nous
véritablement à lAnjonction de Tapôtre :
« Que chacun regarde les autres comme
plus excellents que lui-même » ? Sommesnous portés à accepter le rang le moins
honorable ? Sommes-nous disposés à renoncer aux distinctions que les mondains recherchent ? Notre humilité doit se montrer plutôt ijar l’ensemble de notre conduite qiue par les paroles.
^ ^ ^
Considérons VJutrmonie dans le caractère
de Jésus.
C’est une remarque assez commune
qu’un principe de compensation se trouve
dans toute la nature comme dans le monde
moral. Les vertus fortes se rencontrent
rarement chez l’homme sans un alliage de
dureté : les vertus douces sont souvent accompagnées de faiblesse. Mais la force de
Jésus est sans rudesse, il est bon sans être
faible,. Et non seulement fl m'a pas «les
défauts de ses qualités», mais les perfections te plus opposées se trouvent en lui
au plus haut degré. Il possédait une su
blime élévation d’âme, et avec quelle grâce
fl savait parler pour être compris de la
multitude ! Nul comme lui n’a vécu dans
une parfaite communion avec le Père, et
cependant aucun bienfaiteur s'est préoccupé comme lui des besoins des foulesL
Sa dignité égalaît son humilité. Sa vie
s’est passée en travaux et privations;
mais sa constance fut inébranlable, fl
triompha des infirmités de la nature, vainquit l’opposition et la malice de ses ennemis, mit sous ses pieds te puissances des
ténèbres.
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Nous devrions méditer souvent sur le
parfait accord qu’on peut remarquer, dans
la vie du Seigneur, entre ses lacfions et
ses paroles. C’est souvent l’absence de
cette harmonie morale qu’on regrette dans
le caractère des personnes pieuses, et qui
les empêche de goûter leurs privilèges' de
chrétiens, et cette « paix qui surpasse tout
entendement ».
De toutes nos infirmités, inconséquence
est peut-être Tune des plus fâcheuse, car
efle met en péril nos intérêts éternels.
Veülons donc. Et si nous possédons une
bonne réputation, une position sodaJè élevée, que tout cela nous excite encore plus
à prier, car de tels avantages sont aussi
dés tentations;
Il y a, du reste, une particularité dans
le christianisme, qui nous impose la nécesr
sité d’éviter toute inconsiéquence : te doctrine qu’il inculque et te devoirs qu’il
impose sont de telle nature qu’il y a peu
de profit à ne les accepter qu’en partie.
Le zèle que le 'savoir n’éclaire pas et que
l’humilité ne règle pas, et aveugle. Les habitude de dévotion, sans la pureté qui y
correspond, sont de l’enthousiasme sans
consistence ou de l’hypocrisie.
Etudions donc de plus en plus le caractère parfait, le caractère divin de notre
Seigneur. Si nous nous conformons à lui
ici-bas, il nous reonmîtra pour siens ; et
si nous le prenons pour exemple sur cette
terre, fl sera dans le ciel notre étemette
récompense.
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Les grandes entreprises du Christianisme.
Y.
GUERRE À LA VIOLENCE.
Nous aimons nous représenter un Jésus
à la figure douce, souriante, qui attirait
même les enfants et ne leur causait aucune crainte, lorsqu’il les prenait dans ses
bras et te béniæait.
L’apôtre de la non-résistance au mal,
du pardon des offenses, de l’amour sans
limites, ne peut qu’inspirer les hommes
et te guider dans le cheniin de la paix.
Toute violence ne peut qu'être contraire
au Christianisme, mais cela ne veut pas
dire que dans un monde imparfait fl ne
faille pas y avoir recours quelques fois.
Jésus lui-même, voyant le sacrilège des
marchands qui se tenaient à la porte du
temple pour leur trafic, se fit un fouet de
cordes et les chassa. La violence donc, à
la lumière du Christianisme, appartient à
un monde imparfait et l’idéal est de perfectionner ce monde afin que la vioîence
disparaisse. Le prince de la paix ne peut
qu’inspirer à la paix, et si un jour te
nations ne seront plus troublées et dévastée par la guerre, le Christianisme pourra
compter un triomphe de plus.
Sur l’oeuvre du Christianisme en faveur
de la paix mondiiale, l'Echo a parlé souvent, aussi ne nous y arrêterons-nous pas
aujourd’hui. Mais un témoignage nous Semble de toute importance à l’heure actuelle.
A la veille de la Conférence de Londres
le premier ministre de Grande-Bretagne,
M. Mac Donald, a fait lire dans toutes les
chaires des églises une adresse pour réclamer leur aide en faveur de la paix.
C’est dans cette adresse que nous lisons
le témoignage que nous aimons citer:
«Dans notre effort pour établir la paix,
je crois fermement que les églises nous seconderont. Sans leur aide nous pourrions
difficilement réussir, avec leur aide nous
ne pouvons échouer». Ce qui signifie que
c’est par l'inspiration chrétienne, par
l’éducation à l’école du Maître et Prince
de la paix, que la paix s’établira dans le
monde. Comme chrétieais et comme membres d’église, nous sommes recônnaiBsants
d’un tel témoignage, mais nous ne pou
vons faire à moins aussi de sentir notre
immense responsabilité.
Si la paix universelle à laquelle te âmes
chrétiennes aspirent est peut-être encore
lointaine, il œt certain que déjà le Christianisme a porté un adoucissement des
mœurs. Quelle amélioration, par exemple,
dans la condition de la femme et de l’enfant ! Comparez les nations civiles et chrétiennes avec te nations païennes et barbares, et vous serez saisis par le contraste, tout en faveur des premières.
Même te 'animaux ont bénéficié de l’influence chrétienne et sont aujourd'hui
mieux traités et protégés que par le paæé,
et si on te tue pour l’alimentation,, on procède de façon à te faire souffrir le moins
possible. Le principe que c’est un crime
que de faire souffrir inutilement, a désormais conquis te âmes les plus nobles et
ceux qui le professent et le pratiquent
deviennent toujours plus nombreux.
Mais ü y a une sphère de violence à
laquelle le Christianisme a porté une sérieuse atteinte : nous voulons parler de
l’intolérance.
Ici les ennemis du Christianisme semblent avoir beau jeu et vous crient que
ce sont les églises chrétiennes qui ont
donné l’exemple de la persécution et de
l’intolérance. Certes, fl est douloureux et
honteux que les représentants du Christianisme se soient abandonnés à des atrocités pour cause de religion, et aujoimd’hui fl faut reconnaître que l’esprit de
Christ était absolument étranger à ces
tristes manifestations. Les chrétiens qui
méritent ce nom, aujourd’hui se geirderaient bien de persécuter ceux qui ne pro- ,
fessent pas la même foi : ils ont le devoir de faire triomper leurs principes' par
la conviction et la persuasion, ‘et non pas
par la force.
Les persécutions religieuses sont maintenant le triste programme des Soviets
russes, ennemis de toute religion et de
Dieu lui-même, tandis que les nations à
civilisation chrétienne tendent toujours
plus à la liberté religieuse et au respect
de la conscience humaine. Les lois de notre patrie sont un beau monument élevé
en honneur de ce grand principe. L’article sanctionnant que la discussion en matière religieuse est complètement libre
nous paraît bien moderne et chrétien.
Le Christianisme se ressaisit et triomphe de 'S,es faiblesses pour donner au
monde un spectacle digne et inspirateur ;
il lutte car c’est son devoir de lutter, maissans violence, par la force des principes.
Ceux qui le professent ont compris que
te efforts accomplis par le moyen de la
violence n’ahou'üssent a rien de bon, que
la persécution les déshonore et, loin d'aider leur cause, la perd et la compromet.
Hâtons-nous de faire noter cpie ce changement de méthode n’aurait pas beaucoup
de valeur s’il n’était réellement déterminé
par un changement du cœur inspiré par
l’amour du Maître céleste.
Nous aimons croire que l'époque des
persécutions religieuses' est finie parce que
te hommes ont finalement compris un peu
mieux l’esprit de Christ et se lateent guider par lui
Des faits regrettables se produisent encore, mais ils deviennent die plus en plus
rares et l’opinion publique les flétrit
comme iis méritent : ü y a malgré tout
une conscience chrétienne qui agit et qui
s’imiKjse souvent iriême aux castes sacerdotales des différentes dénominations.
Cette conscience condamne le passé avec
ses violences et travaille en vue d’un
monde meilleur où la paix et la justice
habitent. Les anciens pensaient à un. passé
lointain comme représentant l’âge d'or;
nous regardons vers Tavènir, espérant un
triomphe complet et parfait de resprit de
Christ qui rendra impossible quelconque
violence. L. M.
(A suivre).
AvantagE? de l’agpiüalinpe.
On en parle beaucoup aujourd’hui, et
avec beaucoup de raisons ; on considère le
travail des champs sous ses différents
points de vue ; économique surtout ; la 'vie
à la campagne favorise les famüles nombreuses ; la durée de l’existence y est plus
longue ; les forces physiques plus résistantes, l’organisme plus robuste.
U y a un autre aspect de la question,
que nous voulons présenter à nos lecteurs,
la grande masse desquels se recrute à la
campagne : l’agriculture, quand on y regarde de près, offre les moyens les plus
moralisants, fait naître les idées les plus
propres à élever l’âme vers le divin créateur de toutes choses, dont te œuvres
sont admirables et devant lesquelles notre
raison et notre orgueil s’humilient frappés d’admiration.
Dans un court article de journal, vous
me i>ermettrez, chers lecteurs, d’énoncer
cfuèlques idées 'sommaires pour rappeler
l'utilité des travaux agricoles, le bonheur
qu’on goûte en s’y livrant, et pour dire
que, mieux peut-être que l’ouvrier des usines, te agriculteurs i)euvent se sentir
près de Drieu et amt naturellement portés à lui offrir un juste tribut de
reconnaissance.
A l’aspect de nos belles vallées, devant
cette hau);e barrière majestueuse des Alpes, à la vue de nos riants vallons et de
nos coteaux fertflies, comment ne pas remercier la divine Providence qui les pare ^
richement de ses dons ? Sans doute le travail
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de l’homme concourt à l’harmonie générale,
mais je vois encore en cela urne preuve
nouvelle de la bonté divine qui a voulu
nous indiquer, par ce moyen, le besoin que
nous avons de son secours providentiel.
Les orages même, assez fréquents dans la
saiajn des récoltes, obh'gent l’agriculteur
de rentrer en lui-même, de se dire qu’il
est sous une main protectrice et que ce
n’est qu’à Dieu qu’il faut demander la conservation du travail de l’année et de ses
longues fatigues, que de Dieu seul nous
devons tout attendre. A nous incombe de
n’être pas ingrats dans la prospérité, ou
rebelles lorsque de terribles fléaux viennent ravager nos campagnes.
A la ville, les ouvriers enfermés dans
de vastes ateliers où ils concourent avec
l'aide des machines perfectionnées à des
ouvrages d’industrie, ils risquent de s’habituer, à la longue, à ne considérer que
l’œuvre des hommes; üs s’arrêtent ainsi
au travail matériel sans regarder plus
haut.
L’agriculteur est moins exposé à cette
fausse idée. Même lorsque un rude labeur
le courbe vers la terre, un simple mouvement de tête le reporte à la contemplation des oeuvres sublimes de la créatiom
Que de douceur mêlée à ses peines ! Une
nombreifâe et robuste famiUie, une épouse
laborieuse qui le seconde et adoucit ses
fatigues; les soins divers à donner à ses
compagnons de travaux, qui semblent reconnaître par leurs mugissements la main
qui les nourrit, mais dont il est amplement dédommagé par les divers produits
qu’il recueille : aujourd’hui c’est la laine
de ses brebis qui tombe sous ses ciseaux,
ou le lait de ses vaches qui nourrit sa maison ; plus tard ce sont les moissons qu’il
Serre dans ses greniers, et ü recueille les
fruits savoureux des arbres que sa main
a plantés.
Que d’instructions donne la terre à
l’agriculteur qui veut lui parler et peut
en comprendre le langage !
Celui qui « donne la semence au semeur
et le pain à celui qui mange », Celui « par
qui nous avons la vie, le mouvement et
î’être», Celui qui «n’a pas cessé de donner des témoignages de ce qu'il est, en
nous faisant du bien, en nous envoyant les
pluies du ciel et les saisons fertiles, en
nous donnant la nourriture avec abondance, en remplissant nos cœurs de joie »,
comment ne serait-ü pas l’objet de l’adoration de l'homme qui, joumdlement, peut
contempler les merveilles de la nature?
La campagne a une voix, elle parle, à
quiconque veut l’écouter, de Celui qui l’a
créée. En face des négations qui ^andisr
sent. Dieu fait surgir de la terre lœ témoigneiges de ce qu’il est.
Au milieu des fatigues, malgré son dur
labeur, que la terre produise peu et
trompe ses espérances, l’agriculteur attentif au langage des fleurs et des fruits, des
saisons, des jours calmes ou des tempêtes,
ne se sent-ü pas bien près de Dieu, en
. constante communion avec lui ?
Grâce à cette vision pte claire de Dieu,
à cette impression de sa présence continuelle, à la beauté délicate ou grandiose
des choses qui l’environnent, l’agriculteur
conserve mieux ses caraclères de simplicité, dans sa foi comme dans sa manière
de vivre, de sincérité dans ses rapports
avec le monde, de pureté dans’ sa vie intime, de beauté morale que confère la possession des vertus dont le « monde » ne
veut pas et qu’il chasse.
'A cette beauté qui charme, qui ne passe
jamais inaperçue, qui inspire le respect,
ajoutez la force morale dont la campagne
détient encore les plus grands réservoirs.
Ici l’agglomération n’existant pas, on vit
mieux de sa vie naturelle faite de traditions religieuses ; le contact avec des gens
étrangers à nos mœurs, ou sans foi ni
loi étant peu fréquent, il est plus facile
de conserver les principes sévères qui nous
ont été inculqués dès notre jeune âge;
mieux que dans les grands centres l’éducation chrétienne peut accomplir son œuvre de pénétration dans l’âme, de gardienne des bonnes mœurs ; mieux elle peut
fortifier l’être intérieur à l’âge où la sagesse manque encore, où l’on croit être
en état de faire ce que bon nous semble,
où l’expérience, cette maîtresse sans pareille, est si faible encore et impuissante
à parler avec autorité ; et quand le moment arrivera forcément de se mettre en
^rapport avec ceux du dehors, la personne
ainsi préparée et qui veut conserver tout
ce précieux trésor pourra mieux soutenir
le bon combat, traverser la vallée redoutable des tentations; ne pas craindre le
commerce avec le monde, faire son chemin
où que Dieu l’appelle sans perdre son honnêteté, sa droiture morale, la crainte de
Dieu.
On connaît la grande préoccupation de
notre Gouvernement pour tout ce qui a
trait au problème agricole. On n’ignore
pas l’œuVre qu’il a déjà accomplie dans
ce champ particulier, et ce qu’ü continue
de faire en vue d’une solution toujours
plus adéquate de la question envisagée sous
tous ses côtés.
Nous ne pouvons que nous en réjouir,
soit que nous considérions les' avantages
d’ordre économique qui ont leur haute importance dans un pays qui a tant de bouches à nourrir ; soit que nous envisagions
le côté ethnique, l’avenir de notre race ;
soit que nous nous préoccupions des bienfaits spirituels et moraux qui sont étroitement liés à la vie des champs. Coopérer à retenir notre population à la campagne c’œt faire à la fois upe œuvre patriotique et spirituelle.
COMMUNICATIONS.
On nous prie de publier que le manuel
— qui est prêt La Scmla Domemcale,
ne peut pas être expédié, pour le moment,
parce que le pasteur Giuseppe Fasulo n’a
pas encore reçu la nomination à gérant
de cette publication, quoique demandée
depufe plusieurs mois.
Le Convegno traditionnel de l’Ascenr
Sion, pour toute la jeunesse vaudôise, aura
lieu, D. V-, ïe 29 mai, 'aux Sonnafllettes. Le
culte, à 10 h. 30, sera prêâdê par M. le
prof. FaJichi.
Le Camp des A. C. D. G. aura lieu à
Frali, du 18 au 26 août prochain.
»«{R»»»*»**;»»»«»»!««»
Qne faites-vous pour votre Dieu ?
« Si j’avais de la religion, écrit un célèbre et savant incrédule, et que je fusse
fermement persuadé, comme des miUdoins
de gens prétendent l’être, que la connaissance et la pratique de la religion
dans cette vie influeront sur notre destinée dans, l’autre, la religion serait tout
pour moi. Je mettrais de côté les jouissances terrestres comme de l’écume.
« Les soucis terrestres comme des folies,
les pensées et les sentiments terrestres
comme moins que rien.
« La religion serait ma première pensée
à mon réveil, l'a dernière image que le sommeil viendrait effacer de mon esprit. Je
ne travaillerais que pour sa cause.
« Je travaillerais pour obtenir une coUr
ronne de gloire dans le ciel, où le bonheur
sera hors de l’atteinte du temps et du hasard, mais pâs pour les trésors de la terre.
«J’estimerais que gagner une âme au
ciel compense une vie de souffrances».
«Je m’efforcerais de ne regarder qu’à
l’éternité et aux âmes immortelles qui Seront bientôt ou éternellement heureuses
ou éternellement malheureuses. J’estimerais que ceux qui ne pensent qu’à cette
terre, qui cherchent seulement à augmenter leur bien-être matériel, ne sont que
des insensés. J’irais par le monde, prêchant en temps et hors de temps, et voici
quel serait mon texte : Que servirait-il à
un homme de gagner tout le monde s’il
perdait son âme?» (Matt. XVI, 26).
Et cet homme a raison. — U n’y a
pas de vraie religion sans une vraie
consécration.
6ewx qui ont pris pour dieu leur or,
la richesse, font tout pour servir ce dieu
qu’ils adorent. Ils s’en occupent nuit et
jour, et il n’est rien qu’ils ne fassent
poiir posséder toujours plus ce dieu dont
üs sont possédés.
Ceux qui ont pour dieu leur propre
gloire, leur ambition, sacrifieront tout en
l’honneur de leur dieu. Que me fait la
vie d’un million d’hommes ? disait Napoléon I“*', pourvu que je triomphe- Et il
y a beaucoup de petits Napoléons dans le
monde; chacun essaie ce qu’il peut pour
s’élever au-dessus des autres et servir
ainsi son dieu.
Ceux qui ont choisi pour die^^ la bouteille, renoncent à tout respect d’eux-mêmes, à toute affection de famille, et accepr
tent toutes les hontes pour lui rendre leur
culte. ’
Et ainsi de suite. Tous ces gens sont
logiques. Ils ont choisi leur dieu ; ils se
vouent à son service, et pour l’amour de
ce Dieu, ils renoncent à tout le reste.
Eh bien ! s’il y a un Dieu dans le ciel
et que vous l’ayez pris pour votre Dieu,
servez-le aussi. Consacrez-vous à ce Dieu,
comme le cupide se consacre à son or,
l’ambitieux à sa gloire, la coquette à sa
tQÜette, l’ivrogne à sa bouteille, le sensuel et le gourmand à son ventre. Et tandis que ces impures idoles font de leurs
adorateurs des êtrœ inutiles ou dangereux, échoués dans les hôpitaux, les prisons, les salons, les cabarets, les clubs, où
ils attendent la mort et le jugement, vous
montrerez que votre Dieu, le Dieu saint
et juste auquel vous vous êtes donnés,
opère la transformation inverse et fait,
d’un malheureux esclave de ses passions,
un homme libre, un homme nouveau.
La marque distinctive de Ja vraie religion, c’est U7Z changement du cœur qui
transforme la vie, de sorte que l’on voit
des violents devenus doux, des menteurs
devenus francs, des débauchés devenus
vertueux, des égoïstes devenus généreux
et bienveillants, des voleurs devenus probes, des hommes' au cœur glacé devenus
brûlants d’amour pour le prochain, des
personnes vaniteuses devenues modeste
et simples dans leur mise, des hommes qui
disaient 'autrefois : Mes affaires avant
tout, qui maintenant recherchent avant
toute chose la volonté de Dieu. En somme,
le remplacement du mal sous toute ses
formes par le bien, la vérité et la justice.
Nouvelles d’Angleterre.
Cette puissante nation se trouve en face
de graves difficultés pour sauvegarder son
Empire. La question idœ Indes se présente
menaçante, ainsi que celle de l’Egypte.
Pour cette dernière une certaine autonomie a été accordée, mais il in’en est pas
ainsi pour l’Inide, quoique le peuple soit
à peu près unanime pour réclamer son
indépendance, se croyant assez mûr pour
se diriger par soi-même. Le chef du mouvement est un homme politique et religieux : dans son pays Gandhi est considéré
comme un saint, et fl l’est par sa bonté
et son sentiment religieux. Il voudrait obtenir l’inidéi>eindance de æn pays sans recourir à la yiolenlce, tout en violant la loi.
Devant ce spectacle unique, ü nous semble
que l’Angleterre devrait écouter .la voix
frémissante de l'a liberté et donner à l’Inde
ce qu’eUe a accordé au Canada et à l’Afrique du Sud,
La Conférence navale qui pendant près
de trois mois a attiré l’attention du monde
entier, touche à sa fin. On n’a pas obtenu
ce que l’on attendait avec anxiété, mais
un petit pas en avant a été fait. Le président Mac Dan'ald a bien mérité de son
pays et du monde entier, n’ayant rien
épargné pour réussir. Cet homme de foi
ne se donne pas pour battu et, en son
temps, la semence de la paix qui a été
jetée, portera ses fruits.
L’éminent chrétien, le doct. John Mott,
vient de passer près de deux mois en
Angleterre. Il en a profité pour informer
le public chrétien du prcgrès de l’Evangile dans le monde entier, qui M est bien
connu grâce à ses nombreux voyages et à
son long séjour en Chine et au Japon. Le
doct. Mott vient d’être reçu à la Mansion
House, où dans l’Egyptian. HaU, le lord Mayor luii Souhaite la bienvenue en le félicitant comme chrétien éminent, comme
l’ami des Missions et comme citoyen
américain. L’archevêque de Canterbury;
s’adresse à lui, le considérant comme un
chrétien cosmopolite appartenant à toute
les Eglises. Le doct. Mott, en remerciaint,
affirme que jamais le Christianisme ne
s'est trouvé en face d’occasions si favorables pour exercer son influence et pénétrer dans les pays païens. Un vent spirituiei souffle partout, ü faut sa’voir en profiter, c’est urgent ; mais maUieureusemeet
l’opposition à Dieu se fait aussi sentir.
En Christ seulement nous trouvons
l’unité de la race humaine et sa réalisation,
C. A. Tron.
t ty.:
art
Au cours des fouilles que l’on pratique
aux environs de Francfort, dans l’ancien
camp romain de Nida, on vient de découvrir une pièce assez rare : un casque de
la fin du deuxième siècle, avec de riches
ornements de bronze en relief et gravée.
Sur le cimier se trouvent les bustes des
quatre saisons; sur le côté droit est gravée une figure dé Minerve et quatre serpents s’enroulent autour du fond.
Au cours de fondations entreprises dans
Rome a fêté l’aniniversaire de sa fondation, le’ 21 .avril, par l’inauguraition
d’œuvres édilitaires, écoles, maisons ouvrières, etc., crééœ au cours -de la dernière
année du régime; des travaux de dégagement des Fora impériaux, la remise en
état du palais des chevaliers de Rhodes
ont été l’objet d’une visite officielle. Puis
un nou'Veau musée a été inauguré en présence du « Duce ». Il réunit une importante
collection de monnaies d’or, d’argent et de
bronze, d’antiques documents officiels et privés, imprimés et manuscrits, médailles, etc.,
allant de l’époque romaine jusqu’au dix-neuvième siècle et portant le faisceau du licteur. Ce musée constituera en quelque
sorte l’histoire complète et vivante de cet
emblème typique qui n’a cessé d’être lié
au nom et à la gloire de Rome.
un quartier de la ville, à Francfort, on a A
découvert une urne contenant ides pièces ^
de monnaie et des parures semblant rer
monter à l’an 1000 avant Jésus-Christ.
La nouvdie lancée par le professeur
Ugo Antonielli sur la possibilité de la présence d'une troisième galère dans le lac
de Némi continue à être discutée passionnément par les archéologues et autres savants romains.
A ice sujet, le Giorrwle d’Italia publie
une étude ibasée sur un examen attentif
des précédente tentatives pour arracher
les galères impériales à leur lit de vase.
Les premières, qui eurent lieu en 1436 et
en 1546, ne visaient que le bâtiment qui
se trouvajit le plus rapproché de la rive
et qui est maintenant complètement dégagé. En 1895, l’équipe de scaphandriers,
qui trayafllait sous les ordres d’un antiquaire romain, dirigea sies recherches mn.
seulement sur la première galère, mais
aussi sur la seconde, soit celle dont les
parties supérieures viennent d’émerger.
Cependant, on sait qu’un certain Fuseoni utilisa, en 1827, une cloche à plongeur. Des mémoires qu’ü a laissé il semble bien que Ses recherches aient été effectuées à l’extrémité méridionale du lac,
soit en un lieu tout opposé à celui où gisent
les deux premiers bâtiments, De nombreux témoignages confirmant le fait sont
cités à ce sujet par le Oiornale d’ItaUu.
C’est en cet endroit que Fusconi, avec sa
cloche qui était reliée à un grand radeau,
retira de nombreux fragments de marbre,
de porphyre et de serpentine, ainsi que
des boiseries de toutœ formes. Enfin, ce
serait exactement sur ce point que les filets des pêcheurs subissaient des dégâts
de façon anormale. Les traditions des ri'
3
Yerains concordent en outre sur l’eadstence
¿’une troisième gaJêre. L’enigme sera
tranchée dès ce printemps, dit-on, par une
.¿quipe de scaphandriers.
h» S*
Le roi Fouad vient de décider la création, au Caire, d’une Société royale egypt, tienne de papyrologie. La Société subvenL,tionnera et organisera la recherche, l’étude
¡;«t la publication des papyrus grecs, latins,
^coptes, et, éventuellement, arabes. En vue
jde centraliser les efforts des savants, elle
constituera une Commission de recherches
iet d’études et travaillera en liaison avec
les instituts étrangers d’arcTiêol'ogie égypr
‘ tienne ainsi qu’avec l’université égyp^
tienne du Caire. En outre elle pratiquera
elle-même des fouilles, fera des recherches
et éditera des textes. Cette Société sera
ouverte à tous les savants sans distinction
.aucune de nationalité. ■>
« « «
A Baraggia Ole, près de Bieha, ont été
découvertes, ces derniers jours, fortuitement par des ouvriers qui préparaient un
terrain pour y semer le riz, dix tombes
.^mesurant en moyenne m. 1,60 X 0,70, dis: posées dans la direction du est-Ouest ; une
d’elle est bien conservée. On a trouvé :
un couteau gallo-romain en fer long IS
centimètres et large 3, des morceaux de
yases, quelques clous. Les personnes compétentes pensent que ces tombes remontent à la fin de la république romaine
ou au début de l’empire, c’est-à-dire 2000
ans passés environ.
nnnnnnnnnnnnnnnnnnanan
CORRESPONDANCE.
Colonia Valúense, le 24 mars 1930.
Monsieur le Directeur,
Nous ayons salué avec joie le retour dé
* l’Echo. 11 nous manquait. Il faut être éloigné des Vallées comme nous, pour en apprécier l’importance comme lien de famille.
La Conférence du District Rio Plafen.se. a eu lieu à Cañada Nieto (San-Salvador) au commencement de mars. Il est
éloigne le temps où on y allait à cheval,
È comme le faisait notre vétéran, le pasteur Bounous. Aujourd’hui les autos couI rent. La prophétie de Nahum (II, 4) s’est
. accomplie. J’accompagnai M. Paul Lanta: ret en 1896. II fallait deux jours. Maintenant nous employons 5 heures. Et quelle
différence pour la commodité ! C’est l’époque du progrès, surtout ici en Amérique
et à C. Nieto qui est une des plus prospères de nos colonies. Ce qui est mieux
\ c’est qu’il y a des' colons qui ont la vie.
|I1 y manquait 100 dollars chaque année
pour culte. Un jeune homme s’est lew et
a dit : Je garantis la Somme, n’en parlez
plus désormais.
La vie des églises n’est pas encore ce
qu’on désire. Il y a des ombres au tableau.
Plusieurs rapports ont mis le doigt sur
la plaie : manque de fréguentation des
cultes. Il y a dœ membres qui n’assistent
qu’une fois ou deux par an, d’autres jamais. La Sainte-Cène est pour le petit
nom.bre. Il y a beaucoup de communiants
qui ne sont tels que sur les registres, car
ils ne communient jamais. La libéralité
chieue ne est loin d’être ce qu’elle de■■ vrait. Pour y arriver, ü faudrait d’abord
se donner soi-même au Christ, comme les
; Macédoniens.
Un a aussi fait ressortir le danger de
^ la mondannité, surtout parmi la jeunesse ;
|jeux, amusements, cinéma, danse même,
' le jour du idimanche. Mais celui qui reconnaît se.s transgressions et les confesse est
, sur la bonne voie.
A côté, grâces à Dieu, il y a des encouragements. La Parole fidèlement annoncée
produit des fruits dans le petit noyau de
fidèles. Beaucoup de laïques travaillent
au sein des églises et en dehors, et rendent par leur vie et leur exemple un bon
témoignage à la puissance de l’Evangile.
Une nouvelle église a été ajoutée au
District : celle de Nueva-Valdense (Rio
Negro). Quoique n’ayant pas de conducteur attitré, les cultes ont eu lieu
tous leiS dimanches, présidés par des laïques convertis.
On a aussi décidé d’envoyer un ou'vrier
Itinérant toute l’année pour visiter les disséminés. Une œuvré d’évangélisation va
B ouvrir à Rosario.
Ce II est pas encore le réveil, mais ü y
a du progrès. Le réveil a des conditions ;
le renoncement, le retour à la Parole, et
1 obéissance qui vaut mieux que sacrifice.
Nos peres étaient le peuple de la Bible.
Ne l’oublions pas.
Nous avons eu le plaisir de saluer et
d’avoir parmi nous plusieurs jours les pasteurs, si éloignés, de l’Argentine : Levi
Tron et Silvio Long,
— A propos de La Pampa, le Gouvernement a décidé de rapatrier les familles qui
sont dans la misère, à cause du manque
de récoltes. Le pasteur Guido Rivoir et
un ingénieur ont été chargés d’aller sur
les lieux et d’y faire une enquête. Il paraît que pour le moment une vingtaine de
familles reviendront à l’Uruguay ; d’autres les suivront plus tard.
— Depuis l’année passée On a institué
la fête de Ha moisson dans quelques églises. Elle tend à se généraliser. Nous y
avons admiré Fimmensité et la variété des
produits que nous avons dans nos colonies,
Baridon, un des trois premiers Vaudois,
venus en Amérique en 1857, écrivait aux
Vallées : « C’est le pays découlant le lait
et le miel ». Et c’est bien la vérité. Aussi
ce doit être la fête de la reconnaissance
à laquelle tous doivent s’associer, sans
exception.
— Décès : Joseph Ricca, des Bonnets de '
La Tour, de 74 ans, à Cosmopolita. Il laisse
une nombreuse famille.
Marguerite Guigou, femme de David
Dalmas, de Prali, âgée de 66 ans, à
Tarariras.
Susanne Garnier, veuve de Timothée
Garnier, de 64 ans, des Meynets du Vülar,
à San-Gustavo. Convertie du réveil, malgré ses grandes souffrances un rayon de
joie céleste illuminait son visage, quand
on lui parlait de Christ.
«.Sur moi, si la tombe se ferme.
J’en sortirai tout glorieux»
à la venue du Seigneur.
Tout à vous en Lui.
L. Jouedan.
CHRONIQUE VAUDOISE
Pour les siBistrés de Prali et de Kessel.
Pour Prali: Eglise de Saint-Germain,
L. 69 - In « memoriam », 100, - M.me Lantaret-lGay, Perosa Argentina, 30 - I^lise
de Caltanisetta, 32 —; De Valdese E, U. A.,
dollars 26 = L. 492 : Jean Daniel Pascal,
dollars 5 - Henri Pascal, 5 - Daniel Tron,
2 - Fedrich Peyronel, 2 - Jean Tron, 1 Antoine Grül, 1 - Jean Pierre Rostan, 2 Phüippe Guigou, 1 - François Pascal, 1 Jean Garrou, 2 - François Garrou, 2 Henri Martinat, 1 - Henriette MartinatPascaJ, 1 - Daniel Bounous; 1. — Par le
moyen de M. Padb Margiunti : L. 311 Divers, 149 - Ribet Alberto, Brindisi, 40 Chiesa di Bari, 50.
Pour Massel: Eglise de Brescia, L. 68.
De New-York, coUecté par Etienne GriU
feu François (Ville) :
Société de Secours Mutuel « La Valdese »,
dolars 54,20 - M.me Hélène Tron-Pascal, Maiàre, 2 - Jean Etienne Girili, Ville, 2 - Eli
Plavan, Peumian, 1 - CeUne Tron, Saint-Martin, 1 - Lidie C3ot, Itì., 1 - Jacques Boiinous,
Riclaret, 1 - Btienne Rostan, Frali, 1 - Emile
Pons, ManeilLe, 1 - Adolphe Reynaud, Peumian, 1 - Clémentine Reynaud, 1 - Marguerite
Bosc-Meiiusan, Prali, 1 - Emmanuel Trou, Massei, 2 - Guillaume Pons, Mianeille, 1 - Edmond
Long, Pramol, 1 - Louis Buffa, 2 - Emile Reynaud, Peumian, 1 - iBartolonieo Ti’on, pastore,
2 - Edvy Long, Pramol, 1 - Einma Long, 1 Philippe GrUl, Peuniiau, 1 - Céline Lageard,
Id., 1 - Philippe Bounous, 1 - J. IL. Pascal,
Maière, 2 - Ernest Jaliier, N. Y., 1 - A. .Tabler, 1 - Humtert Grill, 1 - Henri Gliigo, Perrier, 1 - Louis Peyrot, Prali, 2 - J. L. Peyrot,
1 - M. Sauthier, 1 - C. Pons, 2 - Pr. Perrou-, 2
- J. GriU, 1 - J. P. Ro.5tan, 3 - L. Ritot, 2 N. Multare, 5 - H. lOostahci. 2 - Dott. L, Lonigro, 3 - Jean Tron, 2 - A. Trou, 0,50' - Jean
Poët, 2 - Jean Peyrot, 2 - Pierre Griglio, jiasteur, 2 - Jean Grill, 2 - Jean Rostan, 1
M. me Catherine Rostan, 1 - Hem-iette VillanteGriU, New-Rochelle, 1 - Marie Garrou, 1 Henriette Tliiele-Garrou, 1 - Piiiiippe Gaw-ou,
3 - Madeleine (Grill), La Vigna, 1 - Pauline
GriU, 1 - Hélène Grill, 1 - François GrUl, 2 Etienne Grill, 2 - Heni'i Gai’rou, 2.
Total en lires italiennes L. 2.COO,—
Souscription pour les Collèges.
O. G. MauTO L. 50,—
^5 î;i Æ*
FLORENCE. Hcaireusement le temps
n’a pas été trop mauvais pour nos fêtes
de Pâques.
Le soir d'n jeudi saint a eu lieu un
culte avec Sainte-Cène, en commun, présidé par le pasteur baptiste, M. Ignazio Rivera, dans le temple méthodiste-wesléyen,
le plus vaste local évangélique de la ville,
en Via dei Benci.
Dans nos deux églises, les cultes ont
réuni de belles assemblées. Presque tous
les membres présents se sont approchés de
la Table du Seigneur, soit le Vendredi
Saint,. ^it le dimanche de Pâques.
En Via Manzoni, réception de six nouvelles recrues. En Via Serragli, la réception a été renvoyée à plus tard
— Le lundi de Pâques, avec un temps
magnifique, notre jeunesse a eu sa promenade habituelle, au Pian dei Cerri. On
nous en dit beaucoup de bien. Ont pris part
au culte les pasteurs Meynier, AJ. Balmas
et Jean Meile.
— Jeudi, le 10 avril, dans «l’aula magna » du « Palazzo Salviati », a eu lieu le
bazar préparé par la Société des Dames de
rEghse dé Via Manzoni, pour les besoins
de celle-ci. Le bazar a eu un plein succès
et ces dames ont tout Meu d’être satisfaites, après un trayal fervent et assidu de
pluaeurs mois.
— Pour ne pas devoir y revenir, je puis
enœre annoncer que, samedi 3 mai, on
tiendra un autre bazar ou festa di beneficenza, dans le jardin de l’A. C. D. G., en
faveur de l’Orphelinat de Via de! Gignoro
(già Ferretti). Nous souhaitons un temps
propice et ime encaisse abondante, phg.
LA TOUR. Continuant une belle tradition> les deux Unions des Mères et des
Jeunes Files ont donné une réception
aux catéchumènes qui vieninent d’être
« reçues ».
C’est dimanche dans l’après-midi, que la
fête a eu leu, dans l'a grande sale de l’Asie
d’enfaneq. A la place d’honneur les catéchumènes, entourées de leurs mamans et
des membrœ des deux Unions. Sale fort
accueillante, un temps magnifique qui invitait le monde à la joie, riche programme
où Ife chants, les poésies, firent passer à
tout le monde de bien agréables moments.
Ne pas oublier la chaude alocution de
M.me Ida Jala, la dévouée présidente d^
Mèrœ de famille, qui sut tirer de sa longue expérience ces conseils, ces avertissements, cœ encouragements qu’une mère
sent de devoir donner aux enfants qui
sont sur le point de jwendre leur vol qui
lœ portera un peu partout dans le monde
et où eles viendront à se trouver dans
des' circonstances fort différentes et parfois difficiles à maints points de vue.
Comme les autres années, cette fête intime, vraie fête de famile, laisse un bienfaisant ¡souvenir.
— ML le Commissaire prefettizio a réuni,
lundi dernier, à la Maison Communajé, les
membres du Comité qui devront s’occuper
de la festa dei flore. On sait que le but
est de recueillir des fonds pnur lutter plus
intensément et plus efficacement contre la
tuberculose.
Nous en reparlerons ; nous nous limitons à annoncer aujourd’hui que la « fête »
a été fixée pour le dimanche 18 mai.
— M.me veuve Caroline Fontana-Roux
née Buffoli et sa famille, bien connues aux
Vallées pour leur bienfaisante activité,
sont dans le deuil. L’aînée de la famille,
M.me Lidia Hochet, est décédée te 26 avril,
à Bâte, après de longues souffrances, où
elle a démontré toute la foi et la patience
que le Maître sait donner à ceux qui l’aiment. Ei'e laisse dans les larmes son mari
et trois jeunes filles qui 'avaient encore
besoin de l’appui maternel.
A M.me Fontana-Roux, à la famille, en
ces heures tristes, nos pensées de communion chrétienne.
— Mardi matin, 29 avril, vers les 11 heures, M.me Fracke Jeanne Madeleine veuve
Gallina, répondait à l’appel du Maître qui
Fappehait à Lui. Elle avait une foi simple,
humble, cette foi qui nous fait saisir les
réalités éternelles avec assurance. Quoique
éprouvée dans sa Santé, nous ne l’avons jamais entendue se plaindre, au contraire, elle
nous disait des paroles de patience et de
Soumission. Quelques instants avant sa
mort, ceux qui l’entouraient pouvaient
Fentendre parler de sa vive espérance
d’être pardonnée et reçue dans la Maison
du Père céleste. Ses funérailles ont eu lieu
mercredi et ont été un beau témoignage
de l’estime dont notre Sœur jouissait et
de la sympathie dont la famille est entourée dans son deuil.
Nous renouvelons aux parents l’expression de notre fraternelle communion
spirituelle.
— Concert. Jeudi, 8 courant, à 20 h. 45
(le local Sera indiqué dans le courant de
la semaine), aura lieu un concert où nous
aurons le plaisir de revoir un pianiste et
compositeur renommé, M. le maestro Contessa, ainsi que l’excellent violiniste Giuseppe Monetti, connu aussi parmi nous.
M. Contessa, qui aime à se rappeler les
deux ooincerts qu’ü donna ici autrefois,
qualifie notre pubUc de «pubWco simpatidssimo». Nous espérons que le public
actuel accourra en grand nombre pour dé
montrer à ces deux artistes combien on
sait apprécier la bonne musique ici.
Le piano à queue Blùthner, mis à la
disposition de ces artistes, est de k Ditta
Antonio Massa - Via Goito, 11 - Tormo.
RORÀ. Décès. Pteieurs de nos -vieillarids
nous ont quitté pendant ces derniers mois
pour répondre à l’appel du Maître. C’est
dernièrement notre frère Mourglia Jean
Daniel (Cajlier) qui, à l’âge de 78 ans et
après une longue maladie, est allé rejoinr
dre sa compagne, décédée ü y a quelques
mois seulement. Notre frère avait une foi
vivan-te et a été grandement soutenu pendant sa maladie par la pensée que son Sauveur lui avait préparé ■une pliace dans le
ciel.
Nous renouvelons aux deux filles du défunt et à tous les parents notre sympathie chrétienne.
—• Nos deux fêtes de Vendredi Saint et
de Pâques ont laissé un doux souvenir dans
nos cœurs. Les deux cultœ solennels que
nous avons eus, ont été rehaussés par le
chant de deux cantiques nouveaux, et un
beau chœur spécialement préparé par notre
Chorale qui mérite notre vive gratitude.
C.
BAINT-GERMAIN. Au temple, très bien
orné pour k circonstance, eut lieu k bénédiction du mariage de M. Charles Boumous, des Gondins, avec M.le Mary Beux
de Barthélen^. L’épouse, avec sa belle
coiffe yaudoise, fut admirée et félicitée.
Aux époux, à leurs famiUes, nos sincères fébeitatioms et nos bons souhaits de
bonheur. Une amie.
SAINT-JEAN. «Notre Ciabas». En arrivant de Saint-Jean vers Angrogne, peu
après avoir dépassé la limite des deux paroisses, se trouve, à quelques mètres audessus du chemin, un petit plateau ensoleillé et tranquille sur lequel est bâti
l’historique temple du Ciabas. Rien ne
trouble sa solitude ! H est entouré de bois
et de prés et regarde nos belles montagnes comme un vieil ami !
H date de 1555 et nous n’aJions pas' refaire son histoire connue déjà par tous ;
non, aujourd’hui c’est à un autre point
de vue qu’il va nous occuper !
A deux reprises des amis ont restauré
ce temple, car ü tombait en ruines. Deux
ans passfe te Consistoire de Saint-Jean
Fa nouvellement fait réparer; la tombe
du général Leutrum a été retrouvée et
restaurée ; donc, pour ce qui regarde la
bâtfâse, tout est en ordre. Mais ses abords
ne sont pas convenablœ : on y mène pmtre te bétail, on en fait un chemin pour
chars, ce qui est un véritable abus, la
route ayant un tout autre tracé ; aussi,
des amis se préoccupent de k chose et
veulent y pourvoir, car ce serait bien plus
respectueux que notre vieille petite église
soit entourée d’une enceinte qui k préserverait de la visite de vandales, dont nous
avons eu plus d’une fois à réparer tes dégâts. Elle garderait ainsi son cachet et,
vis à 'vis des ¡nombreux étrangers qui viennent la visiter chaque armée, nous prouverions combien nous tenons à k garder
comme monument historique.
Nous tenons tous à notre nom de V'audois ; eh bien, cette fois encore, l’occasion
se présente de prouver par des faits que
nous sommes fiers de ce titre. Respectons
notre vieux temple, entourons-le de nos
soins, évitons que des vandales et des impies ne viennent 1e souilter, et en faisant
cela nous ne ferons que veiller sur notre
propriété, car bien que cette église appartienne historiquement à la paroisse de
Saint-Jean, elle appartient surtout à chaque Vaudois qui doit en être jaloux et
la garder comme un souvenir précieux
laissé par nos pères ! Apprenons à k nouvelle génération à l’aimer, à la respecter
et à considérer sa façade blanche comme
un ami fidèle qui attend de nous, Vaudois,
le même respect, te même amour et la
même foi que ceux qui Font construite et
gardée pour nous à travers des persécutions terribles. z.
VALDESE. D’après les journaux locaux,
EValdese est en tfiain dje devenir un grand
marché de vdaüle.
On calcule que, dans les proches environs de k ville, il existe, outre les innombrables poules ordinaires, plus de 5.000
grosses poules blanches, qu’on appelle livoumaiseS, et qui sont très recherchées à
cause de leur plus grand rendement.
4
Parmi ceux qui se consacrent à l’élevage d!e la poulaiUe, nous voyons avec plaisir trois noms vaudKâs; en effet, avec les
américains ayant plus de ressources :
Qine, Lambert et Bams, notis voyons paraître les noms de Jean et de Frank Refour et d’Henri Marfcinat. Ce qui prouve
que nos frères savent profiter de tous les
moyens honnêtes pour améliorer leur poEiition déjà bien plus avantageuse qu’ele
l’était aux Valées.
La méthode ancienne ne suffit plus :
aussi nous les voyons se servir, pour l’incubation, de la couveuse artificieiEe, ce qui
augmente joliment leurs ressources. — En
effet, M. Chine, avec sa nouvelle couveuse
électrique, peut faire édore de 12 à 15.000
œufs à la fois.
Les 'autorités locales encouragent grandement l’élevage des poules qui, dans quelques années, occupera une place importante à côté de Findustri© textile déjà si
développée, et donnera un bon revenu aux
colons. iphg
VILLESÈCHË. Le pasteur émérite
M. Pierre Chauvie vient de quitter cette
paroisse après un hiver de travail qui a
été particulièrement pénible. Mais son zèle
chrétien et sa bonne volonté personnelle
n’ont pas été retenus par les diflBcultés
que la mauvaise saison et les proportions
si vastes de la paroisse ont semé sur son
chemin.
Le Consistoire s’œt fait un pl'aisir
d’avoir un fraternel dîner d’adieu- pour
remercier M. Chauvie avant die le laisser
partir ; et les discours qui y ont été prononcés ont prouvé combien son ministère
a été apprécié parmi nous.
Mais encore une foig, au nom du Consistoire et de toute la paroisse, nous prions
M. Chauvie d’accepter nos remerciements
et nos souhaits les plus sincères.
GuIDO IVttEGGE.
ooooooooooo oo oooooooo
La Semaine Politique.
ITALIE. Le EOi s’est rendu à la foire dé
Milan, où M a été reçu par le Ministre des
CJorporations et par lœ autarités. Une foule
nombreuse de visiteurs se pressait près de
l’entrée de l’exposition et a fait au Roi
un© chaleureuse ovation. Le Souverain a
exprimé son admiration pour cette superbe
manifestation commerciale.
— M. Mussoüni a remis, à l’occasion
dn mariage de M.Ue Bddia Mussolini, de sa
cai^ privée à la Fédération romaine,
L. 25.000 en faveur des' enfan-ts bewgneux
de cure de bains de mer.
— On se rappelle qu’en fé'vrier dernier
un attentat avait été commis contre le Popolo <M Trieste, tuant un rédacteur et en
blessant trois autres. Or la press© annonce
qu’une bande d’individus a été arrêtée ;
les malfaiteurs ont avoué d’être les auteurs non seulement de l’attentat contre
le journal! triestin, mais aussi de nombreux autres crimes. Le Giomale dTtalîa
ajoute que le but des déhnquents était de
provoquer des troubles parmi les popular
tions allogènes de la Vénétie Julienne.
— Le Ocnsail des Ministres a délibéré
que l’exemption de l’impôt de suoeession
ne sera accordé qu’aux familles ayant au
moins deux enfants.
— Sur « la journée navale italienne » un
grand journal anglais écrit : « Le lancement de cinq navires de guerre en un
même jour ^ un évènement sans précédent dans les Anbales des Marines de
guerre. D’un coup Fltalie a ajouté 33.000
tonnes à ses forces navales». Le Times,
de Son côté, écrit : « Aujourd’hui plus que
jamais ritalie fasciste rappelle la parole
de Mussolini : La destinée de l’Italie a été
et sera toujours sur mer ».
— La presse annonce la délibération
prise par le OonSeil des Ministres d’augmenter le prix des différentes qualités de
tabac pour doter la Caisse d'amortissement
de moyens suffisants pour l'acquisition de
titres' du Consolide.
'ALLEMAGNE. R y a cinq ans que Hindenburg a été élu président du Reich. La
plus grande partie de la presse rend homr
mage au président, « homme d'une volonté
loyale et incorruptible».
— Le gouvernement du Reidi a invité
le gouvernement prussien à examiner avec
lui la levée éventuelle de l’initerdiction
du « casque d’alcier » dans les provinces
rhénanes.
ANGLETERRE. Le Prince de Galles est
de retour de son. voyage en Afrique.
AUSTRALIR La preæe Soutient que la
suggestion, selon laquelle-la base navab dé
Singapour ne va plus être nécessaire à la
défense de l’empire, est fondée sur tme
idée prématurée ©t fau^.
AUTRICHE. Le chancelier Schober va
se rendre à Paris et à Londres. « Il ne se
rend plus maintenant à l’étranger en qualité de quémandeur, mais comme le représentant d’un peuple libre et d’un Etat qui,
malgré l’exiguité de son territoire, a aoquis, grâce à sa consolidation intérieure
et à sa politique étrangère parfaitement claire, l’estime et la confiance de
l’éti'aniger ».
BELGIQUE. L’ancien président de la
République Française, M. MiBerand, a
reçu un. accueil des plus chauds à Bruxelles,
où il* s’est rendu pour rme conférence sur
le maréchal Foch.
— Une manifestation de sympathie a
été organisée par le Comité franco-belge
d’étude odoniiales en ho*nneur de M. Antoneffli, gouverneur général de l’Afrique
équ'atordale française.
— Le roi Albert a inauguré à Anvers
rexposition coloniale, maritime et d’art
flamand, organisée à l’occasion du cente^
naire de l’indépendance de la Belgique.
EGYPTE. On croit que les ministres
égyptiens donneront un avis, qui serait
favorable à uin règlement Satisfaisant des
négociations angldégyptiennes.
ESPAGNE. Le haut commissaire espagnoli au Maroc a déclaré que la mission
de l’ESpagne au Maroc sera terminée d’ici
cinq ans et que les troupes espagnoles
IK)urront être rapi)elées en 1935.
ETATS-UNIS. La Commission des tarifs
douaniers a décidé d’interdire l’entrée aux
Etats-Unis de toutes les marchandises^ résultant d’un travail imposé et faisant concurrence aux produits américains.
INDES ANGLAISES. La presse 'anglaise
parle ouvertement d’une aggravation, qui,
sans être alarmante, est des plus sérieuses,
de la situation dans lès Indes. «Nous récoltons les fruits die notre faiblesse. On
prend hâtivement des mesures qui, prise
à temps, auraient évité des effusions de
sang-; la méthode consist'ant à laisser
Gandhi en liberté et libre de prêcher la
révolte a échoué».
TCHECOSLOVAQUIE. La Fédération internationale des' associations d’instituteurs,
qui groupe 600.000 membres appartenant
à 25 nations, tient son Congrès annuel à
Prague.
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
Pro Società di Storia Valdese.
Come al solito, pubblichiamo, a mò di
ricevuta,, la lista delle contribuzioni dele
Chiese Valdesi fatte, 'a favore dell'a Società
di Storia Valdese, neha ricorrenza della
festa della Emancipazione.
Chiese Valdesi di : Biella, L. 20 - Livome, 50 - Pomaretto, 60 - Verona, 31,35
- Genova, 100 - Corato, 10 - Breeda, 34,50
- Vittoria, 8 - Pinerolo, 100 - Como, 35,85
- Brindisi, 44,50 - Taranto, 25 - Raesi, 25
- Genova, Circolo • Valdese Sampierdarena,
35 - Firenze, Via Manzoni, 90,15 - Villar
PeUice, 50 - Angrogna, 50 - Forano, 15 Siena, 100 - Milano, S. Giovanni in Conca,
170 - Vallècrosia, 81,50 - Napoli, 26,10 Colonia Valdése di Parigi, 49,20 - Pachino,
20 - Fiume, 10 - Palermo, 43 - Rodoretto,
33 - Frali, 20 - Pisa, 19 - Lucca, 8 - Pramollo, 30 - Trieste, 50.
Mancano alcune Chiese, e non delle minori, che preghiamo d’inviare, con cortese
sollecitudine, la colletta che ind'ubbìamente
hanno fatta a suo tempo.
Con ringraziamenti a tutte.
R Presèdente ; Da’tide Jahiek.
Aminínístrazíone delle Poste e dei Teleorati.
Dal 1° Maggio VUfficio Postale di Torre
Penice inizierà il ritiro dei libretti per
l’invio annuale al Ministero per l’iscrizione degli interessi. 11 Pubblico è perciò
invitato a portarli all’Ufficio Postale.
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S’adresser à J. PONTET - Tagliarea Bricherasio.
Liceo-GiDDasio Yaldese Pareggiato
Torre Pellíce
iiimiimiimiiiiiimiiiiioiiii's
Veduto ili R. D. 6 Maggio 1923, N. 1054,
relativo all’ordinamento delta Istruzione
media e «tei Convitti nazionali ;
Veduto il R. D. 6 Giugno 1925, N. 1084,
relativo al R^olameinto per gli Istituti privati e pareggiati di Istruzione media, ecc.,
ecc. :
Visto il Regolamento approvato con
R. D. 9 Dicembre 1926, N. 2480 ;
Vedtuta l'a deliberazione della Tavola
¡Valdese, in data 15 Gennaio 1930-VHI ;
E’ BANDITO
U concorso per titoli e per esami, nel Liceo-Gmnasio Valdese Pareggiato di Torre
Pellice, a una cattedra di materie lettetrarìe nel Ginnam Inferiore.
Lo stipendio annuo lordo inerente al
posto è di L. 55(00, senza diritto ad aumenti ; sarà inoltre corrisposta, fino a contraria deliberazione, una indennità annua
caroviveri di L. 1000. Stipendio e indennità verranno pagati, in dodicesimi .posticipati. R trattamento di quiescenza non
sarà inferiore a quello corrisposto agli impiegati dipendenti dalla Tavola Valdese.
Le domande devono essere inviate al
Moderatore della Tavola Valdese, in Torre
Pellice, redatte in carta legale da L. 3,
entro le ore 18 del giorno 16 Agosto 1930,
con l’indicazione precisa di nome, cognome,
paternità, nonché dimora dei candidati
per le comunicazioni che del caso.
Alla domanda devono essere allegati i
seguenti documenti :
a) Atto di nascita, da cui risulti che
Ü candidato non ha superato il quaran
. tesimo anno di età, fatta eccezione per
chi è già insegnante di ruolo in scuola
governativa o pareggiata o dipendente da
questa Amministrazione, o il quarantacinquesimo, se ha prestato servizio militare
durante la guerra 1915-18 ;
b) Certificato di cittadinanza italiano, ;
c) Certi§cato generale del casellario
giudiziale ;
d) Certificato di moralità rilasciato
dal Podestà del Comune ove il candidato
ha il suo domicilio o la sua abituale
residenza ;
e) Certificato di costituzione sana ed
esente. da imperfezioni fisiche tali da
impedire l’adempimento dei doveri d’ufficio, rilasciato da un medico provinciale
o militare o condotto o da un «officiale
sanitario ;
f) Certificato di aver ottemperato alle
disposizioni delle leggi sul reclutamento ;
g) Titolo legale di stiodio o di abilitazione (in originale o in copia autentica)
per cui è bandito il concorso ;
li) Titolo di abilitazione ali’insegnamento medio, secondo le indicazioni contenute nella tabella annessa al Regolamento 9 Dicembre 1926, N. 2480 ;
i) Certificato attestante i punti o le
qualifiche riportate nell’esame finale per
il conseguimento del titolo di studio e di
abilitazione, se .non risultino da questo;
j) Cenno riassuntivo, in carta libera,
degli studi fatti e della carriera didattica
percorsa ;
l) Elenco in carta libera, in doppio
esemplare, dei documenti e dei titoli e
delle pubblicazioni presentate ;
m) Attestato di idoneità personale,
costituito da tessera personale di riconoscimento, 0 da fotografia debitamente
legalizzata ;
n) Vaglia postale di L. 50,15 all’indirizzo del Moderatore della Tavola Valdese, in Torre Pellice.
I documenti sopraspecificati con le lettere da a) ad i) debbono essere legalizzati ; ed i certificati di cui alle lettere b),
c), d), e), debbono essere di data non
anteriore di tre mesi a quella del bando.
Ai documenti predetti i concorrenti
possono unire tutti gli altri titoli che
ritengono opportuno presentare .nel loro
interesse, e le loro pubblicazioni.
Sono escluse le opere manoscritte o
dattilografate. Qualunque certificato, rilasciato da Autorità Scolastiche, che non
sia il R. Provveditore agli Studi, dev’essere legalizzato.
Sono dispensati dal presentare i documenti di cui alle lettere a), b), c), d), e),
f), m) ed n) i concorrenti già in :^lo
negli Istituti di questa Amministrazione.
Si ricorda che, non avendo i concorsi
nelle Scuole Pareggiate valore di esame
di Stato, per Tammissione al concorso è
requisito inderogabile il possesso defilo
specifico titolo di abilitazione^ prescritto
dalla tabella annessa al R. D. 9 Dicembre 1926, N. 2480.
Gli esami avranno luogo in Torre Pellice,
entro l’ultima decade di Agosto. Il luogo
ed i giorni delle prove verranno tempestivamente comunicati ai concorrenti.
La nomina verrà fatta dalla Tavola
Valdese, in conformità del Regolamento
6 Giugno 1925, N. 1084, e decorrerà dal '
15 Settembre 1930. L’eletto dovrà dare
atto, per lettera raccomandata, della accettazione della sua nomina entro 8 giorni
dalla partecipazione che gliene verrà fatta
dall’Amministrazione ed occupare il posto
col 15 Settembre 1930, 'sotto pena di f
decadenza.
Torre Pellice, 30 Aprile 1930-VIII.
Il Moderatore
firmato ; Y. A. Costabel..
Nulla osta.
Torino, 31 Marzo 1930-'VIII.
Il B. Provveditore agli Studi del Piemonte
firmato : Uiubeeto Renda.
mmmì
Abonnements payée et Dons.
(Le €dem> est entre parenthèses).
1930 ; Simondet Paul, Prarostino - Roman' ,n
Giulio, Id. - Ribet Paolo, Id. (2) - De Pa«'
squale Carolina, Id. - Forneron Joséphine,
Id. - Pastre Daniel, Id. - Bertin-Simoulnd
M., Inverso Porte - Roman Désiré, S. Secondo - Mi Peyronel, Id. - F. ForneronPasquet, Prarostino (2) - Avondet Enrico,
S. Germano - Jalla Corrado, Fiume - Tron.
Adelaide, Rodoretto - Eynard StefanOi,
Torre Peliice - Etienne Carmine, Temuco.
- Gordon-Batelli L., Fireinze - Frédéric
Peyronel, Riclaretto - Frédéric Michefin,
Id. (1) - Ferrier Catherine, Id. (2) - Auguste Bounou'S, Id. - Feyrot Susanna, M;
- Peyronel Elisa, Id. - Masse! Maria, Faetta
- Pons Charles, Riclaretto, et 1929 - Jean
Peyrot, Ferrerò - Eynard Emüio, TorrePellice - Enrico Buffa, Angrogna - Susette
Bouïsse, Vülar Pellice - Davit-Lunati Enrico, Torino (5) - Ayassot Giovanni, Roma
- M.me Benech, Paris (1,90) - Jahier
Louis, Richmond N. Y. (1) - Benj. Po|ns,
New-York (1) - Peyrot Louis, Id., et 1929
- Peyrot Etienne, Id. (4) - Rostan Jeanne,
'Ijd. (1) - Bounous Maria, S. Germano G. P. Buffa, S. Antonino di Susa - C. Cbcito, Firenze (2) - Goss-Turin, Torino (2)
- Rostagnol Giov., Luserna S. Giovanni (1).
- Tron J. J. R., Massello (5) - Zecca Louise,
Nice (6) - Rostan Edmond, PinaSca (2,50)
Malan Rinaldo, Pisa - Fenouil Vittorio, Tœ
rino (2) - Tron Giovanni, Massello (10) Garrou Philippe, New-York (4) - Paschetta
Adolfo, Lusema S. Giovanni (3) - Rivoire
Paolo, Prarostino - Mastroleo Adelina, Ge^
.neva, U. S. 'A. - Genre Ermanno, Pramollo Peyrot Lina, Luserna S. Giovanni - Jahier
Charles Louis, Pramollo - Jahier Henry,
Id. - Sappé Louise, Id. - Beux Henry, Id.
- Long Jacques, Id. - Plavan Eisa, Id- Reynaud Louise, Id. - Bounous Théophile,
Id. - Plavan Nancy, Id. (A suivre).
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