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Quarante-quatrième année.
9 AvrlJ 1909.
N. 15.
L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT C H A U E VENDREDI
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Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie ... Fr 300
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commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables,^., dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIEE:
9 Avril 1909 — Ephéraérides vaudoises
Missions — Le IIP Congrès national des
étudiants chrétiens — Nouvelles et faits
divers — Livres et journaux — Nouvelles
politiques — Opera Balnearia G. P. Meille
— Pour les évangéliques de Messine et
Calabre.
9 AVRIL 1909
Lisons, tout d’abord, une portion de
l’Evangile qui nous parle de l’évéue^
ment que ce joqr nous rappelle,
Alorg les principaux sacrificateurs et
les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent : Que lerons-nous ? car
cet homme fait beaucoup de miracles.
Si nous le laissons faire, tout le monde
croira en lui; et les Romains viendront,
qui détruiront et ce lieu et notre nation. Mais Caïphe, l’un d’entre eux, qui
était le souverain sacrificateur cette
année-là leur dit: Vous n’y entendez
rien; vous ne considérez pas qu’il vaut
mieux qu’un homme seul meure pour
le peuple, et que toute la nation ne périsse pas. Or il ne dit pas cela de luimême, mais souverain sacrificateur
cette année-là il prophétisa que Jésus
devait mourir pour la nation, et non
seulement pour la nation, mais aussi
pour rassembler en un seul corps les
enfants de Dieu dispersés. Depuis ce
jour-là donc ils délibérèrent ensemble
de faire mourir Jésus. {Jean XI, 47-53).
* *
Un pour tous. C’est l’avis de Caïphe et c’est la pensée de Dieu. Mais
l’avis du souverain sacrificateur est
dicté par la haine et par la sagesse
humaine, tandis que la pensée de
Dieu est amour, salut et vie.
La résurrection de Lazare avait
puissamment excité l’ardeur charnelle des Juifs et la moindre émeute
pouvait servir de prétexte aux Romains pour enlever aux sacrificateurs
toute autorité sur le peuple et pour
effacer le nom même de la nation
Juive de la face de la terre. La présence de Jésus, le messie, le roi, au
sein du peuple était un péril constant
et ce péril était devenu imminent. La
raison d’état exigeait donc que Jésus,
coupable ou non, fût mis à mort pour
sauver le peuple de la perdition. Un
seul homme meurt et toute la nation
ne périt pas. La mort de Jésus a retardé de 40 ans la ruine de Jérusalem,
la destruction du temple et la perdition de ce peuple incrédule et rebelle.
Esaïe avait déjà écrit 800 ans auparavant: ï II a été enlevé par l’angoisse et le châtiment; et parmi ceux
de sa génération, qui a cru qu’il était
retranché de la terre des vivants et
frappé pour les péchés de mon peuple ?» — L’ange avait dit à Joseph,
Je fiancé de Marie: «elle enfantera
un fils, et tu lui donneras le nom de
Jésus; car c’est lui qui sauvera son
peuple de leurs péchés ». — Et Jean
voyant Jésus venir à lui avait dit:
« Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le
péché du monde ». — Jésus est mort
mais personne ne lui a ôté la vie. Il
la donne de lui-même. Il a le pouvoir
de la donner et le pouvoir de la reprendre.
Pour ce qui regarde les hommes,
la mort de Jésus est ie plus grand
des crimes et elle cause, non le salut,
mais la perdition du peuple qui l’a
fait mourir.
Pour ce qui regarde Dieu, la mort
de Jésus est la manifestation suprême
de l’amour, la source du pardon et
de la vie pour les Juifs comme pour
les Gentils, de tous les temps et de
tous les pays.
Le un pQW,' tous doit êti'e suivi du
tous pour un. « La charité de Christ
nous presse, étant persuadé*, que si
un est mort pour tous, tous donc sont
morts; et qu’il est mort pour tous, afin
que ceux qui vivent, ne vivent plus
pour eux-mêmes, mais pour celui qui
est mort et ressuscité pour eux ».
*
❖ ^
La mort de Jésus devait avoir des
conséquences que Caïphe ne pouvait
prévoir, ni désirer, des conséquences
spirituelles et universelles. Le royaume
de Jésus ne devait pas se heurter contre l’empire romain, comme le croyaient les Juifs, ce royaume spirituel
trouve des sujets au sein de toutes les
nations. En tous paj^s on peut rendre
à César ce qui est à César et rendre
à Dieu ce qui est à Dieu.
La mort de Jésus devait avoir pour
effet de rassembler les enfants de
Dieu qui sont dispersés. Ces enfants
de Dieu n’étaient alors nulle part,
mais Jésus les fait surgir de partout.
Tous peu-vent venir au Père par Jésus.
Jésus le Fils Unique du Père est la
semence des enfants de Dieu. «Si le
grain de froment ne meurt après qu’on
l’a jeté dans la terre il demeure seul ;
mais s’il meurt il porte beaucoup
de fruits». Et partout où la mort de
Jésus, pour les pécheurs, est parvenue,
il y a eu, et il y a des personnes qui
l’ont reçu par la foi et ont reçu le
droit d’être^ faits enfants de Dieu et
sont devenus effectivement des enfants
de Dieu par une nouvelle naissance
spirituelle.
Cette naissance de Dieu est le fruit
de la mort de Jésus. Tout croyant y
a droit.
Ces enfants de Dieu, Jésus est venu
les rassembler en un seul corps. Il
n’y a qu’un seul Pèi’e, tous ses enfants forment avec ie Père une seule
famille. Le Père aime tous ses enfants,
tous les enfants aiment leur commun
Père et tous les enfants du Père doivent s’aimer comme des frères et des
sœurs. « Nous sommes un seul corps
en' Christ et nous sommes chacun en
particulier les membres les uns des
autres ». — Mais les hommes ont formé
plusieurs corps ecclésiastiques. Dans
ceS; diverses communautés il y a des
enfants de Dieu, et d’autres personnes
quj. ne le sont pas. L’état normal serait donc que les enfants de Dieu'
s’qimassent comme des frères par
de’ésus ces barrières ecclésiastiques,
et que chacun, dans son milieu, s’ef
çât d’amener à Dieu ceux qui ne
sont pas encore ses enfants. Si les enfants de Dieu ne forment pas toujours,
dans la pratique, un seul corps la
faute en est à chacun des enfants de
Dieu qui donnent une importance exagérée à l’attachement à sa communavité et laissent dans l’ombre l’atkichement qui unit les enfants de Dieu
les uns aux autres et qui seul subsistera éternellement. i.
ÉPHÉMÉRIDE^UDOISES
. O Avril.
Daniel Forneron.
Les premiei’S jours de Février de
l’an néfaste 1686 durent être des jours
d’effroi et d’angoisses extrêmes pour
nos pères que l’infâme édit du 31 Janvier obligeait tout à coup de choisir
entre l’abjuration et la mort.
Nos histoires se taisent absolument
sur tout ce qui arriva aux Vallées
dans ce mois de Février et ne commencent à nous renseigner qu’en Mars,
à l’arrivée des ambassadeurs Suisses.
Heureusement qu’une lettre d’un
, Vaudois de Prarustin, datée de l’année suivante, nous permet de combler
en partie cette lacune. Elle nous fait
en même temps connaître un Vaudois
qui eut un rôle d’une certaine importance dans ce que nous appelons la
Débâcle de 1686.
Il s’agit de Daniel Forneron de Prarustin. Avant 1686, son nom paraît
déjà dans Pacte de soumission au duc
passé par Prarustin le 27 Septembre
1663 et dans l’acte de rétractation de
cette soumission, rédigé à Pinache le
3 Octobre suivant, nous l’y trouvons
indiqué comme « conseiller » et signant de sa propre main.
Dans la lettre susdite il raconte que
en 1686, dès les premiers jours de
Février, les Vaudois s’assemblèrent à
Angrogne et le députèrent avec Etienne
Gautier à Turin « pour présenter requête à S. A. R. pour quelque modération à l’ordre du 31 Janvier». Mais
ils furent éconduits par les ministréâ
et obligés de s’en retourner aux Vallées. Sans tarder, les Vaudois le renvoyèrent à Turin avec une autre requête « demandant six mois de temps
à chercher une retraite ». A son retour il fut arrêté et mis en prison à
Pignerol le 9 Février. Il ne donne pas
lui-même cette date, mais nous la déduisons du fait qu’il dit qu’il fut libéré après 58 jours de prison; à l’intercession des ambassadeurs suisses
et remis à Turin à ceux-ci le jour où
parut l’édit du 9 Avril qui offrait aux
Vaudois de partir pour l’exil. Il parle
ensuite d’Henri Arnaud disant que ce
fut lui qui dissuada les Vaudois d’accepter l’exil que les ambassadeurs
avaient obtenu et les poussa à la résistance.
De la terrible journée du 23 Avril,
il raconte qu’il combattit aux Pians,
avec 60 hommes, contre Don Gabriel
jusqu’à ce que le soir les 2 pasteurs
Jahier et Sidrac Bastie le prièrent de
parlementer avec l’ennemi. Conduit
devant Gabriel de Savoie, celui-ci ordonna de le pendre sans l’entendre,
mais Parella survenant voulut l’interroger et s’assurer qu’il était réellement député par les Vaudois ; ce
qu’ayant fait, Don Gabriel fit écrire
par son secrétaire et porter aux Vaudois un billet ainsi conçu : « Posare
prontamente le armi. Rimettersi alla
clemenza di S. A, R. Mediante que^
slo, s^assicurino dette loro vite e di
quelle dette loro famiglie. D. Gabriel
di Savoia, a nome di S. A, R. ».
Ce fut sur la foi de ce billet trompeur que les Vaudois se rendirent.,,
et furent tous emprisonnés. Forneron,
prisonnier de Parella est obligé par
lui, pendant 2 mois (26 Avril à 25
Juin) à marcher avec d’autres Vaudois à la tête de ses troupes qui parcourent et fouillent toute la Vallée
de St. Martin, et descendant ensuite
à Bobi par le col Julien, font une
chasse impitoyable aux Vaudois du
Val Luserne jusque dans leurs refuges les plus reculés. « Don Gabriel,
dit Forneron, ravagea le Val Luserne
sans pardonner ni à jeune ni à vieux.
Les arbres étaient tout chargés de
pendus »,
Le 25 Juin, Forneron fut conduit à
Turin avec d'autres prisonniers, et Parella le voyant « versé au notariat » le
conduisit à son château où il le garda
« pour travailler à ses écritures * jus- ■
qu’au 3 Janvier 1687 que sortit l’édit
permettant la libération et l’exil des
prisonniers Vaudois survivants, Forneron alla alors en Suisse avec les
exilés.
Les mémoires de Salvajot le mentionnent comme émigré avec d’autres
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Vivudois à Stendal en Août 1688 et y
rédigeant le 14 Sept., comme nôtaire,
là requête de ces émigrés aux^àutorités de Berlin.
Il revint aux Vallées après la Rentl’ée, car nous le voj^ons le 20 Nov.
1692, après examen, nommé par le
Synode régent de Prarustin, et puis
de 1695 à 1702 signant comme notaire
et ancien les mandats des députés de
Prarustin aux Synodes Vaudois.
Teofilo Gay.
MISSIONS
Nous extrayons ce qui suit d’une
lettre de M. Louis Jalla :
Nous traversons un temps de disette
exceptionnelle, qui m’a forcé à ne
garder que le strict nécessaire de nos
internes. J’en ai huit, y compris les
bergers. L’école en ville (Livingstone),
toujours nombreuse, a cependant aussi
subi quelque diminution, à cause de
la famine. Elle est divisée en huit
classes très inégales, ce qui complique
singulièrement la tilche et me force
de me faire aider par les plus avancés de nos internes. Cet essai n’a
guère réussi, mais que faire, puisqu’il
ne sert à rien de crier au secours ?
A la demande de douze de ces jeunes
gens, j^ai commencé des leçons de
catéchiëme, mais il y a en ville des
gens, surtout des Juifs, qui empêchent
absolument leurs garçons noirs de venir à l’école. Tel a déchiré les livres
de son serviteur et tel autre n’a pas
honte de dire qu’il s’opposera toujours
à tout ce qui peut instruire ou développer l’indigène.
Je vais rappeler ici Petrose, le mari
de Mofàea pour m’aider, et nous fermerons l’annexe de Senkobo, D’ailleurs, depuis la mort du chef, il y a
quelques mois, les gens sont très dispersés, Il est douteux que son successeur soit de force à reconstituer un
grand centre. Chez les Batoka, ce n’est
jamais un fils qui succède à son père,
mais un oncle ou un frère.
On a décidé de reprendre en avril
les travaux de la voie ferrée du Cap
au Caire, qui avaient été interrompus
au delà de Broken Hill; on se dirige
actuellement vers les confins du Congo
belge. Cela donnera, pour un temps,
une certaine animation à Livingstone
et du pain à de nombreux Européens,
qui sont dans la misère, faute d’emploi.
Le lll^ Congrès national
de la Federation des étudiants
POL’R LA CULTURE RELIGIEUSE
^0 '
Ce Congrès s’est réuni à Rome du
P au 4 Avril. Le journal II Messaggiero en donne un compte-rendu très
sympathique, dont nous extrayons ces
quelques détails.
A la séance d’ouverture. Jeudi à .3
heures, M. le professeur Luzzi a prononcé un discours fort applaudi, souhaitant la bienvenue aux congressistes.
Ensuite M. Griscom, ambassadeur des
Etats-Unis, a pris la parole, se disant
honoré de l’invitation de la Fédéi-ation des Etudiants pour laquelle il
ressent une vive sympathie. Cette Fédération est née en Amérique, la terre
classique de la liberté religieuse, où
les confessions chrétiennes les plus
diverses se rencontrent. Elle aura un
Mil
m
succès particulier en Italie, où, étant
donnés l’esprit des lois et la tendance
du peuple, elie accueillera avec uhe
égale sympathie les jeunes gens de
toutes les confessions religieuses. L’orateur termine en formant les meilleurs vœux pour le Congrès et pour
l’activité future de la Fédération. Son
discours est accueilli par les plus vifs
applaudissements.
M. le j)rof. Carter, directeur de l'école archéologique américaine, apporte
les salutations de l’école américaine
d’études classiques, et M. le docteur
Rob. Brochet, celles des U. C. de J. G.
M. Mastrogipvanni, secrétaire gé
néral, dit que si les membres de la
Fédération ne sont que quelques centaines, dispersés dans toute l’Italie, ils
sont soutenus par la sympathie de
plusieurs et unis dans un même idéal.
Les étudiants confédérés croient à
l’efficacité spirituelle de la pensée
chrétienne. Us sont arrivés à cette
conclusion, non par les dogmes, mais
à travers les études universitaires et
leurs méthodes rigoureuses.
Enfin M. John Mott parle du mouvement universel de la Fédération des
Etudiants.
Le lendemain, vendredi, le Congrès
se constitue en nommant MM. Luzzi
président, Falchi et Rocchi vice-présidents, Spedaieri, Trou et Lai gelia
secrétaires.
Nous ne pouvons que mentionner
les nombreux et importants rapports
présentés au Congrès et discutés dans
les séances de vendredi et samedi
M. Mastrogiovanni donne une vue
d’ensemble du travail fait par la Fédération au cours de ses cinq années
de vie. Il mentionne les divers groupes constitués dans plusieurs villes
d’Italie: Rome, Florence, Turin, Naples, Torre Pellice, Santa Maria Capua
Vetere, et les succès inespérés obtenus par des conférences spéciales et
par la publication du périodique ÎFede
e Vita.
M. Luzzi parle de la Fédération italienne au point de vue de son champ
et de scs méthodes. Il développe ces
quatre points: comment connaître les
étudiants — comment les gagner
comment les oi-ganiser — comment
les affermir dans leui-s organisations
en vue de la culture religieuse.
M. Mott s’occupe des moyens de former des personnes capables pour la
direction des groupes locaux de la
Fédération.
M. Jauni traite de la crise d’âmes
dans l’église romaine; M. Aristano
Fasulo des idéals modernes de la jeunesse croyante; M. Mott, de l’agnosticisme à la foi en Christ; M. Falchi
de l’église et son devoir actuel envers
la jeunesse. M. Mott fait une conférence sur le sujet: Atrophie morale
et spirituelle.
Le jeudi soii-, conférence publique
de M. Giorgio Bartoli sur la liberté
de conscience et le samedi soir, de
l’ex-chanoine Sforzini sur l’heure présente et la vie morale en Italie,
Le Comité exécutif est réélu comme
suit: MM. Luzzi, président, Mastrogiovanni, secrétaire généial, Walling
Clark, trésorier. Quelques modifications sont apportées au Statut de la
Fédération, voté au Congrès de Florence en 1906, qui est définitivement
adopté.
Nouvelles et faits divers
— Le Comité central italien pour
la Moralité publique (Torino, via Accademia Alherlina, 3) s’adresse à tous
ceux qui approuveraient la fondation
d’une Revue de Moralité, pour leur
demander s’ils seraient disposés à y
collaborer en lui envoyant des articles, monographies, nouvelles, recensions, l'ésuinés d’écrits parus dans
d’autres revues, etc. Il s’agirait d’une
Revue de nature scientifique, qui traiterait les principaux sujets de moralité (alcoolisme, pornogra|)hie, traite
des blanches, prostitution et autres),
et donnerait des nouvelles du mouvement pour la moralité en Italie et
à l’éti-angei'. Nous recommandons le
sujet à l’attention de nos lec.teurs.
— En considération du l'etard appoi'té par la grève postale française
à la campagne entreprise pour conjurer le déficit, le Comité des Missions de Paris a décidé de reculer la
date réglementaire de la clôture de son
exercice financier jusqu’au 10 avril.
A la date du 29 mars, le Comité avait
reçu 617.500 frs., et il lui restait encoi-e à recevoir 362.500 francs.
— Des cultes univei-sitaii-es du dimanche matin viennent, paraît-il d’être organisés à l’Université de Lausanne à l’usage exclusif des professeurs, des étudiants, des étudiantes et
des gymnasiens. De pareilles institutions existent dans la plupart des
villes universitaires de l’Allemagne.
— La faculté de Théologie catholique libérale de Berne a célébré le
70® anniversaire de la naissance du
Dr. Eugène Michaud, professeur de
théologie et de philosophie. M. Michaud était vicaire dans la paroisse
de la Madeleine à Paids. Il se démit
en 1872, après la proclamation de l’infaillibilité du pape. Il a publié dé
nombreux ouvrages et dirigé, depuif
l’origine, la Revue Internationale dé
Théologie, qui en est à son 60® volumeif
______r
— Mgr Frühwirth, nonce apostolique à Munich, vient de la part
du Saint-Siège, d’inviter le Docteur
Joseph Schnitzer, professeur de théologie catholique, à l’Université de
Munich, à rétracter l’article intitulé
« Paul Sabatié)-, sur les Modernistes»,
que ledit professeur a fait paraître
dans le supplément des «Münchner
Neueste Nachrichten», du 13 mars.
Si le Docteur Schnitzer n’a pas
donné satisfaction avant le 31 mars,
il sera excommunié.
L’article était un simj)lc résumé du,
livre « Les Modei-iiistes », édité par
la Librairie Fischbacher.
— Roosevelt n’a pas seulement
été un grand politicien; il s’est aussi
préoccupé du progrès moi-al du grand
pays qu’il était appelé k administre!’
Il a combattu énergiquement la traite
des blanches, savamment organisée
par une famille de scélérats, les. Du
Fors qui avaient leur quartier général à Chicago et des succursales partout, avec des agents dans les ports,
pour la France, la Hongrie, l’Italie,
le Canada, parlant la langue de chacun de ces pays. Les Du Foi's, empi’isonnés, foui nirent une caution et
s’enfuirent h Paris, où ils l’eprii’ent
de plus belle leur tâche abominable.
Ils viennent d’être arrêtés en France
et condamnés, le mari pour cinq ans
et sa femme poui’ deux, mais l’odieux
trafic n’a pas cessé et une active vigilance est toujoui’s nécessaire.
— Un Nouveau Testament de
6.000 francs. Le Joimial des Missions Evangéliques de Bâle décrit un
livre précieux, que 10.000 femmes
pi’otestantes de la Chine ont offert
à l’impéiatrice de Chine pour son
jour de naissance. C’est le Nouveau
Testament impi-imé en chinois en
style mandarin. Le volume est i-elié
en or et en argent et porto l’inscription « Livre classique pour le salut
du monde ». Autour de l’inscription
se trouvent des oiseaux en relief,
symbole d’un message, et des bambous,
symbole de Paix. Le volume avec sa
cassette en bois sculpté a coûte 6.000
francs. Siegfeied.
(Le Refuge).
Du Relèvement Social:
Vous rencontrez dans la rue des
mendiants qui font appel â votre générosité. Vous portez la main à voti-e
Portemonnaie, vous en tirez 5 ou 10
centimes et vous les jetez dans le
chapeau ou sébile du quémandeui’.
Le pauvre homme ! la pauvre femme,
pensez-vous ! Et vous partez heureux
et presque fier de votre bon cœur...
Ah! dites-vous, si tout le monde était
comme moi... Eh bien, si tout le monde
était comme vous, le métlei’ de mendiant serait plus luci’atif qu’une place
de sous-préfet et l’argent que tout le
monde donnei’ait servirait à faire des
l’entes aux professionnels de la mendicité. »
Ecoutez donc la véi’idique histoire
que voici:
Dans une mansarde meurt k Béziers
une femme âgée de 63 ans, Anastasie
Fournier, qui vivait sordidement. Elle
se gardait bien de payer son logement, et sa propriétaire, bonne âme
s il en fût, la logeait depuis trois ans,
sans toucher un sou de loyer.
Anastasie Fournier tendait la main
sur la phice publique. A sa moi’t, on
touille sa mansai’de, on ne trouve l’ien.
On fouille ses vêtements et on découvi’e une petite fortune. Entre la robe
et la doublure étaient attachés 1“ un
sac en cuir contenant 572 fr.; 2“ un
billet de banque de 500 fi’. cousu dans
les plis de la robe; 3" trente-six billets de banque de 100 fi’. et quatre
de oO fr., au total 4.872 fr.
Conclusion: Quand vous l’encontrcz
un pi’ofessionnel delà mendicité: aveugle, manchot, cul de jatte..., passez
voti’e chemin et gai’dez vos 10 centimes pour des pauvres dignes d’intérêt.
LIVRES ET JOURNAUX
Minerva.
Sommaì'io del numero 16.
Rivista dello Riviste ; Cavour e Bismark:
un parallolo - Il primo centenario di Lincoln
- Il lavoro a domicilio - La letteratura della
rédame - Il bilancio francese per la gueri'a Leggende della città di Messico - I nuovi Canadesi - La patologia della noi te — Questioni
del giorno — .Spigolature — Fra libri vecchi
e nuovi — Notizie Bibiiogratiche — Varietà
Rassegna settimanale della stampa.
Santa Cecilia.
Rivista Mensitale di Musica sacra e lilurgica. — Aprile iOOO.
SOMMARIO :
Decreti in materia di Canto liturgico — 0.
Ravanello: Sul ritmo e suiraccompagnamento
del Canto gregoriano — Notizie - Cronaca —
Recensioni — Concorsi — Musica: Bottazzo :
Quattro inni — Marcia religiosa per armonio
— Bolzoni : Coro a due voci virili. — Haller:
1 l attato della Composiziono sacra. Puntata 7®.
[\oiivclles poiìliqiies
Parmi les objets dont la Chambre
avait a s’occuper au cours des premières séances de la session parlementai! e, le droit d’entrée sur les blés
était sans cont!’edit le plus impo!’tant;
aussi l’assemblée lui a-t-elle consac!’é
non moins de deux jou!’s. La motion
Ouicciardini, inv'itant le Gouve!’nement â !éduli’e pour un temps cette
taxe si lourde k su[)po!’ter en temps
0!’dinaire, et qui semble pai’ticulièreraent odieuse au moment où les blés
ont atteint sur les marchés internationaux des prix exo!’bitants, a été
le point de départ de la longue discussion. On avait à se pi’ononcer sur
les quat!’c propositions suivantes: 1“
diminution de l’octi'oi pour un temps;
2® sa suppression totale temporaire ;
3® réduction permanente de 7 à 3 o^
3
Í
t
■) W-"
4 fr. le quintal ; 4° suppression définitive de la taxe. La plus grande partie des abolitionnistes ajapartiennent
naturellement aux différentes fi'actions
de l’E. Gauche; les pai-tisans du maintien de la taxe sont^ non moins naturellement, des amis politiques de M.
Giolitti, à l’exception du l’épublicain
Colaianni. Vous n’allez donc plus me
demander quelle fut l’issue des débats: elle ne saurait être douteuse,
et, après que le chef du Gouveniement eut prouvé par un discours sensé
et 151'atique l’impossibilité où l’on se
trouvait de supprimer et même de l éduire l’odieuse taxe, pai' plus de 100
voix de majorité la Chambre s’est
prononcée contre la motion Guicciardini.
Nous le regrettons bien sincèrement,
car nous croyions de bonne foi que,
vu l’état prospère de nos finances, vu
surtout le pidx du pain, tendant encore ù augmenter, ne fût-ce que par
mesure de prudence afin d’éviter les
manifestations hostiles et peut-être la
révolte des classes moins aisées, le
Parlement aurait dû dégrever cette
denrée de toute première nécessité.
Il paraît que cela n’est matériellement pas possible. Où prendre, se demande M. Giolitti, les 60 à 70 millions que le budget de l’Etat perdi'ait
par la suppression du droit d’entrée
sur les blés? On ne peut plus song
'■er
ù frapper de nouveaux impôts la propriété foncière, ni l’immobilière, sans
que la surcharge ne retombe indirectement sur les pauvres. Et d’autre
part, sLii' quels budgets particuliers
pourrait-on rogner quelques millions?
Certainement pas sur ceux de la
Gueri'e et de la Marine au moment
même où de nouveaux appels de fpiids
pour la défense nationale vont être
adressés au Parlement. Ni sur aucun
autre budget, lorsque tous les employés réclament de nouvelles augmentations; loi’sque l’exécution urgente d’une foule de travaux publics
exige des millions et encore des mil
lions; lorsque la reconstruction de
deux villes va nous imposer les plus
grands saci'ificcs. Mais il y a plus.
Les hommes compétents - pai-mi lesquels nous tenons à citer M. Colaianni
- estiment que le droit d’entrée sur
les blés a puissamment concouru à en
augmenter la production ; que notre
agriculture a encore besoin d’être protégée si nous voulons qu’elle continue
à progresser, et qu’au surplus ce n’est
pas à la pauvre Italie de se mettre
d’abord sur la voie de l’abolition des
droits protecteurs, lorsque toutes les
nations agricoles se cj'oient en devoir
de les maintenir pour leur propre
compte.
Voilà tout autant de raisons qui ont
un certain poids; mais je doute fort
qu’elles suffisent à convaincre tous
ceux qui s’attendaient déjà à voir descendi-e de quelques centimes le prix
du kilo de pain.
— Par la démission du ministre de
la Guerre, M. Casana et du sous-secrétaire des Postes, M. Bertettî, nous
avons eu une petite crise de Cabinet.
Elle a duré moins de 24 heures, car
MM. le général Spingardi et le député
Teofilo Rossi viennent d’être appelés
à remplir les hautes fonctions de ministre de la Guerre le premier, de
sous-secrétaire des Postes et Télégraphes le second. B. Bertetti a démissionné par un sentiment de délicatesse, vu que son collège électoral
de Cirié n’avait plus jugé à propos
de lui renouveler le mandat. Quant
à la démission du premier ministre
bourgeois de la Guerre, M. Casana,
elle serait due, d’après ses propres
affirmations, au fait que le ministre
du Trésor lui a refusé les fonds qu’il
jugeait indispensables à la réalisation
de son vaste programme de réorganisation de l’armée. Si cela est, nous
n’avons qu’à nous incliner; mais il
paraît que d’autres motifs ont poussé
l’ex-ministre à exiger qu’on le relevât de ses fonctions: M. Ciisana, tout
en étant animé des meilleures intentions, n’était pas à la hauteur de la
tâche; il n’ii pas osé se faire rénovateur; il s’est trop laissé dominer par
le milieu, sans pouvoir parvenir à le
dominer à son tour. On dit beaucoup
de bien de son successeur. Nous l’attendrons à l’œuvre en lui souhaitant
d’être plus persuasif que son prédécesseur vis à vis du détenteur de fonds.
— Samedi dernier la Chambre s’est
ajournée au 4 mai. Bonnes longues
vacances !
— Le Roi a nommé tout récemment
40 nouveaux sénateurs. Voici les personnalités les plus en vue de cette
fournée : MM. Bertetti, ex-sous-secrétaire des Postes; le célèbre peintre
Michetti ; Leop. Torlonia, ci-devant
syndic de Rome; l’historien Pompeo
Molinenti; Pex-questeur de la Chambre Giordano-Apostoli ; les généraux
Mazza et Tarditi; l’ex-député Franchetti.
— LL. MM. le Roi et la Reine viennent de se rendi'e nouvellement à
Messine, dans le but de se rendre amplement compte de toute l’étendue du
désastre ainsi que des besoins les plus
pressants. La population reconnaissante et vivement touchée a fait aux
souveiains l’accueil le plus enthousiaste. On prétend que l’arrivée du
Roi, au]'a eu, entre autres bons effets,
celui d’accélerer le mouvement de «la
lourde machine burocratique ».
— L’annexion de la Bosnie-Herzé
govine peut être désormais considérée
comme reconnue par les Puissances.
Celles-ci sont maintenant en pourparlers pour l’abolition ou du moins
pour la modification de l’art. 29 du
traité de Berlin concernant le Monténégro et le port d’Antivari. Il s’agirait d’obtenir que l’Autriche renonce
à ses privilèges commerciaux et railitaii-es, sur ce port, et on a quelques
raisons d’espérer qu’elle va se montrer conciliante. La fameuse conférence internationale n’aurait donc plus
lieu d’être convoquée. j. c.
Souscription « Pro Siciie et Caiabre »
ouverte à Londres par M. A. Micol
SO Mars 1909
COLLECTÉ
1. - Par Mlle M îialmas - Croydon.
Dr. Haiigoi’, 5 - M. G. Balnias, 4 - Mlle M.
Bal mas 5.
2. - Par M. Umberto Bernini - Ramsgate.
Marquis et Marquise d’Aterfe, L st. 1
M. P. O. Maigetson, 5 - M. G- Donetta, 2,6 M. Nicola IBoriugli, 4 - M. K. Mills, 1 - M. E.
Kegor, 1 - REO - SH-GT - RW - EP - WGR,
L. st. 1.2,6 - M. U. Bernini, 4.
3. - Par M. et Mme E. Bevx - Londres.
Demoiselles de chez Rosemary, 5,6 - Mme
Rameye, 2 - M. A. C. Custance, 2 - Miss Tudor
Hart, 2 - Miss V. Miller, 1 - Miss de Savinon,
1 - Miss J. Milf, 1 - M. W. Kiehnel, 2 - M. U.
Bernini, 1,6 - T. C., 10 - L. X-D., 1,6 - Mlle
H. Beux, 2,6 - M. et Mme E. Beux, .2,6.
4. - Par M. A. P. Cowley - Londres.
M. H. G. Trew. 1 - M. L. E. Trew. 1 - M.E. A. Trew. 1 - Daisy et Arthur, 2,6 - M.
Peace, 2,6 - M. F. W. Butcher, 2,6 - M. E.
Hogg, 1 - M. W. Nears, 1 - B. E. W. D - VED
- ERC - NS, 5 - HS - EHT - AL - WEB
E. W., 4 - M. Coffy - Wilkinson - WM, 1,3 M. Reid - Lil - G. WW, 2.
5. - Par M. et Mme T. Emerson - Calais.
Mme Hogben, fr. 10 - Mme Arnett, fr. 2 Mme Mertens, fr. 2 - M. C. Edwards et famille, fr. 2,50 - M. T. W. Monton, fr. 2 - Mme
Smith, fr. 1 - Miss S. Arnett, fr. 1 - Miss EWilkin, fr. 1 - M. H. W. Baldwin, fr. 1 - M.
et Mme T. Emerson, fr. 7.
Par M. TV. Arnett : Madame L'heureux, fr. 5
- Madame King, fr. 2.
5. r Monsieur V. Franco - Londres.
Mtüe O. Laurence, 1 - M. R. Vivien, 1
H. B. O., 1 - M. V. Franco, 2.
6. - Mrs S. Ford - Londres.
Mme H. de Wyhowska, 2,6 - M. M. Cux, 1
M. H, Leggett, 1 - M. G. Hunt, 1,6 - M. W.
Day, 4 - M. C. Panil, 1 - M. K- Gomm, 1 M. E. Carver, 1 - A little giri, 1,6 - C.E. W.
- FSB - AI H - HA, 3,6 - .)W - J. MK - AK, 2,6.
7. t Par Mademoiselle M. Gay - Airesford.
M. ,et Miss Clapham, L. st. I. 10 - M. et Mrs
J. Adams, L. st. 1 - Mrs Rowtree (York), L. st. l
- Mi¿s Rowntree (YoiîO, L. st. 1 - Miss E. M.
RowiÎtree (Yoik), L. st. 1 - M. et Mrs A. S.
Rowiitree, L. st. 1 - M. Fielden Tliorp, L. st. 1
- Mrs Grace, JO - M. Walter Nicholson, 10 M. epMrs Hill, 10 - Mrs. Gillet, 5 - Mrs. Knollys, 5 - M. C. Mc. dure, 5 - Miss Smith, 5 Miss S, J. Smith, 5 - H et Mrs. Nicholson, 5
- M. et Mrs. Calford, 5 - M. et Mrs. Taylor, 5
- Mi^s Nicholson, 2,6 - M. Basil Nicholson, 2,6
Mrs. Lucas, 2,6 - Miss B. Hauenstein, 2,6 Miss Hill, 2 - M. E. Knollys, 0,6 - Misses R.
et R.' Taylor, 0,6 - Mlle M. M. Gay, 5.
8. '•‘ Par Mademoiselle H. Gönnet - Norwich.
Lady Margaret Watney, L. st. 2 - M. H. J.
Catoç, 2,6 - M. P. H. Boulnois, 1 - Mlle H.
Gönnet, 2,6
9. - Par Mademoiselle P. Gönnet - Cheiford.
Mrk F. Grant, 10 - M. H. Grant, 3,6 - Misses
E. etíJ. Grant, 2,6 - M. P. Grant, 2,6 - Lady
C. D. H. Elphinstone, 2,6 - Miss W. Elphinstone,
2 6 -j.M. J. R. S. Payne, 2,6 - M. D. Philip, 2,6
- M. H. A. Robersf, 2 - M. P. Astell, 2 - M.
E. Wilkinson, 1 - Mlle P. Gönnet, 2,6.
10. - Par Miss A. E. Holloway - Londres.
M. Gainsborough, 2,6 -'M. W. Bee, 2,6
M. Baudoin, 2 - Miss Howell, 1 - Miss E.
Wargent, 1 - M. F. Welter, 1 - M. Payne, 1
- M. T. Holloway, 1 - Mrs. E- Holloway, 1 Miss Hanson, 0,6 - Miss A. E. Holloway, 1.
11- - Par M. A. Holloway - Acton.
M. A. T. Matthews, 1 - M. H. Craske, 1 M. H. Gifford, 0,6 - M. Puller, 0,6 - M. J.W.
Stott, 0,6 - M. G. Barber, 0,6.
12. - M. G. Kitching - Acton.
M. H. E. Oliver, 1 - M. E. Horler, 1 - M. J.
Couper, 1 - M. R. Tofleld, 1 - M. G. Kitching, 1.
13. - Par M. V. F. Lamerton - Londres.
M. J. Menali, 1 - ARA - TGD - VFL - WHM,
2,6 - WD - EG - BC - WL - J. J. - Anon., 2,3.
14. - M. Paul Michelin - Londres.
M. J. Anderton, 2,6 - Mrs C. Messam et
friends, 3 - Miss Bird, 2 - M. L. Cooper, 1
F. R - GG - ALT - H-J - SW, 2,6 - Mons. P.
Michelin et famille, 10.
15. - Br. M. Muller - Londres.
Miss Taylor, 0,6 - Mrs. P., 2,6 - Miss G., 0,6
- Mrs G., 0,6 - Dr. M. Muller, 5.
16. - Par Monsieur P. Malan - Cheara.
Mrs. R. H. Caird,L st. 1 - M. G. V. Kemball,
5 - M. C. F. Close, 5 - M. A. Kenealy, 5 M. G- S. Mackensie, 5 - M. J. Malan, 4 - M.
E. F. Taylor, 2,6 - M. M. Jackson, 2,6 - M. J.
S. Bigger, 1,6 - M. E. Garrett, 1 - M. M. Mc.
Quie, 1 - M. J. Baldoch, 1 - M. E. Wakeham,
1 - M. H. J. Gibbons, 1 - M. A. Merry, 1 M. E. Dawson, 1 - M. J. Wood, 1 - M. P.
Wiggleswortb, 1 - M. H. Norrington, 1 - M.
A. Yea, 1 - M. F. Ladbrook, 1 - M. G. Taylor,
1 - M. G. F. Turner, 1 - M. W. Baker, 1 M. A., Stevens, 1 - M. U. Gasparoni, 1 - Miss
Burny, 1 - M. Alberd Hearnden, I - 34 floor
girls, 1,4 - M. C. H Norfor, 1 - M. A. J. Bass, 1
- M. A. Lyford, I - M. W. Lyford, 1 - Miss J.
Gardener, 0,8 - M. A. Weston, 0,6 - M. G.
Chidwidi, 0,6 - M. Wlietstone, 0,6 - M. D.
Moirie et Lena, 0,6 - Miss D. Lyford, 0,3 M. G. A. Lyford, 0,3 - M. P. Malan, 5.
17. - Par M. D. Pontet - Londres.
I M. Cook, 0,6 - AA - WM - WDM - EM - BB
- S, 0,6 - O -/MGO - MM - FP - NP, 1,3
M. D. Pontet et famille, 5,6.
18. - Par M. J. Pradal - Londres.
J. Nidd et C., 2 - F. J. C., 2 - M. Vissac, 1
- M. Palme, 1 - M. Clair, 1 - L- H, 1 - M.
I. Pradal, 2.
19. - Madame L. Pradal - Londres.
Mme M; Pradal, 1 - Mme Franco, 1 - Miss
J. C. Ward, 0,3 • Miss V. Keep, 0, 2 - Miss
G. Richardson, 0,3 - Miss C. Griffon, 0,3 - Miss
D. Parker, 0,2 - Misa E Hillier, 0,3 - Miss L.
Richardson, 0,3 - Miss H. Godard, 0,3 - Miss
B. Cole, 0,3 - Miss F. Quarrell, 0,6 - Miss E.
M. Ellis, 0,2 - Miss P. Prosser, 0,3 - Madame
L. Pradal, 2.
20. - Par M. L. Pradal - Londres.
M. J. Smith, 0,6 - M. Al win, 0,6 - M. Wrigh,
0,6 - M. Goodman, 0,3 - M. Williams, 0,3
M. Jones, 0,3 - M. James, 0,3 M. Jessop, 0,3
- M. Zod, 0,3 - DJ-RT - XZ - HB- Phil, 1,9
- Mme M. Pradal, 1 - M. L. Pradal, 2,6.
21. - Par Mademoiselle C. Roman - Londres.
Mrs. T. S. Moore, 4 - Miss B. Levy, 3
M. S. Levy, 3 - Lismore, 3 - Mrs. E Wertheimer,
3 - M. Clark, 1 - Miss M. Wieshmann, 1 Miss J. Larkworthy, 1 - Miss N. Roman, 1
S. W - TEJ - MX, 3 - M. C. Bridge, 0,6 ■ M.
A. Bhewart, 0,6 - M. L. Jones, 0,6 - M. N.
Starwood, 0,6 - M. M. Nicliolson, 0,6 - M. M.
Farisli, 0,6 - M. T. Gripp, 0,6 - M. B. Brooker,
0,6 - M. F. Stanley, 0,0 M. J. Bullard, 0,0 M. D. H., 0,6 - M.lle C. Roman, 1,6.
22. - M. L. Yandyk - Londres.
M. C. Vandyk, 2,0 - F. H-, 2,6 - NL., 2,6
T. H., 2 - M. H. Vandyk, 1 - O. S - Rim AG - Gim, 5 - TGW - MLE - EK - FV, 4 EM - JFP - WJ3, 3 - M. L. Vandyk, 2,6.
23. - M. A. Micol - Londres.
M. F. Handover et friends, 15 - Polytechnic
French Soc. pr. M. G., 12,10 - M. C. Muston, 10
- M. F. Hill et friends, 5,9 - M. A. Delango
et friends, 7,6 - B. Peatfleld et friends, 5, 6 M. et Mrs. B. Longdon, 5 - M. et Mme N.
Boissot, 5 - Mlle J. Maggiore, 5 - M. G. Oisel,
2,6 - Mlle S. Revel, 2,6 - Miss M. Gardner,
2,6 - Mlle E. Le Painteur et friends, 3 M. A. Grout et friends, 2 - M. W. Morrice,
1 - M. M. Taylor, 1 - M. A. Micol, 13,11.
Total . L. st. 41,15
Lire 1040 —
Opera Balnearia G. P. Melile
Du Lien:
Gli operai deRa Chiesa Valdese m
atlivilà di servizio che desiderano
godere di una borsa per la cura termale e per la cura marina sono pregati di far pervenire la loro domanda
al sottoscritto non più tardi del 30
Aprile p. V. Nessuna domanda ricevuta dopo questa data potrà essere
presa in considerazione. La domanda
dovrà essere corredata del certificato
medico attestante là necessità della
cura e (trattandosi di cura termale)
indicante la località nella quale essa
dovrà esser fatta.
Le domande per l’ammissione ai
bagni di mare di fanciulli o adolescenti di ambo i sessi appartenenti
alla Chiesa Valdese, dovranno essere
inviate al sottoscritto prima del 30
Aprile p. V. Nessuna domanda ricevuta dopo questa data potrà essere
presa in considerazione.
Le domande dovranno essere corredate dei documenti seguenti :
a) Un certificato medico provante
la necessità delia cura ;
Un certificato del pastore, provante che il candidato è privo dei
mezzi necessari per far fronte a tale
spesa ;
c) Un impegno dei genitori o ehi
per essi di versare L. 10 per le spese
di viaggio e di provvedere ai bambini ii corredo necessario.
• Il Presidente
Ernesto Giampiccoli
15, Via Pio Quinto.
Ab. payes el non qnlilaneé.«.
1909: J. Planchon, Torre Pellice - Famille
Toscano, id. - M. Toscano, id. - J. Geaime,
Pracastel.
A. BrvoiK, gérant.
' 'fi
11
!
•v'tà