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Soixante et unième année.
11 Bécembre 1925
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VALLEES
^:.;>iBBNT I Par aa Pour t moia
Vallées Vaud^f^L y®
Italie (en
Etranger'^
PlusieursV' ^^ts à la même adresse
Etats-Unis 'v^>iiérique
Oa s'aboBDc ! à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Yt doll.
L'ABONNEMENT 8E PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jea« Coïssor, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
«a. La Ntuséro; 95 centimes <wv
_9^e_t^t_es les choses vraie., hoy_é^sJu,t¡¡:iures, aimable^^
^es de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
■ \
i
ABONNEMENTS NON QUITTANCÉS.
Selon notre vieille habitude, nous con^
tinuerons à enregistrer, sous cette rubrique, les noms des abonnés qui ne payent
pas directement à l’Administration du journal. En outre, nous mettrons, entre parenthèses, à côté du nom du,, généreux donateur, la somme versée pour son abonnement chaque fois que celle-ci dépasse le
minimum imprimé.dam la manchette
du journal. Ccnnme nous avions dernièrement né0gé cette précaution, nous allons,
dès aujourd’hui, réparer l’oubli involontaire par Ut, publication des noms des personnes {avec le chiffre de majoration''à
çôté) qui nous ont payé l’abonnement jusqu’ici, mais ceux-là -uni<juement ; et cela
pour notre décharge. L’Administration.
ÏISION D'AVENIR.
« Voici, les joui'S viennent, dit le
Seig.nenr, l’Eternel, où j’enverrai la
famine, dans le pays ; non une famine de pain, ni une. soif d’eau,
mais (cUe d’entendre les parole.s de
i’Eternel». Avíos VIII, 11.
Lés prophètes de rAncien Testament ont
parfois des visions qui ne pourraient être
plus grandioses ët sdhTîmesriIg' repTêsém
tent dahs le cadré Emité du Judaïsme les
éclats qui brillent bien au-delà de l’horizon
national ; plus que des prophètes de
l’Hébraïsme, ils sont des prophètes, de
l’humanité.
La vision qui forme aujourd’hui notre
sujet se rapporte, il est vrai, au peuple
d’Israël, mais elle peut être également appliquée à tous les hommes, car les expériences d’un peuple peuvent devenir les
expériences de tous les autres, malgré les
siècles sans nombre qui les séparent.
Au point de vuie pratique, ces visions représentent une force, un soutien, elles nous
aident à vivre les heures les plus pénibles
et les plus sombres avec le regard tourné
vens un avenir meiheur.
Eîcaminons ensemble celle qui forme aujourd’hui notre texte : elle nous parle de
faim et de soif. L’humanité actuelle est
aussi dominée, possédée par la faim et la
soif, mais elle demande à être rassasiée et
désaltérée par les biens de ce monde. Ce
qui règne aujourd’hui c’est l’amour de l’argent, c’est l’esprit de mercantilisme; au lieu
de viser à être quelque chose, on vise à
■posséder quelque chose. Aucune divinité
n’est adorée comme Mammón ; on lui consacre tout : son temps, son inteiigence,
ses forces ; on lui saprifie tout : la conscience, les commandements de Dieu, le respect et le bien-être des autres.
Et plus on cherche, moins on trouve; plus
on mange et boit, et plus on a faim et soif;
on finit par se_ trouver devant un feu dévorant qui consume tout. On n'a plus un
instant de paix et de loisir ; même le dinvanche que Dieu, dans sa bonté, avait
mis à part pour notre repos et notre sanctification, doit servir à nos besoins matériels : pour un grand nombre de personnes, il ne reste plus rien qui soit sacré.
Est-ce là une situation définitive ? Peuton être heureux étant tourmentés par
cette faim et cette soif des biens qui
passent ?
Les âmes nobles, dévouées, généreuses —
et il en reste, malgré tout — peuvent se
rassurer. L’avenir se présente, dans la vision du prophète, sous un aspect tout à
fait différent ; ü y aura aussi une faim
et une soif, meiis ce sera celle d’entendre
les paroles de l’Eternel. L’homme a besoin
■ de chercher et d’aimer, c’est dans sa nature ; et aujourd’hui il cherche et aime les
choses basses, mais demain il cherchera et
aimera les choses qui ont leur source en
Dieu même.
Quelle consolation! il suffit d’y penser
pour se réjouir : les temples ne seront plus
vides, on cherchera la lumière qui vient
d’en-haut, toute connaiæance spirituelle
sera désirée, les occiasions de s’instruire
dans la vérité ne seront jamais trop
nombreuse.
Les lumières acquises demanderont d’autres lumières, les paroles de l’Etemel déjà
entendues laisseront un profond d&ir d’en
entendre d'autres ; faim et soif de choses
étemellœ.
Est-ce bien vraisemblable et poœible ?
Sur quoi pouvons-nous fonder, avec le
prophète, notre espoir ?
Sur la nature même de l’homme : corps
et âme. Ce qui passe ne peut pas satisfaire ce qui, dans l’homme. ne_pgg§^ point._
Aujourd’hui c’est malheureusement le
triomphe du corps, car on' ignore l’âme ;
mais quand'on la sentira, quand on reconnaîtra qu’ellel est, au fond, le tout de
l’homme, nous pouvons imaginer qu’on
cherchera à la nourrir par tous les moyens
et qu’on sentira pour elle une vraie faim
spirituelle. On mettra à satisfaire râme la
même ardeur que l’on met maintenant à
satisifaire le corps, sans que le corps ait
cexiendant à en. souffrir ; au contraire, par
le triomphe de l’âme, le corps trouvera
son meilleur guide. Ce sera l’harmonie la
plus complète et la plus parfaite des deux
éléments qui forment l’homme.
Quand pouvons-nous espérer que cette
prophétie s’accomplisse ?
Si nous contemplons le monde actuel, le
moment de cet accomplissement semble
bien éloigné. Mais nous ne devons pas oublier que ce qui est impœsible, ou semble
impossible aux hommes, est possible à
Dieu. Cet accomplissement dépend de lui,
c'est lui qui dit ; « J’enverrai la famine
dans le pays».
ü est vrai que le mal est grand, mais
entre les mains de Dieu l’excès même du
mal produit le bien et le bord du précipice
peut se transformer en porte du paradis ;
la faim et la soif de ce qui passe, devenir
faim et soif d’éternité. Im.
Pensées tirées dn Talmad*
Gardez-vous du péché par vous-même
une fois, puis une de,uxième et une troisième ; et Dieu vous en gardera à l’avenir.
La charité est plus grande que l’au- ‘
mène sous trois aspects : l’aumône ne peut
être faite qu’avec de l’argent, pendant que
'la charité peut être exercée soit par l’argent, soit par le sacrifice, personnel ; l’aumône n’est faite qu’aux pauvres, la charité peut être faite, aussi bien aux riches
qu’aux pauvres ; on ne peut donner l’aumône qu’aux vivants, tandis que la charité
peut être exercée même à l’égard des
morts.
4^
NOTRE PATOIS.
Savez-vous ce qui m’a suggéré ces quel^ques'réflexions ? (Appdons-les ainsi, mê!" me si vous ne les trouvez pas si mûrement
. réfléchies !...).
L’été dernier je descendais souvent d’une
de nos paroisses de montagne, ixiur me
Tendre à une autre paroisse (bien plus « riche », à la vérité!), au fond de l’une de
nos belles vallées. Je laissais ïà-haut une
communauté toute vaudoise, où je n’enten* dais que du patois, du patois frère jumeau
de celui de Val Balsille. Je vous assure que
j’en jouissais ; je nje berçais dans ses harmonies, quelquefois un peu âpres, dont toutefois on a dit grand bien, même à Genève.
, Et, pour nous, c’est tout. Lisez M. Momtet,
et-vous verrez quel est son enjouement
pour notre patois. Il semble même te préférer au provençal et pourtant, celui-ci,
n’était pas de beauté méprisable puisque
c’est en provençal que Dante songea, un
moment à écrire sa. Divine Comédie. Si le
provençal est beau, demandez-le à Jean
Aicard, à Paul Arène, à Emile Poiuvillon, à
tous les poètes du Midi de la France! Kemontez,, même plus loin et demandez-le à
A Alphoeae - Daudet,-à Paul-Liouis Courier!
Plus loin encore, à Molière, au bon La Fontaine et même à,u vieux Rabelais ! Il l’ont
tous infiniment prisé. Et te nôtre ? Le nôtre fât son frère. Pas si glorieux, certainement, màis très ancien, et, pour nous, très
beau et très cher. Pensez que nos ancêtres
l’ont introduit bien loin de chez nous et
que, à Guardia Valdese, par exemple, eiî
Calabre, on parte encore, vous le savez, notre patois bel et bon.
Je disiais donc que, lorsque je descendais
dans le fond de la vallée, je quittais une
patrie pure de notre patois et je rentrais
dans la zone où l’on entend du patois bariolé de piémontais, du piémontais bariolé
de patois et d’autres plus vilains bariolages encore... Mais, ne sortons pas du patois ! S’il est une langue vraiment à nous,
c'e,st 'notre patois ; et, quoi qu’en disent
meæieurs les auteurs de dictionnaires, les
■patois sont de véritables langues. Littré
écrit : « Patois, parler povincial qui, étant
jadjs un dialecte, a cessé d’être littérairement cultivé et qui n’est plus en usage
que pour la conversation, parmi les gens^
de la province, et particulièrement parmi
les paysans et les ouvriers ». M. J. J. Brousson a dit, avec raison, que «,cette belle définition ...contient presque autant d’erreurs
que de mots ». Il faudrait en effet supposer que tel jargon, qui aujourd’hui est un
patois, n’ayant pas d’écrivains pour le tirer de l’obscurité, pût demain, ne plus
l’être, et après-demain le, redevenir. Le
provençal, par exemple (auquel notre patois tient par tant de liens) aurait donc
été patois, -puis langue littéraire, puis patois, et de nos jours, grâce à la résurrection félibréenne, il tendrait à redevenir
langue littéraire.
Ne voyez-vous pas que la définition est
vague au plus haut degré, et très captieuse,
car, où commence ,1e domaine littéraire et
où finit-il ? Le provençal, de nos jours,
par exemple, pourquoi, grâce à Mistral
surtout, n’est-il pas de nouveau rangé parmi les langues ?
IVIais revenons donc à notre patois.
N’est-ce pas en patois que dans les veillées d’hiver l'on a, de tout temps, conté les
histoires gaillardes, les ironies, les épigrammes populaires ? N’est-ce pas, encore, la
langue de bien des chansons locales, des
couplets d’amour, des charivari.s... d’autrefois, s’entend ? N’est-ce pas la langue qui
a servi à traduire même la Parole de Dieu?
N’estrce pas, abstraction faite de maintes
mxxiifications, la langue de bien de> nos
vieux poèmes et de nos vieux poètes?
Que l’on pense que, lors du schisme vaudois, au Xll.me siècle, la langue française
était à peine en formation et que le pro»vençal était au contraire en, plein épar^
noui^ement, et l’on pourra bien s’imaginer
que notre patois fut la langue de nos plus
anciens pères et par conséquent notre vraL
notre légitime idiome.
Mais à quoi bon. signaler tout cela ?
Je vous le dirai clairement : je préfère
entendre le patois dans la. bouche de nos
bons paysans et de nos bra,ves jeunes
gens, plutôt que de les entendre singer...
la ville î Notre patois a une saveur exqui.se;
il sent la force de nos montagnes ! Que je
voudrais voir naître chez nous quelque
Mistral ! Que je voudrais -voir enlever les
voiles qui ne nous permettent pas encore
de savoir toute çhose avec sûreté â l'égard
de notre patois, d’autrefois surtout.
. Pourquoi, au milieu de tant de nobles
initiatives qui surgissent chez nous, n'y
aurait-il pas aussi, un jour, celle d’un véritable concours sur le vaudois Ou, si vous
le voulez, sur le dialecte vaudois ?
Je dis cela parce que rien ne nous rattache autant à notre pays natal que te, langue .de nos aïeux, que celte de nos pères,
que la nôtre, véritablement nôtre.
Dois-je vous le dire ? Lorsque, il n’y a
pas bien longtemps, j’ai su que te bonne
vieille mère de notre frère, l’actuel Syndic
de Pral, était morte, je n’ai pu m’empêcher de dire, en 1a regrettant : « Elle parlait si bien patois !...». Je vous assure que
j'ai joui de l’entendre dans son domaine,
dans sa cuisine. C’est que notre patois se
prête au récit, au long itecit rêveur, et je
sais telle bonne femme, pas du tout lettrée, qui met dans ses contes de la veillée, plus d’élégance antique, plus d’images virgiliennes que maints plagiaires des
beautés d'autrui.
Ce, sont là, me. direz-vousf des arguments sentimentaux. Parfaitement. Mais,
comme je pense que la vie sans le sentiment^ ^t plate et morne,, je cherche à cultiver mon sentimentalisme. Est-ce mal ?
Pour moi le patois me parle de nos pères, et cela me suffit. Les étymologues,
d’ailleurs, ont voulu que le mot patois signifiât « ce qui est du pays paternel », en
le faisant dériver du bas-latin patrensis.
.D’autres le font dériver de Padoue ! Mais,
vous le savez, les étymologues vont loin !...
Ménage faisait dériver haricot de faba
{faba, fabaricus, fabariœtus, aricotus, haricot'...). Rien que ça!
Mais je m’arrête. Le Rédacteur devrait
écourter mon article avec ses inexorable»
ciseaux. Nous reparlerons encore, s’il nous
le permettra, de notre patois. S. P.
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- CORRESPONDANCE
fédération vaddoise.
Chers Amis,
. Un rapport détaillé de notre premier
exercice unioniste (avril 1924 à mare 1925)
a paru, l’été dernier,^ans VEra Nuova.
Pour cette raison, mais surtout parce que
l’espace dont dispose YEcho est restreint,
nous n’avons osé faire parvenir à son Directeur (avec prière de publication), qu’un
K^mpte-rendù abrégé, c’est-à-dire par
groupes de souscripteui's. Le voici :
Chicago, lU. : Groupe Antoine Pons I,
$ 3Ü — Groupe Antoine Pons II, 23 —
Groupe Ernest Mûris, 13 — Groupe Antoine Massara I, 16 — Groupe Antoine
•Massara II, 16 — Chiesa del rev. A. Scorza,
50 = $ 148.
Cleveland, O. : Groupe prof. G. Cherubini
(iMurray Hill), $ 90,13 — Groupe E. Sipari
(CoUinwood), 16 — Cliiesa del rev. F.
¡Pace, 10 — Doct. S. W. Kelley (directement), 50 = $ 166,13.
Philadelphie, ¡Fa. : Groupe Etienne Bertin-S. Glandel (directement),, $ 127.
New-York, N. J. : Groupe L. Garrou,
$ 22 — Groupe M.lîe A. Duvoisin,, 30 —
Groupe M.me P. Baridon, 9 — Divers :
Collectrice M.lle Marguerite GriU (directement) , 13,45 — Pralins, pour Paroisse natale : Collectrice M.me F. Perrou (directement), 80'= $ 154, 45.
Différentes villes : New-Rochelle, N. Y. :
Groupe O. B.' Villanie, $ 16 — Chicago
Heights, 111. : Chiesa del rev. E. Cupo, 5
Des Moines, Iowa ; Chiesa del rev. E.
Desimone, 10 = $ 31.
Diaspora Vauffoise : Collecteurs (ou
Souscripteurs) : Pasteurs P. Griiglio et
Giov. Tron ; M.mes J. Ribet, J. et C. Grill
($ 24 envoyés directement) = 59,50 —
Total général $ 686,08, y compris $ 81,13
contribués expressément par trois personnes pour frais circulaire-programme,
correspondance, etc. Lœ souscriptions pour
l'Eglise Vaudoise se montent donc à
$ 604,95, desquels ; 294,45 ont été remis
directement par les donateurs ou leurs collecteurs, et 310,50 par l'intermâliaire du
soussigné, çç qui revient à dire de la Waldensian AiS^ociety.
A prochainement quelques bonnes nouvelles ainsi que quelques annonces touchant
le côté technique de notre organisation. A
propos d’annonces ou de bonnes nouvelles, il
en est une que nous ne pouvons Venvoyer.
C’est que le docteur Théophile Malan, de
Philadelphie (2130, De Lancy St.) a lîien
voulu accepter la présidence — la haute direction de notre mouvement — d’une manière provisoire, cela va sans dire, comme
d’une manière provisoire, celui qui vous
adresse ces lignes, continuera à occuper la
charge de secrétaire général et... de viceprésident-tr^rier. Ce dernier office, cependant, celui de trésorier, va être réduit, comme vous savez déjà, à la plus simple expression, grâce à nos rapports avec la Waldensian Society dont nous pouvons être
une branche au point de vue des contributions.
Vers la fin de notre première année sociétaire nous aurions dfù avoir des élections. Si elles n’ont pas eu lieu, ce n’ôst
pas de notre faute, croyez-le. Avec une organisation plus solide (parce que nous saurons sur qui compter) et plus étendue
aussi, nous les aurons. En attendant, chers
amis, à l’œuvre ! à l’œuvre avec un nouveau zèle et avec la conviction qu’après
tout c’est notre privilège que d’être engagés dans une œuvre telle que la nôtre.
Ne nous aarêtons pas à certains défauts
de technique. Ce qui doit distinguer notre
organisation ce n'est pas avant tout un
rouage impeccable (chose très difficile à
obtenir avec les distances qui nous séparent), mais bien plutôt... un souffle d’enthousiasme.
Cordialement P. Grigtjo.
Sono state starnate dal pittore Paolo A.
Paschetto 25 co^e numerate della prima
artistica serie di
RITRATTI VALDESI.
Questa prima serie comprende il ritratto di
PIETRO VALDO - ENRICO ARNAUD
GIOVANNI LÉCER
GIOSUÈ GIANAVELLO
CARLO BECKWITH - W. S. GILLY.
Sono in xilografìe, originali dirette, formato 22x27, stampate a mano su carta a
mano, mezza tinta, montate su fogli 32 X 42.
La prima serie completa di 6 ritratti L. 500
- Ogni ritratto separato L. lOO.
Richiederla all’autore : Pittore Paolo
A. Paschetto — Poma- Via Scipioni, 191
DNIONS CEEËTIENNES DU PlEHONT.
^Torre Pellice. Notre correspondant attitré, qui était pourtant au courant de tout,
n’a pas mentionné, dans les deux derniers
numéros du journal — et c’est dommage
— la belle, joyeuse promenade que notre
« Section Cadette » a faite à la Ghieisa d’Ia
Tana. Oh ! je sais bien qu’il n’y a rien de
trfe intéressant à dire là-dessus : tout le
monde connaît l’entrain bruyant d’ime
bande de garçonnets en course et bien décidés à s’amuser royalement ; mais il est
quelque chose qu’il ne faut point passer
sous silence : c’est la bonne, franche, généreuse hospitalité que nous a offert» le
brave Pierre Coisson, ex-régenfc au Serre ;
il se sentait rajeunir lui aussi au milieu
de tant de jeunesse ! et «'Chauds les marrons ! chauds ! », il aurait pu crier ce jourlà, pendant que, sur un grand feu dans
un coin de sa cour, il rôtissait les châtaignes que les Cadets faisaient disparaître
comme sous le coup d’une baguette magique ! C’est le chaleureux accueil d’un voisin ami, M. Jean Monastier, ancien du
quartier, qui gentiment et copieusement
offre à tous son excellent cidre pour arroser les marrons ! C'ret encore quelques
« gâteries » offertes par une aimable amie
anonyme qui accompagnent une bonne
tasse de thé, acceptée avec plaisir par tous,
avant de reprendre le chemip du retour,
qui s’effectue « naturellement » au milieu
des chants et joyeusement comme l’aUer.
iVoilà ce qu’ü est juste de signaler sur
ces colonnes, en exprimant encore à nos
bons amis tous nos remerciements et notre
reconnaissance. Porthos,
Le lundi soir suivant, 1^ jeunes unionistes se rendirent chez un ami impotent,
membre de leur Société, pour y tenir leur
séance habituelle, avec une causerie accompagnée de projections lumineuses.
—- Vülar Pellice. Dans sa séance de réouverture, cette vaillante Société, ri Jûen présidée par M. Héli Long, a décidé de continuer, comme par le passé, à tenir unie à
son mouvement une sympathique section
cadette, qui promet de travailler avec assiduité aux côtés dre grands.
— Saint-Jean. Les séances reprises le 20
octobre ont continué régulièrement, avec
•an nombre de prréents toujours croissant ;
le pasteur de Saint-Jean, M. Emile Tron,
nous présenta, après le Convegno, une
étude comparative sur le fondement de
l’Eglise chrétienne, qui fut suivie d’une
manière bien encourageante. La semaine
de prière a eu — avec le concours de
l’Union des Jeunre Füles —- un grand
succès.
Cette Union a été visitée, le 8 décembre,
par un membre du Comité de Groupe.
— « Circolo Giovanile Vàldese » de Turin.
De 30 à 40 Unionistes fréquentent régulièrement nos séances, et prennent un vif
intérêt à nos activités. Dans la séance du
11 courant le président du cercle, M. l’ing.
G. Rostain, fit un ample rapport du Conve
^gno des Unions du Piémont, corroboré par
la parole des unionistes délégués. On établit ensuite plusieurs activités : conférences, séancre radiophoniques, soirées de bienfaisance, etc! L’as^mblée chargea le Président de. proposer quelques activités pour
la propagande chrétienne, pour les études
bibliques et autres œuvres spirituelles par- mi les jeunes.
On a enfin nommé un groupe de vaillants dilettantes qui s’occupe de préparer
une soirée de bienfaisance à faire avant
Noël. g. r.
Nous tenons à remercier ici le ¡Président
du Circolo de Turin, qui nous a fait parvenir bon nombre de comédies et farces, lesquelles seront mises à la disposition des
A, C. D.G.
— Saint-Sedond, Voici notre direction,
qui a été élue tout récemment ; president,
A. Gardiol ; vice-président, R. Pbns ; secrétaire, B. GriH; caissier, E. Gardid. Ici
aussi, un bon rapport du Convegno a été
présenté aux membres. La semaine, de
prière a-^ été" organisée avec le, concours
très apprécié du pasteur ¡M. L. Marauda,
qui présida une réunion spéciale mercredi
11 novembre.
A tous ceux ¡qui nous ont envoyé de bonnes et intéressantes nouvelles sur lactivité
de leurs Unions, merci, et la prière de bien
vouloir continuer; aux autres, là prière
de se dépêcher à faire ce qu’ils n’ont pas
encore fait. ' r. b.
Saiictiiîous le dimanche,
Je sais très bien que ce n’est pas en se
reposant le dimanche, ni même en allant
au temple que l’on peut être enfant de
Dieu. 11 faut autre chose, il ¡faut recevoir
Je sceau de l’Esprit que Christ a promis
à ses disciples. Blais pour avoir, il faut
demander.
Supposons xiue, le dimanche matin, je
parte pour les champs ou les prés dans
l’intention de travailler, quand je sais que
Dieu me dit : « Tu ne feras aucune œuvre
en ce jour-là » ; ou que je parte pour vendre une tête de bétail, ou du beurre ou
autre chose ; comment trouverai-je le Seigneur ? que lui dirai-je dans ma prière
du soir ?
Nous, Vaudois, nous devons garder la
foi de nos pères, nous souvenir que nous
sommes enfants de héros qui ont tout sacrifié pour leur Sauveur ; qui sanctifiaient
le dimanche, assitaient régulièrement aux
cultes, avaient en hori'eur les danses,
l’ivrognerie, l’intempérance. Soyons dignes
d’eux, frères Vaudois !
Que personne ne travaille le dimanche !
le jour qui nous rappelle la résurrection
de notre bien-aimé Sauveur ! . ■
Je me demande ; Notre peuple voud'rat-il attirer sur lui les châtiments de Dieu ?
Pourquoi cette profanation ? Ces courses
à droite et à gauche, ces boutiques ouven
tes,* ces chevaux attelés, ces marchés de
la Pérouse et de La Tour, où pas ùn Vâûdois ne devrait se trouver ?
Le soir, rendez-vous de plusieurs pères
de famille, qui se préparent parfois à être
candidats du Refuge, ruinent leur santé,,
vident leur bourse et donnent le mauvais
exemple aux enfants ? Eoife, boire ; et les
discoure !
Frères Vaudois, écoutez ceux qui vous
aiment et qui • désirent votre bonheur et
celui de votre famille. Ne travaillez pas
le dimanche, n’allez ni au marché, ni à
l’auberge sans nécessité ; aJlez au temple,
lisez la Bible, faites le culte de famille,
et notre Dieu saura nous bénir comme II
a béni nos pères. D. Gaydou.
CHRONIQUE VAUDOISE
Refuge Roi Charles-Albert.
Les amis et bienfaiteurs de l’Œuvre
sont vivement priés de faire parvenir leurs
dons pour l’année 1925, avant la fin du
mois courant, au président prof. Albert
Sibille - Torre Pellice.
LA TOUR. La « conférence de SainteMarguerite » de dimanche dernier' a été
tenue par le prof. M. Jean Jalla, qui a entretenu de façon fort intéressante le nombreux public, de François d’Assise, le plus
admiré des saints parmi les Protestants et
dont le 7.me centenaire de la mort tombe
en 1926. Nous n’en disons pas plus long,
dans l’espoir que M. Jalla voudra nous
donner un résumé de sa conférence pour
l’Echo des Vallées,
— Un très nombreux convoi a accompagné, dimanche dernier, au champ du repos
les dépouilles de M.me Julie Armand-Pilon
née Stcdlé, décédée à la suite d’une douloureuse maladie, à l’âge de 61 ans. Le service funèbre a été présidé, à la maison
mortuaire, par le Pasteur de la Paroisse,
et au cimetière par le pasteur M. Théophile Malan.
Nous sympathisons avec le mari qui a
perdu sa compagne ; avec tous les parents,
et tout particulièrement avec les six enfants — dont la cadette est élève de notre
Collège — pleurant une mère dévouée*
qu’ils entouraient de beaucoup d’affection.
Pour le liomioeot à HENRI ARNAUD.
Dans in IB.me liste, au lieu de Suz. et
Paul Malan, Turins, 12, lire Susette et
Pauline Robert.
22,me Liste de Souscription:
Report 21.me Liste L. 37.754,60
Etats-Unis: Ernesta Vola, 24Céline Caïrus, 24 - Madeleine
Caïrus, 24 = » 72,—
Omb'ues de Lavalle : ¡H. Pascal, past., 50 - Jac. Michel Vinçon, 125 - Jac. iDalmas, 25 —■
Miguel&te : Paul Artus, 37,50 J. J. Pontet, 27 - Ern. Long, 25
- J. D. Michelin-Salomon, 25 J. D. Artus, 25 - Et. Janaveî,
12,50 - J. D. Dalmas, 12,50*= » 364,50
Chev. E. Behech, pharm.,, Genève, 10 - IDav. Geymonat, juge
de paix, Bobi, 10 - Constance
Jervis, Id., 5 - Jac. Mourgiia, Bubiane, 25 - Prof. G. Rodio, SaintJean, 50 - Veuve-Eynard, Giaime, Id., 5 - Tina Torno, 5 - Nery •
Rivoir, Rivoires, Angrogne, 10
- Louis Rivoira, Barus, Id., 10 Doct. Oscar Geymonat, La Tour,
10 - Doct. Ernest Geymonat, Id.,
10 - J. D. Gonin, Rousseings,
Id., 4 = ' » 154,-^
Faët (3.me liste) - Coll. H.
Rostan, ass. : Grangettes : Jules Bîët, 5 - Alb. Poët, 5 - Ed. •
Poët, 1 - Jac. Poët, 1 - Philib.
Poët, 3 - Jac. Poët, ass.. Cloutés,
1 - J. Plaul Poët, 2 — Pouraarat:
J. Ferrerò, 3 - Marie Ferrerò, 1
- H. Ferrerò, 3 - J. Ferrerò de
Pierre, 4 - Benj. Ferrerq, 1,50 J. P. Ferrerò, 3 - Laur. Gelato,
2 - Louis Ferrerò, Saret, 2 - Et.
Sinchet, Roccia, 4 = » 41,50
A reporter L. 38.386,60
IVÔIIVËLLES POLITIQUES.
Le projet de loi concernant l’institution
des Conseils provinciaux de l’économie a
été, durant les derniers jours de la semaine passée, l’objet d’une ample discussion à la Chambre, qui l’a approuvé. Ix.*
projet en question a pour but de coordonner toutes les énergies productives dos
provinces (agriculture, industrie et commerce), sous la direction des préfets qui,
par là, seront appelés à discipliner l’acfivité économique de la nation. Les problèmes du mouvement économique et social
étant ainsi étudiés dans chaque province,'
on pourrait tenir compte des exigences locales. Il s’agit donc d’une, innovation en
matière législative tout comme pour l'autre projet de loi concernant le syndicalisme d’Etat, que la Chambre a commencé à
discuter et ne manquera pas d’approuver
3
aurei.
Le sénateur Volpi, ministre dre financc.s,
et les membres de la Délégation, de retour
dre Etats-Unis, ont été accueillis à Rome
avec un grand enthousiasme et la Châmbre, de son côté, a rendu un chaleuréux
hommage au « négociateur de Washington », ainsi que Ta salué M. Mussolini, en
lui exprimant la satisfaction et la reconnaissance du Gouvernement pour lé’
brillant succès des négociations avec'
TAmériqfie.
L’hon. Mureolini a inauguré, lundi, les
travaux du Comité internatiomü pour
l’émigration, en prononçant un discours vivement applaudi par les représentants des •
45 Gouvernements qui ont adhéré à la proposition présentée pa,r le Gouvernement
italien à l’occasion de la première Conférence internationale ayant eu lieu à Rome dans le courant de Tannée.
La «collecte du dollar y> a donné un résultat magnifique : plus de 80 millions de
lires, équivalant à plus de 3 millions de
dollars, ont été recueülis à la grande admiration de la nation et surtout de l’étranger. Ce qui est d’autant plus admirable,
c’est que ce chiffre, qui a dépassé toute
prévision, a été couvert en une dizaine de
jours à peine et que toutes Ire classes sociales, sans distinction de partis, ont voulu
contribuer au succès de la collecte.
La prrese nous apporte la nouvelle officielle de la signature de l’accord entre
l’Italie et l’Egypte au sujet de la frontière de la Cyrénaïqiue. La {inclusion de
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3
JF;
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SSÎ
'raccord en question assure à l’Italie la, pcsIjession définitive de Toasis de Giarabub,
possession qui, à un moment donné, a été
fort discutée et a failli troubler les rela¿tions d’amitié entre las deux pays. L’Itajl^lie, de son côté, a accueilli spontanément
^ les requêtes de l’Egypte en faisant ain;si
.¿etîser toute cause de trouble.
—■ France. La vie du nouveau Ministère
¡^AÎlriand a été, dès le commencement, fort
r -menacée. Au cours d’une séance parlernen^taire qui a duré 14 heures, le nouveau Ca"^binet, grâce aux appels désespérés de son
' President, a réussi à obtenir la faible majorité de 6 voix ! La, discussion des projets
financiers du nouTCau ministre des finan■ ces, M. Loucheur, et plus précisément le
projet fort combattu d’émission de six
■milliards de francs en papier monnaie, ont
_ provoqué cette longue séance. Le Sénat,
'f par contre, en discutant ces mêmes pro* jets, a assuré provisoirement la vie du Mi' pistère Briand en lui donnant sa confiance
_^''-par 135 voix de majorité. Ainsi M. Briand
P -peut se mettre à l’œuvre et travailler à
. 'la définitive réorganisation du budget. M.
Loucheur a, fait des avances aux Etats. Unis afin de reprendre les négociations
-"■pour le règlement de la dette de guerre
- française et vient de présenter sept nouI veaux projets de loi qui, pour le moment,
'"ont été approuvés par ses collègues.
" — Allemagne. A peine revenu de Lon
ê- dres où, avec M. Stresemann ü avait signé
le pacte de Locarno, M. Luther, président
^ du'Conseil, a présenté la, démission du Ca
- binet, qui a été acceptée. La crise sera longue et difficile à résoudre, à ce qu’il paraît,
¡f. et on n’en saurait prévoir la solution
probable.
P — Espagne. Le Président du Directoire
militaire, après un échange de lettres avec
I te Roi, a décidé de revenir à la situation
1.; normale. En effet, un Cabinet civil a été
.1-constitué, présidé par De Rivera même.
IjC peuple espagnol a vu. avec satisfaction
fS,‘Ce retour à la Constitution.
■— Syrie. Les troupes françaises se sont
•èmparées du quartier général des rebelles
0ruses, qui ont d!û se réfugier dans les
gorges dU'Gebel Hermon. Il est probable
f ¡que leur chef pr&ente, sous peu, de nouVvelles propositions de paix qui pourront
'^•■être plus facilement prises en consi,dé' ration. t.
NouYelles religieuses et faits divers.
Si IS.SIC. Mariages mixtes. Sur un total
d’environ 626.0(10 mariages célébrés en
;i^:Suisse, il n'y a pas moins de 65.971 mariajges miictes. Dans le Canton de Neuchâtel,
le nombre des ma,riages mixtes (2174) défasse celui des mariages catholiques (2026) ;
«U Canton de Vaud', les chiffres se. font à
peu lires é(]uilibre (4869 mariages mixtes
► pour 5038 mariages catholiques) : à Ge-liève, avec une population inférieure de
^"Incilie à celle du Canton de Va,ud, mais où
" les deux confessions sont à peu près de
môme force, on a compté 5339 mariages
fnixtes lioür 12.997 mariages protestants et
'11.4 25 mariages catholiques. Tous les mariages mixtes ne tournent pas au profit de
l'éghse catholique, loin de là, mais la sévérité de l’églisè romaine lui assure d’incontestables avantages. On se demande, en
présence de ces chiffres, qui pourrait bien
encore nier la réalité-du péril catholique.
(Journal religieux).
Bolsclwvisme ou christianisme ? En réalité le bolchevisme hait l’Eglise parce que
F ri'jgiisc représente et prêche l’Evangile, or
.le bolschevisme est le contre-pied de l’Evang,' gile. Tant que les paysans russes croiront
l’Evangile, le liolschevisme sera impopufe- laire dans lœ campagnes ; le gouvernement
U des Soviets veut donc détruire l’Eglise pour
® se débarasser de, l’Evangile et en finir avec
%
la morale. gouvernement des Soviets
a pu dissimuler ses vrais buts pendant
quelques années ; aujourd’hui il les avoue
K.
► dans ses proclamations officielles et déclare
exactement ceci : il faut supprimer toute
t religion et touté morale.
iBAMn Iam «nllAf«
. Dans les villes cette propagande obtient
’ des résultats considérables, aussi peut-on
j affirmer que la Russie retourne à la
% barbarie en lâchant la bride 'à tous lœ
instincts.
t * Ai l'origine, le bolschevisme est une réaction politique et économique contre te lé'girne tsariste. L’Eglise orthodoxe aurait pu
" s’accommexier du nouveau régime s’il
I*',avait respecté le spiritualisme chrétien,
? ^ si, simplement, il avait eu u'n
' idéal moral. Mais pour se maintet '^r, le bolschevisme a dû flatter les ins
populaires, c'est pourquoi il a décrété
a
que le matérialisme serait la philosophie de
la III .me Internationale : Il n’y a pas de
Dieu, pas de morale,, pas d’idéal. Il n’y a
que la matière : Dieu est la mort, vive
Mammon! (Le Témoignage).
Ki »
TC HÉCO.SLOVAQUIK. Un précurseur de Jean
Huss. On considère, avec raison, Jean Huss
comme un des précurseurs de la Réformati(Hi du XVI.me siècle. 11 est intéressant
toutefois de noter qu’au XVI.me siècle un
prédicateur morave osa demander au pape,
de convoquer un Concile pour réformer
l’Eglise. Il s’agit de Mific (Jean le Bienaimé), originaire de la ville, morave de Kromeriz (en allemand Kremsier). Il passa
presque toute sa vie à Prague, en véritable bienfaiteur des pauvres et où sa réputation d’orateur était grande. Il fonda et
entretint par ses quêtes un asile pour filles perdues. Dans ses sermons, il attaquait
courageusement l’Antéchrist, la hiérarchie
et la vie scandaleuse des moines. Ses ennemis l’accusèrent d’hérésie. Il se rendit à
Rome pour sè disculper et pour obtenir du
pape la convocation d’un Concile dans le
but de réformer l’Eglise. En 1368, il
adressa une lettre à Urbain V. .Persécuté
de nouveau par l’inquisiteur de Prague, ü
en appela au pape et se rendit à sa cour,
transférée alors à Avignon. Grâce à la
protection de son a,mi Angheus Griraaud, et
grâce à sa conduite vraiment chrétienne.
Mille fut réhabilité et prêcha même, dans
l’assemblée des cardinaux, à Pentecôte de
1374. Mais ses forces physiques étaient
épuisées par Tascétfeme. et les. persécutions, et il succomba à la maladie le jour de
la Saint-Pierre (le 20 juin ou le l.er août)
de la même année. Son exemple et æs
idées inspirèrent Jean fîuæ, qui, bien que
n’ayant aucime relation personnelle avec
lui, continua son œuvre.
(Semaine Religieuse).
:s *
C.4.NADA. Journée historique pour 1^
Eglise du Canada que celle du meeting où
vient d’être célébrée o;fficieIlement l’union
des grandes Eglises Méthodiste, Presbytél ienne et Congrégationaliste ; 7000 personnes rempliraient TArena de Toronto, lorsque les 350 membres du Conseil, précédés
des trois modérateurs, prirent possession de
la plateforme et de l’espace ménagé pour
les délégués. Un orchestre réduit et 250
choristes conduisaient le chant, dont la partie principale fut le Te D.eum de Stanford.
Chacun des leaders des trois dénominations
fit une déclaration au nom de son ¡Eglise
avant de signer l’acte « d’incorporation »
qui est l’homologation du pacte d’union des
trois Eglises. Cette assemblée, où Tordre
et le recueillement ont régné ma,lgré le
nombre des assistants, a vu s’ouvrir un
nouveau cliapitre de Thistoire religieuse du
Canada. {Evangile et Liberté).
Amérkjük. Le 9 décembre, à Montréal,
mourait dans sa quatre,-vingt et onzième
année, M. iDavid Bentley, le doyen des unionistes de toute l’Amérique du Nord. M.
Bentley appartenait au petit groupe, de
jeunes hommes qui avait fondé la première
Union américaine, le 25 novembre 1855,
dans l’Eglise baptiste de la rue Sainte-Hélène, à Montréal. Jusqu’il y a quelques
mois, ce vigoureux nonagénaire jouissait
d’une santé parfaite. Chaque matin avant
8 heures on le voyait à son bureau mettant
autant d’énérgie à son travail qu’un homme d’une cinquantaine d’années. Il fut
membre actif des U. C. J. G. pendant toute
sa vie. Il présida, pendant deux ans, aux
destinées de l’Union de Montréal
M.me Hatfield, une des membres de la
Commiæion auxiliaire des dames du Co-^
mité national anglais des U. C. J. G., écrit
ce qui suit au sujet de sa récente visite à
New-York : « Ixi veiUe de mon départ de
New-Yodk je me suis rendue à l’Union du
quartier de Browery. C’est pour moi la
plus remarquable des activités unionistes
que je connaisse. J’eus là l’occasion de causer à trois hommes ; Tun avait été, pendant
neuf années, un ivrogne invétéré; le .second était jadis un pick-pocket très adroit
auquel sa passion avait valu plus de vingt
ans de prison, et le troisième était cambrioleur de coffresfforts. Ces trois hommes sont
aujourd’hui des secrétaires de cette Union. '
Ils sont très intelligents et très actifs. Ils
exercent une influence profonde et étendue. Ils m’ont raconté eux-mêmes leiu* histoine. Cette Union du quartier dp Bowery
fait une œuvre merveilleuse parmi les
hommes tombés le plus bas et qui comptent
parmi les plus méprisés».
(Semeur Vaudoîs).
VARIETE
Wt^ons-Eglises et Chapelles-automobiles
aux Etats-Unis.
Le nouveau wagon Saint-Pierre, qui circule maintenant sur le réseau américain,
appartient à la «Cathofle Church extension Society ». Il sert à la fois de temple
roulant et d’habitation très confortable
pour le chapelain, ses acolytes et son domestique.
Cette œuvre d’évangélisation, placée.
soua‘.le patronage de TarcheVêque de Chicago, possède aussi une autre voiture similaire, ^le. Saint-Antoine, qui porte te parole divine au sud, à l’ouest et au nordouest des Etate-Unis, dans tous les endroits où les catholiques se trouvenit isolési. Les nombreuses missions, que prlêichèrent: ces apôtres zélés,- au cours de, Jours
pérégrinations, furent couronnées d’un
plein suœès et provoquèrent la construction de plus de soixante chapelles permanentes sur le territoire de TUnion.
Ces ;Véhici4es « sacrés » contribueront
sans doute à l’extension du catholicisme
aux Etats-Unis. Construits en acier et
garni intérieiurement d’acajou cubain, chacun ‘de ces wagonst-oratoires mesure
vingt-cinq mètres environ de longueur.
La chapelle propreiment dite, de style gothique, occupe à peu près la moitié de la
voiture ; tePle peut .contenir soixante-quatorze personnies (trente assises et quarante-quatre debout). Elle comporte un
autel, un confœsionnal, un orgue et les divers objets nécessaires à la célébration du
cùl|te- Le reste du wagon, qui sert d’habitation lau prlêtre et à sa suite, comprend
une saUe à manger, utilisée également comme cabinet de travail, une biblliothèque, un
bureau, des ch,ambres à coucher, des cabinets de toUJette et une cuisine avec office.
Après avoir réalisé cette bien moderne
conception de l’apostolat religieux, les catholiques des Etats-Unis créèrent plus .récemment une chapeïlei-automobile. Cet original véhicule permet aux missionnaires
de moraliser les populations perdues dans
tes immenses territoires de TUnion, que le
raü d’acier ne sillonne pas encore. I^rs
de son arrivée à destination, la « ^inte
rouilotte » s’ouvre, puis, déployant, de chaque côté, ses parois, se tranpfeitne en un
autel, dont plus .d’une de nos pauvres paroisses campagnardes, ravagées -pjar la
guerre, envierait l’élégante simplicité. Le
tabernacle, surélevé au centre du
«chœur», est orné d’,un Christ, de flambeaux et de vases. Des draperies retombantes, fixées à la plate-formie où se tient
le prêtre, et à laquelle un estobeau de
quelques marches permet d’accéder, dissimulent les roues et les essieux du véhicule.
L’intérieur de l’automobile abrite en out^e ,un confessionnal, un, orgue et autres
objets du culte. En cas de froid ou de mau-;=*
vais temps, une grande tente peut reeoouvrir toute Tinsf^aflation et former une
«nef» capable d’abriter les fidèles.
Mais voici le dernier mot du progrès.
Tout récemment, un pasteur protestant
■ des environs de BoStoni, M. Wflliam-H.
Morgan, a voulu imiter l’exemple de ^s
confrères catholiques, ou plutôt faire
mieux encor®. IJ a créé l’église radiùtelégraphiste ambulante. Installant sur un
châssis automobie sa petite chapeU®, le
(¿engyman, aidé de sa femme», donne par
T. S. F., à ses ouailles, des sermons et des
(k»ncerts spirituels. Grâce à son poste perftectionné et à son puissant haut-parleur,
les ondes hertziennes portent d’évangéliques paroles ou de mélodieux accents de
musique religieuse aux milliem .d’auditeurs
qui se pressent autour de cette «chaire»
en plein vent, ou qui oe tiennent simplement chez eux, pieusement attentifs, près
de leur poste récepteur.
(De La Liberté).
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Deux jolis récits, d’ime centaine de pages, couronnés par le Comité 'National des
écoles du dimanche, ce qui est déjà une
recommandation. Les aventures raconté^
dans le premier se déroulent autour d’un
ra,pt d’enfant, une fillette de bonne famille
volée par un chenapan et miraculeusement
retrouvée. Le deuxième récit a pour cadre
une école du dimanche... comme toutes les
autres, et pour « acteurs » lés enfants qui
la fréquentent et les membrtò, de leurs familles respectives.
Les auteurs des deux petits volumes
sont trop connues de nos enfants pour qu’il
soit nécessaire de prôner leurs nouveaux
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