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■k’mU-
Soixante-quatrième année - Ar^nn vi*.
I®*" Juin 1928
N» 22
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DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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PRIX Ü'ABONNeMBNTI
Italie (y compris les Vallées‘et Colonies) .
Etranger (y compris les denx Amériqnes)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Psr an
L. 10,—
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Pour 6 moi*
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(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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w Le Naméro: 25 centimes <wv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...... dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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POUR MÉDITER.
«Celui qui aime l’argent n’est point
assouvi par l’argent».
Ecclésiaste V, 10.
Lorsque, dans le silence de toutes tes
i choses, vous descendez au fond de votre
-, âme pour l’interroger, vous y trouvez le
.'besoin toujours renaissant d’une lumière
qui vous guide, d’une félicité plus vraie,
, "d’une paix qui vous élève au-dessus des
: évènements, d’une loi suprême qui domine
<votre existence, d’une consolation dans
vos angoisses et d’une espérance qui
dissipe toutes les ténèbres du sépulcre.
Et si vous descendez plus profondément
encore, vous découvrirez en vous le
,1 besoin de quelque chose — énergie ou
esprit qui vous sont étrangers — qui
dégénère votre vie et vous délivre de toutes
les puissances du mal.
4 Or tous ces besoins, moraux et religieux, ne produisent-ils pas en nous une
faim et une soif que rien au monde ne
pourra jamais satisfaire, et moins que
toute autre chose cet argent et ces plaisirs
-après lesquels tant de visionnaires courent
¡et se tourmentent?
Vous direz que le monde est plein de
gens qui ne sentent pas ces besoins et
Quii-Pi'écisé.rqent pour cela, ne se soucient
1 ' d’aucune autre nourriture — ni ne la
I,., désirent — que celle que leur offre la
terre. Je le sais. Mais s’ils ne sentent rien
aujourd’hui, cela ne veut pas dire qu’ils
ne puissent rien sentir demain. Le jour
de la crise peut venir, pour eux comme
'•pour tous, avec la douleur poignante, la
cruelle infirmité, l’effondrement subit des
affections qui entraîne avec soi une vie
entière, avec la désillusion atroce qui
torture le cœur lorsqu’il aperçoit la vanité
infinie de ces biens auxquels il s’était
donné tout entier et de leurs offenses
.irréparables.
Et que feront-ils alors? Feront-ils ce que
fit judas à l’heure de son effroyable résipiscence? Vous vous souvenez: Judas
ramassa ses monnaies — cet argent qui
ne pouvait plus, le rassasier — et il alla
les jeter aux pieds des sacrificateurs...
Diront-ils au monde de reprendre ses
biens et ses plaisirs et de leur rendre
leurs énergies, la santé morale, l’innocence,
leurs idéals, leur âme, le tout prodigué
avec tant de légèreté?... Mais le monde
et les tentateurs du monde leur répondront, comme les sacrificateurs au traître :
Qu’importe? Penses-y toi-même.
Giov. Rostagno.
{Più pressa a te, Signor).
Pensées.
Soyons toujours joyeux et jamais satisfaits. Auguste Navujje.
■Hf.
'B me semble que la politesse est une
certaine attention à faire que, par nos( paroles et par nos manières, les autres soient
' f
^contents de nous et d’eux-mêmes.
La Bruyère.
,C’est une chose monstrueuse que Je goût
et la facilité qui est en nous de railler,
id’improuver et de mépriser les autres ; et
•' tout ensemble, la colère que nous ressentons contre contre ceux qui nous raillent,
bous improuvent et nous méprisent.
’ La Bruyère.
oCes agneaux
Réponse à paolo
M. Bosio, à Rome, a une belle écojle du
dimanche. Il m’en est resté un souvenir
nostalgique depuis le“jour où j’y ai fait ma
catéchèse d'examen. Je revois en pensée
ces petites têtes inteflligentes, blondes ou
brunes, ces yeux braqués sur moi, pétillants d'attention sérieuse. Que sont ces
enfants ? Des chrétiens ou des payens ?
M. Bosio, qui est .père, fera peut-être force
à son 'sentiment paternel, et dira : « Ils
ne sont pas chrétiens » ; même si parfois
leurs yeux clairs semblent pénétrer aisément dans le mystère où notre esprit
adulte tâtSnne^ et refléter comme un miroir la pure lumière de Dieu. Mais aloTS,
sont-ils payens ? Ces enfants de l’école du
dimanche qui aiment de tout leur cœur le
bon Jésus, et aussi, quoiqu’ils en aient un
peu peur, le terrible Moïse ? Sont-ils
payens ? Non pas. Vous ne le soutiendrez
jamais sérieusement. Ils ont quelque chose
de trop pour être payens. Ils nfont pas la
plénitude de la foi ; mais ils ont de la foi.
D’où leur vient-elle ? De. leur naissance
charnieille ? Je ne le crois pas. Alors, de
quelque grâce de- Dieu ? Dieu aurait-il mis
sur eux son empreinte ? Cette empreinte
qu’ü peut mettre sur le cœur d’un enfant
chargé d’hérédités perverses et abandonné
dans un milieu corrompu, cet « Esprit qui
souffle où il veut», aurait-il effleuré l’âme
de ces enfants, dès leur naissance, les prédisposant aux premières impressions qu’ils
devaient recevoir du milieu chrétien où
Dieu les a fait naître ? Pour ma part, je
ne vois pas d’autre solution. Dès lors, ■
sont-ils hors de l’Eglise- ? Non, ils sont dedans. Ils- y sont comme ils peuvent y être,
comme des enfants, comme « les agneaux
du troupeau ». Mais ils sont'dedans ! Alors,
pourquoi refuser le baptême à ceux que
Dieu admet dans sa grâce ?
» »
Dans notre Eg-lise, le rite d’introduction
des nouveaux membres consiste en une
double cérémonie : le baptême des enfants
et la confirmation des catéchumènes. Cela
n’a pas lieu dans les Eglises missionnaires,
qui recrutent des adultes. Elles n’ont que
le baptême. La raison de cette différence
est claire. C’est que, dans les pays chrétiens de longue date, l’entrée dans l’Eglise
est quelqiac chose de beaucoup plus complexe que dans les Eglises missionnaires.
Quand un payen adulte se convertit, c’est
facile de fixer, avec assez d’approximation,
la date de son entrée dans l’EgHise. Sa conversion l’indique. Mais pour un enfant
chrétien, où commence la conversion ? Où
commence la foi ? Et surtout, où commence la grâce, qui est la condition de
l’une et de l’autre? Dans un payen converti, l’action de Dieu et celle de l’homme,
l'appel de la grâce et la réponse de la foi,
apparaissent simultanément ; mais dans un
enfant chrétien on peut distinguer une période où, pour ainsi dire, l’action de Dieu
prédomine, et une autre où la foi apparaît
en première ligne. Il y a une période où
l’enfant subit surtout, reçoit, a.pprend. Il
est à l’ombre du corps social, à l’ombre
« de la foi de ses parents », qui l’initient
à la vie, de leur autorité. On pourrait appeler cette période le moment de la grâce.
Puis vient une période où l’enfant réagit
surtout à toutes les influences qu’il a su
du troupeau.
Posto; suite et fin.
bies. C’est la crise délicate qui fera de lui
un croyant personne], c’est à dire un être
libre dans l’ordre, ou un révolté. Mais, reraarquez-le bien, cette révolte, si elle a -lieu,
ne fera jamais de lui un payen : elle fera
de lui un apostat. Il y a quelque chose
d’irrévocable dans l’empreinte qu’il a rei çue. C’est ce qui lui donne une responsa5 büité que les payens n’ont pas ; mais c’est
aussi ce qui lui donne une espérance inconnue aux payens. Dans sa révolte, il sera
toujours un « fils prodigue », qui a connu
son Père, dont on attend le retour, dont
on implore le « réveil ». On ne demande
pas à Dieu le « réveil » d’un payen ! Si,
d’autre part, la crise de l’adolescence aboutit à la conversion, il faudra pourtant distinguer cette conversion de celle d’un payen
qui vient soudainement à l’EVangile. La
conversion d’un payen est surtout une rupture ; celle d’un adolescent chrétien est surtout, normalement, un aboutissement, une
maturation, une «confirmation». L’adolescent chrétien qui se « convertit », en réalité se borne à accepter, à dire .: oui, librement, aux influences chrétiennes, visibles
Cet invisibles, qü’ü a subies jusqu’à cet instant sans s’en rendre bien compte, à conrfirmer, littéralement, par sa foi, la grâce
qu’il reconnaît avoir reçue avant même
qu’il fût en état de se prononcer pour ou
contre.
On voit par tout cela à quel point notre
rite d’entrée dans l’Egliee; sous sa double
forme de baptême de l’enfance et de la
confirmation de l’adolescence, adhère naturellement à la vérité (idéale) de la vie
spirituelle. Le baptême des enfants exprime le moment de la grâce. Cela répond à
sa nature de sacrement, de signe d'une action de Dieu. La confirmation exprime le
moiwent de la foi. Elle n’est pas, à proprement parler, un sacrement, puisqu’elle
veut surtout exprimer une décision de
l’homme. Màis eie est en quelque sorte
un écho du baptême, dont eie est l’aboutissement normal; et eie est habitualement suivie du sacrement le plus solennel
de la vie chrétienne, le -sacrement de la
pleine communion ; la Sainte-Cène. Naturellement, je dis tout cela en pensant à
l’idéal. La-réalité est plus grise. Bst-ele
bien plus brillante chez les Baptistes ?
D’aüleurs, faut-il consentir à la réalité, ou
la combattre ?
* *
M. Bosio, au fond, j’en suis sûr, est tout
prêt à souscrire à presque tout ce que j’ai
dit. Il reconnaît la légitimité d’introduire,
de quelque façon, l’enfance dans l’Eglise.
Il reconnaît lui aussi l’utilité d’une
double cérémonie. Mais un scrupule de fidélité à la lettre de la coutume prédominante (ou exclusive : qu’importe ?) de
l’Eglise apostolique l’empêche d’accepter
notre coutume actuelle. Il voudrait mettre
le baptême à la place de la confirmation et
adopter pour les enfants la cérémonie que
les Baptistes ont imaginée pour les leurs :
la présentation au temple. Voyez, cependant, M. Bosio, si ce scrupule de fidélité
envers la lettre ne risque pas de
vous faire commettre une infidélité envers l’esprit de la chose. Pour ma part,
je l’avoue, la solution que vous nous proposez me semble un petit avorton théolo
gique et liturgique. Cette présentation au
temple, sans baptême..., que voulez-vous,
elle me fait penser à l’habitude qu’ont certaines Eglises d’élever la collecte au-dessus
de la table de communion, pour la montrer
au bon Dieu, comme s’fl n’avait pas les
yeux assez bons pour la voir sur la table.
C’est une question de goût. Je ne discute
pas.
Mais plutôt, comment concevez-vous,
après cette cérémonie, la position de l'enfant ? Car enfin, qu’est-ce que vous demandez à Dieu, dans cette présentation ? Vous
lui demandez sa grâce pour cet enfant. Je
dis sa grâce : non pas la grâce « mouche
du coche » du rationalisme moderne, mais
l’action souveraine de Dieu, sans laquelle,
malgré toute votre pédagogie, cet enfant
ne parviendra jamais à la foi ni à la vie
chrétienne. Dès lors, si Dieu vous exauce,
dites ce que vous voiliez, votre enfant est
baptisé. Ce ne sont pas quatre gouttes
d’eau et une formule trinitaire de plus ou
de moins qui changeront rien à l’affaire
(à moins que vous ne soyez rituaüste). Et
si vous ne croyez pas que Dieu puisse vous
exaucer, parce que votre enfant n’est
qu’un enfant, pourquoi priez-vous ? .!
Et que dévient le baptême, après cette
présentaticsn ? Si le jeune homme ne s’y
présente pas, tout est dit. Mais s’il demande le baptême, cela prouve que cette
grâce première, que vous aviez demandée
pour lui, a été Officace, qu’il y a persévéré,
malgré ses chutes, qu’i^ est depuis longtemps dans l’Eglise. Et alors, pourquoi le
baptisez-vous encore ?
sf; ^ ^
Je conclus. Il y a dans la vie de l'Eglise
des périodes créatrices et des périodes critiques. Dans les premières (par exemple ;
l’Eglise primitive. Réforme) naissent spontanément rites, institutions, théologie, et
ils forment d’eux-mêmes un ensemble cohérent, s’accordant avec les données les plus
intimes de la foi, dont ils émanent. Dans
les autres, on gâte tout ce qu’on touche.
Nous -sommes dans une de ces périodes-Jà.
Ne l’oublions pas. Et soyons prudents. Si
nous ne voulons pas meurtrir davantage,
sous prétexte de le secouer, le pauvre corps
de notre viefile Eglise. Giov. Miegge.
« « «
Je me suis laissé fourrer dans une imrpasse, et je dois en sortir. La question du
baptê'me des enfants et celles qui s’y rattachent Tums ont valu déjà plusieurs articles oü sont exposés deux points de vue
différents. M. Bosio nous annonce maintenant un nouvel article en réponse à ceux
de M. Miegge ; ü nous en arrive d’autre
part deux autres sur la même question!
Si nous n’y mettions bon ordre, la polémique ne prendrait jamais fin et il faut
qu’elle cesse. Il est donc entendu qu’on va
donner encore la parole à M. Bosio, pour
une dernière réponse qu’ü est prié de corh
denser en un seul article de dimensions
normales. Quant aux autres articles qui
nous sont parvenus ou pourraient nous
parvenir dans la suite, sur le même- sujet,
nous prions leurs auteurs de nous excuser
d nous ne pouvons absolument plus les insérer. A notre modeste avis, il y aurait des
prMèmes bien autrement importants à résoudre, et bien plus urgents, en vue de
l’avenir spirituel et mord de nos Eglises ï
Réd.
2
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“ Ciagrinave pa
Comme Barba Paiil habitait xim pays
■— un des plus beaux du monde — où tout
le monde porte un surnom, il portait bravement le sien, lui aussi. On l’appelait :
<i Ciagrinave pa~», à. cause de deux mots
qu’il répétait en toutes circonstances,
deux mots, sans prétention, qui jaülissaienU d’une pauvre bouche édentée, mais
dont la source était une âme courageuse.
Deux petits mots, desquels semblait éma^
ner une attente confiante dans le lendemain. Je me sentais attirée par cette figure optimiste, par ce vieiliard qui avait
tant lu au grand livre de la nature —
le livre du Bon Dieu — et qui avait toujours quelque chose d’intéressant à raconter aux enfants. J’aimais surtout à
l’entendre parler de son petit-fils, qui
n’écrivait jamais, hélas !, mais dont il attendait toujours le retour.
— « Ça ne flaire pas la rose ce silence», chuchotaient les mauvaises langues. « Une tête foflle, ce garçon », disait
le voisin. La voisine renchérissait et ajoutait, très bas, qu’eUe avait rêvé... qu’il ne
re-vien-drait jamais. Et tous deux branlaient la tête. « Ça ne flairait pas la rose,
pour sûr».
« Ciagriruive pa », lui, partant peut-être
de ce principe que le temps et ses mesures ne sont qu’une fiction de notre esprit,
dédaignait de regarder le calendrier... Il
ne s’inquiétait pas des regards... g<®uenards des voisins, entretenait l’espérance,
cette créatrice de force et d’énergie, et à
chaque nouvelle déception, quand on lui
demandait ; « Toujours pas de lettre ? », il
opposait son « Ciagrinave pa »... peutêtre pour se donner du cœur.
Les voisins commençaient vraiment à
le trouver par trop ridicule. C’était absurde cet immuable état d’esprit. Vraiment, depuis que le monde était monde,
on n’avait vu un pareil bonhomme.
Aussi, quand im soir, dans l’étable,
« Ciagrinave pa » parla d'acheter un tout
petit champ pour profiter de la baisse des
terrains et préparer... une surprise à
son petit-fils, le voisin qui avait pour
devise ; « N’espérez rien pour ne pas être
déçu», n’y tint plus et au nom du Bon
Sens et de la Sagesse, commença un long
discours sentencieux. « Pourquoi vouloir espérer, contre toute espérance, le retour
de cet ingrat... ? La Raison voulait... » ;
mais ici « Ciagrinave pa », à qui ce long
discours avait déjà échauffé les oreilles,
interrompit brusquement. La raison, vraiment ! Comme si le cœur n’avait i>as des
raisons que la raison ne comprend pas !
A la raison, si eflle lui disait de ne plus
rien attendre de son petit-fils, il lui donnait im grand coup de pied... à la raison,
et il accompagna son dire d’un geste si
énergique que le voisin, conscient de sa
dignité d’homme sans illusion, s’en alla
sans se retourner.
Mais Madeleine, la fille de « Ciagrinave
pa», s'était laissée choir.sur un tas de
feuilles de maïs, et là, la tête dans les
mains, elle me sembla l’incarnation du désespoir. « C’était donc fou d’espérer le retour de ce fils bien-aimé ? ».
L’acier des raisonnements du voisin
l’avait blessée au cœur. Le moment était
triste. «.Ciagrinave pa» regardait sa fille
et, de temps en temps, essuyait ses yeux
du revers de sa manche,..
Cette soirée devait-elle donc marquer
l’effondrement de leurs espérances ? Non,
car « Ciagrinave pa », se raissaisissant,
comme s’il ne voulait pas donner droit
de cité aux pensées tristes : « N’oublions
jamais que c’est l’heure la plus froide qui
précède immédiatement l’aube », dit-il avec
solennité.
Dans mon ignorance, j’avais toujours
pensé que c’était au cœur de la nuit, quand
le voile le plus épais couvre la terre, que
le froid est le plus intense ; mais lui...,
qui avait tant lu au grand livre de la
nature, de répéter : « A l’heure la plus
froide succède immédiatement le soleil
qui ranime tout, qui transforme tout.
Ciagrinave pa!».
Cher Barba Paul ! Il y a longtemps qu’ü
dort, lui aussi, une simple croix de bois
sur la poitrine ; et pourtant, ces mots me
chantent dans la mémoire... comme un refrain... Je les entends, comme un écho lointain de l’enfance, dans les journées grises,
dans les nuits d’orage, surtout à l’heure
froide quand le frisson du découragement...
— « Oui, mais avec tout ça, la lettre tant
désirée n’arrive; toujours pas », disait le
voisin à la voix aigre et au teint de pomme
verte.
Or, il advint qu’un matin je fus réveillée par un grand cri de joie, tout juste
comme l’aube blonde et rose filtrait à travers mes vdlets ; Un fils,_un fils qui avait
marché toute la nuit, pleurait de joie dans
les bras de sa mère... Le voisin était accouru et le soleil, malicieusement, darda
sur lui sa première flèche d’or, puis il en
jeta une autre, puis une autre encore sur
le visage ébloui de la voisine, la femme au
rêve, qui, sourde comme une terrine,
n’avait rien entendu et sortait justement
de la pénombre de sa cuisine, un pot de
lait à la main... un pot de lait qu’elle laissa
tomber avec fracas dans son étonnement.
Ce fut le moment psycologique pour
Barba Paul, qui, lui, avait toujours attendu
ce moment, pour jeter un regard circulaire et pour s’écrier : « Ciagrinave pa »,
tandis que les milles feux de l’astre étincelant inondaient tout de lumière et de
chaleur. Tante Rose.
CORRESPONDANCE.
Colonia Valdense, le 24 avril 1928.
Monsieur le Directeur,
Nous avons reçu et lu avec plaisir et
édification l’excellente brochure du vénéré
frère, le pasteur Henri Tron: L’Eglise,
corps de Christ. Nous admirons sa franchise et son courage a signaler les plaies »
qu’il y a dans l’Eglise et qui menacent
son existence même. Ce qu’il avance est
appuyé sur la Parole et propre à faire
réfléchir tout Vaudois soucieux de l’avenir.
Déjà aux temps des apôtres, les judaïsants
voulaient revenir à la loi. Accomplie parChrist, la porte, elle s’est introduite par
la fenêtre et dit: Tu feras, quand la grâce
répète: Crois et tu seras sauvé. Faire,
on ne peut pas, et en cherchant sa propre
justice, on s’est privé de la justice de
Christ, sans s’en rendre compte. Nous
sommes arrivés à un tel degré d’indifférence, que beaucoup ne s’aperçoivent plus
de leur état de péché. « Tu as la réputation d’être vivant, mais tu es mort»
(Apoc. III, 1), Nous sommes tièdes, ce qui,
dans l’opinion du grand nombre, est la
sagesse suprême, tièdes... mais libres de
ces bouillants qui troublent la quiétude
des endormis.
Le remède est facile: Rejeter tout mélange entre les deux alliances et revenir
à l’Evangile dans toute sa simplicité, par
la repentance et la conversion (le changement de vie). S’il n’y a pas la conversion,
l’édifice le plus beau s’écroulera. Faire
croître des individus qui ne sont pas nés,
est une impossibilité absolue.
Nous, les croyants, sommes le corps
de Christ. Quel honneur! Ce corps est
pur, saint, irrépréhensible, témoin devant
le monde, temple du Saint-Esprit. Voilà
ce à quoi nous sommes appelés, et nous
pouvons l’être par la grâce de Dieu.
Glorieux privilège!
Merci de grand cœur à M. Tron pour
sa brochure, témoignage de vie qui fortifie
notre foi, que nous apprécions d’autant
plus, nous qui l’avons eu comme pasteur
fidèle.
Un de vos correspondants demande si le
livre: Il Signore viene, ne se trouve pas en
français. Il existe depuis longtemps sous
le titre: Jésus revient On peut se le procurer à Digne (Basses-Alpes), à la Bonne
Revue (6 frs.).
On ne peut douter que nous touchons
à la fin de l’économie actuelle et que Jésus
va revenir pour prendre son épouse,
l’Eglise, et l’introduire dans la maison du
Père. Plus de 300 passages de l’Ecriture
nous parlent de sa seconde venue et cette
doctrine contribue à réveiller les âmes:
«Veillez, de peur que n’arrivant tout à coup,
Une vous trouve endormis» (MarcXIII,36).
C’est aussi une glorieuse espérance et
une grande consolation. ,
— Le 22 mars, Colonia Valdensé a. célébré son cinquantenaire, comme paroisse.
C’était en même temps le 70.me anniversaire de sa fondation. En effet, en 1858
sont arrivés ici les premiers colons, de la
Florida, où ils avaient été d’abord en 1857,
lorsque commença l’émigration pour le
Sud-Amérique. Parmi les très rares survivants, celle qui se souvient le mieux
de ces temps héroïques, c’estM.meSuzanne
Griot-Roland, âgée de 90 ans, originaire
des Chabriols (La Tour).
Il y eut plusieurs cultes et discours, où
la note prédominante était naturellement
la reconnaisance. Dieu a béni les Vaudois
ici d’une manière visible, de toutes
manières, et 11 les a protégés et gardés.
A son nom la gloire ! Il continue à nous
bénir malgré nos misères et notre manque
de fidélité. Et surtout la plus grande bénédiction c’est celle de connaître Christ
comme notre Sauveur, que nous désirons
servir pour sa gloire.
— Notre cher frère Jean Jacques Rostagnol, de La Paz, a été chargé cette année
de visiter les disséminés. Nous prions
pour que le Seigneur l’accompagne dans
cette tâche quelquefois pénible, mais si
pleine de satisfactions. Qu’Il lui accorde
son Esprit de grâce et de puissance. Cette
tournée durera trois mois.
Agréez mes salutations «fraternelles.
. L-J.
CHRONIQUE VAUOOISE
SOUSCRIPTION POUR LES COLLÈGES VAUDOIS.
L. 136.013,65
Listes précédentes
M.mes et M.rs :
Prof. Josué Balma (2.me don) » 100,
P. et A. Bosio, Rome (2.me id.) » 100,
(A suivre).
Total L. 136.213,65
H: H: H:
Unions Cbrétiennes de Jeunes Filles.
La promenade annuelle des Unions Chrétiennes de Jeunes Filles aura lieu, D. V.,
dimanche 10 juin, à Prarustin. Toutes les
Unionistes sont chaleureuse^tnent invitées
à y prendre part.
Le rendez-vous général sera à 10 heures,
dans le temple de Saint-Barthélemy.
Le Comité de Groupe.
H: « 4:
LA TOUR. Collège. Une « audition musicale-leçon », organisée par le professeur
de chant du Collège, M.lle Violette Vinay,
d’après les « directives » fixées par le Ministère de l’Instruction, eut lieu à l’Aula
Magna, lundi dernier, devant tous les élèves de rétablissement et leurs professeurs.
Une audition ou concert d’un genre à part,
où le prof. M. Adolphe Tron illustre brièvement et clairement, avant l’exécution, chaque morceau et présente chaqué auteur
dont fl indique les caractéristiques.
Et nous entendîmes ou mieux nous goûtâmes 11 morceaux de différents auteurs,
italiens et étrangers (Grieg, Donandy, Chœ
pin, Listz, Da Venezia, Weber, Ariosti,
Leroux, etc.), du plus heureux choix, soigneusement préparés et exécutés avec art,
tous chaleureusement applaudis. Bref, un
beau, un fin concert... de famille, dont nous
sommes redevables — avec M.Ile Vinay —
à trois ex-élèves du Collège: M.lle Lydie Cagna (piano), MM. le maèstro Giov. Antonellini (piano) et Riccardo Turin (violoncelle),
auxquels a bien voulu s'ajouter la chanteuse M.lle Chauvie, si favorablement connue de notre public. Cee quatre artistes,
tous élèves ou ex-élèves de M.Ile Vinay, et
que nous avons si souvent applaudis, se
sont montrés, une fois de plus, dignes de
notre admiration et aussi de notre reconnaissance, allant également au doct. Cagna
qui, comme toujours, avait gracieusement
prêté son piano pour le concert. c.
— Dimanche, 27 mai, dans une salle du
Collège, se réunissait l’assemblée annuelle du
Comité du Jardin Rostania. Le président M.
E. Eynard et les membres du Bureau MM. le
doct. Cardon, Bleynat et Massel, exposèrent'
1
les différentes activités du Comité pour ledéveloppenncnt de ce jardin botanique, quj 1
continue à recueillir les plantes les plug
balles et les plus rares dqs Alpes, et à ré>;i
veiller ainsi l’amour et l'intérêt pour nog';|
montagnes. A la suite de quelques obser-ï'
varions, les différents rapports furent ap--j
prouvés ; après quoi ôn nomma le Bureau"
en lia personne de MM. Emile Eynard, prê. |
sident ; Bleynat, caissier; J. P. Massel,
vice-président ; doct. Cardon, directeur. W i
a. ji
PRALI. Samedi, 28 mai, un long cortègéaccompagnait au champ du repos la dê4'
pouiUe mortelle de Catherine Gârrou-Pascal, qui s’est paisiblement endormie en Dieu,
à l’âge de 73 ans, après avoir supporté;
avec une grande foi les cruelles souffran-^|
ces de ses derniers joure. Le pasteur M. G.
Comba, venu aux obsèques avec les dames
Lantaret et Garrou de la Pérouse;, adressa,
avec le Pasteur local, un message de con-solation et d’espérance ; il rappela parti- '
culièrement le sourire caractéristique, lumineux et constant, de cette belle figure
vaudoise, chrétienne surtout, qui vient de
disparaître. Nous renouvelons au fils, notre
ancien de la Ville, aux parents affligés,
nos sentiments d’affection et de sympathie
chrétienne.
— L’Assemblée d’église a nommé ses délégués à la prochaine Conférence de SaintGermain en la personne de MM. Pascal
François (Ville) et Henri Grill (Orgères).
f.
PRARUSTIN. Le Bazar, qui a eu lieu le
jour de l’Ascension, en faveur deis œuvres
de l’Eglise, a bien réusisi, grâce à la génén,
rosité de plusieurs familles de la paroisse
et de quelques aiUds du dehors — que nous :
remercions vivement — et au concours des
acheteurs venus des différents quartiers^
de Prarustin et même des communes
voisines. '
— Notre Eglise se prépare à célébrer
le premier centenaire de son temple de
Saint-Barthélemy. La fête est fixées au di-^
manche 26 août prochain. Le programme,
dans ses lignés générales, est le suivant F
à 10 h. du matin, culte de circonstance p
à midi, dîner populaire ; à 3 h., comme-'
nioration historique dans le temple du
chef-lieu,
A cette occasion, le Pasteur de la pa-*^
roisse va publier l’Histoire de l’Eglise de
Prarustin-Rocheplate. Ce récit des évènet
ments, souvent tragiques, qui se sont dé- ■ q
îpulés dans ces localités de 1535 à 193^ '
sera suivi de six Appendices : l" Pasteurs ■ ■
qui ont desservi Rocheplate et Prarustin;
2'' Pasteurs originaires de cette paroisse; '
3° Anciens et Diacres ; 4“ Instituteurs et î
Institutrices ; 5" FamiEes qui font partie
de cette Eglise; 6“ Familes qui lui ont.'
appartenu autrefois.
Le volume — d’une centaine de pages —»
sera enrichi d’une carte topographique de,'
Prarustin-Rocheplate, due à la plume d*^
doct. David Rivoir, et de 35 fllustrationÿ
(vues de localités, portraits de Pasteur%
Instituteurs, etc.), et sera mis en ventéf
au prix de L. 5,50 l’exemplaire franco efii;
Italie, et L. 6,50 franco à l’étranger. S’adresser à l’Auteur, ou à la Bottega délia Caria, •
à La Tour. A. J,. ^
RiORA’. La Colonie Alpine, fondée à Pietfiv'
Prà par île Comité dei la Croix-Rouge de.*;
La Tour, ouvrira de nouveau ses portes,/
le 3 juillet prochain, aux enfants les plu»
pauvres et les plus faibles de nos Vallées;
Grâce à une aile nouvellement construite^le nombre des petits «pensionnaires»
la Colonie pourra être porté de 30 à 50.
Cette excellente institution a naturejfeî-ment besoin d’aide et de soutien. Chaque?
année elle ouvre les inscriptions sans avoi^'"'
un sou en caisse. Mais cet acte de foi
justifié par la générosité de nombreux anai^i
qui rendent chaque année possible, ave®>
leurs dons et subsides, la continuation
l’œuvre. Cette année, vu l’augmentatioià
du nombre des petite hôtes, les frais sertuit*
naturellement bien plus élevés ; aussi U?^
appel très chaleureux est-il adressé à toUS
ceux qui peuvent venir en aide à cette
tivité bienfaisante. Les dons sont reçU^
par le président, M. Attüio Jdüa,, à Tor^
Pellice. a. P -
3
SAINT-G.EEIMAIN. Asile des Vvetüards.
Un de nos bienfaiteurs vaudois, établi à
Monett, qui tout dernièrement a fait parvenir aux deux Asileis des Vieillards des
' Vallées mille dollars chacun, passe par une
grande épreuve et désire les prières de ses
^frères en la foi ; nous le présentons au
trône de Dieu.
Nous venons de recevoir les sommes suivantes, dont nous accusons réception : M. et
M.me Linder, en souvenir du notaire Forneron, L. 20 — La famiille Eevd, SaintGermain, en souvenir de ses bien-aimés
rappelés par Dieu, 150 — Olga et Giulio
Giaccone, en souvenir du départ de leurs
bien-aimés, 50 — M.me Alexandrine Tron1 Godin, en souvenir de sa mère, 110 — La faL mille Bessone, en souvenir de Mi.me Godin,
, 50 — M.me Louise Griset, 40 — M. Albert
^ Bleynat, Saint-Germain, 50 — Bozzi et
- Vidossich, Milan, 500 — M. le chev. B.
Monnet, 50 — M.me Brice, 1.000 — N. N.,
, Turin, 100 — Rev. P. Monetti, 277.
Un remerciement sincère à tous ces
; chers amis. C. A. Tkon.
VALDESE. Jacques Henry Peyronel, ori. ginaire de Pramol, vient de nous laisser,
atteint d’une attaque de paralysie, à l’âge
de 69 ans. Homme simple et droit, il n’auI rait jamais dit un mensonge, même pour
f son profit. Chose très rare de nos jours. H
‘‘ était venu à Valdese en 1893 avec les preji; miers colons. Doué d’une mémoire surpre^ nante, il connaissait l’âge, le jour, le mois
£ et l’année de naissance de tous les colons :
un vrai registre ambulant.
Il avait décidé d’aller passer ses derniers
jours à l’Asile de Saint-Germain, et devait
§■, partir vers la fin du mois de mai ; mais
■; Dieu eut pitié de lui et le prit dans le plus
grand des asiles. Un ami.
■=-..... ' ' " "gg
Nouvelles de la Semaine.
^ Le X.me anniversaire de la Victoire a
été célébré, dans toute l’Italie et dans toutes nos colonies de l’étranger, avec la plus
grande solennité par des cortèges, des revu^ de troupes, de la milice et d’anciens
combattants, et surtout par des discours,
beaucoup de discours, où des orateurs particulièrement qualifiés ont mis en relief,
une fois de plus, les puissantes raisons
pour lesquelles l’Italie a dû et voulu prendre part au grand conflit européen, et le
rôle de premier jfian qu’elle -y a joué au
prix d’immenses sacrifices en hommes et
en argent. La célébration de Turin, une
des plus grandioses, a été rehaussée par
la présence du Roi, et de tous les princes
dci sa Maison. Le même jour, dans toute
ritalie aussi, a été célébrée la journée coIcmiale, destinée à exalter la valeur politique et sociale de nos colonies d’outrerner, ainsi que les forces vitales d’expansion de notre peuple à l’étranger.
Un carrousel historique de la plus grande
magmficence, évoquant les époques d’Emmanuel-Philibert, de Victor Amédée II et de
Charles-Albert, ainsi que les périodes du
« Risorgimento » et de Vittorio Veneto,
s est déroulé samedi 26 c., à travers les
rues de Turin et au Stadium, où 50 mille
spectateurs ont pu jouir d’un spectacle
inoubliable. Tous les principaux personnages qui ont joué un rôle dans les époques historiques y étaient représentés par
des princes ou des princesses de la Maison
de Savoie. Le carrousel sera répété le
3 courant.
Depuis notre dernière chronique, la
Chambre a tenu un certain nombre de
séances au cours desquelles elle a successivement examiné et approuvé les budgets
des Colonies, des Affaires Etrangères, des
Finances et des Entrées. A propos de ces
derniers budgets, le ministre Volpi, dans
un long discours où il examine minutieusement notre situation financière, déclare
que celle-ci est « solide après le retour à
lor» et que notre réserve or couvre audelà du 60 0/0 de la circulation. Des profanes tels que nous se perdent dans les
chiffres des comptes de l’Etat. Il nous faut
cependant retenir une chose : c’est que, de
1 aveu du Ministre des Finances même,
malgré la solidité de nos budgets, ü nous
faut veiller aux dépenses et tâcher de les
réduire.
Viennent d’être nemmés sénateurs : Giov.
lAppiani, procureur général de la Cour de
Cassation ; Arturo Cittadini, général de
corps d’armée ; Luca Montuari, général
d’armée, et Antonio Salandra, ex-président
des Ministres.
-- AUTRICE et YOUGOSLAVIE. Des
'nuinifestations anti-italiennes, fort regrettables et qui prouveraient, si cela était
ii
encore nécessaire, que nos chers voisins
Autrichieiis et Yougoslaves ne nous aiment
pas du plus parfait amour, ont eu heu dernièrement : devant notre consulat d’Innsbruck, où le drapeau italien fut arraché et
insulté par 1% populace excitée par les
étudiants ; à Lubiana (Laibach), où les
étudiants (encore !) ont organisé une manifestation contre l’Italie et essayé de brûler ostensiblement im drapeau italien; à
Sebenico, où la foule a essayé de forcer
les portes de notre consulat aux cris de
« Vive Trieste et Gorizia Yougoslaves » (!) ;
enfin à Spalato, où le consulat italien aurait été également assailli par la foule
fanatisée. Nos chers voisins, comme vous
voyez, ne peuvent sci consoler d’avoir été
battus.
— A BUENOS-AYRES une bombe, placée, dit-on, par des anti-fascistes, dans une
armoire du consulat italien, a éclaté en
causant la mort de 9 personnes et en ein
blessant dangereusement une quarantaine.
Il parmt que les terroristes en voulaient
particulièrement à notre ambassadeur Martin Franklin qui devait se rendre au consulat à l’heure où la bombe a fait explosion.
— ALLEMAGNE. Les élections de dimanche 20 mai ont marqué le triomphe des
partis avancés, donc la défaite des « bourgeois», notamment des nationalistes qui
ont perdu 40 sièges et du centre catholique qui en perd également un bon nombre. Les socialistes, par coritre, qui gagnent une vingtaine de sièges, auront 150
représentants dans la nouvelle assemblée,
et les communistes plus de 50. Bref, la politique allemande devra forcément s’orienter vers les partis avancés.
— La Conférence pour Tanger, qui vient
d’achever ses travaux, a dû reconnaître le
* bien fondé des exigeancas de l’Italie. Les
délégués de la Grandet-Bretagne, de la
France et de l’Espagne ont donc accueilli
la plupart des desideratas de l’Italie qui,
dorénavant, aura dans l’assemblée municipale de Tanger un siège complémentaire
— ajouté au trois autres — une place d’administrateur-adjoint pour les questions
judiciaires et une dans la magistrature
du Tribunal international. A remarquer
que c’est tout particuhèrement à la France
que l’Italie est redevable de cette solution
favorable, ce qui est de bon augure iK>ur
le règlement prochain des questions encore
pendantes entre nos deux pays, notamment
de celle qui a trait à la position et aux intérêts de l’Italie à Tunis.
— L’aéronef Italia, de l’expédition No
bile, a atteint le pôle nord à minuit et 20
minutes du 24 mai, et a repris, au bout
de deux heures, le chemin du retour, par
un très mauvais temps, un épais brouillard et un vent vident — de 35 à. 40 km,
à l’heure — venant du sud. Voilà les dernières nouvelles qu’on ait reçues des hardis
explorateurs, nouvelles qui furent accueillies, dans notre pays, avec une joie enthousiaste. Malheureusement, voilà désormais cinq jours qu’un silence angoissant '
plane sur l’qxpédition et qu’on a perdu
les traces de l’aéronef. On la cherche partout dans les mystères du pôle et les vœux
les plus ardents sont pour qu’on la retrouve bientôt avec tout son équipage
sain et sauf. Jom
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Une joîie brochure d’une cinquantaine
de pages, à l'usage des Gymnases Supérieiuns et des Instituts Techniques, qxü
vient continuer et compléter l’autre ouvrj^e du même auetur : La France, la Belgique et la Suisse française. Il s’agit essentiellanent d’un exposé sommaire contenant
cependant tout ce que les élèves de nos
éedes d’Italie ont intérêt à apprendre sur
l’histoire, la littérature et les progrès de
la civilisation, à travers les siècles, des
pays de langue française.
Le petit ouvrage se recommande aux élèves de nos écoles pour sa grande clarté et
la grande simpheité de son style, qui le
rendent accessible même aux lecteurs connaissant médiocrement le français.
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Charles Dombre ; La Bible et la Maison.
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des Saints-Pères — Fts. 2,50.
Une pièce qui n’en est pas une au fond
mais plutôt un gentil petit poème destiné
à montrer la grandeur et la poésie du culte
de famille.-Sont exigés pour la représentation un groupe de personnages muets sur
la scène et un bon lecteur dans la coulisse.
La Bible et la Maison, où la mise en scène
est des moins compliquées, xx)urrait fort
bien être jouée pax nos Unions de Jeunesse, pour l’édification, plus encore que
pour l’eunusement, des spectateurs. c.
Les fils Emile et ^Marcel et tous les parents, reconnaissants et profondément
‘émus, remercient vivement MM. les pasteurs Comba et Marauda, et toutes les 'personnes qui prirent 'part à leur douleur en
les entourant de leur sympathie et en participant au service funèbre de leur chère
mère, sœur, belle-sœur et tante
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décédée à Pignerol, le 24 mai, à l’âge de
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Dons reçus durant le premier trimestre 1928.
Refuge Roi Charles-Albert :
M. O. et M.me A. Cappio, Turin L. 100,—
M.lle von Berger, Hollande, j^ar
iM. B. Gardiol . » 50,—
M. Joseph Pons, La Tour » 7,:—
Comm. Léopold Bounous, Turin » 100,—
(Ces dons sont arrivés trop tard
pour être compris dans le 4.me
trimestre 1927).
Mi.me Natalina Ferrini, Pisa » 10,—
M. Michel Long-Gardiol, Pinerolo » 20,—
M.me Susette Di Palma, St-Jean, .
en souvenir de son père » 15,—
M.lle Emma Gay, Pérouse » 10,:—
M.me Veuve J. Gay, Saint-Jean » 5,—
M. Joseph Long, Id. » 15,—
Anonyme, Pomaret 20,—
M.me Giulia Puppo, Pegli, en souvenir de Zelmire Malanot » 10,—
M.lle Adeline Selli, Rome » 25,—
FamiUe Cicognara, Bergame » 50,:—
M.me Giuseppina Osculati-Astesano
et M.lle Emilia Osculati, S. Remo » 200,—
M.me Carolina Fontanaroux-Buffoli,
MUan » 200,—
A. E., Nettuno » 50,—
M. et M.me Serotti-Ohaurie, St-Jean » 1.000,—
M. F. Immovilli, Raggio Emilia » 10,—
Società Cooperativa Operaia di Consumo, La Tour » 200,—
M. Edouard Jourdan, Id. » IO,—
M. Fritz Coidaz, Neuchâtel » 50,—
M.me Lydie Paxise, Cleveland » 96,65
Colonia S. Gustavo, Argentine » ISO,—
Société des Dames, Saint-Germain » 25,—
André Turin, Saint-Jean, en souvenir de sa femme, M.me Catherine Tourn :!> 100,—
MM. Bozzi et Vidossich, Milan » 200,—
M.me Vola-Jaliier, La Tour » 10,—
M. Th. Malan, pasteur ém., Id. » 50,—
M. Amy Gueudet,. Ste^Croix (Suisse) » 50,—
M. VV. Senft, pasteur, Montmirail » 70,—
M.lle Constance Jends, La Tour » 20,—
M.lles Louise et Eugénie Socci,
Rome, pour le trentième anniversaine de la fondation » 100,—
Doct. Emmanuel Baldocchi, Merano,
idem. » 25,—
Prof. Giovanni Rostagno, Rome » 50,—
M. Robert Revel, Saint-Jean » 500,—
Quelques Italiens de Californie,
par E. M. Calassi » 20,—
A. W. A.. S., New-York ($ 150) » 2.838,—
CoUectê par la Paroisse de Prarvstin : Balmas-Gardiol Amélie, 25
- Gardiol Fxéd., 5. - Monnet Daniel,
2 - Constantin Emm., 10 - Gardiol
Suz., 5 - Gardiol Midiel, 5 - Avondet Pauline, 5 - Rivoir Laurent, 5
- Rostan-Rivoir Suz., 10 - Gönnet
Henri, 2 - Rivoir Henri, 5 - Gaudin Suz., 5 - Paget Edouard, 2 Pasquet Marie (Ruà C.), 3 - Pasquet Suz., 5 - Martinat Jean, 1 Rostan Edouard, 2 - Gaudin Paul
(Gay), 3,50 - Gaudin Pauline, 2 Gay Ferdinand, 1 - Cardon Caroline, 5 - Bertalot Emile, 1,50 Avondet-Gay Lydie, 3 - Long Frédéric, 3 - Pasquet Marguerite, 2
Pasquet Marie (Serre), 5 - Total » 122,—
La Tour : Collecte du Quartier
du Taülaret : Charbonnier Henri,
5 - Eynard David, 5 - Eynand Et.,
2 - Travers Marie et Jourdan Dellorto, 4 - Jourdan Henri, 5 - Ma-
4
Ian Marie, 3 - Charbouuder Jean,
2 - Veuve Rostan, 2 - Meynet Et,
2 - Eynai’d Marguerite, 5 - ,Malan
Jean, 5 - Jourdan Pierre, 5 - Eynajd Marie, 5. — Collecte du Quartier de la Barvadera : Jouve Daniel, 10 - Giairae Et., 3 - Stallé
Marguerite, 2 - Rostan Paul, 1 Jourdan Louis, 2 - Peyrot Louis,
5 - Catire Pierre, 10 - Stallé Charles, 4 - Doct Th. Malan, 50 - M.me
lArmand-Hugoïi, 5 - Peyronel Mêlante, 2 - Prache Henri, 12 - JaMer Jeannette, 4 - Total
Collecté par M.me Madeleine
Bounous et M.lle Madeleine Coisson, à Cannes : Jl.me A. Macario,
irs. 10 - M. et .M.ine P. Favai, 10
- M.me Monnet-Giottoli, 15 - M.me
Garavagno, 12 - M. Dupont, 15 - M.
T. Ber-talot, 15 - E. Warnery, 50 iMarguerite PeUenc, 15 - Malan,
Hôtel ÿlational, 30 - Pezzuto, 25 M.me Serra-iBertin, 10 - M.Ue Chambón, en souvenir de sa sœur, 5 M.lle Madeleine Coïsson, 50 - M. et
M.me Odin, 10 - A. Beux, 20,- E. A.
Bertin, 20 - Peyronel, 25 - M. et
iM.me Long, 20' - A. Bey, 10 - M. et
M.me Louis Bounous, 10 - Clémentine PalestiT, 15 - M. Papon, 10
- M.lle Céline Beux, 15 - M.lle Aline
Bosio, 15 - iM. et M.me A. Sappé,
20 - -M. et M.me Donzé, 20 - M.me
Sauvan, 10 - M. et M.me P. H. Bouchard, 20 - M.me v. Pierrisnard,
10 - Marie Vola, 10 - Genre Charles, 10 - M. et M.me Poul, 10 - M.me
Bertrand, 5 - Rivoire, 10 - J. Macario, 10 - M.lle Jouvenal, 30 - M.
et M.me Anderset, 5 - Famille B..
Bounous, 48 -' M. Weber, 50 - Anonyme, 10 M. Eng. Vaucher, 50 MJle M. Teliini, 50 - M.llqs S. et C.
Chambón, 150 - M.me Lœw, 10 - C.
Malan, 15 - Lina Mortz, 20 - M.me
Jalla, 20 - Alfred Jouve, 20 - Cauda,
15 - Louis Rivoire, 20 - ,M. et M.me
Pastre, 100 - M.Ue Letizia Aline
Ribet, 20 - Anonyme, 5 - Chi ris Marie, 5 - Judith Pasquet-Ferrero, 10
- M.me Dubois, 10 - ViUa des Oyt
clamens, 10 - M.Ue Avondet Clotilde, 10 - M.me Meunier, 10 - M.
et M.me B. Poron, 10 - M.Ue Kiener, 10 - M.me veuve A. MazzaRoman, 30 - M.me Wagner, 25 M.Ue Salles-Landry, 10 - M.me C.
Canota, 5 - Ernest Biardot, 25 M.Ue Mélanie Jahier, 50 - M.me
Roux-Mazza, 15 - Jeanne Gardiol,
10 - Susette Impoco, 10 - M.me
Dahon, 10 - ,M. Gardiol, 5 - Total
francs 1.475, au change
L. 160,—
» 1.091,50
Total L. 7.835,15
Jaan CaìsMn, directaor-retpoiuabla
Terra Palliea - Imprimarla Alpin«.
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Sig. Francesco Corigliano.
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Per dare la possibilità di apprezzare la reale convenienza di servirsi da LATTES, per pochi giorni:
Tutti gli acquirenti che presenteranno alla
cassa il presente tagliando, riceveranno in
REGALO un magnifico taglio di abito