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Cinqnante-neaviime année.
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i6 Mars 19^
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Vallées
Italie {ék'^i^^ia des Vallées) et Colonies
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•«rt. Le Numéro 20 centimes w
Que tontes les choses vraies, honnêtes, instes, pares, aimahles...» d^nes de louange, occupent vos pensées. (Phii. IV, 8).
K
FUIS !
; Tim. VI, II.
Voilà le mot d’ordre de Saint-Paul en
présence des tentations, des convoitises, "de
l’impureté : Fuis !
Un général, sur le champ de bataille, à
l’instant où il commande à ses bataillons
de se jeter contre l’ennemi, leur donnerait
un ordre bien différent : « Combattez de
toutes vos forces, jusqu’à la fin, ne vous
retirez jamais ». Mais les ennemis conti'e
lesquels le chrétien doit lutter, ne sont pas
la chair et le sang ; ce sont les princes de
ce monde de ténèbres, leS esprits mauvais.
Nous ne pouvons pas leur résister ouvertement, nous n’avons pour les vaincre que
l’arme de la fuite. Celui qui fuit en présence du tentateur n’est pas un déserteur:
ü ne fait qu’obéir à l’ordre de son Dieu.
Mais, avant tout, le’chrétien doit éviter
de se mettre à la légère dans les circonstances où le tentateur se présente le plus,
facilement.
Nos soldats, pendant la guerre, trouvaient souvent sur leur route des poteaux
indicateurs portant cette inscription :
Danger de mort; cela signifiait que ce bout
de chemin était à la vpe. de l’ennemi et que
les soldats devaient le franchir en courant
s’ils ne voulaient pas être frappés. — Il
y a pour chacun de nous de ces « passages » où le tentateur est particulièrement
prêt à nous assaillir, et' ces « passages » varient pour chacun, selon son caractère ei
ses tendances.
Celui qui est porté, par sa nature, vers
la sensualité, doit fuir avec soin toute lecture, toute conversation, toute société qui
allume en lui la flamme de la convoitise ;
celui qui est enclin à l’avarice doit éviter
toute convei'sation qui le confii'me dans la
fatale confusion qu’il fait et qu’il veut
faire entre esprit d’économie et avarice ;
celui qui est porté au bavardage et à la .
médisance, doit préférer la .solitude aux
compagnies qui lui arracheraient des paroles et des propos qu’il regrette plus tard;
celui qui aime la compagnie doit fuir ces
compagnies qui l’entraînent sur la voie de
la boisson ou du jeu.
Chacun doit s’étudier et connaître son
point faible et éviter avec soin les occasions et les circonstances dont le tentateur
peut se servir pour l’entraîner vers son
péché particulier.
Ah ! si Satan se présentait toujours tel
qu’il est, dans toute l’horreur de sa triste
personnalité ! Mais il se présente généralement dég-uisé ; c’est ce qui rend une lutte
ouverte avec lui vaine et désastreuse.
IJ se présente parfois au cœur d’une
jeune fille sous l’aspect d’un jeune homme
charmant, Tiche en belles paroles et en promesses. A peine la jeune fille sent-elle que
le terrain sur lequel les belles paroles flatteuses tâchent de .la conduire n’est pas
celui de la pureté chrétienne, qu’elle le
quitte immédiatement ; attendre, vouloii'
discuter, signifierait se perdre.
A peine la conscience nous avertit que
nou.ç sommes en présence du tentateur, il
faut nous enfuir. Ne nous préoccupons pas
si le monde en rirai mieux valent pour
nous ses moqueries que nos larmes. Payons
.sans regarde)- en arrière, en nous .souve
nant de la femme de Ix)t qui, après s’être
retournée pour regarder en arrière, fut ar
«•
rêtée à jamais suf sa route.
Nous enfuir, mais où ? Vers Dieu, pour
nous réfugier da)is SesUras qui nous sont
toujours ouverts. Il souffre lorsqu’il nous
voit pai'ler et discuter avec le tentateur
dans l’illusion de pouvoir lui résister ; comme nous souffrons lorsque nous voyons une
jeune fille arrêtée au coin de la rue avec
un individu dont elle ne peut recevoir que
du mal et entendre des propos de séduction.
Chei'chons notre refuge dans les bras de
l’Eternel au moyen de la prière, de la méditation, de la contemplation, et le tentateur s’éloignera, comme il s’éloigna de Jésus lorsqu’il le sentit fondé sur la Parole
et sur l’amour de Dieu. D. Bosro.
Le Marquis de Pianesse.
Voici un signe des temps !
Le marquis de Pianesse, Charles Emmanuel Philibei't de Simiane, l’auteur exécré
et exécrable des Pâques Piémontaises, est
plus qiJjMÎiPWS ■ eu honneur. le
sujet d’un travail biographique du père
Giovanni Tonello, dont le Momento du 10
cou rant célèbre à son tour les qualités hors
ligne. Non seulement, à entendre ces Messieurs, Pianesse fut un vaillant général et
un habile ministi'e, mais il fut un chrétien
profond, ardent de zèle ; il donna surtout
des preuves de charité — qui s’en serait
douté ? - envers les Vaudois, lors de la
campagne de 165.5 contre ces rebelles. Objet de ririgratitude de la Cour de Savoie,
il fut un vrai martyr ; bien plus, lui aussi,
comme le Christ, a passé par le Gethséïïiane et le Calvaire. Voyez plutôt les trois
chapitres qui poi'tent ces titres ! Que restet-il sinon d en demander le l.iéaf ification
S. S. Pie XI, auquel l’ouvrage est humblement dédié ?
Qu’y a-t-il de vrai dans ce panégyrique
qui, à force de piété envers le fondateur du
couvent de la visitation de Turin, brave
l’évidence histoi'ique et rase ri)upiété ?
On ne peut refuser à Pianesse une foi
sincère et un zèle ardent. Mais malheur
à ceux qui lui o)it enseigné, et qui enseignent, que l’on peut, ad maiorem gloriam,
Romanae Ecdesiae, lorsqu’il s’agit d’hérétiques, manquer à la parole donnée, détruire les lieux de culte, brûler les Saintes
Eci’itui-es, tortui'er, mutiler, outrager, livrer les jeunes filles à la soldatesque effrénée, éventi-er les mères, mettre en pièces
les enfants ou les enlever par centaines
pour les catholiser de foi'ce, tout cela par
devant des prêti-es et des moines brandissant le ci-ucifix !
On ne peut non plus nier au marquis la
vaillance militaire et l’habileté diplomatique. Cependant, si l’on doit juger l’arbre
par ses D’iiits, il faut reconnaître que le
Piémont, au temps du gouvernement de
Christine de France, flanquée de Pianesse,
connut une des périodes les plus sombres
de son histoire : guerres civiles, dévastations, invasions étrangères, alliance avec
la France entraînant après soi les horreurs, de la guerre, sans même apporter
aucun avantage au pays, à la conclusion
de la paix.
Mais glissons sur les faits généraux pour
passer aux relations du marquis avec les
Vaudois ; car c’est là que les auteurs, fondés sur les écrits des jésuites Lingard, Me!ia, Perrone, etc., ont su jésuitiquement
présenter Pianesse comme un agneau déchiré à belles dents par les loups hérétiques. Avec sa vaillance et à la tête de
15.000 soldats, il ne sut vaincre quelques
centaines de montagnards qu’en recourant
à la trahison. Lorsque les Vaudois cessèrent de croire en un être aussi lâchement
déloyal, les tipupes de Pianesse furent si
bien vaincues que, tandis qu’à Turin et à
Home des Te Deum célébraient déjà la disirarition de l’hérésie de toute l’Italie, le duc
dut au contraire signer un traité qui reconnaissait une fois de plus son existence
légale dans les Vallées.
' Qu’on juge de l’équité et de la charité
de ce gouvernement par" ces quelques extraits de la Raccolta degl’Editti, publiée
officiellement a Turin en 1678.
17 avfü 1640. Ordre à S. Jean [entièrement vaudois] de 7nurer son temple, sous
■peme. de 6.000 éciis d’or.
décembre. Ordre aux religiannakes
>â& Bubiane et' Luserne de déloger et de céder leurs biens au fisc-, sous peine de la
vie [bien qu’ils fussent sous la sauvegarde
de l’art. 21 du traité de Cavour],
14 janvier 1641. Ordre de se retirer dans
cinq jours des terres an delà du Pélis.
15 janvier 1642. Four encourager les catholisations, ceux qui abjurent seront
exemptés pour cinq ans de tout impôt.
Peine : cent écus d’or aux communes qui
les taxeraient.
17 ‘février 1644. Défense aux Vaudois
de commercer hors de leurs limites, sauf
en temps de foire.
18 septembre 1645. A la requête du capiicni de Paesana, défe^ise aux Vaudois
d’iOler à Barge ou dans la vallée du Pô,
même pour les foires, sous peine de capture et de cent écus d’or.
8 mars 1648. Exemption de tout impôt
pour six ans aux catholiques et catholisés
du Val S. Martin.
16 novembre 1648. Défense aux Vaudois
de séjourner et négocier hors de leurs vallées, même s’ils en ont jadis obtenu .'e
droit.
15 mai 1,560. Ordre aux Vaudois de se
retirer, dans trois jours de F^nil, Briqiiéras, s. Second, Bubiam, Lusernette, Saint
Jean, La Tour, sons peine de la vie, etc...
Nous ne parlons pas de l’inhumanité de
lüi'dre du 31 janvier 1655 qui contraignit,
et) une saison particulièrement neigeuse,
des centaines de familles à abandonner
maisons et biens pour se retirer sur les
montagnes, en laissant au pillage ce qu’ils
ne purent emporter.
C’est dans ces conditions que Pianesse
marcha contre eux avec son armée, qü’il
massacra, tortura, incendia, enleva, provoquant l’horreur de toute l’Europe civilisée.
Il est faux que les Vaudois employassent
des raggiri, — lesquels donc ? —. Il est
faux qu’ ils eussent recours à l’étranger.
C’est bien plutôt Pianesse qui se rua sur
eux, )ion seulement avec des troupes nationales, mais avec des -soldats français,
bavarois, irlandais. Ce n’est qu’après les
massacres commandés par le souverain,
_ qui aurait dû être leur protecteur naturel, que les Vaudois recoururent aux Etats
Protestanté — comme recourent aujourd’hui en vain les pauvres Arméniens ; —
et leur intervention ne fut pas armée,
mais uniquement diplomatique et sous foi’me de bienfaisance.
Quant aux massacres des catholiques du
Perrier et de S. Second, il est d'une
étrange déloyauté d’y voir les causes de la
gueri'e, puisque ce furent des représailles
de gens qui avaient vu leurs parents exposés aux plus affreux supplices, leurs
biens dévastés, et qui, exilés eux-mêmes,
devaient reconquérir leur pays natal, les
armes à la main.
L’affirmation du jésuite jVielia — que les
noms des victimes, publiés par Morland et
Léger sont inventés — es-t contredite par
les documents des notaires du temps, conservés à Pignerol.
Il est faux que les Vaudois aient été des
« rebelles politiques » ; toutes les fois que
la maison de Savoie a eu recours à eux
dans leurs guerres, ils l’ont servie avec une
fidélité que ces Princes ont reconnue à
plus d’une reprise.
La preuve que l’expédition de 1655, guidée par Pianesse, était une guerre de religion. c’est qu’il suffisait d’abjurer pour
être à l’abri de toute violence et obtenir
même de précieux avantages.
Une relation catholique du temps, fatta
da un teste oculare della parte de nostri,
dit que les troupes de Pianesse entrèrent
à La Tour en criant : Viva la S. Chiesa
Romana, Viva, la S. Fede. C’est la même
relation qui parle de iiombreuses femmes
emmenées prisonnières ; c’est elle qui nous
informe que le i9 juillet « aile ore 20 furono
uccisi e scorati due eretici, e ad uno dopo
gavato il cuore fu legato un gatto per
vmngiurli l’interno ».
Avant que l’Europe horrifiée protestât,
la duchesse, loin de dire qu’il ne s’agissait
pas de religion, se félicitait avec le jésuite
Caresana « dai successi seguiti contro gli
eretici in avvantaggio della nostra santa
fede. S. A. R. resta infinitamente temuta
alla bontà di Dio che abbia voluto riservare al tempo del suo governo l’esterninno
del più aìitico .seminario che avesse l'eresia ». — I.Æ capucin Ferrerie raconte qiic
«le marquis de Pianesse permit qu’on
égorgeât de nombreux coupables des deux
sexes ».
Et Alexandre VII, le soi-disant vicaire
de Christ, félicita le duc. non d’avoir
vaincu des rebelles, mais d’avoir « afflige
l’hérésie par un grand massacre, d’en
avoir remporté de très grandes dépouilles
et, après avoir vaincu les hérétiques, de
les avoir contraints ò subir le joug de
la foi ». — Pianesse lui-même écrivait de
Ixi Tour, à la duchesse, le 20 avril :
«Spero, se aiutato da altri dræ reggimenti
francesi, di dare l’ultimo esterminio ai ribelli ed alla eresia che infetta uno dei più
belli quartieri del Piemonte ».
Bien d’autres affirmations de l’ouvrage
en question pourraient être confutées,
preuves en mains. Mais, ce serait trop
long, et d’ailleurs nous savons d’avoir affaire à des gens dont la vérité est le moindre des soucis. Qu’ils tiennent le marquis
de Pianesse pour un grand champion du
catholicisme i'omain. soit! Quant à le considérer comme un grand chrétien, laissons
ê
2
%
en à Dieu le jugement. Contentons-nous
de t'cmarquei- que, si chrétien signifie être
disciple du Christ, Pianesse ne l’est ni comme guerrier ni comme ministre d’Etat, ni
pour avoir écrit sur un miracle obtenu à
l’intercession de la S. Vierge, ni pour s’être
enfemié dans un cloître.
Si Christ est mort crucifié, on retrouve
bien mieux ses disciples chez ceux que Pianesse a envoyés au supplice pour leur foi,
que dans son palais ou dans sa cellule, où
l'auteur le dit «crucifié dans ses membres
avec Christ par la paralysie ! ».
N’y en a-t-il pas assez pour l’élever sur
les autels ? J. J.
Le grand chef Kliama.
Les journaux anglais communiquent au
monde religieux la mort du grand chef
Khama, si connu dans le champ des missions, si admiré par les chrétiens du monde
entier. Son père, Sekhoua, était un usurpateur, homme de sang, toujours prêt à
entrer en guerre avec les autres tribus de
l’Afrique du Sud. Ses deux fils, Kharna et
Khamana, par contre, embrassèrent l’Evangile en se déclarant amis des missions.
Ce n’est qu’en 1875 que Khama put monter sur .son trône et sa magnanimité envers son père, son frère et Machery est
simplement admirable, et totalement inconnue auprès des chefs africains. Deux
fois il fut obligé de quitter sa capitale
Shoshong, et deux„fois il y rentra ayant
gagné le cœur de son peuple. Il fut baptisé en 1860 par un missionnaire luthérien,
mais depuis 1862 il se rattacha à la London Missionary Society, à laquelle il fut
fidèle jusqu'à la fin. Tous les missionnaires
ont trouvé en lui un ami zélé et un protecteur. C’est grâce à lui que Coillard prit
pénétrer, dans le Barotseland.
11 exerça une grande influence sur les
autres chefs africains, lesquels, voyant
. comment il gouvernait et réussissait dans
ses projets de réforme, virent en lui un
grand exemple à imiter, et Lewanika a
été un de ses plus grands admirateurs.
Les glands voyageurs, tels que Serpa
Pinto, et les gouverneurs, comme Charles
Warren et Frédéric Legard, sont d’accord
pour reconnaître en lui le boulevard de la
civilisation et un facteur des plus grands
pj’ogrès dans l’Afrique du Sud.
11 a fait de son peuple un peuple modèle. soumis à la loi et ami de l’Evangile ;
il a obtenu la prohibition de toute liqueur
ou substance alcoolique ; il a formé une
véritable famille avec son zèle chrétien et
son expérience.
Khama s’en e.st allé à l’âge de 95 ans.
après avoir prêché Christ par son exemple
et son amour. Il a été un grand chef et un
grand chrétien. Il demeurera comme un
témoin de l’efficaice des missions au milieu
des payens et comme une preuve que Dieu
a des enfants dans le monde entier.
C. A. Tkon.
Des Vaodois de Péroase
(Würtcmbcrg).
Le Pasteur de Pérouse adresse au Modérateur, à la date du 26 février, une longue lettre toute pénétrée de sentiments
de la plus mve reconnaissance de nos frères
pour les secours qui leur ont été envoyés
afin de les aider dans la restauration de
leur temple. Nos lecteurs, qui ont généreusement contribué à Cette belle œuvre
de fraternité, nous sauront gré d’en extraire, à leur intention, les passages cidessous qtii témoignent si éloquemment de
leur affection fraternelle et de leur gratitude. Nous aurons soulagé des misères et
donné de la joie au prix d’un petit sacrifice de notre part, et nous avons déjà notre récompense.
Cher Monsieur et Frère,
Il y a quelque temps j’ai eu l’honneur
de vous remercier tout brièvement de votre généreux don de Lit. 3570.05, résultat
de votre collecte que vous avez bien voulu
me faire parvenir par l’intermédiaire de
votre Banque... La confiance que j’eus eti
nos frères des Vallées ne fut pas déçue,
au contraire : nous fûmes tout confus du
zèle et du dévouement que vous avez mis
pour nous aider en organisant une collecte
dont le résultat dépassa de beaucoup même nos espérances les plus hardies... Le
secours si précieux et si généreux que
nous ont prêté nos aimés frères des Vallées nous débarrasse non seulement des inquiétudes pour solder les dettes encourues,
mais nous a apporté aussi un petit solde,
un fonds qui pourra nous servi)- dans les
temps de misère et de pénurie qui paraissent s’approcher.
Permettez donc, cher Monsieur et Frère,
que je vous exprime mes plus chaleureux
et plus sincères remerciements pour tout
le dévouement et toute la peine que vous
vous êtes donnés personnellement et avec
tant de succès pour contribuer à la restauration de notre vénérable et ancien
lieu de culte.
De façon toute spéciale, je vous remercie bien vivement d’avoir bien voulu publier un appel dans l'Echo des Vallées et
organiser une collecte spéciale parmi votre
ancienne paroisse, notamment à Pérouse
et à Pinache, contribution précieuse qui
m’a rempli d’une grande joie et qui m'a
ému beaucoup.
J’ai le vif désir et l’espoir que ce don
généreux des Vaudois d’Italie ne signifie
pas non seulement un secours matériel
précieux, mais qu’il fût aussi de nouveau
le symbole de la communauté de foi et d’amour qui doivent nous unir pour toujours.
Etant donné que la collecte ne fut pas
bornée à vos paroisses de Pérouse et de
Pinache, où nous ayons pris notre origine
il y a plus de 200 ans, mais que ce sont
toutes les paroisses vaudoises d’Italie qui
ont contribué à nous aider ; étant donné
en outre que la s’omme reçue dépasse les
frais de restauration, je pense agir dans
le sens des donateurs si je me fais un devoir joyeux de faire profiter aussi les autres paroisses vaudoises en Wurttemberg
de votre générosité. Dans les difficultés
que nous traversons, il n’est que juste que
l’un aide l’autre, et nos frères Vaudois de
notre pays ne manqueront pas d’apprécier
vivement un secours si précieux et si inattendu. Avec le concours du Consistoire de
Stuttgart, qui a toujours eu une bienveillance spéciale pour les Communes Vaudoises de notre pays, je ferai envoyer une
partie correspondante de votre collecte à
nos frères Vaudois de ; 1" Serres, Pinache,
Corres, Klein-tVillars, Gross-Villars, Schonenberg, où il y a encore l’ancienne cure
et le tombeau d’Arnaud ; 2" Neuhengstett
(en patois Bourzet).
Je pense que vous n’avez pas certainement d’objection à ce que je fasse profiter
aussi les su.sdites Communes du résultat
de votre collecte.
Chefi Monsieur et Frère, je vous remei-cie encore une fois et de tout mon cœuç
pour tout ce que vous avez bien voulu
faire pour nous, pour votre fidélité et pour
votre action de secours, et vous salue bien
cordialement votre frère dans le Seigneur
Frieükicui Meydixo
Pfarrer in Pérouse.
Casa italiana delle lieneiie
de Turin vient de publier son 20.me rapport annuel (juillet 1921-30 juin 1922),
adressé aux « amis et bienfaiteurs » de
l’excellente institution. Nous y relevons,
avec joie, que l’œuvre continue à faire
beaucoup de bien, qu’elle est en progrès
constant, que deux jeunes novices ont été
accueillies dans la « Maison », qu’une troisième est attendue pour l’automne prochain ; que les Diaconesses et novices ont
prêté, dans le courant de l’année, leurs
précieux services à l’Asile de Saint-Germain, à l’Hôpital Vaudois de Turin, à l’Asile Evangélique de Milan et à la « Maison
de santé » de Leysin.
Mais la tâche est immense... et « il y a
peu d’ouvriers ». Il faudrait, il faut des
vocations, de nombreuses vocations, pour
une œuvre toute de dévouement, mais si
belle, si noble. 11 y faut aussi de l'argent :■
l’œuvre a gagné des sympathies, notamment aux Vallées, mais il faut faire mieux
et plus, si la « Casa delle Diaconesse » veut
avoir un jour — et c’est là son ardent désir — un siège ou résidence à elle.
Les souscriptions atteignent le chiffre
de L. 11.046 et le total des entrées se
monte à L. 27.786,50. Une jolie somme, qui
permet d’économiser L. 5.600 sur le dernier exercice, y compris les L. 4.485 souscrites « in inemoriam » du regretté président M. Giampiccoli. Ces L. 5.600, dit le
rapport, sont considérées comme la première contribution pour atteindre « la cifra nece.ssaria onde poterci insediare in
casa propria ».
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Lundi 5 courant, après
quelques jours de maladie, M.lle Marie
Uaydou, des Gonins, s’endormait paisiblement dans les bras de son Sauveur, à l’âge
de 70 ans. Notre sœur laisse un grand
vide dans notre paroisse, où elle s’était re-.
tirée, dans sa jolie maisonnette, après avoir
servi fidèlement pendant une trentaine
d’années chez le prof. B. Tron, aux Maisons Neuves de La Tour. Humble, toujours
prête à rendre service et à soulager les misères dans la mesure de ses forces, M.lle
Gaydou avait su s’attirer l’affection de
tous ceux qui avaient appris à la connaître
et à apprécier ses qualités de cœur et son
activité. Chrétienne convaincue, elle s’intéressait à notre église, répondant avec
empressement aux différents appels en faveur de nos œuvres de bienfaisance et missionnaires, dirigeant pendant plusieurs années l’école du dimanche des .Jourdans, faisant partie de l’Union Chrétiç^ne et de la
Chorale, et, tout récemment, offrant un
magnifique sapin pour la fête de l’arbre
de Noël. Il était rare de voir sa place vide
aux cultes du dimanche matin et aux réunions dans son quartier. Aussi son départ
est-il une vraie perte pour notre église !
Un nombreux public prit part à son ensevelissement, où le Pasteur parla sur ces
paroles ; « Cela va bien, bon et fidèle serviteur ; ...entre dans la joie de ton
Seigneur ».
Nous renouvelons aux parents l’expression de notre sympathie chrétienne !
BORDIGHERA. Une dépêche du pasteur
Billour nous annonce que M. Donald Miller
est décédé à Bordighera, lundi 12 courant,
à l’âge de 85 ans. fin attendant de publier
prochainement une nécrologie de ce fidèle,
vieil ami et bienfaiteur de l’Eglise Vaudoise, nous exprimons à sa veuve vénérée
et à ses filles toute notre sincère et chrétienne sympathie.
LA 'rOUR. Dimanche soir, a Sainte-Marguerite, M. le prof. Adolphe ’fron nous
parla d’une manière complète et intéressante de la place que la religion doit occuper dans l’instruction et dans l’éco'le.
Décès : Théophile Ribet, de SaintGermain, décédé le 11 courant.
NAPLEIS. La Société de secours mutuel
de Naples — dont les membres se' rattachent aux différentes dénominations protestantes — adresse un appel aux Pasteurs
et aux Eglises Evangéliques d’Italie pour
un appel de fonds en faveur de l’érection
d’une « Maison de santé » de.stinée à accueillir les malades évangéliques pauvres
du Midi de l’Italie. La somme collectée à
cet effet, jusqu’ici, se monte à 20.000 lires.
Les offrandes pourront être adressées au
prof. Eduardo Jandola - Via S. Liborio. 23
- Naples.
TRIESTE. Une vraie foule se pressait
dans notre temple le soir de dimanche 18
février, pour prendre part à notre fête
trajlitionnelie que les journaux avaient an«
noncée le matin. Le pasteur Del Pesco tint
le discours de circonstance en faisant ressortir qu’après Dieu, c’est surtout à nospères que nous devons être reconnaissants
de notre liberté, car ce sont eux qui par
leurs larmes et leur sang semèrent ce quel
nous avons récolté avec joie.
L’orchestre du Lycée musical Vram exécuta une Pastorale de Gorelli et un Adagio
de Mendelssohn, qui furent fort goûtés,
tandis que notre organiste, un vrai artiste,
nous donna une Fugue de Bach, et M.me
Molina nous chanta un « solo^> avec beaucoup de sentiment.
A la sortie du culte, on distribua l’opuscule d’occasion, du prof. Jahier, publié par
la Société d’Histoire Vaudoise.
- Le dimanche suivant, ainsi que le
lundi et le mardi, nous avons eu la joie
d'entendre M. Janni, qui nous a donné
trois magnifiques conférences, dont le souvenir ne s’effacera pas de si tôt de notre
mémoire. Il nous a fait beaucou)) de bien
et nous tenons à le remercier encore une
fois. A l’occasion de ces conférences, nous
avons pu vendre environ 70 exemplaires^
des deux opuscules de M. Janni : Il culto
cristiano et La liberia nejla fede.
--- Dimanche passé, 4 courant, le pa.s-j
teur Del Pesco a commencé une série de
quatre conférences sur le sujet général
« La réforme de l’église catholique demandée par des catholiques», en parlant .sur
Fra Paolo Sarpi. Dimanche prochain, 11
courant, il parlera de « Pascal » et ensuite,
en s’inspirant du dernier livre de Giovanni
Gentile ; « Gino Capponi e la cultura toscana def. secolo decimonono », il traitera
les deux sujets suivants : 1" « Monsignor
Scipione dei Ricci », et 2” « Bettino Ricasoli ».
GHR01V1QIIË POLITIQUE.
Quelle que soit la durée de l’acluel mi- '
nistère, il est destiné à laisser des traces
marquées dans tous les domaine.s, y com-i
pris celui de l’instruction publique. A noter, parmi les innovations introduites par
le sénateur Gentile, celle concernant l’éducation physique dans les écoles secondaires,
qui prendra un développement tout nou-.;
veau sous le contrôlle d’un organisme autonome, siégeant à Milan. î
L’armée aérienne sera aussi complètement réorganisée et rendue indépendante;;
vu la position géographique de notre pays,!
une importance toute spéciale sera attribuée à l’aviation maritime. ^
Le Conseil des Ministres a ratifié la con->
vention de Washington sur le chômage, le
travail nocturne des femmes et des adolescents et sur les huit heures de travail.
Le Ministre compétent a exposé amplement les critères dont s’inspirent les ino-J
difications apportées à l’ancien projet tou-^
chant la journée de huit heures ; la limitation de la journée de travail e.st pour
lui et pour le Gouvernement une conciuête
qu’il faut maintenir à tout prix, mais elle
ne doit point porter un dommage économique à la production. De là les disposi-1
tions exceptionnelles à l'égard du travail
à bord des navires, à la campagne, etc.
En présentant au Ministre des financesi
le budget des trois ministères <iu’il pré: |
side, M- Mussolini a voùlu marquer une^;;
fois de plus le caractère de sa dictature-j
basée, a-t-il dit, sur le libre consentement \
des citoyens ou bien sur la force, si celui-ci ]
vient à manquer. Ces affirmations réité-J
rées commencent à impressionner une par-7
tie de l'opinion publique. Ce n’est pas en ’
i
étouffant avec la violence les sentiments
libéraux qui ont fait la gloire de l’Italie'i
moderne, qu'on peut guérir le malaise mo- î
ral dont notre peuple est affligé. Bar con
tre, nous souscrivons de grand cœur auXj
affirmations du Président sur la nature sa-'‘.
crée de l’argent public, « tiré du sang mê-L
me du peuple et dont pas un centime nei
doit être dépensé sans une nécessité^
absolue ». î
Le rapport de la Commission d’en-f
3
üluí-Uh.
rLut-lrì aar iíS dei pi;tisi;b iJc- l'.i ^lì-'lis
jujlìinncifii ji'ì-uvìHì
pui f(..u "11 ¡í?íi .T rs i-'cil- iréaJie¿ ei^ee;
■jé'OL'CiCtii et Si' ^T|TT- pJ-¿toe LJ |jó;i
de; Jc-ui e ir.iftréi;; ^;^0[:-ie^lf^.
TT.Onif: lLluis I(1m jiniTTi^ntF. LÍS y uí Li'í=.|íi.HLic;;
¿L” l.ì 1^'!5 dflpi;iT:?;B piir Iti
^Lìl-vi o. eif^liiiLi If J-Í14. ¡I'.il] lySéi, iitLi;;|ie^.c-.;t ’-i j ' !-i
J ;■> i mìs^iwi Li ftc uri m Í-I i/.'ri ì; L .:i ii
> :'t;iji:x™li^rincLrL ii.fi Ì^IÌl ijijì'. rirri !
e\ia V i-.i r; i(cei]jTlCiTiil.J. !
lili Liuli'e' s.T'.Liii^i.i'T'rt- ti'.;. ji.ì.'pi’':Mhi;:ijiirilItìd.ivui'^ pluii fr.';i:''d siíell- Tuuuii. h
cu lei il'iiive'jjtyiiiiit tViseisli; ìth i hj;;!'.' i ¡ i1.
lii. Lil [if'.iHlei ■— Mi ífiíijir.W -
lili íioiriJij.v-í-i.T^ voy fi L líi' Kiriii:'. Id. (.-vriniL'.u'í:, Í1.V. i;;Ov5ivifll v¡t;u¡:':i e;u Vul iiia^í. I.i
v;.;jLr.- í, i;1>i a uto; Link', aitioo ^.'úniTrji.'eJ^ pai'
■^1. rwiinailini eL |.h-éaJnyk'iireii: ujíiÁée pl;iJei ñiiÍTit-SíÍLU^. I^eiy i^jr^vv; f.i;/ 1 ¡1 li&i'
ki'-i ci'unn LTOViquO'e; rk ^'í';íil:c. Is'iiie Viuu:;
|]ynUrli 11il’S de; vCTÍV bÚ'il rfCH pu iTie ClhilMU í
:f: .flUlU'ffllt'lf'ieird ÚU'- 'kil.lL pLiUVijilF,
qiil, VOuJliÍV riOll, aUEi;. DL Vititlkí liUílS
ÍWaiuró wtvj ü.'iiri pe^sLiiusiiiei- neis Jt‘
ü-ljer.TVPo;? Vk LÚekUoi^;; lu rkne;vieLid¡M.i
sjei-i í bi'iiifilj U;í d^;e üJiLiL'.ír: d 'i lecupn ■..¡■tj ■ >■
k dLHeu-i-.i £Ié ii. C-UELf. -i'.; ík'k'ih:'. í:£! liu-e&a[t hiiLhn^iLV Lii reiftsinbíti ur- I'rmver..■.je'
elu ;iiVi^kí.tiü-;jf rigeli' k I'i'l; ; leií. I'ayuvuií^ii
\uif?i. pl'.i'liíL f, par kü jriiindH jj-juu-.O i‘iei!ñ.
L ! ü' r'^.j'i :i r> el '" ouj'/'L I k iitrk's yí-.liiiii « r^uca
^'.'[lujl-i i. í'iIisveÍ p'eú!.'di;i II u ei iisuv'.'Jv
p'iaae- ck' cí'i I'htI r^JieiuíLí eie" pi'.i;: vu r>kif¡ (>>:■
tJL;v. mi)dai i1/.'s, kj sMU 'u h ^jilvl' i ne- i' i e nt sn r^■^;[|U à bU(;r. ifr.líulir, On lili C^kÍL:]'
Eiii Pj:í-I ioiiVia lít;- l■^^Ll h;í. iñ ont ÚU' Li^faiíií:Ll’j:;e , y d..i viLiUii. t ii 1 a ■’■dii Jn í; ¡ LePe’ 011. L.kü
.\ .1 Tér.aLiJuí wb-kiei' EH'd ÍÍLILe j dr; Ifl OS TT i.SS
V-fiT-.(.RÍ‘i. -V.-' ai];^;USTjLE'Jil. kvVH LlIOediíS;
EÌS J 'i' Eia; V OC se pi :,|iVASilt ¿C ■. uEp-ai' VIT
jjiloy; 1.kirie ül l'"F lii-ii es. £>;i:if ks- eimaiTe.v niii iJE'L fu lien iueuu'i pnííiEnt, sépt
hiiijitUEi'.r: ..Vj.L tTMiivk la lik-rl.
"vi, Pe. ¡ iioa ró. s. c-.V. ev.mi ' u bru.y.' | inn ■
Mk.'leiid re avii' k'? -v'-istieT b^b-aa íur !ie
l¡;j,- i; 1I1; iuj idu Llu á. SELivrr; dans k ll^^Lu■.
Uj) i tesiiT? f.-í'i 11jós-t. a ¿té ivijdiw n'Jr Iu jIeví
ka ■.püc'et.ioi'i: e;ap L:r..i.i;e
.'nnòa del lonja eC 3s. psi-le'u i iioiirpiiiu'ií.
U'. VraTit-e .1. einíin Iibl.(lril] ík. l'Aii^ietCTIO
■j'iiiiíp."-lei.ia.'. .r.c filile timbe:' dLt Lriiiria.
OI.:- joiir
^S.1- 1: e.Plie: Ci'fftLi |i.d ¡■.'.i 1 loi
0; yi rLUi'.
.é. rdiiviith, ie;.ni[)k-t en f..LvaEi- ■-.f
Ì1. veaTiniEtiLi'Ji' ek la LTieniLirs.-ie; a ei:c u>
.y.-iivtrt la íJüiivE'.rnhiiieil’.c ; líiaei.issii
. ......... ar.r (^f¿ ni 1 ipi'lFíiV.V.él'S f1. 'ir o.es
(■ |. 1-ipil je- lì eriiEi iSii CftU Til. ]ii dn:t Ku]i;i'C.
-I '-I -' iLi.k
‘lebilu i. ka pTévisiejiiì HiViCniijEes., I'sfí:.Hiiiiibli;|. il ssiiiieii;'. .i iijií par SEiUrUe' lVa f.’.W.
.■\?ié.s ikF pTEiyüiJtkins pasaabkiiianC cein
cUiantes. e-v ecs ¡i ¡iviraa éi uns ijOLivtUv
i.e:.-. "i';.-i'jHi‘.e à Ci .O .ailtb.auk'. A. 5.
GOBCORSO MUSICALE.
li'E ComuLLÉsifina pejinjiK-iiTei .r pni biiiiriif'-. dalla Chiosa Valdese;; handjgce
su enIiJ.jL'&e pei tiu Lililí, peirÉe nuiSLCiìla.
sull-.' notfiie iiiílicülí (pii aotio ni.| doposcriUc:
Iki' ',1 sTÌLiLliaii.e la C'P3u:nis5Ìone g] ¡'pr
LirL-yLitLÌl '.LLl AbLoSLio (rumposiioTe;, ||i7ii
bnieciriaiUe. di f;iir.;i, rieEj;uiSLÌLJra,
AIL'-tihej elíiügificalí) ptin-.y viitre\ ¿issagli ai.a un pif riiíj di L- jüü, stcuiido
ELEI predi in d! L.- o()U e; al iaivei un prtmiEi
di L. 20CT.
0’>di fEirituii'erlla è peió ei lili librati n
lltambàTa Ire L-iim|niS]7idtìÌ sii Llskii I i Kiilrc
be pnesÌE; L|ui prnpoük.
I ìavuri duvriiii;L& aggela L-.untra&&s(injiLs
da ei;è v.tottEJ ripeLulL'i ^ii Ud& h 11 Sta else
cnmiirà il sLunie eIeìI eeiuLiMreslie.
Termina LlltliLlU por |p prosanlaarOlia
dei I:ìvi7.H, i] :ìi M;ig¿T¡o jeijIV
Itidkjiaaic al pasrcjíe [/go /tTiii/rÀ Vix
Ro!;ia, .*i, nSrjp/tmiJ,
E ■.uililelSeritii. Liiiri sflcailrio roñíituili e
piiti filimi, preipiati 0 ik, riniaTfAtin-i
propri elei tsaldgivn doUa CeTininJggione.
(JÚO JaMki.
tj. Di^.ì; Ptisco
A, GlAAÌPltt'OLl.
PS- ' Le tre poegie da iiiusìl;ut.l par
il CEi]3iOf&E> fiumi la segMsiiti:
[A - Quei Ila iniitulaia Luòìmlìuììs^ die
cpitiidcia col voTfiEj ee Chi resta in oeìei
aelLb pLi’mtra »r pnbhlioFita nel giornaLe
-1 La Luce » del 2S kebbraiù 1Í123. .
' 1.0 pESPtdo ddl'inno Bit ikdla lao
Lolla ■■bini Soffi ^ (la cui metodio üon
L filata aiiiiuessa nel tiu-ovo Innario) ]a
r^uaEo LomsiLLiri foJ ver&ü: ex Ge^tl st lo
lìuenanrlnii.
3-* - La poegio » Fiat voluntas tqali?
die è]si fiejüu piilillliehi¡inni ; ’
I Fiat Volunta^ ina i |
.■jüiirji'í'SfP.'L'i Siti, per giiiìiJfo urcanif
siti fsfii) Él ÌLÌr.1
'iìi, ceN'JiÌtio/.Ttr ^?er
Tì; iì mia síníisie. '
Pimn' 0 .tiif.sis'f.iri, dcitiù 0 iprAToiei ■
.■íEj/d s-ímp^s jV aUgUofi.'
iOfìdua: id alio ai taa ripose,
al fííít ¡síg/MrÉ.
fi raglio o-fi iti riroTi) i il fegnu hic ./.r ryj"Lj noli ini smarriscn,
/ei i'hf. iis ittfigo l'iit iidiì mi ÌraiUaco
ciifanito il fogno tua.
li mio calice pri-nifi 0 roim.a il rentíi
ííi gioia 0 di iífííoív :
ii (Ilio fione. il il mìo mai, se tuogiio fotetudi,
cci'gii Tu, mio Sigriorc.
iWeik minioio coso 0 imilc gremài
po.r sjii-, non si doddq r
fìii rrr ia oiio iocc. iit io mio ^-aìdn.
sigiìo.'c. a 'niiii! inioi
C- H. a.
La OiTninissiotie cleüidei'o tiiniposJaioni
iiiusioaU Lifio alla iiobiitt ri oli'ispirili ione
J'elifTjosa nnjfioanEi un LEU aite re olcollìnaia inerì Le JneIodif-0 dio inv-o)v|i j] popolo
a cantarle.
Nouiéllts CI Fails tlivcrs,
(i^'aticóe e bel TAnorArfoopo. y).
fj; i.ckilivTni.-r^rj'i? fk. U( /;'^-iLi krjTi tif
7f!/-o-Yort¿. Lo yieurvattuia; orfitbd do ct'U.é
cicksratiun a^inoiióE' U'Jur iS2-1,.à NduTei.rk, S::i |■■^EE■1ll CoiJJl'fe dufOienOt e:C l'jll.■LlllíElf.■il:kln eJ'iivic ¿gJisc hti^ticnciU;. C'eil.
0: ins.1 c|Lje- lo ].'aU:a.i c bki.v Nel.liérlund i«
a. rivi-, ùo T.isyd^ k l'é’^liot roiire dei ì IIiieìfìT;i, filiie.'.r- c pneie[i]cs ccolatiie-a ci'óiiiL(¡.rants hui-iiof-ots, duv.C uii L' ^atid tKiinbre
i';lELÌfiri.L (''j'atK'ciis U'.: Vall'lns.
Jjt prikidéol. Mil-fr^.^tid .1 f.f-cepié ildtro
|iró;iiionl. ilkeiLmc ar du Ciortiiló, avEX' kpriifiideile Koi-rlIr mi iii>i blhijiee. et la
tomo des ■Pni's-Las. I a KraiiLit: aprii la pàis
btik iiEìcl., ilòf- .;r1.ti. atukc. cluos ur. rklc
.■Ériafítl ht-noriqite deisline' à JJ róyi,. re r Ipñ
[étsis du trloin'.otiairo. J.o lii iniUot proi-bain EitEO 1 le.oi I iviiifm dt;l(!'iiELl.kirL uinó'i(■ainc ESi'i'U réonii; s PavLs. usi olk ira visitor La Ho'htllo. lì^lT■^itol 1.1 y, Ab .llIu Libar.,
CarcEiSHojiv.e. i-kittl U i év l rmis ks Arrécifiüijjs, óLsLiisssaitl. kóv ciuai LiEM- iión.óral .à
Nili lo#. fiii;Vikrt.iil peridwut idufíieEira joiirs
cn ac^ioniduke, vjf^itant AiicEitfi-Mortos, k
ry-.ji1. du' Cicrd, le Aaiisòo du llògf-Tt e.1 ks
Clivo linos jusga'à PeMot-dt-Moi-.tvc rt, oU'..
Ik se Eliripcfiirìl. énsiiito efi'P ks Wdies
T-'ü.'l1'Í(i.'í1(Ií' (ìei Ebiiiiieint, pEiei a t lonei'vo ol l.i
lK>ni' reiv^enir co FceUIi;« pac T.Alas tií e: Btraslmui'g. visitatrL Veitlmi. KoLr-g
et Sai0kQueotin, i’jsquà Ae-eRiien, palciei
de -lossf; ik Ffj.vst.. oee ulo plaiiiiil en Vli.J.iiiour du c.'jkbt'e fjici:i'’.itìi- h i.i l^ic noi; .Sfi'o
In ìlei jn ìkV' ij(ÌLdoJ]onit:v,t.
J..ea centén l^| i. ,\ s ¡joiit phi!, q-iei jama ¡fi ii
la iiLotìo. oc ils 1J.-.I eIu bon on. Umt E|i.j'iig
aorv'OELl. aussi à vapEihlor ¿1 ji(;t.ro co'Jve-^ir
rtcoriEieEL#fCi.Eit. ieri jrandg bJEjofiótouií de
l’hiussatsiP;. liisruu Icaqnelp^ uiirùi Ir. gr,sm1
Vasti;uc. u.i n'fi flt tuirElc d'eiyriim!' k oAlèlirC Ltiven tffn r de la vai^àne. le pnéderniT aiiftiais fciOiKitEÌ Hrinkf, liiort il y a te-iit
iu.ste un sic-CLe. I.rAi^adAjnio db roftíJeotiio
Ek Varis a done cóléiicb gí.lí.:iji...líu:tncrjt son
oeiikìjiaire. ot ([Liant.¡Pj d'aEH.j'oíí eciuiirAiOLOr-atkiiis f.nt ea ilou da“? !Out k tEteiiido
oivilisó. Üt t:R n et,alt quo jiiBtire. Cc e|U¡
Ríiralt. tEidrLS jiiscc, au dii E‘ de 1& preigK
l'rar.flajse. .t est OLt oti a OEtbllé ese; rappok'r
à ÓEtife uixcisiLin U' [toni eIu vAiiLabk'. ¡.nyoEEtcTLi-' de la viECLLtEe. ■ .fffevjiiey-rlifiOfVr!? ; HalAei.¿-JJtTJiaubí'. pastoiir p rol.byleLnt. ü Montili fticr; ktuel aurait, iivtiiil .lenr.er, dóeuEive;;;'!. Eitt'cn pitit'LdiiiiL .à L'ivilk;ulut¡.un dii
virus, TvcLioiilt SU!' lei pis dos ouuheFi, le yal'ìunt Réi^it lu'.akiiieint OU tu iiartic iiiLttuiEiisp: IJ .R'erRyivi'Tiit ntif Jmiitr iet iacriiU
syH^ùÉ A .meteve cji oratitpio itig nliei*]Tatkna.du paste tir do Moucpolbéi'r At?iH !
;:ilV
J-A RiaC-et itiub dea eÌìvocoRR- e'u Frauoo
cít i^elleinoEil i'-VipreMisii I-3': io : -plu-i de
-ÌE.bOU cti 1P2Í1. nlur-: Epikn 13?:5 n.i n'fin
('nmpiait oriE;on; qu'no pctt plus ftt i.lnKf;
on paaaait ejiñEiice i V .'liA) eu lì?it5 ; ù
Hj.ararén Iflltl ; à pk#. de JÙ.UlX) eii IÍ1LÍ.
Cotte dirayao. to jj rnjTessvjji a.areiLdai'iLo
est due, f^LEifi ran desto, au reLàtlKUEn'ot ikf.
inòcinii. 'fi baiFf.iblLssojlibile d'j ren.a inorai
ot du soLitiTTieut robjdonv.
bibuographìes
quor. Ti'c.et pas eUeei f-mipk tTY'
e1.
E|Et! :LU'a# ■vi.ffaii ma Tidorjs aov loctcEie# dèa;rciiy d ein'iehtr ioui'.# fEmjiuJfKanoLS póda-p;ukiuoe. Í- ^
AnoLPO Tnoiv ; yíi7./fceíí(j r.(imfjrvuy;?ió¿^. ■
idnoaXofo.. Ü'adtoswr ii l'autou"', ÉVI. le
■pTOf. .A. Tif.EE - ej^ui a ikstltfiÉ d eu irjirqikr le pi'ix sur Le txaivenfiire; i. Tf.-T'ei
■ PoUieei. .-;.u à Iel Tipejraud Keetak do TiETiflmt. [i-hneruke, TiiK^TiiLa Sea;;a:bj.
Cot oiivrajo. 'BCLp^rii; elana la ì’e.i.' O'o. olaÌT',
:E;:f-lijp;.'Eiijìf:|ir. et. nbeuidarnincr.t dcou¡neiité. luévitt-ralt ihIìeit: ìuc \i. .gitiipk
lELeitUoiL qUè no'.CR pouvotos en falto datt-s'
.■ma «riOTifes. Il nc s'a^Il pn;# d‘.^?'o biOÈii'-ìylik do Vi]Ju#1.i-e édutalouv. mak d tioo
cíiíiíla:j destinée à reraeiottor d.o (ji.iflle
'kiEpjLL na perifabe itIìjìcuso fi# rattr.eilLO à
fiiìi aj'stAriìP tl'óciULJ.'. jp:'; I oijmiiLOJ'i t et d a ns
craoÌlt irrÈEleh il a aubi liiuiueince tlu Pój-c
É.liriiid ; ks' heuroEty eIleta.puo celle in(luEÌtito jrjjiiie Li fius: vcr.s Id ttiLìop du hJóJe devili È f, (.'t, jrkco k Emanili eu-lclìijil, -Rtiv
k Í Jiaiuvro-.eiil. ikdr:!rcí!, iene :s de lei
Tuscane.
. J*a bolio Oì iierble tij'are (k i'ér.itncint póiliiiICKUfi nst .uù'io vni pkiiu' luTi'.ibre : sa
LViCid.es Uè ovanKÓlLpELU, srfi.gtiittEiacEdua... niavqués au (.'oin- dii pLes pur ebriseiatiyinf! 1
■yiir anuci eemaljuit de niettro ù 1^ baae deJ'diiucaCioEL U.'V fur.dcir.nji.. vdiuk'UT. Son
'sysdAnie eyeducíitlon. -foTicíó PUT ké dtre'ctiuLia Í' l log expeliente« ■ ríes Pos! ljIokíi. des
N.aviUc . dos .PAve Ciira'Tf. esc corícrid a nt
rnticEplií de ixm. efiiprdntc .d■^klavít uelo
peiue;.mjciblA, ct fut en Itaiio d'a .eeio'o.R
■■ i:eJEEÍ d’utt TEOv dteilV dui go fjTVjpeao d'ívcJLor d'dXTrd. do OEtlti'.'ei' ensuilo., k-.# Uspliñ« que ■jEís fkv’a iiciici'a avaieist teitakxicnt ik.^',iijéeS; s'appliqusnt à bi>.iri"rpí’
xi!i.iLi>t. nii'á nrjvtrí'r l'éSvo. ¿et piiJiLfaticiTis
didacUEiEU'f.i q'.iVsi oonauUo aiijciurd'liEiÉ e.' L;íj:-'e a'S'eir proFtl.. fíe d latínjuorit pevr kiír
cJiirio ol. ]eu I- sena psatkitk... Lrt voriaiV;
jioTribre de kttjfs ijiÉjrliiEíi de Ufiibrüvcliin: ¿ C. P. A"ie'.iF.ficux ajuLitent oncose
dEi ffi'ls íl 2'onvrajo cjui: ckiiiHoK lo vemor
Ik tix 11011 vmaiuí oG'aEnerss Ek iíiiníioii.^ ;
i N" iS ('0::!, ¡ent uno ótElde do M. F. A.
1'orrs.v: oEi.'' -VJayiíi é c^Ugiorv!'., dans laipielio latitcuv ró.iuce Lidóo émiso pal- >.
l'raaei- ila.is fsjii HoMeii iLOó if
rs'OL''. ne acrait gu tjne dé-viatioii do Jít mej:e. et díiirioEitve qiu; 3'idóe d'uu fV/fei ;;npronio eat plus v.títtmílle á L'tion’pn'ie [i-inntii i|ELC k rocu-aj-.s eHit: pi-aUf|i:eg eIc ¡sfacolle-rie {55 p. bf).
fluiis It vqIluijo isTVíariL ks N. 3.1b II
(n-IÉi p.). AI. U. MEtriccft pnhlto la t.vadiic
tiur. irn'lienne dos íeiAlfíii d'IíimJ^rJ^>o\igíí
d'A-.iíiofdir. ol (k PoliicEfpo, efaeljlís de
aingi que lo lÚE'it du vi avAi^rf 4o
P'.Vj,iryr].p(5. Coa duo-Elinev.ts dti ll.inf siédo
apT^S Jósus-Cl.U'ifdi sout eJ.'Ujj iutívét paSpílaut, nai- ila ncjus próíentont cflurirat Uti talil-esiu de l'état ikis ógitscs. UJi EjuíiTt do ■□Jóoic rqjiik Ili diap.'uitkiu .dea apbtrCs. On y
voit Etne p.raoEio piétA, UEk pCttEnndÉ euniiflif-f.ianoo dos E<kritujfg, un nék aíii¡!eEi.t,
un amnur frate naol qni rio cnnciait 11 ¡ etiscaiiL'Oií ni frcinltóreE. En ravanol-ie:, e-n rómarqiie eIójli q'uokiuRg tndk'frg de stilli :ínouta ciii'oii no retraiivn; píi#, dn mciüíí ay
Tüíiiní; ■ doy-rc, dans la RÍniGratiun présedoTÍto, ít quJ un; dciofulcnt pOi.Eit i^s ensticínoLuenta eIu Chvist. tols iiue la íplF iinPídíento (ki martyroL lí lanMlííe vttflenl.
con.tre teux qui s'éuXTtont de la (íXiCrino
Gdkit'illt, ki !TsnomrFLandn:tl<?n. cú|-*tée á £fa
Li¿.tA. Ele ti nóoi-SsiU; de dernéuEkr aUaoliég
au-v évLcjueg, .inv pncsbyLrcs ot au.i. dui¿lOB, feaps lesqucls Jtl il'y. » pkR de v vaie: ■
ójtise. pss dó ófJOi'euTonbs visíidca. Ce be-iitÚEitirt, qui peut ctre üppüi'Cun etE tenaps
de perséí;ytic.u ít nxturÉ-L i l'Épaj-d (íes
pe csunnEisio,# d^ ' tncLuiu oveiliptaive.R, e^t
otiperidELiit ooSui fjuá A wiik-rt la purto au
clérkalismo pOeh- qui la funotÍPEL tìt tout^
Lauclig que ¡a doLtfiu^ fX la oevnduitt; n uttl;
que lien d'Lntpi.-fi'Canoc.
XoLit íu a|jpnÉc;ianl kg quaJitéa jéimincni.eii de fe maftyr, On nomprond fidf le fiJuon lies baiiite# Jiieri l UEfg ait Ste olui-i
isvAT-.i ]'Apoque ¿t lafiyeLle rcmunletit fea
pi'GcloLLS EliJOUinentS. J.,J.
ISTITUTI OiSPITALIEai VALDESÍ^
-.'■ LMa ífl Srtk'oiR-.yMzItoii.
l'K lJeeji l :l¡ (:.L'.'. Dsi idé é Ül^OCfu.
(:J (..[I^L-;.; ^ !.. SJI.,-
g.Lo. íV..-r II ■ ie1i.i I1.iii!^iil:'. Ífíl..t e IffO/
g.;T, lüihMi.i- Jol'.'Oiv. ir ini.:ii..|-]iL
(ILIuCjiI? f 'I'-','
S:i EJi lili-.; LoqíT (O.'-rf'Ir'i) . > lO'i.—
1-1.1:1(0.10.3 t,,rg (tilí.lldo) '3 íiíU^
gi.il. i:(í:ci-i' rn.iei. Ccmivn (rsifi.:vi.Lüj 5 iLTia
|.|i -!l^e.rU fl.l |. lll Eli-.. I tjdk) _ .V L.^k—
M., l.ufi.-1-m. Ir. Cüiv. (lí:r;ljLLi> e ?'v,-
> i.iC L\:Tis. fi !T¡ 111. f! d iivóElf. líaivr.í'
.ih-fS fili-j'aüCU'.rEkij e '
TV:i i.i He-■■■ECiiI i'ilmiiÌlu, V, fi. .\.
fj tn-s-ii-) ■ V ■■
y-y, r.’LHj..Ejn JM,::; dPf‘''do> ? ¡fCo—
Mi;;. I.. i>irs.í;ni/ jtpje'EX.^' (ípeiiet
giif.i. íl ..i'üi.iit lylli No 1 ■!-.>■ (l-iilaük) j 5,^
fiiif.. j fi. Jli l'.ikie. djr'iini.lEnkjJ e .ij-
Lii .^EO-:. l '(( H.-pf^EUL)
filli, i- sij.ra PU--.J.1.iC {lil.J
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INDIRIZZI
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VALLI VALDESI.
Aagrosna • Pastore: Gugenìo Rerel.
Bobbio Pcllice - Pastore; Gniioo Tron. S.
bmcrna S. Giovanni • Pastore ; Gmilio Tron.
Maasdlo - Sig. D. Gaydou.
Ferrerò • Pastore: Luigi MicoL
Finerolo • Pastore: Luigi Marauda.
Pomaretto • Pastore: Giulio Tron.
Proli • Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore: Davide Pons.
Fraroatino - Pastore; Augusto Jahier.
Riclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore : Alberto Fuhrmauu.
Rorà - Pastore: F. Feyronel.
B.GermanoCbiaone -Pastore: GnricoTron,}.
TorrePellice - Pastore: Davide Bosio.
VtllarPellice - Pastore: Bart. SouHer.
Aoata - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Pietro Chauvie, ivi.
Bari - Chiesa: Corso Vitt. Ém., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio. Via Pietro
De Caro. 17.
Biella - Chiesa; Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti. Casa Boglietti Bottalino.
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brcecia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
'' Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Cir convallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Forneron.
Catania - Chiesa; Via Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa : Via Maida, 15
Cbieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore G. Petrai.
Como - Chiesa: Via Rusconi, g - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Courmayeur - Rue Reine Marguerite - Evangelista C. Arnoulet.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Felonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa; Via Serragli, 51 : Pastore
V. Sommani.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa: Via ^m Benelli, 6 - Pastore: Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
G. Bonnet - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica: Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lucca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,3o - Pastore:
G. D. Buffa.
Lugano - Sig. Paolo Calvino - Pastore Evangelico, Oassarate (Lugano).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22. Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, q - Pastore: Emilio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica
Palermo - Chiesa: Via Macqueda,„36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vailecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Reg^o Calubria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre,_ 107, e
Piazza Cavour - Pastori: Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Cossa, 42.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci,.
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18
Susa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
G. Petrai.
Taranto - Chiesa: Via Pupino, 35 - Sig. Pietro
Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori : Alberto Prochet e Giov. Bertinatti,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore;
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcola,
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo) 9
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea. 4,
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia. '3
_______________ ■
UfRcio di Presidenza della Tavola Valdese ^
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderatore, rm
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cas- ^
siere, 107, Via Tre Novembre,'R.oma,{i\,9
Facoltà di Teologia: Roma (26) - Via Pietro :r
Cossa,42: Prof. G. Lussi,G. Rostagno, Ern.!
Comba. _
Ufficio Pubblicazioni: Torre Pellice,
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice
Preside: Prof. D. Jahier. ^
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice’^
Direttore: Prof. A. falla. :m
Scuola Latina: Poraaxe.tto • Direttore : Prof^
G. Maggiore (Torre Pellice).
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttore:^
Past. F. Grill.
Convitto Fenuninile : Torre Pellice • Diret.^
trice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice : Sig.
N. Arnoulet.
Istituto Gould :5i; Via Serragli - Firenze (;3i,|
— Direttore: Past. V. Sommani. J
Istituto Femminile Valdese di Vailecrosia '1
Direttore Past.F. A. Billour. Æ
Rifugio per incurabili: Luserna S. Giovanuì|j
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Giovanni, i
Asilo pei Vecchi: S. Germano Chisone. ¡jj
Casa delle Diaconesse - Sede e Direzione. M
Via Berthollet, 36 - Torino. — Diretlore'-f
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torlao,|
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Carema, Dovadola, Forano, Grotte, P«
chino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,|
Sanremo, Vailecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte ^
chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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del Cristianesimo, 220 pagine . , . L. 3,— [Estero L. 5,—]
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e in francese -27 lezioni in 70 pagine . L. 1,— [Estero
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