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■V. année
•22 Octobre 1869
N.- 4*.
L'ECHO DES VALLÉES
FEUILLE HEBDOMADAIRE
Spécialement consacrée aux inléréls matériels et spirituels
de la Famille Yaudoise.
Que toutes les choses qui sont véritables.......eccupent
vos pensées — ( Philippiens., IV. 8.)
PBix d'abonhekent :
Italie, h. domicile (un an) Fr. 3
Suisse.......................
France................»6
Allemagne d
Angleterre, Pays-Bas . » 8
Un numéro séparé : 5 cent
Un numéro arriéré : 10 cent.
BUREAUX D ABONNEMENT
Torur-Pei.mce ; Via Maestra,
i Impr.
Torin :J.J. Tron, via Lagrange
près le N. 22.
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-ettres et envois franco. S‘a
(Agenzia bìhliogratica) i Le . . ,......... _
PiGNBRoL : J. Chlantore Impr. I dresser pour l'administration
an Bureau à Torre-PelUce ,
via Maestra N. 42. — pour la
rédaction ; â Mr. A. Revel
Prof. 3l Torre-Pellice.
SOMMAIRE — De la prédication. — La question du Baptême. — Evangélisalion. — Nouvelles et faits divers. — Chronique politique. — Annonces.
DE LA PRÉDICATION.
f fragment).
... Si le sel de la terre nous tombait des nues comme
la grêle qui dévaste les champs, on ne songerait, sans
doute, à autre chose qu’à se garer. De même, si le prédicateur ne fait que rouler son petit tonnerre, s’il gronde
et sermonne, soyez sûrs que l’auditoire ne pensera qu’à se
mettre à l’abri. La cymbale qui retentit, l’airain qui résonne,
n’apportent ni instruction, ni édification.
Mais je veux supposer la prédication édifiante et instructive. Si elle est telle, qu’elle s’applique à éviter le défaut
de la longueur. Le plus grand orateur des temps anciens.
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Démosthènes, avait pris beaucoup de peine à s’en corriger;
et il avait grandement raison. Car lequel vaut le mieux?
S’en retourner chez soi avec un vague souvenir d’avoir entendu de bonnes choses , ou se retirer avec la certitude
d’avoir acquis une nouvelle idée bien nourrie ?
Des idées bien nourries ! Je ne dirai pas: c’est l’essentiel ; car, pour le prédicateur aussi, une seule chose est
nécessaire : il ne doit savoir que Christ crucifié, et sa réflexion constante et son ardente méditation doivent tendre
à évangéliser de telle manière que la forme ne l’emporte
jamais sur le fond, de peur que la croix de Christ ne soit
éridée. Mais après, qu’on veuille bien m’accorder ceci: rabâcher n’est point prêcher, et ne pas se préparer consciencieusement c’est servir un dîner mal cuit. A ce régime, on
se fatigue, on se dégoûte; « et je ne doute pas, » disait
dernièrement un pastenr de Glasgow, « que l’incrédulité et
le rationalisme ne soient dûs en grande partie à une sèche
et stérile prédication ».
On nous promet d’autres fragments du même genre. fRéd. J.
La, qixestlon IBaptême.
Le bruit qui s’est fait autour des néo-baptistes s’étant
apaisé , nous nous proposons de remplir, de notre mieux,
l’engagement que nous avons pris, à savoir d’éxaminer la
question du Baptême. Un pasteur Vaudois a bien voulu nous
communiquer sur cette question un travail étendu et solide
qui nous sera d’un grand secours ; nous lui en réitérons nos
remerciements et nous en prenons occasion pour faire une
observation respectueuse aux conducteurs de notre Eglise ;
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- S39 —
;j notre gré et au gré d’un grand nombre de personnes ,
ils se continent dans un isolement trop absolu, ne se mêlant pas d’une manière assez active à tout ce qui intéresse
de près ou de loin la vie de l’iiglise ; il nous parait même,
qu’à leur insu, ils subissent une espèce de cristallisalion.
La circulation du sang n’est pas seulement une vérité de
l’ordre matériel; dans la sphère des idées et intérêts moraux et
religieux, dans le domaine ecclésiastique, nous voudrions
pareillement être à même d’observer chez nous un travail
de renouvellement incessant; la vie est à ce prix. Il ne s’agit
point naturellement de déplacer le cœur :« Jésus-Christ est le
même, hier, aujourd’hui, éternellement; » mais ne renonçons jamais à nous éprouver nous-mêmes , de toute façon ,
pour nous assurer, si, à tous égards, nous sommes dans le
vrai.
C'est dans cet esprit que nous entreprenons de publier une
série de courts articles où nous examinerons successivement
la signification générale du baptême, son origine , le baptême de Jean, le baptême chrétien, la doctrine apostolique,
le mode du baptême , et en dernier lieu le baptême des
enfants.
SIGNIFICATION DU BAPTfiME.
Le mot baptême, a servi, dans roriginc, à désigner une immersion ou un lavage quelconque ( Marc VU. 4,8; tarage des mains, des ustensiles et des lüs)\
l’élément (l’eau) est toujours le même, la manière peut varier (Hébr. IX. 10).
Dans un sens spécial, le mot baptême désigne une cérémonie religieuse instituée par Jésus-Christ, et que nous regardons comme un sacrement de l’Eglise chrétienne. Quel peut être, en ce cas, le sens du mot? Veut-il dire immersion ou simplement aspersion ? ,
II nous est dit ( Jean III. 23 ) que le Précurseur baptisait à Enon près de
Salim, pareequ’il y avait de l’eau en abondance. Evidemment, il baptisait
par immersion, car à quoi bon tant d’eau s’il s’était contenté d’une légère
aspersion? Il doit en être de même dans Matth. III. 16, Marc I. 10, oii Jésus
est représenté « montant hors de Teau, » et dans .Actes VIII. 38 où l’on voit
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par contre Philippe et l'eunuque éthiopien « y descendre tous les deux ». Ajoutons Rom. VI, 4 et Col. II. 12 etc. où le baptême est comparé à un ensevelissement en action lequel a pour but de représenter la sépulture par la disparition du baptisé sous l’eau, et la résurrection par la sortie de l’eau.
Mais il est d’autres passages où le baptême est représenté également sous
la forme d’une aspersion. Noé et sa famille (1 Pi. III. 20, 21) n’ont pas été
immergés dans les eaux du déluge; S. Paul (Tite III, 5-6) parle d’un « lavage
régénérateur» qu’il assimile à « l’effusion de l’Esprit; » et partout où le baptême est pris pour le signe vi.sible du don du S' Esprit, il est évidemment
considéré comme une aspersion. (V. Matth. III. Il; Mc. I. 8; Le. III. 16;
J. I. 33; Act. I. 5, XI. 16 comp, avec Act. II. 3. 33, VIII. 15 16, XI. 15); autrement il ne pourrait plus correspondre au baptême du S. E. dont il est la
figure et qui, dans le langage biblique, a lieu par aspersion ou effusion (Voy.
encore Esa'ie XLIV. 3; Exéch. XXXVI. 35; Joël II. 28, 29).
Il nous semble par con.séquent que le mode, ici, importe peu, et que
l’idée fondamentale de la cérémonie du baptême est celle d’une purification
invisible représentée par un lavage visible ( cp. Jean III. 25 avec Luc XI.
38, 39). Si la pratique, de l’immersion a été remplacée par celle de l’aspersion,
c’est apparemment.' 1“ parce que l’on n’a su voir au fond aucune différence
essentielle entre ces deux modes et qu’il suilisait de bien saisir l’idée première,
de purification; 2“ parce qu’on aura vu que le baptême par aspersion est
également conforme au sens spirituel de l’Ecriture ; 3° pareequ’on aura vu
que, dans beaucoup de cas, l’immersion n’était point praticable ou qu’elle
donnait lieu à des inconvénients.
Nous n’avons garde de nier que la pratique de l’immersion ait été en vigueur aux temps apostoliques. Mais nous maintenons qu’en matière de pratiques surtout l’esprit de fEvangile est un esprit de liberté. La Bible est la
norme de notre foi; mais quant aux manifestations de cette foi, elle nous
laisse une assez grande latitude. Elle pose des principes, mais elle ne se donne
pas comme un code de lois, ou comme une discipline toute faite. Elle raconte,
mais elle ne lie pas le chrétien à fimitation absolue des faits. Quant au sujet
qui nous occupe, il sufHt par conséquent de nous en tenir à l’idée principale,
— de distinguer Iq baptême de toute autre lustration, — et de demander
qu’il soit administré religieusement selon les paroles même de l’institution.
Note. A ceux de nos lecteurs qui sont à même de consulter l’original, nous
tenons à faire remarquer qu’il y a, dans le N. Testament, deux manières
d’employer le mot baptiser. On baptise avec ou par l’eau, par l’Esprit, par
le feu ( Matth. III. 11; Marc I. 8; Luc III. 16; 1 Cor. X. 2 : par la nuée, par
la mer; XII. 13 etc.); et l’on baptise pour, ou en vue d’une personne, d’un
but ou d’un résultat à atteindre (1 Cor. X. 2: en vue de Moïse; XII. 13: en vue
de l’unité de corps; I. 5; en vue d’un nom; Matth. XXVIII. 19: en vue du
nom du Père, du Fils et du S‘Esprit; Matth. III. 11: Jean bapti.se par l’eau,
en vue de la repentance etc. ). Cette remarque ne laissera pas que d’avoir son
importance.
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©üangeUsation.
On nous écrit de jMilan, en date du 6 octobre:
Une femme protestante de naissance et membre de notre Congrépalion,
mais mariée à un catholique, avait mis un enfant en nourrice , à Paderno ,
village situé à 2 h. de Milan. La nourrice, bien qu’elle efit dû essuyer une
réprimande de la part de son curé, n’en garda pas moins l’enfant, auquel
elle s’était déjà affectionnée. L’enfant devint malade et le curé de se présenter afin de lui administrer à nouveau le baptême; au.v objections de la nourrice il répondit qu’il en avait l’autorisation des parents eux-mêmes et qu’il
devait agir ainsi de peur que, l’enfant venant à mourir, le cimetière ne
fût profané par la sépulture d’uu hérétique. La nourrice céda ; et peu après
l’enfant mourut. Invité par les parents à présider à la cérémonie de l'ensevelissement, je m’empressai, à mou arrivée, d’aller trouver l’assesseur municipal afin qu’on pût prévenir toute espèce de désordre. Mais nous comptions
sans un petit manège de la part du curé et de son ami le .secrétaire communal. A la porte ¡du cimetière on nous arrête; l’ensevelissement ne peut
avoir lieu pareeque les pareuts n’ont pas apporté avec eux facte de naissance.
Et il fallut, bon gré mal gré, déposer le polit cercueil dans la chambre mortuaire et l’y laisser jusqu’au lendemain.
Le lendemain , dimanche, nous partîmes de nouveau de Milan, non sans
avoir pris toutes les précautions nécessaires. Vers 4 b. du soir, nous traversions le village ; et la population, entraînée par la curiosité, se joignit à nous.
En présence de cette foule je me fis un devoir de parler avec simplicité de la
mort, du péché, du salut par Christ, des espérances du Chrétien. On m’écouta
en silence et avec des signes de tête approbateurs. Le service se termina par
la prière, et l’on fut étonné d’entendre prier sans livre, en faveur de tout ce
peuple assemblé, hommes, femmes, enfents. L’impression produite a été profonde ; ce que les hommes avaient pensé en mal, Dieu l’a donc fait tourner
en bien, à la gloire de son nom.
— Maintenant que les soirées sont plus longues, notre local se remplit le
soir comme le matin ; l’école du dimanche est fréquentée par un grand nombre d’enfants.
Un certain nombre de membres de l’tîglise dite libre se montrent disposés
à fraterniser avec nous, et je crois que nous pourrons avoir ensemble des
réunions de prières à l’époque du Concile.
— Il se publie depuis deux mois, à Milan, un journal rationali.ste intitulé
La Riforma del Secolo XIX, et dirigé par M' le Prof. Bracciforte , sufiragant
de M'' le Pasteur Peyrat. Ce journal veut un Christianisme sans miracles , une
religion sans surnaturel, et par conséquent sans lésus Homme-Dieu, sans
Ecritures inspirées ; il se défera pareillement de la prière, de la grâce de Dieu ,
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- 34? —
ol dp tonte religion vivante. Il se fait écrire par Garibaldi la lettre que voici ;
Im riforma ( celle du 16® siècle ) 'non fa pronelitiamo perché, in luogo di soslituire il rero assoluto alle putride credenze del pretismo, essa ha trasformala
in una bottega un po’ meno sucida la sucidissima bottega del papato. — Io leggerò il rostro periodico con interesse, e sono con gratitudine
Vostro G. GARIB.4LDI.
Et l’article où se trouve cette eoître se termine ainsi;... « se l’umile Nazzareno avesse potuto prevedere l’omaggio idolatra che a lui si presta,.... l’avrebbe respinto con orrore ». Telle est aussi l’opinion de Mr le Pasteur Peyrat
dans ses discours du dimanche ! Aux yeux de ce pasteur et de son sufl'ragant
d’occasion, les adorateurs de Jésus seraient doue des idolâtres au même chef
que les adorateurs de la Vierf^e !
L’Echo publiera prochainement une lettre sur L’Evangile à Catania.
iiouücUc0 et faits bisers
AIoi'nioiis. 11 y a des symptômes de division au sein du Mormonisme. Deux fils de Joe Smith, David et .Alexandre , sont arrivés dans
l’Utah et se sont déclarés contre la polygamie et contre l’autorité de Brigham
Young. Ils affirment que celui-ci a été infidèle à la révélation primitive reçue
par leur père. D’autre part, sir Samuel Bowles signale un changement dans
le climat de l’Utali. Le Lac Salé s’élève à raison d’un pied par an, et sir
Samuel croit (jiie le grand bassin occupé par les Mormons, autrefois un lac,
revient peu à peu à son premier état. Le .Mormonisme finirait ainsi par une
espèce de déluge. Du reste, on affirme de la manière la plus po.sifive que
Brigham Young aura bientôt une révélation abolissant la polygamie. L’ouverture du chemin de fer du Pacifique, qui met la barbarie des Mormons eu
contact avec la civilisation, fera disparaître avant peu cette grossière et scandaleuse imposture.
IGgliso Lîl>ï'o du Oantoii de Vaxid. Le Synode extraordidinaire de l’Eglise Libre du Canton de Vaud , réuni à S‘e Croix, a décidé, à
une très-grande majorité, qu’il prendrait en main l’œuvre des misssions étrangères et ne se déchargerait plus de ce pressant devoir sur les Sociétés missionnaires. Il a voulu avoir une Commission des missions] ce corps permanent, formé de cinq membres, est chargé de recueillir les dons en faveur de
l’œuvre missionnaire, de les faire parvenir à leur destination, et de prendre
foutes les mesures propres à exciter le zèle missionnaire au sein des églises
libres. ! ‘
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(!Throntquc politique.
Nous revoici depuis six mois à do nouveaux remaniements ministériels.
Le projet de. dissoudre prochainement la Chambre au lieu de la rcconvoiiucr eu
une nouvelle session, ayant prévalu dans les Conseils de la Courouno, le .Ministre Ferraris a définitivement donné ses démissions.
Ün prononce le nom du mar(|uis Rudini Préfet actuel de Naples comme celui
de son succe.sseur et l'on ajoute, qu’il devra à cet effet se rencontrer aujourd’hui même à Florence avec le roi que la crise actuelle a rappelé de Turin.
Cfuant nu .Ministre Pironti, il n’a point encore, quoique malade, donné ses démissions; mais on lui désigne déjà un successeur très-probable dans la personne du Commandeur Vigliani Président de la Cour de Cassation do Florence.
La Commission chargée de réviser notre Code de commerce avant d’en
étendre l’application aux provinces Vénitiennes, semble avoir adopté à l’unaniinité le système .Vllemand touchant les lettres, billets et contrats de change,
et l’abolition de la contrainte par corps pour dettes commerciales.
lei-anco. Là aussi ou est en pleine crise ministérielle. Ou parle du retour
aux affaires de l’ex ministre Rotiher et do l’entrée au Conseil d’Etat du député
Ollivier.
ïï:.>miasçavo. L’insuirection semble vaincue en Catalogne et eu Andalousie.
Le reste do la péninsule est tranquille.
rvouniaiiio. Le voyage du prince Charles auprès des principales Cours
de l’Europe a eu pour dernier résultat la nouvelle officielle de ses fiam/ailles
avec la Princesse Pauline Elisabeth Ottilia de VVied fille du Prince Guillaume
Herman Charles de Wied, mort le .5 mars 18S1 et de la princesse Mario fille
du duc Guillaume de Nassau. L’auguste fiancé est né le ‘20 avril 1839 , sa
future épouse le 29 décembre 1843. Du côté do sa mère, la fiancée est parente avec les familles de Saxe .Altembourg et de Adenbourg lesquelles, comme
on le sait, tiennent au.ssi, par des liens de sang, à la famille Impériale de
Russie.
A.]VrSOIVOES
l’ensionnal Rochedieü-Vaulier à Grandson (Suisse).
On demande un sous-maître pour enseigner le français et
l’italien au besoin. Traitement; 600 francs par an, nourriture, logement et blanchissage.
S’adresser, pour plus amples informations, au Gerant de
Y Echo des Vallées.
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AVVISO
1 pignori componenti la Società di utilità pubblica, denominata La
Valdese, sono convocati in seduta ordinaria d’autunno pel dì 11 prossimo
venturo novembre, ore 2 pomeridiane, nel locale della Scuola del
quartiere, sito sulla Piazza della fiera a Torre-Pellice.
Saranno all’ordine del giorno dell’adunanza:
1“ Deliberazione in ordine al modo di ottenere, insieme alla
pubblicità degli atti della Società e del suo Comitato Direttore, rapporti continui d’interessi e d’idee fra tutti i soci indistintamente.
2" Creazione di Comitati all’estero, i quali possano, nei luoghi
in cui verranno costituiti , assecondare in parte lo scopo della Società
col facilitare ai nostri giovani compatrioti l’entrata o la continuazione
in utili ed onorate carriere.
3° Nomina di una Commissione di tre membri cui incomba dalla
Società lo speciale mandalo di studiare se, data la necessità per la
nostra popolazione di un’ istruzione tecnica industriale e professionale
proporzionatasi suoi attuali bisogni, non possa la medesima ottenersi
mediante modificazioni o combinazioni da farsi con istituti già esistenti. o se per avventura non sia piuttosto da desiderarsi l’impianto
di una scuota tecnica e professionale distinta, nel qual caso si dovranno, dalla Commissione, ricercare e ponderare, oltre alla probabilità di riuscita, le condizioni tutte e di mezzi e di tempo e di luogo
che sarebbero a simile progetto necessarie onde poterlo effettuare e
di referirne alla Società nella prima sua riunione generale della primavera ventura.
4° Nomina di altra Commissione cui la Società affidi l’incarico
di studiare i modi più acconci onde venire in aiuto a quei giovani
che si propongono di diventare segretari comunali, notai, veterinari,
farmacisti, esattori, pubblici funzionari, o di esercitare altre simili
civili professioni. col presentarne adeguata relazione alla prima seduta ordinaria della Società.
5° Stabilimento di una Cassa di Risparmio la qual possa rivestire
guarentigie sufficienti di sicurezza e di credito per le nostre popolazioni.
Nel recare quanto sopra a notizia degli interessati, il sottoscritto
invita tutti coloro che vorranno far parte della Società a volerne,
d’ora innanzi, presentare domanda all’Ufficio del. Direttore.
Per il Comitato Direttore
, Il Segr. Avv. Vola.
Pignerol, Í. Ghuntori Impr.
A. Revel Géraat.
J