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Soixante-septième année - Anno IX*
20 Mars 1931
N* 12
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L ECHO
PAEAISSANT CHAQjy^ VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
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Par SD
L. 10,—
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Pour 6 mois
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’Echo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, à M. le Prof. CiKo'Costabel - Le Collège Torre Pellice— pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud.
, N» 31- Torre Pellice.
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Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de Pannéé. . . ~
•«A, Le numéro: 20 centimes <w
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., lignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
U VIE INTÉRIEUIiE.
« Mon Dieu fort ! ne m’enlève point
au milieu de mes jours... ».
Psaume CIJ, 25.
lions savons qu’un jour il nous faudra
mourir. C’eSt une vérité qui s’impose à
nous dès notre jeune âge, une vérité avec
laquelle nous nous familiarisonB tous les
jours. Les années s’éconlent, les vieux sfen
vont ; tout ce qui commence finit ; la
feuille sèche tombe ; la machine usée se
casse. C’est une loi de la nature à laquieUe
nous nous souinettoinB;. Aussi, quand un
vieilard descend au sépulcre nous sommes
affligés ; mais la pensée qu’il avait fini sa
course nous cansoie.
Oe qui nous impressionne et parfois
ik)ub révolte, c’œt la mort qui emporte
les hommes à l’aube de leur vie ou en
plein midi, avant la descente du crépuscule et des ombres, du sOir. Et à la pensée
que nous pourrions inous-mêmes être foudroyés en pleine activité, notre instinct
se rebelle contre ce que nous croyons être
une violation dl’uine loi de la nature et nous
crions vers l’Eternel :
« Mon Dieu fort ! ne m’enlève point au
milieu de mes jours».
C’est le cri et la prière du jeune homme
qui s’ouvre à la via La vie ! Ce mot le
fait frémir, l’enthousiasme, l’exalte. Elle
se présente à lui comme un sphinx, comme
une énigme, comme un X immense, et
c’est ce mystère qui l’enveloppe d’une
brume impénétrable qui lexerce un charme
puisant sur son esprit, sur son imagination. La vie ! Il veut pénétrer dans cet
abîme de ténèbres et de lumières à la fois ;
il veut s'y plonger pour en savourer les
joies et les Souffrances, pour en contempler la beauté et la laideur. Il veut b’ouvrrr un chemin, se « faire une position »,
se créer une famille ; il veut développer
les facultés de son cœur, de son esprit ;
il veut conquérir sa place d’homme au sein
de la société, il veut falire quelque chose,
«être quelqu'un», lutter avant de déposer l'épée.
Et alors, lorsqu’il sent que tous ses rêves de conquête, tous les projets lumineux
qu’il forme dans son exubérance juvénile
pourraient être soudainement brisés par
l’ange ide la mort, alors la prière monte
spontanée :
« Seigneur, ne m’enlève point au milieu de mes jours ».
C’est encore le cri et la prière de ceux
qui ont des vieillards à soigner, des enfants â élever, une tâche de responsabilité
à remplir.
C’est le cri de l’écrivain qui doit fiindr
un livre, de l’artiste qui doit achever unie
œuvre d’art, de l’homme de science qui
doit dévoiler les résultats de ses recherchas, de l’explorateur qui doit découvrir
des horizons nouveaux.
« Ne m’enlève point au milieu de mes
jours». J’ai encore une maison à bâtir,
un champ à acheter ; mom cœur doit encore 'aimer ; mon esprit doit encore apprendre ; il y a des sentiers que je n’ai
pas parcourus, il y a des fleurs que je
P’ai pas cueiUieS. « Seigneur, ne m’enlève
point au milieu de mes jours ! ».
Nous aspirons à la vie complète et nous
croyons que pour la posséder il suffit d’atteindre les crépuscules de la vieillesse
^près avoir parcouru toutes les étapes
la vie. Erreur ! Une vie n’est complète
que lorsqu’elle est pénétrée de Dieu. Dans
ce sens on peut être mûr à 20 anis, on
peut être enfant à 80 ans.
Et alors qu'est-ce que « le milieu de nos
jours » ?
Mes chers lecteurs, vous voulez vivre
d’uine vie complète. Cherchez cette vüe où
elle se trouve : en Dieu ! Ne perdez pas
votre temps à la chercher ailleurs, de
peur que, lorsque Dieu vous rappellera,
vous ne soyez obligés à dire :
« Seigneur, 'ne m’enlève point au milieu de mes jours ».
Lorsque Dieu, comme un soleil resplendissant, se sera levé sur l’hoi^zon de notre vie, nous ne craindrons plus d’être
emportés « au milieu de nos jours ».
Et si l’heure de partir sonnera, même
à la fleur de l’âge, même au printemps
de la vie, nous partirons pour les rivages
éternels, le cœur plein de foi et d’espérance, dans la certitude que nous n’aurons
pas été enlevés « au milieu de nos jours ».
Alb. R
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A qui la faute ?
A qui la faute ! Quelle demande ! A
l’Eglise, on ne Saurait en douter ; tout le
monde le répète... Serait-ce réellement la
voix: de la Sagesse qui parle ? « L’Eglise
n’aocomplit pas sa tâche d’une manière
satisfaisante ». « L’Eglise doit se renouveler ». « 11 faut un Réveil dans. l’Eglise ».
« Pourquoi l’Egïise ne se préoccuperaitielle
pas d une manière plus profonde des questions sociales ? ». « Il faut que l’Eglise
puisse résoudre tous leS problèmes de la
vie quotidiepne »...
J’entends, j’entends ! Tout cela est bon,
même très bon, mais qu’est-ce que cette
« Eglise »? Le catéchisme est bien là, mais
ses définitions arides sont difficiles à comprendre et ne persuadent pas. L’Evangile
est plus clair et plus simple, mais trop persuasif, et on l’oublie voiontiens.
Qu’eet-ce que l’Eglise ? Pour plusieurs,
hélas ! 1’Egl.se c’est le temple, ou tout au
moiins une salle sans ornements profanes,
où l’on 'se réunit une fois par semaine (si
le temps est beau, et que l’on n’habite pas
trop loin !) ; là, dit-on, un homme parle à
des personnes qui l’écoutent sans jamais
l’interrompre. Cette définition, qui effarouchera peut-être quelques lecteurs, est toutefois monnaie courante, fausse monnaie,
il faut le dire, mais qui a malheureusement
un cours légal : elle est si commode ;! La
Paresse et l’Inertie spirituelle m’auraient
pu en trouver une meilleure.
Ecoutez, d’ailleurs.
L’Eglise est un édifice, dit-on ; donc, pas
de temple, pas d’Eglise ; par conséquent,
si Ton est loin du pays, séparé de ses frères, il nTest plus besoin de se soucier de
son Eglise; l’on a le droit de s’em désintéresser complètement.
Que l’om ne me taxe pas d’éxagération,
car je sais fort bien que a personne n’ose
exprimer ces pensées, beaucoup cependant
les mettent en pratique. Aussi, élevonsnous plutôt des intérêts matériels aux
idées d’une plus haute... spiritualité.
Il y a, dans la définition citée plus haut,
une allusion au pasteur qui parle ; donc,
faire son. devoir c’est écouter, approuver
ou faire des observations ^us ou moins
justes. Il faudrait alors avouer que le
Christianisme a failli à sa mission, caîr nous
pouvons voir des assemblées bien nombreuses, écouter avec attention et respect les
messages et les appels qui leur sont adressé, sans que, pour cela, l’Eglise puisse
accomplir l’œuvre que l’on attend d’elle.
H ressort conséquemment que le pasteur
n’est pas l’Egïse, quand même il posSède^rait sagesse, science, éloquence, piété, foi,
zèle ardent.
-En réalité, l’obstination du laïque à s’en
prendre à cette institution, est très compréhensible. Il sait que l’Eglise est uln édifice spirituel dont il est urne pierre ; ou,
si vous le préférez, une armée dont ü est
un soldat ; il sait aussi que si l’armée
n'avance guère, la faute ffiest pas des offiieters, m'ais des soldats qui refusent de
marcher. Et cela est si évident que l’on a
honte de dire : « C’est ma faute ». Pierre,
alors, crie « haro » sur l’EgliSe ; Paul
l'imite, Etienne aussi ; Jacques crie plus
fort encore, comme si eux-mêmes ne formaient pas une partie de cette Eglise
qu'ils décrient !
Mais-il n’est pas seulement un sentimient de honte ; il y a là aussi urne douIçùreuse constatation qui s'impose... Le
^dat qui refuse de marcher, qui se dérobe
â.son devoir^ est un di&erteur; ü en est
dè même dans l’Eglise, avec cette difféffencè'‘qùe 'le soWat voit et craint le tribunal quî'^jTige le déserteur, tamois que
le Tribunal Suprême qui jugera les lâches
et les peureux, personne ne le voit et
beaucoup, malheureusement, n’en tiennent
nul compte.
Membre d’Eglise : c’est un titre d’honneur sans aucun doute ; mais, si le fiait
d'avoir le droit d’élire les' anciens, les diacres, le pasteur, était la seule manifestation pratique du membre d’Eglise, d
vaudrait mieux, alors, rayer ce nom du
dictionniaire ecclésiastique.
Membres: parties intégrantes et essentielles du corps, chacun le sait. Mais, quant
à l’Eglise, sont-ils nombreux oes membres
qui ont compris que sa vie est aussi leur
vie ; que laur témoignage .est aussi son
témoignage ?
Qu’en seraiteil d’une communauté chrétienne dont les fidèles ignoreraient l’acception du mot charité ou ne s’en souviendraient que le dimanche matin ? Peut-on
concevoir un chrétien qui blasphème, qui
s’enivre, qui vit dans le péché ? Non... pas
plus que l’on ne peut comprendre un' membre d’Eglise qui ne sente le devoir de combattre le mal. Ne pas commettre le mal,
c’est 'déjà quelque chose, mais il faut faire
le bien : c’est ce que trop souvent les membres d’Eglise .négligent ; ils estiment (pas
tous, heureusement) que le témoigniage,
c’est à dire l’action chrétienne, ne les regarde pais ; d’aucuns ont même l’air de
trouver que l’Eglise n’entre en rien dans
la vie privée <Je ses membres.
L'Eglise serait-ce seniement, iKlur ces
fidèles, l’instruction reUgieuse, les actes liturgiques, le culte, les collectes, peut-être
''‘aussi quelques œuvres de bienfaisance ?
Pereonne n’oserait l’affirmer, ce qui n’empêche pas que si les Eglises ne font pas
ce qu’elles devraient et pourraient faire,
c’est à cause de l’inertie des fidèles qui ne
veulent pas comprendre que l’Eglise vit
de la vie de ses membres : elle dépérit
s’ils faiblissent. g. c.
Si les hommes ne sont pas des frères,
de quel droit invoquent-ils Dieu comme un
Père ? Tommy Fallot.
COMMUNICATION
Le Protestantisme français
à l'Exposition Coloniale de Vincennes.
Nos lecteurs savent déjà, par diverses notes parues au cours de ces derniers mois,
que la Fédération Protestante de France
a assumé la charge de faire édifier, à l’Exposition Coloniale de Vincannes, un pavillon dans lequel seront mis en lumière les
résultats magnifiques des efforts _ accomplis, d'ans nos Colanies et pays .de protectorat, soit par la Société des Missions Evangéliques de Paris, soit par les autres œuvres protestantes exerçant une action dans
l’Empire OoQoiniial français. Il nous paraît
toutefois nécessaire de donner aujourd’hui
les précisions suivantes.
Le maréchal Lyautey, commissaire général de l’Exposition de 1931, a exprimé
le désir que les Misons chrétiennes aient,
à cette exposition, une place ausSu etti. vue
que possible. Il leur a fait concéder, sur
l’une des avenues centrales, un terrain admirablement placé, 'dont les 2/3 ont été
dévolus aux Missions Oathoiliques et 1/3
aux Missions Protestantes.
L^ Missions .Cathofiques ont constitué
un Comité, présidé par Monsieur l’amiral
Laeaze qui, avec l’appui personnel dn.
Pape, recueille plusieurs miHions en vue
de l’édification d’un très vaste pavillon
destiné à affirmer avec le plus grand éclat
possible l’action religieuse et française
qu’elles poursuivent dans une grande partie du monde.
La Société des Missions Evangéliques de
Paris, saisie de l’offre du maréchal Lya/utey, a aussitôt invité à se joindre à 'elle
les diverses Sociétés Protestantes à l’œuvre dans l’Empire Colonial français. Cependant, après étude de la proposition du
maréchal Lyautey et des moyens d’y réponidne, elle a prié le Conseil 'de la Fédération d’examiner s’il nfe jugerait pas opportun 'd’assumer lui-même, devant le Protestantisme français, la responsabilité d’un
effort qui dépasse les possibilités des œuvres particulières et présente un intérêt
njational. Le Conseil de la Fédération a
estimé que, sans méœnnlaître tes difficultés d’exécution, il était moralement impossible de ne pas accepter l’offre du maréchal Lyautey et de laisser vide te terrain mis à la disposition des Missions
Protestantes.
Pour faire face à la dépense de construction envisagée, qui est de l’ordre de
400.000 frs., la Fédération Protestante de
France n’hésite pas, malgré les difficultés
si grandes auxquelles ont à faire face nos
Unions d’Eglises et nos Œuvres, à réclamer la collaboration généreuse de tous tes
protestants français ou amis de la France.
Elle a déjà reçu avec reconnaissance les
premières souscriptions.
Les souscriptions peuvent être adressées:
l” A M. Mirabeau «& C.ie, Banquiers 56, Eue de Provence - Paris /Z“, au compte
de la Fédération Protestante (Exiiositian
Coloiniale).
2" Par chèque barré aù Président de la
Fédération - 47, Rue de Clichy - Paris.
3” Par chèque postal au trésorier de la
Fédération, M. Emile Lafont - 47, Rue de
Clichy, compte N“ 1371-93 - Paris.
4" On reçoit également leS souscriptions
au Bureau de la Fédération, tous les jours,
de 9 heures à midi et de 2 heures à 6 heures. Pendant tout te mois de mars, le bureau sera ouvert, sans interruption, de
9 heures à 19 heures et le samedi aprèsm'idi. Le PréaïdeMi.-Marc Boegner.
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Problèmes d’edncatlon
L’enfant: l’obéissance.
Si nous sommes en présence d’rm être
normal, sain et fort, nous ne devons pas
rencontrer des difficultés insurmontables.
«Plus lé corps est faible et plus ü commande ; plus il est fort et plus il obéit ».
Le premier but à atteindre par l’éducation, c’est l’obéissance; die est le fondement de l’éducation niême,
L’obéissartce ne doit pas être imposée
par la crainte (je n’ai aücune admiration
pour des parents dont lés enfants obôiissant, mais en tremblant comme des feuilles) ; elle doit couler de source naturelle,
être le résultat de l’amour, de la compréhension, de l’estime. Comment l’obtenir ? Pour être obéi, il faut savoir commander ; mais plus j’observe le monde, et
plus je dois me convaincre qu'on ne slait
pas commander ; et alors il serait absurde
de prétendre d’être obéi.
J’ai entendu une fois une mère qui se
plaignait amèrement de ce que son fils ne
lui obéissait pas, tandis qu’elle Seule en
était la cause.
Que faut-il donc pour être obéis ?
Tout d’abord ce que nous appelons une
autorité morale, q^e les parents se créent
par l’expérience ; nous n’avons pas le
temps de développer cette idée, mais que
le lecteur s’efforce de comprendre pour son
propre compte.
C’est de bonne heure qu’il faut habituer l’enfant à obéir : un grand éducateur afl[irme que si l’on n’a pas remporté
cette victoire avant que l’enfant ait atteint l’âge de six ans, la bataille est désormais perdue, et tous les efforts sont
vains.
^ Pour que l’enfant obéisse, nie donnez jamais d’ordres sans les faire exécuter ; qu’il
s’habitue à reconnaître que vous n’avez
qu’une parole et qu’il est inutile de vouloir changer lorsqu’dle est prononcée.
Et si l’emf ant pleure ? 11 a le temps de
le faire : ses poumons se développent ; ne
vous émouvez pas trop facilement, car s’il
voit qu’il peut vaincre en pleurant, il finira par le faire jusqu’à ce qu’il ait remporté, lui, la victoire.
Là où il y a déjà plusieurs enfants, il
faut axKsi s’appliquer à les traiter tous de
la même manière; les partialités, les petites injustices aSnt très nufeibles.
Us n’ont pas tous les mêmes vertus;
quelques-uns sont peut-être plus dociles,
plus respectueux, et l’on est tenté, évidemment; de les préférer aux autres;
c’est dans la mature humaine, mais il est
bon de s’efforcer de ne laisser percer aucune différence dans la manière d'agir, si
Ton veut que tous, indistinctement, scieint
portés à reconnaître l’autorité des parents.
Un défaut à éviter c’eSt de trop parler,
de gronder toujours, de menacer continuellement sans jamais infliger unie punition ; l’enfant est troublé par tant de
paroles, il s’en fatigue, il n’écoute plus.
Peu d’ordres, mads clairs et précis, aideront l’enfant à s’orienter ; quamd son
père où sa mère parleront, il saura que de
n’est pas le vent qui fait du bruit, mais
que c’est un son qu’il faut écouter, car il
porte un message, un ordre.
Beaucoup d’enf.amts deviennent stupides
à cause des vaines redites qu’on leur
adresse continueUement.
Si nous voulons que l’enfant obéisse, apprenons à nous taire, et alors le peu
de paroles que nous pranonceroms auront
de la valeur.
Et si l’on devait se heurter à des têtes
dures qui ne veulent pas obéir, faudra-t-il
avoir recours à la miamière forte et user
la verge, brutaliser les enfamts ? Je ne
crois pas que l’on obtiendrait ainsi de meilleurs résultats ; il faudra donc avoir beaucoup de patience et de tact et se persuader
que, dans l’éducation comme dams l’agriculture, il y a des terrains stériles dans
lesquels la meilleure semence ne germe pas
et ne domme pas de fruit. (^4 suivre).
Une conférence
anx amis de la pensée protestante
ou
APPARTEMENT MEUBLÉ à louer.
— S’adresser à M.me A. RIBET-COUGN
Luserna S. Giovanni.
nne Yie de prêtre.
Comment résumer la conférence du 18
février que le professeur" Ed. Claparède „
avait offerte au Comité... parce qu’on ne
la lui demarndiait pas, comme i le dit spirituellement en débutamt ? Il nous a raconté ■ '
quelques traits de la vie de ïabbé Albert
Houtin (1867-1926) d’après son autobiographie et montré comment cet homme ; ;
modeste et droit fut oWigé par loyauté, en
1912, de se retirer d’une Eglise où il avait
vu trop de choses qui blessaient son besoin
de vérité. Il est difficile d'airijalyser un tableau fait d’uine juxtaposition de petites
touches délicates. Et pourtant une impression s’en dégage.
L’étude de cette vie avait pour but d’il- .
lustrer certaines oibaervations d’ordre général, présentées au début de la conférence left rappelées à la fiti, sur la pensée
protestante. Le protestantisme n’eSt pas
une religion, mais une méthode de loyauté
et de probité appliquée a«x choses reli-,
gieuses. La vérité 'Se fait par la lutte contre les erreurs. C’est l’erreur qui nous fait
prendre conscience de la vérité. Au fond,
toutes les réformes sont venues d’urne soif
provenant d’un manque de vérité. Jean
Huss a pu dire : « Le propre et l’essence
de la vérité est que plus on veut l’étouifer
plus eMe brille ».
Peut-être l’aJllusion 'de Jésus à « l’épée »
qu’il apporte veut-elle dire cela. Tous les
réformateurs : Mathurin, Cordier, Lefèvre
d’Etaples, Calvin, ont eu l’impression qu’on
leur voilait la vérité. Ils avaient soif de
ce qui leur mainquait ; l’Evangile dans sa
pureté.
Il n’en va pas autrement de nos jours.
Preuve en soit l’abbé Houtin. Celui-ci,
élevé dévotement, entre en 1880 au 'séminaire d’Angers. Le contraste que fait la
nourriture qu’on lui donne avec celle promise danSs les prospectus est "déjà un preraiier heurt donné à sa conseienoe droite.
Il en subira d’autres : ainsi quand, après
sa première messe en 1891, il découvre à
Tolède une civilisation ancienne qu’on lui
avait laiæé ignorer. Enfin, professeur d’histoire ,au petit séminaire d’Angers, il écrit
une histoire de l’Eglise d’Anjou. Il émet
des doutes sur l’histoire évidemment légendaire de l’évêque René, cet enfant sorti,
vivant de sa tombe sept ans apr& y avoir
été enseveli. Qn lui fait bien voir que lui,
simple petit professeur de séminaire, n'a
pas le droit de s’opposer à l’autorité de
l’Eglise, alors que Mgr Duchêne peut sains
inconvénient supprimer le gênant Rieiné
de la liste des évêques d’Angers.
Malgré toutes les misères qu’on lui Mt,
Houtin ne songe pourtant pas à quitter
l’Eglise : il voudrait la réformer, la purifier, en enlevant ainsi à ses adversiaires
tout prétexte à l’attaquer. Ce fut là aussi
à l’origine l’attitude des Réformateurs.
«Si vous n’admettez pas ceci, lui diton,
vous devez rejeter tout le reste ».
Son directeur de conscience l’encoiirage
car, tôt ou tard, la vérité triomphera.
«Vous avez la probité, tenez-vous y ferme ». Il s’aperçoit que si l’on tient tant à
Saint Rqné, o’eSt qu’une œuvre qui porte
son nom rapporte beaucoup. Il n’en devient
pas pour oela hérétique, et compte toujours sur le triomphe du libéralisme. Enfin
le conflit devient trop violent. Et il quitte
l'Eglise. H y a opposition entre l’éducation
chrétienne, la foi, et la rechierche impartiale 'de la vérité. On ne peut pas être un
homme de foi sans être un homme de
bonne foi. Une quantité de prêtres doivent être pris dans ce conflit. Ceux qui
restent, ce sont ceux qui ne voient pas.
Puis il y a les malins qui S’arrangent et
font leur carrière, enfin il y a ceux qui
n'osent pas sortir.
Il y a ceux qui sortent. Tel l'abbé Houtin chez qui on 'ne sent aucune haâne. Mais
il ne trouve plus tenable cette situation où
il faut concilier autorité et christianisnie,
christianlisme et crédulité.
L'esprit protestant est fait de loyauté
inteliedtueUie, de charité et de courage.
Loyauté inteUectuelle Sans laqueie il n’y
a pas de liberté. Charité qui consiste dans
le respect des opdmons d’autrui. « On n’a
rien fait contre les opinioins, tant qu’on
n’a pas attaqué les personnes », dit Joseph
de Maistre quelque part dans les Soirées
de St-Pétersbourg. C’est juste l’opposé de
l’esprit protestant qui combat les idées en
respectant les personnes. Courage enfin
qui va jusqu’au sacrifice. L’abbé Houtin
a connu le sacrifice personnel par l’abandon de sa situation et par l’expérience
douloureuse des difficultés que l’on crée
aux défroqufe pour se refaire une position.
Flournoy a dit : « On ne convainc pas
par des controverses ». La controverse est
d’ailleurs inutile avec une autorité qui ne
l’admet pas.
Le protestant doit prendre toujours
mieux consOience de la beauté du protestantisme qui est un christianisme qui ne
triche pas, nous parlcns du système, non
toujours, hélas ! des hommes. Christianisme et vérité ne sont qu’un. Un chrétien
qui triiche est un chrétien qui se renie. La
Réforme doit const,amment continuer par
la réforme de nous-mêmes qui devons
devenir toujours plus vrais, plus charitables et plus courageux.
Ainsi conoltit le professeur Claparède. A
plus -d’une reprise il a dit à ses auditeurs
— et sa serviette bourrée de livres et de
documents en faisait foi — qu’il aurait
encore Men des choses à leur dire. Ceux
qui voudraient en savoir plus sur Albert
Houtin n’ont qu’à lire : Une vie rie prêtre,
mon expérience (1926). Ce que le conférencier en a dit a 'suffi pour faire aimer ce
prêtre émancipé, et sa cOndusion montre
assez que lui-même répond au type qu’il a
tracé du vrai protestant.
[Semaine Religieme).
HIMelte pour les eiitaits.„ petits et yfapils.
L'âne maltraité.
Il y avait, une fois, un roi, une ville,
baucoup d’hommes et de femmes et... un
âne] Il y 'avait au^i un gouvernement
qui décida de punir l’ingratitude ; ministres et députés furent d’accord et l’on fit
construire un... clocher : Une cloche y fut
hissée, et l’on ne devait la faire sonner
que lorsqu’on découvrirait un ingrat.
Alors, vite, un coup de cloche, et toute
la ville devait accourir pour assister au
jugement, dans un tribunal uniquement
destiné aux crimes d’ingratitude.
Mais, soit la crainte du coup de cloche,
soit que les hommes d’alors 'fussent très
vertueux, les semaines, les mois se suivaient et la docbe Se... taisait !
Les historiens de jadis nous racontent
que les ronces croCBBaient devant la porte
du tribunal, que ta rouille rongeait l’airain du battant, et que les murs menaçaient de crouler !
Or, void qu’une nuit, une nuit... silencieuse, les habitants de la ville furent réveillés de leur profond sommeil par un
lugubre coup de cloche. Ce fut un indescriptible concours de curieux qui trouvèrent, devant la porte du tribunal... un âne,
un pauvre, un misérable âne, tout courbaturé, pelé, qui tenait la icorde avec ses
mâchiOÎres édentées.
Etonnement universel ! On cherche le
propriétaire de l’âne ; on le trouve ; on
l’amène au tribunal où la bête attend. Notre brave (? !) homme reconnaît dans
l’animal en question un vieux et fidèle
serviteur, qui a contribué par son
travail à faire de lui un petit propriétaire. Il déclare toutefois qu’il ne
comp^rend pas pourquoi, maintenant que
son serviteur (son âne) est vieux, il devrait le nourrir à ne rien faire ! Il s’étonne
qu’on le cite en tribunal, parce qu’un âne
(son serviteur fidèle), par mégarde, a
mordu la corde d’une cloche :! Mais, voici !
c’est maintenant le président qui s’étonne
de l’étoinnement de l’accusé ! Puisque c’est
l’âne qui, par son travail, a fait la fortune de son maître et lui a permis d’acheter deux grands prés, le tribunal décide
que le propriétaire donnera à son âUe les
deux prés, « intérêt et capital » !
Il résulte donc que les temps changent
et que nous faisons des progrès ! Quel est
aujourd’hui le propriétaire qui maltraite
son âne ? Où trouver un riche qui laisserait son fidèle Serviteur souffrir dans la
misère, parce qu’il est vieux ?
[Adapté d'une vieille histoire par g. c.).
L’œuvre d’un pionnier.
Sous ce titre sigmificatif, M. Giuseppi
Zacaria, dans le 5® numéro de la Gazzettë_
[organo unciale del P. N. F. per la SidMd
e le Calabrie), parle de sa rencontre avec
M. le missionnaire Adolphe Jalla : « J’œ
eu l’occasion, dit-il, grâce à l’action fra&
temeUe de M. Colucci (pasteur de l’Eglise
Vaudoise de Messine) de parler à M. Adoli
phe Jalla. Et l’aspect de cet intrépide
pionnier de la civilisation et de la religioni
chrétienne a fait une telle impression sur
mon esprit, que difficilement f oublierai le
contraste de ce physique si frêle et des
cette intelligence si vigoureuse... ». :i
Après avoir rendu un noble témoignage
à notre missionnaire, M. Zacaria con^r^
environ -deux colonnes pour illustrer l’œu^
vre protestante du Zambèze, 'si chère
tout cœur vaudois : nous sentons son âdrà
miration pour les efforts que l'on y faitil
au nom du Christ, dans tous les chami
d’activité (agriculture, industrie, moyeii
de communication, etc.). Il termine son'
exposé, impartial et intéressant, en faisant ressortir l’œuvre scientifique de M. Ajl
Jalla, « trempe admirable d’un pionnier def\
la muvelle Italie, qui rattache son nomi
son œuvre intelligente et méthodique à\
l’histoire de la civilisation».
UNIONS CHRETIENNES.
Les conférences que M. Bertinatti a
nues sur l’évangélisation, sous les auspicesdu Comité de Groupe Piémont, ont étê|
vingt-cinq. L’affluence du public a été considérable, l’intérêt très vif. Les appelsj
.1
pressants de l’orateur pour une collaboii
ration pratique et efficace à la grande
œuvre d’évangélisation que l’Eglise Vaudoise accomplit en Italie ont trouvé, danSle cœur des Unionistes et de tout le publi<^
un accueil très favorable. La Semence
été largement répandue ; que Dieu en bénisse les résultats.
Nous voulons exprimer à M. Bertinatti
notre reconnaissance très vive pour l’œuvre qu’il a accomplie, par son infatigable
activité, par sa parole pleine d’enthou-j
siasme et d’ardeur. Nous remercions cliau-s
dem'elntt les Pasteurs, las Unions, toutes les
personnes qui, par leur cordial accueil,®
par leur collaboration, ont facilité, de toui
tes manières, cette initiative.
Nous donnons ici la liste des collecteSil
qui ont été envoyées au Modérateur de|
l’Eglise Vaudoise : Rorà, L. 21,55 - Saini
Jean, 93 - La Tour, 60 - Angrogne, 47,3
(trois réunions) - Vülar, 67,20 - Bobi,|
31,50 - Perrier, 20 - M'âneiUe, 30 - Poma-i
ret, 74,50 - Miassel, 80,65 (desquels, 50 dorii
de M. J. J. R. Trœi) - Rodoret, 50,15 (deu:|
réunions) - Prali 35,40 - Riclaret, 33,25
Pramol, 20 - Pignierol, 103 - Saint-Second^
43,35 - Saint-Germain, 65 - Turin, 82,50.
Total L. 958,40.
CHRONIQUE VAUDOISE.
LATOUR. Dimanche, 15 courant, M. le
pasteur D. Forneron a présidé le culte|
principal, et nous a donné un bon ser^
mon sur la prière sacerdotale. La Sociétéj
Chorale, continuant dans son œuvre dM
divulgation de la musique sacrée, a chantê||
avec expression, le N. 191 de 1’« Innario »*1
— Samedi soir, à 8 h. 30, la Sociéta
Chorale donnera une « audition, » de chanl
sans populaires vaudoâses, dans l’Aula Ma-1
gna. L’entrée est libre. M
— Dimanche après-midi, M. le docteug
Laura, de Turin, a donné une conférenc
très intéressante sur les maladies des eni
fants, riche en conseils pratiques très
utiles Sur les dangers à éviter et les soi nf? '
à doniier. Un groupe assez nombreux de
mères assistait à la conférence, mais nous
aurions voulu les y voir toutes, tant le
paroles de M. Laura étaient pleines d’en?
seignements. L’orateur a bien voulu reii j
dre plus complète son œuvre par des o
sultations personnelles à plusieurs enfant
pauvres et malades.
M. Laura donnera sa dernière oonf(
3
rence sur les enfants, le troisième dimanche d’avril (19 avril). Dès à présent nous
y invitons très cordialement toutes les
mères.
— Nous devons enregistrer un nouveau
deuil bien pénible : le départ de notre
sœur Florentine Armand-Filon, enlevée à
l’affection de sa famille, le 12 courant, à
" l’âge de 28 ans.
Nous invoquons les consolations divines
sur la famille si durement éprouvée.
MARSEILLE. Union Vaudoise. Dimanche, 22 février, l’Union Vaudoise célébrait
son 42“ anniversaire, et surtout la date
mémorable de notre Emancipation. Un
banquet de 105 personnes, réunies sôUs la
présidence de M. Louis Combe, président
de la fête ; M.me et M. Grill, président de
l’Union Vaudoise, Mme et M. Durand,
vice-président, M.me et M. Curiat, président honoraire, M. le pasteur Monastier,
eriginaire des Vallées ; le bureau de la Société, ainsi que tous les membres et de
nombreux amis, donnaient, à cette fête,
un aperçu de ce que pourrait être notre
chère « Union » si la plupart des Vaudois
se joignaient à nous pour fêter dignement
cet anniversaire.
Après la bénédictiion de la table, faite
par M. le pasteur Monastier, les convives
firent honneur au menu, composé exclusivement des noms des Vallées, et au dessert M. Combe, dans son allocution, remercia les personnes présentes d’être venues
en si gr'atod nombre, et donna la parole à
M. Grill, qui remercia d’abord les membres
du bureau pour leur dévouement, récompensé par la complète réussite de la fête.
Il mous parla ensuite de ce que fut la dure
■existence de nos aïeux avant ’48, et de
l’entière liberté dont nous jouissons ac4;uellement, tout en regrettant que cette
dernière n’engage pas les Vaudois à se
Tappeler un peu plus souvent leur origine,
et termine par les paroles reproduites par
votre .estimé journal : Que toutes les choses
vraies, honnêtes, jmstes, pures, aimables,
dignes de louanges, occupent vos pensées.
Nous n’aurons garde d’oublier la joie
que nous a procuré la présence de quelques coiffes vaucloiseB ; et pour donner
une note entière du souvenir de nos chères
Vallées, un groupe de Vaudois a entonné
en chœur plusieurs chansons rappelées à
la mémoire par le recueil dû à M. le professeur Théophile Pons.
L’Union Vaudoise entière remercie de
tout son cœur notre Vénérée Table pour
la visite de M. le pasteur Bertihatti, qui,
par son activité malheureusement limitée
par le temps, a certainement fait pour
notre cause oant fois plus de travail que
nos efforts dispersés n’ont fait jusqu’à ce
jour. Un unanime regret : l’impossibilité
de sa présence à notre fête.
Le Secrétaire : A. Peyran.
NEW-YORK. Première Eglise Vaudoise.
Elle a célébré le « 17 » le dimanche 15,
avec un entrain particulier, puisque, soit
le culte commémoratif de raprès-midi, soit .
le banquet du soir, ont battu le record
quant au nombre des participants.
Au dîner (qui eut lieu au Restaurant
de Henri Garrou et Associés), pas moins
<ie 114 grandes personnes.
Sous la présidence du Pasteur sollicitant
des speaches, ces derniers ne se sont pas
faits trop désirer. Nous en avons entendu
de MM. les pasteurs Buffa et Hugon, des
étudiants (Columbia University) Emile
Tron et Remo Gay, de M.ile Ida GriU, présidente de notre Société de jeunesse « Rosa
Alpina », de M.Ue Alice Duvoisin, sousdirectrice de notre école du dimanche.
Même un de nos anciens, Pierre L. Rostan, s’est enhardi de prendre la parole. B
^ proposait de plaider la cause de notre
« Maison des Vaudois », surtout auprès de
ceux qui tardent à s’acquitter de leur engagement..., et il Ta fait de façon à être
plus que compris de tout le monde.
Pour ces speaches on a, tour à tour, employé l’italien, le français, l’anglais, sans
^ue personne n’eût l’air surpris. On est
tant habitué, chez nous, à un pareil mélange] L’orateur avait le choix.
C’est ainsi que M Remo Gay, qui
n’était plus un petit enfant quand il est
venu des Vallées, s’est exprimé en anglais, tandis que M. Emile Tron, qui
est né et qui a été élevé à NewYork, a parlé en français : avec tm accent qui nous a tous épatés ! — Un accent ronflant ? — Pas précisément. Enfin,
on aurait dit qu’il était revenu tout frais
de Paris, lui qui n’a jamais quitté NewYork! C’est que, tout en suivant encore
des cours à l’Université, il est déjà professeur de français dans une Ecole
Supérieure.
La substance de son discours n’a pas été
aussi orthodoxe que la forme, mais... ça
vieoidra.
Par contre, M. Remo Gay riaurait pu
mieux entrer dans l’esprit vaudois, à notre
avis. Les falos qu’on allume à la veille du
17 février, sur les hauteurs, aux Vallées,
et qui lui sont restés gravés dans la mémoire, lui ont suggéré maintes penséœ
instructives et édifiantes.
Il a auissi 'dit qu’il sle réjouissait de constater, au sein de notre congrégation, la
boirne harmonie, plus que cela, Tesprit de
collaboratian entre les éléments fourn;s
par les Vallées et la nouvelle génération
vaudoise à laquelle ils ont donné lieu dans
cette ville.
Il a exprimé exactement ce qui est ;
tant il est vrai que, à notre culte principal, qui se tient généralement en françae et exceptionnellement en italien, les
jeunes sont, en proportion, mieux représentés que les personnes' d’âge mûr.
Au progriamme de l’après-midi, dans
l’Eglise, prirent part active, comme orateurs, si on peut employer ce mot : le Pasteur, par une aUocution sur le texte : « Tison arraché du feu » (un tison peut
s’éteindre, un tison peut se maintenir, un
tison peut s’enflammer sous le souffle de
la briæ, et par là devenir une source de
lumière, de chaleur, de vie, surtout s’il ést
mis en contact avec d’autres tisons...);
M. l’étudiant Sylvain Poët, venu expressément du Séminaire (Eglise Réformée)
de New Brunswick, N.-J., où il est entré
l’automne dernier pour s’y préparer pour
le ministère chrétien, et qui nous a raconté,
en les intercalaint de réflexions, les événements se rapportant au 17 février 1848 ;
et M. Buffa qui nous a montré, par une
anecdote, le respect dont nous devons entourer la Mère qui nous a nourris :
l’Eglise.
Les chants ont été enlevés avec entrain
par l’assemblée. Ainsi le O mon pays, où
la voix de nos pères. De même les deux
autres chœurs patriotiques, tirés des Cento
Camti, ceux-là {Gara patria, questo core
ét lo vengo a dirti addio), et exécutés par
notre « RoSa Alpina », qui s’est attiré une
fois de plus la sympathie et la reconnaissanjoe de l’Eglise.
Le temps a été très favorable, une véritable journée de printemps, ce qui a sans
doute contribué au succès de la fête.
Reporter.
SAINT-JEAN. Mardi soir, 17 courant,
notre Société Chorale a accompagné le
Pasteur à Mourcious et a pris part à la
réunion, présidée par le pasteur M. L.
Rivoire et par un membre de la dite Société. Plusieurs cantiques ont été enlevés
et un chœur a été exécuté avec beaucoup
'de sentiment, sous la direction de M. G.
Albarin.
— Asile des Vieillards. Lit E. H. Tron :
M. et M.me Enrico Vigliano, Tarante, L. 25
- Henri Pascal, Camerlata (Como), 30 Le Comité ^e Couture de Saint-Jean, 100
-'Daniel et Suzy Bertin, 10 — En souvenir de leur mère bien-aimée : Ida Valentini et Joséphine Begtin, 200 — En souvenir de M.Ue Elisa Davit : D. et S. Bertin, 10 — En souvenir de M.üe Cécile
Coïsson : P. A. R. D. A., Saint-Jean, 50.
VILLESÈCHE. Dimanche dernier, 15
courant, un grand nombre de parents et
d’amis ont accompagné au champ du repos la dépOuiUe mortele de notre cher
frère Brez Laurent, décédé au Reynaud, à
Tâge de 77 ans, après une longue maladie.
Nous renouvelons ici encore à la famiUe
affligée le sentiment de notre affection et
de notre sympathie chrétienne.
— Nous recevons de Marseille la nou
velle que le 22 février la famille de M. et
M.me Emmanuel Pons née Pascal, de notre
Paroisse, a été réjouie par l’heureuse naissance d’un petit Jacques Henri. En félicitant les parents, nous demandons à Dieu
de vouloir bénir leur joie. Agnm.
A. C. D. G.
Conférence de Cleveland.
La Conférence UniverBelle des U. C. de
J» G. — autorité adminSistrative suprême
dp l’Alliance — sera précédée de deux
Ck>ngrès qui se tiendront à Toronto (Canada), immédiatement avant la Conférence, l’un pour la branche aînée, l’autre
pour la branche cadette. La Colnférence
Universelle aura lieu à Cleveland (Ohio),
aiux Etats-Unis d’Amérique, du 4 au 9
août 1931.
Comme l’implique le sujet général de la
Conférence : « Vers la vie, avec ou sans
Dieu », le programme a été établi de manière à permettre aux hommes et aux
garçons de tous les points du monde, de
considérer en face, hardiment et courageusement, les plus gravas problèmes qui
se posent à la jeunesse contemporaine.:
La Conférence devant débuter par une
réunion du soir, on commencera l’exposé
du nrogramme par celui des séances du
soir.
Le discours d’ouverture traitera le sujet général de la Conférence et soulignera
lie fait que la jeunesse doit vivre aventureusement « dangereusement » sous la direction du Dieu vivant. Ce thème sera plus
développé, le second soir, lorsqu’on parlera
du « Dieu vivant » en tant que force personnelle vivante, active et féconde, dans
la vie des individus et de Son univers ;
l’orateur du troisième soir, sous le titre :
« Nos ressources pour le développement de
la personinialité chrétienne », essayera de
faire réaliser les sources d’énergie que
Dieu met à la disposition des hommes
Ijour leur permettre, individuellement et
collectivement, de vivre en harmom'e avec
son dessein créateur. L’orateur du quatrième Isoir recherchera les possibilités de
« Communion avec Dieu », indiquera les
moyens d’établir et de maintenir cette
communion, quand on est, jour après jour,
au contact des dures réalités de la vie dans
un monde indifférent aux valeurs spirituelles. L’avant-demiëre soirée sera consacrée à une manifestation artistique à
laquelle 50 nationalités participeront, et
qui présentmra d’une façon inoubliable le
caractère intem'ational de notre mouvement et les cultures variées dont ses membres sont issus. La dernière soirée-Sera
consacrée à « La tâche mondiale des U. C.
de J. G. » : on espère que l’appel de ce
soir-là stimulera notre mouvennent à avancer, non seulement dans de nouveaux
champs, mais dans ce royaume beaucoup
trop négligé par notre époque matérialiste, le royaume de l’Esprit.
Les exposés du matin.
Aucune question n’est plus souvent posée, actuellement, que oeHeei : « La vie
a-t-elle une signification ? », et ü convient
que cette question fondamentale soit étudiée le premier matin de la Conférence.
Ce sujet sera présenté par un chrétien,
homme de science de premier plan, qui
abordera franchement des questions, comme le sécularisme et l’humanisme modernes. Une analyse de la « Crise de la société », le deuxième jour, permettra de
discuter .quelques-uns des plus graves problèmes de la société moderne, en relation
avec l’idéal chrétien de vie. « Un Christ
pour toutes les nations », tel sera le Sujet
de la troisième matinée, et « La vie transfigurée » celui de la quatrième.
Sous la direction de Dieu.
Tout ce qu’il est humainement possible
de faire a été accompli pour que la Conférenoe de Cleveland soit un évènement
marquant dans la vie de notre mouvement.
Mais nous devons constamment nous sou
venir que c’est vraiment «une grande
aventure avec Dieu» et que c’est seulement dans la mesure où il dirige l'élaboration des plans et la Oonférence ellemême, que nous pouvons nous attendre
â de « grandes œuvres ». Si cette Conférence est soutenue par fe prières, non
seulement de quelques chefs de file nationaux, mais de tous nos membres,
quelle signification œt évènement ne
pourra-t-il pas avoir pour l’avenir de notre mouvement ?
Nous tenons à souligner le fait que un
des délégués chargés d’étudier les courants
de pensées, est M. le pasteur Giovmwà
Miegge, fidèle et apprécié coüaboraietur de
L’Echo des Vallées. Son étude, qui traitera,
de ^Conceptions actuelles de Dieu», sera
discutée à Toronto.
La famille B. ARMAND-PILON, reconnaissante, remercie tous ceux qui lui ont
témoigné de la sympathie pendant la maladie et au départ de sa chère
Florentine Armand-Pilon ;
ceux qui ont fait hommage de fleurs, ainsi
que ceux qui ont accompagné au champ
du repos leur bien-aimêe.
La Tour (Giraud), 14 Mars 1931.
^mÊmmÊÊÊmÊ^ÊÊÊmÊÊÊ^w
Les familles de Jacques ét Lamy Clot,
profondément émues, remercient toutes
les personnes qui à l’occasion de la maladie et du départ de leur bien-aimé père
et grand-père
LAURENT BREZZO
ieur ont donné tant de témoignages d’affection et de sympathie. Leur reconnaissance va surtout au Pasteur, aux amis
et aux voisins qui leur ont démontré leur
attachement d’une façon si touchante et
dévouée.
Riclàretto, 16 Mars 1931.
COMMUN1QUÉ
P0UR LA CAISSE D'ÉMtRITATION.
Roma, Dicembre 1930.
Caro fratello.
Eccoci a ricordare e raccomandare vivor
mente l’appèllo relativo alle oblazioni speciali in favore dei"Pastori emeriti e loro
vedove.
1 bisogni della Cassa Emeritazione sono
sempre molteplici, e VAmmir&strazione
della nostra Chiesa conta,, per far fronde
ai suoi impegni, in special modo sulle collette promosse da noi fratèlli laici, ai quali
segnatamente devono stare a cuore le condizioni economiche di odoro che coni fedeltà e spirito di sacrificio hanno consacrato la loro vita al nostro bene spirituMe.
Incaricati della colletta per ogni Chiesa
sono in particolar modo i membri laici dell’ultimo Sinodo, e, per le Chiese che mm
hanno inviato delegati, quei laici che ebbero l’anno scorso uguale incarico.
I collettori debbono assicurare la risocBSione delle quote già sottoscritte negli
anni decorsi, e procurare sottoscrizioni
nuove.
Saranno accolte con gratitudine anche
contribuzioni straordinarie fatte in occasioni speciali, legati o lasciti da parte di
chicchessia, ed anche contribuzioni inferori die lire 10 annue, o contribuzioni date^
wm vdta tanto da persone che per motivi
loro particolari non desiderano assumere
un impegno continuativo.
Le collette debbono essere inviate entro^
U 30 Aprile p. v., al piti tardi, a uno dei
membri del Comitato sottoscritto.
Delle somme versate sarà fatta regolare
pubblicazione nei giornali «La Luce» e
« Echo des VàUées ». ■ —
Vi sono alcimi laici che ritengono più
opportuno, per le Comiìvnità alle quali appartengono, che le collette per lo scopo su
indicato abbiamo luogo a mezzo dei Consigli di Chiesa^ o che siano fatte in determinate epoche dell’anno per evitare la
coincidenza con le altre ordinarie. U sottoscritto Comitato Centrale lascia piena libertà di regolare le cose per il meglio secondo le peculiari condizioni ed esigeinze
ddle singole Comunità, e di adottare quelle
provvidenze e quei metodi che più efficOcemeìtte rispondono all’intento : Vessenziale
è che qualunque sieno i metodi usati, la
4
diatrìbuzìone del lavoro, le date 'prescelte
— di die som certo pià competenti i raccoglitori locali — i fratti ottenuti dimostrino coi fatti il vivo interessamento preso
alla 'nobile causa che tanto ci s)ta a cuore,
vòglia U Sigrìore benedire gli sforzi che
Ella e i 'nòstri oonfrastèM farànm in tale
aenso.
Ci creda, con fraterni saluti.
Il Comitato Centrale :
Niccolò Introna - Via Torino, Í63 - Roma.
Jajiies Aguet - Via Fracastoro, 2 - Roma (27).
Enrico Bounocs - Via Corsini, 12 - Roma.
Giovanni Mantelli - Via Montebello, 25 - Roma.
Mario Piacentini - Via Stefano Pór'càrì, 13 - Roma.
EDITIONS «LA CAUSE» :
Sabine Maeplach ; Dq,maris (roman illustré), Un volume, in-8°, couronné, 392 pages, prix 15 frs. (franco 16 frs.).
Joël Thézaed : Le Marmiton de Henri IV.
Prix 10 frs.
Corititiuant dans son programme de développer une saine littérature, foncièrement morale, La Cause a publié les volumes sus-mentionnés qui s’inspirent, tous
deux, dè l’histoire de nos martyrs, considérée non pas cornme la collection de vieux
documents, bons pour les historiens, mais
cdmnie la révélation de trésors dont nous
ne soupçonnons même pas l’existence.
Damaris nous transporte dans les Cévennes ; c’est un roman, une histoire moderhè où une femme, une jeune fille à la
page, vont retremper leurs forces dans la
sévérité de l’ambiance de ces montagnes,
où tant de souvenirs, amers et glorieux,
sont gravés sur les rochers qui crient la
fidélité des ancêtres et la faiblesse des petits-fils. L’auteur a su réaliser ce drame,
ce contraste, de la façon la plus heureuse
et natureUé : elle ne veut pas soutenir une
thèse, et les arguments n’entravent pas
la lectnre de ce livre. Dorian trouvera-t-il
le Îwnheur, et Valérie l’oubli ? Le vieux
àastél de Soleyrol deviendrà-t-il, à notf
veau, le séjour de Damaris ? Le passé
peüt-ü revivre encore, et le terroir résonner de chants de joie ? Mieux que toute
discussion, ce roman, cetté histoire, semble nous dire :
Maison d'autrefois, témoin d’un antre âge
Portant enfouis au fond du feuillage
Tant de chers souvenirs des anciennes saisons.
Oh! ma ch^e maison.
Tu verras revivre et franchir ta porte
Des joies, des douleurs que tu croyais mortes.
• * «
Daijs Le Marmiton d’Henri IV, M. Joël
Thézard évoque la vie des Eéformés sous
Henri III et Henri IV. Ce livre est bien
fait pour frapper le lecteur, par son allure singulière ; est-ce un conte, ou une
page d’histoire racontée avec l’art d’un
iomancier ? Vous avez l’impression d’admirer des fresques qu’unè subtile unité
de conception relie : ces écoliers qui cjiantent avec enthousiasme et sans souci du
ryihrhe le psaume ' ëhtônné kdgoüréusëmerit par Henri de Navarre ; Jean Poitou,
élevé au rang de marmiton de Henri IV,
et par intérim, secrétaire du futur roi de
France..., c’est une suite d’épisodes amusants, qui permettent au lecteur de jeter
un ëoup d’œil sut lés lüttes, les jalousies,
les trahisons du XVI' siècle.
Lisez ces deux livres, vous qui aimez les
« histoires » intéressantes, dent on ne devine pas la «^fin », car ils sont passionnants.
g. c.
Abonnements payés et Dons.
(Le «.don'» est éntre varenthèses).
1931 : Berna Maddalena, Erba-Incino - Armando Fiorio, ©ongasi (10) - Richard Loui-a',,
Piwo, e 1930 - Geymonat Susette. Boblho Pollice - Geymonat Pani d’Etienne., Id. - Eynaid
Stefano, Torre PeUiœ - Balmas Catheririe. Trillali, Lot et Garonne - Fa'vatier Paolo, Bobliio
Pellice - Bastali Alotssio, ,S. ‘Secondo - Bonx
Enrico, Colonia Cosmopolita (16 copie, upO) Pornerone Giacomo,, Silandro - Nicolò Ztiniiio,
Genova-^Nervi (S) - Peyronel Jeanne,, Canne.s Bertin Luigi. Lnsenia S. Giov., (2) - Boncba,i d
Hélène,, Pari',s (G) - Pascal Henry, Valde.se
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Martin PaTenO, Marseille ■ (2,25) - Jacfines
Long, Id. (2,25) - Louis Bounous, Id. (2.25) Gustave Pelletier, Id. (4,50), e 1930 - Perrot
Françoise, Poggio Sanremo - Mumenthaler Gio■vanni, Catania (2) - Trop Giorgio, Milano Rostan N.,„ PlnaPea (5) - Madeleine Michelin,
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'ANGROGNA - Pastore; Pietro Chauvìe.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. Giov. - Pastore Lorenzo Rivolra.
IlASSELLO - Pastore : Alberi» Ricca.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micci.
PÌNEROLO - Pastore : Luigi Marauda,
POMARE'PTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : Alberto Fuhrmann.
FRAMOLLO - Pastore: Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Missionario in congedo E. Ganz.
RORA' - Pastore : Enrico Pascal,
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron Coadiutore : Cand. Teol. Giovanni Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jaliier.
FRADELTORNO - Evangelista C. A. Arnoulet.
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16 - Pastore ;*Corrado Jalla, da Fiume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore ; Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via Miraliello.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di VaUecrosla
- Pastore : Davide Pons.
BORRELLO - Cliiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa ; Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa ; Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore ; Gustavo Bertin.
CALTANISSETTA - Chiesa ; Via Maida, 15 Pastoie ; C. Bollavi a, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: 3, Via Filippo Mellana.
CASTELVENERE - Cliiesa Evangelica,
CATANIA - Ciiiosa ; Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
COAZZE - Anziano-Evangelista Pietro Varvelli.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
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OORATO - Chiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore ; Alfonso Alessio.
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ÌELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet
FIRENZE - Chiesa di Via de’ SerragU, 51 ^
Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore: E. Meyùier, ivi,
FIUME - Cldesa: Via Sem BeneUi, 6. Culto
alle ore 10 - Pastore : Corrado Jalla, Tía
Sera BeneUi, 8. '
FORANO - Chiesa Evangelica,
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
Emilio Corsaiii, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Cand. Teol.
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IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Arml.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa ; Via G. Verdi, 3 - Pastore;
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via GaUi Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni GriUl, Viale
Fran.scini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci, Via Risorgimento,
isol. 122. '
MII.ANO - Chiesa di S. Giovanni In Conca:
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno. Via Stradivari, 1. — Chiesa di Via
Faiibri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi - Coadiutore : Enrico Coreani, ivi.
NIZZA - diiesa ; Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Procliet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppe
Castiglione.
PACHINO Chiesa Evangelic.. - Pastore: Elio
Eynard.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - Clilesa Evangelica - Evangelista Amato BiUour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Clilesa : Via Carlo Alberta
PISA - Chiesa ; Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Mlscia, Casa
di Nava, Via Demetrio Tripepi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Robeifo
Nisbet.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore:
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ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza CaTOur (Culto aUe ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio. Via Marianna Dionigi,, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa: Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi,
SANREMO - Cliiesa ; Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il Martedì aUe ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VaxveUl, ivi.
TARANTO - Cliiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Gustavo Bertin.
TORINO - Cliiesa: Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Mneipe Tommaso) - Pastore ;
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Cand.
Teol. Oreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa ; Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa; Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore: B, Celli,. Via Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - Cliiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi.
n culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI 'TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
42, Roma (26) - Professori : (?. Bostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO^INNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside Prof. D. Jahier,
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Pastore Luigi Micol, Perrero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio,
Enrico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
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In Ferma Argentina ogni Martedì, ore pomorld.
locali già occupati dall’Ufficio di attivazione del Nuovo Catasto ‘
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pregiasi avvisare
che prossimamente, e a data ch’egli
avrà cura di precisare, trasferirà lo
Studio in Via Wigram, angolo Viale
Trento, palazzina del Sig. Bartolomeo
Chauvie, piano primo, e cioè al piano
immediatamente superiore a quello
occupato dalla Levatrice Signorina
Alice Chauvie.
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CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.ua Sofia Rostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould> ‘
- Vìa Serragli, 51, Firenze - Direttore r
Pastore : V. Sommani,
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Pomaretto, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Poma- ,
retto (Torino) - Direttore: Pastore Luigv
Marauda, Pinerolo.
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Facilino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uragnay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) Pastore Ernesto Tron..
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico'
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous.
TAHARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (Departamento de Colonia) - Pastore GuldO'
Rivoir, Estación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUE-LETE (Dep.to de Ctolonia) - Candidato in
teologia Carlo Negrin, Onibues de LavaJIe.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Colonia) - Evangelista Diego Nimmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - EvangèRsta
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - Pastore Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Pastore Guido Rivoir, Tarariras.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù)- Pastore Guido Rivoir, Tarariras.
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Silvio Long, Estación Jacinto Arauz, P. C. S.
COLONIA BBLGRANO (Provincia de Sant»
Fé) - Pastore Lóvy Tron, Estación Wildermuth, F, C. C. A.
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