1
Soixante-deuxième année.
19 Mars 1926
N» 12
L
f
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
rBIX D’AP"
Vallées Vaudoises .
Italie (en dehors de^
Etranger . . .
Plusieurs abonnemem
Etats-Unis d’Amérique
Par aa Paar 6 moia
colonies
L. 8,» 10,. 20,» 19,1 doll.
5,
6,
11
.nême adresse
H doll.
Ob a'attonne : à Torn Pellice, au Bureau d’Administration de l’ÉcAo (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D’AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
ntt, La Ntunéro; centiines vv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables....,, dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
H
B
C3
2:
m niCKOPL
« A chaque jour suffit sa peine )
JESUS.
Pauvre Dmid’Susanno ! Elle était minée par un microbe, qui échappe au microscope, mais n’en est pas moins très nuisible à notre organisme : le Souci ! Eri effet, eUe avait une tendance à anticiper
les évènements, par son imagination, pour
prévoir le pire... Je la connaissais bien —
nous étions voisines — et, l’expression anxieuse de son visage, me renseignait
mieux que les explications les plus éten: dues, sur son état physique et surtout sur
son état d’âme. Nous ne sommes, du
^ reste, tous que des miroirs qui reflètent
la paix ou la tourmeinte intérieure... Le
souci du lendemain, souci pour notre
existence matérielle ou préoccupation morale, cause toujours une grande déperdition de force et d’énergie vitale. Il savait
bien Lui, le Grand Docteur, que les soucis de tous genres tendent à nous envat liir, et comme II ne voulait pas que nous
■* soyons les réceptacles de ces microbes nocifs, Il offrait le spécifique, le remède
d’élection qui convient à toutes les constitutions, à tous les cas morbides : Sa Paix,
qùè les vicissitudes d’une vie des plus agitées n’ont pu troubler, pas plus que les
orages ne troublent nos lacs de montagne.
« Ne vous souciez point du lendemain »,
disait le Grand Stimulateur de toute énergie vitale, et encore : « A chaque jour
suffit sa peine ». Voyons, soyons sincères
et constatons que ce n’est pas le fardeau
du jour qui nous accable le plus, mais
cette agitation, ce souci inutile du
lendemain.
« D’ailleurs, dit Jésus, avec sa fine ironie, qui d’entre vous peut ajouter, par son
souci, une coudée à sa taille ? ». Mais
tante Suzanne ne prenait pas garde à ces
paroles d’or et du Microbe Souci -qui avait
épousé Microbe Frayeur-du-lendemain,
était née une fille : l’Idée Fixe, la Dangereuse Idée Fixe qui s’était glissée d’abord
furtivement dans son cerveau, pour y revenir toujours plus souvent et enfin s’y
établir définitivement en despote, et de là
détruire — oh, la vandale ! — toute paix
et toute tranquillité. Décidément, tante
Suzanne ne savait plus, cueillir les fleurs
qui s’épanouissent toujours sur le chemin
de notre vie, quelque pénible qu’il soit.
En remarquant son expression anxieuse,
je me demandais souvent quelle pouvait
bien être l’idée obsédante, tracassière...
~ Des dettes ? — Non, j’en, étais sûre,
et, quant à son fils — un, fils unique — il
ne lui donnait que des satisfactions... Un
jour, j’eus tout à coup la clef de l’enigme
et — si étrange que cela puisse vous paraître, à vous, dont les soucis sont d’une
autre nature — je vais vous dire en secret : tante Suzanne se préoccupait du
fait que son fils était en âge de prendre
. femme ! Se marier, elle en convenait,
c’est le droit de chacxm, et par conséquent
elle aurait, tôt ou tard, inévitablement,
une belle-fille ! Pauvre Dand'Susanno ! La
fr^eur du jour, où la paix de son intérieur serait troublée par l’intruæ, l’emPêchait de jouir de l’heure préiænte. ■—
Ah !, gémissait-elle, je serai bientôt de
^rop, et elle en venait à envier celles qui
£
?
reposent sous les orties du petit cimetière
et qui ne seront' jam,ais plus, elles, affligées d’une belle-fille !
...Et, tandis que l’avenir inquiétait tante
Suzanne, là-bas, sur la Côte d’Azur, une
fleur humaine, une jolie fleur vaudoise
s’ouvrait avec confiance aux bons rayons
du soleil et... attendait son astre. Cet automne-là, le fils de Dand'Susanno aUa faire
« la saison » à Cannes. U vit la jolie fleur,
la cueillit, et une fois de plus « l’étoile du
bonheur» se leva sur deux enfants de
nos Vallées. Quand Dand'Susanno eut la
nouvelle que le mariage était vraiment célébré et que les époux allaient arriver,
elle eut un geste égaré... — Ah ! fit-elle, une
belle-fille habituée à la ville, qui n’aura
pas de goût pour le travail des champs, et
qui arrivera — eUe en était sûre d’avance
— avec une robe beaucoup trop courte et
un chapeau à plumes !...
— Quant aux plumes, tranquillisez-vous,
la mode est aux chapeaux simples, puis,
un peu impatientée : vous pourriez, toujours attendre, pour les voir, ces plumes !
Les jours qui précédèrent l’arrivée des
époux furent des jours d’anxiété constante
pour la pauvre beUe-mère.
Je devinai des nerfs en détresse...
...Eh bien ! voulez-vous que je vous le
dise ? Ce fut une charmante petite bru
qui arriva, en costume vaudois..., une délicieuse jeune femme dont le regard avait
le charme magnétique et irrésistible de la
bonté. Elle donna les trois baisers d’usage
à la pauvre belle-mère, ravagée par lé
souci, en disant d’un ton très doux un
seul mot : maire !
Je lus dans l'expression de Dand'Susanno
un grand soulagement, une détente absolue... ElUe éprouvait, je suppose, ce qu’on
ressent en sortant d’un tunnel obscur
quand on aperçoit un merveilleux paysage
ensoleillé.
...Quelques mois plus tard, je félicitai
Dand'’Susanno sur son excellente mine. —
Ail, me dit-elle, une flamme d’enthousiasme dans le regard, si vous saviez quelle
admirable beUe-fiUe j’ai le bonheur de posséder!... Je ne pus résister à la tentatiôn
de la taquiner un peu sur tous les soucis
qu’elle s’était forgés. — Ah ! interrompitelle, ne me dites rien, j’d honte de m’être
tant souciée tandis qu’il y avait encore du
bonheur en réserve pour une pauvre vieille
femme comme moi... Et elle versa des
larmes de repentir dans un grand mouchoir à carreaux. Puis, soudain levant la
tête : Bcoutez-moi, tante 'Eose, ne vous
faites jamais de soucis d’avance pour une
beUe-fiUe, attendez pour voir...
— Quant à ça, répondis-je avec beaucoup de calme, vous pouvez être tranquille,
tout-à-fait tranquille... Tante Rose.
Préférer les autres à soi quand la vertu
le commande, c’est précisément ce qui fait
l’essence du beau moral.
— Il y a mille moyens d’être un mauvais homme, sans blesser aucune loi reçue.
— Les erreurs universelles sont toujours fondées sur quelques vérités altérées.
— La légèreté peut conduire à tout ce
qu’il y a de mauvais dans ce monde.
— L’éducation de la vie déprave les
hommes légers et perfectioime ceux qui
réfléchissent. M.me de Staël.
I! et in!ii
viennent de rentrer chez eux de leur visite aux Vallées. La veille de leur départ
ils nous disaient leur bonheur d’avoir pu
réaliser un de leurs plus beaux rêves. Et
nous ne leur avons pas caché notre joie
reconnaissante de les avoir eus quelques
jours au nûlieu de nous. Le prédicateur
de Victoria Hall est venu pour donner
quelque chose aux âmes. Son temps étant
limité, il s’est dépensé sans mesure ; et,
dans l'espace de trois jours, ü a tenu neuf
réunions dans les principaux centres du
Val Pélis. iDes centaines de personnes se
prêtèrent dans les temples pour l’entendre et bon nombre suivirent toutes les
conférences. Des réunions Spéciales avaient
été organisées pour les mères de famille,
pour les enfants des écoles du dimanche,
pour les étudiants et pour la jeunesse.
La grande attention, qui frappa le prédicateur même, avec laquelle l’auditoire
écoutait le message de l’Evangile, les assemblées qui grossissaient à chaque nouvelle réunion nous permettent de croire
que beaucoup d’âmes ont reçu des impressions durables et profondes.
,Seule une analyse quelque peu détaillée
des huits conférences faites par M. Thom.as donnerait au lecteur une idée complète de l’effort spirituel qui s’est accompli ces jours-ci chez nous. Mais il faudrait
disposer de tout le journal. Et à supposer
même que ce fût faisable, comment pourrait-on reproduire l’accent du prédicateur
qui, traduisant admirablement les sentiments de son cœur, émouvait, consolait,
encourageait, troublait, bouleversait... pour
atteindre l’âme !
La pensée maîtresse que l’orateur a présentée sous ses divers aspects dans le cycle de ses conférences peut s’exprimer en
trots mots ; Vers le triomphe.
Quel est le chemin qui y mène ? Quelles
en sont les étapes ?
Ce qui caractérise notre époque c’est
l'incertitude que vous remarquez dans les
domaines économique, politique, scientifique vohe même moral. Rien de plus décourageant que de ne pas savoir où l’on en
est ; rien de plus déconcertant que de se
dire que la route dans laquelle on ma,rche
pourrait bien ne pas être la vraie. Imaginez le trouble qu’un tel doute produit
dans le monde, chez les jeunes surtout.
Mais voici une certitude qui nous vient des
âges lointains, troublante d’abord puis qui
rassure. La certitude du péché dont le sa^
laire est la mort. Certitude qui rendrait
l’homme fou s’il n’avait cette autre : Jésus-Christ a vaincu le péché, il a brisé son
empire. La mort n’existe plus pour celui
qui croit au Christ Sauveur, qui, par sa
vie et par la croix, a blessé mortellement
le péché. Le salut de l’individu, comme
des nations, la paix, le bonheur, la vie normale ne s’obtiendront que moyennant un
retour au Christ de l’Evangile. Ce qu’il
faut, c’est un réveil comme au 16.me ou
au commencement du 19.me siècle.
M. F. Thomas croit aux églises ; il pense
qu’eUes doivent jouer un rôle important
de nos jours au sein d’une société malade,
qui va à la dérive. Le monde va mal parce
qu’il a abandonné Dieu. Les efforts de nos
diplomates pour redonper la normalité à
un. monde encore en guerre échoueront,
parce qu’ils n’admettent pas avec eux le
Christ, qui seul a le pouvoir de dire ; Je
vous donne la paix. H faut que les églises
se lèvent pour proclamer que le salut social et politique, tout comme le salut moral
et religieux, ne s’obtient que par le Christ.
Travailler au triomphe de cet idéal,
c’est hâter l'avènement du règne messianique entrevu et désiré par la prophétie
juive. Que l’on veuille biep penser à la
puissance des églises dans les nations protestantes, aux mouvements qui ont abouti
à la formation de grandes sociétés qui ont
pour but de faire pénétrer l’esprit chrétien dans tous les domaines, et l’on comr
prendra le rôle qui est réservé à l’église
-dans la formation de la nouvelle terre.
Dans le plan de Dieu, chaque église a
im champ de travail qui lui est particulièrement confié. L’Italie est le champ que
le divin Maître a dbnné à l’Eglise Vaudoise.
Qu’eUe veuille bien s’en persuader toujours mieux, et s’efforcer d’être digne de
sa vocation glorieuse. ^
Travailler à régénérer le cœur, à relever
une nation, à transformer le monde, c’&st
les porter à uji nivea.u plus élevé, c’est les
faire monter.
Il faut ouvrir les yeux sur soi, sur soit
cœur, et si l’on, se regarde au miroir de
la loi divine, surtout si l’on se compare au
divin modèle, Jésus-Christ, alors on est
épouvanté, on se voit tel qu’on est : un
esclave, un fils prodigue ; on voit où l’on
est : dans l’abîme moral. On a honte, on
est effrayé, on crie au secours. Et alors,
pour peu qu’il reste de foi dans son cœur,
le pécheur saisit la main du Sauveur qui
a répondu aïix cris désespérés de l’être déchu. C’est alors que commence l’ascension.
L’homme qui est passé par ces expériences bénies comprend son devoir, dont
l’accomplissement devient un besoin du,
cœur : sauvé, il doit être un moyen de
sauvetage. Il a reçu, il doit donner. Il possède la joie du salut, il doit en témoigner.
L’égoïsme peut le suivre même sur les
plus hautes cimeS. Qu’il se tienne sur ses
gardes. Plus on monte vers les sommets,
plus la vigila.nce s’impose.
Monter dans le domaine moral et spirituel, c’est reproduire chaque jour plus et
mieux dans nos vies l’image de notre modèle céleste, Jésus ; c’est surtout aimer
comme lui a aimé, comme Dieu.
Le chrétien démontre son amour envers
Dieu de plusieurs manières ; il doit le manifester surtout en servant les hommes.
Servir (Dieu dans les hommes : telle sera
sa devise. Mais ce service n’est agréable,
supportable que s’il est commandé par
l’amour. C’est Tamour qui vaincra nos ré-i
sistances, dues à un reste d’égoïsme qui
SB niche encore en nous, vaincra nos antipathies, ou l’ingratitude et la méchanceté
des autres. Si l’amour humain dit : Viens !
l'amour divin dit : Va ! Et le chrétien qui
aime va vers ses frères, comme Jésus, pour
les sauver. Il s'efforce d’aimer ceux que
Jésus a aimé, comme ü a aimé.
D'autres luttes attendent encore le chrétien avajit d'arriver au triomphe. Il lui
faut remporter la victoire sur la souffrance ; problème angoissant, troublant,
qui est l’écueü contre lequel la foi dans
plusieurs fait naufrage. Le chrêtieni ne
peut pas tout expliquer, cela non; 3
2
■?: .-ÆjT ■ tr:
VïSfi^t -V ''iff "f,j .•
'''i'.t'-i T' .'
JÎ.-'ÎT-gjîîr'i' ^
;yf "Vt ; '
»
ignore ici-bas beaucoup de choses. Mais
il^ sait une chose, c’est que la souffrance
n est pas voulue de Dieu, elle est le fruit
du péché ; Dieu peut s’en servir pour arriver à un bien, elle devient alors une
dispensation de la Providence, elle ne
peut donc pas voiler l’amour du Père.
Le chrétien doit remporter la victoire
sur la peur, la peur de la mort. Mais la
mort n’existe plus pour le croyant ; par
delà le voile, c est la vie encore, la vraie
vie. La mort n’épouvante plus le pécheur
repentant. Il sait que, en Christ, tout est
pardonné. Alors c’est le triomphe. Si même le plus terrible ennemi, la mort, est
vaincu, le chrétien peut dire avec l’apôtre : « En toutes choses nous sommés
vainqueurs et au-delà, par Celui qui nous
a aimés ».
Grande a été l’impression que ces services religieux ont produite. Il y a eu un
crescendo solennel qui a atteint la plus
haute intensité aU dernier culte. La foule
qui remplissait le vaste temple de La
Tour était sous l’empire d’une émotion
profonde, et lorsque, après quelques minutes de silence et de prières individuelles, la voix du prédicateur se fit entendre pour demander à Dieu de mettre le
sceau de sa bénédiction sur le travail qui
avait été fait, et d’envoyer son Esprit sur
notre Eglise et sur les Eglises, sur notre
peuple et sur les peuples, on sentait bien
f^I était aussi le souhait ardent
de l’assemblée — des prières comme celles-là ne peuvent pas ne pas être exaucées.
Nous renouvelons à M. Thomas l’expression de notre affectueuse reconnaissance et demandons à Dieu de le bénir
abondamment dans son activité pour le
salut des âmes. y. t.
De quelque côté que vous vous tourniez, vous êtes obligés d’avouer deux choses : votre ignorance et la puissance imrnense du Créateur. Voltaire.
IVouvelles llissionnaires.
M. Louis Jalla a parcouru, pour des
réunions missionnaires, une grande partie
de l’Ardèche, y séjournant pendant 25
jours et tenant 34 réunions, soit dans des
milieux déjà favorables à la Mission, soit
dans des Paroisses où elle était complètement nouvelle.
Partout notre missionnaire a eu la joie
et le privilège de pouvoir témoigner que
1 Evangile de la Croix est toujours la puissance qui sauve le monde perdu.
C’est un rapide voyage dans les villes
et paroisses de le Teil, St-Fortunat, Chomérac, St-Symphorien, Privas, Charmes,
etc., pays de montagnes et collines qu’il
parcourt en traversant de pittoresques
vallées par un temps parfois idéal. Voyageant tantôt en auto ou en autobus, filant
à toute vitesse pour ne pas manquer une
réunion ; ou allant lentement dans un camion qui amène un cercueil, par le beau
temps, par la pluie froide et continue, il
eut l’occasion de parler partout de l’œuvre aimée : aux écoles du dimanche, aux
cultes, aux réunions du soir, et a reçu
l’accueil le plus cordial et encourageant
de la part de Pasteurs et laïques.
A St-Laurent du Pape, il dut parler à
onze jeunes Pasteurs réunis pour un colloque fraternel ; une agape gaie, cordiale,
où chacun apporta sa part, se termina par
une réunion sérieuse, où le missionnaire
fit part à ses auditeurs de ses exaucements et délivrances en pays païen.
St-Michel de ChabriUanoux, qui prend
son nom de « chabri », parce qu’il s’y tenait ^trefois une foire de chèvres, est à
500 m. d’altitude, au sommet d’une colline qui s’étend jusqu’aux Alpes du Daupliiné. M. Jalla y fut reçu par un Pasteur très érudit et profond, ancien prêtre,
et il prêcha dans le temple sans toit, qui
devait être bientôt inauguré.
Al Albon, réunion des plus intéressantes
pour la jeunesse, où, à la fin de la séance,
on se disputa brochures et cartes missionnaires. Ce pays a im panorama de toute
beauté et ce coin historique a été rendu
célèbre par les dragonnades de Louis XIV.
M, Jalla y vit la maison de la vaillante
Marie Durand, qqi grava,i sur la pierre 4
de la Tour de Constance,»la parole inoq^^’’
bliable de sa foi victorieuse : Résistez !
De là, M. Jalla se rendit à Nice pour
l’Exposition missionnaire lioilt l’Echo â
déjà donné un fidèle compte-rendu. x.
En attendant, motus!
R est en ce moment une question qui^
occupe et préoccupe tous les esprits mix ~
VaMées et quemaints lecteurs s’attendaient probablement a nous voir traiter
ici. Avons-nous besoin de dire que ce n’est
pas la volonté qui nous ferait défaut, et •
non plus les argiments qui seraient tous
irréfutables ? Mais nous ne pourrions absolument pas dire ce qu’il faudrait, hi expliquer ce qu’il serait nécessaire d'expliquer. Nous allons donc nous taire..., en
attendant, après avoir exhorté nos frères
à prendre patience, tout en cherchant les
moyens de sauver ce qui peut encore être
sauvé. Magna Netta disait : « Aprê d’un
tëmp gne sampe vëngu n’aute^.i
CHRONIQUE VAÜDOISE
Institutions Hospitalières Vaudoises.
Famille Mangiant, Est. Rigby,
Argentine, en souvenir de
leurs bien-aimés père et mère;
Refuge Roi Charles-Albert L. 2.000,—
Orphelinat » 2.OO0’—
Total L. 4.000,
Voici en quels termes simples et émom
vants, avant de s’endormir dans la paix
de son Seigneur, M. Mangiant père exprimait le désir que ses enfants lèguent, en
son souvenir et en celui de sa compagne.,
une somme en faveur de nos Institutions
Hospitalières. Désir que les enfants ont
pieusement respecté :
« La famille Mangiant, ou bien les enfants de Jacques et Marianne Mangiant
née ,Pastre : Emile, Jacques, Jean et Marie, désireux de faire quelque chose en faveur des Institutions Hospitalières Vaudoises, ont résolu d’envoyer à la Commission qui les dirige, en souvenir de leurs
mère et père endormis dans leur Sauveur
le 22 novembre 1925 et le 13 février 1926,
la somme de L......laissant pleine liberté
à la Commission de les répartir selon les
besoins des Œuvres ».
Pour la Commission:
Le 'Président Albert Sibille.
« H: «
ANGROGNE. Les malades sont nombreux
dans la Paroisse et la mort moissonne largement. Aussi avons-nous eu trois décès
en huit jours ; Benech Marguerite veuve
'Pons, du Saret (Pradutour), décédée le 6
et ensevelie le 8 courant, à l’âge de 80 ans.
Marguerite Malan feu Etienne, des Bertots, âgée de 56 ans, décédée le 9 courant,
après une courte maladie, et ensevelie le
11. Notre sympathie va aux nombreux
parents affligés par ces derniers départs.
— Jean Odin feu Barthélemy, du Serre,
qui, après quelques jours de maladie, est
décédé le 13. iDeraeuré veuf depuis plusieurs années, il laisse deux enfants en bas
âge que nous recommandons a,u Père des
orphelins.
— S. E. le Chef du Gouvernement a fait
parvenir au Pasteur d'Angrogne, par le
canal du Sous-Préfet de Pignerol, l’expression de ses remerciements pour la dépê^
che que les Vaudois d^Angrogpe lui ont
envoyée à l’occasion du 17 février.
A. d. M,
— Soirée récréative. Samedi 20 courmit,
à 8 h. du soir, aura lieu, D. V,, dans la
grande école de Saint-Laurent, la soirée
traditionnelle de bienfaisance organisée
par la Chorale d’Angrogne.
On y jouera, entre autres, les comédies
suivantes : Par un jour de pluie, La storia
di un sddo, Le pendu des pendus se repent, Jlcqm e Carbone, La classe degli
asini. Des . monologues et des chœurs compléteront le programme, ^ "
public est cordialement invité.
BOBI. Dimanche du chant, La Commission du Chant Sacré fera sa visite à cette
Paroisse dimanche 21. courant.
M. le prof. Adolphe Tron présidera, à
Il heures, le culte du matin, dans le temple, et M. Francis Monney tiendra, égalêment dans le temple, à 3 h. précises, une
conférence sur le chant.
Nous sommes à même d’annoncer que,
à cette conférence, participera la Chorale
de La Tour, laquelle exécutera plusieurs
chœurs comme elle sait le faire.
Ce sera une vraie fête... et le public y
est cordialement invité. ■
LA TOUR. M. Philippe Costabel, des
Coppiers de Ville, décédé le 10 courant,
après une courte maladie, à l’âge de 88
ans, avait été dans le temps un membre
influent de notre paroisse et fit pendant
de longues années partie du Consistoire
en qualité d’ancien de la Ville ; charge
qu’il abandonna volontairement pour des
raisons personnelles.
Un bon nombre d’amis et de connaissances ont pris part à ses funérailles et
ont voulu par là témoigner leur sympathie à la famille en deuil.
M. Costabel était probablement le
doyen de la paroisse de La Tour.
Le Comité d’Assistance Publique. Encore une œuvre d’utüité publique qui a
droit à toute la sympathie de nos lecteurs
de La Tour, ainsi qu’à tout leur appui
moral et matériel.
Il a célébré, le 7 courant, le lO.me anniversaire de sa fondation et a soulagé,
dans cet intervalle, bien des misères. Nous
ne redisons pas tout le bien qu’il a fait
pendant les années de guerre ; mais nous
voulons rappeler à ceux qui l’auraient oublié, qu’il continue à fonctionner régulièrement en vue d’éliminer la mendicité publique. Son activité principale est concentrée maintenant dans les « .Cuisines économiques » qui distribuent journellement
une trentaine de rations de soupe et pain
à tout autant de besogneux, vieux et infirmes, inaptes à un travail quelconque,
de vraies épaves de la société.
L’institution vit naturellement grâce
aux dons spontanés des personnes charitables ; dons réguliers sur lesquels on peut
désormais compter et qui arrivent, cette
dernière année, au nombre de 288 pour
une somme de L. 9.873, sans compter les
dons en nature, ceux de la Caisse d’Epargne et du Municipe, plus le loyer des locaux offerts par le baron Mazzonis.
Le compte-rendu financier accuse aux
Entrées L. 11.332, et L. 10.882 aux Sorties ; d'où un fonds de caisse de L. 442,90.
L’âme de l’institution est le prof. AttiUo
Jalla qui la préside, vaillamment secoridé
par MM. Pesando, vice-président, Emile
Eynard, D. Ceresole, docteur De-Magistris
et par un Sous-Comité de dames patronnesses. Ces dames et ces messieurs ont
tous été réélus à l’unanimité des sutïrar
ges, lors de la dernière assemblée annuelle
du 7 courant.
— Les Unions Chrétiennes de Jeunes'
Gens tiendront une réunion spéciale dimanche procliain, à 20 heures, à SainteMarguerite. Leurs représentants exposeront à grands traits l’activité unioniste à
La Tour, ses résultats, ses vues et projets.
Ce sera une réunion de grand intérêt. Le
public y est cordialement invité.
MARSEILLE. Nous recevons avec un
grand retard, de M. Albert Ghigo, un
long compte-rendu de la fête du 17 février que nos frères de Marseille ont célébrée avec leur ferveur accoutumée mais
qui n’aurait plus qu’un médiocre intérêt...
à la distance d’un mois. Il s’agit donc de
résumer brièvement.
La fête a lieu le dimanche 21, dans les
salons de la Cigale », au Prado. Le
dîner réunit plus de 100 convives, y compris les invités de marque : MM. le pasteur Martin-Favenc, Tasso, député des
Bouches du Rhône, Bancala, vice-consul
d’Italie'; le représentant du maire de Mari
seille, etc., etc. Discours d’occasion fort
applaudis de MM. H. Bouchard, MartinFavenc et Bancaia, vice-consul ^’Italie
qui rend un bon témoignage à nos Vaudois de Marseille en particulier et à tous
les Vaudois en général — le représentant du maire, etc. Des demoiselles en
costume vaudois offrent des gerbes de
fleurs aux principaux inyités, et un vieillard à cheveux blancs débite une poésie
d’occasion de son cru.
Toutes les paroisses des Vallées sont
représentées à cette fête de la reconnaissance, dignement terminée pat une collecte en faveur du lit « Regina Margherita » au Refuge Roi Charles-Albert, laquelle a donné la jolie somme de L. 300,
et par l’envoi d’un télégramme au Roi et
d’un deuxième au Modérateur de l’Eglis
Vaudoise.
SAINT-GERMAIN. La mort continue à
moissonner : en cinq jours, quatre familles ont été frappées par le deuil. C'est
d’abord Tex-ancien de la Ruà de iPîramol,.
Daniel Long, qui a perdu sa compagne,
Catherine .Long, décédée aux Bernards de
Saint-Germain, à l’âge de 76 ans. C’est
ensuite David Long, de la Combine, lui
aussi emporté à Tâge de 76 ans. La mort
de Mathilde Durand née Bertalot, frappée
à l’âge de 52 ans par un coup d’apoplexie,
a profondément impressionné le public ;
elle s’en est allée six mois après son mari,
en laissant six orphelins. Le décès du
jeune gendarme Henri Balmas, des Chabrands, qui était en permission et qui espérait rentrer à la Légion de Turin, a
non moins frappé les parents et les amis.
Dix-huit gendarmes, dont dix en haute tenue, ont pris part à ses funérailles, pour
lui rendre les honneurs militaires. Une
magnifique couronne, portée par deux
d’entre eux, suivait le cercueil. Au cimetière le lieutenant, avec des paroles émues,
fit Téloge de V « appuntato » Enrico Balmas, qui avait toujours donné TexenrpiB
du devoir et de la discipline ; et il exprima
à la famille toute la sympathie du Corps,
Nous exprimons à toutes Ces familles
visitées par le deuil notre plus vive sympathie, sachant qu’auprès de Dieu elles
trouveront force et consolation.
—■ Nous sommes heureux d’annoncer
que la Jeunesse de Saint-lGermain a oifert
à Y Asile des Vieillards la belle somme de
L. 600, une partie de la recette de la soirée récréative. Qu’eUe reçoive, au nom de
la Direction, nos plus sincères remerciements, ainsi que M. Michel Balmas, des
Chabrands, qui a versé au même « Asile »
la somme de L. 100 en souvenir de son
fils Hemi. N. nJ'”'
SAINÏ-JEAN. Le 26 février a eu lieu :
la bénédiction du mariage de Stallé Jean:
Daniel avec Subilia Eugénie. Bons vœux.
— Décès. Le 10 courant a eu lieu l’ensevelissement du petit Bruno Roman, âgé
de 4 mois seulement. Notre profondi
sympathie aux parents affligés.
— A la suite d’une longue et doulou-reuse maladie, M. Barthélemy Gay est
entré dans son repos le 9 courant, à l’âge
de 80 ans. Etabli à Naples dans sa jeunesse, il vint se fixer, il y a une qua-j
rantaine d’années, à Saint-Jean, où il cou
vrit, grâce à son activité et à son zèle,
quelques charges importantes. C’est ains
qu’il fut membre du Consistoire et cais-Î.
sier de l’église âù-delà d’un quart de siècle. Aussi longtemps que ses forces le
lui permirent, il fut très assidu aux cul- i
tes ; mais ces dernières années sa santé ‘
étant très ébranlée, il recevait avec plaisir les visites des Pasteurs, qui avaient
avec lui des entretiens fraternels.
Aux funérailles, présidées par M. Trou,
prirent part un bon nombre de person-.
nés, parmi lesquelles les représentants
des Sociétés Ouvrières et autres avec
leurs drapeaux. Au cimetière, après la|
partie liturgique, l’ex-hon. Giretti rendit
un bon témoignage au défunt cominô
homme et comme citoyen.
4s,'jN.,
\ -O.
3
‘ -- 'V ' '’ ‘i.' ■ ' ' H ' ' ‘ ' i ' ' f ’'’''¡,^f?
■ ■ •‘■■.■.■■^■■> ...■ ■ ■••■ ' V.' ; '■ 1.-4 ,■•.'.■ ■ : . '.'•. 'r'’ ............■ •■ ? '
•.••••.••A' ■ -, /■••■'• > •'■• . .■/ • . .^ '•■■ .■• ‘ ■'•■ ■•■ ■.-' }. • ' ,
P?‘
mmmÊÊ!
A
it*
I
H.
' Nos condoléances vont, en particulier,
à la veuve M.me Gay-Morglia, à la fille
M.me Odin-Gay, de Naples, au frère M.
;g;-François Gay, ainsi qu'à tous les autres
* parents.
— Le 13 courant eut ,lieu le service
funèbre dq Mourglia Clémentine, décédée
à l’âge de 71 ans. Toute notre sympathie
est assurée, aux neveux et aux’cousins
de la défunte/" ^ %.
— Dimanche soir et lundi après-midi,
dans le temple entièrement ternis à neuf,
devant des auditoires d'raposants et admirablement recueillis, M. Frank Thomas
a donné deux conférences religieuses,
dont les textes ont été 1’* amour» et le'
« service ». L’éminent orateur, dans la
profondeur de sa pensée, a développé ces
trois points importants: Pourquoi servir?
Qui servir? Comment servir? La devise
du monde c’est de se servir les uns des
autres, savoir exploiter les petits, tandis
que la loi divine est de servir les uns
les autres, car en servant les hommes
nous servons le Christ.
Après la conférence, une réception lui
a été offerte à la Maison Vaudoise, où
M. Trori lui a exprimé, au nom de tous,
sa vive reconnaissance pour ses paroles
si profondément chrétiennes et pour le
bien qu’il a fait. Y.
á Rîouvelles religieuses.
M
i-fe
'%,
'Noirs et blancs logeant ensemble. Les
organes de la population noire de Baltimore, Chicago et Pittsburgh, ont imprimé
l’entrefilet suivant qui leur était parvenu
d'Atlantic City : « Les secrétaires blancs
du (département des étudiants du Comité
National des U. C. de J. G. ont refusé de
prendre logement dans un hôtel pour gens
de la race blanche parcte qu’on se refusait
à y recevoir des secrétaires de couleur. Les
secrétaires blancs accompagnèrent leurs
collègues à THotel Eidiey qui est destiné
aux nègres. Parmi les secrétaires blancs
•descendus dans cet hôtel, se trouvent deux
hommes venus des Etats du Sud. Ils sont
aussi opposés que leurs autres coUègues
à la séparation des races. La décision de ce groupe d’hommes aura probablement pour résultat qu'on ne choisira
plus Atlantic City comme lieu de réunion
des U. C. de J. G. Des chefs de file de
cette organisation se sont promis de ne
l>ius convoquer de rencontres ayant un caractère national dans les localités où l’on
fait des distinctions entre hommes de couleurs différentes ».
{Correspondance mensuelle U. C. de J. G.).
H: « »
Pologne. L’affaire de Netzthal. On sait
que la Pologne est actuellement un des
pays d’Europe où le catholicisme a le. plus
d'influence. C’est pourquoi les protestants
allemands, devenus citoyens de la nouvelle
république et qui ont la double tare d’être
allemands et protestants, n’y coulent pas
des jours paisibles. Leurs journaux, en
particulier la Deutsche Rundschau in Païen, sont remplis de doléances qui sont loin
d’être toutes justifiées. *
L’affaire de Netzthal est xm exemple du
traitement qu’on leur inflige.
Le soir du dimanche 18 mai 1924, deux
cent Polonais se rassemblèrent devant le
temple allemand de cette localité et demandèrent au sacristain de leur en remettre les clefs. Le sacristain refusa. T/es
manifestants se portèrent alors au domicile d’un des anciens et lui adressèrent la
même sommation. Ils furent éconduits.
Retournant alors au temple, ils l’ouvrirent
de force, arborèrent le drapeau polonais
sur le clocher et établirent un poste de
garde devant l’édifice. IFhiis ils allèrent inviter le curé à célébrer un culte dans
I église qu’ils avaient si vaillamment con, quise. Le prêtre ne voulut pas y consentir.
Lf ¡Deux anciens se rendirent le même soir
^ auprès de Staroste, à Wirsitz, pour soUii* citer son intervention. Celui-ci promit
d^agir au plus tôt. Le lundi après-midi, un
détachement de police arriva et le bâtiment fut rendu à ses légitimes propriétaires. Plainte fut déposée leontre les prin’I cipaux meneurs.
1% A'u^itôt commença, dans la presse nationaliste et catholique, une campagne ve^ hémente contre l’infortuné Staroste et
contre les prétests de Netzthal. On
X de la nervosité des populations cathoX-tiques et on fit entendre qu’il serait.imtj» 'Prudent de lœ Jbraver.
Cette affaire vient d’avoir son épilogue.
‘ 17 janvier 1926 le tribunal de Brom
berg a purement et simplement acquitté
les auteurs du délit, bien que ceux-ci l’eussent avoué. Leurs avocats ont parlé, deux
heures durant, d’« esprits échauffés» et
de « patriotisme », et les jugps se sont
laissé convaincre.
Ce jugement inquiète fort les protestants allemands de Pologne, qui estiment,
non sans raison, que l’inviolabilité de
leurs sanctuaires s’en trouve grandement
compromise. (Semaine Religieuse).
Missions catholiques et p7’otestantes. La
Chronique sociale de France a publié un
article de M. Beapin sur T,Exposition missionnaire universelle du Vatican. Nous en
citons cet extrait :
../D’après les statistiques de l’Exposition, le personnel missionnaire catholique
est fort de 122.558 personnes, dont 12.712
prêtres blancs, 4.095 prêtres indigènes,
le reste renfermant les religieux et les religie,uses, blancs ou indigènes, et les catéchistes. C’est cette armée plus que modeste qui doit pourvoir aux besoins religieux, de 13 millions de convertis, du million et demi de catéchumènes et trouver
encore le moyen d’enseigner la vérité à la
masse païenne et musulmane ainsi qu’aux
26 millions de schismatiques et d’hérétiques dispersés dans les pays ressortissants
de la Propagande.
L’effectif missionnaire protestant est
certainement beaucoup plus considérable.
Le World Missionary Atlas, publié à NewYork, en 1925, le dit riche de 27.760 missionnaires blancs et de quelque 140.000
coopérateurs indigènes.
Le même Atlas donne comme total des
recettes effectuées en 1923 un milliard
495 millions passés, pour les missions protestantes. «Là où les catholiques parlent
de dizaines de millions, remarque le R. P.
Dubois, les protestants parlent de centaines : 52 millions de francs contre 70 millions de dollars, pour les œuvres officielles ». Il faut cependant noter, pour porter
un jugement équitable, que les 52 millions
recueillis parmi les catholiques ne représentent que la totalité des aumônes rassemblées par les grandes œuvres ; il faudrait pouvoir y ajouter tout ce qui va,
directement, à telles et telles procures, à
telles et telles entreprises particulières
d’apostolat, et que l’on ne saurait calculer exactement.
Si l’on compare enfin l’effort protestant
dans le domaine de l’éducation à l’effort
catholiiïue, l’avantage du nombre se trouve
encore du côté du premier. WAtlas attribue aux protestants 46.580 écoles, avec
2.165.842 élèves ; les statistiques de l’Exposition n’en donnent aux catholiques que
20.878 avec 1.112.397 élèves.
V()ilà ix)Ur l’enseignement primaire.
Voici pour le supérieur : 101 Universités
protestantes avec 22.827 étudiants, contre
8 Universités catholiques, avec 4.732 élèves. Ici, l’écart est vraiment considérable.
Bref, sous l’influence protestante, il y
a une population scolaire de 2.399.387 personnes ; sous l’influence catholique seulement 1.288.266. (Du Christianisme).
UNE MÈRE RICHE. '
J étais assise, dernièrement, dans le
tram électrique. Le wagon était bondé.
Une femme petite, délicate, pauvrement
vêtue, entre, suivie de six enfants. Le plus
jeune, un mioche de quatre ans. L’un des
aînés des garçons inspecte soigneusement
les places à l'intérieur. Puis ü exclame, '
joyeusement ; « Il y a encore une place
libre ! Viens, mère, vois-tu, il y a juste
une place pour toi ». La mère s’assied et
dit : « L’un d’entre vous peut encore tout
juste s agripper à côté de moi ». Mais, unanimes, les enfants secouent la tête. La fille
aînée fait : « Tu dois avoir assez de place
pour t’asseoir commodément. Nous pouvons rester debout. —- Alors, au moins
Théodore peut s’a^oir à mes côtés», et
la mère saisit le cadet par la main. Mais
le bonhomme résiste et s’écrie naïvement :
« Ça te fatigue, moi, je suis grand. Pas,
Marthe », dit-ü en regardant sa sœur. Marthe fait signe que oui et dit à sa mère :
«Je le tieiis ferme, pour qu’il ne tombe
pas ». La mère se renverse l^èrement sur
son siège et ferme les yeux. «Mère est
fatiguée, dit Marthe à ses frères et sœurs,
il faudra qu’eUe se repose à la maison. —
Nous préparerons le souper nous-mêmes,
observa l’un des enfants. — Je relave la
vaisselle, moi, dit un autre. — Moi aussi,
je puis aussi aider, dit le petiot en regardant sa sœur. — Certainement, répond
la sœur, tu arrangeras les chaises».
Les enfants s’étaient échauffés dans
leurs, velléités de zèle, leurs yeux brûlaient de plaisir, leurs joues se couvraient
d’incarnat. C’était pour les passagers un
tableau familial charmant et rééonfortant
que la brave petite famille déployait à
leurs yeux !...
(Extrait du Journal Religieux).
NOUVELLES POLITIOIIES.
Le Sénat s’est réuni, dans le courant
de la semaine dernière, pour approuver
les projets militaires qui ont été acceptés
sans discussion. M. Mussolini a prononcé,
à ce sujet, un discours sur la réforme de
l’armée, en exhortant les sénateurs à l’approuver, car « étant donnée l’époque plutôt incertaine dans laquelle nous vivons,
il faut être munis et prêts ». Dans une
séance suivante le Sénat a aussi approuvé
à une forte majorité les lois fascistes concernant le syndicalisme d’Etat et les contrats de travail.
Une récente disposition du Ministre des
finances établit que les Sociétés, par actions, dont le capital dépasse les 5 millions de lires, ne pourront plus augmenter leur capital sans l’autorisation du Ministère des finances. Cette mesure fort
sage servira à limiter l’excessive et dangereuse expansion de trop nombreuses
Sociétés industrielles qui se vérifie depuis quelque temps.
Les droits de douane sur le sucre ont
nouvellement été augmentés, niais les
« sucriers » ont assuré que le prix actuel
du sucre de subira aucune variation,
grâce à la protection contre la concurrence étrangère qui leur est accordée par
le Gouvernement.
Dans tout le pays les Communes sont
en train de recueillir les demandes d’inscription à l’électorat féminin, .mdXs on peut
remarquer, d’après le nombre très exigu
de femmes qui revendiquent les droits
qui leur sont conférés par la loi, combien
peu elles en apprécient les... avantages.
Un communiqué de la « Stéfani » annonce que le 15 courant a eu lieu le premier versement de 2 millions de livres
sterling à la Banque de l’Angleterre, comme montant de la première échéance de
notre dette envers l’Angleterre.
— Etats-Unis. Grâce à l’intérêt personnel et actif du président Coolidge et
à ses insistances auprès des sénateurs
républicains, l’opposition à la ratification
de l’accord italo-américain pour le règlement de notre dette de guerre a sensiblement diminué. L’opposition qui serait
soutenue par le fameux « Ku-Klux-Klan »
ne se démontre plus aussi intransigeante
que par le passé, et les chefs du parti
. républicain au Sénat jugent qu’on obtiendra une majorité plus que suffisante pour
approuver le projet de ratification, ce que
le Congrès a déjà fait presque sans
discussion.
— France. La crise ministérielle française, contre toutes nos prévisions, a eu
une solution très rapide, due surtout à
la Conférence de Genève qui a commencé
le 8 courant, sur les résultats de laquelle
la nation française avait lieu de s’inquiéter. Après le refus de M. Herriot, premièrement invité à recomposer le Cabinet,
M. Briand a été chargé de le constituer,
et il s’est tiré d’affaire en une dizaine
d’heures avec son courage et sa fougue
vraiment juvéniles. Le neuvième Ministère présidé par, M. Briand se composerait, selon la presse française, de comparses. Il compte parmi ses membres, en
qualité de ministre de l’intérieur, M. Malvy,
ce même Malvy qui fut condamné et exilé,
il y a quelques années, pour crime de
haute trahison.
— La Conférence de Genève est en
danger à cause de l’intransigeance avec
laquelle l’Espagne et le Brésil revendiquent le droit d’avoir un siège permanent dans le Conseil de la Société des
Nations, tandis que, de leur côté, la Suède
et l’Allemagne leur dénient ce droit.
L’accord avait été presque conclu, après
de nombreux colloques entre les intéressés, quand soudain le Brésil, par la bouche de son représentant, a signifié qu’il
exercera son véto contre l’admission de
l’Allemagne dans le Conseil, s’il n’ôbtient
de son côté un siège permanent. Ainsi
tout est à recommencer, et Dieu sait comment on en sortira. t.
VARIÉTÉ.
Une Bible
vendue 2 millions et demi de lires.
Nous lisons dans l’un des derniers numéros de La Stampa : le soi-disant exemplaire de Melk, de la Bible, imprimée par
Gutenberg, un des 13 exemplaires qui existent encore du premier livre qui sortît
des presses de l’inventeur de l’imprimerie,
Ü y a 470 ans, vient d’être vendu à NewYork, 21.200 livres sterling, soit, au change
actuel, environ 2 millions et demi de nos
lires. L’acquéreur est un antiquaire de
Philadelphie, M. 'Rosembach ; le vendeur, le
marchand londonien de vieux livres, M.
Goldston, qui avait acheté le précieux volume par les mains de Melk — où il
s’était rendu en juillet dernier en aéroplane — en le payant environ 10.000 livres sterling. Il a donc réalisé un bénéfice
de plus de 11.000 livres sterling !
M PEI U SKiEii iiiuu Bnnniiu E nrau
2^ Lista - Febbraio 1926.
Riporto Lista, L. 1.297,05 — Firenze'.
Sig.na Piombi 10 - Sig.na CerimboU 10 - A,
J alla 1.- A. RegeLlianas 5 - L. VeccM 2 - E.
Fabbri 5 — Sobbiate Arno : G. PolineUi 5 —
Roma : Chiesa Battis'ta (Piazza in Lucina) 30
- Doit. E. Pons .5Î) - Doit. U. TiRi (fondo Ricordando) 100 - Inteìresse fondo TiRi 7„30 A. Selli 10 - N. N. 2,50 — Ventimiglia : E.
Vinçon 100 —• Cremr. G. N. 3,75 — Ginevra :
E. Benech 10 — Spezia \\ P. 'Pons (prò carcerati) 10 — Latiano : G. Settembrini 25 —
Trieste ; D. Frauer 5 — Casorzo : Cliiesa dei
Fratelli 100 — S. Germano Chisone ; E. H. 80
— Finalmarina : .Miss Evans (prò carcerati)
10 — Piombino : A. Deodato 18 — Fioridia t
V. Adorno 5 — Palo : 'M, JacoveRi 1 — Acquaviva : G. Àrunzio 5 — Altamnra : V. Desimini 28,15 — Trieste : C. Fantini, 5 — Cenvturano : G. Olivieri 10 — Siliqua ; P. Plras
3„15 — Grotte : S. Rizzo 2 — Napoli : G. Cuccaro 1,75 - D. Salerno 10 — Totale 2» Lista,
L. 1.967,65.
NB. I doni e le coRette vanno inviati al
doti. Enrico Pons - Poro Italico,, 25 - Roma.
DICTONS VAUDOIS.
(Comparaisons locales, etc.).
Së Massel fousse üno ciabro - Lou Ciabers
sërio lî com.
Së Pral fousse ün moutoun - Lî damp
d’lâ{s) Ourgiëra e lî pra dî Poumîe Sëriën lî rignoun.
Së Roudouret fousse ün moutoun - Lî
pra d’Iâ Rima e U damp dî Bouncm Sëriën lî rignoun.
Quant tü gouverne ooub lou fen dë l’Eicâfo (1) - Pauso lou sëglioun e piglio
la sëgliasso.
Qui sao pâ fëneirâ - A Clausisso (1) qu’a
Vanne pâ.
(1) Prés de montagne, à Massel,
Abonnements payés et Dons.
M. J. D. Hugon, de Colonia. Vaidense,
nous envoie, avec son abonnement pour
1926, L. 100 pour l’école des Simound et
L. 100 pour réparations au temple du
Pomaret.
1926 : Sappé Adolphe, Seine-et-Oise (10)
- Heynat Lamy, Torre PeUice (4) - Benech Alberto, Pineroto - Martinelli Padio,
Crema - Gay Èva, Prarostino (2) - Avondet Pauline, Id. (2) - Pasquet Marguerite,
Id. (2) - Forneron Joséphine, Id. (2) - Pasquet Lydie, S. Secondo (2) - Beux Eli, Og(Jen City, 1928 et 1929 - Long Lêvi, I(L,
et 1927 - Luigia Malan, Torino - Adolfo
Prochet, Id. , (A suivre).
J««n CoitMii» diraetdiir-rMponsiüble
T»rr« Paine« - Inwrliiitrie Alpine
A VENDRE: Maison sur la colline de
Saint-Jean, avec huit pièces. S’adresser
au prof. S. Tron - Via S. Pietro, 4 Pinerolo.
4
■'li
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Yaldesl in ItaUa.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micoi.
PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore: Guido Comba.
PRALI . Sig. Roberto Jahier, studente teol.
PRAMOLLO - Pastore: Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLAREITO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
RODORETTO - Sig. Guido Miegge, cand. teol.
RORA’ - Pastore : Alberto Pulirmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore; Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. SouUer.
PRADELTORNO - Sig. E. Ccùsson, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3,, Rue Croix de Ville •
Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa EvangeRca.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang.. Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Sig. Amato
Billour, evangelista.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiRe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, evang., ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Sig. C. ^Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Cliiesa : Piazza
Giardini PubbUci - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. S. Pasqiialoni, evang.. Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore ;
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Guidici, evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastorec E. Meynier, ivL
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa : Via Assarottl - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Bonavia, evangeU'Sta.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa ù Via Bacchio, 4 ■ Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona,
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Emilio Corsanl.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Teleslo,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta TagUavia, 25 Pastore : Attilio Arias, ivi. — Sig. Enrico
Corsani, evangelista (Diaspora).
NIZZA - Chiesa : Rue GiolIredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. Azzarelli,
evangelista.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
ColuccL
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
Billour, Asilo Evangelico.
PIEDICAVALLO
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, -4.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
(Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57,
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D, Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivL
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13 ,
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena,
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa; Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai. ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto-il Martedì,
alle ore 18 - Pastore : S. Colucci.
SUSA - Cldesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori;
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio,, 72.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore ; Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. CelU, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celerà in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori ; G. Rostagno,
Em, Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig. V. PerazzL
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, iPinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastoi’e F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto Direttrice : Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeHice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
(X)MMISSÌ0NE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PeUice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice - Direttrice : Suor J. Ougny.
OSPEDALE VAT.DESE - Pomaretto - Direttrice : Suor Ida Bert.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Luserna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice ; Signa Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Ibrino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice : Suor Lidia Pasquet.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore;
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore ; Pastore F. A. Billour
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione: Luserna S. Giovanni (Torino) Direttore ; Pastore A. Comba, Angrogna
(Torino).
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a queUe nelle
VaUl Valdesi; Carema. Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte. Pachino, Palermo. Riesi.
m PUBBLICITÀ A PAGAMENTO m
Avvisi Commerciali : L. 0,£»0 la linea - Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. 1 la linea - Avvisi economici, L. 0,95 per parola per una volta - L. 0,90 per due - L. 0,15 - per tre. - Minimo L. 9. Tassa governativa in più — Pagamento anticipato.
VOteTE L^^UTE?
NOCERA-UMBRA
• (Sorgente Angelica)
Acqua MinemledaTavola
1
Chinorene Lepetìt
(COMPRESSE)
GOTTA ACUTA E CRONICA
ARTRITE GOTTOSA
POLIARTRITE-DIATESI
URICA
TofliQ - MILAI0 - lap
'ai
In tutte le principali Farmacie
Moevre AiiT^o pi
Pasta Fosforea LSTEINER
IMPIEGO FACILE
DISTRUZIONE SICURA.
FtaNH tallwt
IR flMau
m ItiuH
Caia
fondala
nel 1646
IlItBintl
Il tatti II
Famacii
• Drogheria
G. Henry succ.di E. Steiner - Vernon (Francia)
Deposito per l’Italia: Via C. Goldoni, 39 • Milano
STUDIO DENTISTICO
M0LINEN60 ORESTE
Dottore in Medicina e Chirurgia
per le malattie della Botta a del Denti
PINEROLO - Piazza S. Donato, 7
Operazioni indolori - Denti e Dentiere
artificiali - Ponti - Corone oro - Dentiere senza palato (sistema americano)
eseguite secondo i più recenti sistemi
e con la massima perfezione.
Consultazioni in TORRE PELLICE
ogni Venerdì dalle 8 alle 17
Piazza Cavour, 9 ~ Casa Lavagno,
Il punto di contatto
Noi «amo il punto di coniano Ira
fabbrica e comumatore perchè fabbri»
chiamo e vendiamo direttamente le itol»
te per uomo e per lignote.
I RICCO CIHPIOIARIO 6RAT1I I
= dranandatelo ccm bis^etto da visita alla S
I SMletà‘'UTESSILE,,-MILANO,viaLlinlirol# |
p (Indicare queeto giornale) s
’^liíüBiiiiiiiiiiiiiiiinmiRmiiiniiiiiiiiin^^
Aòoperatelo con fiòuda e seconòo le Istruzioni, poiché la
Ditta risponbe Òi qualsiasi inconveniente possa verificarsif
■>. .-ai; ■■-.i.L.----.-