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Soixante-septième année - Anno IX”
3 Avril 1931
N” 14
L ECHO DES VALLEES
8
Spett. Biblioteca VaMese y
" V TOKRE PELLIGE
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT :
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
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(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
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Tousles changements d’adresses coûtent $o centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..4 dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
1
I PAQUES I
i
Résurrection.
« Je crois la résuiTection... ».
Un de ces jours une femme, tandis qu’on
revenait du cimetière, s’est approchée de
sa voisine et lui a confié sa tristesse :
« Malgré les' belles paroles que je ^^iens
d’entendre... je ne puis croire à la résui>
rection de nos morts, parce que le tombeau est plus fort que les plus fortes paroleia.,. Quant à moi, je ne reverrai plus
jamais le doux visage de cette chère sœur »,
Et là-dessus elle se mit à pleurer.
« « »
J’entendis alors une voix me crier :
«Voilà rincréduiMté de beaucoup de chrétiens, voilà la défaite complète qu’on ne
veut reconnaître ouvertement, mais qui
est au fond de tant de cœurs ! ». J’ai cru,
tout d’abord, que cette voix était mensongère et ne sortait que d’une bouche
blasphématoire... ; mais j’aâ voulu descendre dans le cœur de bien des affligés, et
j’ai constaté que la Mort y règne souvent...
Et les promesses de l’Evangile ? Et les
« certitudes » de la foi ? Et la victoire du
jour de Pâques ? — Vous aimeriez donc
les confondre ces cœurs qui pleurent et
leur faire sentir plus lourdement le poids
de leur défaite ? — Je vous arrête, mes
frères, au nom même de l’Evangile !
Vous vous scandalisez ? N’avaienit-ils
point entendu les promesses de Jésus, conr
cemant sa résurrection, Pierre, Jacques et
Jean? Mais lorsque la Mort sembla rire
diaboliquement sur le sépulcre de Jésus;
qu’en avaient-ils fait des promesses de
leur Maître ?
Eh bien 1 Je vous assure qu’il y a « chez
moi », souvent, un Pierre avec ses promiesses... mais incapable de les vivifier en
présence de la Mort.
La Mort ouvre ses tombeaux tom les
joure. Les paroles de l’Evangile, ses promesses glorieuses, devraient habiter tous
les jours dans mon cœur afin que la Eésurnection fût pour moi plus réelle que la
Mort elle-même ! Mais j’en suis incapabla
Je réaiMse donc ma nullité, ma faiblesse
en présieinice de la Mort... et je confesse
que la Mort est plus proche de mon humanité que la résurrection.
« « *
Une autre voix frappa ensuite mon
oreille : « Considère, me dit-elle, les « résurrections » que la nature célèbre en
cette saison... et tu aplaniras ton chemin
pour croire à la résurrection».
J’obéis. Je vis des feuilles sèches amassées le long des haies, et parmi elles différents bourgeons désireux d’annoncer la
vie... Je vis une plate-bande que le gel le
plus glacial avait durcie jusqu’à une profondeur exceptionnelle, d’où sortaient les
premières tendres plantes... Sous une
grosse pierre rougeâtre qui dépassait le
dessus d’un mur, je découvris une coque
ovale d’un gris pâle; je la pris en main
ot je constatai qu’elle était vide. On me
dit ensuite qu’un papillon aux couleurs
superbes venait d’en sortir...
J’appris encore qu’il y a d’autres «résurrections » bien plus étonnantes que
celles de la nature : les résurrections
humaines.
Pas n’est besoin d’avoir lu les romans
célèbries pour croire aux résurrections humaines; Il Suffit peut-être de remuer les
feuifiies sèches le long de nos haies ! Car
comment pourrions-nous douter de certaines rfeurrections ?
N’avons-nous point connu de près, un
homme ou une femme dont la vie était
complètement étrangère aux choses de
Dieu, esclave du péché et, partant, de la
mort spirituelle la plus effroyable, « briser les chaînes de son tombeau » ?
N’allonS pas chercher 'si loin... dans les
rues sales et puantes des quartiers misérables des villes, ou chez les « pécheurs
raffinés » des classes... supérieures de nœ
tre société des « ressuscités », Si nous
avons le sens profond de la réalité hur
maiine, si nos lèvres ne craignent pas de
confesser ce que notre cœur a réalisé,
nous affirmerons que nous sommes les témoins de « glorieuse résurrections » moraies et spirituelles.
Que .notre vie qui «puait déjà» a été,
par une parole de Dieu, par un « réveilletoi, toi qui dors» inondée de lumière et
de beauté !...
Il y a donc des résurrections !
« » «
Et une voix me dit encore : « lyoù
vient donc que, malgré les résurrections
humaines, malgré les résurrections chamr
tées par la nature, malgré les promesses
de l’Evangile, les hommes ne croient pas
à la Eésurrection ? ».
J’ai réixmdu. Toutes les « raisons » que
vous pourriez encore énumérer ne serviraient point à «faire croire la résurreotion ». Ceux qui y croient déjà y trouvent
là des appuis précieux, mais l’incroyant
se met à rire !
Qui sait si Saul de TarSe ne riait pas
quand il entendit les premiers chrétiens
annoncer que Jésus était ressuscité ?... Et
alors ?
La foi en la Eésurrection est un don
de Dieu. Je veux affirmer par là que seulement ceux qui ont connu la puissance
de Dieu, que seulement ceux qui ont eu
la révélation du Fils de Dieu, qui ont
été « re^uscités avec Lui », croient la
Eésurrection.
Encore ici nous sommes ramenés sur
le seuil de l’insondable mystère de l’Amour
et de la Justice de Dieu... de l’élection et
de la réprobation !
Le même Livre, les mêmes promesses,
une même Histoire, une même Nature,
n’ont rien à dire au cœur de l’inCrédule,
tandis qu’elles manifestent au croyant la
puissance de Dieu, du Dieu qui a ressuscité Jésus-Christ d’entre les morts.
« Je crois la Eésurrection » ! e. g.
L’expérience tient une école où les leçons coûtent cher ; mais c’est la seule où
les insensés puissent s’instruire.
BEaSTJAMTN FrANKUN.
Le christianisme est encore la chose la
plus puissante, la seule puissante, peutêtre. C!e n’est pas lui qui est faible : ce
sont les chrétiens. Alexandre Vinet.
Circulaire de la Commission du Cbant Sacré.
Aux Pastears, aux Sociétés Chorales et aux Ecoles du dimanche.
, Le travail hivernal des Sociétés Chorales et des Ecoles du dirmnche va bientôt
^ dore. Il a été irnteme dcms toutes les
Paroisses de nos chères Vaüées : nom 'sommes à même de pouvoir l’affirmer sam
trainte d’exagération. Quelqu’un vou^mt-il imputer à nos Sociétés Chorales,
a nos Ecoles du dimanche et à la Comdu Chant Sacré d’avoir trop né0gé la publicité ? Quant à nous,
Mxmms-le sincèrement, nous préférons le
ifavaü sérieux et silencieux à quelconque
éspèce de rédame. Cela m’empêche pas
à la fin d’une année d’activité inimse, d’efforts humbles, mais féconds de
fêsuâtats, noms désirions exprimer publi0mn&ntt notre plus vive reconnaissance
jpar le moyen du très apprécié journal
dé nos familles; L’Elcho des Valées.
^ C’est votre Commission du Chant Sacré, chers Pasteurs, Directeurs des SociéUs Chorales, Directeurs et Moniteurs des
■Meóles du dimanche, et vous tous amis
chant sacré, qui vous adresse cette
^ole de reoommissance en même temps
d’éloge au nom même du Peuple Vauaois qui, pim que jamais, se sent attOr
ché à son Eglise et à sm œuvre.
Pensez-y bien: quelle masse de travail
a été accompli cette année encore en for
veur du chant sacré! Dix-huit Chorales
solidement organisées, non moins de six
cents chanteurs adultes s’exerçant régulièrement une, deux, trois fois dans le
courant de la semaine!
Plus de quarante Ecoles du dimanche
avec leurs nombreux moniteurs exerçant
patiemment, joyemement, une foule de
jeunes élèves!
A tous Vexpressim de notre reconnaissance ; et à Dieu, surtout et avant tout,
à qui ne cessent jamais de s’élever nos
chants et nos pensées!
# W
Les Fêtes de Chant des Sociétés Chorales et des Ecàfes du dimanche nous
montreront dam peu de semaines les derniers progrès accomplis.
Chorales.
Ecoles du dimanche.
La Fête de Chant des Ecoles du dimanche pour le Val P&is aura lieu à La Tour,
le mardi 21 avril, Natale di Eoma, à 10
heures, dans le temple.
Pour le Val Cluson, la Fête aura lieu
dans le temple de Saint-Germain, le jeudi
30 avril, à 10 heures.
Le programme des chants 'est le suivant :
Eecueü Français : N, 39, 223, 248, 254 ;
Innario : N. 112, 279. Chaque Ecole est
amsi invitée à chanter deux cantiques de
son choix.
Après l’exécution des chants, en plein
air se déroiderà la deuxième partie de la
fête {dîner et jeux).
La Fête de Chant pour les Sociétés Chorales du Val Pêlis aura lieu dans le temple de Saint-Jean, le dinumehe 10 mai, à
3 heures de l’après-midi. Pour cèdes du
Val Cluson, la Fête de Chant aura lieu
dans le temple du Pomaret, le dinumehe
3 moi, à 3 heures de l’après-midi.
Le programme, que voici, est le même
pour les deux Fêtes des Sociétés Chorales :
Eeeueil Françalis : N. 18, 93, 225, 269,
296 ; Innario : N. 39, 87, 191. Entremêlés
aux chants d’ensemble, on entendra aussi
les chœurs choisis et préparés par les différentes Sociétés Chorales.
La Fête de Chant terminera par wrt thé
cordial et familier donné par les Chorales
qui offrent l’hospitalité.
» « «
Avons-nous besoin d’insister sur l’importance et l’utüité de ces Fêtes de Chant?
Avons-nous besoin de demander l’appui
et la sympathie de tous Vaudois? Nous
nous en dispensons, sûrs d’être soutenus^
et encouragés, comme par le passé, par les
amis de notre Eglise qui accourront nombreux, mxus n’en doutons pas, aux Fêtes
de Chant de nos Sociétés Chorales et de
nos Ecoles du dimanche.
La Cammission du Chant Sacré.
oooooooooooooooooooooo
Etre ou ne pas être.
Si quelque critique aura la patience de
lire ces lignes, il pourra peut-être m’acr
cuSer d’iiTévérence ou d’arbitraire, et
Hamlet pourrait se plaindre de ce que
ses pehlsées profondes servent d’épigraphe
à un modeste article; mais il fallait un
titre pompeux.
Etre, paraître ce que l’on est, sans fard
et sans fausse pudeur, voilà quelque chose
de aisé à dire» qui peut servir de texte 'à
un prédicateur pour un appel puissant,
pour une évocatioin brillante : nos pères,
leur vie, leur mort, leurs principes réalisés
chaque jour...
Au fait, personne ne nie que la « cohérence » ne soit une véritable vertu, et l’on
a un profond respect pour l’homme cohérent « dont les idées, les paroles et la
conduite forment Un ensemble bien joint »;
mais on finit toujours par laisser transparaître un sentiment d’ennui à travers
cette admiration. Le chrétien cohérent
gêne ; il est considéré comme un être singulier, un original, frisant i^rfois le
sauvage.
Même aujourd’hui, bien souvent la cohérence eSt presque regardée comme un
manque de oe que l’on est convenu de
nommer bon sens. Surtout dans le domaine
religieux.
Pratiquer les principes dont on a fait
profession de foi, dans la vie de chaque
jour, mépriser les petits moyens, les détours, les subterfuges, la fraude, c’est
bien là l’attitude du chrétien cohérent
que l’on approuvre, mais... il y a toujours
un mais.
«Puisque nous sommes dans le monde,
pour y vÎAue ü faut pourtant s’y adapter :
vivre et laisser vivre». Voilà le nouvel
idéal que l’on entoure hypocritement de
maximes chrétiennes.
Vivre : cela signifie, dans le langage
commua^ gagner son pain honnêtement
(c’est à dire en tromiiant le moins possible) ; élever sa famille honnêtement aussi,
en donnant aux enfants une certaine instruction qui leur i>ermette plus tard de
Se suffire; vivre, cela veut dire encore se
fabriquer une coquille pour y demeurer
tranquillement à l’abri des orages et des
coups d’œil indiscrets. Ce langage usuel
2
N
paraît, autour de nous, un chef-d’œuvre
de cette bienséance que beaucoup de chrétiens soint prêts à ooinsidérer conune une
vertu dont l’apôtre Paul aurait oublié de
faire l’éloge.
Oui, bien souvent la cohérence est supplantée par la bienséance que l’on pourrait déflnl'r aujourd’hui dans le domaine
religieux : « L’art de vivre d’accc>rd avec le
Monde sans renoncer à ses propres princii>eS ». Art difiicfle, semblerait-il, mais que
beaucoup de personnes, hélas ! pratiquent
avec succès.
L’œuvre, les attraits du Monde ? ! Le
voici qui suggère à des parents que, après
tout, peu importe si Heure enfants ap' prenant certaines pratiques contraires à
leur conscience; ils auraient bien le droit
de s’y opposer, mais c’elst ennuyeux et
surtout on pourrait découvrir qu’ils' sont
protestants ! L’important, vous dira-t-on,
est d’avoiir des principes dans son for
intérieur.
Une jeune fiUe, d’autre part, ne verra
aucun inconvénient à s’unir le matin à
la prière du pasteur : « Ne nouis induis pas
en tentation», à écouter les avertissements solennels : « N’aimez point le monde
ni les choses qui sont dans le monde », et
à prendre part à un bal, peuLêtre le
même dimanche.
Et si vous faites une observation à ce
jeune homme qui trouve tout naturel de
s’accompagner de mauvais carnarades pour
passer à f auberge, avant ou après le culte
dominical, vous apprendrez que «ça n'a
rien à voir avec la religion ».
Réponse vulgaire, mais n’est-ce pas la
même que celle de ce jeune homme bien
élevé qui sourit en vous disant qu’il sait
fort bien que ses paroles que vous blâmez étaient sottes et malséantes, ce qui ne
l’empêche pas d’ajouter ; « Mais on parlait
entre copains ; je ne lés aurais pas pix>
noncéee devant des personnes' sérieuses».
Changiez les paroleB, l’air est toujours le
même. Quelqu’un pourra me dire que c’est
là de l’incohéreince exceptionnelle. Je voudrais bien le croirei, mais voyons la règle
quotidienne.
Notre viê soi-disant chrétienne, même
sans vouloir prôner un rigorisme excessif, ne serait-eRe pas un tissu d’incohérence, une suite de contradictions ? De
minimis non curât praetor, disaient les
anciens, avec une formule qui équivaut à
la nôtre ; D&s vêtûles On na nulle cure.
Maiîs ces vétilles ne seraient-elles vraiment que des bagateilies ? N’y trouveraibon pas le symptôme inquiétant d’un
ébat d’âme très inquiétant ?
Voyez, par exemple, cette bonne ménagère qu'i trouve tout naturel de « faire scn
marché» le dimanche matin. «Quel mal
y a-tdl là », vous dira-t^Ue, « on ne tue
personne pour un peu de légume que l’on
achète le matin ; il y en a d’autres qui
font pire » (Ce qui est vriai, certainement).
Incohérence ? Notre ménagère se cabrerait. « Quel gros mot, pour si peu de chose ;
on a des principes, mais nul besoin de les
afficher à tous propos ! ».
Ah! les principes] Si les parois domestiques pouvaient parler, elles nous en
conteraient long sur notre cohérence, elles qui sont les témoins discrets de notre
vie familiale quotidienne.
Voici M. X, membre d’église, assidu au
culte du dimanche, jouissant d’une bonne
réputation dans le commerce où il a eu
du Succès. Suivorus-le dans sa journée et...
ne dirait-on pas que à peine levé... qucû ?
il blasphème ? lui, M. X, pour une petite
contrariété ? Oh, ce ne sont pas les violentes apostrophes de la rue, mais tout
de même ces mots sont graves et... (j’oubliais, il est chez lui et aucun étranger
ne l’en'tend I). Il est maintenant dans son
bureau pour y traiter une affaire qui doit
lui rapporter une certaine somme ; il .sait
qqe la chose ne vaut pas davantage et
que son client ne nage pas dans l’or, ce
qui n’empêche j)as M. X d’exiger mille
lires en plus : « Les affaires sont les affaires et la rehgion est la religion».
Cependant M. X est estimé de tout le
monde, reconnu comme un chrétien pratiquant : en effet, il n’irait jamais, le dimanche, travailler dans son bureau, miais.
par un hasard étrange, il a toujours quelque petit ouvrage à terminer chez lui,
avant de se rendre âu prêche.
Et n’alléz pas mettre en doute les solides principes de toutes ces personnes ; elles se fâcheraient tout rouge. Mais alors,
dans notre simple et modeste vie d’ouvrier, artisan, agriculteur, instituteur...,
pourquoi ne pas nous efforcer de les mettre en pratique, d’être cohérents, afin que
notre conduite soit en bon exemple à ceux
qui nous entourent ? Voudrions-nous peutêtre reléguer la cohérence parmii les mythes du passé, parmi les fables intérassantes, mais sans application pratique
possible ?
Car, On l’a bien dit : « Si nous ne vivons pas comme nous pensons, noue risquons de lœnser comme nous vivons ».
g. c.
n n annnpnaannnnanna n o a□
CARNET DE VOYAGE
LA MANCHE.
Depuis des années on parle de construire un tunnel sous la Manche, on fait
des études, des plans, on consulte les gouvernements des deux nations directement
intéressées, c’est-à-dire l’Angleterre et k
France, on sollicite l’avis des autorités
militafres. Il n’y a pas longtemps qu’on a
même proposé de construire un tunnel
d'essai pour s’assurer si le terrain était
favorable ; en cas contraire, après avoir
dépensé des millions, en aurait abandonné
l'idée.
Ceux quii souffrent le mal de mer suivent tous ces pourparlers avec le plxxs vif
intérêt et voyagent, par la pensée, de
Londres à Rome et vioeversa, sans l’ennui
die changer de train et de... pasær sur
l’eau.
Mais en attendant, on continue à traverser la Manche sur de petits bateaux
q'ui font un service régulier, mais pas très
confortable, surtout si la mer est mauvaise. A ce qu’il paraît, die l’est souvent
et j’ai entendu des genis qui ont voyagé
aux Etats-Unis d’Amérique, au Canada, eta
Australie, affirmer qu’ils n’avaient jamais
soufPert comme en traversant la Manche.
J’ai fait ma onzième traversée, et sauf
Une fois ou deux, je l’ai toujours trouvée
raisonnable.
Ceux qui craignent la mer font maintenant le voyage de Paris à Londres en
aéroplane ; il y a un service régulier chaque jour, mais il paraît que la solution
«’est pas idéale, car avec le mauvais temps
l’aéroplane danse encore plus que le bateau et un ami qui vient d’en faire l’expérience, m’a dit : Never again (jamais
plus).
Donc on oontinuera à parler diu tunnel
et à faire des plans, mais de même on
oontinuera encore, pour longtemps, à traverser la iManche sur le bateau pour se
rendre à Londres.
J’y suis arrivé par un après-midi et j’ai
cru me trouver soudainement dans une
« holgia » dantesque ; brouillard et fumée
mêlés ensemble rendaient l’atmosphère irrespirable et c’était si obscur que l’on ne
voyait rien devant soi, à quelques mètres
de distance. Le trafic était presque paralysé. Ce jour-là Londres était bien à la
hauteur de sa renommée en fait de
brouillard.
UNE VISITE INTÉRESSANTE.
Je désirais depuis longtemps vrar Dutheim et sa cathédrale, surtout pour des
raisons historiques et de sentiment. Les
Vaudois n’oublient pas cpi’un de leurs
grands amis et bienfaiteiuTs fut Canon
Gitïly, de la cathédrale de Durham, qui
visita les Vallées en 1823. Me trouvant
dans une autre viUe des alentours, j’ai pu
réaliser mon désir à la fin de février, par
un après-midi de beau temps : le soleil
brillait et la «unpagne était visible à une
grande distance, ce qui est assez rare dans
ce pays.
Accompagné par uin pasteur presbytérien, j’ai donc visité cette magnifique car
thédrale de Durham, qui est par ellemême une œuvre d’art et qui occupe une
position merveileuse. ^
Par une heureuse coïncidence j’ai même pu .approcher le doyen de la cathédrale, homme très affable, qui a bien voqJu
m’imviter pouf le thé. Nous avons trouvé
immédiatement un point de contact dans
nos études dantesques; le doyen dent je
parle la étudié Dante avec. Scartazzini, et
• moi j’ai lu — tant bien que mal — Dante
avec l’édition commentée par le même, ce
qui m’a permis d’essayer si la conversation pouvait se faire en italien !
Je pense qu’il 'ne faut pas divulguer ce
qui se pasrae lors d’une entrevue avec un
perecinnage éminent, aussi je me lim'te à
dire que le doyen se montra très cordial
est s’intéressa aux. choses d’Italie, qu’il
m’accompagna lui-même dans quelquesunes des pièces de son appartement, partie de l’ancien mona.stère annexé à la cathédrale, et qu’il donna ordre à un de ses
dépendants de me faire voir tout ce qu’il
y avait d’iintéresaant dans la locaMté. Il
descendit jusque dans la cathédrak, me
.serra la main, et me dit : « ArrivederLa ».
Cette parole, prononcée an bon italien dans
une cathédrale anglaise, résonna pendant
quelque temps à mon oreille et je suis
sûr qu’elle est l’expression d’un ami de
notre patrie et d’un admirateur du plus
grand de nos poètes. L. M.
Camp Unioniste en Sicile.
Le Camp Sicilien qui chaque année réunissait à Taormina, pendant les vacia.nces
de Noël, les Unionistes de l'île et des amis
du continent, aura lieu, cette année, du 17
au 23 avril prochain, pour que l’on puisse
profiter des forts rabais que les chemins
de fer accordent pour la « Primavera Siciliana », ce qui permettra à un plus grand
nombre de « continentali » de pa,rticiper à
cette réunion de jeunesse.
Inutile de dire quel enchantement est
offiert par la nature, sur cette plage lumineuse et tiède, quelles journées: délicieuses on y pa^e, quand la compagnie
est jeune, joyeuse, pleine de zèle ,et de foi.
Le «Moiio» du Camp est «Ui omnes
unum sint », la synthèse de l’unioim'Bme
en action.
Les travaux commenceront par un discours -du prof. G. Slampefisi, de Vittoria,
le samedi 18 avril, tUndis que le dimanche
matin on aura un culte présidé par le
pasteur E. Revel. Le Secrétaire National
des Unions Chrétiennes parlera ' sur le
Motto del Campo, et M. Taylor, dans deux
ou trois études, exposera la valeur du message chrétien pour la jeunesse. Plusieurs
autres pensonnes encore présenteront des
études sur différents sujets d’actualité,
pour aider la jeunesse à continuer sa
route parmi les fidèles du Christ.
Le idoct. Riccardi, de Turin, parlera sur
l’importance de l'éducation physique et
ses rapports avec la formation du caractère ; en outre il dirigera tous les matins
des exercices gymnastiques au bord de la
mer.
Chaque jour l’on commencera la réunion
par une méditation, tenue à tour par les
campistes.
Qui veut profiter de cette bonne occasion pour faire un petit voyage en Sicile ?
Les réductions des chemins de fer sont
considérables. Le prix du séjour est de
15 lires par jour, pour les Unionistes, de
20 lires pour les autres.
S’adresser au secrétaire national, M. C.
Qay (Via Magenta, 9 - Florence), ou au
secrétaire du Comité de Groupe, M. Donmnico Abate (Via Empedode, 62 Cojtania).
UNIONS CHRETIENNES.
Dans un concours de sky, promu par
le 3° Régiment des Alpins, à la Vachère,
dimanche passé, en faveur des jeunes gens
de la Vallée du Pélis, de 12 à 19 ans , le
Président du Groupe des U. C. de J. G. a
été invité à faire part de la direction;
et des 40 inscrits, 39 étaient rattachés
aux Unions. Les premiers des catégories
des cadets et des aînési, Pons Italo et
Mottimet Alfred, appartiennent aux Unions
d’Angrogine.
— Dans la semaine après Pâques, quatre grandes réunions' de clôture auront
lieu pour les UrrionS de Saint-Jealn (rUniomi
de La Tour y est invitée), de Bobi (Csa«
tre et Caïrus), d’Angrogne (Serre, Caceit,
Verné), et du Villar (Centre, Pîantà^
Unions de quartier). M. Fùhrmanin y prm
jectera un film sur la vie de Jésus j
M. Falchi adressera aux Unionistes' quels
ques paroles d’exhortation. Les réunions
auront lieu mardi, 7 avril, à Saint-JeaM
(Maison Vaudoise), mercredi à Bobi (temple), jeudi au Serre d’Angrogne (temple)
vendredi au Villar (temple), toutes à 2(
heures.. Le public y est cordialement invitêj
— Par les soins de l’Union Chrétienne
de Pignerol, k Salle de TUnion (templd
Vaudois), est ouverte pour lés soldats vam
dois, le soir, à la libéra uscita. Ils y trou
vent à leur disposition le nécessiaire pourj
écrire, une bibliothèque, un accueil frar
ternel. Toutes lés Unions sont vivement
priées d’y envoyer les soldats vaudois de,
leur paroisse.
— Le Camp des Unions aura lieu. Dieu
voulant, au Refuge du Monte Granero (à
2.400 m.), du 3 au 12 août. Le programme
sera publié prochainement.
CHRONIQUE VAUDOISE
COLONIA VALDENSE, 28 février 1931«
Cher frère.
Après un heureux voyage sont arrivés:
parmi nous M. et M.me Jules Tron et leur
petit et M. Emile Ganz, évangéliste. Le;
premier a été envoyé par la Table pour,
visiter toutes nos églis.és, le second s’em-|
ploiera dans le District, une fois qu’il oon'^
naisse la langue espagnole, qui désormaii
est indispensable, même à Colonia Valdense. Le français,est délaissé chaque jour
davantage, surtout parmi l’êlémént jeune,
Pour mia part je lie regrette beaucoup, car;
c’était aussi encore un lien avec les Val-i
lêes. Puis nous 'Serons privés de la ri^;j
cbesse des fivres et jounnaux français, en
ce qui a trait à la Bible. En espagnol nous
sommes bien pauvres. Pour la plupart ce
ne sont que des traductions, et encore mal
faites, avec des tournures et des mots
étrangers.
Le 24 février il y a eu une concentra-,
tion des Vaudéiis, à Tarariras, pour souH
haiter la bienvenue aux Trou et à M. Ganzj
Auparavant, déjà le Consistoire et la So-.
ciété .des Mères de famille avaient offertiî
à M. et M.me Tron, un thé .de réjouisBiante:
M. Tron, dans un espagnol presque par^
fait, qu’il ne semble pas avoir oublié malgré ses dix ans d’absence, ,a expliqué à
l’immanse auditoire le triple but de sa visite. En premier lieu la Table désire, pal
cette visite, démontrer aux Vaudois di
Sud-Amérique l’intérêt qu’elle a pour cetté
partie de l’Eglise. Puis elle se proposa de
resserrer les 'l.ens qui doivent nous uniï
et. qui, par la force des circonstances, tej>
dent à se ralentir, à cause de la distance
et de la langue, surtout pour la nouvelle
génération. Enfin la Table désire que nouB
nous intéressioinis davantage à l’œuvré
d’évangélisation d’Italie. M. Tron nous a
expliqué longuement les difficultés actuelles et il a terminé par ces mots : « Aiideznous et faites-le maintenant». M GanZ
a aussi ajouté quelques paroles exprimani
son désir d’être utile dans l'œuvrie d'h
Seigneur, ici. :
M. Tron se propose de visiter le plus
grand nombre possible de familles, panda»t ces quelques semaines, et toutes les
congrégations. Comme il complaît l’espa-i
gneû, c’est un grand avantage. Il peut se
mettre à l’ouvrage tout de suite Et maintenanît, avec les autos... on va vite. Je désire que Dieu M accorde la grâce de fairé;
beaucoup de bien. Il nous a dît que c©;
n’est pas assez d’être Vaudois, il faut êtr«;
chrétien. Et on ne le devient que par 1»
nouvelle naissance. Par notre naissanica:
patureiie, Vaudois ou autres, nous sommes
pécheurs. Un témoignage de vie ne peut
qu’être bénii, bien qu’aprèg vienne l’intéî
rêt, qui est encore pour le Seigneur.
En effet, rien de plus beau que 1 Cbr. XVi
3
la fin: 0 mort!... O sépukre!... Puis le
XVI... la collecte]... Et c’est poxtr que
l’Evangile soit annotncé à ceux qui vivent
«ncwe dans les ténèbres.
— On nous a annoncé publiquement que
M. Ernest Tron et famille iront faire une
tournée en Italie. Il a demandé let obtenu
un congé de six mois.
— J’ai fait la connaissance de Madeleine Bertinat, de Bobi, qui est à BueinosAireë, depuis quatre ans. Elle est en convalescence et en a profité pour visiter ses
parents de l’Uruguay.
— J’ai aussi obtenu, après beaucoup de
recherches, des nouvelles d’Etienne A.
Base, des Coupins de La Tour, que Ton
croyait mort. Il est, au contraire, en betnine
santé, jardinier chez un grand propriétaire, au Brésü.
— Décès : Madeleine Mondan, veuve de
Barthélemi Morel, de Mouraious, de 79 ans,
morte au Puerto Sauce, Cosmopolita, chez
son fils unique, qui a un atelier.
Etienne Rostagnol, de 89 anis, dss Eostans de Bobi, parti pour être avec le Seigneur, à Tarariras, après une courte maladie. Sa femme Tavait précédé d’un mois
â peu près. Ils laissent après eux un excellent souvenir et un bon, exemple aux
enfants, dont trois au moins sont prédicateuris laïques. Ce mot me se trouve pas
dans la Bible, et il risque de créer une
différence, comme parmi le clérkaliBime,
Dans TEglise primitive, pas de ca^e, tous
frères, bien qu’il y eût des prophètes, des
paisteurs, anciens ou évêques, des docteurs, etc. Nous avonis besoin de retourner
à la Bible, surtout ici, où, dans certains
endroits, s’d n’y a pas de pasteur, les gens
ne vont plus à l’église (Matth. XVIII, 20).
On va alors pour l’homme et non point
pour glorifier le Seigneur.
Ernesit Geymomt, de 37 ans, à Cclomia
Valdenise. Il laisse une veuve et huit enfants, dont Dieu sera le soutien.
Agréez mes salutations fraternelles.
L. Jourdan.
LA TOUR. Dimanche prochain, jour de
Pâques, aurla lieu chez nous, comme dans
toutes les communes d’Italie, la Pesta del
Flore e délia Doppia Croce. Des demoiselles offriront en vente au public des petits bouquets de fleurs, des fleiïns artificielles et des timbres, au bénéfice de la
lutte contre la tuberculose. Sans doute
tout le monde voudra concourir largement
au bon succès de cette initiative, d’autant
plus sachant que les années passées la
somme recueillie chez nous, dans cette
même occasion, a été versée en faveur de
la Colonie de la Croix-Rouge à Pian Pra,
■qui reçoit les enfants les plus faibles et
les plus pauvres de la vallée ; et que, selon
toute probabili'té, la. même chose sera faite
cette année.
MESSINE. J’aj trouyé excellente Tidée
d’iindter les ouvriers du champ de l’Evangélisation à envoyer .des nouvelles de leurs
Eglises à L’Echo des Vallées, qui est tout
disposé à les publier.
C est pourquoi je commence par vous
envoyer ces quelques lignes, qui vous parlent de notre Eglise Vaudoise de Messine.
Cette Eglise est une des plus andienîiies de la Sicile. Bien éprouvée par le désastreux tremblement de terre de 1908,
qui a tue un grand nombre de ses membres, détruit son temple et enlevé à TEglise Vaudoise un de ses pasteurs, M. Adolphe Chauvie, die S’est depuis, petit à petit, ndevée et aujourd’hui elle est deven
uue une des plus importantes de l’île.
Soutenue par la Vénérable Table, elle remplit sa mission avec fidélité. Son 'travail
d évangélisation nous apporte, d’année en
année, de nouvelles recrues qui viennent
ae joindre à nous, poussées, non pas par
d inavouables intérêts comme se plaisent
à dire ceux qui ne nioPiB ooninaissent pas
ou nous connaisEfent mal, mais par un vif
besoin d’une foi personnelle et ■vi'vifiante.
Naturellement, ces nouvelles recrues nous
vionnent du catholicisme romain qui ne satisfaisait plus les besoins de leur âma En
s attachant à TEglise Evangélique elles siar
vent qu’elles viennent vivre leur vie avec
Christ en Dieu.
C’est avec satisfaction que noüS pou
vons donc dire que cette Eglise remplit
fidèlement la tâche qui lui a été confiée ;
elle a su gagner, en cette ville, la considération et l’estime de la population, au
milieu de laquelle elle est appelée à
travailler.
UAttività Giovanüe Evangelica Valdese,
fédérée à la F. G. V., travaille pour Christ
et pour TEglise, avec un élan digne d’éloge.
A part le culte du dimanche matin, dont
Tasisistance est toujours nombreuse, nous
avons des réunions, le mercredi et le samedi, pour les jeunes; le jeudi, pour lœ
études bibliques dans le temple ; le mardi
et le samedi, pour les dames et les jeunes
files.
Plusieurs étrangers, Suisses, Alemands,
Anglais, fréquentent asîsidûment les cultes et font partie de notre cor^régation.
Nous devons signaler un mouvement
très 'accentué qui S’est produit surtout
parmi les "jeunes, soit Protestants soit Catholiques. Plusieurs de ces derniers, après
avoir lu la petite brochure : « CM sono i
Valded», sont venus à nous pour savoir
qui nous sommes et ce que nous voulons.
Un cais d’un intérêt particulier est celui d’un père de la Compagnie de Jésus
qui a voulu entamer une conversation
avec deux jeunes gens de notre Eglise,
après avoir lu la susdite brochure. Deux
entrevues ont déjà eu lieu et jusqu’ici
nos deux braves jeunes gens m’ont pas
perdu un pouce de terrain. Les choses en
sont là, et. Dieu aidant, la vérité sortira,
cette fois encore, ■victorieuse.
— Notre Eglise a eu la joie de rfuer,
à soin retour du raid de TAtlantîque, un
des héroïques officiers qui ont pris part
à cette merveilleuse randonnée, M. le major Alfredo Agnesi, commandant de T« Escadrille Hanche », membre die cette Eglise.
La Communauté de TEglise Vaudoise a
voulu lui témoigner sa sympathie et lui
a offert un thé d’honneur dans la demeure
du pasteur ColuccL
Presque tous les membres de la Communauté ont fêté l’héroïque Commandant
avec enthoxisiasme et l'ont entouré de leur
fraternelle affection.
L’Eglise lui a fait don d’une petite Bible de poche, qui a été agréée avec reoemnaissance par M. Agnesi.
— Nous nous préparons à fêter le jour
de Pâques par des cultes spéciaux ; et lé
jour même de la grande fête chrétienne
nous aurons la joie d’admettre à TEglise
trois nouvelles recrues qui viennent du
catholicisme romain.
Frères Vaudois, Vaudois des Vallées,
soyez avec vos' frères de la Sicile, priez
pour nous et pour notre oeuvre en cette
terre. S. C.
NEW-YORK. Première Eglise Vaudoise,
Le 14 mars, ont été unis en mariage Judith Grill, de PraÆ, et Aristide Nançoz, de...
Suisse ; le jour suivant Louise Pons, du
Perrier, et Clément Carré... de France.
Bons vœux. Rep.
PIGNEROL. Le cuite du dimanche des
Rameaux a été tout particulièrement bénii
pour cette Eglise : le temple, bondé, artistiquement orné de grandes plantes et de
fleurs, offrait le coup d’œil des grandes
solennités. Dix jeunes filles et cinq jeunes
gens •— une classe de catéchumènes que
Ton peut considérer parmi les « bonnes »
— ont été admis à confirmer le vœu de
leur baptême ; la Chorale, accompagnée
par des jeux d’orgues appropriés, a rehaussé la cérémonie, entre autre par le
chant de la prière bien connue, mais toujours émouvante, de Haendel : « Seigneur !
dirige et sanctifie... ». — C’est là le vœu
que nous continuons à adreæer au Seigneur pour ces chères jeunes recrues..
— L’après-midi du même jour ont eu
lieu les obsèques de M.me veuve Amélie
Benmous née Long, âgée de 79 ans. La
foule considérable, accourue au temple, a
dit aux affligés la Sympathie de toute la
ville et des alentours. — Nous renouvelons aux familles éprouvées Tassurance de
notre affection chrétienne.
ROME. Du mois de novembre au mois
de mai chaque jeudi après-midi, à 6 h. 1/2,
le prof. Rostagno tient un culte dans le
temple de Via IV Novembre. Entrons.
B est à peine l’heure et Ton a quelque
difficulté à trouver une place. La voix
harmonieuse de l’orateur annonce les canitiquies, invite au recueillement, à la prière,
lit quelques portions du Nouveau Testament, et fixe l'attention sur le verset choisi
comme texte du discours qui va suivre,
bref, clair, simple, impressionnant.
QuVt-il dit de nouveau ? « Ken, s’écriebii, que des choses qui sont connues depuis vingt sièdes, et qui cependant sont
toujours jeunes, parce qu’elles sont la Vérité». Et ceux à qui elles ont été répétées, remercient Dieu des lumières spirituelles qu'ils ont reçues pendant cette
heure de vie intime et religieuBe.
— Le « Bazar », ou, comme on Ta anhonicé, « l’exposition des ouvrages des Dar
mes de l’Eglise », a eu lieu vendredi 27 et
samedi 28 mai-s, dans Taprès-midi, et a été
joliment animé. Il s’est dos par ime soirée (organisée par la jeuneæe) qui a été
tout aitesi exhilarante que Ton devait s’y
attendre, d’après les promiesses des personnes'qui avaient sollioité votre présence. Le
résultat ? On le lisait sur la mine rayonnante des « Damies de TEglise », comme
sur un baromètre qui indique le beau
temps.
— M. le pasteur Pierre Maury, directeur de la revue parisienne Foi et Vie et
secrétaire • général de la Fédération des
Etudiants chrétiens, de passage à Rome,
a donné, le 24 mars, dans T«Aula Magna» de la Faculté de ’Théologie, une conférence remarquable, en langue française,
sur ce sujet : « Réalisme moderne et réalité de Dieu ».
SAINT-GERMAIN. La Société des Mères et la Société des jeunes filles ont accueilli avec le plus graind enthousiasme
là proposition du Consistoire, de prendre
l’initiative d’une vente de bienfaisance,
dont le produit sera destiné aux réparations et aux améliorations désormais in.dfepensables à notre temple.
La vente aura lieu dans le courant du
mois de mai, et la bonne, 'volanté manifestée par un grand nombre de membres
de la paroisse nous donne à croire que
le succès de cette vente est 'assuré.
Les nombreux membres de la paroisse
de Saint-Germain qui résident à l’étranger et qui liront cas lignes, ne voudront•i'ils lias s’unir à nds efforts' et contribuer
par leurs dons au succès de cette vente,
et manifester ainsi d’une manière efficace
Tamour et l’intérêt qui les unit encore à
leur ancienne église ?
SAINT-JEAN. Le 25 mars, M. Jean, Artus, des Turin, entrait dans son repos,
à Tâge de 67 ans, après une douloureuse
maladie. Nous exprimons encore toute notre sympathie chrétienne à la veuve et
aux' parents.
— Dons en faveur de Tj^le des Vieillards : En souvenir de M.me Paadine LongBuffa : Auguste Bonnet, diacre, L. 5 - Comité Wallon, 100 — Pour le lit du regretté pasteur E. H. Tron.: Somme atteinte, L. 1.555 - François Gay et famille,
25 - Auguste Bonnet, diacre, 5 - David
Pons et famile, 10 - LÎna Poët-Gaydou, en
souveriir de ses filles Hélène et Lina, 50.
TRIESTE. Le Bulletin die cette église
Bons rappelle que le 17 février a été célébré avec enthousiasme. Le dimanche 22,
une véritable foule bondait notre église
pour écouter la puissante conférence du
pasteur M. Del Pesco, annoncée par le journal Il Piccolo : « Sudditi fedeli, Sempre ».
Le patriotisme, la loyauté de nos ancêtres
ont été exaltés par Toratèur qui a démontré notre patriotisme et notre loyauté.
Un riche programme de musique et de
chant a complété, d'une façon impreesive,
la réunion.
PETITE POSTE.
A. R. : Merci ; prochain numéro.
La Gitraata del Fiere e Ma Doppia Croce.
Come ormai sarà noto a tutti, quest’anno, per volere dèi Capo del Governo,
il simbolo del Fiore è unito a quello della
Doppia Croce rossa, insegna internazionale della lotta contro la tubercolosi. Pure
per ispirazione del Duce, la giornata del
Fiore e della Doppia Croce coinciderà con
la Pasqua di Resurrezione, ciò per mettere in evidenza che la lotta contro la tubercolosi mira ad un’opera di resurrezione
fisica e morale deU’umawità, e per uno
scopo pratico ritenendosi che nel giorno
di Pasqua tutti siamo più disposti a comprendere la santità di una tale lotta e a
rispondere quindi o)n più slancio alla richiesta degli ingenti fondi necessari.
Desidero fare subito una affermazione :
ogni scetticismo sulla riuscdta ddla battaglia ad oltranza intrapresa in Italia da
quaisi due arfhi contro la « peste bianca »,
deve essere bandito in via assoluta. LA
VriTORIA E’ SICURA e darà, se mn la
scomparsa, certo Tattenuaaione fortissinia
della terribile malattia, fino a cifre minime. !Ma occorrono dei fondi ingenti ; e
occorre il concorso morale, la comprensione
di tuttli gli italiani per agevolare ed abbreviare la lotta.
DÌO) che la vittoria è sicura perchè :
ciò insegna la storia delle lotte contro tutte le più terribili malattie contagiose : basta pensare che la p^te, ü vaiolo,
il colera, tanto più contagiosi della tubercolosi, sono banditi per sempre dai com
sorzi civili ;
ciò insegna la lotta specifica contro
la tubercolosi che alcune nazioni tfia le
più progredite hanno da decenni intrapreso contro tale male. Rammento Soltanto
ad esempio che in Svizzera la moirtalità
per tubercolosi è diminuita, dm 5 anni, del
40%;
ciò ci assicurano le leggi attuali italiane, che sono tali da portare di colpo la
nostra Nazione, ultima 'arrivata, in testa
a questa moderna Crociata.
Ho qui sul tavolo un’infinità di dati statistici sulTassistenza prestata ai tubercolosi, ma riguardano il 1929, non avendo
ancora ricevuti quelli del 1930. Nè lo spazio forzatamente ristretto permette di ci*
tarli, Fheferisco attendere e pubblicare
quelli certamente più espressivi del 1930.
Dirò solo che in Italia già nel 1929 erano
ospedalizzati 6)0.000 tubercolosi.
Il congegno della lotta a grandi linee
è fi seguen-te :
I Consorzi Provinciali e la Cassa Nazioinale delle Assicurazioini Sociali, a mezzo
dei loro Dispensari, visitano i malati, ne
separano i tubencolcei, U destinano ai vari
Istituti di Cura (Sanatori, Convalescenziari) o alla cura ambulatoria, soccorrendo
in pari tempo finanziariamente le famiglie.
Altri Istituti a darattere preventivo ao
colgoino i figli di tubercolotici, o in gemere
bambini che per la loro gracilità costituzionale hanno probabilità di contrarre il
male. A tale categoria appartiene la nostra
« Colònia Alpina » che dalle Superiori Autorità è molto ma molto stimata, per gli
ottimi resultati che costamtemente ottiene
con mezzi limitatissimi, grazie all’amone
attivo che ad essa portano alcune persane
di cuore e di mente elevata. Noto a proposito che quanto i cittadini di Torre Pellicce e della Valle tutta hanno dato gli anni
scorisi per la « Giormaita del Fiore » è stato
dal Consorzio Provinciale costantemenite riversato alla Colonia Alpina di Piamprà.
Completano Teserdto della Crociata antitubercolare italiana la Croce Rossa Italiana, le Istituzioni'Mfiitari, i Medici Condotti, gli Insegnanti, col duplice intento di
portare aseiistenza e di fàre propagamda.
Gli effetti della lotta Sono già visibili : .
essa entra già 'nella coscienza della collettività italiana. Si è già persuasi che il malato di tubercolosi deve essere isolato, se
contagioso, per non diffondere fi male; e
d’altra parte deve essere curato con tutti
i seccori: che la scienza indica; dirò di
più, deve guarire, poiché la sua guarigióne dipende quasi esclusivamente dalla
precocità della diagnosi e della cura.
II Consorzio Provinciale e la Sede di Torino della Cassa Nazionale delle Assicuraziomi Sociali sono diretti da persone ecoeizionalmente competenti, attive ed appas^
sionlate alla questione, che per la nostra
Provincia assume anlche uña importalnza
grandissima perchè provincia eminentemente industriale. Il Presidente del Consorzio, a cui è affidata la « Giornata del
Fiore e della Doppia Croce », e così le altre
alte Autorità Provinciali, attendono con
aissoluta fiducia fi resultato delle offerte di
Torre Pelhce, già così nota per il Suo inesauribile cuore. Un buon resultato denoterà
àlto civismo, cuore, intelliganza ed interessamento cosciente a quest’opera di redenzione nazionale Quale orgoglio per la
nostra picctfia cittadina se essa fosse segnalata aH’Animlatore della battaglia per
fi suo generoso contributo alla prossima
« Giornata del Fiore e della Doppia Croce »!
Doti A. Paltrinieri.
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Commentario sopra S. Matteo, del DoU. Stewart, riveduto
dal Dott. E. Basto (tela L. 25),
Commentario sopra S. Marco, del Dott. Stewart {te\a L. 15)
Commentario sopra l'Epistola ai Romani, riveduto
dall’Autore (tela L. 20)
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VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore: Pietro Chauvie.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Lorenzo RìTOira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
FERRERÒ Pastore; Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore: Guido Comba.
FRALI - Pastore: Alberto Puhrmann.
PRAMOLLO - Pastore: Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Mlegge.
RODORETTO - Missionario in congedo E. Ganz.
RORA’ - Pastore: Enrico Pascal,
S.GERM. CHISONE - Pastore; Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron Coadiutore : Cand. TeoL Giovanni Trons
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
PRADELTORNO - Evangelista C. A. Arnoulet.
'ABBAZIA - « Chiesa di Cristo >. Culto alle ore
16 - Pastore : Corrado dalla, da Fiume.
AOSTA - Chiesa; 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Giovanni Miegge.
BARI - Cliiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa ; Piani di Vallecrosia
- Pastore : Davide Pons.
BORRELLO - CMesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa; Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : gustavo Bertin.
CALTANISSETTA - Chiesa; Via Maida, 15 Pastore: C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: 3, Via Filippo Meliana.
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore; Eugenio Revel, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
COAZZE - Anziano-Evangelista Pietro Varveili.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
PORATO - Cliiesa Valdese: Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
DOBRMATEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Cliiesa : Via Alba, 47
TELONICA PO - Chiesa Evani^ca - Pastore :
Enrico Geymet
FIRENZE - Chiesa dì Vìa de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore: E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6. Culto
alle ore 10 - Pastore: Corrado dalla. Via
Sem BeneUl, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica.
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
Emilio Corsanl, Via Curtatone, 2,
GROTTE - Chiesa Evangelica ^ Cand. Teol.
Valdo Vinay.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore ;
'Airturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Amn.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica»
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCX3A - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni GriUl, Viale
Franscinì, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Baechio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci, Via Risorgimento,
Isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca:
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1. — Clilesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi - Coadiutore : Enrico Corsanl, ivi.
NIZZA - Cdiiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore ;
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppe
Castiglione.
PACHINO Cliiesa Evangelic.. - Pastore; Elio
Eynard.
PALERMO - Chiesa ; Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, Ivi.
PESCOLANCIANO - CMesa Evangelica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - CMesa: Via Carlo Alberta
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, i7.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Maj^io, 4 - Pastore : Antonio MlsMa, Casa
dì Nava, Via Demetrio Tripepi.
RIESI - CMesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nisbet.
RIO MARINA - CMesa Evangelica - Pastore :
Alberto Billour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - CMesa : Vìa Giesuè Carduceij 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa ; Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica. •
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore ; Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - CMesa : Via Umberto I, 14 - Anziano
Evangelista Pietro VarveUi, ivi,
TARANTO - Chiesa : Vìa Di Palma, 13 - Pastore ; Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Cand.
Teol. Oreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corso VinzagUo, 73.
TRIESTE - Chiesa: Via S. M. Maggiore - Pastore ; G. Dei Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - CMesa : Palazzo Cavagnis (S, M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : B. Celli, Via Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore ; Arturo Mingardl.
il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Vìa Quattro Nov’embre,
107. Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
42, Roma (26) - Professori : O, Bostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Tatre Pellloe - Preside Prof. D. Jahier,
SCUOLA LATINA - Pomoretto - Direttore:
Pastore Luigi Micol, Perrero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente; Davide Bosio,
Enrico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore Davide Fomeron.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Diret-1
trice : Sig.na Sofia Rostan. ^
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valle- ?
eresia - Direttore : Pastore Davide Pons. 1
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pel-|
lice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould) ,i
- Via Sen’agli, 51, Firenze - Direttore:!
Pastore : V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Pomaretto, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede ; Poma-retto (Torino) - Direttore : Pastore Luigt |i
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano CMsone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valitlesi ; Carema, Dovadola, Grotte, |
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, San- |
remo, Vallecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia)' - Pastore Enrico
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous.
TARARIRAS-RIAGHUELO-SAN PEDRO (Do^
partamento de Colonia) - Pastore Guido
Rivoir, Estación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUE9
LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato in
teologia Carlo Negrin, Ombues de LavaHe.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de ColoMa) - Evangelista Diego Niinmo.
ROSARIO (Dep,to de (tolonia) - Evangelista
Giovanni Ketro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - Pastore Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to do
Rio Negro) - Pastore Guido Rivoir, Tan- ,
rarlras.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù)
- Pastore Guido Rivoir, Tarariras.
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Sii- ^
vio Long, Estación Jacinto Arauz, F. C. S.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santai
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estación Wildei’'«
muth, F, C. C. A.