1
^iquente-ncavième année.
20 Avril 1929
N® 16
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AO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENTi . «r an Poor 6 moia
Vallées Vandoises ..... .• L. 8,— 5,—
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies^ . . • 10, o.
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Le Numéro 5II> centimes ->«.
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« Fêles êe Ctat » - ïal
Les Fêtes de Citant pour le Val Clusonauront lieu, D. V., dans le temple de SaintGermain :
a) pour les enfants des Ecoles du Dimanche de Pramol, Prarustin, Saint-Second-Pignerol, Saint-Germain, jeudi 26
courant, à 10 heures du matin ;
b) pour les Chorales (Pomaret, Pramol,
Prarustin, Saint-Second-Pignerol, SaintGermain), dimanche 29 courant, à 2 h. 3|4
de l’après-midi.
Tous les amis du Chant sacré y sont cordialement invités.
Pour la Commission : L. Marauda.
RE5I5TEZ !
Ce mot se trouve gravé, comme tout le
monde sait, dans une des salles de la tour
de Constance, à Aigues-Mortes, célèbre
donjon, où furent enfermées de nombreuses prisonnières huguenotes, condamnées
à cause de leur foi : les dernières furent
mises en liberté en 1768. Une des plus connues, Marie Durand, resta trente-six ans
jlans cette affreuse prison.
Qu’il nous soit permis d’exhumer, à l’intention des lecteurs de l’Echo, la petite
pièce de vers, d’ailleurs connue, de R.
Saillens ;
RÉSISTEZ!
Non, ce n’est pas ta lourde grille
Ni ton mur noir,
Sombre tour, funèbre bastille.
Que j’aime à voir!
Mais ces traits qui, par une femme.
Furent sculptés.
Ce mot qui recouvre un long drame :
Résistez !
A genoux sous ces voûtes grises.
J’ai retrouvé
Ces quelques lettres indécises
Sur le pavé ;
Et j’ai pleuré, noble victime
Des cruautés.
En épelant ton cri sublime :
.Résistez !
Ce mot, une main inhabile
Le cisela :
Une aiguille, instrument débile,
A fait cela;
Mais quels combats d’une âme fière '
Sont racontés
Par ces huit lettres sur la pierre :
Résistez !
Lorsqu’elle vit — la Cévenole
Aux cheveux blancs.
Qui soutenait par sa parole
Les cœurs tremblants.
Qui ranimait par son courage
Les volontés,
Montrant écrit sur son visage :
Résistez !
Lorsqu’elle vit, la femme austère,
La mort de loin.
Elle voulut que cette pierre
Fût son témoin.
Et, pour prévenir après elle
Les lâchetés.
Elle écrivit sur la margelle :
Résistez ! '
En ce temps-là, dans son Versailles,
Le roi riait,
Tandis qu’.id, sous ces murailles,
La Foi priait.
L’un écrivait, dans une fête :
Persécutez !
L’autre écrivait, baissant la tête :
Résistez !
Et c’est toi, qui fus la plus forte.
Vaillante Fov!
Depuis longtemps la femme est morte
Et mort le roi.
Mais tandis que sceptre et couronne
Sont emportés.
Dans la. tour ce vieux nwt rayonne :
Résistez!
Elle n’était qu’une faible femme, la Cévenole, mais forte dans sa foi, d’un courage personnel surprenant, d’une constance à toute épreuve..Efforçons-nous de
l’imiter, gravons dans nos cœurs ce mot
sublime : « Résistez ! ». Oui, résistons à la
tentation, résistons au mal, qui se cache
parfois sous l’apparence d’une chose permise, fuyons le tentateur qui, sous les
traits d’un jeune homme, d’une jeune fille,
d’un ami, d’un parent ou d’un voisin,
tourne autour de nous, essayant d’une
voix suave, flatteuse, pour arriver à ses
fins, de nous persuader adroitement, quelquefois même avec astuce, que le mal n’est
pas grand, si toutefois mal il y a, à faire
certaine promesse, à garantir tel avantage,
que notre conscience ne peut pas approuver, sans manquer à son devoir. Résistons
à tout ce qui n’est pas droit, loyal, juste,
honnête.
Et si, obéissant à la voix de notre conscience et résistant à ce que nous désapprouvons, nous risquons de perdre quelque
chose dans l’estime ou la considération
d’un tel ; si nous devons passer par la
souffrance, ne nous inquiétons point. Dieu
ne nous abandonnera jamais, car tout
passe, mais Lui demeure ; et si nous nous
sentons parfois seuls, isolés, ne perdons
pas courage, car Celui qui a été avec la
Cévenole et l’a soutenue durant sa longue
captivité, est toujours le même. Il sera
avec nous et nous soutiendra juqu’à la fin,
si nous mettons en Lui toute notre confiance. M. C. B.
Le retour à la terre.
Personne n’ignore qu’une des principales causes du malaise économique, qui règne encore partout après la guerre, doit
être recherchée dans l’abandon de la teiTe.
Cette grande et généreuse nourrice n’a pas
tort de se fâcher, lorsqu’on a l’air de vouloir se passer d’elle, en la méprisant sans
raison.
Un des résultats de la civilisation moderne, dominée par l’industrialisme, a été
le dépeuplement des campagnes et l’agglomératicn humaine dans les villes. Cette
émigration en masse vers les centres industriels a pris forcément des proportions
extraordinaires pendant la guerre européenne. Les exemptions du service militaire et les salaires alléchants exerçaient
sur la mentalité des populations rurales la
puissante attraction du mirage. La ville
n’a. pas lâché facilement sa proie, après
l'avoir attirée, comme l’araignée, dans sa
fdle d’argent. Une grande partie de ceux
ui avaient quitté les cLamps pour l’atelier et l’usine, ou pour un emploi quelcon|(ue, ne sont plus revenus. Ils n’ont pas su
Se guérir à temps de cette maladie très
«ontagieuse, que vous nous permettrez
^’appeler « urbanisme ».
Il en est résulté pour tous un très grave
inconvénient. L’anémie économique a failli
nous tuer. Car la ville, après tout, ne produit rien, elle transforme les. matières pre
■'L ^ Vft —
faières et consume ce qui lui vient de la
terre. Et la terre ne donne que ce que
l'homme lui demande par un travail honIfête et intelligent. Lorsqu’elle est négligée,
elle garde ses trésors. C’est la loi sage et
tigoureuse que l’éducation de l’homme a
rendue nécessaire. « C’est à force de peine
que tu en tireras ta nourriture tous les
jours de ta vie... c’est à la sueur de ton
visage que tu mangeras du pain ».
I On ne transgresse pas impunément cette
|bi primordiale. L’abandon de la terre appauvrit une nation et engendre la plupart
de ces maladies sociales qui consument et
|éciment rapidement un peuple.
l 'Lâ population de nos Vallées Vaudoises
^t atteinte de ce mal. Le dépeuplement
de nos hameaux et de nos villages s’accentue d’anneé en année et nous remplit d’inquiétude. Ce danger a déjà été signalé
dans l’Echo. Nou y revenons, pour mettre
nos frères en garde contre la tentation de
se détacher trop facilement de leurs rochers et de leurs collines, pour aller, chercher fortune outre-monts et outre-mer, ou
dans nos villes déjà trop peuplées de
désœuvrés.
L’émigration temporaire — inévitable
pour une région à maigres ressources et
fortement peuplée — tend de plus en plus
à devenir définitive. Tel de nos villages,
dont l’école comptait jadis 35 à 40 enfants,
est à moitié déshabité et l’école meurt ou
vivote avec cinq ou six élèves.
Dans les basses vallées, les établissements industriels absorbent une bonne
partie des forces qui restent. L’horaire des
huit heures de travail et les bonnes rétributions, pour une besogne parfois des plus
faciles, ne manquent pas d’attirer lès travailleurs, qui trouvent désormais la terre
trop basse et les outils de la campagne
trop lourds et trop grossiers. Des garçons
et des fillettes de 14 à 17 ans abandonnent
la vie saine des champs et des bois pour
l’atmosphère viciée de l’usine et de l’atelier.
On nous dit que ce changement de
mœurs et de coutumes est imposé par la
dureté des temps, par la cherté dés denrées et les nécessités d’une vie matérielle
de plus en plus compliquée. Il y a certainement du vrai en cela ; mais d’autre part
nous constatons que l’on vit partout mieux
que par le passé et que les cabarets et les
salles d’amusement n’ont jamais été si
nombreux et si bien fréquentés. L’idéal
moderne semble se réduire à ceci : travailler avec beaucoup de modération, et prendre soin de jouir le plus possible. La terre?
...Fi donc de la terre ! On doit bûcher ferme, puis on n’a plus le sou pour passer
agréablement son temps. L’attraction du
gain, l’amour de l’argent qui rend la vie
facile, voilà le mirage fatal !
Et les conséquences ! Y avez-vous réfléchi?... — Matériellement parlant, c’est d’abord « l’abandon de cette terre qui seule
peut nous nourrir. Les plus belles coUines
de nos 'Vallées ne sont plus cultivées avec
soin, avec amour comme une fois : on se
limite à l’exploitation facile. Sur les coteaux et les pentes ensoleillées de nos montagnes boisées et herbeuses, bien des
champs, jadis fertiles en blé, pommes de
terre, etc., sont restés en friche, les pâturages et les prés ne sont plus arrosés pafi
ces nombreux petits canaux que nos devanciers avaient construits avec beaucoup
de peine. Notre terre cultivable se réduit
et s’appauvrit.
Et les conséquences morales de cet abandon ne sont pas moins graves. Notre peuple perd rapidement sa joyeuse simplicité
et sa saine austérité, qui le distinguaient '
dans le passé. Le luxe, la mondanité et le
vice détruisent peu à peu notre physionomie morale particulière. Nous n’insistons
pas sur ce point, parce que les exemples
vivants que nous voyons tous les jours sont
plus éloquents que les paroles par lesquelles nous voudrions les caractériser.
T^our rendre à nos Vaudois des Vallées
un peu de leur belle simplicité passée, pour
éviter leur éparpillement dangereux, pour
consçz’ver intact l’héritage matériel de
leurs pères, qui est comme une arche
sainte contenant les souvenirs du passé et
le parfum d’une foi forte et pure, nous ne
voyons pas d’autre moyen' plus efficace que
le retour sérieux à la terre. Singulier prêche que celui-là ! — nous dira quelqu’un.
.— N’avez-vous pas toujours exhorté vos
ouailles à se détacher de la terre ? — Oui,
et nous le ferons toujours ; mais ce retour
à la terre que nous préconisons n’a, rien à
faire avec l’attachement idolâtre aux biens
de ce monde. C’est au contraire le retour
à la vie simple, saine, joyeuse que l’homme peut goûter dans la belle rfature, qui
révèle la puissance, la sagesse et la bonté
de Dieu mieux que l’éclat factice d’une civilisation de surface.
Il est temps que notre jeunesse cesse de
croire que le travail de la campagne est
avilissant et qu’il suffit d’être mis comme
des dandys pour valoir quelque chose et
pour en imposer. Pour moi, j’ai beaucoup
plus de considération pour l’honnête travailleur des champs que pour le petit gommeux qui, après un court séjour à la ville,.
s’en vient promener ses gants et sa misère,
ses vices et sa paresse dans le petit pays
qui lui a donné le jour. Je voudrais lui
faire entendre ces paroles du livre de Job ;
« Parle à la terre, elle t’instruira...*». Parlelui par ton travail intelligent, assidu, parle-lui par ton cœur et ton ame, parle-lui
par ta simplicité et ta fidélité aux lois de
la Providence... et elle te dévoilera le secret de la vraie félicité, elle t’enseignera
à bénir ton Créateur, comme 1 alouette qui
s’élève, au-dessus des champs fumants,
vers l’azur d’en-haut. F. Petronei..
«L'ECO DELLA STAMPA».
Corso Porta Nuova, 24 - Mihmo 12.
Questo ufficio^'ìegge per voi tutti i giornali e le riviste, informandovene sollecitamente ed inviandovene i ritagli relativi.
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. plice biglietto da visita.
2
CORRESPONDANCE.
Mce, le 12 avrÿl 1923.
Cher Monsieur le Rédacteur,
. En retard, hélas, pour bien des devoirs,
grâce à une sérieuse maladie qui a duré
plus de deux mois, j’ai négligé de vous
parler (me le pardonnera-t-on ?) d’une intéressante innovation faite à l’occasion du
17 février; empêché par mon état de santé
de présider la fête — et même d’y participer — j’en avais confié l’organisation à
nos chers jeunes gençi des deux sexes. Sous
leur% auspices, tout a marché à souhait.
La première partie de la fête : la commémoration de notre grande date, était
•celle qui présentait des difficultés. La cérémonie se déroulait au temple. Le public
vaudois était plus nombreux que de coutume. 11 fallait rappeler les grands faits
historiques, en dégager les leçons pour les
Vaudois d’aujourd’hui.
La tâche était difficile, mais les quatre
orateurs d’occasion s'en acquittèrent très
joliment, et la satisfaction fut générale.
On se rendait compte, paraît-il, en les écoutant, que l’effort matériel — indispensable
pour tout travail de ce genre — était secondé et vivifié par leur âme sincère et
vibrante. '
Quelques jours plus tard les mêmes jeunes gens — qui m’en voudraient de les
nommer — se rendaient à Cannes, et répétaient leurs discours aux Vaudois qui y
sont établis, au temple réformé, sous les
auspices du vénéré pasteur Bonnefon.
• La fructueuse collecte, envoyée je crois
à une de nos institutions de bienfaisance,
témoigna du plaisir de l’assistance.
Revenant à la fête de Nice, elle eut deux
parties. La seconde, que ne® chères jeunes
filles s’étaient chargées de préparer, réussit — m’a-t-on dit — également bien. On
devine en quoi elle consista : des chants,
de libres causeries, une saynète sauf erreur, des jeux, un thé bien affriandé, que
sais-je encore. Bien entendu, on n’oublia
pas la collecte, que les orateurs eussent
voulu consacrer, comme à Cannes, à une
de nos institutions vaudoises. On les pria,
pour cette fois, d’en consacrer le produit
aux frais de la soirée, et à l’aménagement
plus confortable, plus accueillant de la
salle de l’IJnion, où l’on s’était réuni après
la cérémonie du temple. Cette saUe, assez
grande mais délabrée, a un urgent besoin
d’une tapisserie. —■ J’ai donc remercié mes
chers jeunes gens du grand service qu’ils
m’ont rendu. (Que de dettes de reconnaissance au cours de ma maladie!). Mais ne
l’ont-ils pas rendu d’abord à eux-mêmes ce
service, et à l’église, qu’ils ont édifiée par
leur parole enthousiaste ? C’est un peu
l’idée générale, aussi ne serais-je pas surpris si, à l’avenir, on plaçait, définitivement sous leurs auspices la célébration du
17 février.
Nous devons encore célébrer cette année,
à Nice, un autre 7.5.me anniversaire : celui
de la fondation de cette église. Ce fut, en
effet, au cours de l’automne de l’an 1848
. que le culte protestant acquit pour la première fois, à Nice, droit de cité. Le temple ne fut construit qu’en 1855 (sous le
ministère de M. Léon Pilatte), mais la fondation de l’église spirituelle est une date
bien plus importante, et nous comptons
bien la célébrer de quelque façon, le moment venu.
Encore une nouvelle, peu banale en raison de la pénurie des vocations, et que je
vous donne avec une bien douce joie : une
jeune fille de cette église, Jeanne Golaz,
va partir incessamment pour les Missions
de la Suisse romande. Je la connais beaucoup puisqu’elle a été ma catéchumène, il
y a neuf ans. J’aurais voulu que l’église
entière eût une fête missionnaire à l’occasion de ce départ ; malheureusement, il
a été précipité, et nous avons dû, bien à
regret, nous borner à une Réunion d’adieux
■de caractère intime. L’événement ne doit
tout de même pas passer inaperçu : il doit
servir à raviver parmi nous l’intérêt
pour les Missions. On parle déjà d’un prochain concert missionnaire. Un des jeunes
orateurs dont j’ai parlé plus haut, va donner des conférences missionnaires dans les
différentes églises de la ville. L’Eglise Vaudoise de Nice n’a garde d’oublier que les
vocations missionnaires de Jacques Weitzecker et de Louis Jalla se sont produites
dans son sein. C’est pour elle un titre
d’honneur.
Je voudrais, avant de clore cette trop
longue lettre, féliciter de tout mon cœur
mon vieil ami M. François Rostan pour
celle, si délicieuse d’humour, qu’il vous envoyait récemment. Sa prose est infiniment
plus poétique que ma poésie. Si, comme je
voudrais l’espérer, elle a inspiré un vrai
poète, vous n’aurez qu’à jeter au panier le
méchant «sonnet» que j’unis à ces lignes.
Tel qu’il est, si vous le publiez — à vos périls et risques — il prouvera à mon ami le
plaisir, qu’il m’a fait en ravivant en moi
des souvenirs qui s’estompent dans le lointain des années. J’ai donc fait, à mon tour,
un petit effort pour lui faire plaisir. Cela
vaut mieux que le sonnet. Em. Ruoik.
Sonnet stfr la «Coiffe Vaudoise».
Je la rois cette femme... humble eu set cliguilé,
Jalouse de sa foi affirmer l’invisible;
Du trésor qu’elle porte et qui n’est pas risible
Sa coiffe est un emblème, ayant bien sa beauté.
Elle a de ses dieur gardé l’austérité,
L’amour du Line Saint, lu droiture inflexible;
Dans l’ensemble des traits, une grâce paisible
A la candeur honnête ajoute la bonté.
Elle est sur le chemin qui monte au sanctuaire;
De son âme s’exhale un parfum de prière:
Cette femme est croyetnte. et se repose en Dieu.
Ah! veiller: au trésor des coutumes locales:
Nous traversons, mes sceurs, un temps bien
[séi ieux ;
De nos foyers sacrés, vous êtes les vestales.
Originaire.de l’ancienne paroisse de Maneille, je rappelle ici ce que je voyais, enfant, le dimanche matin, lorsque les femmes du Bessé gravissaient lentement la c(^line du temple, sur le frontispice duquel
se lisaient ces mots ; « Montons à la maison de l’Eternel », etc. ,
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. La soirée de bienfaisance
que notre Chorale a donnée samedi-dernier, a eu un grand succès, soit pour le
nombre des spectateurs, soit pour l’exécution du riche programme.
Nos artistes ont fait de leur mieux pour
captiver l’attention de leur auditoire pendant trois bonnes heuies, et le public a,
tour à tour, vivement applaudi la poésie ;
La conscience ^M.lle Annette Rivoire) ; les
monologues : E’ lui (M.Ue Lisette Gaydou). Un monsieur qui fait son entrée
dans le monde (M. Albert Malan), Tous
des chenapans (M.lle Hélène Chauvie) ; le
dialogue : .Je garde ma fille (M.Ues Céline
Benech et.Annette Rivoire); le duo: La
jmstoreUa (M.lle Annette Chauvie et M.
Henri Gaydou) ; les comédies ; Le pharmacien (MM. Adolphe Malan, Félix Ricca, Lucien Piston, Henri Gaydou et M.lle Delia
Revel), Le mariage à l’américaine (M.lles
Annette Chauvie et Lina Sappé, MM. Albert Malan et Lévi Buffa), In prigione
(MM. Henri Gaydou, Lévi Buffa et Barth.
Chauvie).
Ces récitations ont été entremêlées de
six beaux chœurs, parmi lesquels nous
mentionnerons le Panis angelicus de César
Frank et le Chœur dé l’Athalie de Mendelssohn.
Un bravo à notre Chorale pour cette
belle soirée qui sera répétée, avec quelques
variantes, samedi prochain 21 courant.
— Le lendemain nous avons eu notre
dimanche des Mères. A cette occasion, à
2 h. L2 de l’après-midi, dans l’école de StLaurent, un grand nombre de mères de famille se trouvaient réunies pour une gentille fête, procurée par nos jeunes filles et
les membres de la Chorale.
Après un petit culte tenu par lé Pasteur de la paroisse, notre public féminin
a été égayé par des récitations et des
chants, suivis par la traditionnelle tasse
de thé. Une bonne collecte a été faite en
faveur du Refuge Roi Charles-Albert, et
à 5 heures nos sœurs reprenaient le chemin du logis, heureuses de cette belle journée, dont nous gardons le meilleur souvenir!
CHICAGO. Le prof. M. Sanna, pasteur
de la Première Eglise Presbytérienne Italienne de Chicago, m’envoie une charmante
lettre, pleine de sentiments de reconnaissance envers l’Eglise Vaudoise et sa belle
œuvre d’évangélisation, en l’accompagnant
d une somme de 200 dollars pour la création d’un lit à VAsile des Vieillards de
Saint-Germain, avec les noms des souscripteurs. Je me suis empressé d’envoyer un
message pour Pâques à ces chers frères et
je renouvelle de grand cœur, au nom du
Comité de l’Asde, mes plus vifs remerciement pour ce don fraternel si apprécié.
C. A, Tron.
Giulio Cereghino, dollars 5 - Leonardo
Cervelli, 5 - Miss Mary Pons, 5 - Pasquale
Servi, 1 - Malvina Peyrot, 5 - G. Vacca et
Martini, 1,50 - Sig. Catene, 2 - Francesco
Garrou, 5 - Sig.rà Luisa De^Michele,
0
Pietro Meytre, 2 - Vittorio Bolzoni, 5 Luigi Richard, 5 - Miss Susanna Richard,
3 - Francesco Peyrot di Giacomo, 5 - Francesco Richard, 5 - Santo Minnie, 1 - Giov.
Stefano Rostan-Marabin, 5 - Francesco
Grill di Giovanni, 3 - Umberto Rostan, 3
- Enrico Rostan-Guigou, 2 - Francesco Gtill
(Ferdinand), 5 - Enrico Grill (Gros), 3 Giov. Perrou di Francesco, 5 - Giov. Luigi
Rostan, 2 - Luigi Clôt, 1 - Giovanni Cozza,
5 - Vincenzo Lupi, 2 - Pietro Saitta, 5 Pasquale Palermo, 3 - Michele Yanzito, 5
- Antonio Vitale, 5 - Ernesto Mûris, 2 Giuseppe Catena, 2 - Giuseppe Martorano,
1 - Adriano Barai, 5 - Giovanni Long, 5 Vitq Tammone, 1 - Eugenio Breuza, 2 Enrico Grill fu Francesco, 20 - Filippo
Berger, 5 - Antonio Berger, 1 - Adele Poët,
2 - Luisa Poët, 2 - Michele Palerm.o, 1 Miss Berger, 1 - M. and Mrs. Cozza, 2 Sig.ra F. Palermo, 1 - M. et M.me Massaro,
3 - Giov. Stefano Garrou, 10 - Giov. Stefano Rostan, 2,50 - Francesco Bilione, 5 Miss Sara Cozza, 1 - Giacomo Balma, 5 Biagio De-Michele, 3 - Giuseppina D’Amico, 3 - Rev. Joseph Sanna; pastore, 2.
LA TOUR. POUR LES AVEUGLES. Dimanche 22 courant, à 15 h, 30, aura lieu,
à l’Aula Magna, une conférence destinée à
informer le public sur ce que « l’Unione
Italiana dei Ciechi » a fait et sur ce qu’elle
se propose de faire pour ces frères malheureux. L’orateur sera l’aveugle docteur
ès-lettres M. Solevi, qui traitera le sujet ;
« Le fantasie e le realtà dell’ ignoto » et
qui, à n’en pas douter, fera salle comble.
— La soirée littéraire à 1’ occasion du
centenaire de Théodore de Banville, n’a
pas réuni le public qu’on aurait souhaité.
Le conférencier et acteur, bien connu à La
Tour, M. Moreau, se fit cependant applaudir en retraçant, avec sa verve coutumière, la vie et les œuvres du célèbre représentant de la « poésie plastique », dont
il nous fit goûter plusieurs fragments choisis. Dans les entr’actes M. R. Turin, accompagné au piano par M. G. Antonellini,
nous régala d’un joli morceau pour violoncelle. 1^ soirée était au bénéfice des Cuisines économiques.
- - Soirée de bienfaisance. Un groupe
d'acteurs improvisés, mais assez connus
déjà par les « habitués » cle l’Aula Magna,
préparent une soirée récréative spéciale,
pour samedi 28 courant, avec récitations,
musique et chants, en faveur de nos Institutions Hospitalières et de la Chorale.
Quelques membres de la Chorale d’Angrogne, guidés par M. Albert Malan, ont assuré leur précieux et généreux concours.
Le programme détaillé au prochain
numéro.
#
VILLAR. Actes liturgiques du premier
trimestre 1923.
Baptêmes: Rivoire Jean David de Jean;
Pierre et de Re Madeleine (Buffa) ; Gar-^
nier Rachel Yvonne de Paul et de Davit 1
Esther (Meynet) ; Peyronel Madeleine Ma^
rie de Jean Henri et de Porcero Marie Su-”
sanne (Cougnet) ; Favat Jeanne Joséphinà^'^
de Jean et de Scavia Emilie (Ville) ; Gully
Lizy de Gully et de Jourdan Violette (Id.);,^
Janavel Italie Madeleine de Jean et de^
Gönnet Madeleine (Ciarmis).
Mariages : Allio Etienne Jean (Ruà) '
avec Lautaret Susette (Bt®c) ; Cougn ;|
Pierre (Melli) avec Jourdan Lina (Tey-I
naud) ; Pascal Pompée (Cucuruc) avec Albaréa Annette (Boudeina) f Gönnet Jean 1
Etienne (Saret) avec Charlin Evelinof
(Ruà).
Ensevelissements : Gönnet Etienne feu
Paul, 88 ans (Saint-Christophe) ; Giraudin 3
Daniel de Daniel et de Rosani Madeleine;
mort en venant au monde (Buffa) ; Travers Marguerite née Simond, 84 ans (Sa-iS
blon) ; AUio Madeleine née Allio, 72 ans i
(Saret); Charbonnier Henri de Jean Pierrevf
et de Gaydou Catherine, 4 mois (Moutiers) .i|
B. S.
Echos de la Presse.
La Gazzetta degli Italiani de BuenosAires insère, dans son numéro du 11 mars, |
une information stupéfiante et que nous
souhaiterions de voir démentir. Ladite Gazette affirme donc que le ministère Mussolini a donné F ordre de placer le crucifix
dans toutes les écoles italiennes à l’étranger, « SORS peine, en cas de refus, de leur
supprimer le subside » ! Or, les écoles ita- ' v
liennes de l’Argentine n’ont jamais vu de
crucifix, puisqu’elles ont eu, et prétendent "'
consen^er, un caractère laïque, respectant
toutes les croyances sans en imposer aucune, et ne s’appliquant qu’à faire connaître et aimer l’Italie,
Nos compatriotes de l’Argentine se sont
alors insui'gés contre les impositions inopportunes et illibérales du gouvernement
italien ; et la « Fédération Générale des
Sociétés », de laquelle dépendent la plupart
de nos écoles, a voté, pour toute réponse,
l’ordre du jour suivant : « Le Conseil de
Direction affirme à nouveau le principe de
laïcité auquel s’inspirèrent les fondateurs
des écoles italiennes de cette république ».
L’opinion publique de la Colonie en général est aussi contraire à l’introduction du
crucifix, pour des raisons analogues de respect à toutes les croyances. Bref, conclut
la Gazzetta, « on peut affirmer que la majorité des écoles italiennes, même si le
Gouvernement de la patrie va les priver
du subside, n’auront pas le crucifix, quoi
que M. Mussolini l’ait imposé ». Nous applaudissons à ce beau geste de citoyens li-^)
bres dans un pays libre.
Parmi les réponses parvenues au journal La Sera, de Milan, qui a provoqué un
-referendum au sujet de l’enseignement religieux dans les écoles, en voici une du célèbre Vilfredo Pareto qui mérité d’être
soulignée : « L’expérience nous enseigne
que l’Etat a la convenance de respecter
toutes les religions, aussi longtemps qu’elles sont conciliables avec le sentiment national, et de n’en imposer aucune, même
s’il s’agissait de celle qui est professée par
la très grande majorité. Rome ancienne a
imposé des actes, jamais des opinions théologiques : il faut l’imiter, On ne peut souhaiter que tout le monde pense de la même
manière : l’expérience des siècles nous dit
que cela ne peut pas être imposé ».
Les femmes Moplahs plient pour VU. C.
de J. G. 11 y a quelques semaines, dans l’un
des villages du Malabar, où la grande majorité des hommes capables de travailler
ont été tués ou arrêtés comme rebelles, une
foule de femmes s’est réunie, un jour, autour de M. I.-M. Jacobi, le sécretaire unioniste. Il a consacré les derniers mois à
secourir tous les pauvres gens de cette
région, sans distinction de caste ni de re-
3
ligipn. Il a réussi à gagner leur confiance.
11 était Torganisateur responsable du Comité central de secours aux régions dévastées pendant la révolte des Moplahs.
Ce jour-là, il venait annoncer que ce Comité mettait fin aux distributions de vivres et que les dépôts de riz ne seraient
pas maintenus plus longtemps dans leur
village. Ces femmes lui demandèrent s’il
ne reviendrait pas pour leur rendre visite.
11 leur répondit qu’il ne savait pas, mais
qu’on avait demandé aux U. C. de J. G.
de s’occuper de la reconstruction des régions dévastées. Si les Unions Chrétiennes
obtenaient les fonds nécessaires, elles ne
manqueraient pas d’entreprendre ce travail. Dans ce cas, il aurait la possibilité de
passer dans leur villàge et de leur aider
dans leurs difficultés.
L’une des plus vénérables parmi toutes
ces femmes se tourna vers la foule et dit :
« Il faut que nous demandions à AUah de
toucher le cœur du peuple et de donner aux
Unions Chrétiennes la force et l’argent nécessaires pour que cette œuvre soit entreprise ». Là-dessus, cette foule se mit à
prier Allah, sous la direction de cette
femme.
C’est un émouvant témoignage du désir
profond qu’ont ces gens de voir les U. G de
J. G. continuer leur œuvre de secours
ail milieu de l’incertitude et des difficultés présentes et à venir. Ces pauvres ont
mis leur confiance dans les U. C. de J. G„
et iis savent qu’ils obtiendront l’assistance
dont ils ont besoin.
{Correspondance mensuelle du Comité Universel des U. C. de J. G.,
janvier 1*923).
*Ü!î!=
La preisse protestante italienne, ainsi
qu’un certain nombre de feuilles libérales
du midi de l’Italie, attribuent au Congrès
de culture religieuse, qui eut lieu à Naples les 2, 3 et 4 courant, une grande importance. « Un Congrès, dit L’EvangeNsta,
auquel ont pris part des hommes de très
grande valeur, représentant les tendances
les plus disparates, et où l’on a discuté les
plus graves problèmes qui puissent agiter
les consciences ». Il suffit de jeter un coup
d'œil aux sujets qui y furent traités pour
affirmer que, par le Congrès de Naples, « le
christianisme intégral a vaincu sa bataille ». En voici quelques-uns ; L’Esprit
du Christianisme et le libre examen ; renaissance religieuse et éducation nationale;
l’intellectualisme et le sentiment religieux;
la vie religieuse ; la religion et la morale.
Le fait que ces hautes questions philosophico-religieuses aient été agitées et discutées à fond par d'illustres professeurs' de
nos universités italiennes, est du meilleur
augure pour un réveil religieux parmi les
intellectuels italiens ; réveil qui aurait été
préconisé et pi'éparé par la « Fédération
Italienne des Etudiants pour la culture religieuse » qui, d'ailleurs, avait pris l’initiative du Congrès. Inutile d’ajouter que la
presse cléricale ne s’est pas départie, pour
1 occasion, de son intransigeance coutumière.
CHRONIdllB POLITIQUE.
En Italie, le fait politiciue le plus saillant de la semaine a été le congrès du parti
populaire à ’furin. Ce parti, dirigé par un
prêtre rusé et intelligent, don Sturzo, qui
a créé et renversé dernièrement maint ministère, devait mettre au clair "ses rapports
avec le fascisme, qui tend à son tour à
abattre tous les obstacles qu^il rencontre
sur sa route, A 'furin, il se manifesta trois
tendances : une de droite, favorable au
fasci.sme, une de gauche, résolument contiaiie à toute collaboration, et enfin une
tendance moyenne, centriste, affirmant
l’indépendance du parti, mais disposée à
collaborer avec le fascisme dans une atmosphère de liberté, C’e.st cette dernière qui
a remporté 1» victoire, grâce surtout à
1 habileté de don Sturzo qui a pu ainsi saul’unité du parti. Mais Tordre du jour
9U1 a clos le congrès n’a pas été agréé par
M, Mussolini, qui a convoqué à Rome tous
. les membres du gouvernement faisant part
du parti populaire, pour éclaircir la situation et fixer la mesure de la collaboration
de ce parti à son gouvernement.
Ajoutons que l’antagonisme actuel entre
don Sturzo et le Président du Conseil n’affecte nullement la politique religieuse de
celui-ci, ni ses relations avec le 'Vatican ;
d’autant plus que nous assistons, ces derniers jours, à un véritable mouvement séparatiste des catholiques de droite, les plus
rapprochés du Saint-Siège, qui ont donné
leur pleine adhésion au fascisme.
Le Conseil des Ministres a réglé le problème des pensions de guerre et approuvé
le budget de la milice nationale, allouant
une indemnité aux officiers et aux soldats
qui effectuent un service permapent.
Dans le but de commémorer dignement
la date de la fondation de Rome, le 21 avril
sera considéré, dorénavant, comme un jour
férié et destiné à célébrer la fête du
travail au lieu du premier mai. Cela est
tout à fait italien !
En présence du Roi et de M. ¡Mussolini
a eu lieu, le 12 courant, à la Scala, l’inauguration de la foire d’échantillons, dont
l’importance au point de vue économique
s’accentue toujours plus. Elle compte cette
année 3242 adhérents et 14 Etats y sont
représentés. Les milanais ont profité de la
circonstance pour témoigner au Souverain
tout leur enthousiasme expansif. Le même
accueil triomphal a été fait au Prince héréditaire à Turin, à l’occasion de l’inauguratiori de l’exposition quadriennale de
beaux-arts. Ce qui prouve que le patriotisme de bon aloi est de nouveau de mise
chez nous.
— A la suite du voyage de M. Loucheur
à Londres, les ministres belges MM. Thennis et Jaspar se sont rendus à Paris pour
préparer, avec M. Poincaré, un plan commun à présenter à l’Allemagne le jour où
elle sera forcée de céder ; ils ont confirmé
la volonté de poursuivre la pression des
troupes dans la Ruhr et d’en subordonner
l’évacuation au payement des réparations.
Des mesures ont été. prises pour accélérer
la perception des impôts, la saisie du charbon et le fonctionnement des chemins de
fer. I^a pensée de M. Poincaré à cet égard
a été développée d’une façon plus complète
dans un discours prmioncé à Dunkerqse,
à l'inauguration d’un monument aux
morts pour la patrie. M. Poincaré a voulu
proclamer encore l’intention des Français
et des Belges d'achever la tâche qu’ils ont
entreprise avec une fermeté absolue, « sans
un seul instant de faiblesse ». En présence
d’une attitude si décidée, le ministre des
affaires étrangères. M. Rosemberg, tout en
déclarant au Reichstag que son gouvernement est prêt à accepter les propositions
conciliantes de M. Hugues — dont nous
avons parlé dernièrement — affirme de
son côté que « les décisions de Bruxelles
et de Paris sont inacceptables, car elles représenteraient un esclavage durable ». Cependant la presse socialiste allemande ne
cesse de rappeler au gouvernement quff le
moment est venu de prendre T initiative
d’une solution qui puisse amener à la paix,
sans toutefois capituler.
—-'Pour une simple question de procédure parlementaire, le cabinet de M. Bonar Law a été mis en minorité aux Communes ; quoique atteint aussi dans sa
santé, le « premier » ne semble pas disposé
à céder le pouvoir. A. S.
NOUVELLES ET PAITS DIVERS.
Une Bible pour les aveugles. La Société
Biblique d’Amérique vient d’achever —
nous ne disons pas Yimpression — mais la
« gravure » d’une Bible pour aveugles, système Braille. Cette œuvre colossale comprend non moins de 19 volumes ayant un
poids d’environ 70 kilos et va coûter à peu
près 1500 de nos lires !
Tchécoslovaquie. L’église évangélique
de Bohême a adressé, au Gouvernement de
la république tchéco-slovaque une pétition
demandant que lui soient restitués les églises et les biens qui lui furent confisqués
après la défaite des nationaux de Bohême
à la bataille de la Montagne-Blanche
(1620). Après cette bataille les habitants
de la Bohême furent massacrés ou catholicisés de force par l’empereur germanique
Ferdinand II, et tous leurs bieriPfurent
confisqués. La pétition est très fortement
motivée, et il se pourrait qu’après près de
trotó siècles les catholiques soient obligés
de restituer les biens mal acquis.
premier Nouveau Testament français. L’instrument essentiel à l’œuvre de
la Réforme sortit, en cette année 1523, des
preiKes d’un imprimeur parisien ; Simon
de Colines avait sa boutique rue Jean-deBauvais ; un jeune contre-maître de vingt
ans, qui bientôt deviendra gendre de son
patron, Robert Estienne, surveilla l’impression « en petite forme et en belle lettre» du Nouveau Testament traduit en
français par Lefèvre d’Etaples : les quatre
Evangiles parurent le 8 juin, les autres
livres en octobre et en novembre. Ce sont,
dit l’épître exhortatoire, « lés plus hautes
et puissantes dames et princesses du royaume» — c’est-à-dire Louise de Savoie,
mère de François I, et Marguerite d’AngouHme, sœur du roi — qui ont fait impriiper cette traduction, « pour leur édification et consolation, et de ceux du
royaume». {Le Christianisme).
À LIRE.
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Teoìtlo Gay, al prezzo di lire otto, franco
porto raccomandato nel Regno. {America
ed Impero Britannico : un dollaro ; altri
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inizierà la stampa. Rivolgersi a Gaio Gay 98, Via Merliani - Vomero - Napoli 84.
Sono esclusi i rivenditori.
Non si concedono sconti.
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Wonali RiilQziGiiì fenoviaiie pei Roma.
Per la Prima Mostra Romana, che verrà
infallantemente inaugurata il 21 Aprile
(Natale di Roma), il Comitato ha definito
con le Ferrovie dello Stato le,norme relative alle riduzioni ferroviarie.
Saranno istituiti, dal 16 Aprile prossimo, speciali biglietti di andata e ritorno
per Roma, che si troveranno in vendita in
tutte le stazioni del Regno ed in quelle di
confine, nonché presso tutte le agenzie
autorizzate.
I biglietti di andata e ritorno, che daranno pure diritto a visitare l’Esposizione,
consentono la riduzione eccezionale del
30 OiO sulla tariffa differenziale ridotta,
avranno la validità di 15 giorni dal giorno
della partenza per i viaggiatori interni e
di 30 giorni per i viaggiatori provenienti
dall’estero, con diritto a due fermate nel
viaggio di andata e due nel viaggio di
ritorno.
I viaggiatori potranno prender posto anche sui direttissimi.
Pei- notizie maggiori chiedere i programmi all’Associazione Movimento Forestieri
in Roma - Via Colonna, 52, p. p.
DUI PER II SREIEIIIIIILIUIRIHM E EDIEniEU
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M. D. 5 - A. Di Pillo, 1 - K. Didero, 5 - A.
Bhayhi. ,50 - c'oll. dalla .sig.ia Conti, 26,50 -Napoli : r'ol|i. Cucoaro, 10,50 - Colp. Salerno,
10 - Colp. Santui-o, J5,20 - Riccardo Prance.sco,
10. Vittoria : Colp. Melodia, 10 - Carima, 2
- Sauremo : Coll, da Lady Ogle, 3018 ■— I{/lesias : Col]). Piras, 3.10 - - Casahnac/giore :
Colp. Sej giaeomi. 3 — Creva : Colp. Grassi,
4,3-5 Ariano eli Puglia : Colp. Fiorella, 10 •
Toirc Poìliic: D. A. Ilugcm, 20 — Gioia del
Colle: Maria ¡MaeiX). 2,95 — Catania: Colp.
Biondo. 20 - Basslgnana: ' Chiesa. Metodista,
15 —- Milano : Adiin. Inglese, 417,50 - Chiesa
Sviz/.rra, luO - Adunanza Italiana, 165 —
Angoli : Colp. Scalise, 5 — Grotte : Colp. Rizzo,
3 — Palermo : Canon Skeggs, 50 - Colp. Napolitano, 3 . Gestri Pon. : Colp. Rosa, 15 — Fi
renze : C h lesa Battista, 50 - Coll da Mrs SouthweU, 80 - .s. James .Anier. Church, 200 - Chiesa
Fratelli (a mezzo Bianciardi) 128,10 - Colp.
Vecchi, 1 — Venosa : Chiesa Metod., 15 — Bari:
Chiesa Metod., 5 - Chiesa Valdese (1922) 12 —
Corato : Chiesa Valdese (1922) 12 — Coazze :
Chiesa Valdese (1922) 15 — Rencns : Chiesa
Metodista, 20 — S. Fedele d’Inteh'i : D. An
dreetti, 5 — Cortiadas : L. Perissie, 2 —»
Londra : Ootrell (prò Carcerati) 180 — Pisa :
A. De May, 10 — AUamvra : Chiesa Battista,
20. — Totale terza lista L. 17.762,70.
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Italico, 25 - Roma (1).
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Id. — Davit-Lunati E., Torino — Gardiol
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Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvèlli, Via Orconvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giar_ dmiPubblici - Pastore: DavideForneron,
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - PaStore: Qinsèppe Fasulo, ivi.
^Itonissetta - Chiesa: Via Maida, 15® Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
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Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
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Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
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Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Artnro Muston, ivi.
Lacca - Chiesa: Via Galli Tassi, r8 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore:
G. D. Buda.
Lugano - Sig. Paolo Calvino - Pastore Evangelico, Oassarate (Lugano).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv, Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Me.ssina, ivi.
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di- Via Fabbri, 9 - Pastore: Umilio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25. Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica •
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malau, ivi.
Pescolancìano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
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Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
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Piazza Cavour - Pastori: Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
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Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci
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chino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salì
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t
Ì^I2E!Ì1
Non saprete mai che sia una SUOLA oò un TACCO
in «caucciù» finché non avrete aòoperaio il PALMA.
L’esigenza òel momento vuole r«economia» e PALMA
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