1
Soixantième année.
14 Mars 1924
N» 11
L ÉCHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Vallées Vaudoises.......................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger................................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique...................
Par an
L.
Poor 6 mois
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5,
6
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On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÈcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
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Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N® 31 - Torre Pellice.
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Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Numéro : !tO centimes w,
Que tontes les choses vraies, honnêtes, (nstes, pures, aimahles...» dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
3
MÉDITATION
(Du Témoignage).
. Romains XII, 5.
« Nous sommes tous membres les uns
des autres ». Voilà oe que, même sans être
chrétiens, la plupart des hommes sentent
en maintes occasions.
Aux heures décisives des grandes batailles, lorsqu’il fallait sortir de son abri
et gagner mètre par mètre un terrain que
balayait et labourait un ouragan de mitraille, le soldat marchait si son camarade
et si son chef marchaient également. Seul
il tremblait parfois. Flanqué à droite, flanqué à gauche, il était capable d’héroïsme.
La troupe la plus vaillante, celle dont l’action était la plus efficace était incontestablement celle dont Yespsrit de corps était
le plus développé, celle dont les hommes
se sentaient « membres les uns des autres ». Ainsi en va-t-il dés batailles de la
vie ! Telles deviennent défaites parce
qu’elles ont été livrées dans la solitude
alors qu’elles eussent été victorieuses sans
doute, si l’effort personnel avait été secondé et encouragé de présences amies.
A l’heure de l’action les hommes se sentent
« tous membres les uns des autres ».
Même phénomène aux heures heureuses.
îSë“fêjouir sèül'êst chôsê pfèsqüe impbssible. Pouvoir dire sa joie c’est en multiplier
les effets. Trouver auprès des autres de
l’indifférence à son égard, c’est à coup
sûr la sentir s’amoindrir en nous-même.
Et ceci est vrai des joies inférieures comme des joies supérieures. Les grandes réjouissances sont des réjouissances communes et lorsqu’un chrétien a senti se lever
en lui l’aurore de la vie nouvelle, parfaite
est sa joie s’il peut alors amener à la lumière ceux qui l’entourent.
Les hommes se sentent encore membres
les uns des autres à l’heure de l’épreuve.
Avec quelle facilité nous supportons à plusieurs, les revers qui, nous atteignant
seuls, nous eussent peut-être écrasés et
vaincus ! Le malheur qui frappe un peuple est infiniment plus grave que celui
dont un individu seul est frappé ; si cependant dans ses conséquences le premier
ne devient pas individuel, il fera couler
moins de larmes que le second. Quel soulagement d’autre part de pouvoir crier sa
douleur ou de pouvoir la confier à une âme
sœur. La sympathie est le grand baume
guérisseur; l’indifférence referme dangereusement une plaie dont l’infection interne peut alors devenir morteUé. A l’heure
de la souffrance les hommes se sentent
«tous membres les uns des autres».
« » «
Mais voici l’heure où il n’en est plus de
même : c’est l’heure du sacrifice. A la
peine, dans la joie, au sein de l’épreuve,
l’homme a besoin de ses semblables, il les
il les appelle frères, mais lorsque à
l®ur tour ses frères ont besoin de lui, ces
liens jadis si serrés se relâchent tout nal^i'eDement.
Il est cependant trois raisons essentielles
Pour qu’il n’en soit point ainsi.
La première c’est qu’il y a, selon la paille du Seigneur, « plus de bonheur à donner qu’à recevoir». Se sentir secourable,
ùtile, nécessaire, indispensable est chose
agréable entre toutes, mais l’homme s’ar
range toujours pour la réaliser sans que
ses intérêts personnels en souffrent trop.
Cependant il a eu parfois, souvent peutêtre, de beaux mouvements. Il en a même
par expérience goûté la douceur. Qu’importe ! Il s’est repris, et tout en sachant
admirablement combien le véritable bonheur est conforme à l’idéal du sacrifice,
pratiquement il recule toujours devant l’effort à faire pour donner et se donner. Si
alors il ne sent plus que confusément ce
qui l’attache aux autres il voit très distinctsement ce qui les sépare de lui.
Il a cependant une seconde raison de juger autrement et cette raison est un argument a fortixxri. « Nous avons connu l’amour, déclare l’apôtre Jean, en ce qu’il a
donné sa vie pour nous; nous aussi nous
devons donner notre vie pour nos frères » :
oe n’est même pas le donnant, donnant si
cher à im certain esprit de justice. Le
Christ donnant sa vie, c’est notre salut
éternel assuré. Pour nous, nous donnerions-nous jusqu’au sang? si Dieu n’ajoute
ses bénédictions à nos efforts, nous ne saurions donner qu’un salut provisoire et de
caractère tout terrestre. Malgré cela, nous
trouvons l’équivalence fort disproportionnée.
Elle l’est certes, mais point du tout comme mous le comprenons. Il faudrait une
multitude de vies à sacrifier et même... la
justice intégrale y trouverait-elle son
ccanpte ? Or, nous acceptons le sacrifice du
Christ pour nous, presque comme quelque
chose de dû ; quant à sacrifier de ce fait
notre vie pour nos frères, c’est une autre
affaire, infiniment plus difficile, pour beaucoup impossible.
Et voici qu’un troisième argument vient s’ajouter aux deux autres. Il nous est
donné par saint Paul dans ce même chapitre ; « Je vous exhorte, frères..., à offrir
vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un
culte raisonnable ». Offrir son corps à Dieu,
c’est l’offrir à son œuvre, à l’avancement
de son règne, c’est donc l’offrir aux hommes, puisque c’est au milieu des hommes
que doit s’établir le Eoyaume de Dieu.
Le vrai culte c’est cela. Le^ prophètes déjà
l’affirmaient. Jésus l’a confirmé...
H: H:
H semble que trois arguments comme
ceux que nous donne l’Ecriture sainte ellemême devraient suffire à convaincre les
hommes que, en tous lieux et en toutes circonstances, même à l’heure du sacrifice, ils
sont « membres les uns des autres ». Il
n’en est rien, car il est une condition indispensable sans laquelle une semblable vérité ne saurait nous atteindre et nous pénétrer . Cette condition c’est que « nous
formions un seul corps en Christ... ».
E. Meyer.
PENSÉES.
Les bonnes manières sont les images des
vertus. S. Smith.
* Ü! H:
Les gens qui n’ont rien à faire, cherchent souvent, pour s’occuper, des torts
aux autres. E. Renan.
« w »
La franchise ne consiste pas à dire tout
oe qu’on pense, mais à penser tout ce
qu’on dit. x.
LA GUERRE
à roccasion des temples da Val Pérouse.
* Février-Mars 1624.
Nos lecteurs ont vu comment le duc
Charles-Emmanuel I avait préparé en secret des troupes poiur mettre les Vallées
à feu et à sang, sous prétexte d’exiger la
démolition des temples du Val Pérouse.
Les Vaudois avaient préparé un recours,
et ceux qui devaient l’apporter se disposaient à partir de la Pérouse pour Turin,
qpand ils apprirent que le régiment dauphinois (2500 fantassins et 300 cavaliers)
était arrivé à Saint-Germain, et que les
S
autres troupes s’approchaient à marches
forcées. Ce n’était plus le cas de délibérer,
n^ d’agir.
Les habitants du bourg de Saint-Gerr^iin et des hameaux inférieurs durent se
î^tirer en hâte vers les hauteurs, pendant que le capucin de la Pérouse s’empressait de s’y' établir, se félicitant du résultat de ses sourdes menées. L’historien
dé son ordre raconte qu’« il courut rejoindre les troupes, &t que, pendant le carê^
we, ü purifia le temple vaudois de S. Germain et y célébra lia culte romain, sous la
protection de l’armée ». Par contre, tous
les curés d® 1& vaUéei, se sentant coupables
d’avoir attiré sur le pays le fléau de la
guerre, prirent la fuite et ne reparurent
qu’après la cessation des hostilités.
Pendant qu’ils se retranchaient dans
leurs ;bourgades supérieures, les S. Germanencs envoyèrent demander du secours
aux trois Vallées. D’autre part, le cofonel
Taffino occupa une position stratégique
vers le Val Luserne, probablement le Bric
des Boules (bouleaux).
Ce corps de garde dominait la Collette
et la Porte d’Angrogne, et surveillait la Sea
d’Angrogne et Rocheplate ; la saison très
neigeuse rendait presque impraticables les
passages plus élevés, de Feugira, de la Vachère et de Souiran. D’ailleurs, le comte
de Luserne avait convoqué les syndics pour
leur défendre, au nom du duc, de laisser
partir aucun secours pour le Val Pérouse.
Pareille défense fut publiée par le gouverneur de Pignerol, sous peine de la vie et
de la confiscation des biens. Rien n’airrêta
ceux qui avaient résolu de maintenir leurs
frères dans la défense de leur liberté de
conscience, ni les grosses gardes que le
comte plaça sur les chemins d’Angrogne,
ni la neige, qui tomjba à plusieurs reprises
à cette époque.
Pendant ce temps, d’autres renforts portaient le total des ennemis à plus de 7000
combattants, qui, le l.er février, attaquèrent, dès l’aube, furieusiement les barricades vaudoises. La résistance fut acharnée, bien qu’aucun secours ne fût encore
arrivé des autres Vallées, d’autant plus
que les pourparlers avaient continué. Taffino assura que l’attaque avait été faite
sans son aveu, promettant que, dès que les
six temples seraient démolis, l’armée se retirerait et les temples pourraient être rebâtis, après qu’on aurait donné cette
preuve d’obéissance. Mais, quand les temples furent abattus, il exigea qu’on posât
les armes et qu’on rasât les barricades.
Les souvenirs dû comte de la Trinité et
de sa déloyauté empêchèrent les Vaudois
d’accéder à cette nouvelle exigence. Taf
fino envoya abrs ime intimation par un
officier, le capitaine Bonetto, qui l’exposa
avec tant d’arrogancê et d’insultes qu’un
Vaudois, banni par la justice pour contravention aux lois forestales, lui tira un coup
de son arquebuse et le blessa mortellement.
Bien que les chefs des Vaudois eussent demandé excuse de ce fait, dont ils étaient
innocents, Taffino donna aussitôt l’ordre
d’un inouVel assaut général. La première
rangée d® barricades, à la hauteur des Gianasaoun, fut emportée après une lutte désespérée. Mais la résistance dura tout le
jour sur la deuxième ligne, qui porte encore aujourd’hui les noms des Gardes inférieures et supérieures et des Barricades.
En se retirant, le soir, les soldats incendièrent, sur leur passage, les maisons avec
les vivres qu’efles renfermaient.
Le comte de Luserne ménagea un accord, signé le 11 février, moyennant la
démolition du temple' de Pramol, le seul
qui fût encore debout, et l’arrestation du
banni sus-nommé. Néanmoins, l’armée ne
partait pas. Pour en finir, il se fit une le‘ yée de volontaires de toutes les Vallées
pour dénicher les troupes, qui, d’ailleurs,
commençaient à manquer de vivres, et plusieurs même de toits, étant obligées à camper dans la neige, grâce à leurs propres
dévastations. Il y aurait eu une chaude affaire si le comte de Luserne ne les avait
prévenus et n’avait obtenu, le 17 février,
que l’armée se retirât, le jour même à Pignerol. Le duc pensait à reprendre la campagne quand la saison serait plus propice ;
la guerre pour la succession du Montferrat l’en empêcha. Il fit attendre un mois
entier avant d’accorder une audience aux
députés Vaudois. Cei*endant, comptant sur
leur aide pour la guerre qu’il allait avoir
avec la France, il leur parla avec bonté,
publia ime amnistie, fit rendre la cloche
de Saint-Germain et le butin qu’on put
recouvrer, et maintint sa parole, en dépit
d’une lettre du pape qui, le 30 mars, le
poussait à en finir une fois pour toutes
avec les Vaudois.
Une assemblée de toutes les Vallées, tenue aux Balmas, décida une collecte pour
dédommager les familles qui avaient le plus
souffert de la guerre, J. J.
Le bouquet de ïiolettes.
Marcelle m’attendait, couchée sur son
lit, les cheveux en désordre ; sur un lit à
côté, une autre infirmière dormait encore,
fatiguée par la veille nocturne.
Un gros bouquet de violettes de Parme,
des romans et des bibelots sur une table,
quelques chaises, une'toilette et une armoire, complétaient l’ameublement de la
pièce dont les volets étaient encore fermés,
quoiqu’il fût presque midi.
Je voulais rebrousser chemin, craignant
être de trop, mais Marcelle me fit signe
d’approcher et de parler bas.
— Vous n’allez pas vous en aller tout de
suite - me dit-elle - il y a dix ans que nous
ne nous revoyons
Elle rejeta en arrière ses splendides cheveux bruns, pour m’embrasser ; et découvrit aussi le plus joli visage du monde.
Qu’elle avait changé pendant ces dix ans !
Ce n’était plus la fillette à l’air gauche et
timide dont, je gardais le souvenir ; c’était
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une grande et belle jeune fille de vingttrois ans environ, pleine de vie et de gaîté.
Je m’attardais à admirer sa jolie figure,
oubliant presque que j’avais des reproches
à lui adresser :
— Gomment? tu es ici depuis presque une
année et tu ne viens pas me voir et tu ne
vas pas un seul dim^ohe à l’église ? C’est
tout à fait par h^ard que j’ai eu ton
adresse ! Un soldat, que tu soignes à l’hôpital, nous a dit... '
— Je sais, oui, vous avez raison ! Mais je
n’avais pas votre adresse et le dimanche
matin je n’étais jamais libre pour me rendre au culte. Et puis, vous savez, quand
on a ses heures de repos, on a bea>in
d’air, d’amusements. Notre tâche est si
lourde !
La conversation roula sur les sujets les
plus divers ; nous causâmes des anciennes
camarades de Marcelle qui avaient été,
aussi, mes élèves, de ces dix années passées comme un éclair sur nos têtes, me
vieillissant, moi, l’embelUssant, elle; de ses
occupations présentes, de son œuvre d’infirmière, lourde et toutefois Si intéressante.
— Ce bouquet de violettes de Parme - fit
tout à coup Marcelle - c’est un officier qui
me l’a donné et plusieurs de ces romans,
que vous voyez sur la table, me viennent
aussi de lui.
— Tu es donc fiancée et tu ne me disais
rien ?
— Fiancée ? Mais non, mais pas du tout !
Ce capitaine est un de mes admirateurs
et je crois qu’ü ne songe guère au mariage, ni moi non plus ! Je l’ai bien soigné
d’une blessure après quoi nous avons fait
amitié ensemble.
Une fois lancée sur ce sujet qui lui tenait au cœur, Marcelle ne s’arrêta plus
et me raconta à voix basse toutes ses *
aventures sentimentales, me peignant,
d’une façon drôle et amusante à la fois,
les officiers qui lui faisaient la cour, sans
n’obtenir d’eUe que des sourires et des
mots pour rire.
— Il y a un jeune lieutenant, surtout, qui
m’adore. Voilà bien deux ans qu’il est rentré chez lui et il ne cesse de m’écrire, se
déclarant prêt à m’épouser d^ que je le
voudrai... Il est fou, absolument fou de
moi, mais je ne l’aime pas et je ne serai
jamais sa femme. Je suis trop jeune, d’ailleurs, pour décider ainsi de mon avenir,
je veux encore jouir de la vie.
Ce dernier détail me dégoûta. Je dis à
Marcelle, franchement quoique doucement,
qu’il ne fallait pas continuer une relation
dans ces conditions-là et que c’était tout
simplement une cruauté que de faire
souffrir de la sorte ce pauvre jeune homme.
Elle avoua qu’eUe avait eu tort, sans
doute; puis changea de sujet et m’annonça
qu’eUe allait quitter la viUe dans quelques
semaines pour se rendre à X., où elle avait
trouvé une bonnè place comme infirmière,
chez une famille riche.
Je quittai mon ancienne élève avec une
étrange imp^reission de malaise; c’était
peut-être le sentiment de n’avoir pas fait
mon devoir envers elle, de m’être laissée
attirer, moi aussi, par ses charmes et de ne
pas avoir condamné ouvertement sa coquetterie impardonnable.
■.’V.
aî.
Au souvenir de cette visite, s’unit le souvenir d’une visite faite à ime autre jeune
fiUe Vaudoise, domestique chez un ministre
d’Etat à Borne, il y a déjà bien des années.
La jeune fille, à l’air sérieux et honnête,
m’annonça qu’elle allait quitter sa place.
Poiuquoi? N’était-eUe pas satisfaite de
son travail? Non, il ne s’agissait pas de
cela.
Un \%let de chambre de monsieur se permettait des familiarités et des plaisanteries,
qui n’allaient point d’accord avec les sentiments sérieux et chrétiens de la jeune
Vaudoise et celloKsi préférait rentrer chez
elle, plutôt que de continuer une vie qui
lui était devfâiue insupportable.
Là, où toute autre jeune fille se serait
facilement accommodée, la jeune fille chrétienne n’admettait paè de transactions.
Wr
Je m’adresse à nos hirondelles Vaudoises;
je dinai mieux, à toutes nos jeunes filles
chrétiennes, éparpillées un peu partout en
Italie, en Europe et jusqu’aux extrémités
de la terre.
Je m’adresse à vous : domestiques, bonnes, cuisinières, gouvernantes, institutrices; à vous infirmières et diaconesses; à
Vous missionnaires, qui- travaillez dans les
milieux les plus différents et dont le travail est souvent bien ingrat...
Soyez sérieuses! Apphquez-vous à vous
fortifier moralement, à vous cuirasser contre les influeinces mondaines.
Ne vous donnez pas au premier venu,
pour le plaisir flatteur d’être admirées !
Noblesse oblige ! Vous êtes des chrétiennes, c’est à dire des ouvrières avec Dieu et
vous vous devez à votre drapeau, à votre
Maître.
L’amour viendra quand il plaira à l’Eternel, mais ce sera alors l’amour véritable, l’amour sérieux, et non pas ce feu
d’artifice aussitôt éteint qu’allumé, qui
laisse le cœur malheureux.
Vous vous paæez, n’est-ce pas, des riches bouquets .de violettes, vous qui êtes
vous-mêmes des violettes charmantes !
Vous avez tant de violettes dans vos
bois, aux Vallées, et aux bords de nos
rivières !
Lorsque vous étiez enfants, vous en
cueilliez les mains pleines et vous aimieztant leur parfum ! Vous pensez à vos
villages - je le sais - maintenant que les
chères violettes sont revenues et que vous
n’êtes pas là pour les cueillir...
Restez pures et simples comme ces jolies fleurs !
N’oubliez pas vos Vallées, votre église,
vos devoirs.
Rappelez-vous que la vie est trop sérieuse, pour être prise en badinant et
que l’Etemel attend de vous, plus que des
autres jeunes filles.
Et, surtout, né" pensez pas que votre
croix soit trop lourde à porter.
Il y a des compensations subhmes pour
tout sacrifice virilement accepté ; oe sont
des compensations que le monde ne oonnaît
pas, occupé oonime il est à « brûler sa
vie » dans les plaisirs, mais vous, vous jeunes filles chrétiennes, vous les avez déjà
connues ou vous allez bientôt les connaître ; et, alors, vous serez obligées de vous
écrier le cœur en fête ;
— « Oh ! quelle bonne chose que la vie,
et quel bon Père que notre Dieu ! ».
Bsther Fasanari-Celli.
rante intenti
1
« Il y a des choses qu’on aurait 4® la
peine à croire si elles n’étaient affirmées
par des journalistes », a dit un jour le fin
ironisite Alphonse Karr. Il y a également
des choses si étourdissantes, si particulièrement incroyables et décelant une ignorance si scandaleuse, qu’on les jugerait
impossibles... partout ailleurs que chez
nous. En voulez-vous un exemple ? Le Conseil régional scolaire du Piémont, ayant
revu dernièrement son calendrier, dans le
but d’augmenter de qüelques unités les
jours de congé d^ écoles de son ressort,
a ajouté, lentre autres jours férife - y compris la SaintJoseph - l’Ascension.
— Eh bien ! - va-t-on me dire, ne trouvez-vous pas que cette fête chrétienne et
biblique devait avoir sa place dans le calendrier scolaire ?
— Mais, sans douite, et nous étions même étonnés de ne pas l’avoir vue figurer
parmi les autres fêtes scolaires indiquées
dans la délibération du 9 nov«nbre dernier! Un oubli, sans doute, qu’cn a bkn
fait de réparer.
— Et alors?
— Alors, sachez que l’Asoraision que les
chrétiens du monde entier célèbrent quarante jours après Pâques pour rappeler
que le Sauveur des hommes est monté aux
cieux, n’eat plus l’ascension de notre Seigneur. Le calendrier scolaire du Piémont
fait hardiment, du 29 mai, une fête de la
Madone, ni plus ni moins : « YAscenshne
dJella B. M. V.», l’ascension de la Bienheureuse-Vierge Marie ! ! Et s’il pouvait
y avoir quelque chose de plus grave ce serait de constater que pas <un seul des journaux de la région, qui ont reproduit la
nouvelle, n’a fait mine de s’apercevoir de
cette falsification... du dogme chrétien.
Jgnorance ou mauvaise foi ? j. c.
COR RESPONDANCES,
■ . Marseille - Fête de l’Emancipation.
Après quelques jours de mauvais temps,
la date à nous si chère nous est arrivée
avec uii ciel pur et serein. Dès la veiUe,
un nombre considérable d’appels téléphoniques venant de toutes parts, dont l’un,
en termes purement vaudois, disait : Disè,
douman l’è lou 17 ; un autre : En moun vielagie i fan lou fard, e nous autri, a Marseillo, couTa mou km fan lou peui
Pendant que environ 150 convives sont
déjà disposés, dès midi, deux automobiles
officielles se suivent, l’une amenant parmi
nous notre cher pasteur M. Martin Farehc,
président du Conseil Presbytéral de l’Eglise
Evangélique Réformée de Marseille, accompagné de notre vénéré président honoraire
M. Barai et de M. Albert Ghigo, trésorieradjoint de notre Société. De la deuxième
descendait M. le grand off. chev. Bancalà,
premier vice-cons,ul, représentant M. le
commandant ChiappeUi, consul général d’Italie à Marseille, suivi de M. Bouchard, président de notre Société, et de M. Henri
Peyran qui, de retour d’un long voyage à
travers l’océan, nous apporte les salutations de nos frères Vaudois de New-York.
Après les réceptions officielles, un apéritif d’honneur eut Beu, au cours duquel
M. EBsée Negrin, président du Comité des
fêtes, adresse les souhaits de la plus cordiale bienvenue, et on prend place devant
un succulent menu dont cliaque p&tt est
agrémenté d’un nom de nos chères et belles Vallées ou de notre tradition.
N’oublions pas de mentionner la fervente
prière qui fut adressée à Dieu dès le commencement, par M. Martin, qui nous démontre en toute occasion le plus sincère
attachement.
Au champagne, la parole est donnée en
premier Beu à M. Bouchard, qui nous apporte les salutations avec souhaits de notre
cher modérateur M. Léger, accueillis avec
de vifs applaudissemente, et nous donne
ensuite lecture de plusieurs lettres d’adhésion, dont nous tenons à signaler particulièrement celle de M. Henri Tasso, premier adjoint de M. le Maire de Marseille,
et celle de notre secrétaire honoraire, M.
Jean Catalin, syndic de la Commune de
Bobi. Après nous avoir entretenus sur les
faits partictdiers concernant l’émancipation, notre Président propose l’envoi de télégrammes de circonstance à S. M. le Roi
d’Italie, au Président du Conseil et au vénéré Modérateur de notre Eglise à Rome.
11 met en évidence, ensuite, le but que notre Société doit poursuivre dans cette viUe
et termine au milieu de frénétiques applaudissements en portant un toast aux
sœurs latines, France et Italie, et à la ville
hospitalière de MarseiBe.
M. le consul Bancalà, prenant la parole
à son tour, dans un éloquent discours fit le
plus grand ébge de notre Société et de
notre « Peuple » pour l’union et le patriotisme qui les canactérisent.
Au milieu de vifs applaudissements suivirent les allocuticms de MM. Martin, Negrin, Re et De Michele, ce dernier représentant le journal local La Patria Italiana.
Le dimanche 24 courant eut lieu le tirage de la tombola organisée par notre Société et enrichie des dons des nombreux
adhérents et amis de 1’«Union Vaudoise».
A. Peyean.
C’est avec la plus vive satisfaction que
nous constatons une fois de pim le patrio
. tisme de bon aloi de nos Vaudois de
seîMe, ainsi que la précieuse estime doftt
ils jouissent auprès des autorités italienms
et françaises. Nous saisissons l’occasion
pour exprimer, au nom du peuple Vaudois^
notre pim viv^ reconnaissance envers le
pasteuf Martin qui entoure nos frères dé\
soins affectueux et sait prendre une #
large part de leurs jôies comme de leuri
douleurs.
^ ®
A Prague, le 25 février 1924.
Cher Monsieur,
Ayant appris dans nos journaux que:
vous avez bien voulu combiner votre fête
du 17 février avec une splendide confé-’
renoe sur notre Jean Huss, nous nous empressons de vous exprimer notre recon-j
naissance pour ce très touchant témoignage^
public de votre amour envers nous.
Soyez sûr que nous ne vous oublions non
plus, regrettant seulement que nos visites
mutuelles ne soient pas plus fréquentes.
Combien nous nous réjouirions de recevoir
une délégation des Vaudois cette année, à
l’ioccasion des fêtes organisées officiellement
et de notre part, pour commémorer la
mort du chef hussite Jean Zixka ! (f 1424).
Si vous venez chez nous, vous pourrez vous
persuader aussi que des milliers de Tchèques embrassent le protestantisme, au sud
de la Bohême, justement dans la contrée
influencée jadis par les colonistes Vaudois.
Nous sommes heureux de pouvoir vous:
avertir à cette occasion que M. le conseiller de la Légation Tchécoslovaque à Rome^
Adolphe Oerny (prononcez comme en ita=*
Ben : Cemi), ancien vice-président de no-'
tre organisation, né lui aussi catholique, a
beaucoup mérité’ de notre renaissance reli-^
gieuse en la propageant dans ses poésies
et dans ses conférences populaires.
Dans l’espoir que vous ayez déjà fait sa
connaissance, nous vous remercions encore
une fois fraternellement et vous souhaitons
plein succès dans votre bon combat d’évan- Î
gélisation. Lux lucet in tenebris!
Au nom du Comité de l’Union de Cons-:
tance, üSsociatioinH Ociitraies ae§ irri/U::
tants Tchécoslovaques, vos dévoués en^
Christ: doct. Adolf Lukl, président ; doct. i
A. Feinta, prof, et secrétaire horwrairc.
Nom msérqns avec le plus grand plaisir
la lettre ci-dessus, adressée au pasteur
M. P. Bosio de Rome, qui nom l’a graciew-^
sement communiquée. Plusieurs de nos le&),
teurs savent que M. Paolû Bosio a donne
à Rome, et précisément à l’occasion du 17'
février, une remarquable conférence sur
Jean Hms. De là la charmante lettre du
doct. Frinta. Nom ajoutom, à titre d’im.
formation, que le tchécodovaque docteur
Stemer est membre du Conseil d’Eglise de
notre oon^égatùm de Rome, et que, grâce
à s&n intelligente initiative, un grand nombre de membres de la Colonie Tchécoslovoy,
que de Rome, ayant à leur tête le ministrt
doct. Kybal, représentant la Tchéco^ovori.
qde auprès de notre Oouvqmement,
remît part à la conférence sus-mentionné
CHRONIQUE VAUDOISE
Souscription
pour les Écoles de Quartier.
Listes précédentes L. 5.000,
M. Josué Balma, professeur » 25ji
M. Jean JaBa, id. » 25,
M. Barth. Chauvie, ancien » 10,
M.lle Adeline Selli » 10,
M. Héli Jahier, pasteur ém. » 40;-5
M. Jean Griot, en souvenir de
M.me Griob-Bqgetto »
M.lle Mariuccia Rivorrà »
Total L. 5.180,
ANGROGNE. Une soirée récréative
bienfaisance aura lieu dans la grande éo
de Saint-Laurent, samedi soir 15 courait
à 8 h. Ij2, par initiative des Unions Ch^
tiennes et de la Chorale. Un riche
gramme de petites comédies et de cho
sera développé.
3
fe
&•
í:
■■'K
LA TOUR. Encore .deux décès : Danna<
Barthélemy, de k Vignassa, désemparé,
tourmenté par k névrasténie, a mis fin à
ses jours, laissant une veuve et cinq enfants, tous en ' âge de gagner leur pain
quotidien.
Barthélemy Durand-Canton, fils de notre
ancien bedeau du Collège, ouvrier fidèle,
pendant de très longues années, à l’usine Mazzonis, emporté par une broncopneumonie.
Les deux cultes ont été présidés par M.
B. Revel. Nous recommandons à Dieu ces
deux familles visitées par le deuil.
— Dimanche soir, devant un très nombreux auditoire, M. le prof. Jean Coîsson
nous donna une excellente oonférenoe, très
intéressante, sur n(» écoles des quartier
avec beaucoup de données statistiques,
évoquant le glorieux passé de ces écoles et
le souvenir de leurs bienfaiteurs, surtout
le général Beckwith et le Comité Wallon.
C. A. Tron'.
LUSERNE SAINT-JEAN. Notre paroisse
est sous le coup d’un autre deuil bien
grave et très vivement senti.
- M. Humbert Boufne, qui l’automne dernier avait accepté avec enthousiasme k
charge d’ancien pour le quartier de Vignes
et Mourcious, vient d’être appelé par le
Maître lui-même à monter plus haut.
Il était entré gravement makde à l’Hôpital de La Tour au commencement de
l’année, et, malgré les soins dont on l’y
entonnait, il a dû quitter, à 45 ans, sa
vailknte compagne, ses chers enfants et
ses nombreux amis de Saint-Jean, La Tour
et Prarustin, sa paroisse d’origine.
Ses excellentes qualités et sa grande activité lui avaient acquis l’estime générale,
aussi oe fut une vraie foule qui accompagna sa dépouille mortelle au champ du repos dimanche dernier. Et M. Ph. Grill, aumônier de l’Hôpital, ainsi que le Pasteur
de Saint-Jean et M. Samuel StaUé, représentant des Combattants (le « Circolo Letterark) » de Luserne était aussi représenté)
njonknasjnanqué de relever la gravité de
notre perte et k vive douleur avec laquelle
nous partageons le deuil des parents.
— Dimanche soir nous eûmes, à k Mai
son Vaudoise, une soirée récréative avec
allocutions sur feu le président Woodrow
Wilson et k projection lumineuse de trois
fOms. E. T.
MILAN. Les journaux politiques nous
apportent la triste nouvelle du décès de
M. Hermann Leidhmser, allemand d’origine, mais italien de cœur. Nous l’avons
connu à ses débuts comme industriel, à
Turin, d’où il transporta son industrie
dans k capitale lombarde, où il fut bien
vite favorablement connu. M. H. Leidheuser avait épousé M.He E. Gardiol, fiUe.uni•que du cher ami que nous avons connu à
Plorenoe, l’ami des étudiants. Que M.me
Leidheuser, ainsi que sa maman Mpie
Gardiol-Vinçon, reçoivent l’expression de
notre viVe sympathie dans l’épreuve qui
les frappe. C. A. Tron.
PISE. Le soir du 5 mars nous avons eu
le plaisir d’entendre, dans notre temple,
très rempli pour k circonstance, le rev.
W. H. Rainey, secrétaire de k Société Biblique pour l’Europe occidentale et notre
doct. H Pons, agent général pour l’Italie.
Le premier, qui avait été 18 ans missionnaire dans les contrées ^occidentales de
l’Amérique du Sud, nous parla, pendant
mne heure au moins, de l’œuvre missionnaire de k Société Biblique dans ces parages, en nous faisant faire u,n voyage intéressant par le moyen de magnifiques projections, à travers les Andes, de k Répu^^■ïue de l’Equateur à k Terre de Feu.
^ Ua conférence a donc été des plus ins^riactives. Npus avons pu voir, dans ces différents pays, des bâtisses qui jadis étaient
siège de l’Inquisitioin, et qui, aujourd’hui que k lijberté religieuse est partout
établie, servent à un touit autre usage.
Nous y avons vu une quantité de cdporteurs à l’œuvre, et nous avons entendu
«Mnment, par le moyen de k Société Bi
blique, ces tribus indiennes ont été civi- ,
lisées et conduites, en partie, au christianisme.
L’heure étant avancée, le doct. Pons
nous annonça qu’il n’aurait parlé que pendant 12 minutes, et il tint parole; mais
il aurait bien pu prolonger son discours
sans aucun inconvénient, car ce qu’il nous
dit de l’œuvre de k Société Biblique en
Italie, et surtout parmi les prisonniers
qu’il avait pu visiter, était très intéressant.
Nous sommes reconnaissants à ces deux
frères pour leur visite.
Aux membres de l’Eglise Vaudoise présents s’étaient unis des frères et sœurs de
l’Eghse Méthodiste, et la petite communauté anglicane était aussi représentée.
G. D. B.
TURIN. Nous apprenons par les journaux de Turin k triste nouvelle de k mort
de M. Gustave Turin, décédé presque subitement le 3 courant, dans sa 64.me année. M. Turin, fort estimé et apprécié
dans k Colonie Vaudoise de Turin, était
aussi favorablement connu aux Vallées,
saisissant toutes les occasions pour leur
marquer son attachement par des dons généreux, chaque fois qu’il s’agissait d’encourager les bonnes initiatives. Aussi, nous
unissons nos regrets sincères à ceux de
ses nombreux amis, en priant les membres de sa famille d’agréer l’expression de ^
notre vive sympathie.
— Fiori in memofia di Gustavo Turin :
Fratelli Talmqne, per Ospedale Valdese,
L. 100 - Perazzi Valerkno, per Asilo Vecchi di S. Giovanni, 30 - Bounous comm.
Leopoldo, idn- 50 — Fiori raccolti dcd. sig.
Luigi Ferrerò d favqre delTîstituto Artigianelli Valdesi, Torino : Sigg. Robert Michele, L. 25 - Rostan cav. Alberto, 15 Peyrot Enrico, 25 - Decker Guglielmo, 25
- Ricca cav. Teodoro, 5 - JaUa cav. Amato,
25 - Ferrerò Luigi, 25. - L. 145.
I fiori possono essere mandati ai Pastori.
— A 9 h. du soir, le 5 courant, dans k
chapelle de Vk Pio Quinto, a eu lieu k
réunion nes membres électeurs de k Congrégation de Turin, pour l’élection de deux
anciens à k place laissée vacante par le
regretté M. G. De Fernex et par M. l’ing.
H. Schalck, démissionnaire.
M. P. Donnadieu et l’ing. Hurter ont
été nommés à k presque unanimité des
nombreux électeurs présents.
CURONIQtK POLITIQUE.
Des discours de propagande électorale en
vue des prochaines élections politiques ont
commencé dimanche et continueront pendant les quatre semaines qui nous séparent du 6 avril. Les plus remarquables
sont celui prononcé à Venise par M. Finzi,
sous^ecrétaire â l’Intérieur, et celui de
M. Torre, haut commissaire des phenninH
de fer, tenu à Turin. Eltant tous les deux
des prineipaleâ personnahtés du-fascisme,
ils ont exalté l’œuvre accomplie par leur
parti, depuis qu’il est monté au pouvoir,
et montré comment l’ordre et k discipline
on,t été rétablis partout. Pour dimanche
prochain on annonce un discours de M.
Giolitti à Dronero, et un de M. Di Cesarô,
chef des démocrates sociaux, à Cuneo.
Le Roi a signé le déanet qui proclame
solennité civile le jour 16 mars 1924 pour
fêter l’annexion de Fiume à l’Italie. Il se
rendra lui-même à Fiume accompagné du
général Diaz, ministre de la guerre, et de
l’amiral Thacai Di Revel, ministre de la
marine.
La question du Giubaland et du Dodécannèse a de nouveau été l’objet d’interpelktions à k Chambre des Communes à
Londres. Le Président du Conseil angkis
a répondu que k question n’a pas encore
été résolue parce ques les circonstances ne
sont plus telles qu’elles l’étaient lors du
pacte de Londres, et avant d'accorder quelque chose à l’ItaJie, il faut poser de nouvelles conditions. M. Mac Donald a donc
promis de consulter le Gouvernement italien et de communiquer ensuite à k Chambre le résultat de ses démarches.
FRANCE. Le Ministre des affaires étrangères vient de publier un « Livre jaune »
rektdf aux négociations conoemapt les
questions de sécurité contre une agression
de l’AUemiagne. Il s’étend sur une période
de près de cinq lannées et comprend une
série de documents rektifs aux travaux
de k Conférence de k paix et aux négocktions franoo-angkises, ainsi que les
principales délibérations de k Société des
Nations concernant k réduction des armements. Le but de cette publication est de
démontrer que les Cabinets qui se sont
succédé en France, depuis cinq ans, ont
tous marqué leur volonté d’assurer définitivement k sécurité de k France sans annexer k moindre parcelle de territoire
allemand.
ALLEMAGNE. La conférence des ambassadeurs des Puissances alliées a décidé
de rétablir en Allemagne le contrôle militaire interaUié, et k note rektive vient
d'être remise à l’ambassadeur allemand à
y.
Paris. On espère qu’il n’y aura pas d’oppôeition.
BELGIQUE. Cédant aux instances du
parti libéral, M. Thennis a consenti à se
charger de nouveau de k constitution du
ministère. Aucune autre combinaison
n’ayant abouti, on a fait appel au patriotisme du premier ministre démissionnaire,
qui va former tm ministère de transition
jusqu’aux prochaines élections.
ESPAGNE. Une grande anxiété règne à
Madrid à cause des mauvaises nouvelles
venues du Maroc. Les habitants du Rif
ont de nouveau attaqué les présides espagnols dans k région dé Mélilk, et les
tribus de l’intérieur commencent aussi à
se révolter. Des renforts sont partis en
toute hâte pour les régions menacéœ, où
k situation semble assez grave.
TURQUIE. L’assemblée nationale d’Angora a voté la déposition du calife et l’aboUtion du califat. Après avoir supprimé le
souverain temporel, k nouvelle Turquie
supprime auæi le souverain spirituel, et
interdit à perpétuité à tous les membres
|de la famille impériale le droit de séjour
en Turquie. Les musulmans de l’Arabie
^et de k Mésopotamie ont offert le califat
au roi Hussein du Hedjaz.
Le ministère turc a démissionné, mais
Ismet pacha a repris le pouvoir après avoir
¡remanié le Cabinet, gardant pour lui k
présidence du Conseil et le portefeuille des
affaires étrangères. L.
DOniPEl U sonili IIIIllUllinillllMEFOKSIIEII.
Contribnzioni Febbraio 1924.
Riporto Gennaio ; L. it. 5.083,20 — Reggio
Calabria : Gala, 4 — Villar Pelliee : N. N.,
100 - S. C., c|o Buttrum, 75 — Astoria (U. S.
A.) : Di Fulvio, 15 -— Firenze:. Chiesa Wesleyana, 30 - A. Dubs, 250 - OoUettato dalla
sig.ra SouithweU, 946 - Chiesa Scozzese, 369,20
- Sig.na Hardings, 50 - Sig.na Franceschini,
100 - Collettato da Mrs. Henderson, 205 - Adunanza Inglese, 654,20 - Sig.ra Giorgini, 25 Adunanza Italiana, 128,30 - Collettato dalla
sig.ra C. Dute, 171 - Istituto Comandi 30 Colportore Vecchi, 1 — Napoli : F. Riccardo,
20 - Chiesa Cristiana, Vomero, 400 - Idem con
Scuola Domenicale (per carcerati), 201,65 Adunanza Inglese, 4.770 - CoUettato dalla
sig.ra Betfcs, 466 - Chiesa Metodista Episcopale, 200 - Chiesa Wesleyana, 70 - Chiesa Battista, 25 - Adunanza Italiana, 114,20 - V. De
Luca, 20 - Chiesa Presbiteriana, 560 - Colportore Cuccaro, 5 - Colportore Salerno, 10 - Santoro, 3,75 —‘ Chiavari: E. Mazocchi, 10 -Roma:. Prof. Filippini, 15 - Amos, 50 i— Milano : Chiesa Metodista Episcopale (Via Eustachio), 15 '— Catanzaro : Chiesa Metodista
Episcopale, 15 — S. Giovanni : Miss Beckwith, 20 - S. R. Revel e M. Tron, 130 — Venosa : Chiesa Metodista Episcopale, 20 — Albanella : Chiesa Metodista Episcopale, 5 —
Livorno : N. N., 52 — Losanna : Chiesa Metodista Episcopale, 20 - ■— Messina : Chiesa
Battista, 50 — San Severo : Chiesa Metodista
Episcopale, 8 >— Genova : Rev. Cowan, 20 Rev. E. Burt, 20 - Adunanza Inglese, 72 Adunanza Italiana, 85,20 - Chiesa Metodista
Episcopale, 11,50 - C. Vitale, 10 — S. Fedele
d’Intelvi : D. Andreetti, 5 — Piverone : A. Cornelio, 10 — Modica : B. Panasela, 10 <— Venezia : A. Molinari, 5 — Foggia : Chiesa Metodista Episwpaie, 5 — Spezia : Chiesa Wesleyana, 10 — Alessandria : Adunanza Ita
liana, 40,25 — San Remo: St-John Church,
734,50 — Torino : Rev. li. Postipischl, 50 Chiesa Battista, 65 - Adunanza Italiana, l2l
- V. Rosazza, 150 — Portici : Chiesa Meteiiiista
Episcopale e altre somme, 74 — Basilea:
Chiesa Metodista Episcopale, 30 — Bordighera : Sottoscrizioni vai’ie, 355 - Collettato
Victoria Hall, 731 - Chiesa Scozzese, 467,20
—, Casorzo : Chiesa dei PratielU, 100 — Scicli : Colportore Jurato, 2 — Iglesias r. Colportore Piras, 6,55 — Angoli: Colportore Scalise, 10. — Totale generale L. 18.712,70.
I doni e le collette per la diffusione della
Parola di Dio sono accettati con riconoscenza.
Inviarli al dott. Enrico Pons - Foro Itallclo,
25 - Roma 1.
Abonnements payés.
1924 : Richard Jean, Ville, Frali (10) Peyrot Henriette, Trossieri, Faetto (10).
Villar : Giraudin Judith, Subíase - Bertin Pierre,. Ville - Crumière Louise, Id. Michelin-Salomon Marguerite, Prafré - Michelin-Salomon Anna, Garins - Charbonnier
David, Teynaud - Mondon-Marin, Sabbn Dalmas L. et M., Teynaud - Giraudin David, Subiasc - Salomon Paul, Garnier - Caïrus Jean, Boudeina - Gönnet Jeanne, Cougnet - Geymonat-Albarea S., Ciarmis - Vigne J., Garins - Long Héli, Ville - Janavel
Marie, Ciarmis - Plamchon Jean, Ruà Ayassot H., Ciarmis - Gonnet-Tahnon M.,
Saret - Bouïssa Etienne, Teynaud - Fontana David, Combe - Planchón Joseph, Teynaud - Dalmas Jacques, Id. - Geymonat
Pauline, Ville - Talmon Marianne, Saret Barus Suzanne, Ville - Pascal Anna, Cucuruc - Bonnet Pauline, Ville - JaHa Catherine, Id. - Allio Etienns^ Teynaud Dalmas Marianne, Id. - Bouïssa Paul, Id.
lAllin J, Daniel, Saret - Mio J. Pierre, ViUe
- Berton Jean, Saret - Berton Eltienne,
ViHe - Frache Paul, Cassarots - Barolin
Marguerite, Id. - AUio Susette, Ruà - Puy
Elisée, Subiasc - Geymonat Jean, Bessé Geymonat David de David, Id. - Chanforan Jean, Palet - Albarea David, Boudeina
- Cardin Etienne, Miaossa - Cordin Joseph,
Meynet - Mondon Etienne, Brianza - Michelin-Vokt J., Saret - Fontana Jenny,
Ckrmis - Frache J. B., Cambe - Monnet
Catherine, Moutkrs - Dalmas J. D., Teynaud - Gönnet Madeleine, Ruà - Nicolet
Rosine, Maossa - Baridon Paul, Ciavoun
de Vik - Gönnet Madeleine,, Fomel - Bertinat-Favat, Buffa - Charbonnier Marie,
Ville - Gönnet Etienne, Fen menu - Gonnet-Odin Marie, Sagne - Arraand-Ugon C.,
ViUe - Rivoire Jeanne, Prado - Gras Antoine, Teynaud - Grand Daniel, Saret Long-Gonnet, M., Ville - Bertinat-Berton,
Teynaud -, Geymet Catherine, Ciarmis Dalmas frères, ViUe - Janavel Jean, Ciarmis - Cougn Joseph, Roccaroussa - Charbonnier J. Etienne, Teynaud - Nicolet Annette, Maossa - Caïrus Marie, Cucuruc Jahier M„ Combe - Bertin-Rivoir, Ruà Gourdin Ida, Subiasc - Michehn-Salomon
M., Saret - Bertofc-Rosani E., Ville - Bonjour M., Piantà.
JEAN BONNET, G4rant raspentabta
Tftrr» P«llie» - Imprimtri« Alpina
Le mari Touen Alexis ; ha fitte Rachel ;
les fils Alexk, Noè, Victor avec les familles respectives, et Mario, ont la profonde douleur d’annoncer la mort de leur
chère femme, maman et gramd’maman
É
que Dieu a ràppelée après urie courte maladie, le 5 mars, à Vâge de 64 ans.
« Celui qui croit en moi vivra,
quand même il serait mort... ».
Jean U, 25.
« Je sais en qui j’ai cru ».
2 Tim. 1, 12.
Rorà, le 6 mars 1924.
Vedere in
4* pagina il
della Libreria «LA LUCE>>.
4
■-'S. ■■■ V.‘
r^-X'
INDIRIZZI
liile ifimipali [hiese ed Opere Valdesi la Italia
^ , m
VALLI VALDESI.
l&NGROGNA - Pastore : Eugenio Revel.
BOBBIO PELLICE - Pastwe : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. D. Gaydau.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore r Giulio Tron.
FRALI - Pastore : Guido Comba.
PRAMOLLO - Pastore : Davide Pons.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. Guido Miegge.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Puhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastori : C. A. Tron e
B. Revel.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore ; Pietro Chauvie, ivi.
BARI - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele, 164.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caroi, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petraa, Casa Boglietti Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via, dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Piettt-o VarveRi, Via Circonvallazione.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : D., Forneron.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachisi, 22 - 'Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
vaia Comunale.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Giovanni GriUi, Via S. Martino, 8.
CORATO - Chiesa EvangeRca : Via Garibaldi Pastore G. Moggia, ivi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto GiudicL
: Via Serragli, 51 - PaV. Sommani, ivi.
Via Manzoni, 13 - PaE. Meynler, ivi.
FIUME - Chiesa: Via Sem BeneUl, 6 - Pastore: Arnaldo Comba, Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica, Sig. Enrico
Corsam.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Giovanni Bonnet, Via Curtatone, 2.
GIROTTE - Chiesa Evangelica.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
G. G. Ribetti - Via S. Nazario, 3.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCX3A - Rhiesa : Via Galli Ta^i, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore ;
G. D. Buffa.
LUGANO - Sig. Paolo Calvino, pastore evangelico, Cassarate (Lugano).
MANTOVA r Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Albert» Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Coisani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
PACHINO - Chiesa Evangelica.
PALERMO - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
FIRENZE - Chiesa:
store :
Chiesa :
store ;
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
- Pastore: Arturo Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa EvangellCit - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese: Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Alessandro Simeoni. Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Pietro Cessa, 42.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa; Corso Crisi. Colombo, 13.
SIENA - Chiesa,: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto ogni Martedì
alle ore 18.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesai: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Emilio Rivoire, ivi.
«VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
NovemlDre, 107 Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : O. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 31.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Pellice - Direttore: Prof. A. Jalla.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Prof. G. Maggiore (Torre PeUice).
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastone F. Grill.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI 1 Torre PeUice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor E. Perret.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE ’ CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO - Torre PeUice - Direttrice ;
Suor Ida Bert.
ISTITUTO GOULD - Via ’ Serragli, 51, Firenze (33) - Direttore : Past. V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore F. A. Billour.
RIFUGIO PER INCURABILI - Luserna S. G.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Via BerthoUet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, Via Beaumont,
22, Torino.
SCUOLE ELEMENTARI (annesse aUe Chiese):
Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino,
Palermo, Riesf, Rio Marina, SaUe, Sanremo, VaUecrosla, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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LIBRERIA “LA LUCE,,
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verità fondamentali del Cristianesimo. Indicatissimo per studenti e
persone colte ...............................................
Il Catechisn^ Evangelico, elementare (stessi autori) ....
Catédisme Evangéliqne, edizione francese del precedente
La Bibbia nel giudizio di illnstri italiani (A. Jahier)
Vasserot). Esposizione sintetica deU’insegnamento
di Gesù - 444 pagine......................................
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Storia dei Valdesi (Ern. Comba). Dalle origini ai nostri giorni. - 292
pagine, con numerose iiiustrazioni fuori testo e carta geografica —
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