1
N* 19
VALLEES
paraissant chaque vendredi
PRIX D'ABONNEMENT;
Par an Ponr 6 mois
h.
Vallées Vaudoises .........................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies .
Etranger ............................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique .....................
Ou s'abonne: à TorrePellice au bureau d’administration de 1 Echo à 1 Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
S.—
7 —
10,—
9,— .
I doll.
3—
A —
6,—
Yi doll.
I/’abonnement se paye d’arance.
S’adresser pour la Rédaction à M. Jean Bonnet, past.. Luserne S. Jean ttpoat
l’Administration au Bureau du journal (Imprimerie Alpine-TorrePeütce).
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
TA, Le Numéro: lO centimes w
Tarif des annonces : Une insertion. 8 centimes la parole — de 2-4, 6 cent,
la parole — de 5 en plus, 4 cent, la parole.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimahles;,... dignes de louange, occupent vos pensées.
(Phil. IV. 8),
W
8
a
2:
H
>
'n
O
CO
H
W
« Le jour (ie Pentecôte étant arrivé, les
disciples étaient tous assemblés dans un
même lieu, Toüt à coup il vint du ciel un
bruit comme celui d’un vent impétueux
qui remplit'toute la maison, et l’on vit
des langues de feu se poser sur chacun
d’eux. Et ils furent tous remplis du SaintEsprit », — et tous furent transformés en
hommes nouveaux, qui se mirent à annoncer avec courage l’Evangile du salut.
.A la suite d’un discours de Pierre, trois
mille personnes se firent baptiser et se joignirent aux disciples.
Et depuis cette première Pentecôte, le
Saint-Esprit est demeuré l’agent divin qui
change les coeurs et vivifie l’Eglise. Là,
où il disparaît, le christianisme se transforme en dogmes, préceptes et cérémonies
vides, sans action sur les coeurs: c’est la
mort spirituelle. Heureusement que l’Esprit
demeure, toujours prêt à reprendre son
œuvre. Parfois elle n’est plus visible que
chez quelques individus; dont les autres
chrétiens de nom sé moquent et souvent
aussi persécutent; d’autres fois il produit
de grands réveils qui saisissent des populations entières; tel fut le réveil qui se
produisit il y a une quinzaine d’années
dans le pays de Galles.
« Il serait difficile, écrivait un publiciste
anglais distingué, M. Stead, qui avait été
l’étudier sur place, il serait difficile d’attribuer à des agents humains la direction
de ce réveil. Jamais mouvement religiétix
fut moins le produit de la sagesse humaine.
Il paraît marcher en vertu d’une puissance
'qui lui est propre. Aucun génie terrestre
n’en ordonne l'ès mouvements. Des pasteurs, chacun dans son église, ouvrent les
réunions. Celles-ci, une fois commencées,
suivent la marche que leur imprime le
Saint-Esprit... Partout, datas le réveil gallois, les femmes prient, rendent témoignage,
parlent aussi librement que les hommes,
sans que personne songe à les empêcher...
Le réveil actuel ne connaît ni la « salle
des angoisses », ni le « banc des pénitents ».
On engage en pleine assemblée la lutte
contre l’incrédulité, le combat avec le
Malin pour l’âme d’un pécheur. Toute la
foule se joint par ses prières à ces efforts
intensément dramatiques, tragiques parfois,
auxquels succèdent bientôt les accents
joyeux du triomphe, quand des pécheurs
se sont donnés à Christ ».
^*J}<
Rapprochons de ce réveil du XX® siècle,
quelques traits de celui qui se produisit
eu Italie il y a cinq siècles passés, soit un
siècle et demi avant la Réformation et dont
Catherine de Sienne, une simple jeune
fille qui n’apprit que tard à lire et à écrire,
‘fut un des principaux instruments. Voici
en quels termes le père Reymond, qui,
comme Stead, a suivi et étudié l’œuvre
de Catherine de. Sienne, en parle dans un
de ses ouvrages:
«J’ai vu, dit-il, des milliers d’hommes
et de femmes descendant des montagnes
bu arrivant des environs de Sienne, accourir comme appelés par une trompette
mystérieuse. Souvent Catherine dut parler
à des foules nombreuses. Tous ses auditeurs
ne parvenaient pas à l’entendre; mais rien
qu’en la voyant, ils éprouvaient le désir
de renoncer à leurs péchés et d’obtenir
çette paix et cette joie qui rayonnaient sur
son visage. Nous travaillions tout le jour,
nous entendions les confessions d’hommes
et de femmes souillés de toute espèce de
crime. Nous restions quelquefois sans manger jusqu’au soir, et cependfint il nous
était impossible de recevoir tous ceux qui
Venaient... ».
Les faits que noüs venems de mentionner,
umpruntés à trois époques très éloignées
les unes des autres, nous foiit voir l’action
puissante du Saint-Esprit, toujours la même
;
, dans'ceux qu’elle saisit, quwque variée dans
ses manifestations suivant les temps, les
milieux et les individualités. .
Demandons à Dieu que la Pentecôte que
nous allons célébrer ne soit pas, comme
trop souvent, la simple commémoration du
fait religieux qui a donné naissance à
■ l’Eglise chrétienne, mais son renouvellement en nous et dans toutes les Eglises.
Barth. Soulier.
Du bal public, aux assises.
On n’est pas nécessairement traîné aux
assises pour avoir fréquenté un bal public,
et ce n’est pas là la signification que nous
voulons donner au titre de cet article. Nous
voulons simplement démontrer que si la
malheureuse jeune fille, récemment jugée
et condamnée par les « assises » de Turin, .
n’avait jamais mis les pieds au T>al, elle
continuerait à s’épanouir au sein de sa
famille et son nom, à jamais souillé, serait
demeuré sans tache.
Voici en résumé la chronique judiciaire
que nous empruntons des journaux de Turin
et que nous désirons faire .suivre de quelques modestes réflexions. Le fait, dans foute
sa tragique simplicité, se passe dans un
gros bourg industriel de hos Vallées. Une
fille toute jeune - 19 ans - est accusée,
avec preuves à l’appui, d’infanticide, et
comme telle, arrêtée et écrouée; la mère
- 60 ans - uiie vieille femme donc, accusée,
d’avoir aidé au crime, de l’avoir conseillé
peut-être, et d’avoir enterré le nouveau-né
dans son écurie. Un crime donc, un grand
crime beaucoup plus fréquent qu’ on iie
pourrait le croire, mais, heureusement, fort
rare dans nos contrées, si bien .que nous
n’avons pas souvenance d’un procès de ce
genre où les protagonistes aient été des
enfants de nos Vallées.
Est-il nécessaire d’ajouter, pour être
complet, que la jeune fille avait succombé
à la séduction ? Que, voulant ensuite se
soustraire au juste courroux d’un père rigide et colère, elle a essayé de faire disparaître l’enfant illégitime, en ajoutant le
crime à une faute déjà fort grave par ellemême? Il résulte des débats qu’elle aimait
le bal avec passion, qu’elle fréquentait
assidûment les « ceixles dansants » de la
localité ainsi que ceux des environs. Et
c’est à la sortie de ces « réunions » où tant
de notre jeunesse va se perdre, qu’elle a
succombé, ainsi que son séducteur ou plutôt,
ses séducteurs l’en ont accusée avec tant
de lâcheté, sans qu’elle ait même essayé
de les démentir.
Nous avons cru de notre devoir de signaler, ce fait si. profondément triste à nos
jeunes filles de la campagne', aux ouvrières í
de nos usines, et aussi à leurs père et
mère pour que chacune et chacun puisse
en retirer les enseignements qui en découlent. Voilà une jeunesse de 19 ans qui n’est
probablement ni pire ni meilleure que la
plupart des jeunes filles de sou âge. Elle
était probablement affectionnée à sa famille
qu’elle aidait de sou travail. Mais, à n’en
pas douter, elle aime le luxe et les amusements frivoles; elle est'coquette et légère..
Elle évite la compagnie des jeunes filles
sérieuses, de celles qui se plaisent aux
bonnes lectures et fréquentent l’Union
chrétienne. Le bal, avec ses puissantes, irrésistibles séductions l’attire, comme un
aimant attire le fer; et c’est là qu’elle
court, après un repas sommaire, à la sortie
de l’usine, chaque fois qu’une de ces sa.lles
de perdition ouvre ses portes à la jeunesse
affolée de plaisirs malsains, insouciante du
danger qui la guette.
Et la mère, qu’une vieille expérience
aurait dû rendre sage, quel rôle joue-t-elle
auprès de la fille légère? Comment l’a-t-elle
élevée? Sur quels sujets roulent préférablement les conversations entre mère et
fille? Et lorsque celle-ci est en train de
s’attifer et de se pomponner pour mieux
attiser la convoitise de ses danseurs de tout
à l’Jieure, essaye-t-elle, de la retenir sur la
pente fatale en lui représentant les conséquences, funestes qui pourraient résulter de
la légèreté de sa conduite? Ou n’aurait-elle
pas, par hasard, avec une coupable indulgence, excusé ces plaisirs mondains, sous
prétexte que « il faut que jeunesse se
passe »... et que de son temps elle en faillait tout autant ? Bien plus, n’aurait-elle
pas été jusqu’à l’ençourager à fréquenter
‘les bals où l’on peut, éventuellement, dénicher un épouseur? Cela s’est vu!
K ' Le rôle du père est absolunient effacé,
^loux du bon renom de sa famille, on
_ptétend qu’il aurait été impitoyable à l’enifoit de sa fille, en apprenant qu’elle avait
failli. Et c’êst tout. C’est apparemment un
,de ces pères comme il y en a tant, qui
abdiquent toute autorité sur leurs enfants
dis que ceux-ci sont arrivés à «, l’âge de
Vaison ». Pauvre raison ! Les grands garçons, les jeunes filles vont, viennent, sortent
et rentrent à toutes les heures, fréquentent
p’importe quelle compagnie, s’émancipent,
saris que le chef de famille ose ou songe
seulement à leur faire la plus petite observation ! On dirait que les faits et gestes de
ses enfants ne le regardent pas ; et lorsque
sa conscience se réveille, avec le sentiment
îde sa responsabilité, il est souvent trop
tard, trop tard pour enrayer le mal, pour
4vfter une catastrophe, pour se soustraire
au ^déshonneur qui rejaillit sur toute la
iasiille.
- Que les jeunes gens, les pères et les
mèçes qui nous lisent et pourraient se reconnaître dans ces ébauches, veuillent bien
Silrrêter un instant pour réfléchir sérieuseinent: les uns sur la grande responsabi'lité contractée devant Dieu à l’égard de
3eurs enfants; les autres sur les suites, tou/jours funestes, de la légèreté et du dérèglement. - j. c.
COURRIEB OE L’ÈVANGÈLISATION.
...Le lundi ii avril je partis de Borrello
pour Monteferrante, dans le but de me
rendre à Schiavi d’Abruzzo.
Le temps était favorable, aussi je pus
sans inconvénients me rendre dans cette
Commune des Abruces et le soir y tenir le
culte. Je suis obligé de me servir là du
crieur public pour annoncer mon arrivée.
J’aime cette méthode de s’annoncer, elle
est primitive mais apostolique aussi dans
sa simplicité. Cela prouve la liberté dont
nous jouissons et de laquelle nous profitons.
Je tiens, à signaler que la communauté
de Cranford (New-Jersey), fondée par un»
évangélique laïque de Monteferrante et dirigée par le pasteur Sulmonetti Francesco
de Monteferrante, cette année m’a envoyé
un secours pécuniaire qui m’a permis de
faire beaucoup de bien. Je dois aussi signaler le frère Valentini Frédéric qui m’a
envoyé des gravures bibliques de la Sunday School, pour l’enseignement biblique.
Le 12 avril je partis de Monteferrante
pour Schiavi d’Abruzzo. En une heure je
fus sur la route qui de Atessa va à Castiglione Messer Marino. Je laissais à gauche
Montazzoli, Commune où il y aurait à
faire une œuvre, car plusieurs habitants de
cette localité émigrent à Cranford et sont
en contact avec les évangéliques. A une
heure j’arrivai à Castiglione, chef-lieu du
Mandement, où je m’arrêtai pour dîner.
Je m’acheminais du côté de Schiavi vers
deux heures. Quelle vue sur ce parcours!
Dans le lointain l’on voit la province de
Campobasso. L’on distingue Belmonte,
Agnone et autres localités. Quel bonheur
pour moi, lorsque j’arrivai à Schiavi, de
trouver mon neveu Guido Comba, pasteur
à Pescolanciano. Je fus reçu à bras ouverts
par ces chers frères ; madame Amicarelli se
mit en quatre pour nous.
Le soir nous eûmes dans le petit temple
une excellente réunion. Je parlai sur l’œuvre accomplie par la Bible et par la' Société Biblique Britannique et Etrangère.
J’entendis là des voix suaves chanter
nos beaux cantiques avec l’accompagnement de l’harmonium.
Le soir suivant nous eûmes une seconde
réunion. M r Amicarelli est en tournée de
collectes aux Etats-Unis. Il désire construire là-haut, au sommet de la montagne
où est juché Schiavi, un b^u temple, digne des temps rriodernes, et, si possible,
d’instituer là une école technique.^
Les moments de communion fraternelle
passés à Schiavi ont été réconfortants pour
moi, l’accueil a été fraternel et très sympathique. Que Dieu bénisse cette Eglise
qui devra éclairer cette région.
Puisque j’ai la plume à la main, je dirai
quelques mots sur Borrello. Nous avons ici
un adhérent qui désirait avoir une Bible
illustrée: c’est un « guardia-fili » du télégraphe. J’écrivis à M.r J alla, 'directeur de
la Librairie Claudieime, qui m’en fit parvenir une de Milan. C’est une splendide édition de Monsignor Martini. La Bible comprend deux volumes reliés avec luxe et.
dorés sur tranche. Plusieurs personnes veulent voir les volumes sacrés. Notre ami
paya argent comptant cent et cinq francs
pour avoir la Parole de Dieu et il la lit et
la fait voir aux amis. C’est une occasion
pour avoir des entretiens religieux. Dans
un rapport que j’ai fait à la Société Evan- ,
gélique de Genève j’ai raconté ce fait et
j’ai pu obtenir une allocation de deux cents
francs, ce qui m’a permis de pourvoir de
Bibles famille certaines familles évangéliques qui ne possédaient pas le saint volume.
J’ai reçu de Casalanguida une lettre de
remerciement pour la Bible que j’ai fait
expédier à un 'frère en la foi et je puis affirmer qu’une des causes de la ruine de
cette Eglise, c’est précisément l’ignorance
et l’oubh de la Parole de Dieu.
Ici à Borrello nous avons droit de cité.
J’ai pu parler librement au « Circolo Operaio » et dans l’école communale. Il n’en
est pas ainsi dans les stations que l’on doit
visiter presque en courant.
Notre frère, le sergent Argentino Palmieri, a été congédié ; il m’a déjà remplacé
deux ou trois fois. Il serait nécessaire qu’un
riche nous achetât une bicyclette pour que
nous puissions évangéliser rapidement les
pays qui sont le long de la route provinciale. Il y aurait bien quelques jermes gens
qui sauraient s’en servir pour la gloire de
Dieu.
J’ajoute quelques mots sur Castel del Giudice. Cette Commune est très bien située
sur la route provinciale, dans une position
pittoresque. Le parti clérical y est fort;
toutefois nous ne nous laissons pas épouvanter par nos adversaires, parce que nous
savons que nous possédons la vérité. Nous
aurions besoin d’une salle de culte mieux
aménagée et sur la route provinciale.
Je me tiens en relation avec les amis et
frères qui sont à Boston et à Pittsburgh.
J’espère que de là nous viendra le secours,
car la colonie est nombreuse; mais ils auraient besoin d’être visités ces frères, vu
que, loin de la patrie, ils oublient parfois
leur petite Eglise.
L’amour de l’argent est la racine de tous
les maux ; et on peut dire que l’argent est
le seul mobile qui pousse ces frères à émigrer aux Etats-Unis. Dans leurs lettres ils
ne parlent que de l’intérêt.
Je suis heureux que nos livres soient lus,
et l’instituteur local a senti le besoin de
fonder une bibliothèque circulante. Ainsi,
malgré l’opposition acharnée du clergé, la
lumière se fait. Que Christ, le soleil de justice, vienne régner sur les cœurs!
J’ai pu visiter aussi Castel di Sangro.
Le pasteur M. Guido Comba travaille avec
zèle pour pourvoir d’un harmonium son
Eglise; il manque encore quelque chose,
mais on a déjà une belle sonarne. Le chant
est enlevé avec précision. L’élément féminin fait un peu défaut dans l’assemblée.
Je remercie vivement celui qui a écrit
l’article intitulé: « Spalla a spalla, cuore a
cuore », dans le Bollettino Pastorale du mois
d’avril. Oui, cher frère inconnu, vous avez
raison : nous devons serrer nos rangs, nous
devons sympathiser^ les uns avec les autres, d’abord avec les collègues de notre
Eglise, et ensuite avec ceux des autres dénominations.
En conclusion, nous pouvons affirmer
2
I'
' t ''
i
que notre œuvre avance au milieu de bien '* i.;
des difficultés. Il nous fau^ . toujours plus
l’esprit de prière et de consécration," ’'r.'
Que jamais la soif de l’argentine noua i fasse oublier notre grande mission. '
Frères et amis, priez pour nous qui luttons pour le triomphe de la sainte cause.
î G. Best.
CORRESPONDANCE.
Torre PelHce, 6 Mai 1921.
U6 lapsus calami m’a fait commettre une
erreur à propos du déficit de la Société des
Missions Évangéliques de Paris, dont il a
été question dans le N° du 29 Avril dernier de l’Echo. Ce n’est pas francs^ 2000,
mais bien 8000 (environ), qui représentent
la part de la dette des protestants d’Italie.
Jusqu’ici le soussigné a reçu:
1) Don Anonyme Lires 200,.—
2) Collecte après Dimanche mis
sioimaire à Bergamo » 71^20
3) Collecte après Conférence
^missionnaire à Milan » 330,.—
Soit en tout Lires 1246,20
Amis de l’avancement du Règne de Dieu,
\ sursum corda, même ces 8000 frs. seront
vite réunis. A. Lagbard.
*
* *
Turin, 5 Mai 1921.
Le directeur de la Casa Italiana delle
Diaconesse devant clore ses comptes pour
1921 dès le 31 Mai prochain, prie instamment les amis qui ont l’intention de venir
en aide à cette institution de bien vouloir
lui faire parvenir leurs dons (à Via Berthollet, 36 - Turin) dans le courant de ce mois.
. Ad. Comba, pasteur.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ETATS-UNIS. Le Manchester Journal annonce la mort d’un Vaüdois qui a
toujours fait honneur à sa patrie, M. Théophile E. Comba, frère du regretté doct. Emile
et de M. Adolphe Comba, pasteur à Turin.
M. Théophile Comba partit pour les
Etats-Unis en 1863 et s’occupa surtout de
l’enseignement des langues. Il commença
à Dorset dans ; le Vermont et ce fut là qu’il
connut celle qui devait devenir sa fidèle
compagne Miss Martha Gray. Il passa ensuite à Newburg, puis à Brooklyn, et partout il laisse un excellent souvenir de ses
connaissances et de son activité. A la fin
de sa carrière il s’était retiré de nouveau
à Dorset où il donnait encore des leçons et
dirigeait le chœur de l’Eglise,
Pendant la guerre on avait confié à MComba l’enseignement du français dans une
grande école d’officiers' américains. « Un
demi-siècle de travaux intenses et variés
- conclut le journal àmériçain - au moyen
desquels M. Comba fit semir Son influence
à des milliers de personnes ». Nous présentons l’expression de notre sympathie à
M. Ad. Comba et à tous les parents en
Italie, ainsi qu’à la veuve.
LA TOUR. M. B. Gardiol a occupé là
chaire du temple neuf Dimanche matin
tandis que M. Bosio prêchait aux Coppiers.
L’auditoire a vivement goûté la parole calme
et persuasive de M. Gardiol et désiré lai
exprimer sa reconnaissance pour le travail
fidèle qu’il continue à accomplir malgré son
âge, soit en remplaçant* M. Bonnet à StJean, soit par ses prédications occasionnelles dans les autres paroisses.
— Dimanche après-midi nous avons eu
une bien gentille fête à l’école des Bouïssa.
M.me Ida Jalla, au nom de la Société des
Mères, dont elle est l’infatigable présidente,
avait invité les jeunes fiUçfe qui ont été
confirmées cette année à participer à une
réunion de bienvenue. L’Union Chrétienne
des Jeunes Filles qui était aussi présente
chanta plusieurs chants ; nous eûmes, aussi
un petit discours de M. Bosio pasteur, des
récitations et enfin une excellente tasse de
thé. Nos Catéchumènes reçurent un gentil
souvenir. Heureux après-midi, qui a fait
goûter à toutes les participantes la douceur
des liens qui nous unissent en Christ.
— Dimanche soir l’Union des Jeunes
Gens se réunissait au grand complet pour
offrir une réception à trois délégués d’nne
Union chrétienne de Rome, le Fascio Giovanile Evangelico.
Après quelques paroles de bienvenue aux
délégués de la part du président de l’Union
M. L. Jouve, et après l’étude biblique présidée par M. Bosio, M. De Filippi, l’un des
délégués, nous décrivit l’activité de la Société qui consiste surtout à évangéliser la
Campagna Romana et nous parla du grand
enthousiasme que leur visite aux Vallées a
éveillé en eux. M. Attilio Jalla les remercia
vivement d’être vem» nous voir et leur
présenta en notre nom les meilleurs voeux
pour l’avenir de la Société.
— Vendredi passé nous avons accompagné à sa dernière demeure la dépouille
mortelle de Lina Michelin Salomon mariée i
MaWino, décédée à T’âge de 43 ans, apyès
une longue maladjci ¡4, 'f
*-PERRIER. Madame, et M. Henri
Tron, pasteur au Perrier, participent aux
amis, le départ pour le Ciel de leur chère
petite Letizia que le Seigneur leur "a redemandée à l’âge de sept ans;
Dans leur nouvelle épreuve, mais avec
les regards et le cœur en Haut, ils remercient tous ceux qui les ont entourés de
Ipui^ienfaisante sympathie.
Perrier, ce 30 Avril 1921.
POMARET. Par notre moyen IdiPsxoisse
fait ses meilleurs vœux pour la santé de
notre cher pasteur, qui vient seulement
d’être rétabli d’une longue indisposition.
— Le jour de l’Ascension a eu lieu la
réception 'de 33 jeunes gens et jeunes filles,
dans^otre temple’, bondé d’auditeurs.
— M. Barthélemy Pascal, missionnaire
en Afrique, a entretenu les membres de
notre Paroisse sur l’état actuel de la Mission du Lessouto, Dimanche*le 8 Avril.
Dans l’après-midi nous avons eu une
réunion missionnaire dans l’Ecole des Clôt
d’Envers-Pinache, Toi^s les amis des Missions sont reconnaissants pour ce qu’ils
ont entendu et souhaitent au missionnaire
qui va bientôt ■ retourner avec sa famille
à son champ de travail un heureux voyage
et beaucoup de satisfaction dans son œuvre pour le Seigneur ! ’
— M. le Prof. Giovanni Viddri, de l’Université de Turin, candidat politique aux
prochaines élections, en jyofitant de son
passage à la Pérouse, a voulu visiter notre
Hôpital Vaudois, giiidé par MM. Bounous
et .chev. Jean Gay, membres de la Commission des œuvres de bienfaisance de
l’Eglise et par M. le pasteur B. Léger, et
a eu des paroles d’admiration pour l’ordre
et la beauté de nos Maisons de santé, en.
comparaison même avec celles de nos
grandes villes.
— Le 7 Avril notre Pasteur a béni les
mariages de M. Jean Henri Peyrot, de Bouvil, avec Mlle Julie Virginie Ribet, et de
M. Jean Ribet, qui a épousé Mlle Marie
Eugénie Grill. Nos meilleurs souhaits aux
heureux époux !
— M. Emile Micol, de la Lausa,
invalide de guerre, s’est éteint à la suite
d’une cruelle maladie contractée au service
de la patrie. A l’ensevelissement, qui a eu
lieu 1e 25 Avril, un grand nombre de compagnons et d’amis ont voulu manifester,
leur sympathie à la famille affligée. Au
cimetière lè président des « Combattenti »,
M. Philippe Pons, a parlé au nom de ceux
qui ont été au front, en apportant le regret
pour le départ du jeune compagnon.
— M. Jules Tron, pasteur de Tarariras,
et jusqu’aux derniers mois directeur du
journal des Colonies de l’Amérique du Sud,
est arrivé accompagné de sa dame, après
un long et pénible voyage, pour passer
les 6 mois de congé en famille, au Pomaret.
Il apporte de bonnes nouvelles des compatriotes émigrés et de l’état actuel de
nos Colonies.
PRALY. Samedi matin 16 Avril
a eu lieu dans le cimetière de Ville l’ensevelissement de Pascal Jean du quartier de
•la Mayère de Praly, à l’âge de 70 ans.
Notre sympathie chrétienne aux parents
éprouvés.
— Le même jour dans le Temple à été
béni le mariage de Rostan Albert Auguste
des Pommiers avec Grill Marie dés Jourdans; le 3 du mois de Mai celui de Rostan
Jean Etienne des Orgères avec Grill Lydie
Susanne des Malzats; le 7 celui de Rostan
Etienne Louis des Guigo avec Rostan Susanne du Coin. À tous ces nouveaux
mariés nos meilleurs vœux.
— Le premier Mai nous avons eu la
visite du directeur des Diaconesses de Turin
M. A. Comba qui a péroré la cause des
Diaconesses, au service du Dimanche matin,
en se basant sur la parabole des talents;
et l’après-midi a présidé une réunion dans
l’école de Ville. Malgré le mauvais temps
le public y est accouru en nombre ; les deux
services se sont clos par une collecte en
faveur de cette œuvre.
— Le Dimanche 8 nous avons eu la visite
de deux étudiants de la Pra delTorno, qui
ont péroré la cause des missions en terre ^
payenne, le matin dans le temple, et l’après-midi dans l’école de Ville. La collecte
en faveur des Missions a produit 26 frs.
Nous remercions M. Comba, ainsi que
nos jeunes étudiants, pour leurs visites et
les bonnes paroles qu’ils nous ont adressées.
B. Fontane..
RORÂ. » Nos vieillards s’en vont les
uns après les autres avec une fréquence
qui impressionne ceux de la classe, qui se
comptent à chaque départ. La semaine
dernière c’était le tour de Odin Jean David
de la Cà d’Amount. Mardi 2 Mai, un nombreux cortège, qui témoignait de l’estime
dont il était entouré, accoinpagnait sa dé
pouille mortelle au champ du repos. Il a .'
pu ,traverser..calme et serein les -Itaigues'
années d'*isolement forpé ’et la dernière,
épreuve qui devait l’enlever de la terre;
sa force a été sa foi simple et candide
comme celle d’un enfant. Le dernier cri
de son âme a certainement été celui du
sage: « Que je meure de la mort des justes
et que ma fin soit semblable à la leur ».<^<^
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
/> Lista di Sottoscrizioni.
Sig.ra Wood-Brown, Firenze (Ospe■ dali) L. 50,—
Sig.. Gustavo Turin, invece di fiori
in memoria della signora Dora
, Qoetzlof-Turin (Orfanotrofio) » 200,—
Sig.ra Rosina Meynet (Ospedali)’ » 100,—
Sig.ra Margherita Albarin-Eynard
(Orfanotrofio) / » 10,—
Impiegati Villar Perosa (Ospedali) » 486,—
Sig. Luigi Jourdan, Colonia Vaidense
(Id.) » ipo,—
Lo stesso (Orfanotrofio) » 100,—
Serata Unione Cristiana di Torino
(Ospedali) » 500,—
Sig. Enrico Corsani, Forano (Rifugio) » 21,—
Sig.ra Caterina Fenouil-Cardon, Brasile (Ospedali) » 100,—
Società di cucito delle Signore, Genova (Rifugio) » 100,—
Sig. Ugo Alfonso, Perosa (Ospedali) » 10,—
Misses Geisse e Moane, a mezzo
signorina Arnoletto » 50,—
Sig.ne L. .ed E. Socci (Ospedali) » 25,—
Parrocchia dk-^. Germano, colletta
di Pasqua: (Orfanotrofio) » 75,—
(Ospedali) » 50,—
Sig. Francesco Soulier, anziano, San
Germano (Id.) » 10,—
Sig. Giovanni Jouvey Ostenda (Id.) » 25,—
Lo stesso (Orfanotrofio) ‘ » 25,—
Sig. Alberto Rostan (Id.) , » 400,—
Sig. N. N., Torre Pellice (Ospedali) » J®0,—
Sig.ra Pierina Bertin-Chauvie, Nizza
(Orfanotrofio) . » 5,—
La stessa (Ospedali) » 5,—
Sig. Adolfo Comba, Torino (Id.) » 20,—
Sig. D. jourdan, pastore, Cernier
(Rifugio) » 20,80
Sig.na N. N., Torino (Ospedali) » 25,—
La stessa (Rifugio) » 25,—
Società di cucito, S. Secondo (Ospedali) • » 25,—
La stessa (Orfanotrofio) » ' 25,—
Sig. Enrico Peyrot, Utrecht (Rifugio) » 70,—
L. 3.157,80
Liste precedenti » 17.516,85
Totale L. 20.674,65
Lit Doct. Chev. Amédée Rostan.
40^ Lista di Sottoscrizioni.
Sig. Pietro Barus, Prali L. 5,—
Liste precedenti » 8.703,50
Totale L. 8.708,50
Chronique politique.
Lorsque ces lignes parviendront à nos lecteurs
qui vivent hors des Vallées, la lutte électorale aura eu son épilogue et le sort des milliers de candidats aspirant à la députation sera
décidé. La propagande électorale est faite : il
n’est peut-être pas une Commune du Royaume
qui n’ait vu et entendu un ou plusieurs candidats. Des dizaines de milliers de discours ont
été prononcés pour éclairer les électeurs; la
presse a fait le reste. Nous sommes donc fixés,
renseignés; nous sommes saturés de paroles èt
de promesses. Nous sfirons désormais ce qui
nous reste à faire.
Est-il nécessaire de rappeler aux lecteurs des
Vallées — en nous répétant — quel est léur
devoir? de les engager à choisir prudemment
la liste qu’il s’agit de voter? La famille Vaudoise a'sa ligne de conduite toute tracée: elle
va voter à l’unanimité, ou à la presque unanimité la liste du bloc, autrement dite libérale. Pas
le moindre doute à ce sujet. Mais cela n’est
pas suffisant: il faut voter en masse, sans abstentions. Voulons-nous contribuer au relèvement
moral et économique de notre patrie? Ne désertons pas les salles de votation, dimanche
prochain, même si notre participation au vote
devait nous coûter un sacrifice. N’oublions pas
la cruelle leçon de 1919.
La grève des employés des Ministères a
pris fin sans que ces messieurs aient pour cela
bien mérité de la patrie. Iis se sont remis à
leur besogne accoutumée — une besogne nullement massacrante — après avoir reçu la promesse formelle que le Gouvernement, tôt après
la réouverture du Parlement, ferait droit à la
plupart de leurs réclamations! Ils vont recevoir, en attendant, un acompte mensuel de 200
francs. Vous devez savoir qu’avec les augmentations projetées les employés de l’Etat, pris en
bloc, vont nous coûter un peu plus de 5 milliards, le double à peu près des revenus de
l’Etat, dans leur ensemble, avant 19141
Deux morts illastres - M. Francesco. Tedesco, député d’Ortona a Mare, ci-devant ministre et ex-vice-président de la Chambre, une
personnalité politique des plus en vue, un fidèle
de M. Giolitti depuis toujours, s’est suicidé en
se précipitant, au ccçur de la huit, d’une fenêJ' tre de son appartement, à Rome. On ne connaît
pas au juste les causes du suicide. — .L’autre
mort est un vieillard rassasié de jours, le sénateur et comte Qmseppe Greppi de Milan, qui
s’en va à 1 age de 102 ans. M. Greppi fut attaché d’ambassade, ministre et ambassadeur
pour le Royaume Lpmbard-Vénitien sous l’Autri-,
che ; ministre et ambassadeur, après l’unification, du Royaume d’Italie.
Vous n’avez, pas publié que, par mesure de
prudence, les 'puissances de l’Entente tenaient
garnison dans la iHaate Silésie et que l’Italie
y avait aussi son contingent de troupes. Dernièrement, les Polonàis qui forment la majorité
de la population et sont mécontents de la façon
dont les alliés ont réglé la question de la Haute
Silésie, se sont ipurgés, ont réuni des troupes
— on parle de lOO’mille hommes — ont attaqué
les garnisons qui veillaient au maintien de l’ordre et s’en sont pris surtôut aux Italiens. 11 y
a eu de vrais combats et nous ^vons à déplorer de notre côté, une trentaine Me morts, y
compris bon nombre d’officiers, et plusieurs
blessés. •
La longanimité de l’Entente au sujet de
l’AUemagne est plus qu’évangélique. Nous disions dans notre dernière chronique que, à bout
de patience pour les constantes tergiversations
de l’Allemagne, les alliés allaient, sans autre
forme de procès, appliquer les fameuses sanctions et d’abord occuper le bassin de la Ruhr.
Grâce aux efforts de Lloyd Georges la menáCe
n’a pas été exécutée jusqu’ici. Mais un ultimatum fut dépêché à l’Allemagne récalcitrante etsi le 12 courant — áujourd’hui même, donc —
l’Allemagne ne fait droit aux propositions définitives (?) des Puissances, toutes les sanctions
seront appliquées. Grand émoi à Berlin et dans
toute l’Allemagne; crise ministérielle qui dure
depuis huit jours, personne ne voulant prendre
la responsabilité de se soumettre, au nom du
pays, à l’ultimatum. On apprend à. la dernière
heure que, selon toute probabilité, M. Wirth
s’adosserait la lourde charge de chancelier,
M. Mayer, ci-devant ambassadeur à Paris,
celle de ministre des affaires étrangères, et que
le Ministère seràit en voie de formation. '
— À la dernière heure on apprend que l’Al-;
lemagne accepte les conditions Imposées parl’ultimatum.
Donna Rosa Giolitti, la modeste et fidèle
compagne du Président du Conseil, vient demourir, presque subitement, à l’Hotel Villa
Olanda, de Torre Pellice. j. c.
Abonnements payés.
1921; Benec.h B., Torre Pellice — l’as,çal H., Torino.-T—I Piscini A., Roma —- Cou-_
coùrde A., Inverso Pinasca — Gardiol C.,”i
Luserna S. Giovanni — Billour G. D., Val-s
lecrosia — Bounous M.I Pramollo — Cois- ;
son A., Ollomont (1° sem.) — Rostan-Tron,
Torre Pellice — Rivoire A., Angrogfia — lley*
A., Cannes — Avondet J. feu F., Inverso j
Porte Vinçon J., Savoia, S. Germano —•
Davit lî., Villar Pellice (1° sem.) —* Mondona
D., Genteugna, Bobbio Pellice — Bonjourf
G., Toritio — Mathieu G. E., Pomaretto-C,
Serre E., Villar Perosa — Long G., Ruàf»
S. Germano — Bounous E., .Alagna Valse.-,ia’j
— Selli M.lles, Torre Pellice — Bounous CV, ’
Torino:—Sappé J., Piene, Pramollo —Sappé'
J. D., Id;, Id. — Peyronel B. de J., Tournim,’.
Id. — Bounous Jean feu Jacques, Peumian,’
Id. —.Long Madeleine, Clôt, Id. — Jaliier
L., Id., Id. — Beux Barth., Piene, Id. —
Long Jacque,s feu J., Id., Id. — Ribet Louis,
Bouchard, Id. — Bertalot C. veuve Klett,
AlUers, Id. —- Rostan F., Sappiat, Id. —
Ribet Jean de F., Bouchard, Id. — Combe
Héli, Tournim, Id. — Bounous Th., .Peumian, Id. — Long Àlexandrine, Genève.
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
II sempre vivo problema dei rapporti tra
STATO c CHIESA
è ripresentato oggi in forma vivace airat- 'i
tenzione degli ITALIANI nel nuovissimo !
volume di GUGLIELMO QUADROTTA:!
"La Chiesa Cattolica oeila Crisi Universale,,'!
che è una illustrazione limpida, acuta eì
documentata della vita spirituale e politica ^
del cattolicismo in quest’ora storica - una ^
lucida sintesi dei rapporti tra Stato e Chiesa
- una .chiarificazione dell’assillante e grave
problema così intimamente intrecciato allaj
vita stessa della nazione.
È' un attacco frontale a quella leggerezza
italiana che in momenti corde l’attualè!
costituisce un tradimento versotia nazione. 1
La conclusione è che questo è il momento j
per affrqntare decisamente il grave prò-1
blema, che finché rimarrà insoluto, sarà’i
causa di profondo turbamento nella vita'J
nazionale. >|
• Il bel volume di circa 350 pagine ò.in ^
vendita al prezzo di Lire io presso i Librai ‘
del Regno e presso la à
LIBRERIA EDITRICE « BILYCHNIS » I
Via Crescenzio, 2 — ROMA (33). '
DAME VAUDOISE cherche plac
dans bonne famille pour s’occuper d’ui
enfant de quatre à cinq ans, pour enseigne
le français. —■' S’adresser qhez M.me Long
Boulangerie - Villar Pellice. ,
/'
â