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Cinquante-troisième année.
9 Mars 1917
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Que tontes les choses vraies, honnêtes, jastes, pares, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil IV, 8).
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SOMMAIRE: Souffrir en compagnie —
D’esprit de sacrifice — Da page de nos
Aumôniers et de nos Soldats — Ponds
pour les Ouvries de l’Eglise et des Etablissements d’instruction secondaire —
Chronique vaudoise — Nouvelles religieuses — Nouvelles politiques.
SOUFFRIR EN COMPAGNIE.
J’ai souvent lu ces paroles de SaintPierre : « Résistez au diable avec une foi
ferme, sachant que les mêmes souffrances
sont imposées à vos frères dans le monde»
(1 Pierre v, 9). Mais elles ne me servaient
pas à grand’chose. Car, pensais-je, quand ^
j’ai mal aux dents, ma douleur n’est pas
du tout diminuée par le fait que ma voisine a mal aux siennes.
Aujourd’hui, c’est différent. À mon
tour, j’ai été atteint par les nxaux de la
guerre, et je connais les angoisses et les
tristesses qüe cause la disparition d’un
fils. Et je trouve un grand encouragement et un vrai soulagement à penser
précisément que « les mêmes souffrances
sont imposées à mes frères dans le
monde». Je regarde autour de moi, au
- près, au loin, et je ne vois que des pères
et des mères qui sont dans la peine comme nous. Et cela me fortifie.
Pourquoi ?
Pareeque, d’abord, je vois que je ne
suis pas une exception, ni la. victime d’un
injustice. De nos jours, le malheur n’est
plus un accident : c’est la règle, c’est normal. Sans doute, la mort d’un jeune homme est une iniquité et un désordre. Mais
quand l’injustice de ce genre est multipliée, elle devient en quelque sorte une
justice. Et le désordre généralisé est un
ordre. La consigne est de souffrir. Je
souffre comme les autres, à mon tour.
Alors, pourquoi faiblirais-je et réclamerais-je ? Et puis, protester, c’est si inutile 1 et si sot I
Ensuite, quand je vois mes voisins
souffrir, tout le village, toute la France,
je dirais presque l’humanité entière,
plongés dans l’angoisse, la stupeur et la
doùieur, il me prend une pitié infinie
pour tous ces malheureux. Leurs souffrances fondent mon cœur endurci par
les siennes, et je sens que ma pitié y produit de l’amour, de la détente et de la
joie. Car s’il n’y a pas d’amour sans souffrance, il n’y a pas non plus d’amour sans
joie, sans bonheur.
La pitié, c’est la charité. Et la charité
est le refuge des malheureux. On se console de ses maux en prenant part à ceux
des autres.
Et il y a, aujourd’hui, tant de souffrances dans le monde, tant, tant, que
nous aimons et aimerons beaucoup. C’est
même de la souffrance et de la charité
qu’il faut espérer un bon avenir pour la
France et pour la famille humaine, bien
plus que de la sagesse et la puissance de
ses gouvernants.
Il ne me suffit pas de savoir que les
autres souffrent. Je me le dis, je me le
répète, car c’est dans le « se le dire » que
gît la consolation.
Et voilà que se produit encore un bien.
L’exemple de courage et de patience que
me donnent mes semblables me stimule
à faire comme eux. Comment, la mère
Louis est forte, la femme Dubois ne se
plaint pas, ne se fait pas plaindre, ne
veut pas être plainte. Et moi, je faiblirais 1 je me plaindrais ?... Pour sûr que
non ! N’ai-je pas auprès de Dieu les mêmes ressources qu’elles ? N’ai-je pas les
mêmes raisons et le même devoir de supporter bravement mon malheur ?
Et cette pensée fait comme un demi
tour, pour que je découvre ceci encore:
La courageuse souffrance de tes semblables te fortifie. La tienne pourrait donc
les fortifier aussi ! Que ce serait beau, si
toi, qui es faible, et si facilement ébranlé,
tu en venais à être un appui et une aide
pour quelques autres 1 ne serait-ce que
pour un autre vieux père et pour une
seule mère affligée. Et voilà que, où je
ne voyais que plaintes et larmes, je vois
surgir confiance, obéissance, soumission,
espérance et consolation. Même là où
il n’y a plus espérance, le seul fait de
tenir bon est un réconfort,u ne satisfaction, un succès. La vue des souffrances
de mes frères produit ces merveilles.
Aussi dirai-je, un peu par expérience,
beaucoup par principe;
Quand tu es dans la peine, ne regarde
pas seulement ton malheur. Regarde autour de toi, vois celui des autres et leurs
souffrances. Cela diminuera ta peine.
Cela changera ta manière^de souffrir, et
en bien. H. D.
{L’Ami Chrétien des familles).
EFORNERON AGOSTINO DAVIDE
■ allievo ufficiale, di anni 19
di Roccapiatta .
caduto il 7 Genn.aiò 1917, in Gamia.
L’ESPRIT DE SACRIFICE.
Nous n’avons nullement la prétention
de vous dire des choses neuves, ni de
vous faire des recommandations inédites. Notre but est forcément plus modeste puisque nous allons, tout bonnement, répéter ici ce que les gens sensés
nous disent sur tons les tons depuis bien
des mois: il nous faut apprendre à souffrir, à nous imposer des privations, toutes sbrtes de privations; et cela sans
murmures, sans plaintes — d’ailleurs
ii'utiles — joyeusement, comme d’un
devoir civique à remplir. Nous sommes
désormais parvenus à ce fameux tournant de l’histoire où la Patrie ne doit
pas faire en vain appel à toutes les éi ergies, à tous les renoncements.
Voilà tantôt deux ans que nous sommes en guerre, deux ans qui ont éprouvé,
sans les fléchir, la valeur, le courage,
l’endurance de nos solaats; ûeux ans de
campagnes glorieuses, qui ont cependant
moissonné bien clés vies et fait couler
beaucoup de larmes. Mais les conditions
matérielles 6e notre existence étaient
demeurées à peu près les mêmes jusqu’ici,
et quantité de gens trouvaient le moyen
de vivre, de s’amuserj de jouir de la vie
comme auparavant et comme si le plus
terrible des fléaux ne s’était pas abattu
aussi sur notre patrie. De tous les pays
actuellement en guerre, l’Italie était probablement celui où les effets matériels
de la guerre étaient le moins sentis, et
où le peuple avait été le moins éprouvé.
Mais la crise est venue, pour nous
aussi; d’autres épreuves nous attendent,
d’autres difficultés qu’il faudra surmonter avec courage et constance. L’heure
est aux sacrifices, et malheur à celui ou
à ceux qui ne le comprendraient pas.
D’ailleurs, il n’est rien de tel, pour nous
engager à prendre en patience les maux
qui nous affligent, que ae regarder autour de nous en nous comparant aux
autres. Je m’adresse plus particulièremer t à nos lecteurs oes Vallées. Ouvrons
les yeux et regardons. Voyons si, par ces
temps calamiteux, nous sommes plus ou
moins à plaindre que la grande majorité
des Italiens ou des autres peuples de
l’Europe. Nous poussons les hauts cris
de ce qu’on nous lésine le sucre et le pétrole; nous trouvons que le pain de
guerre est trop loi rd, moins appétissant
que le beau pain blanc ou l’excellent
pain de ménage auquel nous étions habitués. Et nous oublions qu’en maints
autres pays, plus riches que le nôtre, on
souffre littéralement la faim. Nous nous
plaignons de la cherté de la viande, du
beurre, des fruits, des légumes, et nous
oublions que toutes ces denrées sont inabordables en Allemagne, en Autriche,
daius tous les Etats des Balkans; inabordables et à peu près introuvables. Nous
murmurons contre le prix exagéré des
combustibles, sans songer le moins du
monde aux pauvres de nos grandes villes
qui ont été mis dans l’impossibilité absolue de se garantir contre le froid exceptionnel de cet hiver particulièrement
long et rigoureux.
Et que sont les privations que les circonstances nous imposent, à côté des’
souffrances q.i’endurent nos soldats, làhaut à 2.000 mètres d’altitude, avec les
20 et même les 25 degrés au-dessous de
zéro; ou ailleurs dans la boue gluante
des tranchées ? Et nos pauvres prisonniers, dévorés de vermine, souffrant le
froid et la faim 1 Et les mères qui pleurent les chers disparus, ou dont le cœur
est tout entier là-bas, ou qui appréhendent à chaque arrivée du courrier la fatale nouvelle 1 N’est-ce pas, qu’ils vont
nous sembler bien légers nos petits sacrifices si nous songeons à tout cela, et
mieux encore si nous nous représentons
l’admirable endurance de nos ennemis
qui, par patriotisme, supportent stoïque
ment des misères inénarrables !
Il faut plus que jamais se dire et se
répéter jusqu’à la satiété, que la victoire
finale couronnera infailliblement les efforts de ceux des belligérants qui auront
su faire preuve d’une plus grande force
de résistance aux privations de toute
sorte; de ceux que les plus grands sacrifices n’auront pas fait fléchir, de ceux
qui ne se seront pas laissé abattre par
les épreuves — qui ne font que commencer pour nous et qui vont en augmentant
et en s’accumulant à mesure qu’on approche du but. Et n’oublions pas qu’il
nous faut un ressaut de volonté pour
réagir contre le découragement et le pes- ,
simisme qui pourraient s’emparer de nos
âmes de latins facilement impressionnables. j. c.
La pap de 00s Auoiiaiers et de aos Soldats.
2-3-1917.
Nouvelles de nos Militaires — Le
soldat Negrin de Bobi est toujours à l’hôpital de Palmanova. Le colonel interrogé
-le déclare intransportable à cause de sa
maigreur et de la fièvre intermittente. Il
craint un peu de suppuration intérieure.
— Le soldat Falco Giuseppe, blessé au
genou, a été transporté à l’hôpital militaire de réserve de Chioggia (église vaudoise de Corato) — Le soldat Arturo Biigliani est revenu de sa licence à Toulon
et continue son œuvre bénie — Le soldat
Vittorio Gordiano (év. de Montréal, Canada), est bien. Son père, soldat lui aussi,
a obtenu trois mois de esonero — Le soldat Camuso Benigno, armée du salut de
Boston, U. S. A., est bien — Le sergent
Sebastiani est bien et espère aller en
coiigé sous peu (Montréal, Canada) —
Arturo Besson, scuola allievi ufficiali, a
été indisposé, mais est rétabli — Le lieutenant Ernesto Gag (Vercelli), comm. de
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comp., est très bien et salue parents et
amis — Le lieutenant F. Voila a été légèrement indisposé, mais est rétabli —
Le lieutenant Vüossich (Milan), uffîc. di
ordinanza, est parti poacJa licenza — Le
lieutenant Edwin Rostan est très bien —
Le capitaine Aldo Muston est bien aussi
— Le lieutenant Arnaldo Goss a été un
peu indisposé, mais est rétabli — Les
mitrailleurs Ghigo Alberto (Faetto) et
Tron Luigi font saluer parents et amis
— Les mitraillevrs sergent Canda Giovanni, caporal Bioli Lorenzo, caporal
Micol Emilio, caporal Tron Luigi, sergent Clôt Giov. Aless., soldat Costantino
Bartolomeo, Robert Davide, Saleng Pietro,
Tron Luigi, font saluer parents et amis
— Les soldats Negrin Stefano et Baridon
Stefano, C. R. L, vont bien — Les alpins
vaudois de la « Stazione della Gamia » et
de « Villa Santina », vont bien — Les
soldats Jourdan, Artus, Gardiol, osp.
Cr. Rossa, it. 60, vont bien — Le caporal Jon-Scotta (Biella), est passé en infanterie — L’artilleur Romano (Prarostino) est venu de la « licenza in batteria »
— Sergent Scola (ex-pasteur), C. R. L,
a été malade, mais va joliment maintenant — Le soldat Capobianco est toujours encore à l’hôpital 045 (oh. batt. di
Napoli) — Le sous-lieutenant Mazzullo
Angelo est encore à l’hôpital de San D.
di Piace — Le sous-lieutanant Francesco
Franza (Milan) a été quelques jours à
l’hôpital mais se trouve maintenant « in
licenza ». — Le lieutenant A. Pegrot va
bien — Le caporal major Geymonat, le
caporal major Gönnet et le soldat Romano Francesco font saluer parents et
amis — Le lieutenant Marinelli est allé
« in convalescenza » — Le soldat Sergiacomi a été transféré d’hôpital.
Agréez mes cordiales salutations.
E. Bertalot.
— Zona di guerra, li 6-2-1917.
Prego codesto pregiato giornale YEcho
des Vallées di voler trasmettere i miei più
fervidi saluti ai cari parenti, ed ai compagni d’armi che combattono per una
più grande Italia, e specialmente gli Angrognini da me tanto amati; di ringraziare bene il sig. Pastore di Angrogna
per 1 abbonamento fattomi, essendomi
molto caro di sapere le notizie delle nostre care Valli.
Sono sempre in attesa della licenza e
saluto tutti dalle terre Albanesi, dicendo
che la mia salute è sempre ottima.
Soldato Berlin Luigi (Angrogna).
— Dal fronte, 18-2-917.
Pregiat.mo Sig. Tron,
Ci vorrà scusare se non le abbiamo
scritto prima due righe dandole delle nostre notizie e ringraziandola per l’invio
del suo caro giornale ì’Echo; è la terza
volta che lo riceviamo con grandissimo
piacere; ci è di gran conforto e proviamo
molta soddisfazione nel leggere un giornale si prezioso.
Ci porta pure le notizie dei nostri fratelli che si trovano al fronte e delle nostre amate Valli dove sempre è rivolto il
nostro cuore e il nostro pensiero.
Egregio sig. Tron, la ringraziamo di
cuore per la sua bontà, e per mezzo della
presente la preghiamo di ringraziare e salutare il nostro pastore sig. Eugenio
Revel, e salutare le nostre care famiglie
e amici assicurandoli della nostra ottima
salute.
I nostri vivi ringraziamenti, sperando
che ci vorrà scusare per il nostro ritardo.
La salutiamo con sincero affetto e ci
firmiamo devotissimi
Soldati Benech E., Buffa G.,
_ Ricca Giovanni.
— Noventa Padovana, 19-2-1917.
Egregio Signor Tron,
Fin dal 9 corrente ho dovuto lasciare
la centuria con tutti i miei cari compagni,
giungendo qui in questo bellissimo e ricchissimo paese; dopo sei giorni e sette
notti di viaggio attraverso il fronte.
Ora qui stiamo facendo l’istruzione; la
nostra cara patria vuole tutti i suoi soldati combattenti.
E domani anche i centurioni si presenteranno al, fronte coll’arme in mano.
Perciò le mando il mio nuovo indirizzo
affinchè possa continuare a mandarmi il
suo tanto gradito giornale l’Echo des
Vallées, il quale ci porta il saluto delle
famiglie lontane. Approfittando di codesta occasione La prego voler trasmettere, per mezzo del suo pregiato giornale,
il saluto dei Valdesi appartenenti a questa Ila Compagnia: caporale Bounous
Alessandro Teofilo (Riclaretto), soldati
Pons Carlo (Massello), Goss Giacomo (Luserna S. Giovanni), e Caìrus Giovanni
(Villar Penice).
Ringraziandola anticipatamente, sono
suo dev.mo Cairus Giovanni.
— Du front, le 19-2-17.
Très honoré M.r Tron,
Quelques mots seulement pour vous
donner de mes nouvelles qui. Dieu merci,
sont assez bonnes pour le moment, malgré les changements de température que
l’on rencontre ici. Comme je suis seul
Vaudois ici, je n’ai personne pour m’entretenir et faire la causette de notre chère
Vallée. Ce n’est qu’au moyen de votre
cher Echo et de VAvvisatore, que je reçois
encore assez régulièrement, que j’ai les
nouvelles de là-bas et de mes compagnons
d’armes qui se trouvent au front ou en
zone de guerre.
Comme ici on ne distingue pas les jours
de fête d’avec les autres jours, c’est pas»
lui aussi que je m’aperçois quand c’est
dimanche, m’arrivant presque toujours
ce jour-là, ainsi je passe une bonne demiheure avec lui en le lisant d’un bout à
1 autre; aussi ne puis-je que remercier
tous ceux qui collaborent pour l’envoyer
à nous tous soldats, allégeant avec ses
bonnes paroles nos. peines.
Espérant que celle-ci vous trouve en
bonne santé, comme elle me quitte; je
vous prie de saluer, par le même moyen,
parents, amis, connaissances et compagnons d’armes et vous, M.r Tron, veuillez
agréer, ainsi que Madame, mes respectueuses salutations.
Sergente Paul Chauvie.
— Zona di guerra, 21-2-1917.
Egregio Sig. Tron,
Vengo con queste poche righe per ringraziarla del suo desiderato giornale !’£cho des Vallées che vengo di ricevere per
la prima volta. Lo leggo con gran piacere perchè mi dà notizie delle nostre care
Valli e dei miei compagni che sono al
fronte; non sono piu col mio caro amico
sig. Rostagno, quello che mi rincresce
molto, perchè eravamo come due fratelli.
Per mezzo del suo caro giornale mando
un saluto a tutti i parenti ed amici di
Pramollo.
Di salute sto bene, grazie a Dio, come
spero di lei e sua Signora.
Suo dev.mo
Caporal magg. Long Enrico
(Pramollo).
— Senigallia, li 26-2-17.
Carissimo Sig. Tron,
Vengo a ringraziarla di tutto cuore per
1 arrivo continuo del suo pregiato giornale 1 Echo che mi porta continuamente
con mio gran piacere, notizie delle nostre
Valli e dei miei compagni che si trovano
in altre zone. La prego, per mezzo del
suo pregiato giornale, voler porgere i
miei affettuosi saluti a tutti i parenti ed
amici che, lontani dal loro paese, compiono il loro dovere per la patria.
Gradisca, colla sua Signora, i miei più
sinceri saluti e mi creda suo dev.mo
Cannoniere scelto Charbonnier Enrico.
— Dal fronte, li 3-3-17.
Ill.mo Sig. Direttore,
La ringrazio sentitamente dell’invio
del giornale VEcho des Vallées, che ricevetti da qualche giorno, e che leggo con
gran piacere, avendo così il mezzo di apprendere notizie delle nostre care Valli
e dei nostri fratelli Valdesi. La prego anche di ringraziare a nome mio, per mezzo
del pregiato giornale VEcho, il Comitato
per l’assistenza dei militari evangelici di
Torino, per l’invio d’un pacco che ho ricevuto per Natale, il quale mi fece molto
piacere; come pure ringrazio le signore,
signorine e il sig. Ribet, pastore del mio
paese nativo. San Germano Chisone, per
l’invio di un pacco. — La mia salute è
ottima.
La prego di salutare i parenti ed amici
che si trovano al fronte e alle Valli. Porga
loro i miei distinti saluti; e lei, insieme ai
saluti, gradisca i più vivi ringraziamenti
e mi creda suo dev.mo
Carabiniere Jouve Emanuele.
Foiiils POUF les Ouvriers de l’Eollse
et des Etaliissements d’instructiop secopdaire
XIX“ LISTA DI SOTTOSCRIZIONI.
Riporti della XVIIP Lista:
Torino 36.300,—
Roma 2.755,—
Firenze 1.865,—
Genova 5.170,—
Venezia 1.409,—
Milano: a) Chiesa di
S. Gio. in Conca 7.020,—
b) Id. Via Fabbri 1.010,— 8.030 —
Biella 5q _
RRescia 1.300Ì—
Livorno 4.500,—
Verona \^2 _
Napoli 2.00o!—
Aosta 150,—
Sampierdarena 50,—
Lugano 150,’—
Parrocchie Valdesi:
Torre Pellice 4.900,_
Perrero-Maniglia 20o’,_
Luserna S. Giovanni 1.352,—
Simond Maddalena 4,— 1.356,—
POMARETTO 1.131,_
S. Germano Chi
SONE 602,—
Maggiore Beux
Daniele 50,— 652,—
Bobbio 350,—
Villar Pellice 450,—
Prarostino 700,__
Massello 35q[__
Rorà 100,’—
Rodoretto 328,_
Praly 150,’—
Pramollo 150,__
PiNEROLO 400,__
Angrogna 25,_
Oblatori. Diversi 50.548,40
Totale della XIX»- Lista Lire 125.711,40
CHRONIQUE VAUDOISE
ANGROGNE. Le 17 février au Pradu-Tour. A 10 h. 25 m., entrèrent dans
le temple les élèves des deux écoles vaudoises du chef-lieu, accompagnés par
leur régent et maîtresse, ainsi que de
quelques parents et amis. A 10 h. % précises, le régent lut le programme composé
d une allocution et une narration sur
l’Emancipatio.n; un monologue, 16 poésies, 15 petits dialogues, le tout entremêlé par 12 chants. Trois ou quatre élèves ayant été retenus à la maison pour
cause de maladie, un dialogue et trois
poésies ne purent être présentés. Entreautres se sont spécialement distingués,
au monologue Jacques Long, et aux dialogues: Madeleine Buffa, Marguerite
Combe, Marie Benech, Eveline et Lydie
Chauvie (de 4.me), Rosine Chauvie et
Jolanda Serotti (de 3.me), et Florine
Cougn (de 2.me).
La maîtresse M.Ile Besson s’est fait
remarquer par son excellente voix à'alto.
L’assesseur communal M.r Coïsson
adressa quelques paroles d’encouragement et admira l’excellente mémoire des
élèves et leur entrain.
La série des travaux se termina par
les 5 versets du chant: L’Emancipation
et une fervente prière. — Les élèves,
après avoir remercié le public, reçurent
leur réfection et la jolie brochure; après
quoi chacun s'achemina vers sa maison
satisfait du travail accompli. X.
ZONE DE GUERRE. Les soldats de
la Croix-Rouge Odin Etienne, Paul Pons
et Jean Armand-Pilon remercient chaleureusement pour VEcho, et rassurent
parents et amis au sujet de leur excellente santé ; le soldat Malan Théophile,
le caporal Frédéric Long, le sergent César
Bounous, tous les trois du 3° alpins, le
sergent du génie Giacomo Olivetti, le mutilé Barthélemy Jahier qui nous écrit d’un
hôpital de Florence, remercient pour l’envoi de VEcho et saluent parents et amis.
LA TOUR. M. le pasteur Emile Tron
de Rodoret, qui remplace M.r C. A. Tron
pour quelques mois, a prêché dimanche
dernier son premier sermon sur ce texte:
Ton péché te retrouvera. — Bon auditoire,
attention soutenue.
— Le 5 courant, dans les heures de
1 après-midi, a eu lieu l’ensevelissement
de Etienne Eynard de la Vigna, décédé
à l’âge de 66 ans. Le service funèbre,
présidé par le pasteur M.r Emile Tron,
a réuni à la maison mortuaire un nombreux auditoire malgré l’inclémence de
la journée. Que les parents reçoivent
l’expression de notre sympathie chrétienne.
Bonne réunion de la Jeunesse à
Ste-Marguerite, dimanche dernier, et
nombreuse assemblée, à Ste-Marguerite ,
aussi, à la réunion-conférence de dimanche soir.
Le Comité d’assistance de Turin nous
invite à annoncer que le soldat « bombardiere « Henri Peijronel envoie ses salutations à M.r C. A. Tron et à toute sa
famille.
PERRIER. Dimanche ,4 c., dans l’après-midi, M. le pasteur Balmas tint une
conférence dans le temple vaudois pour
intéresser les soldats actuellement au
milieu de nous, à l’histoire des Vaudois. /
Après leur avoir parlé de leur origine,
et des principaux faits de leur histoire,
il leur donna quelques détails sur les Vaudois en rapport avec la guerre actuelle
et termina en leur adressant quelques
souhaits, puisqu’ils vont partir bientôt
pour le front, afin que la victoire à laquelle ils auront le bonheur de contribuer
plus directement, soit bientôt un fait
accompli.
L’auditoire qui bondait le te'mple démontra par son silence et par son attention soutenue, combien il appréciait ce
qui venait de leur être dit.
— La fête du 17 février a été aussi
marquée dans notre Paroisse par une
cérémonie aussi sérieuse que le moment
le réclamait.
Nous avons eu le plaisir de voir bon
nombre de nos soldats ces mois passés.
Nos vœux les accompagnent dans la
lourde tache qui les attend encore là-bas.
X. X.
PRAMOL. Enterrement. Samedi, 3 c.,
a eu lieu à Peumian l’ensevelissement de
notre sœur Sasanne Long veuve de Paul
Bounous, décédée à l’âge de 73 ans.
Notre sympathie fraternelle à ses deux
fils, dont l’aîné est à l’hôpital à Turin, et
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l’autre au iront, ainsi qu’à son frère et
aux autres parents.
— Nos soldais. Le caporal des fusiliers
Clôt Louis est heureusement remis et,
après avoir passé quelques jours dans sa
famille, est rentré au régiment.
Le soldat du génie Long Jean Jacques
est aussi à peu près guéri et se trouve
chez les siens, ayant obtenu un mois de
congé.
M. l’aumônier Pascal nous écrit que le
soldat des alpins Long Barthélemy Henri,
qui se trouvait à l’hôpital de Tolmezzo,
allait en sortir de jour en jour. —Nous
nous réjouissons avec eux et leur envoyons nos meilleurs souhaits. phg.
SAINT-JEAN. Refuge Roi CharlesAlbert: Souscription pour lit W. et L.
MEILLE — 20“« Liste:
Cav. Uff. L. Bounous L. 50,—
W. Long Marey, sotto te
nente Comm. G. R. L » 10,—
L. 60 —
* Listes précédentes » 13.322,75
Total L. 13.382,75
— Souscription pour lit Major JEAN
RIBET — 5œe Liste:
Mme V.ve Catherine Albarin
Bellion L. 20,—
Chev. B. Léger, pasteur » 15,—
L, 35,—
Listes précédentes » 4.363,—
Total L. 4.398,—
NOUVELLES RELIGIEUSES.
La Papauté et le Thomisme.
On se souvient peut-être que le pape
Pie X avait lancé, au mois de juin ou au
commencement de juillet 1914, un nouveau motu proprio' ayant pour objet
« l’enseignement de la philospbie et de
la théologie» et devant s’appliquer «à
l’Italie et aux îles adjacentes». Le but
de cet acte pontifical était de proclamer
que, dans l’enseignement catholique, il
faut suivre uniquement saint Thomas
d’Aquin ou, du moins, ne jamais préférer
à son avis celui d’un autre docteur scolastique ou d’un autre penseur moderne.
« Les points qui, dans la philosophie de
saint Thomas, sont capitaux, écrivait le
défunt pape, ne doivent pas être considérés comme étant du genre des opinions
au sujet desquelles_^ on peut disputer en
l’un ou l’autre sens, mais comme des
fondements sur lesquels toute la science
des choses natUralles et divines se trouve
établie... Ceux qui enseignent la philosophie et la théologie sacrée doivent donc
être avertis que, s’ils s’éloignaient d’un
seul pas, surtout dans les choses de la
métaphysique, de Thomas d’Aquin, ce
ne serait pas un grave détriment ».
Conséquent avec cette thèse, Pie
X émettait l’ordonnance que voici:
« Nous voulons, ordonnons et commandons que ceux qui obtiennent la charge
d’enseigner la théologie dans les Universités, les grands lycées, collèges, séminaires, instituts possédant, par induit
apostolique, le pouvoir de conférer les
grades académiques et le doctorat en
cette même science, prennent comme
texte de leurs leçons la Somme théologique, qu’ils l’expliquent en langue latine
et qu’ils mettent un soin jaloux à susciter
à son égard, chez leurs auditeurs, le plus
grand amour... ».
Un motu proprio est un rescrit que le
pape émet de son propre mouvement et
en dehors de toute influence étrangère.
Avant la proclamation de l’infaillibilité
pontificale, les théologiens gallicans sout
tenaient encore, contre les canonistes romains, qu’un motu proprio ne peut abolir
une bulle ou un bref antérieurs. A l’heure
actuelle, nous supposons que l’ortho
doxie catholique attribue à tout motu
proprio le privilège de l’infaillibilité.
Nous ne savons point exactement quels
effets le rescrit de Pie X a pu obtenir en
Italie. Mais il semble, en tout cas, qn’on
n’a pas cru devoir s’y conformer sur
toute la ligne en France. Le cardinal Bisletti, préfet de la Congrégation des Séminaires, a, en effet, adressé, le 26 septembre 1916, par le canal de l’archevêque
de Paris, à Mgr A. Baudrillart, recteur
de l’Institut catholique de cette ville, et
du même coup à tous les grands séminaires et à toutes les Universités catholiques de France, une lettre destinée à
leur faire connaître le désir suivant du
pape Benoît XV. Aux yeux du souverain
pontife, « les événements de ces derniers
temps font voir clairement combien il
est important de revenir, en fait de
science philosophique et théologique, à
la doctrine traditionnelle de l’Eglise, et
de laisser de côté les notions fausses,
inexactes ou nébuleuses que nous avaient
transmises bon nombre de prétendus philosophes, modernes ou plus anciens ». En
conséquence, se fondant sur les prescriptions antérieures de toute une série de
ses prédécesseurs, Benoît XV ordonne
que tous les professeurs catholiques prennent les principes, la doctrine et la méthode de saint Thomas comme base et
règle de leur enseignement. Le cardinal
Bislétti attend « que la Fille aînée de
l’Eglise, qui a tant de fois devancé même
les désirs du Saint-Siège, et qui tient à
être la première dans l’obéissance comme dans l’amour, observera dorénavant
avec plus d’ardeur encore que par le
passé, ces directions pontificales », et
qu’en particulier les Universités catholiques de France, «dont l’attachement à
la chaire de Pierre est si connu, contribueront très efficacement à la résurrection » qu’il salue d’avance.
C’est ce qu’il nous reste à savoir; car,
si lés professeurs catholiques des instituts supérieurs d’Italie et de France ont
cru devoir, malgré les injonctions antérieures de la papauté, s’écarter dans une
certaine mesure des idées thomistes, cela
ne peut avoir été que pour des motifs
péremptoires. En attendant, nous nous
demandons comment on réussit, dans les
sphères romaines, à s’imaginer qu’en présence de tous les progrès de la science et
de la pensée, et de toutes les découvertes
de la physiologie et de la psychologie, la
métaphysique peut rester immuable et
qu’un docteur du XIII= siècle, quelque
savant qu’il pût être pour son époque, a
pu en fixer les vrais principes pour tous
les siècles futurs.
(Semaine Religieuse).
Progrès de la liberté religieuse en Espagne.
Le Christian raconte à ce propos qu’il
y a quelque temps, le roi avait conféré
une décoration au cadet des fils de Cabrera, auteur d’un ouvrage d’histoire naturelle. En présence de sa cour, Alphonse
XIII dit au jeune homme: «Vous êtes
je crois, le fils de l’évêque protestant. Je
suis bien aise de vous donner cet ordre ».
Les Espagnols attribuent la conduite libérale du roi à l’influence des sages conseils d’Edouard VIL C’est possible, mais
la conduite excellente et la patience exemplaire des protestants à l’époque de leurs
tribulations a dû contribuer aussi à modifier les dispositions de leurs compatriotes à leur égard.
La loi qui, en 1492, ordonna l’expulsion des Juifs de l’Espagne, n’a jamais
été abolie, en sorte que, théoriquement,
elle est encore en vigueur. Or, le roi Alphonse qui, par un décret du 21 juin 1915,
avait créé à l’Université de Madrid une
chaire de littérature et d’histoire hébraïques, y a appelé un Israélite, M. Abraham Salomon Jahuda, dont l’installation
solennelle a eu lieu récemment. Et, dans
son discours inaugural, le nouveau' professeur a relevé le rôle important que les
Juifs ont joué pour le progrès de la science
et de la civilisation espagnoles.
La vdite éventuelle de la Palestine.
On avait conclu d’un discours prononcé à Cincinnati par l’israélite Morgenthau, ancien ambassadeur des EtatsUnis à Constantinople, que les JeunesTurcs avaient consenti à vendre, après
la guerre, la Palestine aux Sionnistes.
L’ambassade ottomane de Berlin a démenti cette nouvelle. Là-dessus, M. Morgenthaù, a fait à Chicago una seconde
conférence, où il a expliqué que les Jeunes-Turcs avaient effectivement consenti à céder éventuellement la Palestine
à prix d’or, mais que cette vente ne aérait pas faite aux Sionnistes seuls. La
cession se ferait à une nouvelle République lib;re à la formation et à l’administration de laquelle participeraient toutes
les puissances chrétiennes.
;■ Semaine Religieuse,
IVouyelles politiques.
Sur tous les théâtres des opérations il
y a eu cette semaine une plus grande activité d’artillerie. Actions plus intenses
dans les vaJjées de Ledro et Lagarina, sur
le haut A’vlsio et sur la Fronte Giulia.
Sur les pentes du mont Mosciagh (plateau d’Asiago), après une préparation de
feu des détachements ennemis ont attaqué un élément de nos tranchées. Ils ont
été reppussés et ont subi des pertes sensibles. Un sort égal a été réservé à une
autre attaque contre nos positions au
nord de Sober (Gorizia). Nous avons fait
quelques prisonniers.
L’artillerie ennemie a été assez active
contre nos lignes à l’est de Vertoiba.
Après un bombardement intense des détachements ennemis ont attaqué ces positions.^^Nettement rejetés ils ont subi
des pertes très graves. Des groupes du
94° régiment d’infanterie ont contre-attaqué et fait 32 prisonniers.
Des aviateurs ennemis ont lancé des
bombes sur Gorizia et blessé quatre civils. De nombreuses autres tentatives de
raids aériens ont été repoussées par nos
escadrilles de chasse. Deux appareils en’ nemis,'atteints par le feu de nôtre artillerie, ont été abattus, l’un près de Boscomalo, l’autre au nord ide’Duino. ’
— La retraite allemande se poursuit
sur l’Ancre et les Anglais avancent en occupant de nombreux villages. La lutte
opiniâtre se renouvelle chaque jour: la
résistance est devenue plus énergique ce
qui n’a pas empêché les Anglais de progresser sur une large étendue de terrain.
Dans la région au nord-est de Verdun,
près du village de Eixj les Allemands ont
attaqué les positions françaises après un
boiiiibardement d’une extrême violence.
Ayant réussi à pénétrer dans quelques
tranchées, un retour offensif des Français les en a chassés.
— M. de Bethmann-Hollweg, le chancelier allemand, a encore prononcé un
discours qui est un véritable défi à l’Amérique et aux neutres. L’Autriche a
répondu à M. Wilson en donnant des
explications très embrouillées sur son
attitude future à propos de la guerre
sous-marine. Les arguments allemands
sur la légitimité de la lutte sont répétés
sans de grandes nouveautés.
M. Wilson a demandé au Congrès les
crédits nécessaires pour armer les navires
marchands. Il ne propose pas la guerre,
mais il demande les moyens et l’autorité
nécessaires pour protéger les droits de
son peuple. La Chambre a voté les demandes du Président, mais au Sénat
l’obstructionisme d’une petite minorité
germanophile a empêché la votation. M.
Wilson agira quand même si cela sera
nécessaire. Il l’a déclaré dans le nouveau
discours prononcé pour l’inauguration
de sa seconde présidence.
Le torpillage du vapeur anglais Laconia qui portait plusieurs passagers amé
xicains, dont deux dames sont mortes de
froid dans les chaloupes de sauvetage, a
produit une émotion intense aux EtatsUnis. Une plus grande émotion jointe à
une indignation profonde est occasionnée
par la découverte d’un complot ourdi
par l’Allemagne au Mexique. Il s’agis; ait
de provoquer une attaque du Mexique
et du Japon contre les Etats-Unis en cas
de ruputure avec l’Allemagne. La chancellerie allemande a confirmé la vérité
de la nouvelle. i
Un complot dans le but d’attenter à
la vie du président Wilson, et de faire
sauter les puits de pétrole et les fabriques de munitions a été découvert par la
police. Les préparatifs de guerre se poursuivent activement, la paix étant devenue toujours plus difficile à maintenir.
— Le chef d’état-major autrichien,
le feld-maréchal baron Conrad de Hoetzendorf, est relevé de ses fonctions. D’après toutes les probabilités il prendra le
commandement des forces austro-hongroises et allemandes contre l’Italie.
— La Chambre des députés a commencé la discussion à propos de la politique économique du gouvernement. La
question de la main d’œuvre nécessaire
aux travaux agricoles, les problèmes du
ravitaillement, le renchérissement de la
vie, ont provoqué de nombreuses critiques à l’œuvre du cabinet Boselli.’ Les
socialistes ont présenté une motion réclamant entre autres « une politique
étrangère et de guerre tendant à hâter
les négociations de paix ». Le Président
du Conseil répond que le gouvernement
désire lui aussi le retour de la paix, mais
que la paix ne peut être atteinte qu’au
moyen de la victoire. Il insiste pour l’ajournement à six mois en posant la question de confiance. La Chambre approuve,
à l’appel nominal, par 227 voix contre 31.
K. L.
COMUNICATI.
ESPORTAZIONE DI CIOCCOLATO.
Per ópportuna norma degli interessati,
la Camera di Commercio di Torino comunica che, a partire dal giorno 25 Febbraio u.. s., anche per la cioccolata nessuna esportazione dev’essere permessa
dalle Dogane per qualsiasi destinazione,
sia pure col mezzo di pacchi postali.
Eccezionalmente le Dogane permetteranno l’inoltro delle partite la cui spedizione risulti accettata dalle Ferrovie
pei Paesi alleati, per le Americhe e pei
Paesi al di là del Canale di Suez a tutto
il giorno 25 Febbraio u. s.
PER L’ACCERTAMENTO DI DEBITI E CREDITI presso le Potenze centrali. La Camera di Commercio di Torino
ha ricevuto dal Ministero dell’Industria,
Commercio e Lavoro istruzioni relative
alla situazione di debito e creuito esistente fra Ditte commerciali od industriali del distretto e Ditte germaniche
od austro-ungariche, ed invita perciò
quanti abbiano debiti o crediti verso la
Germania o l’Austria-Ungheria a fornire, possibilmente di persona e colla
massima sollecitudine possibile, alla Segreteria camerale (Via Ospedale, 28)
tutti gli elementi relativi àlle predette
pendenze in corso ed a prendere comunque visione delle istruzioi i afferenti alla
rispettiva posizione.
Ab. payés et non qoittancés.
1917: Pons Jenny, Bessé di Ferrerò —
Ribet Abraham, Ribet di Chiabrano —
Bertalot Giovanni, Crossetto di Praly —
Daniel Dav3d;, Monnett — B. Tourn, Toulon
— Adèle Pascal, Palerna — Maria Revel,
Ivrea.
Poar I’«Echo des Soldats ».
M.lle Madeleine Coisson, Vitznau
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