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Soizante-et-unìème année.
28 Août 1925
N* 34
L
8
PRIX D'ABOK ^ ^
Vallées Vaudoises . . •
Italie (en dehors des Vallét
Etranger................. ' ,*• • •
Plusieurs abonnements à la mt adresse
Etats-Unis d’Amérique............... .
—
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Par an Pour 6 moia
L. 8,
» 10,—
. 20,» 19,1 doll.
5
6,
11,
Yj doli.
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’ÉcAo (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’ABONHEMENT SE PAYE D'AVANCE,
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Wi Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice. '
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement!
de l’année.
w Le Noaiéro: S5 soitimes ^
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.ii,«. dig^nes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
8
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9m
COMMUNICATION OFFICIELLE
Le Synode s’ouvrira, D, V., # La Tour
le 7 septembre, à 15 heures, par un culte
présidé par M. le pasteur H. Meynier.
Les membres du Synode sont priés de se
réunir à la Maison Vaudoise, à 14 Ti. 45.
La Tour, le 21 août 1925.
Le Modérateur : B. Léger.
VERS LES SOMMETS.
«Ceux qui mettent leur confiance
en l’EterneL.. élèvent leur vol comme
des aigles > Esdie XL,
■ Nous sommes à l’époque de l’aimée où
Î'on quitte volontiers la ville pour la cam
■ pagne, où les gaies comitives d’alpinistes
se multiplient et parcourent nos montagnes, et où les personnes ayant besoin d’air
pur s’élèvent vers lœ plus hautes cimes.
Nous voudrions aujourd’hui inviter. les
^lecteurs de, l’Êcho à gravir les hauteurs ;
nous voudrions les inviter tous à élever
leur vol comme des aigles au-dessus des
■ plaines, au-dessus des vallées, au-dessus
des pics les plus élevés qui brillent dans le
ciel de l’idéal chrétien. Il est beau de gravir les plus hautes montagnes ; beau de
voir l’aigle,, qui s’élève en spirales majestueuses ; magnifique de pouvoir, sur des
ailes métalliques, bra,ver l’infini de l’azur ;
beau de monter dans le domaine matériel ;
mais ü est bien plus beau encore de s’élever dans le domaine moral, de monter vers
les cimes de oe monde qui sont autrement
plus éblouissantes que celles de nos Alpes.
Mais, nous direz-vous, c’est précisément
là notre idéal ; seulement nous sentons notre faiblesse, nous sentons qu’il est difficile de s’élever comme des aigles. Tel d’entre nous, malgré son enthousiasme, a refermé ses ailes et s’est arrêté dans son
élan sublime en présence des difficultés
qu’ü a rencontrées sur sa route ; tel autre
a cessé de voler parce qu'ü lui semblait
que les sommets vers lesquels ü se dirigeait
a’éloignaaent à mesure qu’il avançait; tel
autre s’est arrêté en route parce que, dans
la poursuite de l’idéal, il était trop préoccupé de son « moi ».
Ces expériences, chers lecteurs, sont profondément humaines et dignes de sympar
thie; elles ne sont pas d’aujourd’hui seulement, elles sont séculaires. Le prophète
-Esaïe disait déjà, de son temps : « Les
jeun^ gens se fatiguent et se lassent ; les
jeunes hommes chancellent et tombent... ».
Mais, ajoutait-il, ceux qui mettent leur
confiance en l’Elternel reprennent de nouveUes forces... ».
Pour monter, dans le domaine moral,
pour voler ve,rs les plus hautes cimes, nos
forces ne nous suffisent pas ; aucim homnia ne peut par lui-même, se débarrasser
du fardeau du péché et atteindre la sainteté. La volonté humaine, que d’aucuns
exaltent au détriment de la foi, ne suffit
pas. L’intelligence, les lumières, la sagesse
humaine ne suffisent pas. Il faut qu’une
force extérieure intervienne, qui emporte
l’homme, qui l’élève au-dessus des gouffres,
qui le faæe monter au-dessus des flots.
Nous avons vu parfois, au bord de la mer, •
des bateaux couchés sur le flanc ; tous les
efforts des matelots étaient vains pour les
soulever ; mais dès que la marée est venue, elle a soulevé sans peine et a emporté au loin ces frêles embarcations. 11
en est de même des hommes : s’ils renoncent à avoir uniquement confiance dans
leurs forces, dans leurs talents, dans leurs
liunières ; s’ils mettent de ' côté leur orgueil et leur sagesse humaine ; s’üs sont
disposés à se laisser emporter par cette
force invisible qui vient d’en-haut ; en un
mot, si, avec foi et humilité, ils s’attendent à l’Eternel et ont confiance en Lui,
alors Celui qui fit croître le chêne afin
qu’il résiste au fort de la tempête. Celui
qui donne à l’aigle son élan dans les airs,
leur donnera des forces ; il renouvellera
leurs forces afin qu’ils puissent monter
vers la gloire céleste.
« Ceux qui mettent leur confiance en
l’Eltemel prennent de nouvelles forces ;
ils élèvent leur vol comme des aigles ».
Quelle image saisissante! Quelle sublime
ambition! Pouvoir s’élancer vers l’infini,
pouvoir s’élever au-dessus de toute chose,
comme l’aigle que rien n’arrête dans son
ascension majestueuse ! Pouvoir s’élever
jusqu’à la contemplation de la Sainteté !
Car c’est là où IDieu veut nous conduire.
Soutenu par l’Etemel dans la lutte contre le péché, recevant de Dieu la force
pour se posséder soi-même, devenant, petit
à petit, une personnalité morale, une personnalité sainte à l’image de Jésus-Christ ;
étant, suivant l’expression de l’Apôtre,
transfiguré de. gloire en gloire, le chrétien
qui lutte est un homme qui gravit une
montagne tout aussi réelle, quoique invisible, que les cimes lés plus élevées de nos
Alpes. En s’élevant au-dessus des maréca,ges de l’impureté, au-dessus des bassesses
d’un monde qui grouille dans r%oïsme,
qui est dévoré par l’envie, qui cède aux
séductions de l’orgueil, l’homme, loin d’enchaîner à la terre ses facultés les plus nobles te élève, les purifie, te spiritualise,
leur donne des ailes, s’élève, comme l’aigle,
vers te plus hauts sommets. Du haut de
ces sommets c’est la gloire, c’est la sainteté, c'est la majesté de Dieu, c’est Son
amour et Sa justice qu’il contemplera ; du
haut de ces sommets ü plongera ses regards dans te profondeurs insondables de
la miséricorde de Celui qui pardonne, qui
rachète, qui régénère, qui fortifie tet qui
élève l’homme jusqu’à Lui. Que sont les
émotions du monde en présence des saintes émotions qu’éprouve l’âme qui monte
toujours plus haut dans la contemplation
des perfections et des miséricordes divines ? Qu’est-ee que la magnificence des panoramas que l’alpiniste admire, en comparaison des visions qui sont réservées à
celui qui, fortifié par IDieu, élève son. vol
dans te sphères ineffables de l’Esprit?,
« « «
Voilà, chers lecteurs, où Dieu peut nous
conduire. Et après que noiK serons montés,
après que nous aurons contemplé la gloire
céleste, après que nous aurons fait l’expérience des beautés du monde spirituel,
après avoir volé comme l’aigle, l’Eternel
nous donnera des forces pour redescendre
au milieu de nos semblables afin de « courir sans être fatigués et marcher sans
être jamais lassés». D. P.
?MENUS PROPOS
ON SE CONNAÎT MAL.
)Si nous savions nous mettre, tous tant
que nous sommes, un peu plus souvent à
la place des autres, nos rapports avec nos
semblables en deviendraient meilleurs et
nous les jugerions avec plus d’indulgence
et d’équité..., dirait M. de La Palisse, luimême.
Laissons de côté te esprits chagrins, les
malveillants qui voient d^ ennemis partout ; les envieux et les jaloux de profession ; te égoïstes de toute nature qui ne
sopgent jamais qu’à eux seuls, ne voyant
que leurs intérêts, ne s’intéressant qu’à ce
qui te touche de près, et occupons-nous des
autres seulement, des bons, ou soi-disant
tels, de ceux qui professent des principes
de justice et d’équité ; en un mot, de ce.ux
qui, malgré te vertus éminentes qu’on doit
leur reconnaître, ne veulent pas ou ne savent pas se mettre à la place des autres.
û serait facile de démontrer que, dans
leul" grande majorité, de très honnêtes
gens, voire même des chrétiens, nourrissent
à |Sendroit des persoimes d’un autre bord,
de ^profession ou métier différents, d’tm au• ^tre âge, j’ajjais presque ajouter d!pn autre
sexe, des sentiments qui sont loin d^être
toujours empreints de charité, d’indulgence
et surtout de justice. Nos appréciations injustes, nos jugements superficiels tiennent
tout particulièrement à la trop haute idée
qu» nous nous faisons — parfois inconsciemment — de nous-mêmes et au peu de
cas que nous faisons, non moins inconsciemme,nt, des mérites et des droits d’autnii.
L’honnête travailleur des champs qui peine
comme une bête de somme, d’une aube à l'autre, ne veut pas comprendre, que le labeur
de l'ouvrier « intellectuel » n’est pas moins
épuisant et, toutes proportions gardées, est
moins rétribué, parfois, que son travail à
lui. L’ouvrier de la plume et du cerveau ne
voit, à son tour, que le côté idyllique du
métier du campagnard, oubliant ses risques, ses préoccupations, ses soucis et ses
angoisses. Que de fois n’avons-nous pas entendu, surtout depuis la dernière guerre,
tonner contre l’avidité du paysan qui vendrait ses denrées un prix exhorbitant...
alors qu’à sa place nous aurions vraisemblablement fait comme lui ?
Le petit employé tient en médiocre estime le simple ouvrier qu’il juge bien inférieur à lui, oubliant à dessein qu’un travail manuel, apparemment machinal, requiert souvent des qualités d’adresse et
d’initiative qui ne sont pas du domaine de
tout le monde.
Le travailleur manuel est injuste, à son
tour, à l’endroit de ceux qui le dirigent ;
l’ouvrier des champs méconnaît l’utilité et
les difficultés de celui de l’usine et viceversa... Nous n’en finirions plus s’il fallait
entrer dans te détails en nous entretenant,
par exemple, de la « méconnaissance » du
commerçant et de l’industriel, de l’employé
d’une administration et de l’instituteur ou
du professeur, du militaire et du civil, des
vieux et des jeunes, etc. Bref, on se connaît mal : de là notre manque de justice,
d’estime réciproque, de sympathie, d’amour
fraternel qui devraient, toujours être à la
base de nos rapports avec nos semblables.
Laissez-moi vous transcrire, au sujet de
notre causerie d’aujourd’hui, ces beaux
vers de SuUy Prudhomme, qui traduisent,
bien mieux que nous ne saurions le faire
nous-même, te sentiments de fraternité
qui devraient nous animer :
Le laboureur m’a dit en songe :
fais ton pain.
Je ne te nourris plus;
gratte la terre et sème.
Le tisserand m’a dit :
fais tes habits toi-même.
Et le maçon m’a dit :
prends la truelle en main.
Et seul, abandonné
de tout le genre humain
Dont je traînais partout
l’implacable anathème.
Quand j’implorais du ciel
une piété suprême.
Je trouvais des lions
dohout sur mon chemin.
J’ouvris les yeux,
doutant si l’aube était réelle:
De hardis compagnons
sifflaient sur leur échelle.
Les métiers bourdonnaient,
les champs étaient semés...
Je connus mon bonheur,
' et qu'au monde; oit nous sommes
Nul ne peut se vanter
de se passer des hommes ;
Et depuis ce jour-là,
je les ai tous aimés.
Voilà où nous devons tendre. Il s'agit de
graver, dans nos cœurs et dans nos consciences, la noble devise, dè la nation suisse ;
« Un pour tous, tous pour un », à la place
de cet autre qui trahit nos penchants
d’égoïsme : « Chacun pour soi et Dieu pour
tous ». On se connaît mal, parce qu’on s’aime mal... ou qu’on ne s’aime pas du tout.
On pourrait « changer tout cela », n’estcv! pas ? j. c.
CORRESPONDANCE
EN VUE PU SYNODE.
Très honoré M. le Directeur,
Voilà bien des années que je me rends,
à l’époque du Synode de l’ïfelise Vaudoise;,
en pélérinage à la Ginevra Itcdiana et que
j’Efâsiste, avec un intérêt qui jusqu’ici ne
s’est pas démenti, aux séances de notre ^
grande assemblée annuelle. Sera-ce un titre suffisant pour m’autoriser à vous soumettre quelques remarques qui me sont
suggérées par un sincère désir de concourir à éliminer, si possible, quelques petits inconvénients que j’ai entendu déplorer de droite et de gauche, par des Vaudois et par des étrangers?
Eln commençant par la courte séance
d’ouverture, qui a lieu immédiatement
après le culte solennel au Temple, on ne
peut que regretter qu’un, si grand nombre
s’en dispense, pour s’attarder à des échanges de salutations ou à des causeries qui, si
légitimes soient-elles, ne devraient pas
empêcher les membres du Synode d’accomplir leur devoir.
Tandis que la salle des séances est presque vide, te préaux du Temple et de la
Maison Vaudoise, voire même la grande
route, pullulent de petits groupes tite
animés.
2
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^*-1'
J1 en r^ulte comme ^mière conséquence, fort déplorable, que rélqetion (Ju
Bureau se fait avec pn nombre réduit
d’électeurs, et — comme cela a été le cas
dernièrement — on peut avoir un Prfeident de Synode élu par moins du tiers des
électeurs. Pour le prestige et l’autorité de
la charge des membres du Bureau, ü serait à désirer qu’il y eût une entente préalable, préparée par les membres les plus
sérieux et autorisés de l’assemblée.
L’mstaHatiçn dp Bureau devrait pouvoir se faire, non pas devant des bancs
vides, mais devant l’assemblée plénière,
d'autant plus que le discours présidentiel
— comme c’est le cas dans d’autres grandes assemblées d’églises sœurs — ne devrait pas se limiter à un, boniment sur
le cliché habituel de l’honneur reçu et des
remerciements d’occasion, mais développer
une espèce de programme, avec référence
aux plus importantes questions du jpur.
Il y a un dicton populaire qu’on ne devrait
pas oublier ; « chi b&n cotniwda è alla metà
déU’opra». Bien commencer, par de bonnes habitudes de ponctualité, de régularité, d’ordre, donnera le ton aux séances
qui vont suivre.
Dans le développement de l’ordre du
jour de la session synodale, depuis quelques années,^on remarque, une forte disproportion entre le temps accordé à l’exa.men des rapports des Administrations et
celui qui est réservé aux propositions et
à des questions spéciales mises à l’étude ;
ce qui aboutit nécessairement à de continuels renvois ou à des votations précipitées, sans qu’on ait le temps d’approfondir, par une large discussion, tel sujet ou ,
telle proposition.
Cela est dû principalement au fait, il
me semble,, que la distribution du travail
de la compétence des Synodes régionaux
(ou Conférences de Districts) et du Synode général n’est pas encore bien délimitée. Il s’ensuit que bien des répétitions
et des doubles se produisent. Le Synode,
général, qui devrait s’occuper surtout des
grandes questions, est appelé plus d’une
fois à entendre discuter, par exemple, sur
l’opportunité d’un robinet ou d’im séchoir
dans une buanderie d’hôpital, à constater
le chiffre de paniers de pommes de terre
pu de châtaignes en plus ou en moins,
qu’on a reçu dans tel institut hospitalier,
et ainsi de suite, sur une foule de questions locales, attenantes aux œuvres de
bienfaisance où à la marche même des
églises, qui devraient trouver leur place
toute naturelle dans les synodes régionaux.
'' En outre., le temps si précieux du Synode est plus absorbé par l’in
continence oratoire de tel ou tel autre de
ses membres. Je ne voudrais pas, par cette
remarqué, porter atteinte à la liberté de
parole et surtout ne pas empêcher ceux
qui ont quelque chose à dire de le, fairé.
Hélas ! il me faut malheureusement constater ; 1“ que, assez souvent', il y a dés
gens qui n’ont rien à dire, mais qui parlent quand même ; 2° que, d’autres, par une
affinité d’idées et une suggestion bienrcxphcable. Se croient en devoir de se l^ver
pour faire savoir que l’orateur précédent
a dit tout juste ce qu’ils voulaient^ euxmêmes exprimer, et sans s’en apercevoir,
peut-être, tout en prétendant compléter
sa pensée, ils répètent exactement ce qui
a déjà été dit ; 3" et c'est le cas le plus
grave, il y a des personnes qui ont des
dadas à mettre en publie ; elles ont, pendant une année, médité un sujet favori
et préparé les arguments relatifs. Il s’agit
de l’insérer dans une discussion, même
s’il n’a rien à y voir. Un prétexte
«st vite trouvé pour se soulager du long
' (iiscours — car il n’y a rien de plus indigeste qu’un discours rentré — et l'assemblée synodale, vouloir ou non, se voit séquestrer — au profit d’un de ses membres
qui s’écoute parler — bien des moments
précieux au développement normal de ses
travaux.
P y a une séance spéciale, dite des étrangers, qui absolument rq^uiert quelque ;
courageuse et indispensable réforme si l’on
ne -veut pas la voir devenir une étape du
Purgatoire, que le Dante a omis de décrire.
Lorsque le nombre des délégués est éxu- bérant, que ne suit-on l’exemple de plusieurs des î^lises de l’étrangsr, où on les
groupe par affinité .et importance ? Et
qu’on les entende len deux ou trois moments différents, fixés par le Bureau du
Synode. Mais en tout cas, que ce Bureau
soit inflexible pour ne pas permettre, que
ce qui doit être un court message fraternel se transforme en une prédication, en
un rapport interminable.
S’il y a des gens indiscrets et dépourvus
de tact, il ne faut pas qu’ils gâchent une
des parties les pjus intéressantes de nos
Synodes par leurs assommantes oraisons.
Que le Bureau, donc, ;Soit inexorable et
munisse son Président d’une sonnette retentissante, avec le mandat impératif de l’agiter aux oreüles qui se,raient sourdes, au
terme des cinq ou dix minutes qu’on peut
leur concéder.
Enfin, les élections aux charges de l’Eglise auraient tout à gagner dans l’opinion
du public sU’on n’y voyait parfois transporter les méthodes en honneur dans les
milieux politiques et civils : prôner son
homme, par des mirages fantastiques, n’est
ni sérieux ni digne. Le dénigrement ou la
calomnie, d’autre part, pour faire échouer
une candidature qui ne vous est pas sympathique ou que l’on craint, ne devraient
jamais faire leur apparition dans notre
Corps Electoral Vaudois,
Comme cela serait plus loyal, plus honnête et plus chrétien, si chaque courant
en faveur de telle ou telle autre candidature se montrait ouvertement par la publication au tableau noir des avis, du nom
ou de la liste qu’il réprçsente ! On n’assisterait plus à ce déplorable galopinisme de
certains sires zélés, qui vous empoignent,
un delegué ingénu et façonnent son bqlle-^
tin a leur guise, en effaçant, ou substituant tel ou tel autre nom.
Et comme s’il n’y avait pas à rougir de
ces procédés il y en a même qui Se vantent,
ensuite dans leurs cercles, d’avoir sauvé
la patrie en danger. j
Nos %nodes ont de nobles traditions,
mais, comme toute activité humaine, üs
pe.uvent prœenter des imperfections ; efforçons-nous de les réduire au mininum, en
éliminant eelles qui déjà nous sont signalées, ainsi que celles qui pourraient l’être
à l’avenir. .1 Un Turinaîs.
, PENSÉES. J
Il ne faut.' avoir égard à oe qu’auront
fait ou dit tes autres devant nous, mais
seulement à ce qu’aura commandé Christ,
qui est le premier de tous. J. Calvin.
On a peu de temps quand on a peu d’amour. La mauvaise économie du temps est
une des chosef qui démoralisent le plus.
r A. ViNËT.
■i
La vie est aussi courte pour le plaisir,
qu’elle est longue pour la vertu! Il faut
être, incessamment sur ses gardes. L'instant de jouir passe et ne revient plus;
celui de mal faire passe et revient sans
cesse : on s’oublie un moment et l’on est
perdu. J- J- Rousseau,
OlOCOHBft;
PURCATiVA
ITAISAÎIA
libera'é il corpo
FELi
RI^GL
CHRONIQUE VAUOOISE
............»
rÊTE5 DU 15 /lOÛT
A VAL PEROUSE.
A la Baissassa, dans un splendide emplacement au nord-^est de Las Ara, a plus de
1600 mètres d’altitude, l’on a joui d'une
excellente fête du 15 août. La nature superbe de beauté, de lumière et de grandeur, elle aussi, dans son langage sublime,
nous invitait à l’adoration et aux -actions
de grâces. Et rien, à notre connaissance,
n’est venu déranger, en quoi que ce soit,
cette assemblée de plus de 500 personnes,
qui, pendant environ deux heures, a montré l’intérêt le plus vif et l’attention la
plus soutenue pour les choses qui lui ont
été dites.
Le Pasteur de Pramol qui préside, lit
quelques passages du Nouveau Testament
et fait la prière. Avant d’inviter les orateurs du jour à nous adresser la parole, il
transmet « les fraternelles salutations » de
l’Union Vaudoise de Marseille.
M. Louis Marauda, en rappelant l’œuvre bénie de Félix Neff, l’apôtre des Hautes Alpes, dont on célèbre cette année le
centenaire, prend pour texte de son discours : « Convertissez-vous donc et vivez »
(Bzécliiel XVIII, 32). Il exhorte tous ses
auditeurs à la conversion : ceux qui n’ont
pas encore fait la paix avec IDieu par la
foi en JésusUhrist, et tcus ceux qui, ayant
cru au Seigneur, ont besoin, chaque jour,
de se détourner du mal pour faire le bien.
M. Auguste Jahier nous entretient sur
l’histoire vaudoise et nous raconte quelques épisodes se rapportant à la Paroisse
de Pramol. Il fait passer devant nos yeux
quelques traits de fidélité à l’Evangile. Et
il nous met aussi -en présence de l’infidélité de quelques personnages, dont la fin
fut l’abandon, la désolation, le désespoir.
Ce qui l’amène, naturellement à nous exhorter à une toujours plus grande fidélité à notre Maître.
M. Damd Bosio nous montre, par quelques données palpitantes d’intérêt et qui
provoquent les applaudissements de ses auditeurs, quelques fruits bénis de l’œuvre
d’évangélisation dans notre patrie.
M. Guido Comba, qui a visité récemment
les Etats-Unis d’Amérique et parcouru des
millers de kilomètres pour visiter des amis
de notre église, a -aussi vu un grand nombre, de Vaudois qui l’ont chargé de leurs
salutations affectueuses à leurs parents
des Vallées. M. Comba croit fermement que,
s’il y a beaucoup d’avantages à New-York
et dans tant d’autres viUes d'Amérique,
nous avons, nous aussi, aux Vallées, nos
avant.ages ; et que ceux qui n’y sont pas
obligés par les nécessités de la vie, ne doivent pas les abandonner, mais, que les
jeunes surtout, doivent se prépaier à y
faire tout le bien possible.
Ces discours ont été intercalés de cantiques dirigés par l'instituteur de SaintGermain, M. Henri Jahiar. Toute l’assemblée ,a priS' part à oes chants.
Cette fête de l’adoration et de la reconnaissance, a aussi été la fête de la fraternité vaudoise, car nous nous sommes
sentis unis de cœur à ceux qui étaient
réunis, à la même heure, à Piamprà
(Rorà), à ceux qui se réuniront les jours
suivants, à tous nos frères dans notre patrie et à ceux qui, au-delà des monts et
au-delà des mers, auraie-nt joui d’une
sainte allégresse, s’ils avaient pu unir
leurs voix à celles des frères des Vallées.
M. le doct. Henri Bosio (flui est resté
promollin dans l’âme), a prononcé la prière
de clôture.
A tous les Vaudois de la dispersion mondiale, les frères réunis à la Baïssassa envoient leurs salutations fraternelles bien
cordiales. A l’autorité communale; de Pramol, qui avait bien voulu prendre les mesures nécessaires pour prévenir tout inconvénient, vont les plus vifs remerciements.
La collecte de L. 231,40 ira, une moitié
pour l’Evangélisation et l’autre moitié
pour les Missions.
L’après-midi s’est passé très agréablement dans la même loca,lité, pour ceux qui
ont pu y retourner. M. le pasteur Paolo
Bosio, de Rome, y a été un guide encourageant et entraînant pour les différents
jeux. On y a encore chanté plusieurs cantiques avœ beaucoup d’enthousiasme. Et la
belle et bonne journée a fini par le cautique : « Pokhè giunto è ormai l’istante
che ci deve separar... ».
Pierre CHîtuvni).
IN « H<
À GENÈVE.
La manifestation commémorative que
la Colonie Vaudoise de Genève fait
chaque année à iPrangins, autour du
monument qui rappelle le départ de leurs
aïe,ux pour la Glorieuse. Rentrée, a eu lieu
cette année avec un éclat inaccoutumé.
A la descente du bateau, à Noyon, ceux
de Genève se rencontrèrent avec leurs
compatriotes de Lausanne et du Canton de
Vaud. Le vieux drapeau de la Société de
Secours est déployé, et les nombreux participants traversent en cortège la petite
ville. Les habitants, du pas de leur porte,
saluent le cortège avec un petit air d’amitié, comme s’ils revoyaient une vieille connaissance : Ah ! ce sont les Vaudois du
Piémont !
A Prangins, autour du monument, une
agréable surprise attendait les Vaudois :
le vaillant corps de musique, de Prangins
avait eu la délicate pensée de venir égayer
de ses productions musicales la petite
cérémonie.
L’aimable syndic de Prangins, le' .colonel Yersin, avec une délégatten du Con*
seil Municipal de Prangins, a tenu à as-,
sister à la manifestation.
Le monument, autour duquel se rassemble la nombreuse assemblée, avait été
abondamment garni de fleurs.
La cérémonie commence par une partie
religieuse dont s’est aimablement chargé
M. Maurice Gardiol, paste.ur à Chavomay,
et originaire des Chabriols.
Vient ensuite une allocution de M. Benech, président de la Société de Secours
qui, après avoir souhaité la bienvenue à
chacun, rappelle que dans quelques semaines on inaugurera, à La Tour, le mor
nument à Henri Arnaud. Cela lui fournit |
l’occasion dè retracer la vie du vaillant/
Pasteur et' Colonel, qui fut l’âme de la
Glorieuse Rentrée, et qui après avoir rendu,,
d’immenses services à son peuple, fu'^
exilé et mourut loin de ses chères Va.Uées.
Une collecte en faveur du monument,
faite après la cérémonie, produisit unej
somme rondelette.
M. Ami Gay parie ensuite au nom de la
Colonie Vaudoise, et apporte l’adhésion eny.^
thousiaste de ce groupement et de son prér
sident M. Balmas.
Ensuite le colonel Yersin salue l’assemblée au nom du Conseil Mimicipal de Prangins et assuré les Vaudois de la sympathie
de toute la population.
M. le capitaine Albert Chauvie apporte
les salutations des compatriotes venus d^
Lausanne, et M. le pasteur Bertalot termine la ærie des discours en évoquant 1er'
souvenir de la patrie absente.
Entre un discours et l’autre on entend
le Serment de Sïbaud, chanté par unt
groupe de Vaudois, ainsi que les produc^
tions variées de l’excellente musique de.
Prangins. '
Ce fut ensuite le gai pique-nique sur
l’herbe. Il 'manquait, hélas !, le frais om*,
brage des châtaigniers des Vallées.
L’après-midi se passe en récréations e|i'
en longues conversations entre vieux et
nouveaux amis. E. B
» » «
r
Pour le
11 HENRI ARNAUD.
(A la 4.me liste, au lieu de Piene Proclietÿ
lire Pierre Prassiiit, Saint-Jean, 10. — A l4
O.me liste, lire Antoine Bostan, paslcui-, Guigou, Pralii,, 25).
Treizième Liste de Souscription:
Riporto 12=' Lista L. 24.708,8^^
Vénérable Table Vaudoise » 1.000,—^
M.nie A. Bald-Parise, New-York » 100,t
M.me Anita Molnar-Selli, Prague, 10 R., Gi’éoux., Basses-Alpes, 10 - M.mc Emm;
Bonnot, Milan, 25 ' L. 45,
Rome: iM.me Eiig. Socci, 50 - ’Willie Longi
Marey, 50 L. 100,
Aoste: Eugène Revel, pasteur, 10 - Adôl|
Ansermin, 3 L. 13,:
San Pier d’Arena: Circolo Evangelico Valdese, per mezzo v.-pres. 'Bortolotti I,. 25,‘
Vingt campistes du Camp Unioniste de iMasscl : G. Malapclle, 10 - Long-Marey, 10 - G. Pe-<
driali, 10 - D. Gay, 10 - .Mariotti, .5 - G. RilÆt,
5 - M,. Bons, 5 - Ing. Lantelme, 10 - E. Jatiicr,lO
- Guido Ricca, 10 - Ren. Minetti, 5 - Ca)4o PonSç
T> - Eliezer .Musso, 10 - G. Bogoni, 10 - B '■ii
Decker, 5 - Cavenaghi, 10 - Attilio Jailfl,
10 - R. Bassancsi, 5 - E. Gardiol, 2 - Fer»
Avoudetto, 3 U- 150,-i;
Prati (2.me liste) - Ghigo : G. D. Ghigo iti
St., 5 - FiL Grill fu Fr„ 3 - G. St. Restai
(Paco), 10 - G. Rostaii fu Fr., 2 - Margh. Rfl
stali, 2 - Pietro Rostan, 5 - Al.b. Hostan, 5 - f|
St. Rastan, sindaco, 5 - Alba e G. Bertina^
past, 10 - Pietro Barns, 4 - L. Barus, anziano
coll., 3 - St Ghigo, 2 — Coin.: Fr. Rostan, anzi
5 - G. P. Perron, 3 - Fil. Grill, 3 - Fil. Grill «
Fil.,, 3 — Adroits : D. Artus, 2 - Fil. Barg^
r
3
Mu Fil., 2 - Fü. Berger fu Ant, 3 - Pli Peyrot,
«2 - G. St. Peyrotj ans., 3 - P. Menusan, 4
|(J. Barus, 1 - Frat. iMenusan, 2^0 - Giovanna
î>errou, 2,50 - L. Richard, 10 — Malmt : G. St.
*Ctrill fu Fr., 2 - Enr. Peyrot fu P., 2 - G. Ro^ stan fu L^, 2 - Fii Rostan di G.„ 5 - St. Grill
pfu P., 3 - A. Genre, 3 - St Grijl fu St, 3 —
éiOrgères i; Enr. Grill, anz., 5 - G. Mich. Peyrot,
fe 5 - G. Peyrot, Dragon, 2 - Enrich. Martinat, 1
f'i. Fr. Rostan, 1 - G. Martinat, 3 - Fr. Martinat,
% 1 - G. Peyrot, 2 - G. St. Rostan, 1 — Pommiers:
^ •G. St Grill, 1 - G. St Baud, 3 - FU. Gril, 2 k Enr. Rostan, 1 - G. Rostan, 2 - Margh. Gril, 5
St. Gril, 2 - Sus. Rostan, 5 - A. Rostan, anz.,
|r .5 - G. D. Grill, 2 — Jqurdans : St Richard,
anz., 2 - L. Grill, 2 - R. Ghigo, 2 - G. P. Richaid, 2 - Fr. Richard, 2 — Ribba : Fr. Rostan,
3 - A. Gril, 2 - St Menusan, 2 L. 188,—
S. Martino : Oreste Canal, sind., colletta 2 Abr. Genre, 2 - G. Menusan, 5 - Desid. Clôt 5
■C. Mieol, 1,50 - G. Peyronel, 1,50 L. 17,—
Pramollo: G. Ritet, anz., iBouchard, 5 - Eli
Bi Peyronel, maresc.. Piene, 15 - Em. Long,
Id., 2 - G. G- Peyronel, M. N., 2 * Enr. Bosio,
Freinas, 2 - E. Beux e madre, Id.„ 2 — Tonr^ nims : Al. Long, 3 - E. Peyronel, 1 - Sus. Peyxonel, 1 - Fed. Peyronel, 1 - Dav. Gril, anz.,
Bouchardons, 3 — Rnà : Enrich. Jahier, 2
'G. Peyronel, 1 - Em. Bouchard di Lami, 2
Em. Long fu G., 2 - Alb. Long di G., 2 - Umb.
Long di D., 2 - Eli Jahier di G., 3 - Luigi Ja■ 'hier fu G., 5 - P. Chauvie, past, colett., 25 ¡Maddalena Chauvie, 5 - Eiena Chauvie, 5 - E.
Sappé fu Eug.„ 3 - Edvico Sappé di Al., 2 Al. Sappé fu G., 2 - Levi Jahier, anz.. Clôt, 4
: - N. N., 5 L- lOf—
t Vïllar - Teynaud : Fr. Grill, 5 - P. Bouïssa,,
J 3 - David Long, 3 - Alb. Bouïssa,, coRett, 5 ‘ >G. D. Marauda, 2 - St Bouïssa, 5 - G. Bouïssa
:fu G. D., 5 P- 28,,
• Bart, e M. Gay, Morglia, S. Giov,, 20 -Torre
Penice. F. A. J. D., 10 - Lina Eynard, instit, 5
- G. G. Jourdan, ex-istit., 10 - Comm. Aless.
Vinay, 10 - Famiglia Coïsson, mission., 10 î'amiglia Pons-Karrer, 5 L. 70,
I Bobbio - G. Pontet, collett., presid. A. C. D.
" .G. - Villa : G. Carrera, 2 - St Davit, 10 - Dav.
Bon.iour, 10 - D. Davit, Caserma, 5 - Fratelli
» “Geymonat fu P., 5 - St. Ne,grin fu Gius., 1 “ G. D. Bonjour fu G. P., 2 - Dav. Mondon fu
'Gius., 4 - Dav. Grand fu G.„ 1 - P. Davit fu
'' St., 5 - G. P. Gönnet, 2 - G, Negrin, 2 - Nello
Pontet, Tagliarea, 5 - G. G. iMeyron, 2 - Frat
‘Garnier fu P., 2 - Dav. M. Salomon, 2 - St
Geymonat fu P., 2 - St Pontet Centro, 3 - P.
Bouchard, 5 ~ P. Pontet fu G., 5 - St Bertìnat,
Rnet 1 - Sam. Charbonnier di D., 2 - P. Pontet fu Paolo, 5 - Su!S. Negrin, 2 - P. Pontet fu
; G.. 2 - G. Catalln fu Dav., 5 - Dav. Mondon, 5
- Enrich. Cougn, 3 - G. G. Bonjour, 1 - P. e
■-S. Volle, 10 - P. Mondon, Ciampas, 1 - St. Ne. grin, ex-maresc., 5 - A. C. D. G., 20 - G. Pontet, 5 - G. Veraldo, 3 - G. D. Bonjour, ex-mar.,
:'5 - B. Fumagalli, 15 - Gius. 'Charbonnier, 1 Sor. Long, 15 - D. Artus, Podio, 1 L. 182,—
Colletta G. Sappé, près. A. N. C. - Villa:
'Â. N. 'C.„ Sez.; Bobbio, 20 - St Pontet mutilato,
.5 - G'. Sappé, 5 - Aldo Sappé, 5 - G. Carrera,
• 10 - M. Pasquet ved. Bertinat, 5 - P. Acaccia,
io - Enrich. Sappé, 5 - B. Pasquet, 10 - G. Foste!. Malbec, 2 - Eliseo Catalln, S. Didier, Fran; eia, 10 - P. Charbonnier, Id.„ 10 L. 97,—
('alletta Abele Geymonat - Villat: A. e E.
' •Geymonat, 15 - G. G. e D. Geymonat 10 - St
Bon )our, acconsa, 5 - G. D. Bertinat, 2 - Alb.
Jalla, Hôtel Michelin, 50 - Dav. Bertin, 5 - N.
■■•Gay, Hôtel Flora, 15 - P. Botìjour fu St, 2,50
- P. Bonjour fu Dan., 2,50 - G. El. Caffarel, 5
*- E. Troll, pastore, 25 - Cav. St. (Geymonat, 10
- Giosuè Geymonat, 5 - Margh. Geymonat, 5 Stefanino Geymonat fu St. e fam., 5 - St. Gönnet, Ciampas, 2 - G. G. Bertinat fu M.„ Crou•settes, 5 - G. G. Bertinat di G. G., Id., 5 - Mich.
Bertinat di G. G.,, Courtilet, 2 L. 176,—
Colletta P. Negrin - Costa : P. Negi’in, 10 El. Negrin fu Eh, 5 - G. G. Geymonat 5 - Sus.
Negrin fu E., 5 - E. Oatalin fu G. D., 1 - Gius.
Mclli, 3 - Dav. Grand fu Dav., 3 — Pidone :
G. D. Meli! fu D., 5 - P. Navache, 3 - G, D. Navaclie, 2 - G. Mondon fu St.„ 2 - Dav. Catalin
fu P., 2 - Maria Negrin in Grand, 1 - Sus. N«grin ved. Melli,, 1 - G. D. Melli, 1 - Costanza
Melli, 1 - Maria Negrin, ved., 1 L. 51,—
Colletta St. Pontet, 'Payant : St. Pontet 4 ■Maria Pontet, 4 - Aldo Pontet, 2 - P. Pontet
fu P., 5 - Isaia Pontet fu P., 2 - L. Durand’Oanton, 2 - St. Michelin fu P., Laus, 1 - St.
•Bertinat fu Sam., CJiiot, 2 L. 22,
Colletta Paolo Negrin - Geymtengna : P. Negrin, 5 - Ved. Maria Mondon, Id., 2 - St. Negrin, Podio Sup., 5 - G. .Mondon-Marin, Id., 3
- P. Mondon-Marin, Id., 2 - G. P. Pontet, Podio
Inf., 4 - D. Artus, Id., 5 - (Gius. Negrin, Id., 5
- Cresto-Gonnet, Sibaiid, 50 - Dav. Pontet,
Pausettes, 5 L. 86,—
Colletta Daniele Meyron - Combà dei Charbonniers : Charbonniers : Dav. Baridon, 1 : S. iM.-Salomon, 2 - G. M.-Salomon, 2 - P. M.
” Salomon, 2 - Maria M.-Salomon, 2 - Gius. Ba
ridon, 1 - S. M.-S.alomon, 0,50 — Romana\: Sus.
Baridon, 1 — Prapier : G. D. Baridon, 5 —
Beymonds: G. Baridon, 2 - G. P. Baridon, 1
P. Davit 5 - Saloni. Baridon, 2 - A. Baridon, 1
— Dav. Baridon, 2 - Dav. Negrin, 1 - D. Vigna,
0,50 — Fragtton : G. Jouve, 2 — Alloeri : G.
■M.-Salomon, consigliere, 10 - P. M.-Salomon, 5
— L'Aidaret : Dan. Grand, 2 - Dav. Grand, 2
— Bertins: G. P. Vigna, 1 - P. Vigna, 1 — Base
Berna,: G. Dav. Baridon, 1 — Giratidins : St.
Negrin, 1,50 - St. Favat, 2 - Gius. Favat 1
G. Charbonnier, 5 — Arbaud : St. iBaridon, 5
Maria Baridon, 5 - P. Favat, 5 - G. B. Re, 1 G. Grand, 1 - Anna Meyron, 1 - Dav. Meyron,
2 - Dan. Meyron, 5 — Perlà ; G. D. Grand, 1
— Dav. Charbonnier, 5 - Dan. Grand,. 5 - G. D.
Rivoire, 5 - G. D. Favat, 2 - A.nna 'Berton, 8
— Giornà : P. Charbonnier, 2 L. 112,50
. Totale Bobbio L. 726,50. - La ■sottoscrizione
continua,
Antonio Grill, Valdese L.
Totale da riportare L. 27.263,30
On attend des nouvelles de Genève, Lausanne, Marseille, Paris, ainsi que de S. Germain, Prarustin, Villesèche.
Faute d’espace, nous renvoyons, à regret, au prochain numéro une partie de
la Chremique ...et autre c?w)se encore.
PRAMOL. Cher « Echo ». Tu n’as presque
plus eu de nouvelles de cette Paroisse depuis le départ de M. Pons pour Angrogne.
Si tu veux bien les communiquer à tes
lecteurs, tu vas en recevoir de temps en
temps, car ici, aussi bien qu’ailleurs, se
succèdent les naissances, les mariages, et,
hélas !, aussi les décès. Eu attendant de
vraies « nouvelles », tu n’auras, aujourd’hui, que la note de l’état civil, dans l’ordre chronologique..
Marnages ; Léger Marius de Jean Pierre
(Pomaret), avec Travers Adèle Marguerite
de l’Ancien (Chaureng), le 14 janvier 1925
— Balmas Auguste, Frédéric de Jean Héli
(Peumian), avec Bounous Yvonne d’Abel
Théophile (Id.), le 2 février — Jahier
Henri Alexandre de l’Ancien (Clôt), avec
Long Misa d’Henri (Id.), le 9 février —
Travers Charles Albert de Paul Henri
(Chaureng), ■avec Beux Emilia Amalia
d’Henri (Ailiers), le 27 avril — Long Ernest die Daniel Pie,ne, veuf de Pauline Long,
avec Bounous Lina feu Jean David (Peu. mian), le 21 mai — Ribet Amédée Arthur
d’iHenrî (Bouchard), avec Long Marie Marguerite d’Alexis (Plenc), le 13 juillet —
Les époux Bounous Henri, de SaintrCermain, avec Jahier Emilie Augustine feu,
Jacques (Rua), et Paolasso, de La Pérouse,
avec Ribet Henriette de Louis (:^uchard)^,
ont eu leur mariage béni respectivement â
Pîgnerol, le 19 janvier, et à Saint-Germain.,,
le 2 août 1925.
Baptêmes : Long Elvirè de Frédéric de
Daniel et de Long Emma (Ribet), le 11
novembre 1924 — Long Henri d Alexis feu
Jean Henri et d’Hélène Sappé d’Henri
(Plenc), le 6 février 1925 — Bertalot Ezio
d’Héli feu Pierre et d’Henriette Long feu
Henri (Ailiers), le 6 février — Sappé David d’Hilda de Jean Louis Sappé (Plenc),
le 6 mars — Balmas Hector de J. Héli ét
de Léonie Long (Peumian), le 5 avril —
Grippa Attilio de Louis et de Rina Valle
(Tournim), le 5 avril — Bouchard Oreste.
d’Emile de Lami et de Lydie Long (Ruà),
“le 8 avril — Long Irène de Jean et de
Louise Sappé (Sapiat), le 26 avril — Long
Emmanuel de Lévi feu Daniel et de Virginie Long de Jacques (Plenc), le 17 mai
—^ Long Héli de Jacques et d’Angèle
Projetti (Tournim), le 17 mai — Peyronel
René Serge d’Héli Henri (maréchal à Rome) et de Suzanne Long (Plenc), le 7 juin
— Beux Eisa de Michel feu Barthélemy et
de Emma Sappé (Plenc), le 14 juin — Long
Olga d’Henri de Jacques et de Lydie Long
(Clot), le 1(9 juillet.
Décès : Long Emile de Louis feu André
et d’Adélaïde Maurin (M. N. Clot), le 27
octobre 1924, âgé de 29 ans — Bertalot
Rémi de Jean Michel et de Célestine Long
(Ailiers), le 5 décembre 1924, âgé die 3
mois — Ribet Madeleine feu Jean et feu
Marthe Jahier, veuve de Jean Ribet (Bouchard), le 1 janvier 1925, à Peumian, âgée
de -60 ans — Peyronel Catherine feu
Pierre et feu Suzanne Beux, veuve 'de
Louis Long (Ru'à), le 19 mars, âgée de 72
ans — Bouchard Oreste d’Emile de Ijami
et de Lydie Long (Ruà), le 8 avril, âgé de
12 jours — Beux Daniel ¡Barthélemy feu
Pierre et feu Madeleine Bertalot, mari de
Suzanne Sappé (Plenc), le 17 avril, âgé le
71 ans — Sappé Inès d’Héli d’Alexis,.#
d’Henriette Jalrier (Ruà), le 23 mai,
j^orte — Long François feu André et feu
■Marie Andrion (Clot), le 24 juin, âgé de
47 ans. P'
SAINT-JEAN. Le 6 courant eut lieu l'ensevelissement de M.Ue Lenti Sguanci décédée à l'âge de 32 ans. ^ ^
Institutrice, pendant quelques années a
l’éceie des Brusaj, elle avait laissé 1 enseignement pour se consacrer entièrement à
sa tante infirme depuis quelque temps.
C’est pendant qu’elle se donnait à cette
tâche humble et dévouée que le Maître
l’appela soudainement à monter plus haut.
Le service funèbre fut présidé, à la maison mortuaire, par MM. les pasteum Tron
et G.axdiol et ensuite dans le cimetière de
La Tour où l’inhumation eut lieu. Nous
reniouvélons à la famille en deuü 1 expresión de notre profonde sympatiue.
^ Le 9 courant l’assemblée, d’église était
convoquée, pour s’entendre sur la nécessité
de faire des réparations qui s’imposent
aux deux temples des Blonats et du Qiabas. Puisque l’argent pour les réparations
au Chabas est tout trouvé, grâce à Lintérêt de quelques dames de ce. quartier, il
s’agit encore d’obtenir une somme de 9.000
lires, environ, pour subvenir aux frais de.
Féglise des Blonats. Nous sommes he.ureux
d’ajouter que, à cet effet, une souscription
ouverte séance tenante, donna au-delà^ de
1.000 lires. Les Vaudois de Saint-Jean, éta^
Mis à l’étranger, pourront prouver leur
attachement à leur Eglise, en envoyant
leurs offrandes dans ce but, et nous les
assurons dès à présent qu’eUes seront re
çites avec reconnaissance par le Pasteur de
la Paroisse.
>>— Ainsi qu’on l’avait précédemment annoncé, k. bazar traditionnel a eu lieu mercredi dernier avec le concours d’un public
ehoisi venu de tous côtés. A 3 heures précisa les différents comptoirs richement
garnis furent pris d’assaut ainsi que les
■tables réservées au Buffet. (Pas n’est besoin
dé dire MR’Hn entrain, exçeptionnel, une
cordialité charmante y ont régné, .et un
résultat magnifique a été obtenu. Grâce
au concours et à la générosité touchante
de quelques dames établies à Turin, mais
appartenant à Saint-Jean de, cœur, nous
avons pu ajouter cette année, un coniptoir
nouveau dont le produit net viendra s ajouter à la somme qui sera affectée pour les
réparations au temple. Notre reconnaissance la plus vive va à toutes cœ personiïes qui ont bien voulu nous donner une
Jjreuve si tangibk de leur-intérêt et de
leur attachement à l’élise, aussi q.ua toutes ces persidiines qui chaque année s’occupent du bazar avec tant de dévouement
et de zèle. Un plus gros merci encore à
tous les fidèles acheteurs venus de près et
de loin.
Nous ne pouvons publier encore le résultat définitif, mais nous le ferons aussitôt
que le Comité en aura décidé la distribution aux œuvres de bienfaisance. Il s’agit
d'une somme jusqu’ici jamais atteinte et
qui a dépassé toutes les prévisions ks plus
optimistes.
Dimanche 23 courant, la chaire a été occupée par M. Del Pesco et k ser^ le 30
courant, par M. k prof, de théologie Théo-’
dore Longo.
— Samedi 29 adût aura lieu, dans la
SaUe Albarin, une soirée récréative avec
reprœentation d’un comédie de Giacosa et
une farce. (Dans les entr’actes un orchestre
d’instruments à arc jouera quelques morceaux choisis. Nous ne doiutons pas que k
public accourra en grand nombre. a. y.
NOUVELLES POLITIOUES.
Un supplément de la Gazette Offiinelle
qui vient de paraître, nous domie un
compte-rendu de notre situation financière
pour le mois de juillet, premier mois de
l’année financière 1925-26, en la comparant
à la situation du mois de juillet 1924-25.
En voici la .partie essentielle. Il rfe#te
donc que ; les entrées de ce mois ck juillet
on dépassé k chiffre prevu de 198 millions
de lires, pendant que dans la même périock
de l’année précédente ks entréœ nknt dépassé les prévisions que de 28 milhons.
Le boni du mois de juillet 1925 est de 71
millions, tandis que l’année dernière, pour
cette même période, il y eut déficit de 83
millions. Les exportations du premier se
mestre 1925, qui se montent à 8 milliards
569 millions, marquent un pn^rès d'environ 2 milliards sur k chiffre des exi^tations du premier semestre 1924. Les importatùms du premier semestre 1925 se
montent à 14 mUlioins et demi, et 1 excédent
de l’importation sur l’exportation est, pour
l’année courante, de 5.358 miUioins cMitre
2.270 millions (k. Tannée dernière;. C’est
cette différence énoaSne ^tre le chiffre des
exportations et celui des’ importations qui
est une des causes de la dépréciation de
notre lire.,
Notre Gouvernement est en train de négocier avec celui des Etats-Unis pour le
régkment de notre dette de guerre. Le
récent accord beige-américain, en matière
de dettes, laissait espérer un traitement
tout aussi avantageux pour l’Italie, m^
le Gouveniement des Etats-Unis a déckré
que ks conditions de. paiement faites à la
Belgique ne pouvaient constituer un précédent pour ks autres nations débitri«^.
Il faut espérer, cependant, que lorsqu'on
nous fixera les conditions pour régler notre dette, on prendra en considératkm le
fait que notre, capacité financière est inférieure à celk belge et que. la Belgique a
obtenu, d’après le plan Dawes, à titre de
réparation de guerre, une somme bien supérieure à celk qui do(it revenir à 1 Italie.
^ Depuis quelques jours le change nous
est sensiblement plus favoraHe à NewYork, Londres et Zürieh.
— Eki France vient de se clore le Gansés
socialiste qui a eu lieu à Marseille, avec
une importante, revue des forces du parti
qui est en grand progrès.
'Le Congrès a été unanime c<mtre le Ministère actuel ; pouf ce qui est de l’avenir
le Congrès s’est montré fort prudent et n’a
pris a.ucun engagement. Des travaux du
Congrès, il résulte que le parti socialiste est .
resté ferme et fidèle aux eng’ag'ements
électoraux du Cartel des gauches de, deux
ans passés, et à la conduite tenue penda#
le cabinet Herriot. M. flPainlevé devra ^
décider et s’orienter définitivement vers la
droite ou vers la gauche : ce qui dépendra,
en grande partie de. la campagne marqr>
caine, et de la solution que Ton donii#^
aux question financières.
M. Caülaux, ministre des finances, se
trouve actuellement à Londres, en pour- '
parler avec le ministre anglais des finances Winston Ghurchûl pour k réglement dé
la dette franco-anglaise. En France on espère de bons résultats de ces négociations,
qui ont lieu dans une atmosphère très
cordiale.
— Chine. La situation chinoise devient
chaque jour plus complexe. Pendant que le
port de Canton est fermé pour les navires
anglais et japonais, une nouvelle grève a
éclaté à Shangaï,-grève qui a tous ks caractères d’une révolte. Mms, cette fois,;
c’est aux bokcéviks qu’on se révolte et ks
grévistes ont donné Tassaqt à la Chambre
du Travail chinoise. A Tierl-Tsin ont eu
heu de sanglantes escarmouches entre léS
grévistes et la police internationale,. L’açtivité guerrière ne cesse pas -dans Tintérieur du pays. Les Puissances répondront
sur un ton concihant à la note chinoise
rédigée en termes fort violents, pour tâcher de calmer la fureur des Chinois qui^ se
considèrent offensés à cause de l'enquête
judiciaire européenne à Shanghaï.
— Maroc. Les Français ont conuneneé
une vigoureuse offensive entre Fez et Taza.
¡De nombreuses troupes prennent part aux
attaques, dirigées par le maréchal Pé^n
' qui a pris la direction de toutes les opérations ' militaires. Si Abd-el-Krim, chef d^
riffains venait à céder, dans la région où
Ton effectue cette offensive7 sa capitale
Ajdir, tomberait bientôt dans les maim
des Français. *•
Souvent la conduite d’un homme
échauffé de vin, n’est que l’effet de ce qui
se passe au fond de son cœur dans les autres temps. J. J- Rousseau.
Jean Caïattn, directeur-responsable
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