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pe-courant avec la Poste
■ I^D'ABONNKMBNTPAB an
...........5*
.irrWger
“Wgique; Hrcsil. Danemaft,
l^agno, Autriche-Hongrie,
^Pte, Hoiiandc,
®Pl880,
Suède,
_. —'5 Blc., sJ un prend un
wanncmcjii ^vysiiîi Kr, U
S'abonne;
t d’AdiJiiniHiratSoû ;
A.i jH* WM. lus Pasteurs; ef à
t*:- blip. Alpina à Torre Pellice.
■’SboDnoruent part du 1. Janvier
—?i se paye d'avance.__________
Année XXli. N. 20,
i Mai 1896.
Noinérofi Béparéa deiuandés avant
le tirage, 10 centimes chacun
Annonces: !ÎO centimes par ligue
pour une seule fois — 15 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes peur 6 fois et au dessus
S'adresser pour la Rédaction et
pour r Administration à !U1.
Jeun Jalla, prof.jTof#’« Pdfiiice.
Tout changement d'adresse comité
15 centimes, sauf ceux du cotumenccfïiont do l’année.
MOIN
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
* ‘ae aerei lémoins. Act. 1,8. Sijivanl la vérité avec la charité. Kpli. IV, 15. Ci»« la« règae vienne. Mattli. Vi, lU
N « lu I» H i r e :
®ceiision — Gon'üspofidance — Mort aux
- (locteurss — Chronique Vaudoise —
»•.? Bvangélisatitm — Missions ~ Los soiif?'■ ft'ancüs de.s Arménlpris — Nouvelles
Iio!igieu.ses.— Informations — Ouvragé
reçu — Revue Politique — .\vis.
^ASCENSION
ainsi dire, pas de journée que nous
ne parcourions en estu’it le chèttiin
(ju’il a, .suivi, et que notre pensée
lie s’ai'rète, avec amour, là où il se
■« Pendant
I °®, aépata <
». Luc 24, 51.
qu’il les
eux et fut
bénissait, il
enlevé au
« Vous recevrez la puissance du
, pint Esprit tpii viendra sur vous,
• :(®’ir dit-il, et vous me serez témoins
k'i Jérusalem, dans toute la Judée,
-cia
ils la Saraarie et jusqu’aux extré>.sWiiéf5 (le [jj lecce. Après leur avoir
'.mt cola il fut élevé en leur pré-sénee
une nuée le déroba à leurs yeux ».
hfet. I, 8, 9.
V Gomme 11 a eu son ascension,
*^0us qui sommes siens, pareequ’il
^C)us a achetés à gi'and prix, et par';®qu’il nous adonné son Esprit, nous
:®2roris aussi la nôtre. 1 Thess. IV,
4 Corihth. XV, '51-57.
v -Kn attendant nous devons avoir
ik^^tre ascension ■journalière.
lorsqu’un de nos bten-airnés nous
"■''"'lté piiur aller s’élahlir dans on
8 éloigné, il ne se pa.s.se, pour
vjr. '.gs iV't
^ 4
l
-O'*-.
s ...
ti'Ouve. Jésus, le blenalmé de notre
âme, pai'cequ’il a doinié sa vie pour
elle, est monté au ciel, et c'est vers
le ciel, vers Lui que nos pensées,
nos désirs doivertt s’élever tous les
jours. , , .'.V
.Elevoiis’ùious,.rré7ès 'dt'Ifi&arïiLéTevous-nous, journellement, au dessus
de nos travaux vulgaires, monotones,
fatigants. Elévoiis-nous au dessus
de ces intérêts terrestres qui si facilement nous enlacent, suffoquant
en^nous toute vie spirituelle. Elevons-nous au dessus des petites bassessç.s du monde: manques’d’égards,
piqûi'es de médisance, grossièretés,
ingratitude. Elevons-nous au dessus
de ceux qui, sans aucune—raison,
nous refusent leur affection ou raêpie
nous lia'issent. Elevons-noü-S au dessus de nos soucis,^ de nos chagrins,
(le nos souffrances. Elevons-nous au
dessus de nos tentations, ef de nos
luttes, car fort souvent le': seul moyen
de vaincre s'est de. s’élever. EleVOnsnous vers Lui, Cela est haturpl et
cela est très bon, car en faisant
ainsi, la terre est moinà sombré, Faïr
que nous réspirorls est plus légér OtVÎvifian t, la souffrance est beaucoùp plus
il%
WI. §
- "a:
. ■
2
- If4
facile à supporler, le triomphe sur
toutes les difficultés que nous rencontrons ici-ims nous est assuré.
Vous me direz que cela est impossible, Pourquoi? — Parceque la
terre nous lient attachés à elle avec
une Iroj) grande lorce. — Mais s’il
y avait une autre force plus pnissanle qui tendît à nous détacher de
la terre et à nous élever vers elle?
yi l’amour de Christ possédait noire
cœur? Au fond tout revient là.
Nous ne savons pas nous détacher
d’ici bas pai'ce que notre amoui‘
pour Christ est faible, languissant.
Mais, frères, il ne dépend que
de nous de le fortifier. Il s'agit uniquement d’ouvrir les yeux et de
voir...
Je me souviens qu’en visitant, un
jour, l’élablissement de diacone.sses
de Kai.sersverlh, je fu.s frappé par
un à fi'esco qui l'eprésentait Christ
accueillant dans ses bras une colombe lassée, à bout de forces. Ce
peintre avait voulu représenter l’âme
d’une servante de Christ qui, après
une vie de fatigue et de renoncement, cherchait et trouvait son refuge
auprès de son Sauveur. Il me semble
y voir une image de ce que déviait
taire noire ârne au terme de cliacune de nos journées. Monter à
Christ afin de recevoir sa bénédiction et Lui demander et obtenir
de lui de nouvelles forces pour accomplir son œuvre, jusqu’au jour
bitiheureuK oi!i nou.s monterons à
Lui, pour ne plus redescendre.
II. M.
COJiRESPONDANCE
Milan, le 9 Mai 1896.
Cher Directeur,
Notre église vient de faire une
grande perte dans la personne de
M. Imlioif, que Dieu a retiré dans
son repos éternel le 6 de ce mois
et que nous avons hier inhumé dans
ce cimetière protestant. La famille
(suisse allemande) ayant désiré f(
,’iî
le service funèbre, soit à la
morltiaire, .soit au cirnclière, fût
en langue allemande, je n’ai 1 "
cru devoir rn’y opposer, i[uoii[
M. Imhoir soit inscrit «liiii.s les i'
gislres de M. J. D. Torino et qi';“ail été pendant ‘26 ans, pour
moins, ancien de notre
effet, pourquoi, pour une sinv-j
formalité liturgique, ajouter par
nuliles récriminalion.s de rallliclifljl’
aux afflicés, Inen dignes de n®'!
plus vives sym[tatliies. M
le‘
Église. Ë*
fut l’ami, le conseiller intelligent
prudent de notre collègue TurinO)
lorsque l’église de Milan se fonnaÉ
et devait lutter coiittie l’ennemi
dehors et les amis suspects du d®'.
,dan.s. Il n’a pas craint alors, uiaL;
gré les sourires it'oiii([ues des un*
et les critiques fines, à (leur de
vre.s, lies antres, de venir avec tou®!^
sa famille s’asseoir régulièrement^
sur les bancs de nos sombres cha-'.^
[)elles, avant que tious eus.sioiis
joie de posséder le temple s|)leni
de S. Giovanni in Conca., Comni^^
toutes les persounàliics fot (os et iàfv
lègres, [1 avait se.s aspérités, ‘
angles aigus contre lesquels il 'n’é-‘‘
lait [tas prudent ni agréable tle
heurter, mais c’était un homme d%
foi; et c’est dans cette loi que l<^i.-:
douleurs et les soucis de la vit^
n’avaient pas ébranlée, qu’il a reudnjl
son dernier soupir à son Dieu.
J’ai pu au nom de mon Conseil|
d’Eglise et au nom de l’égli.se ellc'l
même lui rendre un témoignag6|
ému, (ptoique trop officiel, dans iai|
chapelle du cimetière protestant,
je sais (|ue notre hommage fraternel
et la déclaration de notre recoti-v“
naissance à l’homme qui avait lanj-j
travaillé pour notre œuvre ilalienü0t^
à Milan, ont trouvé un écho sympai&
tbique dans les cœurs des frères et
des sœurs de la fraclioti évaiigéliq«®-.
de l’Eglise suisse-allemande de ceil®;;
ville. Que Dieu c.onsole et soulieim<^v
la famille désolée, [»rivée de sof|’j
chef. Une des deux filles de M. Év
3
J55
esL la flii'tie é[)OUHe île noire
el ami G. Longo de Siemi.
Grâce à Dieu l’œuvre marche de
en ¡irogiès, lenls et. sûrs,
^oire déluril en était très lienreiix.
Votre fiIT.tié
P. Longo.
i* “MORT AUX DOCTEURS"
la guérison par la prière
ne prétends pas apporter un
■^Ocoui's fraternel, et parlant suspect,
!* rne.s collègues de.s Vallées, doni
va sombrer: mais je crois que
,j,®^ lecteurs du Témoin, troublés par
f article de M.r C. A. Trou (N“ 19)
la guérison par la foi, ne dédaiA’’'®ïonl pas de revenir sur un ar■^tjnaent si vital. La guérison par la
a existé, et s’étendra malgré ses
. |*'’llnciriés et ses détracteurs. Mais
• ? Toi n’est pas aveugle ni sectaire.
.Aü
Wè
moyen-àge, l’on brûlait tout sim
Tiient les guérisseurs auxquels on
voulait pas croire. Aujourd’hui,
Calholiijnes se moquent de la
*^^*'isoimette sans apparat du guéris'eur Cévenol, tandis que M, Tron
« une espèce d’hallucination »
lel guérisseur catholique, tout
■ en
épargnant Sa critique à M. Vi
l/américain Schlatter, a t-on
jA|j,n’''’^oceptait d’argent de personne,
, U était exhibé par une société
.jlhi, réalisait d’énormes bénéfices sur
pèlerinages à Denver, Or il pa: qu’une agence de pèlerinages
'tissi embauche des interprètes pour
^'Tider les caravane.s de la Suisse à'
'^îlas et les introduire auprès du
•'*(érj,s,seur.- la chose n’est pas pour
j®Plaire aux aubergistes du village,
. va devenir riche et prospère:
' I ^6s hal)itanls », écrit le I)'’ Fin à
^ lievue des Revues (15 Avril),
i^^otisidèrent leur thaumaturge comf un hienl'aileur: ils croient ou
j®*8nent de croire, et surtout exploiivjî'Ljes cas do ses guérisons et remij^usseiit, le pays des échos de
I
sa
piété divine ». En serait-il de même
si M. Vignes, tout en guérissant miraculeusement les malades, leur multipliait aussi les pains pour les no'urrir? Pourquoi ne le ferait-il pas?
[ud.squ’il est capable, au dire des
paysans, d’autres miracles comme
celui ci, que le même D'' Pin s’est
laissé raconter; « Monsieur, j’étais
dans mon champ, ma vache s’était
un peu éloignée, je cours après elle
pour la rattacher, lorsque je l’aperçois au loin : à côté d’elle, un serpent des plus venimeux se disposait
à la piquer; je vois M. Vignes, dans
le lointain, je l’implore de prier le
Seigneur d’éloigner le serpent de
ma vache; ma prière fut entendue,
car le serpent se retourna, .se suspendit à une branche d’arbre, et
devint sec ».
Histoire de sorcier, qui ne sera
pas pour déplaire à maint vieux
Vaudois de ma connaissance, qui en
raconte de pareilles aux veillées d'hiver, mais qui n’aurait pas osé, avant
aujourd’hui, en raconter à M. Tron,
Et pourtant voilà où une foi aveugle, ou myope tout au moins, peut
conduire! Est-ce que M. Tron a bien
pesé ce que son article, qui contient
des vérités, mais non pas toute la
vérité, peut produire parmi nos braves gens déjà si disposés à laisser
mourir les membres de leur famille
sans soin, à la garde de Dieu (c’est
l’expression courante), mais en réalité pour épargner la visite du médecin? Gertalnemeht M. Tron, qui
a tant travaillé pour montrer qu’il
ne faut pas laisser les'vieillards sans
pain (pourquoi tes corbeaux ne leur
en porteraient-ils pas?), rie voudra
pas dire que ce n’est pas les malades qui ont besoin de médecin, U ne
ferait que trop le jeu des dèsmascûurs et de telle voyante des Vallées.
J’abuserais de l’hospilalité du Témoin
si je voulais taire le procès à certaines guérisons obtenues par M.r
Vignes ou encore raconter les cas
que j’ai connus personnellement de
guérisons par la foi — voire par la
P
4
ft'.
- 1Î5Ô
supersliliori — par )a suggeslion des
mafades, Toul médecin consciencieux
connaît ces faits, et sait en faire
profiter les malades qui sont guérissables par un tel genre de traitement: traitement qui va n’avQÎr rien
de surnaturel,, et dont nos pasleurs
ne s’étonneraient pas plus que les
médecins, s’ils essayaient d’adopter
une proposition que j’ai faite un jour,
et qui parut piloyablCj de faire suivre à nos étudiants de théologie un
cours de physiologie. Alors l’elTroi
ou rengouement ferait place à la
connaissance et l’on comprendrait
comment un jèune médecin pouvait
pré,voir la guérison de l’héroïne de
J^ourdes,
Allons, lout en
., le crois que
même le DocL Troîi pour une rage
de dents aurait recours au dentiste,
pour une jambe cassée au chirurgien, et à la pharmacie s’il avait le
malheur de manger des champignons vénéneux. Et je ne doute
guère quhl acceptegait les conclusions d’un autre docteur américain,
le Rév. Lyman AhIioU, de Brooklyn :
« quand je suis malade, je démontre
ma foi en Dieu en mandant le nieilleur médecin po.ssihle, et en suivant
ses prescriptions. La foi ne con.siste
pas à refuser un remède, mais à
profiler de tous les moyens de guérison, et les remèdes en sont laen
un ». La guéri.son miraculeuse n’est
pas précisément un ¡íig‘iie des temps;
les mages Egyptiens répéUvient les
prodiges de Moïse: longtemps après
eux encore « il s’élèvera des faux
Christs et des faux prophètes qui feront des prodiges pt des choses étonnantes, jusqu’à séduire les élus môme.s ». Que nos pasleurs n’en soient
pas séduits, mais qu’ils comprennent
que le signe des temps est dans la
soif de spiritualisme qui alible celte
fin rie siècle : l’heure d’agir est ve
î 5
iSi
lier plus d’importance à quelqui'
guérisons individuelles que n’en ont
rioimé les Evaiigéli.sles eux-mêmes^^
Lorsqu’un disciple frappa l’oreille fWÎ
serviteur du grand prêtre, Luc f
nous dit, comme en passani, quA?
Jésus « ayant Louché l’oreille de C&t
homme, le guérit », mars, tous quâ^
tre, les Evangélistes ont bien plus à -,
cœur de nous aunoricer que Jésii*
ordonna de remettre l’épée dans
fourreau; et ce sont ces principes».''
bien plus qu’une guérison miraculeuse, qui agitent encore l’âme mO'
derne et qui font dire au poète (f)ï
... Jé.^us vit ie sang d’une oroille coupon,
Et dit; «Ne versons pas le Rûslons-en
Le gInivG nppellorait sans fin un autre glaive:
Ma douceur de victime est morlcne an
Le rü^gnû de Ja haine ¿t cette lieut’e s'achève :
Simon Pierre, romote ton épée au l'ourreau! «
Tl parlait, rayonnant sur les faces funèbres*,
Et, plus forts que l'épuo et plus étincelants,
Ces moU terrassoront le pouvoir des Ténèbres
Et la gutîrre en mourra, rCit-oo après trois mille a«« i
La guerre.-à l’épée, sous quelquév.j
drapeau et sous quelque |)rélexte-;|
qu’elle s’abrite, voilà un but à pou”“'
suivre bien f»lus grand que la guet
au bistouri et à l'huile do ricin!,
IV Giorbano.
CHRONIQUE VAUD01SB|
nue, s’écrie M. Comba dans la Revus
Chrét.ienne; ies pasteurs (loivent parler le langage moderne à leurs, auditoires modernes, dit M. H. M, dans
le Téwîom.* apprenons à ne pas ddn
TORRE PELLICE, Soirée HH
raire de la Balsiile, — No.s clierS'î
étudiants peuvent se vanter d’ave
fait passer une soirée des plus ngr<
ables (le 2 Mai) au nombreux pu^
hüc qui hravatit le mauvais lempfj
s’était rendu à leur invitation.
L’espace nous manque absolumci'*^?!
pour passer en revue les diirérent9;j
numéros du programme, qui touii.i|
furent suivis de vigoureux applau-|p
di.ssemenls. Le.s deux pièces de
sislance étaient,; un drame à sensâ%
tion intitulé les Francs tireurs
Strasbourg, et l’impayable farce ,e»/
un acte; Il Casino di campagna- '
(Jette dernière surtout eut un suftÿ*
. cè.s d’enthomsiasme.
(i) Aicard.
5
- 15t _
I *' Le profinit de la soirée éiait des^ Lné au Gollé^fe et en partie aussi à
' permettre à nos braves étudiants de
Lvfaire face à leurs petits frais de so: ciété liî.téraire. Pourquoi faut-il qu’en
r les voyant si gais, si actifs, si bien
,pli^posés à faire de bonnes dioses,
,*■' Une pensée triste nous surprenne,
i'v t^elle de devoir les laisser partir les
1^-Uris après les autres. Mais ne soyons
,, pas égoïstes; ils porteront à d’autres,
i- dui les en béniront, leur gaîté, leur
i. uïndére, leur énergie, leur désir de
I ''endre service et nous nous ne cesserons de penser à eux avec la plus
i vive all'ection.
I Turin. - Nousavons reçu le rapport
I anuQgi (jgg Arligianelli qui constate
fe létat encourageant de cet établisseL j^ent pendant le dernier exercice,
compte aujouril’hui d2 élèves qui
'ipprennent tes métiers de menuisier,
tailleur, cordonnier, seriurier, bor[f: loger, typographe, mécanicien, jar^''linier. Le bienfait de la nouvelle
^ILirection est senti surtout en ce
la position du Directeur et ses
g^tudes lui prêtent une autorité que
:■'-.d’avaient pas pû gagner sur les
- ^fèves les économes précédents,
r . Aussi la marche morale de l'éta^ Glissement est-elle en progrès; et la
Í vie de famille y fait-elle sentir sa
I l'ouce influence, grâce à M.me
f |u Directrice. Le déticit a été cornil Glé, il y a même quelque chose eu
1 <^aisse ; mais sur 4558 francs de
Í oons, 197 seulement proviennent des
»allées. Ce n’e.st pas assez si l’on
P;'„Pense que ce sont elles surtout qui
L.Profitent de cet Institut. Il est vrai
> .'Tdeiles ont aussi fourni quelques
jd aoris en nature, mais là aussi il y
7 a dieu à faire beaucoup plus, pour
■ .■.Enlever à une vie de désœuvrement
. plusieurs jeunes gens et peupler
' pas communes d’artisans vaudois
'ahíles et honnêtes.
ÉVANGÉLISATION
.Depuis quelque temps nos évanH^alistes ont ouvert un culte chez la
famille Guttuso à Bagheria en Sicile.
Les prêtres, alarmés, s’unirent pour
prononcer le 26 Avril du haut de
toutes leurs cliaires l’excommunication contre cette famille, lœ surlendemain, le peuple fanatisé commença
à assaillir cette maison à coups de
pierres, qui brisèrent quelques carreaux. Le 29 ils revinrent beaucoup
ptus nombreux et causèrent de nouveaux dommages. La police et les
carabiniers quoique avertis ne bougèrent pas. Le 30 la même plèbe se
posta vers midi autour de la maison
qu’elle n’ abandonna que le soir.
Quand M. Albert Prochet arriva de
Palerme pour prêcher il se vit attaqué par ces furieux et n’échappa
à un danger sérieux que grâce aux
employés de la gare qui le firent
repartir aussitôt. La force publique
brillait toujours par son absence.
Le 1.'' Mai, quatrième jour de siège,
qui dura de 8 h. du malin à 7 h.
(lu soir. La famille terrorisée se
tenait dans la chambre la plus reculée criant au secours. Ils furent
entendus par un soldai qui courut
appeler la police, mais cellcTci ne
parut pas plus que les adirés fois.
Où est donc la liberté de conscience
et l’égalité des citoyens dèvant la
loi?
MISSIONS
Aux dernières nouvelles, du 20
-Avril, M, .Coillard était à rhôpital à
Ktmberley où il devait se reposer
une quinzaine. La famille Jalla était
à Stellenbosch et comptait s’embarquer au Cap le 23 Avril, sur le QueÀf.
Si cela a pu se faire, ils seront
probablement débarqués en Europe
au moment où ces lignes paraîtront.
Bonnes nouvelles ' du Borotsé- jusqu’au 1 Mars, des missionnaires A.
Jalla et Davit Cependant ce dernier
avait de fréquentes attaque.s de fièvre. Nous espérons entrer dans plus
de détails la semaine prochaine.
.>■'î'
6
153
i • _ I,
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%:
V,
r^S'‘ .
rï^ '• •.
y ■ i
LES SOUFFRANCES DES ARMÉNIENS
l.fi. clu(3 de WeHtrniiister a
lonL récemmenl, (l’uM officier au service de la Turquie la slalislique siiivaille: l'ués par Ick armes, 29,544;
brûlés vifs, 1,38J; niorls de faim,
de froid, de maladie, de peur, 6,354;
femmes coutraiiifes d’épouser des
lurcs, '1,532; inalbeureüx réduits à
vivre de cliarilé, 92,960; églises,'
maisons religieuses, écoles détruites,
227; convertis de forcé dans la seule
province d’Harpout, 15,000. Ajoutons,
que dan.s ce ■ noriilirè il n’y a pas
moins de 21 pasleiirs proteslanls
martyrs de leur foi.
fl appartient à nous, liériliers des
martyrs de la Réforme, de nous associer aux souffrances de ces malheureux, d’intercéder en leur faveur
dans nos prières, d’assisler de nos
dohs ceux qui meurent dé fairn et
de froid rians leurs roontagues et de
solfîciter respect'i}eügêtnéht'-n6's góúvernanis pour que la dijdom’atie européenne parle haut et ferme. A la
suite des Conférences- pastorales générales dePariSjUn comité s’occupera
du moyen le plus efficace de faire entendre en- hanl lieu celle protestation.
U est possil.'lé'(¡u’elle resle sans ellét, mais alors les représentants du
prolestantisme français auront an
moins dégagé leur responsábiliié et
rompu un silence coupable.
L'Eglise Chrèiienne
IVO II vcl I CS Rcl i (| i c uses
Le
voqué à |e
mouvement de..réforme proaisance par- don Miraglia,
au lieu de s’arrêter, seùible , avoir
gagné en impòriatiee par- l’excomrnunieaiion majeure qui a été lancée
contre son auteur^ Le jour, où, à
moins d’une soumission complète,
l’excommunication devait devenir
définitive, '.Miraglia envoya au pape
une dépêche contenant, enlr’àutres
■'-iéïî
celte citation: «Nous avons süigné.||
liabylone mais elle n’a pas été guérie;j-||
aliandonnons-la». Il prèclie aetuel-'||
le ment dans un oraloire qui a dûj|
être adaplô pour 900 personnes. Le
Lahnro matdfesle l’espoir de voir
surgir à Plaisance une église de
Vieux - Catholique.s
France. — Les unions créliennes,_?j
de jeunes filles se .sont rajii'.lement-^
développées-dans ce pays, où 011;;^'“
eu comple plus de 200, .surtout au,'
midi et à l’est.
— La presse proteslanle y compte
83 périodiques.
— A Tours, une Eglise^protestante
sortie du catholicisme est en Irain.;^^
(le s’organiser, et d’élever à ses frais
un petit temple. î]?!'|
Rép. Argentine. -- M. R. GrioL
vaudüis de naissance, rnais évangé--^^
■■■'Pt
liste pour l'Eglise Méthodiste à Co-'p
Ion, a été placé au Rosario Tala;^
en reinplacement de M. I>. Borlon,"’:
vaùdois lui •aussi,, qui est envoyé à:'
Colom .
— Le Rév. D*' Anicet Vanoli,_ pré-'.1
cédemment- missionnaire fraiiciscainrt
à Conslantinople, à abjuré le papisme,
le 13 Octobre 1895, à N. York, danS,$
l’église du Rév. O’ Gonnor. Ce |
dernier a dèclai'é, à cetfe occasion, i
(pie le D” Vanoli est le (luarantièrae |
ex-prêtre qu’il ait reçu dans son
église durant les seize dernières;
années.
Le, Rév. O’ Connor est lui-même.
un ex-prêtre <iui,- depuis sa conversion, a pris a lâche (l’atlirer à l’E';
vangile le plus grand'nombre
sible de ses anciens'collègues. L’or-'’^
gane de cette église e.st îe CgnveHeâ '^
ÜaihàUe, un (le.s meilleurs et desj
plus intéres.saids journaux reiigieuîf'ili
des Etats-Unis. ‘ " I*
El Eslandarte EvangeUco\%
INFORMATIONS.
La Commission électorale de la^
province a approuvé sans modifica-^
lions les listes des Commissionéîf
7
.K,.
■V'- ' -í'-'í
159
, 3tnmIInales de FAbliaye, Angrogne,
küobi, Bouvil, Bi'idiénus, (^lampillon.
bes examens pour la patenle in|,íerieiire et supérieure eommence(^eiit, dans toutes les écoles normales
U royaume, le 8 Juillet.
Une letti’e de la mi-Avril, de M.
r'-'Ourdin, sous-lieulenant des Alpins
aUetuellemont eu Afriipie, nous donne
oonnes nouvelles des Alpins vauUjois Ueymonat, Davit, Melli, tous
s ope appartenant aux G.ies
p-r) et 27®. Un Alpin qui a pû édiap. per aux Abyssins afirés I 1|2 mois
captivité nomme plusieurs autres
..Alpins qu’il a vus jri'isonniei's à
^Adoqia, entr’autres un caporal Gliigo.
OUVIiACiK KÍÍÍJLI
La Culiura Religiosa. Ge journal,
|0(it la l’’® livraison vient de paL^pilre, est desüné à .sorlîc 4 fois pur
W- Il déclare ne pas vouloir publier
J,articles originaux; au contraire,
Glbtéiition de son dii'ecteur est, de
^«sutnei', pour rusagp' des-évangéB'ipes italiens, les études des théoAyiens^ étrangei's. Cette revue, qui
|ai'aît à Florence, coûte 5 l’r. par
r ** pour ritalie, 7 li;. pour l’Etranger'.
.•-i.'V
licviHi S*ol9(iqiie
on le prévoyait, la discus'.j.Wa sur l’Alrique à la Chambre des
ûij.Putés s’est close par un vote popar lequel le painistère a
majorité, 278 Voix
l.kt’?*'''® '133. La publication de (juel
documents contenus
la livre vert a bier> été jugée
Kigï‘■■^'Alente par plusieurs or ateurs,
rW l'-udini a bien reconnu qu’elle
[irêter le liane, à la critique,
. ___________________
® o‘'ô au Gouvernement
ilj^tA^'*'® Aoe bonne Ibis toute la vé¿L, pays, rpri avail été si hon^^sernent trompé ju.squ’à 'ces tler.
temps.
précédent. Or il faudrait pour cela,
dit le minisire de la guen'e, 150,000
hommes, une dépense d’un mitliaril
au riioius, et deux ans de temns, et
le résultat ne serait pas bien ceiiain.
Ou bien et ce parti serait plus
sûr — il faudrait faire les prépa'ralils
celle arrrrée, con([uérir le Tigré l’anmro ¡rrodraitte, et les années suivantes successivement, le Hanur.et
lë Gb'oa. De cëite memiérë, eri atos
et avec , une dépensfe d’un milliarrl
et demi oii ferait.la conquête de
l’Abyssinie! Ge calcul montre lu folie
de ceux qui plaidaient et plaident
eitcore pour la guerre à fond.
La marebe du général Bal.dissera
sur Adigrat aj été couronnée d’un
plein succès : les ras se sont éloigrrés
et tous lès blessés et les malades qui
étaient datts le fort ont pu’sortir et
se liiriger sur' Adi-Gàié. Baldisseta'
pr'olitarrt de la crairrtè (fu’il inepii%.
a invité les ras Ages', 'Sebalb et
Mangascirà à r-endre les prisonnrersj
les menaçant de sévèresfeprériaiHes
en cas de refus, Agos s’èst empressé'
de renvoyer ceux qu’il avait, une
virrgtitine; Sebatb ayant ' répobdri'
par des subterfuges, le gétréral a
aussilôt envoyé le-colonel Sleyani
à sa pour'suite. Mais les abyssins onl
le pied léger' ét le colonel a dû se
contenter de ini tuer une douzaitte
irbomra-ès, de lui enlever 800 lêtés’
de bétail et de punir quelques vii
Le rnirti.slére a répété et confirmé
avec une noble franchise les tléclar'ations (|u il avait déjà laites dés le
coramericemeirt, c’e.st qu’il ne veut
nicortqrtèle ni itrolectoralen Afririire,
Mius ei^i rnêrrt.e tenqis'il a déclaré
<pi il rt avait rritcuite inletiLion, ni
[lonr le pr'ésent tri frorir l’avenir,
d’abatrdonner la colonie. Le Gouvernernent fer'a tous se.s ellorts pour'
délivrer nos prisorittiers, dût-il même
les r'acbeter' à prix d'argent; il le
doit a leurs familles et au pays.
Macs vouloir aller , les délivrer par
la force des armes ce serait vouloir
la guerre à fond, comme plusieurs
dernarrdaierrt sous Je ministère
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8
— 160
loges dont les habitants avaient tiré
contre les soldats. Les dernières
nouvelles assurent que la restitution
de tous les prisonniers qui se trou
vent dans le Tigré est imminente.
Dés que les conditions politiques
et mililaii'es le [rermeltront, les troupes se relii’eroiit au deçà du Belesa
et du Marelj, frontières nalui'elles
de la Colonie, après avoir détruit
le fort d’Adigrat. Ou espère que les
négociations de paix pourront être
reprises avec quelques chances d’être conduites à bonne fin. Le gouvernement, sur la proposition de
Baidissera a ordonné à une douzaine
de bataillons de retourner en Italie.
Le bruit court que les Derviches
se préparent à terrier une ttouvelle
attaque de Kassala avec des forces
considérables, Baidissera pourvoit à
ce que la [rlace soit abotularnment
approvi-sioniiée et mise en état do
résister longtemps.
M. U. IjOrtg,
Souscription
en faveur des victiiues d ’ Arménie
^•VXS
SOUSCRIPTION
EN FAVEUR DE L'ÉGLISE DE GROTTE
À reporter Pr, 399,05
M. .loseph Negrin, Paris 3,05
M. Gatrder, Pignerol 2 —
Total Fr, 409,10
À reporter Fr. 483,65
M. Bérerd CalTarel 5 —
M. et M.me Moré, confisetii 5 —
M. Joseph iSegrin, Paris 3,05
Piifnerol. Collecte du 26 Avril.
F.rs '24 - R. B. 5 — N. N 0,5o
N. N. 2 — P. M. 2 — V. M. 1 —
R. 1 - P. S. 5
Total F.r s 537,10,
La conférence des Eglises du
Val S. Martin .se tiendra D. V,, Jeudi
21 c., dès 9 heures du matin, à
Villesèche. On y traitera de rEvan“'|
g'élisatiori à l’irilérieur.
Nous [rrions les membres des
conférences du Val Pérouse et Val ’
l\'llice, (|ui pourront intervenir au.ï'i
réirniotis (|ui auront lieu le Mercredi ,
sr)ir à 8 h., dans dillèrents centres-,*
de la paroisse, à vouloir s’annoucer,.
par une car te, pour 5 1|2 aux Clo.s.^
Sujet des réunions: la latepe du.',
chrétien (Math. XXV, 1-13 et V,.'ii
14-16).
J. P. M.
Les demandes pour bourses d’Aixles-Rains et de la mer, bourses réservées exclusivement aux pasteurs
et aux maîtresses en, activité de ;
service, devront être adressées avant,,
le 10 Juin à M. li, Meilie, professeuiVi
la Tour'. ’’
Les demandes pour enfants de.S'=''i
tinés à l’Asile ile Finalmarina de-;';:
vront être adressées avant le
Juin à M, W. Meilie, pasteur à S. Jean- |
Dans les deux cas certilicat roé*,|
dical, indiiiuarit la maladie, indispen*;^
s:tl,)le.
Du avis ultérieur fera connaiti’é'l
la date du départ des enfants poui||
la mer.
—----------------
TEMPLE DU CIABAS ^
Dimanche 17 cour, à 3 h. ciiH^|
avec prédication. Sujet : H inlercèdst
pour nous (Rom. VIII, 34).
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