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Quarante-troisième année.
4 Septembre 1908.
N. 36.
L ÉCHO UES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDRED
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Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie . . •
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Pasteurs.
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et pour l’Administration à M. J. Coïsson, prof., TorrePellice.
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commencement.de l’année.
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. JV, 8).
SOMMAIRE:
Avis — Un cinquantenaire — Ephémérides
Vaudoises — Questions morales et sociales:
les modèles — Chronique — Nécrologie
— Nouvelles et faits divers — Livres et
journaux — Nouvelles politiques — Souscriptions.
AVIS
Les abonnés retardataires sont encore et toujours instamment priés de
se mettre en règle, au plus tôt, avec
V Administrateur.
Un cinquantenaire
Il y ajuste un demi-siècle que s’est
ouvert un de nos plus précieux établissements de bienfaisance, l’Orphelinat. Nous ne nous proposons pas de
raconter ici l’histoire de sa fondation,
que la Commission a brièvement esquissée, dans son Rapport de cette
année, auquel nous renvoyons les lecteurs désireux de plus amples renseignements, nous bornant à rappeler
sque la pierre fondamentale de la bâtisse fut posée en 1856, à la clôture
du Synode, et que l’inauguration eut
lieu en 1858.
Au cours de ces 50 ans, l’Orphelinat a reçu 346 jeunes filles, qui ont
pu être ainsi, non seulement pourvues
du nécessaire, mais entourées de soins
affectueux, instruites, éduquées et mises à même de gagner honorablement
. leur vie. Actuellement le nombre des
élèves est de 40 et ne ferait sans doute
qu’augmenter si les ressources augmentaient en proportion des besoins.
Mais si l’établissement a eu ses années d’abondance, comme la Commission le relève dans son Rapport, ces
temps sont passés, un déficit qui est
allé en augmentant ces dernières années, pèse sur lui.
Dans ces conditions, la manière de
célébrer le cinquantenaire de l’Orphelinat était tout indiquée: faire appel
à la générosité des Vaudois et de leurs
amis pour éteindre le déficit. C’est ce
qu’a fait la Commission, sur l’invitation du Synode de l’année passée. Une
souscription a été ouverte et a donné
déjà un résultat des plus encourageants, comme le montrent les listes
publiées semaine après semaine dans
VEcho. Mais il y a sans doute encore
bien des amis de l’établissement qui
n’ont pas encore souscrits, et nous leur
recommandons de profiter de la semaine du Synode pour le faire.
De plus, une commission spéciale
a été chargée de préparer une vente
qui aura lieu précisément pendant le
Synode dans le locaux de la ci-de
vant Ecole Supérieure. La Commission
compte sur une affluence d’acheteurs
proportionnée aux besoins de l’œuvre... et à la peine qu’elle s’est ellemême donnée pour offrir au public
un assortiment aussi abondant que varié d’articles de tout genre et pour
tous les goûts.
Quel «jubilé» pour la Commission
des Institutions hospitalières, le jour
où elle sera délivrée du cauchemar
du déficit ! Et ce résultat sera bientôt
atteint si chacun fait ce qu’il peut
pour lui venir en aide en cette occasion.
ÈPHÉMÈRIDES VAUDOISES
I Septembre.
Le serment de Sibaoud,
De tous les évènements de notre
histoire qui ont eu lieu à la date du
l“’ Septembre, le plus mémorable est
sans doute le serment de Sibaoud, qui
marque la fin du voyage et le commencement de la lutte pour la conquête des Vallées de la part d’Henry
Arnaud et de ses braves.
Il y avait juste 15 jours qu’ils étaient
partis de Frangins; ils avaient traversé la Savoie, passé le mont Cenis,
battu les Français à Salabertrand, repoussé les Piémontais au Col Giulian.
Les voici dans la Vallée de Luserne,
à Bobi, chez eux de nouveau, mais au
milieu des ennemis qui ont occupé
leurs Vallées depuis leur exil. Il s’agira de reconquérir leurs demeures
et leurs terres à la pointe de l’épée^
luttant presque chaque jour pendant
qui sait combien de temps! Bobi n’a
pas offert de sérieuse résistance et les
Vaudois y sont entrés le Samedi 31
Août, presque sans coup férir, faisant
grâce de la vie dans, l’excès de leur
joie, à Jean Gras, un renégat, qui récompensera bien mal leur magnanimité, mais ne manquera pas de subir
un jour le châtiment mérité.
Le Dimanche (U” Septembre) arrivé,
notre troupe de héros consacre ce jour
au repos et au recueillement. Rassemblés sur le plateau de Sibaoud, un
peu au-dessus du village, ils entendent le sermon que le pasteur Moutoux leur prêche sur Luc V, 15, depuis une chaire improvisée consistant
en une planche posée sur deux rochers.
Après le culte, Henry Arnaud donne
lecture d’un serment solennel que tous
prêtent « en levant la main à Dieu »,
et dont voici les passages principaux:
€ Dieu par sa divine grâce nous
ayant heureusement ramenés dans les
héritages de nos pères pour y rétablir
le pur service de notre sainte religion en continuant et achevant la
grande entreprise que ce grand Dieu
des armées a si divinement jusqu’ici
conduite en notre faveur; nous Pasteurs, capitaines et autres officiei’s,
jurons et promettons, devant la face
du Dieu vivant et sur la damnation
de nos âmes, d’observer parmi nous"
l’union et l’ordre, de ne point nous
séparer ni désunir tant que Dieu nous
conservera la vie, et quand bien même
nous aurions le malheur de nous voir
réduits à trois ou quatre, de ne jamais
parlementer ni traiter avec nos ennemis tant de France que du Piémont
sans la participation de tout notre
Conseil de guerre, et de mettre ensemble le butin que nous avons et que
nous ferons pour s’en servir aux besoins de notre peuple et des occasions
extraordinaires... Et afin que l’union
qui est l’âme de toutes nos affaires,
demeure toujours inébranlable entre
nous^Ies officiers jureront fidélité aux
soldats et les soldats aux officiers, promettant en outre tous ensemble à notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ
d’arracher autant qu’il nous sera possible le reste de nos frères de la cruelle
Bàbylone pour avec eux rétablir et
maintenir son règne jusqu’à la mort ».
Nos pères ont été fidèles à leur serment; et nous qui l’avons répété, à
Sibaoud même au Bicentenaire en
1889, soyons-y fidèles à notre tour,
nous souvenant que la nouvelle grande
patrie que Dieu nous a donnée, l’Italie
unie et libre, nous a apporté des millions de frères à « arracher à la cruelle
Bàbylone ». Teofilo Gay.
QUESTIONS MORALES ET SOCIALES
Les modèles.
H y a à Rome des quantités de
jeunes filles dont l’occupation principale est de poser devant les peintres
comme modèles, et qui sont, par là
même, exposées à des dangers continuels sous le rapport de la moralité.
Dora Melegari leur a consacré un de
ses intéressants articles sur la vie
italienne qu’elle publie dans le Journal de Genève.
Ces jeunes filles viennent en général
de Saracinesco ou des environs, et
passent l’hiver dans la capitale, puis
retournent, en été, dans leur nid d’aigle, pour revenir, à la saison froide
donner à Rome la note caractéristique de leurs corsets lacés sur la chemise blanche, de leurs tabliers bariolés, du morceau d’étoffe plié en
quatre posé sur leurs cheveux. La
Saracinese commence de bonne heure
son métier de modèle. A dix ans,
même plus tôt, elle débute dans les
rues de Rome en vendant des fieurs
aux étrangers, tandis que sa mère
mendie, traînant à sa suite une kyrielle
d’enfants. Laissons parler M.lle Melegari :
Parmi tant d’œuvres philanthropiques et sociales dont la rapide floraison,
en ces dernières années, a étonné
Rome, habituée à laisser aux congrégations religieuses le monopole de la
bienfaisance, personne n’avait jamais
songé à s’occuper de la classe des
modèles, de ces jeunes créatures qui
animent de leur beauté les ateliers
des peintres et les escaliers de la Trinité -dei Monti. Des âmes de jeunes
femmes se sont enfin émues de cet
abandon où on les -laissait, et une
école fut ouverte où les ciociare d’Anticoli et de Saracinesco viennent apprendre à coudre et à broder pendant
les heures de liberté que le métier
leur laisse. Une sœur de charité surveille les salles et la conduite des
jeunes filles, tandis qu’une directrice
des travaux enseigne à ces mains habituées à la paresse l’art de la couture
et de la broderie. La marquise Targiani et donna Emilia Curtopassi s’occupent tout particulièrement de cette
institution, dont peu à peu le cercle
s’est élargi, et y apportent le concours
de leur jeunesse, de leur bonne grâce
et de leur gaieté.
L’on ne se rend jamais assez compte
de ce que ces dons précieux peuvent
sur les cœurs. D’abord ils apportent
la joie, et sont en même temps un
élément de discipline. Aujourd’hui,
quand on entre dans l’atelier de couture de San Niccolo di Tolentino et
que l’on voit toutes ces jeunes et petites filles (on les prend dès l’âge de
dix ans) penchées sagement sur leurs
ouvrages, l’on ne devine pas ce qu’il
a fallu de persévérance et d’habileté
pour leur apprendre à aimer le travail et à supporter la règle. Il y en
a de belles, de très belles, d’autres
sont simplement caractéristiques. Les
brunes aux yeux bleus, chantées par
Musset, sont nombreuses parmi les
filles de Saracinesco: cheveux très
noirs, prunelles d’un bleu profond, du
bleu de certaines sources de montagne. En général, leur expression manque de douceur, mais le regard est
franc, droit, la bouche ferme, un peu
dédaigneuse; rien qu’à les observer
on comprend que dans ces cœurs la
révolte est toujours prête et que le
mot ni le geste violents ne leur sont
inconnus.
Au début, elles se montrèrent quelque peu indisciplinées, quelques-unes
du moins, et pour les ramener au calme il fallait leur raconter des histoires, des histoires merveilleuses dont
elles se montrent étrangement avides.
2
dé
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SêL
Quand l’orage grondait plus fort, l’une
des patronesses se lnettait à chanter,
et ,le miracle de la harpe de David
sur l’âme troublée de Saül se renouvelait. t
Plusieurs d’entre elles se sont passionnément attachées à certaines de
leurs protectrices. Elles disent toujours : « Si une révolution éclate, vous
n’aurez rien à craindre, >nous viendrons défendre vos maisons ». Et l’élan
est sincère, elles le feraient! Pouvoir
rendre un peu du bien reçu serait une
joie pour leurs cœurs fiers. Si on les
gronde parfois dans l’atelier de couture, on ne les sermonne jamais. Le
but est d’attirer leur confiance par
l’affection et l’intérêt." On n’essaye
même pas de les détacher de leur métier de modèle, seulement on veut les
■ enlever à la rue où s’écoulait la plupart de leurs journées et en faire des
femmes sachant gagner leur pain, raccommoder leur« vêtements, élever
leur famille. C’est les sauver de la
mendicité ou de la vie déréglée auxquelles sont condamnées leurs pareilles dès qu’un accident, la maladie, le
mariage ou simplement l’altération de
leurs formes juvéniles ne les rendent
plus des modèles désirables ou recherchés.
Peu à peu, sous l’infiuence bienfaisante de l’ouvroir, la petite âme des
cioctare se forme; naturellement fières,
elles ont compris facilement la dignité
du travail et se sentent orgueilleuses
d’avoir secoué leur paresse et appris
à travailler. Elles exécutent aujourd’hui de très beaux ouvrages, imitent
avec succès les broderies anciennes.
Mais en dépit des sympathies qu’elle
excite, l’école est passive, car on n’attend pas l’écoulement de la marchandise pour payer les ouvrières. Puis il
y a le local, le personnel, le chauffage, la nourriture (on sert un déjeuner) et tous les menus frais d’un établissement de ce genre....
Tout dans Técole est organisé avec
simplicité, familièrement pour ainsi
dire ; c’était le seul système pour attirer et retenir ces oiseaux de la montagne, habitués à une liberté presque
sauvage. Elles racontent volontiers
leurs petites histoires aux jeunes patronesses, en qui elles devinent promptement une âme sympathique, et les
tutoient toujours. Leur métier ne leur
inspire aucune répugnance, elles n’en
rougissent nullement, du reste, elles
y sont préparées héréditairement :
leurs mères, leurs grand’mères, leurs
arrières grand’mères ont posé devant
les peintres morts, comme elles posent
aujourd’hui devant les vivants! C’est
une longue chaîne qui les relie aux
manifestations de l’art romain. En général, du reste, les peintres traitent
leurs modèles avec certains égards et
les nombreux mariages qui se concluent entre eux prouvent non seulement la bonne entente qui règne dans
ce milieu spécial, mais aussi l’honnêteté sui generis de ces descendantes
des Sarrasins.....
Le cœur est resté chez elles fier,
bon et dévoué; et en les enlevant à
la rue, en les rendant indépendantes
par le travail, l’Ecole des Modèles accomplit une œuvre saine, moderne et
sympathique ; œuvre qui ne peut avoir
son équivalent dans d’autres pays,
puisqu’elle naît des conditions spéciales d’une classe que Rome seule possède sous cette forme pittoresque.
Dora Melegari.
CHRONIQUE
C’est lundi prochain, le 7 courant,
que s’ouvrira à la Tour le. Synode
de 1908. Le service d’ouverture sera
présidé par M. François Rostan, pasteur à Gênes, et suivi de la consécration au saint ministère de MM.
David Forneron, Corrado Jalla, Jean
Henri Meille et Gerolamo Moggia.
Après les opérations préliminaires,
viendra l’examen de la gestion du Comité d’Evangélisation, puis de la Table, de la Commission des Institutions
hespitalières et de l’Ecole de Théologie. Parmi les questions spéciales,
il y aura celle de l’éméritation, pour
l’étude de laquelle une Commission
a été nommée l’année dernière.
Nous faisons des vœux pour qu’un
esprit de charité et de fraternité règne au sein du Synode.
Le Rapport de la Table au Synode de 1908 vient de paraître. Parmi
les divers points sur lesquels l’Adniinistration attire l’attention du Synode,
nous y remarquons en particulier celui qui concerne la situation financière. On sait que la conversion de
la Rente italienne a fait sensiblement
baisser les entrées, diminuées d’un
autre côté par la suppression du Royal
anglais et la réduction de l’intérêt de
quelques capitaux placés à l’étranger.
Aussi tous les fonds sont-ils en déficit,
tandis que les conditions économiques
générales non seulement ne permettent aucune réduction de traitement,
mais rendent au contraire une augmentation nécessaire. Après avoir ainsi
exposé la situation, la Table ne se
prononce pas sur les moyens à mettre
en œuvre pour combler les déScits
et pourvoir aux besoins nouveaux.
Mais l’importance de la question ne
saurait échapper à personne.
Pour le Collège, par exemple, il est
évident, comme le Directeur l’a fait
observer dans son Rapport, que vu
l’augmentation considérable des traitements des professeurs des établissements de l’Etat, nous ne pourrons
continuer à avoir un personnel enseignant à la hauteur de la tâche, que
si les honoraires sont augmentés dans
la même proportion. Et il en est de
même pour les pasteurs. Aussi est-il
indispensable que la question soit placée devant le public, comme elle le
sera devant l’Assemblée synodale.
Le Rapport nous apprend, et nous
nous en réjouissons vivement, que M.
David Forneron, qui va être consacré
au Saint Ministère, s’est déclaré prêt
à partir pour occuper un poste de
pasteur dans l’Amérique du Sud. L’Eglise d’iris, qui attend depuis si longtemps un conducteur, pourra voir ainsi
ses vœux exaucés.
I..a Tour. Dimanche matin, au
Temple neuf, excellente prédication
de M. Giampiccoli sur ces deux paroles: Tu aimeras ton Dieu de tout
ton cœur — tu aimeras ton prochain
comme toi-même (Mat. 22, 37 et 39).
L’orateur s’est attaché à démontrer
que l’amour du prochain est inséparable de l’amour de Dieu, et que ceux
qui pensent pouvoir établir sur la terre
le règne de l’amour, en niant Dieu
ou en ne reconnaissant aucune valeur
au sentiment religieux, sont dans la
plus grande illusion et induisent en
erreur ceux qui les écoutent.
La conférence de M. Correvon, annoncée dans notre dernier numéro, a
été très intéressante. Après avoir fait
brièvement l’historique des divers jardins alpins établis depuis une vingtaine d’années, en Suisse d’abord, puis
en France, en Italie et en Allemagne,
le conférencier a parlé de leur utilité
non seulement scientifique, mais économique, car ils ont pour but de conserver les plantes des montagnes et .
d’encourager à l’amélioration des pâturages et au reboisement. Les forêts
sont indispensables à la vie de l’homme
et les conséquences du déboisement
des montagnes sont désastreuses, comme l’orateur le montre par de saisissants exemples. La conférence est illustrée par de fort belles projections
qui mettent sous nos yeux de magnifiques exemplaires des principales espèces d’arbres forestiers et quelques
arbres historiques de la Suisse. Le
public exprime par des applaudissements unanimes et prolongés sa reconnaissance à M. Correvon qui, pour
tenir sa promesse de donner cette conférence, avait traversé le matin le col
La Croix sous une pluie battante et
avait dû, selon sa propre expression,
passer l’après-midi à se sécher, au
lieu de préparer sa conférence, qui
d’ailleurs n’y a pas perdu.
La Société d’utilité Publique
aura sa séance générale annuelle Mardi
prochain à 8,30 du soir, dans l’Aula
Magna du Collège.
L’ordre du jour est le suivant: Rapport du Bureau — Compte-rendu financier — Nomination du Bureau —
Election de trois Réviseurs des comptes — Propositions et communications.
*
HJ
Les membres qui n’ont pas encore
versé leurs contributions, sont invités
à le faire sollicitement auprès du président EmilioEynard, négociant, Torre
Pellice.
SC-Jcaia. Baptêmes: Zolesi Oscar
Cesare Achille Paolo (23 Août) et Gay
Henri Jean (30 Août).
— Dimanche dernier la chaire des
Blonats a été occupée par le vénérable pasteur George Appia, qui nous a
prêché un très édifiant sermon sur
cette parole de Jésus: « Demeurez en
moi et je demeurerai en vous».
— Dimanche prochain, 6 Septembre, à 4 h., le culte du Chabas sera
une réunion d’Evangélisation, où quelques-uns de nos évangélistes nous donneront des nouvelles de notre mission
en Italie.
Villai* Pélia. Dimanche dernier,
.30 Août, cette Eglise eut l’avantage
d’avoir la visite de MM. Jean Bertinat,
pasteur év., et G. Moggia, candidat.
Le premier prêcha au culte principal
sur les paroles bien connues de Saint
Paul au Corinth. « L’amour de Christ
nous presse », et à 3 heures de l’aprèsmidi (toujours dans le temple, à cause
de l’inconstance du temps), il nous
donna quelques détails, très intéressants, sur Riesi, son champ de travail
jusqu’en Avril dernier. Dans la même
réunion M. Moggia raconta sa vie de
jadis au couvent et sa conversioti, en
témoignant vivement de sa foi. Nos
frères avaient aussi le matin, adressé
quelques paroles aux enfants des Ecoles du Dimanche.
Dimanche prochain, 6 Septembre,
D. V., la chaire sera occupée par le
Vén. pasteur M. G. Appia de Paris.
Dans l’après-midi, il nous donnera
une conférence sur les missions.
IVaplps. Samedi 22 Août, a eu lieu
l’assemblée générale de la « Societâ •
di mutuo soccorso fra gli evangelici
di Napoli. Après les discours du président M. Eug. Tiriolo et du trésorier '
M. Del Vecchio, M. le pasteur Gaio
Gay fit une conférence sur: Les So-.
ciétés de secours mutuels dont parle
la Bible ». Nous regrettons d’apprendre que le zélé président de cette
bienfaisante Société est tombé malade
et nous faisons les meilleurs vœux
pour sa guérison.
NÉCROLOGIE
M.me Blanche Seguin née Gay
a été rappelée à Dieu le 21 Août dernier, à Pallons, Vallée de Freyssinières (Hautes Alpes) à l’âge de 48 ans,
après une série de douze années de
maladie, supportée avec une foi et
une résignation vraiment chrétiennes.
Madame Seguin était la troisième fille
du défunt pasteur Antoine Gay, et de
Madame Elisa Blanc, fille d’Antoine
Blanc, le compagnon de Félix Neff,
dans la propagation du réveil de 1823
à 1825, parnii les Vaudois des deux
versants des Alpes Cottiennes.
Madame Seguin a été, pour autant
que les forces le lui ont permis, la
compagne dévouée et fidèle de M. le
pasteur Jules Seguin, successivement
dans une œuvre d’évangélisation à
Rouen, puis Esperausses (Tarn), ensuite parmi les nombreux Italiens de
Marseille, de là à Valence (Drôme), et
pendant les huit dernières années dans
l’immense paroisse qui s’étend sur une
longueur de plus de 50 kilomètres, de
Vars à Dormilhouse, et d’Embrun à
Briançon. Le dernier numéro du journal V’Eglise Libre, parle d’un commencement de réveil qui s’est manifesté précisément dans les fractions
des Viollins et de Dormilhouse de la
paroisse de Freyssinières. Aussi souhaitons-nous que les encouragements
bénis qui accompagnent notre frère
dans son ministère, sanctifient toujours-davantage son affliction, et l’aident à la supporter avec la force et
l’espérance que le Christ seul peut
donner.
L’ensevelissement a eu lieu Dimanche 23 Août, dans le pittoresque cimetière des Pallons (1250 m. s. m.),
et en présence d’une assemblée' nombreuse, composée en partie de représentants des différentes annexes de la
grande paroisse, et en partie de voisins catholiques, émus et recueillis.
Nouvelles et faits divers
D’après la Tribuna, de Rome, la
population de Feroleto antico, commune de la province de Catanzaro, en
Calabre, avait demandé plusieurs fois
à l’évêque du diocèse, qu’une partie
des dons que l’on recueille le jour de
la fête de la Madone de Dipodi fût
dépensée en œuvres de bienfaisance,
ou du moins qu’on veillât à ce que
cet argent ne fût pas mal dépensé.
L’évêque avait d’abord acquiescé, puis
avait fini par répondre négativement.
Alors la population indignée invita le
pasteur vaudois De Angelis qui, de•vant un nombreux auditoire, exposa
les causes de la décadence de l’Eglise
romaine. Une grande partie de la population, entre autres plusieurs femmes, est décidée à embrasser le protestantisme.
— La propriété de la Mission du
port de Gênes, acquise jadis par
M. Miller, au nom de l’Eglise Libre
d’Ecosse, a été assignée à l’Eglise Libre Unie. M. Miller qui travaille à
iÜ
3
Gênes depuis 39 ans, est secondé, pour
l’œuvre parmi les marins, par un aide
écossais et un norvégien. Dans le der
nier exercice, le Sailor’s Rest a vu
passer 12.270 marins britanniques et
2776 Scandinaves. Le budget est de
plus de 12.500 fr. annuels.
— Plusieurs des 205.000 Maltais
comprennent l'Anglais et peuvent pro
flter du culte en cette langue. Mais
il y a à Malte plusieurs milliers d’Italiens, outre les Maltais qui parlent
Italien. On s’efforce de répandre parmi
eux la Bible en maltais, en anglais
et en italien. La Société Biblique Nationale d’Ecosse vient de garantir 1250
francs pour un an pour un colporteurévangéliste vaudois à Malte. L’ouvrier
, qui a été choisi par notre Comité, se
prépare en ce moment à commencer
cet important travail.
— On a suggéré depuis longtemps
à la Société biblique de Paris la publication d’une Bible abrégée Le
rapport de M. le prof. Ménégoz sur
cette question atteste que la demande
en est insignifiante ; il n’y en a eu
que deux, en 1907.
— M. Gyprien Vignes, de Vialas
(Lozère), qui s’était acquis, sans la rechercher, une réputation très étendue
par les nombreuses guérisons qu’il
avait obtenues par sa foi et en recommandant aux malades de mettre leur
confiance en Dieu, est mort le 11 août,
à 84 ans. Sa mort revêt le caractère
d’un deuil public pour les habitants
de Vialas qui bénéficiaient de sa clientèle affluant même de Suisse, d’Allemagne, d’Amérique. Lui seul n'en retirait aucun profit, refusant rigoureusement même les souvenirs que lui envoyaient des malades reconnaissants.
li
— L’Ecole Modèle de Mens était
en déclin depuis quelque temps. Elle
rouvrira ses portes en octobre avec
un personnel entièrement renouvelé.
Elle continuera a être administrée par
un Comité général siégeant à Lyon,
.mais une Commission composée de
s membres pris à Mens et dans les Eglises voisines, Veillera de près sur les
intérêts de l’Ecole. Le président de la
Commission est M. le pasteur Arnal,
Avenue de la Gare, 32, Grenoble.
— On sait que les acheteurs des
r biens ecclésiastiques sont frappés
' lexcommunication. Mais il est délivre
es dispenses en échange d’une of' frande au denier de S. Pierie, tant il
f est vrai qu’avec de l’argent on peut
tout obtenir au Vatican. Le plus drôle
c’est que des Israélites ont démandé
de ces dispenses pour pouvoir vendre
ou louer à des catholiques pratiquants
ou timorés.
— Après sœur Emma Bàup, la sœur
ainée, l’œuvre des Diaconesses de S.
Loup vient de perdre la directrice
sœur Emma Berri, après cinq mois
de maladie. Il y avait 39 ans qu’elle
était à la tête de cette maison, si connue parmi nous. C’est elle qui avait
formé la plupart des diaconesses actuellement à l’œuvre.
— Ira Sankey, l’apôtre de l’évangélisation par le chant, vient de mou■ rir à Brooklyn (Etats-Unis), à l’âge de
68 ans. Il était né en Pensylvanie où
son père était membre du Sénat., U
se joignit, à 15 ans, à l’Eglise méthoI diste, où_ sa belle voix de baryton fut
bientôt remarquée et employée pour
l’épiÉll^èlisation. Mais ce fut sa rendre avec Moody, en 1870, qui déde sa vocation spéciale. Le puissant prédicateur qui; lui, n’aurait pas
pu émettre une note musicale Inême
pour sauver sa vie, comprenait cependant la puissance de la musique. 11
amena Sankey à abandonner une belle
place dans l’administration des finances pour se donner à sa nouvelle tâche. Il faut dire que Sankey fut l’homme le plus désintéressé du monde. Il
aurait pu amasser une fortune avec
|) son recueil de Sacred Songs and Solos; il n’en garda pas un sou pour lui.
L L’effet des tournées missionnaires de
Moody fu doublé par la voix irrésistiblement émouvante du chanteur
"W- chrétien chantant, non pour la galeÉf rie, ruais pour son Sauveur. Le succès
de ces mélodies a été tel que plusieurs
ont été adoptées en Fi’ance, eu Suisse
et chez nous, et ce fut une joie pour
l’auteur de les entendre chanter à Jérusalem, avec des paroles arabes. La
dernière tournée eut lieu en 1900, mais
sans Moody, qui l’avait précédé dans
la gloire céleste. Depuis 1903, ayant
graduellement perdu la vue, il vivait
dans la retraite et aimait à répéter;
« Je vis dans le Psaume 23° ».
Vers la fin de sa carrière, il s’était
joint à l’Eglise presbytérienne, mais
il fut toujours l’ami de toutes les Eglises. Il a demandé qu’on gi-avât sur sa
tombe les mots : Dieu est amour.
— 'L’Eglise Libre raconte une scène
impressionnante d’une morte vL
vante. M.me Carton de Tunbridge
Wells (Kent), morte la veille, avait
été mise dans le cercueil. Au moment
de visser le couvercle, le mari ayant
voulu donner à sa femme le baiser
suprême, constata avec émoi que la
joue n’était pas glacée. Le docteur fit
apporter le corps à l’hôpital, où, quelques heures apiès, M.me Carton sortait de son sommeil léthargique et
racontait aux témoins épouvantés,
qu’elle avait enduré ur martyre ati'oce
en entendant tout ce qui se passait
autour d’elle et en devinant, sans pouvoir sè remuer ni pousser un cri, tous
les apprêts de ses funérailles.
De nombreux décès étant à peine
vérifiés, et suivis de l’inhumation dans
un peu plus de 24 heures, qui sait
combien souvent, parmi nous aussi,
on enterre des vivants!
LIVRES ET JOURNAUX
Guida pratica per la pittura
a fuoco su porcellana, maiolica, ecc.
ad uso dei principianti e pittori dilettanti, di Augusta Ltiders, pittrice
di Dresda. Prima traduzione italiana
di Giuseppe De Botazzi. 2’‘ Edizione.
Torino, Società Tipogr.-Editrice Nazionale, 1908. Prezzo: L. 1,25.
Sans pouvoir juger avec compétence de la
valeur de ce petit livre, il nous semble qu’il
contient les notions et donne les directions
nécessaires pour que les amateurs de peinture
sur porcelaine, puissent être initiés à cet art
agréable et y faire des progrès. Ce guide est
surtout utile à ceux qui habitent loin des
grandes villes, et ne pouvant profiter de l’enseignement d’un maitre, sont obligés d'apprendre par eux-mêmes.
Ami de la Jeunesse.
Sommaire du N. d’aoùt.
La nature et ses secrets - A la recherche
d’un homme - Miette (fin) - La trouvaille
d’Hélène - Pages modernes - Le Bouddha (fin)
- Les fumées nocives - L’escalade de la Roche
aux Mouettes - Une heure chez les aveugles
- Le trésor caché - Amusez-vous bien - La
pièce d’or de Madeleine - Les fées bienfaisantes des champs.
Santa Cecilia.
Rivista Mensuale di Musica Sacra e Liturgica
Sommario. Agosto-Settembre Í908.
I Vescovi e la Musica sacra - Sul ritmo e
suH’aceompagnamento del Canto gregoriano Luca Marenzio - Le feste frescobaldiane a Ferrara - Notizie - Recensioni - liinsica : Cavazzana Preludio e fuga per organo.
Minerva.
Sommario del Numero 36.
Rivista delle Riviste: La minaccia di Elsenborn — 11 re delle ferrovie - La donna si
ribella — I nostri educatori religiosi — La vita
sul pianeta Marte — Il rimorso nei delinquenti
— Un sistema di coltivazione acquatica — Il
centenario del « Faust » — I pubblici mattatoi
in Francia — Gli esami delia vita — Sterminio di topi. — Questioni del giorno. - Spigolature. — Recensioni. — Rassegna settimanale della stampa. — Rassegna finanziaria.
Nouvelles politiques
La saison d’été est, pour plusieurs
raisons que tout le monde connaît, la
plus propice pour les congrès de
toute nature. « Congrès national industriel » de Plaisance ; prochain
« congrès des maîtres d’écble » à Ancône ; « congrès des francs-maçons »
à Rome le 20 septembre; congrès contre l’analphabétisme (le mot n’est
pas français, mais la chose est bien
italienne, hélas!) à Aquila. Nous ne
mentionnons, comme vous le voyez,
que ceux qui ont eu lieu dernièrement
ou qui auront lieu sous peu chez nous.
L’Italie est encore la terre classique
des illettrés: une statistique toute récente en évalue le nombre à plus de
12 millions, quelque chose comme le
40 pour cent ! La province de Cosenza
a la triste primauté de l’ignorance
avec le 79 0[0 d’illettrés; tandis que
celle de Turin - la plus cultivée à ce
qu’il paraît - n’en a plus que le 13 OjO.
Cela est profondément humiliant, et
ce n’est qu’en songeant au 60 0[0 d’illettrés, d’il y a trente ans à peine,
que nous osons regarder l’avenir en
face. Le congrès d’Aquila a donc pu
constater un progrès réel sous le rapport de l’instruction populaire et il
faut en féliciter un peu tout le monde,
sans oublier le Gouvernement qui consacre à ladite instruction primaire la
sommé de 18 millions annuels. En 1900,
l’Etat ne contribuait à cet effet que
pour 4 millions à peine. Nous sommes
par conséquent et malgré tout, sur la
bonne voie : souhaitons qu’on ne s’arrête plus jusqu’à le guérison totale de
la terrible plaie.
— Quoique ni vous ni moi ne comprenions pas grand’choses aux manœuvres navales, il faut encore
en reparler, puisque toute la presse ’
s’en occupe. Le parti envahisseur qui
a pour objectif le bombardement et
la prise des forts de la « Rivière »
vient d’opérer un débarquement de
troupes à Noli. Il va sans dire que le
parti national va le déloger de ses
positions, puisque la victoire définitive
doit lui demeurer. Il y aura, comme
épilogue des longues manœuvres, de
grandes fêtes à Spezia, du 5 au 9 c.
à l’honneur de l’escadre et du Roi qui
prend part à la dernière phase de
cette guerre simulée.
— Il ne pleut toujours pas dans
les Pouilles desséchées, et la situation devient de plus en plus inquiétante. Les principales récoltes, gravement compromises en maints endroits, sont entièrement perdues là
où il ne pleut pas de cinq à six mois.
Ajoutez les poignantes préoccupations
au sujet du prochain hiver, la désoccupation forcée de milliers d’ouvriers
des champs, le manque d’énergie et
d’initiative des populations, et avouez
qu’il y a lieu d’appréhender la plus
noire misère, suivie ou accompagnée
de désordres inévitables.
Et ce que nous venons de dire à
Tégard des Pouilles, nous pourrions le
répéter au sujet du Parmesan où
les effets de la grève désastreuse commencent à se faire sentir. Là aussi
les ouvriers sans travail se comptent
par milliers. Aussi le préfet a-t-il fait
des démarches auprès du Gouvernement, des Communes, de la Province,
pour qu’on entreprenne sans tarder
les travaux publics projetés afin d’assurer le pain quotidien à toutes ces
victimes des pires illusions et à leurs
familles.
*
* *
— A l’heure même où nous signalions, il y a 15 jours, une victoire importante d’Abd-el-Aziz sur son concurrent, ce dernier en remportait une
à son tour, bien plus importante, sur,
le Sultan légitime. Et depuis lors la
fortune des armes n’a fait que le favoriser, tant et si bien qu’il a été
proclamé sultan du Maroc, dans la
plupart des centres de quelque importance. Mogadar est cependant demeuré fidèle à Abd-el-Aziz que les
français continuent à protéger, en attendant de prendre une attitude plus
décisive pour ou contre Moulai-Afid.
Et malgré qu’elle en ait, il faudra
bien que la France, d’accord avec
l’Allemagne et les autres puissances
signataires du traité d’Algésiras, se
résigne à accepter le fait accompli,
c’est-à-dire à reconnaître l’avénemeht
de l’usurpateur... puisque la chance
est de son côté; à la condition cependant qu’il s’engage à ramener la ti'anquillité dans le pays.
— Guillaume II vient de pronon
cer, au dîner de gala offert aux au
torités de Strasbourg, un petit discours qui a eu un grand retentissement. « J’ai la ferme conviction, dit-il
à peu près, que la paix européenne
ne court pas le moindre danger : la
conscience des souverains et des hommes d’état, le désir et la volonté des
peuples... ainsi que la puissance formidable de nos armements en sont le
plus sûr garant ». Voilà qui nous rassurerait, si nous ne savions d’auti-es
part que toutes les puissances continuent à faire les plus grands sacrifices d’argent pour leurs armées de
terre et de mer.
— L’incendie de Stamboul - des
milliers de maisons sont détruites n’a nullement refroidi l’enthousiasme
des Turcs pour le nouvel état de
choses, ainsi qu’on l’a vu le 1°’’ c. à
l’occasion du 32° anniversaire du couronnement d’Abdul-Hamid. Cette fête
nationale par excellence a été, avant
hier, célébrée à Constantinople avec
une joie toute spontanée. Et il en sera
toujours ainsi, disent les journaux libéraux, aussi longtemps que le Sultan
respectera la Constitution. A bon entendeur, demi mot. N’oublions pas, à
propos de l’incendie mentionné plus
haut, de rappeler le don du roi d’Italie de 25.000 fr. aux sinistrés, don qui
a, dit-on, sincèrement ému l’opinion
publique dans toute la Turquie.
— Bonnes nouvelles de notre colonie du Benadir où le major Carletti
a, par son attitude énergique, obtenu
la soumission complète de nos éternels ennemis, les Bimals. Le commandant des troupes, le major Di Giorgio
a de son côté, établi sa base d’opération à Dauane, d’où il se propose
de détacher des troupes destinées à
conquérir définitivement la vaste ré.gion du Scebeli. Bonne chance.
j. c.
SKcription en faveur Ile ÎOrplielliiat Mois
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M.me veuve Gay, Pérouse
M. Henri Long, Pignerol .
M. Henri Roston, Id.
M. Henri Pascal, past. Id. .
M. Louis Bertalot Id. .
E. G........................
Consistoire de Villesèche .
M. P. Gay, prof., Vercelli .
M. Billour, Vallecrosia
M. Barthélemy Chauvie
Listes précédentes L. 4173,50
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15,
3,
5,
10,
5,
5,
3,
1,
40,
5,
10,
5,
Total L. 4280,50
N. B. - Sur la table du soussigné se trouve
une enveloppe contenant 10 fr., sans nom et
sans indications; nous prions le donateur de
bien vouloir nous donner son nom.
G. Ribet.
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