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Italie et Colonies Italiennes i .
Etranger . . . . . v’' .
Plusieurs abonnements à la même adresse
Par BDi Pevr t mola
L. 10,- 6,-' ,
. 24,- 1 12,-V J
. 22,
Oo s'abonneI à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’£cAo(V)a Wigram, 2)
• Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
At:
L'ABONNBimMT SB^PAYB D'AVANCB.
> S’adresser : pour la Rêdætion, à M, le Prof. tODis Micol - Torre Pellice — pour
l’AdnBlnistration, 'au Bureau du Journal, Wu Wigram, N° 2 - Darre Pellice,
J>our toutes les annonces s’adresser’au Bureau'du journal.
Tous les changements d’adresse coûtent jro centimes, sauf ceux du commencement de l’ann’ée. ■ , ' ■.î'tî
Le nôméro: SO wntimw
Que toutes les choBeB vraies, honnêtes, justes, pares, aimables..., dignes de louange, occupent yoB pensées (PhÛife|i.8).
AVIS.
Notre, prochain numéro paraîtra lé
13 novembre.
81**' ■
Les nouveaux abonnés de IÇS? recevront
le journal pendant les deux derniers mois
de cette année, s'ils versent tout de suite
le montant de l’abonnement.
District des Vaiiées
Htt. iesliréâiieiil^, IM. les
Chers Frères,
Votre Commissmi soussignée a examiné,
dans sa séance d’automne, le vaste champ
de travail que Dieu a confié à vos soins
et aux nôtres ; et le premier sentiment
qu'elle sent le besoin d'exprimer est l'immiliiation : en face des deimrs que ce
champ de travail nùus impose, qu’avonsmms été ? Que sommes-nous ? •— Et le
deuxième est un sentiment de confiance :
le Seigneur est là ; Sa Grâce nom suffî,t ;
Il nom conduira et, s’il le faut, U nous
portera ! ,
C’est avec ce double sentvnemt que nom
vous adressons nos souhaits habitude pour
votre activité au sein de nos chères paroisses ; c’est avec ce double sentiment que
ruMs accueillons nos nouveaux Compor
gnons d'Œuvre, que nous suivons ceux qui
nous ont quittés et que nom entourons dé
sympathie affeatueme' notre ccUègiie M. H.
Tron, sénior, dans sa convalescence.
** *
Nous vaudrions que notre activité devînt toujours plus spirituelle. Grâce à
Dieu, nos églises peuvent désormais enregistrer de réjouissantes manifestations au
point de vue religieux ; qu’elles marquent,
cette année, un progrès dans la Vie véritable, dans la vie intérieure des âmes. ■—
Dans ce but, et en considérant amsi l’effort financier qu’il s'agit de maintenir et
d’intensifier à tout prix, nom vom proposons comme sujet à traiter dahs les <!: examens de quartier » : la prière. Sujet fondamental et inépiMsable.
Les paroisses de Rodoret, Pignerol et
ViUar ; de Saint-Jean et Rorà recevront,
D. v., pendant l’hiver, la visite ordinaire
d’église. Le Secrétaire présidéra les trois
premières, le Président les deux dernières ; ils seront accompagnés, dans la mesure du possible, par le Vice-Président.
Comme déjà ces dernières années, nom
renonçons à fixer nom-mêmes un échange
de chaire officiel, laissant au Conducteur
de chaque paroisse d'établir l’échange qui
lui semblera bon; en nom permettant,
toutefois, de le limiter : nous sommes, en
effet, toujours pim convcmàus que, si une
«campagne dlappel'» (xmvmahleimht'préparée peut devenir la source de spéciales
bénédictions, le travail en intensité doit
être accompli par ceux qid en ont la charge
et la responsabilité et ne saurait être efficace sans le contact personnel et la confiance réciproque.
C'est pourquoi « en avant » — chacun
à son poste — travaillant « tandis qu’ü est
jâur » — et semant « abondamment », afin
dé moissonner aussi avec dbondance, ~
Pignerol, octobre 1936.
La Commission de District ;
, L. Maravîjâ; président
Prof. T. Pons, vioe-présidmt
R. Rivoira, secrétaire.
Alliance Universelle
des Unions Chrétiennes de Jeinies Qens
SEMAINE DE
8-14 Novembre 1936
(Suite - Voir numéro précédent).,
JEUDI 12 NOVEMBRE. La vdonté de
Dieu dam nos rapports avec les autres
croyants.
« Je suis le chemin, la vérité, et la vie.
Nul ne vient au Père que par moi ».
Jean XIV, 6- ' '
«Dieu ne fait point acception de personnes, mais chez tous les peuples, celtd
qui le craint et qui pratiqué la justice lui
est agréable». Actes X, 34.
Lorsque Jésus dit : « Nffi ne vient au
Père que par ihoi », il ne prétend nullernènt dénier les recherches et les aspiratièns religieuses de l’humanité au cours des
siècles, et dire que Dieu n’en a tenu aucun compte. Il a simplement affirmé que,
par Lui seul, l’homme arrive à comprendre la paternité de Dieu, à entrer en relations personnelles avec Lui et à recevoir le don de la plénitude de la vie à laquelle il aspirait.
Dans nos relations avec les représentants des autres religions, la plus grande
difficulté que nous rencontrerons sera d’apporter le maximum d'esprit fraternel, de
compréhension et de contrôle sur nousmêmes, afin qu’à l’aide de l’Esprit de Dieu,
nous nous souvenions que nos personnes
doivent rester à l’arrière-plan et celle du
Christ prendre la première place, car « R
faut qu’il croisse et que je diminue ». Jésus-Christ était le don de Dieu pour les
homm,es du monde entier, c’est l’unique
message que nous puissions recevoir et apporter au monde.
Prions donc pour que l’esprit qui 'était
en Christ soit aussi en nous et nous rende
humbles dans nos pensées, nos paroles et
nos actions, et que, par notre attitude,
nous soyons vraiment des témoins de " la
vérité divine révélée par le Christ.
VENDREDI 13 NOVEMBRE La vdonté
de Dieu et la mission universelle de
l’E^ise.
« Mais vous recevrez la vertu de l’Esprit saipt, qui descendra sur vous, et vous
serez mes témoins à Jérusalem, dans toute
la Judœ et la Samarie, et just^u’au bout
de la terre ». Actes I, 8.
« Puis il leur dit : Allez par tout le
monde, et prêchez la bonne nouvelle à
toute la création». Marc XVI, 15.
(Lisez aussi les récits de la femme cananéenne (Matthieu ifF, 22-28) ; le centurion romain (Luc VII, 1-10); l’eunuque
éthiopien (Actes VIÛ, 26-40),
Dans les premiers temps de l'Eglise
chrétienne, il y avait une certaine tendance à maintenir le privilège exclusif
dont les Juifs avaient bénéficié comme
peupDe Encore de nos jours, nous
avons une tendance à garder ce que nous
avons re<u pour nous-mêmes, au lieu d'en
faire bénéficier les autres. Mais dans la
mission que nous avons reçue du Seigneur
et dans les trois récits dont il est question
dans les citations ci-dessus, nous voyons
s’ouvrir devant nous des horizons toujours
plus larges. Nous voyons une femme cananéenne, païenne, et d’un sexe méprisé.
un centurion 'roniain,, représentant mili-,
taire d’uii ^'pouvoir poÎftiÂqiué ha’ü'un' ¿krauque éthiopien, membre d’une race de
<i5(3Mlsur. et d’une classe méprisée, qui tous .
répondent à l’appel de l'Evangile d^une façon tout à fait extraordinaire. Ces exem'oles sont encore d’actualité ; partout les
âmes sont assoiffées de l’Evangile, prêtes
â: s’ouvrir à son' influence et à répondre '
à ses appels. L’Eglise chrétienne,''grande
commiunauté supranationale, ne peut déclina sa responsabilité d’apporter à’ ces
âmes le message, qui lui à' été confié, et
nous, membres de cette communauté, nous
n'avons pas le droit de nous dérober à
cette tâche spéciale, qui consiste à faire
connaître aux jeunes la vérité qui seule
peut les rendre libres.
^Prions, päi; conséquent, pour que nous
soyons délivrés de toute étroitesse d'esprit, de toute vision bornée, de toute idée
arrêtée, afin que nous puissions voir clairement les espoirs et les besoins de la jeuneæe du monde et obéir à la mission qui
nous a été donnée pour lui apporter la
bonne nouvelle du Royaume de Dieu.
SAMEDI 14 NOVEMBRE. La vdonté de
Dieu et la jeunesse.
«.L’Eternel appela ; « Samuel, Samuel I ».
C^lui-fei répondit: «Me voici... Parle, ton
s^gjiteur écoute ». 1 Sam. ilf 4,. 10.
« Seigneur, que veux-tu que je fasse ? ».
Actes . IX, 6.
« Je ne figure pas encore y être arrivé ;
jie ne sais qu’une chose : oublieux du
passé, tendant de toutes mes énergies vers
l’avenir, je m’efforce vers le but, vers le
prix, vers la vocation céleste à laquelle
Dieu m’appelle dans la communion du
Christ Jésus Phil. III, 13-14.
La jeunesse est le temps de la croissance, des expériences nouvelles et des nouvelles intuitions. La jeunesse a une clarté
de vues, une sûrete d’allure dont le monde
a besoin et qui, sans cela, lui manqueraient. La jeunesse, c’est aUsSî le tpmps
où les grands problèmes que nous avons
examinés, cette semaine, commencent à
surgir dans leur immensité, jeunesse dégagée de l’habitude de la routine et poussant à l’aventure avec une force spéciale.
La jeunesse est le temps particulier où
l’esprit, le cœur- et la conscience sont particulièrement ouverts et sensibles à l’appel de Dieu, prête à tout oser et à tout
souffrir pour répondre à cet appel
C’est ainsi que la jeunesse est le temps
où l’on doit écouter l’appel de Dieu, chercher' à comprendre sa volonté à l’égard du
monde et de soÜ-même, et se laisser conduire pas à pas par la vérité que l'on
vient de découvrir.
';Prions donc afin d’être écrasés par l’immensité des besoins du monde, et rendus
assez humb’es pour cCrriptendre la pstrt que
Dieu nous réserve de joüëi' dâns le pian
de Sa rédemption, et pour remplir avec
joie et fidélité cette tâche qu'il nous confie.
, ' Ràmmentiamo che il CALENDARIO
( EVANGELICO, con meditazioni giorI naliere, è in preparazione. Coloro che
* desiderano averne copia sono pregati
di prenotarsi subito presso la Libreria
Editrice Bottega delia Carta - Torre
Penice - 'Oppresso il Pastore locale.
Prezzo della placca e blocco
^ Lire S 4#
Pro (irflfigio ed Emeritafflone
Continuiamo la pubblicazione delle offerte ricevute, esprimendo ai donatori la
nostra profonda ricomscema. Quei'mdtissimi che si preparano a rispondere dir
l’appèìlo vogliano affrettarsi ad incoraggiarci cori la loro adesione.
La necessità veramente straordinaria
esige da parte di tutti Uno sforzo straordinaria. Chi ama la Chiesa e le sue istituzióni
lo dimostrerà, lasciandosi ispirare dal cuor»
e compiendo quello che in coscienza pud
chiameu^si un «sacriflziò».
AUo sforzo'ed al sacrifizio fatti sotto lo*
sguardo del Signore, H successo è assicur
rato. " I
Aspéttiómo dunque con fduda.
Per la Commi^ione Finanziaria :
Ernesto CóRtBà, moderatore.
PRO EMERITAZIONE
Famiglia Appia^ Parigi
Margherita 'Tron-Revel, Torino (*y
Giorgio Eeller, Id. (*)
Rica Zappert Fuzier, Milano
Nicola Schiindler, Roè
Torino
Pcns Enrico, lidlià, Mario, in .
memoria di h. E. Ferrerò (*)»
Dott. Luigi Rochat é Signora,
Irirenze »
Daniele e Emma Rochat, Idi. »
Maria Emma Rochat, Id. »
Silvio e Linette Introna, Torino »
Chiesa Valdese di Livorno (*) »
Dott. Ugo e Norma Frizzoni,
Bergamo »
Dott. Ugo e Anna Tifli,
Roma (*) »
L. 1.000,—
» 5.000,—
» 500,—
» 1.000,—
» 200,—
’> - » 5.000,—
500,—
1.500,—
300,—
1.000,—
1.000,—
500,—
3.0Ö0,—
4.000,—
PRO COLLEGIO.
Elena Kellier, Torino (*) L.
L. Bonneit ved. Luigi Ferrerò,
Id. {*) »
Pons Enrica Lidia, Mario, in
memoria di Enzo (*) »
Dòtt. Luigi Rochat e Signora,
Firenze »
Daniele e Emina Rochat, Id. »
Maria Emma Rochat, Id. »
Silvio e Linetté Introna, Torino »
Dott. Ugo e Anna Tilli, Roma »
100,—
5.000,—
500,—
500,—
500,—
500,—
1.000,—
200,—
Le offerte contra.æegnate ccm l’asterisco (•)
sono in titoli di Stato.
« « «■
ADDENDA
alla lista «Amici del Collegio».
Fàaniglia Monastier, S. Giov. h. 100,—
lila Pons KoeUa, RapaUo » 300,—■
invece delle 150 già pubblicate.
Nous rappelons à tous les Unioniste les
deux importantes convocations d^ jours
prochains : le dimanche 1“ novembre, à
14 h. 30, à la Maison Unioniste de Torre
PeUice, inauguration de la Maison même ;
tnbr
et hindi 2 novembre, à 9 h. 30, Convegno
annuel des Unions Chrétiennes Vaudoises,
auquel toutes les Unions sont invitées à
envoyer une nombreuse représentation. Le
Convegno continuera, à 14 h. 30.
Nous rappelons aussi le dîner du Convegno; le 2 novèmbre, à 12 h. 30, au prix
de E 5. Prière de s’inscrire au plus tôt.
A,»
2
1'
%'^h.
^ JVòttó ptMions
ife *®‘
^c^'aitions
ne , soient pas de la plus haute invpor^
tance: ôest néanmoins une mcerque d’iU’
térêt que nous accueiSens esosc plaisir.
Mais pour la précision: le général Beckwith ^ est-fi le fondatewr^ du ¡Cdlège f Et
encore: c'est le^Lycéè seuleïhefit^qm a été^
menacé de suppression. „ ^ Ééd.
30 cWte loâe^xv
i
^.U/’'S/ w
plu£i,q,iie gîo^ieuix avec seK cinq cents noms,' est chassée par^ Je duc de Jferriaiie, Calvin ■,'
majbî une dbose pourrait ne pas eiclure 'P ’ asaista-i-il à son départ ? f,,
néceasairemeiït l'aut^r Voilà une proposi- ..i ' Avrü. Le vendredi “saint* 14 avril, un
tioniipii nous semble pas à*dédai-'^ |. ■ chanteor françds, Jelxaraïet, sort osrten®'
V'
: Ceux qui sont affectionnés au Collège et
qui n'ont pas pu, pour des raisons de force
majeum, être présents à la commémorar
tion de son centenaire, p«idant le Synode
passé« en éprouvent un vif re®ret, car cette
célébration coïncidait avec le sauvetage de
oette école à laquelle, nous Vaudois somBfies .tellement redevables î et ce pléhiscîte
d'adhésions, oMnme l'a bien dit M;. M- Ey*
nard dans ,son récent article (N® 33) a
« démontré que le,Valdisme [ pourquoi ne
dirionsnous pas la Vaudoisie ? ] est bien
vivant encore, même s'il paraît smnmeHler
de temps à autre ». On peut donc dire que
le Collège a été fondé pour la seconde fois,
et sur de solides bases, financières et morales, '
^utes les écoles moyennes d'Italie, royales, pareggiate ou parificate qu’eUes
Boie(nt, sont intitulées àu nom d'un per«sonna^e historique, très fsuneux d'habitude ; dans les petites viUés, il arrive que
les instituts d'instruction portent le nom
d'un personnage local, dwit la renommée
ne s’étend parfois guère au-delà des frontières de la «xmmune. C’est le nom d’im
bienfaiteur, d’un professionnel qui s’est
distingué ; c’est en somme une petite gloire
locale, et nralheur à qui, n’étant pas de
rendrait, affecte son ignorance ! — Pourquoi le Lycée-Gymnase vaudois ne porterait-il pas un nom à côté de son objectif ì
Ce ne serait pas un nom inconnu, et il mériterait sans doute un honneur encore plus
grand. Ce baptême aurait dû avoir lieu
lors de la célébratioin du centenaire ; quel
dxxnmage que peirwmne,n'ait pensé à proposer D’INTITOLER LE COLLEGE AU
NOM DE SON FONDA'TEUR !
Nous ignorons de la façon la plus absolue
si cda exigerait des démarches bureaucratiques plus ou moins coûteuses et ennuyeuses, mais en toiK cas il' est à exclure
qu’il s’agisse de difficultés insurmontable.
Si cette idée n’est pas saugrenue et hors
de lieu et de temps, qu'on la mette à l'étude
et qu'on cherche de la réaliser au plus tôt,
c'est-à-dire avant que l’iinnée du centenaire ne soit écoulée.
Si le général Beckwith mérite que l'on
consacre sa mémoire par l'ihtitulation du
CoHègê à son nom, pourquoi ne pourraiton -pas rappeler aussi ceux qui se sont dévoués pour le Collège durant toute leur
vie ? Dans bien des écoles des différents
degrés, chaque sallp est intitulée à un ou
à plusieurs noms : bienfaiteurs, anciens
élèves tombés en guerre, etc. Le Collège
Vaudois pourrait honorer dignement la
mémoire de ses meilleurs professeurs en
inscrivant, dans les cleisses, leurs noms, si
possibile sous leurs portraits. Celà, est-il
difficile à mettre à exécution ? Nous ne le
croyons guère ; ni cela pourrait-il entraîner de fortes dépenses.
En outre, la Société d’Etudes Vaudodaes
ne pfourrait-elle pas apprêter, par exemple
pour le XVII février prochain, une brochure contenant, en abrégé, la biographie
des principaux professeurs qui se sont
succédé au Collège, deptos sa fondation ?
Naturellement, on devrait y ajouter les
notices concernant ceux qui sont passés
dans les toujours regrettées écoles normale et Latine. Et il ne serait pas difficile
d'iMirichir cette * pubKcatitai hypothétique
d'une iconcçraphie assez complète, qu'on
amasserait sans frais et qui serait fort intéressante, voire même émouvante.
Plus haut, nous avons ineintionné, presque par hasard, les anciens élèves morts
pour la patrie ; chaque école moyenne d'Italie a une plaque qui rapp^ krors n(»ns
à la postérieté. Ce souvenir manque &u OÜlège Vaudois. Nous avons, oui, le Convitto
qui est un monument plus que digne et
gnevi^dans le temps ,oû-nous vivons, jl.Æ^blement de la*^cathédrale pour ne pas,
s’agit là d'un véritable devoir patriotique, ^ prendre part a l'adoration de la croix. Il
Ici aussi, la dépense.ne'Wait pas telle :v, arrêté et mis à la question. Le 4 mai,
nous effrayer, tout'' difficiles que soient serviteur sera arrêté à son tour
nos conditions financières ! 1 ' '•> í- conuim hérétique. C est entre ces deux da
Ces “Hgnes pourront, tomber dans le ‘à H Calvin fut obligé de quitter Fer
néân't, mais elles ont été dictées par un pour échapper à I inquisition. 11
¿avait, pendant son séjour, dit Bèze, « confirmé la duchés dans le véritable amour
iMlf y
immense*amour pour le vieux Collège, et | p
qui’sàit^que quelque voixtoe se lève pour -j
donner quelque suffrage à ces modestes 4
propositions. C’est ce que nous souhaitons.
emm. t.
â
Si
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
SOCIÉTÉ d’ÉTüDlANTS “LA BALZIGLIA,,
La Société d’Etudiants « La B£Ü,ziglia », î
de la piété». ’ 1
Mai. lîeniontant la vallée du ■ Pô^ puis
celle de la Doire, Calvin arrive dans le val
d’Aoste. Au milieu d'un« rue de cette vile,
une croix a été érigée en souvenir de la
« fuite » de Calvin (avec la date erronée
1541). Sur le torrent du Buttier, on montre le pont de Calvin. D’après la tradition,
,, il ne passa pas le col du Grfuid-Saint-Ber
nous prie de bien vouloir publier le conte.r|....
m!imic[ué suivant ;
« A l'occaskin du 17 février 1937, la
«Balziglia» a l'intention de publier une,
brochure contenant, outre quelques articles inédits du regretté prof. J, JaJJa„ urt
aperçu 'historique le Collège* de La
Tour.
« Cette brochure remplacera l'opuscule
françaàis du 17 février, que la Société d’B istoire Vaudoise a décidé de ne pas publier,
cette année.
« Pour éviter l’inconvénient qui s’est
vérifié l'année dernière, lors de la première publication éditée par la « Balziglia», dont le tirage n'a pas/été suffisant
pour satisfaire toutes les demanda, nous
prions toute personne désireuse de se procurer la nouvelle brochure de vouloir se
souscrire dès maintenant.
«Aux sorfâcripteurs, la brochure sera
cédée au prix d’wree lire l'exemplaire.
« S’adresser à M Osvaldo Côïssan - Torre
Pellice ».
Hi*> tej/et esjfs, cjfh
EphémMdes calTiniennes 1936
Pour la Fête de la Réformation Í9Í36.
Nous tirons du Christianisme au XX^
siècle, la partie des éphémérides se rapportant à l'Italie.
Voyage en Italie.
Comme tous lœ « humanistes » français
du XVT® siècle, Calvin désirait visiter
(«saluer», dira Bèze), l'Italie. En oufsre,
il y est probablement appelé par la duchesse de Ferrare, fille de Louis XII, âgée
alora de 25 ans, princesse favorable à la
Réforme, comme sa cousine Marguerite
d'Angoulême.
Calvin, fait le voyage avec un ami, Louis
du Tillet, tantôt à cheval, tantôt à pied,
pendant plusieurs semaines. Passèrent-ils
par Constance et le Tyrol ? par la Bernina et la Vénétie ? on ne sait. A Ferrare, le palais d'Esté, massive construction rougeâtre flanquée de quatre tours,
avait été restauré pprès un incendie ai
1532. On y montre «la chambre de Calvin », et une petite porte par où il se seræt enfui, Irosque l'Inquisition s’inquiéta
de ses entretiens avec la duchesse.
C'est en Italie que Calvin composa un
écrit publié en 1537 : « Comment ü faM ”
éviter et fuir les cérémonies et superstitwns papales; et de la pure observation
de la rdigion chrestienne:», et une épître à Gérard Roussel, qui vient de se laisser nommer évêque d'OIoron ; «Que doit
foirf un. homme fidèle connaissant la vé‘ rité de VEvangüe, quand ü est entre les
papistes ».
A Ferrares, Calvin rencontre peut-être
la ipremière dame d’honneur gagnée à la
Réformie, Madame de Soubise, et sûrement
le secrétaire de la duchesse, CJément Marot, arrivé en août 1535. (Les premiers
psaumes que Calvin i'era chanter à Stira»boui^, en 1538, sont traduits les uns par
Marot, les autres par Calvin même).
Calvin est reçu là sous lé nom de Charles d'EspeviUe (Charles est le prénom dé
son frère, et Espeville im village picard
où ils possédaient im b^flee). !
Mars. Le 20 mars, Madame de Soubise
près de là, le col Fenêtre. '
Le 31 mai, les Lettres d’abolition signées
• à Lyon permettent aux hérétiques de rentrer en France à condition d’y abjurer
avant six mois.
Distinction.
Nous avons lu, dans La Stampa, l’entrefilet suivant ;
'Alto riconoscimento^ scientifico
al sen. prof. Davide Giordano.
« Il senatore prof. Davide Giordano è
. Stato nominato in questi gioirli membro
della imperiale « Leopoldische Carolinsche
Deutsche Akademie der Nature » per Î
suoi altissimi meriti di chirurgo e di studioK) della storia della medicina. H prof. Dar
vide Giordano, nativo, di Tqrre Pellioe, è
l'unico chirurgo italiano che faccia parte
dell’alto consesso germanico, nel quale figurano soltanto diciannove medici di tutto
il mondo e nove storici della medicina ».
La Imute distinction dont le sénateur
Giordano a été l'objet confirme une fois de
' plus la grande considération idont le célèbre chirurgien de Venise jouit dans le
monde scientifique international ; son nom
illustre notre patrie ; le peuple vaudois
le compte parmi ses fils qui l’bonorent.
Jules Tron.
£a polftiqne sioniste.
Le président de l'Agence juive pour la
Palestine a précisé, dans un grand discours prononcé au cours d'une réunion
publique à Amsterdam, le 22 septembre
1936, les principes de la politique sioniste
en face des événements actuels en Palestine. Voici quelques passages des déclarations du doct. Ch. Weizmann :
« Aujourd'hui, il y a en Palestine
400.000 Juifs, des hommes qui s’expriment
dans leur propre langue, qui possèdent
leurs propres écoles, leur unversité, leurs
industries. On parle beaucoup dé la Palestine. Les journaux impriment de longs
articles sur eUe. Mais trouvez-vous parfois m article au sujet de l’établissement
juif en Argentine ?
« Pourquoi cette différence ? *'* >
« C’est que, pour reconstruire un pays,
ü me suffit pas d’avoir des terres, il faut
avant tout une âme, une force créatrice,
©t cette force créatrice fut en Palestine
la «mémoire historique». Tout Juif est
conscient qu'aUer en PMestine c’eSt y « ref tourner ». Et c’est ¿arce que c'est son
droit de retourner en Palestine, que nous
ne pouvons faire des concessions sur l'importante question de l’immigratioiL
«Si aujourd’hui nos adveiwires nous
disent : « Vous n'avez aucun droit à venir en Palestine, vous êtes des intriis »,
nous pouvons leur répondre ; le travail de
, ces cinquante dernières années est l'expression du sentiment ét des pi^)sées du
peuple juif à Tégard de la Palestine!. Le
peuple juif n’admettra pas que i'imnïigm-'
tion soit suspendue, ne fût-ce qu’un instant, car ceci c'est notre droit élémentaira
:«Nous sommes prêts, aujourd'hui, à
nous enterre aur" la base de cette simple
formule ,Nous ne voulons dominer per* sbnne, mais nous ne voulons être dominés
par persàanel.Npus sommes prêts à don_ner à» cette formule une forme concrète.
Aujourd’hui nous sommes Tme minorité de
30 %, demain peut changer ©t oel«
changera certainement. Nous ne'^voulons
majoriser personne,' mais nous ne voulons
pas non plus être majorisés. On nous dit
que les Arabes craig'nent, que nous ne
soyons"en majorité et c’est pourquoi l'on,
tente aujourd'hui de nous réduire à l'état
d’une minorité permanente. Nous pouafrions acheter la paix en nous déclarant
d’accord de rester toujours le 40 % de la
population arabe. Nous n'accepterons jar
mais cela. Mais nous sommes par contre
d’accord, même si nous devenions le 51 %,
de ne pas dominer les autres 49 %. Quoi
qu’il arrive en Palestine, nous tenons à
dire arix Arabes que nous voulons y être
en égaux,, que nous i^gpns 1© plus grand
respect pour leur langue, leur leligion,
leurs villes saintes. Mais nous exigeons
que, de leur côté, ils respectent notre langue, notre œuvre, nos vies. Lorsque ceci
sera bien con^ris, nous pourrons nous
entendre mutuellement ».
(S. Œ. P. Genève).
SOCIÉTtBIBlIQllE BRITANNIflUE ET EnUNBEllE
NottTelles d’Espagne.
È USCITO
GIOVANNI JALLA
della Riforma Religiosa
in Piemonte
Voi. - L. 25
Il 1® e il II® volume
si ricevono franco di porto per L. 30,—
/nviare ordinazioni e vaglia (C.C.P. 2.17557)
atta Libreria Editrice Claudiana Torre Penice (Torino).
Nascite N» 1 — Decessi N® 0
.1
*
.1
%
■)
iS'k;.
4?’
La Société Biblique Britannique et
Etrangère nous commimique de Londres
que son travail en Espagne continue, malgré la guerne civile. Au courant du mois
de juillet, on enregistrait encore une vente
de 9.615 livres. Peu de chose, il est vrai,
si Ton compare ce chiffre avec les 25.998
volumes vendus au courant de juillet 1935 !
Les dépôts bibliques de Madrid et Barcelone sont ouverts au public. Les colporteurs sont au 'travail. Cinq d’entre eux
ont cependant disparu, des trente qu’ils
©talent. Deux ont cessé de donner de leurs
nouvelles dès le début des hostilités. (On
soupçon,ne que T un de ces deux soit enfermé dans Saragosse. Cette ville est assiégée). Deux autres ont disparu lors de
la prise de Saint-Sébastien. Un autre encore était chez lui, à Badajos, lors du meissacre, et Ton n’en sait plus rien.
Le camion biblique qui appartenait au
dépôt de Madrid a été réquisitionné par le
Gouvernement pour en faire une ambulance. Il contient trois lits, une cuisine et
une toitette. Un groupe d’amis l’avait
donné, lors du centenaire de Georges Borrow, le pionnier de la Société Biblique en
Espagne. D en portait le nom et servait
aux colporteurs pour visiter les localités
les moins aisées en transportant beaucoup
de livres à la fois.
L’année 1935 avait été, pour la Société
Biblique en Espagne, la meilleure sans
contredit. On y avait vendu 305.305 exemplaires des Écritures, c’est-à-dire 83.055
plus qu’en 1934.
Tant qu’il a fait jour, on a travaillé;
mais maintenant «la nuit vient» (Jean
IX, 4)i, et le travail est à la fois difficile
et dangereux.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STSTO Gims dal 19 al 26 Ottobre 1936-ÎIÏ.
3
mr
L’Echo des Vallées Yrndpedi 30 Octobre 1936-XV
CHRONIQUE VAUDOISE
. ACOlH. La 23 courant ont eu lieu les
obsèques de M.Ue Mcurie Pg^get, âgée de
641'ans, originaire de Prarustin, Notre
sœur se trouvait chez une famille des environs de la viUe ;■ les 49 ans qu’elle y passa
et les »oms dont elle y fut l’objet pendant
les damiers temps de '^ vie, qui furent
des années d’infirmité, disent dans quelle
festime elle était tenue. ' ^
I Les personnes —.pas excessivement
nombreuses, à cause die la grande distance
du centre — qui ont assisté au service
fimèbre, ont démontré un recueillement
qui leur fait Konnèur et qui laisse espérer que la divine semence n’aura pas été
complètement perdue.
. Nous renouvelons aux familes' PagetÎBourne et Giacdbîîio l'expression de notre
sympathie chrétienne. Im, '
BOBl . G'est avec un vif regret que nous
avons vu partir notre cher pasteur M. H.
Tron, après 14 ans de travail dans notre
paroissia Pendant ce temps, M. Tron avait
su se faire apprécier parmi nous, par son
amabilité et sa franchise ; son doux sourire et sa parole persuasive resteront longtemps dans notre mémoire. Que Dieu bénisse la semence qu’il a jetée à pleines
mains pour le bien ,dé notre paroisse.
Nous lui témoignons ici toute notre reconnaissance et lui souhaitons de se remettre
au plus tôt de sa maladie, en le remerciant chaleureusement, ainsi qué, sa famille, pour tout le bien que nous avons
reçu d’eux
Nous disons ainsi au-^revoir à celui qui
part, et donnons la cordiale bienvenue à
«on .sucesseur, M. A. Ricca, et à sa famille
qui viennent s^tabHr parmi nous.
3. d.
LA TOUR. Ce mercredi dernier, au temple,, M. DardA Chauvie et M.He Marie
Louise Gay se sont unis en mariage. Nous
invoquons encore les bénédictions de Dieu
sur le nouveau foyer.
LONDRES. Gbuh Vaudois. Le dimanche 18 octobre, eut lieu, dans la salle
de l’école du dimanche de Soho Square,
la réunion du Club Vaudois. Etant
la première après les vacances, elle n’était malheureusement pas trop nombreuse ;
plusieurs membres, sont encore absents,
mais les personnes présentes, passèrent un
agréable après-midi. Après le thé, M. le
pasteur Christol prit la parole et nous
donna quelques détails sur son voyage d’Afrique (il était revenu la veille) et comme
toujours son récit fut très intéréssant,
ayant passé tout^près des îles espagnoles
au début de la guerre, et de la révolution.
Il nous raconta aussi les progrès des missions depuis son départ d’Afrique, huit
ans passés et le bien que l’on fait joUrneUement dans le domaine de la médecine
et combien de pauvres malades sont guéîis
grâce aux soins des docteurs et des infir
miers, dont le dévouement est tout à fait
remarquable.
La prochaine réunion aura lieu, D, v.,
le 29 novembre, à trois heures et demie, à
Soho Square, N. 9 - London.
Nous prions toutes les personnes qui ont
des amis ou des parents à Londres, et qui
lisent VEcho, de leur écrire de venir à notre séance, où ils seront les bignvenus et
où il trouveront toujours des compatriotes
contents de les reoeviar. Auce H. Revel.
POMARBT. Par deux fois, la semaine
dernière, nous avons dû prendre le chemin
du cimetièi^ j la première fois; jeudi, pour
y accompagner la dépouille mortelle de
notre frère Hans Cmuxnmle, commerçant
au Pomaret, décédé* à Turin, à l'âge de
34 ans ; la secondé foist, vendredi, pour y
accompagner celle de notre soeqr Louise
Basaldo née Pms, de La Pérouse, entrée
dans son repos à l’Hôpital du Poftiaret,
après une pénible maladie, à l'âge de
36 ans. Ils étaient tous les deux jeunes
enoxe et ils laissait des enfants eeq bas
^e.
Nous renouvelons aux affligés notre profonde sympathie et nous demandons à Dieu
de consoler et de scndenir dans leur
épreuVe les grands d; les petits.
. ★ Dimanche dernier, a été présenté au
Saint Baptême le petit Guida Vinçm de
Louis et de Pasqualina Perrone (Pérouse),
Que la grâce de Dieu repose à jamais sur
lui et sur ses parents. i ’ /
, ★ Nous gardons le bon* souvenir de la
visite du pasteur M. Silvio Long, et noué
le remercions pour ses bons messages.
★»Dimanche prochain, 1®*' novembre, le
culte aura heu à 10 h. 30, en langue italienne. Nous tournerons notre pensée vers
nos chers disparus et invoquerons les (m*
solations divines sur tous les affligés.
VILLSSËCHB. Le 10 courant, M.lle Hélène Marie Tron, de Viilesèche Supérieure,
s’est unie en mariage avec M. Giovanni
taie Caldera. Aux époux, qui ont été s’établir à Turin, nos meilleurs souhaits.
J, .★ Après quelques jours de maladie, est
décédé, aux Clos, notre frère Thomas
Mexandre Ferrier. Notre sympathie est
assurée aux parents.
★ Dimanche dernier, ont été présentés
au Saint Baptême Lina Vigliehno de Louis
et d’Adèle Peyronel, et René Viglîelmo
d’Emest et de Peyronel Louise.
ZURICH. Il n'y a pas une paroisse vaudoise à Zurich, mais nous y suivons par
une pensée affectueuse M. le pasteur Fuhrmann, qui a quitté La Tour.
Nous venons d’avoir de bonnes nouvelles
de lui, et il nous promet d’écrire de'temps
à autre pour le journal Merci d’avance et
. nos m eiUeuïs vœux!
. Le Liei des Vaudois des Etats-Ueis.
„ . ^ Souscriptions ii
l»ur l’Eglise Vaudoise d’Italie.
1935-1936.
CHICAGO. ' '
CàUecteur : M. Antoine Pons.
Jean E. Garrou, $ 1 - Jacques et Marguerite Balma, 3 - Jean. E. RoMan feu
;,Piiançotts, 1 - Guide Rostan, 1 - Eugène
Breuza, 1 Albert Peyrot, 1 - Phiippe et
Louise Berger, 2 - Malvina Rostan, 1 >Jean Henri et iSvira Peyrot, 5 - Fra^iiSoîs Peyrot feu Jacques, 1 - Louis Clôt, 1
- Giuseppe Bertahnio, 1 - Phflippe Berger, senior, 1 - Henri et Lydie GriU; 5 François Grill de Jean, 1 - François Peyrot dé Philippe, 8 .r. M. et M.me Emest
Mürioe, 2 - füitoiné et Aline Pons, 2 M.rite Suzanne Richard, 1 - M. et M.ine
Heairi GriU (gross), 2 - Marie Pons, 1. Total $37,.,,
Nos remerciements les plus sentis, chers
amis de Chicago. Votre fidélité à notre
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Unç Teille |de Noël
m.
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Au'Moyen-Age, la belle et majestueuse
Vallée de Pragela était en grande .partie
peuplée de Vaudois nouveaux convertis,
fugitifs échappés à l’infâme croisade des
Albigeois, hérétiques du bas Dauphiné.
Tous avaient fui l'Inquisition et trouvé
pendant près de deux siècles un asile sûr
dans ces hautes retraites.
Mais Rome commençait à s'alarmer.
Les Vaudois n'avaient pu demeurer silencieux.. le zèle de la Maison dé Dieu les
dévorait ! Leurs Barbes ou Pasteurs itinérants, parcouraient les deux -versants des
Alpes, semant à pleines mains le bon grain
de l’Evangile.
L’un d’eux, Martin Pastre, réunissait parfois jusqu’à quinze mille auditeurs dans
les grattes et cavernes dissimulées parmi
les rochers. L’Inquisition le guettait. Il put
néanmoins exercer son périlleux ministère pendant près de, vingt ans ; mais en
1332, étant passé en Provence, il y fut
arrêté, traduit devant l'Inquisiteur de
Marseille et condamné à être brûlé 'vif.
La nouvelle se répandit bientôt dans les
Vallées et l’émotion y fuit indescriptible.
De tous les Barb^ Martin Pastre était le
plus éloquent et le plus aimé. Il y eut des
soulèvements et le curé d’Angrogne qui,
par ses délations, avait causé l’arrestation
du Barbe populaire, paya de sa vie cette
lâcheté.
Martin Pastre laissait un frère cadet,
Etienne, moins bien doué que lui; mais
tout aussi fervent. En l'absence des Bar^
bes, les Diacresf, des hommes d’une conduite exemplaire et d’un- zèle éprouvé,
choisis parmi les laiqu^, veillaient sur la
bonne marche du troupeau. A la première
élection, le frère du martyr, malgré sa
jeunesse relative, fut élu à runanimité
en remplacement d'un diacre démissionnaire.
Il y avait de cela un demi siècle àt
Etienne Pastre, beau vieillard à figure de
patriarche, était de-venu le doyen des diacre de Pragela, Il en était aussi, dans ces
temps troublés, le sage conseiller et le
guide prudent.
Depuis que le Dauphiné, y compris la
Vallée de Pragela, avait été cédé à Philippe
de Valois, en 1349, quatre rois s’étaient
succédé Sur le trône de France. Sous les
trois premiers, la Vallée avait joui d’une
tranquillité relative ; mais, lorsque le sceptre tomba entre les mains de l’infortuné
Chaifles VI, le féroce Inquisiteur BOreUi,
sûr de l’impunité, ' commit des atrocités
inouies dans les Hautes-Alpes et l’on commençait à craindre qu’il ne franchît bieni tôt tes hauteurs de Sastrière.
Etienne Pastre veillait et priait.
Ses filles avaient épousé de petits propriétaires dès environs. Lui vivait avec son
fils Martin, médecin, qui avait pris pour
femme Jeanne Tron. La demeure famihale
qui avait abrité plusieurs générations de
Pastre se trouvait au fond de la Vallée.
C’était une pittoresque maison en pierres
à un étage, défendue du mauvais -temps
par un large avant-toit.
FUte était à l’entrée du village, qu’on
appelait le Duc, à quelques küomètnes de
Sestrière.
Si Dieu l’avait placé en ce poste avancé
et tout proche de l’ennemi, c’était sûrement, pensait Etienne Pastre, afin qu’il
fût une sentinelle alerte et attentive.
H veillait. Mais, malgré sa vigilance, bien
qu’il -vit te ciel s’assombrir, il ne savait
pas que l'orage fût sur 1e point de se déchaîner.
En cette veille de Noël 18^, son fils
Martin était absent, occupé à visiter ses
malades. Homme de bien, fidèle à son
Eglise, il ne se sentait aucune vocation
' pour te minist^. Appelé d’urgence dana
la Vallée de St-Gennain, il était parti te
matin même, pa.r un temps affreux. Prévoyant que sa tournée serait longue, il n’avait pas voulu fixer te jour de son retour :
— Joyeux Noël ! — avait-il crié gaiement
à son départ î — A Pignerol, je vous
achèterflBcdes cadeaux à tous.
m» *
La courte jouméa de‘décembre touchait
à sa fin.
On ne songeait pas encore à allumer tes
lampes de bronze en forme de nefs, où
trempaient, dans de l’huile de noqc des mèches minuscutes. La grande cuisine était
si jolie, éclairée par la flamme dansante
du foy^, Pendiée sur l'âtre, une robuste
servante siïrveiEait une marmite en ébullition et secouait vigoureusement des châtaignes dans une immense poëte percée.
Deux,enfants joufflus, f fière et soeur, aæis
sur leurs talons, se disputaient en'’riittit
les' diâtaignes fumantes qui, complmsanh
ment tombaient de la poëte.
Fki prévision du lendemain, leurs aînés;
ClaiMte, 18 ans, et Marguerite, 15 ans, festonnaient de pins argentés et de houx
écarlate tes solives du plafond noir et luisant comme de Tébène Ptès d'une fenêtre,
la mère, jeune encore, filait au fusea|^en
berçant du pied son enfant nouveau-né que
.. te grand-père, debout, cont«nplait pensif.
Trois coups brefs, frappés à la porte, te
tirèrent de sa rêverie. *'L
La petite joufflue; qui venait de sé brûler tes doigts, courut ouvrir et ne vit personne dans te rectangle lumineux projeté
à ses pieds. i; ’
— Ton grand-père est-il là ? je veuxltri
parler, dit en langue romane une voix
lé
sortant de l'obscurité.
— Entrez, Moiœieur. H est ici,
pondit la fillette. . « '
— Je tiens à être quelques instants seul
avec lui, prie-te de sortir. C'est pressé,
La pensée d’Etienne Pastre vola vers son
fils parcoturant tes sentiers escarpée de la
montagne. Etait-ce un accident qu’on venait lui annoncer ? Pire, peut-être^..
L'angoisse au cœur, il saisit au foyer un
tison résineux, flamboyant comme une torche et se jeta dehors. La porte, un peu
penchée sur les gonds, se referma lentement derrière lui.
Un homme voûté, entièrement enveloppé
dans uiie vieille cape de gros drap, la tête
enfouie dans tes plis.du manteau, si bien
qu’on ne pouvait voir son -visage, se tenait
adossé contre le mur.
•-{■f
— Qui êtes-vous? — lui demandé
Etienne Pastre d'un ton impérieux
— Un berger — n^ondit l'homme avec
autorité.
•— Votre Voix ne répond pas à votre personnage. Encore une fois, qui êtes-vous?
— Peu importe! Pour l'amour du Ciel;
entendez ce que j’ai à vous dire.
— Je n’entendrai rien d'un homme qui
vient à moi sous de fausses apparences. ,
— Flh bien, soit ! — d’un geste rapide, '
l'homme écarta son manteau et redressant
sa haute taille, — me connaissez-vous,
maintenant?
Le curé de Sestrière..... — exdama
te diacre stupéfait. — Certes, il n'avait
aucun motif pour chérir le clergé romain
et üi demanda brièvement : —• Que voûtezvous de moi ?
— Vous sauver, s’il en est encore temps,
— Comment... vous... me sauver ? De
quel péril serais-je donc menacé... je vous
en prie ?
— Vous vous méfiez de moi. C’est naturel; mais, de grâce, écoutez, c’est au
péril de ma vie que je suis venu vers vous.
— Parle«... j’écoute.
— Je serai bref, nos instants sont pré
cieux. Sachez , que ^Inquisiteur BoreUi est
à Sauze de Gesanne — te diacre s’inclina
régèremént, il est en train d’organiser
une expédition contre cette Vallée, Il est
nanti de pleins pouvoirs et il se vante de
contraindre par la force tous les habitants
de Pragela à rentrer dans te giron de notre
Sainte-Eglise. ,
— A commencer par moi-même, «ans
doute?
— Vous te dites. Tout est préparé, mûri
en secret depuis longtemps. Les paysans
de Sauze, assistés d’une bande de pillards
et de gens sans aveu, sont armés et n'at-*
tendent que te signal de l'Inquisiteur pour
se jeter sur Pragela, en{^nmençant par te
Duc, car ils tiennent à l'honneur ide se
saisir de vous en prier. Je viens d’apprendre de source certain© que le signal
sera donné ce soir, à la nuit close. On veut
-vous prendre par surprise. H faut... il
faut que dans une heure vous soyez tous
loin d'ici ou -vous êtes perdus,
—. Et c’est vous, vous..
★
'■ %
le^curê de Sesttrière, te â^sseur de celui qui dénonça
mon frère, qui venez me mettre en garde I
Oui, c’est moi. Que Dieu me pardonne cd
j’ai tort, et qu’il me punisse, mais... fe ft’ol
pu faire autrentent... Jesuisbon.cathoKque
et je m’efforce d’être bon prêtre, mais
n’a pas banni tout sentiment humain de
mon c^ur. Doutez-vous encore de moi?
•— Non, oertes, ét au nwn de mon peuple
4
í :
' ', f-*' / **1 . '* \ ' •
n ^
■jfi ÁVí
S > !'
I“ y. I ’•NI'- __■'
^4©i
■lÄj r”
m
je prie xiotre Père qui est dafts les Cieux
de vous bénir.«.— le vieillard à qui l’on
venait d'apprendre la ruine imminente de
toute une Vallée, était plus ému qu’il n’eût
voulu le paraître et ü ne put continuim',..
(4 smvre). ', *-î- *Eva Iæcomte." ’‘
nnnnnnnnnmQônnnDnn
Fails et üleavcües.
“ ' s ••l'- • . ■■ ■
Etats-Unis. Une grande campagne
d’évangêHeatim. La campagne nationale
d’évan©êlisaticm des Etats-Unis, effort commun des Eglises de 6e pays en vue d’un
réveil spirituel, a débuté le 13 septembre.
Jusqu'au 9 décembre 1936, uni groupe
dléminents prédicateurs de l'Evangile,
d’Amérique et d’outre-mier, s’associeront à
cet effort d’évangélisation de grande
envergure!.
^ prendère ètëpe de cette campagne
îmtidnale d’évangélisation comprendra la
risifie de 25 centres urbains importants.
Un groupe.de 25 prédicateurs se rendront
ensemble dans chacun de ces centres et y
séjourneront durant quatre jours. Dans
plusieurs localitéB, de vastes salles ont été
retenues pour les réunions publiques. A
New-York, le Madison Square Garden, contenant 20.000 places assises, a été retenu
POÜr la soirée du 7 décembre. On prépare
âoSgneusefnent, "â part les réunions publiques, l'organisâtion dé séminaires d’Un caractère plus éducatif sur « Le message
chrétien », « L’emploi de la Bible », Le témoignage personnel», «La famille chrétienne », « Le christianisme eff les problèmes socâux», «Le christianisme et les
problèmes internationaux ». Des cônférences spéciales sont également prévues pour
ta jeunesse, les pasteurs, lès laïques et les
femnœs.
La seconde étape consistera dans des
campagnes d’é\^ngêlisatîôn d’une et deux
journées, qui se tiendront au rûoins dans
'cinq ou sia viUfis environnant chacun des
vingt-cinq centres urbains importants,
sous la directi<m des Eglises de ces régions.
La troisième étape sera réservée aux
paroisses locales, qui seront visitées du
ranf névémbre ou d^cqmUre. T'lusieujns dénortÜrlâtfoins oht'officîéiïemént recommandé
oet effort d’évangétisation leurs peisteurs et fidèles, parmi lesquelles citons :
l'Eglise réformée d’Amérique, l’Eglise
évangélique et réformée, l'Eglise des Frères moraves, l'Eglise méthodiste-épiscopale,
l’Eglise "presbytéiriemie des Etats-Unis et
ni ' X ' -l*■
vr *
j¡ i '■
r30 Octobre 1936-XV
/ -l; '.T<
le Synode luthérien de Maryland.
îtfi
(S. (JE. P. /., Genève).
• * «
France. Le bulletin hebdomadaire d’information du Centre National d’Expansion ehe Tourisme, publie ce qui suit :
« Souvenirs du protestantisme dans le
Veadn. Au petit viUage d’Enfer, commune
dé Wy-joli-Vdlage, se trouvent, comme
dans toute cette région du Vexin,.de nombreux souvenirs de la Réforme : une « mai; on de Cavin» que le réformateur aurait
habitée pendant son séjour au château dé''
HazevîUe, où il aurait travaillé à son grand
ôùvrage de VInstitution Chrétienne, paru
en 1536 ; une « Mare aux Huguenots » ;
W « Sentier des Protestants », qui, passant devant la mare et la maiæn de Calvin aboutit aux vestiges d’un' cimetière
huguenot.
Un érudit local, M. Plancouard, a sauvé
ce coin de terre sacrée et, par ses soins,
en présence de la population, catholique
aujourd’hui, du pays et de plusieurs centaines de protestants accourus des parois- '
ses voisiness, a été inaugurée une plaque
à la mémoire de leurs ancêtres. Des aJlocultioins, entrecoupées du chant de psaujues du XVI® siècle, ont été prononcées,
par les pasteurs Segond, de Beauvais, et
Jarillon, de Poissy. Une belle conférence
du pasteur Pannier, secrétaire de la So-,
ciété de rHistoire du Protestantisme, sur
les souvenirs du passage de Calvin dans
la région, clôtura cette eérémora'e, placée
sous les auspices de la tolérance et de lapaix entre Français.
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r~~- 5,58 7,20 10,15 12,44 18,29 19,52 21,08
> 6,10 7,33 10,26 12,58 18,47 20,05 21,20
5,24 6,30 6,56 7,47 10,45 13,19 17,38 19,11 20,26 21,39
5,48 6,44 7,23 8,— 11,06 13,40 18,01 19,31 20,52 22,02
6,35 7,20 8,07 8,30 11,47 14,16 18,42 20,— 21,30 22,40
(3) 0,25 '4,48 6,33 7,56 11,40 13,26 17,26 (1) 18,35 19,06 20,02
1,03 5,29 7,18 8,26 12,18 14,13 18,02 19,12 19,32 20,53
1,22 ' 5,53 7,45 8,42 12,37 14,35 18,18 19,30 19,46 21,14
f 6,12 8,03 8,55 14,54 18,40 20,03 ^
6,23 8,14 9,06 15,06 18,52 20,14 ^
6,28 8,18 9,10 » 15,10 18,56 t 20,18 >
(1) Feriale — (2) Festivo - (3) Al Lunedi.
OBABIO AirrOMOBILE TORBE-BOBBIO PELLICE
Torre P. p.
S. Margh. »
Chabriois »
VillarP. .
Via Fourca »
BobbioP. a.
8,30 (1) 15,20 19,05 BobbioP./?. 6,30 (I) 11,50 17,35
8,35 15,25 19,10 ViaFourca » 6,35 11,55 17,40
8,42 15,32 19,17 VillarP. » 6,41 12,01 17,46
8,49 15,39 19,24 Chabriois » 6,48 12,08 17,53
8,55 15,44 19,29 S. Margh. » 6,56 12,15 18,—
9,- 15,50 19,35 Torre P. a. 7,— 12,20 18,05
(1) Al Venerdì e Festivo.
ORARIO FERROVIA ELETTRICAPINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p.
Pónte Lemina (fac.) »
Abbadia >
Riaglietto-Fiugera(/ac)i
S. Martino >
Porte »
Malanaggio (fac.) »
S. Germano »
Vitlàr Pérosa »
Dubbione »
Pinasca »
S. Sebastiano >
j Perosa Argentina
6,45
6,53
6,56
7,
7,03
7,06
a.
7,14
7,24
7,32
7,35
7,41
7,45
7,52
7,59
8,02
8,05
8,08
8,11
8,16
8,19
8,26
8,33
8,36
0)
8,45
8,52
8,55
8,58
9,01
9,04
9,08
9,12
9,19
9,26
9,29
8,45 9,35
(2)
10,45
10,52
10,55
10,58
11,01
11,04
11,07
11,10
11,17
11,24
11,27
11,34
11,40
12,45
12,52
12,55
12,58
13,01
13,04
13,08
13,12
13,21
13,26
13,29
13,36
13,39
14.35
14,42
14,45
14,49
14,52
14,55
14,59
15,02
15,10
15,18
15,21
15,29
15.35
16,45
16,53
16,56
17,
17,02
17,05
17,08
17,11
17,18
17,25
17,28
17,33
17,36
18,23
18,30
18,33
18,36
18,39
18,42
18,49
18,56
19,03
19,06
19,14
(3)
19,52
19,59
20,02
20,05
20,08
20,11
20,14
20,17
20,24
20,31
20,34
20,39
20,42
(1)
21,25
21,32
21,35
21,38
21,41
21,44
21,47
21,50
21,57
22,
22,08
22,12
22,15
Perosa Argentina j.
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Perosa
S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-FiugeraT/oc;
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo
6,28
6,31
6,37
6,40
6,47
6,59
7,01
7,05
7,08
7,11
7,15
7,l8
7,25
7,55
7,57
8.03
8,06
8,13
8,20
8,23
8,27
8,30
8,33
8,36
8,39
8,45
(2)
9.
18,06
18,16
18,19
18,26
18,34
(1)
9,45
9,47
9,52
9,55
10,02
10,10
10,13
10,17
10,20
10,23
10,26
io,29
10,35
(1) Festivo dal 12 Luglio al 6 Settembre — (2) Sabato (Mercato a Pinerolo)
(SO^^estlvo^toiojiini^^Lu^io^^^^dalJii^Setteni^^
9,07
9,12
9,20
9,26
9,30
9,33
9,36
9,38
9,41
9,44.
.9,50
12,
12,08
12,13
12il6
12,23
12,30
12,33
12,39
12,42
12,45
12,48
12,51
12,58
13.55
13,59
14,05
14,08"
14,15
14,22
14,40
14,43
14,46
14,49
14,52
14.55
15,—
16.25
16,28
16,33
16’36
16,50
16,58
17,01
17,05
17,08
17,11
17,15
17,18
17.25
18,41
18,44
18,47
18,50
18,53
19,
(4)
19,25
19,28
1,9.33
19,36
19,43
19,50
19,53
19,58
20,01
20,04
20,07
20,10
20,15
(1)
20,30
20,33
20,38
20,42
20,48
20,55
20,58
21,01
21,04
21,07
21,10
21,13
21,20
Perosa Argentina
Pomaretto
iChiottLRiclaretto
Trossieri-Faetto
ORARIO AUTOMOBILE PEBOSA-PEBBEBO-FBALT.
(3).
Perrero
a.
P
Chiabrano-Maniglia
Potnelfrè »
Crosetto-Gardiola »
Rodoretto »
Praly'tVilla) »
'Praty (Ghigo) a.
9,
9,08
9,23
9,27
9,30
9,35
9,43
9,47
9,59
10,07
10,16
10,20
II)
13,50
13.58
14,13
14,17
14,20
14,25
14,33
14,37
14,49
14.59
15,06
15,10
(2)
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
20,05
20,14
20,19
20,32
20,41
20,50
20,55
Praly (Ghigo)
Praly (Villa) .
Rodoretto
Crosetto-Gardiola
Pomeitrè
Chiabrano-Maniglia
Perrero
Trossieri-Faetto
Chiotti-Rìclaretto
Pomaretto
Perosa Argentina
a.
p.
a.
4,50
4,55
5,04
5,13
5,28
5,30
5,40
5,45
5,48
5,52
6,07
6,15
10,35
10,39
10.47
10.55
11,07
11,11
11,20
11,25
11,28
11,32
11.47
11.55
lé,^5
16,30
16,39
16,48
17,01
17,05
17,15
17,25
17,28
17,32
17,47
17,55
(1) Prosegue fitio a Praly soltanto neCgiortiHestlvi dal 12 LugHo al 6 Settembre — (2) Prosegue per Praly
soltanto nel giorni precedenti i festivi dsU’ll Luglio al S Settembre — (3) Proviene da Praly nei giorni festivi dal
12 Luglio al 6 Settembre. ~ Il servizio fra Perrero e Prati/ si effettua dal 28 Oiagno al 6 Settembre. ,
'ì
á
'Î
3
1
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