1
Soixante-et-unième année.
l É»'’!0 DES VAHEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Far AB Ppnr é molt
Vallées Vaudoise^^
i Italie (en dehors d». .-Vallées) et Colonies
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L. 8,. 10,—
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On a'nbonnc : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
SJo ‘ Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’ABONNmeNT|SB PAVE D'AVAMCB.
N* 31 - Torre Peüice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 5* sauf ceux du commencement
de l’année.
^ \jt Niwéro: *0 ecntimes v*.
Que tMite. te. choie, vraie», hoimtte., |mte., pure., «ImrfiUi..«. digne, de loniitc, occnytpt
MÉTAMORPHOSES.
« ...nous .sommes transi'ormés à son
image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur». 2Cor, j.
L’œuvre du Saint-Esprit qui est exprimée, dans la Bible par les termes « recevoir
le Saint-Esprit », « être rempli du Saintïfeprit », ou « être baptisé du Saint-EIsprit »,
a été admirablement résumée., par l’auteur
des épîtres aux Corinthiens, en ce mot
€ être transformé... par l’Esprit du Seigneur ». Ce changement que l’Esprit opère
est si profond et si extraordinaire, si radical et si glorieux que l’Apôtre parle rien
moins que de. transformation à l’image de
Jésus-Christ ! Cette transformation peut
î s’opérer en partie ici-bas, mais elle n’atteindra son développement complet que
lorsque l’homme sera revêtu de ce corps
glorieux dont parle, le chapitre XV de la
■“ première épitre aux Corinthiens.
Pour mieux caractériser ce.tte transformation, nous dirons que par elle nous devenons : a) des pereonnalités, b) des personnalités saintes, c) des personnalités
saintes à l’image de Jésus-Christ.
1“ Tout d’abord, avons-nous dit, l’homme
peut devenir, par la vertu du Saint-Esprit,
une personnalité.
f,,-. 'Nous sommes persuadés que la question
de la personnalité est importante ; si le
monde va mal, c’est qu’il manque d’hommes ! On a obtenu, au cours du XX.me siècle, de beaux résultats au point de vue industriel, commercial et scientifique ; mais
il y a, sans contredit, recul au point de
vue de la personnalité morale. Si nous manquons d’hommai nous sommes perdus. Notre société moderne a des hommes qui
jouissent, des hommes qui étudient, des
hommes qui travaillent ; mais eUe manque
de personnalités morales. Notre société ne
manque peut-être pas d’hommes qui savent se distinguer par la ruse, par leur
habileté diplomatique, par leur opportunisme ; mais elle a bien peu d’hommes disposés à subordonner les vale.urs contingentes aux valeurs absolues, disposés à obéir
uniquement et strictement à cet instinct
• mystérieux qui, comme un impératif ca,tégorique, commande du fond de la subconscience, Oiblige sans contraindre, pousse
vers le bien sans toutefois violer la liberté.
Et cependant il est de toute évidence que
le fond de tout n’est pas force et matière,
« le fond de tout est la personnalité humaine », et si la société moderne manque
de ce fond moral, elle va aux abîmes. Ce ne
sont pas nos écoles (même avec le crucifix) qui réforment la personnalité ; ce ne
sont pas les sportmen, les militaires, les
artistes ou les politiciens : c’est le SaintEsprit !
2" Le Saint-Esprit peut faire de nous
des personnalités saintes.
Pour bien nous entendre sur la notion
de sainteté, dénonçons-en les caricatures :
pour beaucoup de gens, sainteté est synonyme de étroitesse ou d’hypocrisie, d’où
les expressions sarcastiques bien connues
de « petit saint », « sainte nitouche », etc.
Pour d'autres, sainteté est synonyme de
tristesse, d’où la floraison artistique de
saints mornes et tristes peuplant maintes cathédrales. Pour nous, sainteté signifie beauté morale, santé de l’âme et, par
suite, harmonie des contraires. Quand on
est saint on n’a pas les défauts de ses qua
lités : un homme doux est facilement mou,
un homme énergique est facilement ru<Je,
un caractère mâle manque facilement de
tendresse, un homme de cabinet n’est pas
assez un homme publie, un homme qui
agit oublie souvent de penser, un homme
qui aime la famille perd souvent dans son
intérieur un temps précieux que le devoir
réclamerait aüleurs. Luther disait : « l’âme
tombée est semblable à un homme ivre sur
un cheval ». Un homme saint ne penche
pas sur le cheval : il peut être viril et
tendre, sévère et charitable, large et étroit.
Un vieux pasteur disait : « Plus le chrétien avance dans la vie, plus son esprit
devient étroit et son cœur large ».
Voüà ce que fait le Saint-Ebprit'en nous
amenant au secret de la sainteté, c’est-àdire à l’obéissance à la loi de notre être,
considérée comme l’expression de la volonté divine. Quelqu’un dira : mais obéir à
la volonté d’un autre, c’est l’annihilation
de notre volonté. Nous répondrons : JésusChrist et les apôtres ne furent pas des
personnalités annihilées ; c’est Bouddha
qui veut Tanpihilation de l’être ; si (Dieu
veut l’obéissance, c’est pour que notre caractère s’épanouisse toujours davantage
dans la direction qui conduit à Lui.
3“ Le Saint-Ebprit peut faire de l’homme une personnalité sainte à l'image de
Jésus-Christ.
Il y a des personnes qui ont la nostalgie
de Jésus parce qu’elles voudraient l'a,voir
près d’elles ; il y a d’autres personnes qui
ont la nostalgie qu’on a quand on voudrait
être comme Lui ! Depuis qu’elles l’ont rencontré, ces personnes voudraient être comme Lui..., être patriote comme Lui, être
fils, frère., ami comme Lui, être homme
compatissant, être fils de Dieu comme
Lui!... Eh bien c’est là le programme du
SaintrEsprit ; le SaintiEsprit peut opérer
ce prodige, il peut transformer l’homme,
de gloire en gloire, à l’image de. JésusChriist. Le Saint-Esprit est comme le soleil ’ qui darde ses rayons sur une flaque
d’eau ; elle, n’est rien cette flaque d’eau
et elle devient une pierre précieuse !
Mais pour que l’œuvre du Saint-Esprit
s’accomplisse il faut que nous nous laissions briser pa,r lui, il faut que, nous nous
laissions dépouiller. iLa vie chrétienne est
faite de dépouillement, de mort à notre
volonté propre ; il y a des clous qui doivent percer nos mains, il y a des lances
qui doivent faire saigner nos cœurs ; nous
devons être brisés. Alors apparaîtra le
chef-d’œuvre de l’Esprit. D. P.
PENSÉES.
Moins tu parles, mieux tu pries : peu
de paroles et beaucoup de pensées, c’est
chrétien; beaucoup de paroles et peu de
pensées, c’est payen. Luther.
La mauvaise économie du temps est une
des choses qui démoralisent le plus. — La
vie n’est ni un jour de deuil, ni un jour
de ; c’est un jour de travail.
A. ViNET.
Aimer n’est pas une des conditions, aimer n’est pas l’unique condition du salut :
aimer est le salut lui-même.
Ch. Secrétan.
Le véritable instrument de propagande
ce n’est ni la doctrine, ni le raisonnement ;
c’est le contact d’une âme avec une autre.
P. Bourget,
R ni pini II! niM
Nous sommes à l’époque de 1 année où
nœ parâÀBses rédigent leurs rapports dits
« du Uonsîstoire », qui sont un miroir fidèle de. la vie ecclésiastique et religieuse de
chaque congrégation en particulier ; rapports différant nécessairement peu les uns
des autres, quant à la substance et où, entre autres choses, l’on trouve, plus souvent que, l’on ne le voudrait, la petite
phrase très significative : « la fréquentation des cultes laisse encore à désii'er »,
prudent euphémisme qu’il faut traduire :
«Les cultes sont loin d’être fréquentés
comme ils devraient l’être». Et afin d atténuer une trop pénible impression, on se
hâte d’ajouter : « Les cultes sur semaine
réuni^nt de nombreux auditoires » ; ce
qui revient à dire que la non fréquentation, constatée de maints côtés, concerne
plus spécialement le culte principal. En
présence des assemblées imposantes de
Noël et Pâques, qui réchauffent momentanément le cœur du Pasteur, celui-ci doit
.se dire aussitôt que bon nombre de ces
« chrétiens de Noël et Pâques », ne mettront plus les pieds à l’église avant les
grandes fêtes religieuses prochaines !
Mais nous n’allons nous occuper aujourd’hui que des « réguliers », des assidus que
vous voyez, dimanche après dimanche, occuper leur place habituelle sur les bancs
de l’église ; de ce noyau plus ou moins
puissant sur lequel le pasteur a fondé toutes ses espérances, et qui pourrait ou devrait être une preuve infaillible de la spiritualité de la congrégation... s’il ne fallait faire, encore quelques réserves. Il en
est qui croient fermement que le fait de
fréquenter régulièrement les cultes suffit pour faire de vous un « bon chrétien
or, nous savons tous qu’il y a lieu d’en douter. Dans la foule des assidus, n’y en auraient-il pas quelques-uns qui viennent à
l’église pa,r habitude ? Oh ! une bonne, une
excellente habitude, hâtons-nous de le
dire, infiniment meilleure et plus hygiénique, à tous égards, que celle, par exemple,
d’aller s’asseoir, l’après-midi, à une table,
d’auberge, mais qui n’est pas encore un indice de besoins religieux. N’en trouveriezvous pas quelques autres qui, vu leur position spéciale, redoutent les qu’en dira-t-on
et n’osent pas s’abænter trop souvent ?
D’autres encore, en très petit nombre, espérons-le, qui viennent pour voir ou se
faire voir ?
Restent tous ceux qui y viennent poussés par des besoins religie.ux vivement
sentis, la masse des auditeurs, sans aucun
doute, venus expressément et uniquement
pour le « culte », pour écouter le sermon
du pasteur et faire leur profit des appels
pressants qu’il va leur adresser, en s’efforçant de se pénétrer des devoirs impérieux qu’il va mettre sur leur conscience.
Ils vont le suivre dans le développement de
son texte et dans ses illustrations pratiques. Us écoutent l’orateur jusqu’au bout
sans perdre une parole. Bref, des auditeura parfaits dont il semblerait qu’il n’y
a plus rien à exiger.
Or, tout cela est insuffisant à faire de
nous des auditeurs parfaits. Ecouter de
belles paroles, des avertissements solennels, des exhortations pressantes est moins
que rien si nous ne nous efforçons de nous
les appliquer personnellement. Est-ce bien
là ce que nous faisons d’habitude ? ou bien
ne nous laisserions-nous pas trop facilement dominer par l’orgueil, bercer par les *
dangereuses et coupables illusions de mérités chimériques ou de prétendues perfections chrétiennes qui nous murmurent
à l’oreille : « Au fond, au fond, le sermon
n’est pas pour toi,. Ce que je viens d entendre, est tout à fait applicable au voisin ou à la voisine. Le sermon d’aujourd’hui est plus particulièrement pour lui ».
Et nous voilà à souhaiter chrétiennement
qu’il en fasse son profit. Quant à nous,,
nous ne nous sentons pas atteints. L avare,
ne. se jugeant que soigneux ou économe,
trouve fort naturel que, l’avarice... des autres soit flétrie du haut de la chaire. L impur, dont la conduite en public n’offre
rien de particulièrement choquant ou de
visiblement scandaleux, trouve également
naturel d’entendre condamner l’impureté
ou l’inconduite... des autres et n’est pas
touché. Si le pasteur fait appel à notre, esprit de sacrifice, nous nous estimons déjà
suffisamment généreux, et là encore il
s’adresse aux autres. S’il nous exhorte à
une vie de consécration, c est encore les
autres qui sont visés.
Et l’on pourrait continuer, n’est-oe pas,
pour peu que nous fissions un retour sur
nous-mêmes en interrogeant notre conscience. Or, aussi longtemps que le sermon
du pasteur, n’est pas pour chacun de nous
un appel direct, personnel, comme s il
avait été médité et débité tout exprès pour
nous, notre fréquentation du culte, fûtelle exemplaire, demeurera sans effet.
3. c.
Politique catholique
et politique protestante
dans denx publications récentes.
Ce n’est pas par une simple coïncidence
chronologique que nous rapprochons ici
l’étude de M. H. Dell’Isola sur la rdigion
de 'Paul Bourget (Quaderno di Bilychnis,
N° 20) et le vigoureux opuscule de M. E.
Gangale : Rivduzione protestante (Gobetti, ed. - Torino - L. 6).
Quoique très différents à tous les points
de vue, ils documentent, chacun à sa façon, une même thèse : l’intime affinité du
catholicisme avec toutes les forces de réaction, et le caractère protestant de tout
mouvement d’avenir véritablement viable.
iEiaul Bourget est l’un des représentants
les plus brillants de la renaissance catholique française de ces trente dernières anniées. Ses romans les plus connus, à partir du Disciple, et surtout l’Etape, Un Divorce, L’Emigré, Le démon de midi, sont
autant de hataiiUes combattues avec une
intransigeance intraitable pour un catholicisme de plus en plus étroitr La fine
étude de M. Dell’Isola nous montre la genèse et les motifs de ce catholicisme. Paul
Bourget est, d’après lui (d’autres l’ont
nié), une âme religieuse, même ecclésiastique, sacerdotale jusqu’au fanatisme, Maas
â côté de cela nous trouvons en lui l’incurable lassitude intellectuelle d’un siècle
qui a trop interrogé la nature, un besoin
profond de paix, de certitude, de re,pos ;
ce besoin l’a condùit à la plus autoritaire
des religions : le catholicisme. Mais ce.
2
m
H'
n’est pas seulement le repos qu'il cherchedans le catholicisme; c’est Surtout une garantie de conservation sociale. Le catholi-Î
cisma est un admirable instrument de con-"’
servation sociale. Il prêche aux riches la
modération, aux pauvres la soumission, il
combat le divorce.
Paul Bourget a une âme d’aristocrate.
Il n’aime'pas le peuple. Il ne l’aime que
s’il se tient à sa place. L’idéal de l’élévation des maiæes ouvrières ne lui dit rien :
au contraire, il y voit un grand dangen II
est convaincu qu’il faut, pour le peuple, un
gouvernement paternel et autoritaire. Le
catholicisme lui en offre le type et la garantie : il 1 adopte ; bien plus, il voudrait
l’imposer. Et l’idéal d’une monarchie catholique à la Louis XIV se dessine et le
séduit.
C’est ainsi que se consomme l’alliance
,du trône et de l’autel contre, tout ce qui
est moderne : science, philosophie, démocratie. 11 n’y a rien d’accidentel dans tout
cela ; il y a une profonde, raison de principe. Le catholicisme est rennemd naturel
de tout cela : son idéal n’est pas en avant,
mais en arrière..
La contre épreuve de tout cela, c’est le
livre de M. Gangale. Ceux qui suivent assidûment le journal Conscientia, ont retrouvé dans ce livre les idées bien connues
que son directeur-adjoint a su imposer au
grand public italien. Essayons de résumer
sans trop déformer.
Le peuple italien manque de conscience
politique. La pauvreté idéale est ce, qui ca,ractérise tous les mouvements politiques
italiens ; c est elle qui fait que nous
n avons jamais eu une démocratie, digne
de ce nom, profondément enracinée dans la
conscience du peuple. La cause de cette
inaptitude politique est dans l’éducation
catholique de notre peuple. Le catholicisme, depuis le. XVI.me siècle, a gardé le
peuple italien dans une soumission patriarcale, le tenant jalousement éloigné de
la vie publique afin de mieux réprimer
toute velléité d’indépendance des consciences. Le catholicisme fait de ses adeptes de
parfaits sujets : il est incapable d’en faire,
des citoyens. Cette déformation catholique
est si grave qu’elle a donné son empreinte
même aux partis les plus hc^tües au catholicisme. Sur ce point, M. Gangale est
très fort.
Pour que notre peuple parvienne à la
maturité politique qui lui manque, il faut
qu il fasse la conquête d’une conscience religieuse. II faut qu’il parvienne tout seul,
en s’affranchissant de la tuteUe de l’église
catholique,, ou des petites églises de la « libre pensée », à la conquête de sa religion,
de sa conscience, de son Evangile. En un
mot, ce qu’il faut à notre peuple c’est une
révolution protestante.
Nous ne pouvons pas suivre M. Gangale
dans tous les détails de son exposition.
Mais ce qu’il y a de plus intéressant — à
notre avis — dans la pensée de (M. Gangale, c est ceci ; de toutes les formies de
protestantisme, c œt la plus extrême qu’il
adopte ; le calvinisme orthodoxe.
La majesté infinie de Dieu, la prédestination, trouvent en lui un défenseur décidé, mieux encore, une âme capable de les
revivre dans dans toute leur grandiose
âpreté. H serait intéressant de se demander comment il a été conduit à cette position extrême. On trouverait plusieurs raisons religieuses, philosophiques, historiques;
mais il me semble que cette position s’explique surtout par la façon spéciale dont il
s’est proposé le problème religieux :
« Quelle religion faut-il à un peuple comme le nôtre pour former sa conscience
politique ? ».
L’histoire est là pour nous montrer que
c’est chez les peuples calvinistes que la vie
publique est la plus saine et où la démocratie a enfoncé ses racines les plus vigoureuses. Et si l’histoire n’était pas là, le
caractère même du protestantisme calviniste suffirait à nous faire comprendre
qu’il doit en être ainsi. Le calvinisme arrache l’homme à lui-même, il le prosterne
devant Dieu, il en fait son instrument. En
exaspérant ainsi sa- dépendance de Dieu, i^ <
l’affranchit de toute sujétion humaine : iÈ
en fait un héros de la conscience, toujours,'
prêt à « obéiir à Dieu plutôt qu’aux hommes ». Cette religion n’a rien d’intime, de
mystique : tout y est mâle, sévère, héroïque : elle est par excellence la religion du
service de Dieu » ; elle crée des consciences libres et fortes; libres, parce>'qu’elles "
sont fortes ; fortes, parce qu’elles sont les
esclaves prédestinées du Dieu tout-puissant pour son service.
On comprend que M. Gangale, en cherchant
un remède radical à la nullité de conscience
italienne affadie par le catholicisme, ait.
été conduit à cette forme extrême du protestantisme. Le calvinisme, parce qu’il excelle à cr^r des consciences, excelle à créer
des citoyens. L’attitude de M. Gangale
nous pose une question qu’il vaut la peine
de méditer. Depuis deux siècles le protestantisme tend à s’éloigner de Calvin, en atténuant sa sévère doctrine. Il a gagné à
cela plus de souplesse, plus d’intimité,
plus d’universelle compréhension humaine ;
mais- en poursuivant cet idéal n'aurait-il“,
pas trop sacrifié de son énergie primitive ?
Notre protestantisme se désintéresse de la
vie publique ; ne serait-ce pas une faiblesse due à notre éloignement de la sévère doctrine de Calvin ? Répondre à cette
question nous amènerait trop loin, à supposer que nous en fussions capable. A vous,
lecteurs, d’en faire l’objet de vos méditations. Nino Miegge.
POUR LES MISSIONS.
Luserne St-Jean, 18 mai 1925,
Cher « Echo »,
Le déficit de la Société des Missions de
Paris est actuellement de frs. 595.0C0.
Emues de ce.tte situation alarmante, les
Eglises de France ont décidé de consacrer,
le dimanche de Pentecôte à un culte spécialement missionnaire.
On attend de grandes bénédictions de ceplébiscite chrétien en faveur d’une œuvre
qui doit être chère à tout disciple du
Christ. — Ne voulons-nous pas, nous chrétiens des Vallées Vaudoises, nous joindre
à ce mouvement de solidarité chrétienne
et d’ardente sympathie en consacrant nous
aussi, dans toutes les paroisses des Vallées,
ce prochain dimanche de Pentecôte à un
culte missionnaire suivi de collecte ?
Je me permets de, lancer cet appel à
mes collègues Pasteurs des Vallées, persuadé qu’ils voudront y répondre avec joie.
Louis Jalla, missionnaire;
CHRONIQUE VAUDOISE
U Füte de [hait dei Etelei dn dimmiiB
Elle eut lieu jeudi 14 courant, par une
des très rares belles journées de ce printemps archipluvieux, dans le temple neuf
de La Tour. Nous ne les avons pas comptés, mais il devait bien y avoir là deux ou
trois centaines d’enfants des écoles du dimanche d’Angrogne, La Tour, Sa,int-Jean
et Villar, flanqués de leurs directeurs, moniteurs, maîtres chantres (M.me Lisa
Pons, M. A. Rivoir, M.me Ida Jalla, MJM.
A. Coïsson et Eli Long) et pasteurs respectifs, et entourés d’un public sympathique qui a vivement joui d’une si belle Ifête.
Et ce qu’on a chanté et bien chanté, en
mesure, avec entrain, sans accroc ! Combien de jolies voix au timbre argentin et
parfaitement sûres nous avons distinguées
dans chacune des écoles et qui seront, dans
quelques années, un fameux renfort pour
nos Chorales !
Le programme ne comprenait que des
hymnes ou des chants religieux — italiens
et français — deux pour chacune des cinq
écoles, ce qui fait dix morceaux. Plus quatre chants exécutés harmonieusement et
avec un accord remarquable, par les écoles réunies, sous la direction de <M. ¡Eugène
pRevel.
On eut, naturellement, dans les inter
valles de ^ repos ix»ur les vaillants petits
ch^teurs, des allocutions de, circonstance
des# pasteurs -présents : MM. Eugène Revel (discours d’ouverture), David* Pons,
Jules Tron et Emiile Tron, qui ont dit aux
enfants des choses excellentes, pratiques,
édifiantes. Mais... ne croyez-vous pas que
deux allocutions suffiraient ? Il faudrait le
demander aux enfants puisque c’est tmiqmment pour eux que la fête a lieu. S’ils
ne sont pas de mon avis, je vous permets
de 'me châtlei-.., comme je mérite souvent
de l’être.
Au sortir de l’église les enfants, accompagnés de leurs moniteurs et monitrices,
se rendent dans la çour du Collège pour
leur dînette, suivie de joyeux ébats, de
jeux, de rondes... et tout ce qui s’ensuit.
Ils s’en donnent à cœur joie jusque vers
l’heure où il faut songer au retour.
A la « revoyance » dans douze mois,
chers enfants !
H! » *
Pour Ig Monniient à HENRI ARNAUD.
Quatrième Liste de Sonscription:
Riporto 3“ Lista L.- 12.400,—
Sig. e sig.ra Augusto Bertalot,
Cardiff, Inghilterra (2
sterline) » 235,50
Francia :
Roberto Revel, (Parigi » 250,—
Daniele Mûris, Montecarlo » 25,—
P. Ghigo, Clayes » 5^__
Lidia Rostan, læy » 5^__
Milano :
Giovanni Griot » lOO,__
Emanuele Griot » 25’
Torino :
Alberto Rostan » 200,__
Ermanno .Long » 50’__
Comm. Enrico Ribet » 500^__
Dott. prof. Guido Malan » 5o|—
Ferdinando 'Bounous » 25o|__
Emilio Gay » 25'__
Guglielmo Decker » 50,__
Carlo Rostan » 20'__
Alberto Bonnet » 20'__
Susa :
MaresciaUo maggiore Peyronel » 10,—
'Borgone :
Maresciallo Bounous » 5,__
’■Bovile :
Giovanna Genre » 5__
>8. Giovanni :
Sig.ra Fanny IPeyrot-Ziircher » 50,—
Stefano Revel » 10’__
Pietro Prochet » 10,'__
Torre 'Pellice :
Comm. C. A. Tron » 50^__
Gius. Eynard, bidello Collegio » 5,—
Michele Bellion » jq’__
Prof. Giovanni Coïsson » 25,__
(A suivre).
Totale L. 14.390,50
ANGROGNE. Samedi, 16 courant, a eu
lieu la bénédiction du mariage de M. Louis
Bertin, porpriétaire de la Pension du
Vemé, avec M.Ue Lisette Gaydou, des Bertot. Nous renouvelons aux chers époux nos
meilleure vœux de bonheur.
Notre assemblée électorale a nommés
comme députés à la Conférence de District MM. Daniel Buffa, ancien, Emile Bertin, diacre, Barthélemy Coïsson, institute,ur ; et, comme suppléant, Paul Benech.
— Les deux soirées récréatives que
nous avons annoncées ont eu lieu : une à
Saint-Laurent, samedi soir, organisée par
la Chorale; et 1 autre au Pradutour, dimanche après-midi, organisée par l’Union
de Cacet-Rivoire.
Nous remercions chaleureusement notre
infatigable Jeunesse. D. P.
LA TOUR. La « Jeunesse » de la parois.se
fera sa promenade annuelle, D. V., dimanche prochain, 24 courant. But de la course:
le Pradutour. Départ à 7 heures précises
(on n’attend pas les retardataires !) de
l’angle des rues Arnaud et Wigram. Arrivée au Pradutour à 9 h. 1[4... si possible.
— L’assemblée électorale, dûment convoquée dimanche dernier, a élu comme représentant de notre paroisse au Synode
l’étudiant en médecine M. Italo Mathieu,
et comme délégués à la prochaine Conférence de District de Saint-Germain, MM.
, J. Travers, Paolo Margiunti et prof. Adol-*
.,-phe Tron. ,
J, — Il y a dû nouveau dairs la presse io-s
i? cale : 1“ M. Alexandre Pasquet remet la
direction du Pellice entre les mains de M.
Alberto Pittavino, de Pignerol. — 2“ Une
nouvelle feuille locale, La voce dei PeUice,]
dirigée par M. le docteur Oscar Geymonat,
fait son apparition le 15 courant.
Nos salutations affectueuses à notre collègue M. Pasquet, qui {beato lui !) « a pu
remettre ce poids à un autre », et nos.
meilleurs vœux au nouveau confrère qui
déclare dans son programme de vouloir de-’
meurer areligîeux, en dehors des partis’■
(ce qu’il faudra voir), et uniquement désireux de travailler à la prospérité matérielle, intellectuelle et morale de notre
région.
'Nous ne sommes pas de ceux qui se formalisent de voir trois hebdomadaires de^
langue italienne —■ ne différant pas substantiellement dans les buts qu’ils poursuivent — pour une petite vallée comme la
nôtre : la concurrence est l’âme du commerce, et l’émulation un puissant stimulant
à bien faire.
— La « Maggiolata » de dimanche dernier, à Piamprà, à laquelle auraient dû
prendre part nos établissements d’instruction secondaire, a complètement raté, vu
la pluie qui n’a cessé de tomber que veis
midi. Il nous restera cependant, de la fête
manquée, une élégante brochure^réclame,
finement illustrée et contenant quelques
bons petits articles qui font connaître la
localité aux points de vue géographique
et historique, brochure rédigée par les
soins du prof. Attilio Jalla. Ne pas oublier,
en outre, une jolie carte pœtale, également ^
iUustrée, avec une belle poésie de. Parvus.
Ne pas oublier enfin la jolie petite exposition de tableaux et paysages des Vallées Vaudoises du peintre Paolo Paschetto, comprenant plus de 30 numéros, que les visiteurs
ont pu admirer dans une chambre de la.
maison Gelso, aux Rivoires (Rorà).
NEW-YORK. Notre dernier trimestre a J'
été marqué par d’heureux évènements.
Tout d’abord, les fêtes de Noël. Comme
chaque année, notre arbre a rassemblé
tout son petit monde d’enfants, où chacun
a pu faire valoir son petit talent.
Le 15 janvier, le Club de la Jeunesse a
donné une très belle soirée littéraire et
musicale dont vous verrez le compte,-rendu
prochainement.
Au commencement de janvier, notre
église a été unie au Presbytery ; depuis
longtemps cette grave question avait été
soulevée parmi les membres du Conseil de
l’église, et nous avons été heureux que le
projet de notre incorporation ait eu l’assentiment unanime de la congrégation.
Nous bénéficions de tous les droits accordés aux autres églises, tout en restant
libres de nos actions, en toute chose. Nous
avons obtenu du Moderator’s Counoil d’envoyer nos contributions missionnaires où
bon nous semblé ; à l’Eglise Vaudoise
d’Italie. Car, comme a bien dit le vénérable pasteur, le docteur Alexandre : « Les
Vaudois savent se diriger eux-mêmes».
Nous avons eu le privilège de rece,voir
dans notre église le délégué des Eglises
Vaudoises aux Etats-Unis, M. G. Comba,
pasteur au 'Pomaret, qui s’est fait un plaisir
de nous consacrer le premier jour de son
arrivée, accompagné de M. Goodman, secrétaire de TA. W. A. S., et a bien voulu
nous dire quelques paroles qui lui ont gagné le cœur de tous les paroissiens. Nous
pouvons dire que jamais aucun délégué
n a soulevé autant d’enthousiasme piarmi
les nôtres, aussi nous devons remercier
chaleureusement l’Evangelistic Commitee
de New-York qui, d’accord avec le Secrétaire de l’A. W. A. S., nous a permis de l’entendre aussi souvent, car aucune église n’a
eu ce privilège et nous leurs sommes très
reconnaissants de cette faveur.
Le 22 janvier, après la réception de M.
Comba, doct. Nendehal, Stated Clerk du
Presbytery de New-York, nous a souhaité
la bienvemxe comme nouveaux membre de
l’Eglise Presbytérienne.
3
Le 15 février, le pasteur Comba a inauguré notre série de cultes pour célébrer
le 17 février. Son texte choisi était : Message d'un pasteur vaudois. Sa présence
avait eu le don de rassembler tous les
membres de l’église et ses belles paroles,
bien ^nties, ont ravivé le zèle de nos paroissiens.
Le 18 février, au Club de la Jeunesse, notre frère le major Cattapani a
bien voulu nous parler du Devoir que chaque chrétien a envers soi-même. Nous le
remercions d’avoir su le faire en termes
aussi éloquents.
Le 22 février, jour choisi pour fêter le
17, a été laborieusement rempli : tout
d’abord notons le culte présidé par le doct.
Pirazzini. A huit heures a eu lieu, chez
MM. Grill-Plavan, le dîner officiel; une quarantaine de personnes s’y étaient donné
rendez-vous et, vraiment, la réception charmante qu’elles y ont reçue démontre une
fois de plus que nous ne saurions trouver
un endroit plus adapté pour cette circonstance. Le fin menu leur a valu les compliments de tous ceux qui s’y trouvèrent.
Parmi les nombreux toasts, relevons celui de M. Panetta, éditeur de l’Era Nuova,
et celui de M.lle Madeleine Caïrus qui a
su rappeler, en quelques mots touchants,
le .souvenir de nos "Vallées.
Durant le cours du repas, nous avons
entendu M. le. pasteur P. Abate parler sur
notre pays et ses habitants ; ce fut court,
mais plein de cœur. Le doct. iPirazzini,
ami de la Colonie "Vaudoise et qui se dit
presque Vaudois, nous a fort égayés par
ses paroles enjouées. Le dernier discours
est celui du major Cattapani, l’orateur
choisi pour la soirée, qui nous a résumé
éloquemment l’histoire de nos ancêtres et
Ta développée d’une façon grandiose qui
a vivement impressionné l’assemblée. Au
, nombre de nos invités se trouvaient M.me
Î Pirazzini et la comtesse russe M.lle lidia
[, Maltzeva, amenée par le major Cattapani.
I II nous faut a,ussi vous parler de notre
f cher ami le doct. Beljean, qui, à maintes ref prises, a bien voulu nous parler en chaire.
Nous ne saurions trop le remercier de ses
paroles chaudes et vibrantes qui vont au
cœur de chacun.
Dans le, courant de ces mois derniers
nous avons eu le plaisir d’entendre aussi
le rév. J. Tron, toujours prêt à aider les
collègues. Je dois enfin mentionner la
« soirée des enfants », du 6 mars. Chacun
d’eux, soit de Técole du dimanche, soit de
la classe, de français, à tour de rôle, a fait
valoir son petit talent d’acteur et d’actrice
et nous n’avons qu’à les féliciter pour le
zèle qu’ils ont déployé à emmagasiner tant
de choses. Leur spirée a été une des mieux
réussies et la recette a réjoui le cœur du
trésorier.
Je vais maintenant énumérer les arrivées et les départs ainsi que les changements survenus parmi les membres de notre Colonie.
Voici les baptêmes de ces trois mois :
Albert Mario Poët de Charles et de Marie
Coïsson, baptisé à l'église le; 22 février 1925
-- James Odone Ezio Tiburzi de. James et
d'Eiisa Long, baptisé à Washingtoin D. C.
le 25 février — Re.né Aresù de Louis et de
Marguerite. 'Baridon, ’ba.ptisé chez ses parents le 27 février — Marco Louis Coïsson
d’Emile et d’Ernestine Fomeron, baptisé
le 3 mars.
Nous avons aussi le plaisir de relever
les deux mariages suivants r Ferdinand
Ribet,- de Bovile, épouse M.lle Constance
Brada, de Bobbio Pellice, le 7 février —
Giuseppe Carchedi, de Filadelfia (Italie),
épouse M.lle Louise Travers, de Torre
Pe'ilice, le 26 mars.
Gomme ici-bas la vie et la mort vont depai,r, je dois vous apprendre le récent départ pour la patrie céleste de notre chère
et regrettée M.me Suzanne Tron née Baud,
de Prali, décédée après une cruelle maladie ; son corps repose au cimetière de Lyden Hill. Notre sympathie va à son cher
époux et à ses parents.
Je voudrais aussi noter la disparition du
bon sénateur Clark, père de notre dévouée
bienfaitrice Mrs Clark Kling, maintenant
M.me de Brabant. Notre congrégation vaudoise lui a apporté, dans ses heures de
deuil, ses condoléances émues. Toumlin,
PERRIER-MANEILLE. Nous avons eu,
dimanche 17, notre assemblée d’église pour
lire le rapport annuel et pour nommer nos
représentants à la prochaine Conférence
de District et au Synode.
L’élection a.donné les résultats suivants:
Peyran Jean, ancien, nommé député au
Synode ; Pascal Henri, ancien - Poët Ernest, id. - iPeyran Louis, diacre, nommés
députés à la Conférence.
____ Dons pour l’harmonium : M.me Suzanne Ghigo-Sonzini, Toulon, L. 50 - Collecté dans la paroisse (Mancille exclue).
L. 727.
PHILADELPHIE. L’église du Saint-Sauveur, de Philadelphie, nous envoie, la somme de L. 1320 à partager entre Y Asile des
Vieillards, de Saint-Germain, et le Refuge
Roi Charles Albert, de Luseme Saint-Jean.
Cette jolie somme est le fruit d’une souscription faite parmi les Vaudois de la
ville à l’occasion de la fête du 17 février.
Nous publions, avec le plus vif plaisir, les
noms de ces généreux souscripteurs et
nous attendons que leur exemple trouve,
au-delà de l’Atlantique, de nombreux imitateurs.
Chers Vaudois d’Amérique, si vous savie,z combien vos dollars et vos pesos sont
précieux pour nos Œuvres !
Emma Alasina, $ 1 - Emma PontetrCharbonnier, 1 - Teofilo D. Malan, 2 - Eugène
et Louise Forneron, 2 - Hélène jouisse, 2
- Susette iRambaud-Bertinat, 2 - Marie
Rambaud-Lamont, 2 - Jeanne AUio-Casella,,
2 - Susette Allio-Glaudel, secrétaire du
Groupe Vaudois, 2 - Suzanne Huth-Janavel, 3 - Cécile Davit-Janavel, en souvenir
de son cher mari, 3 - Judith Pontet, 3 M. et M.me Etienne Bertin, président du
Groupe Vaudois, 5 - Hermann 'Nicolet, 5
- Caroline Janavel, en souvenir de son père,
10 - Suzanne Giraudin, en souvenir de son
frère et de sa sœur, 10 — Total $ 55
L. 1320.
Nouvelles Politiques.
Les deux branches du Parlement préparent pour le 7 juin prochain, jour du
Statuto, une grande manifestation en
honneur du Souverain, à l’occasion de son
25.me anniversaire de règne.
Le Sénat continue, dans ses séances, à
discuter les différents budgets pour Tannée 1925-1926. Après celui des Travaux
publics, qui a été approuvé, on a commencé la discussion du budget de la Justice, au coins de laquelle le sénateur Cannavino a prononcé un vigoureux discours
en défense de T« indépendance sacrée, de
la magistrature » et contre, les mesures,
plus ou moins justifiées, que le Gouverner
ment a prises et veut prendre à l’égard
des magistrats qui ne partagent pas les
idées du parti dominant. A la suite des
explications du ministre Rocco, le budget
de la Justice a été approuvé. ¡Dans la
séance suivante on a commencé Texamen
du budget de l’Instruction. Plusieurs sénateurs ont pris la parole pour déplorer les
conditions des musées et institutions des
Beaux-Arts, et en outre le sénateur Crédaro s’est occupé de la question des livres
de texte des écoles, un des graves inconvénients de la réforme Gentile qui cause
des frais impressionnants en mettant les
familles dans l’embarras. La suite de, la
discussion du budget de l’Instruction a été
renvoyée pour faire face à celle sur le
projet de loi conoernant l’organisation du
Haut Commandement de l’Armée, projet
qui a été approuvé malgré les critiques
de Tex-ministre de la marine Thaon de
Revel.
La Chambre a repris, le 14 courant, son
activité, en commençant tout de suite la
discussion du projet de loi sur l’admission
des femmes à Télectorat administra,tif. La
majorité était contraire au projet ; quelques rares députés se sont érigés en paladins de l’intelligence, de la conscience
élevée et du sens moral de la femme. Dans
la séance suivante la loi a été approuvée
même par ceux qui la combattaient ! Cependant, le droit de vote a été réservé à
quelques catégories de femrnès comprenant
les veuves de guerre, les meres des soldats
tombés au champ d’honneur, les femrnes
décorées et celles possédant une certaine
instruction, ce qui fait que seulement un
million seront privilégiées sur 12 millons
de femmes ayant atteint la majorité (21
ans). La Chambre a été ensuite appelée à
discuter le, projet de loi qui règle l’activité des sociétés secrètes (franc-maçonnerie, jésuites, etc.). Après le discours de
M. Mussolini, il s’agissait de voter, mais
yoiià que le nombre légal manquait ; aussi
la loi n’a pu être approuvée et la votation
a dû être renvoyée au 19 courant. Comme
on pouvait s’y attendre., elle est approuvée
à la presque unanimité.
Dans un remarquable discours sur notre situation financière, à "Viterbo, le président du Sénat, M. Tittoni, a parlé du
« gaspillage d'Etat fait par les insidiatori
du bien public », en ajoutant que Ton ne
peut pas faire de nouvelles dépenses sans
une économie correspondante ; il a relevé
comme quoi les impôts en Italie absorbent
presque le 25 0|0 du revenu national contre le 16,50 ,0j0 de la France et le 14 0|0
de TAngleterre.
— Amérique. La presse étrangère nous
apporte la nouvelle sensationnelle que le
Gouvernement des Etats-Ünis serait disposé à réduire les dettes de guerre d®
France, Italie et Angleterre, etc., pour
mettre les nations débitrices e,n mesure de
régler au plus tôt leur dette. Les Américains, paraîLil, s’attendent à une « noble
émulation entre les nations d’Europe qui
doivent solder leurs comptes avec eux ».
— France. A ce propos, le. bruit court
que dans 15 jours le Gouvernement français présentera un projet de systématisation de sa dette de guerre envers ses alliés
créditeurs, Etats-Unis et Angleterre.
— Allemagne. Une effrayante catastrophe minière est survenue à IDortmund,
dans la Ruhr, où une explosion de grisou,
à 635 mètres de profondeur, a causé la
mort de 44 mineurs et en a blessé 25.
Après les journées d’agitation et de
triomphe, à la suite de l’élection de iHindemburg à la présidence de la république,
le calme est revenu en Allemagne. Au
Reichstag, le 18 courant, le ministre des
affaires étrangères, Stresemann, a déclaré
que la politique allemande se maintiendra
strictement pacifiste et que le Gouvernement continuera dans l’exécution du plan
Dawes.
— Espagne. Un décret du Directoire
vient d’abolir « l’état de guerre » qui durait depuis un an dans toute l’Espagne et
rétablit les garanties constitutionnelles.
Cependant la censure, sur la presse sera
maintenue.
IVouvelIes religieuses.
Allemagne. Une «production» inattendue. La revue Das evangelische Deutschland, toujours si bien documentée, raconte,
dans son numéro du 15 février, la curieuse
histoire que voici :
On avait organisé récemment, à Francfort-sur-le-Mein, un grand bal costumé en
faveur des artistes pauvres. Ce bal, .annoncé sous le titre de Tombouctou, représentait une fête nègre. Toute la jeunesse
dorée s’était donc noircie avec enthousiasme ; on dansait à la nègre, sur des musiques encore plus nègres que d’ordinaire et
l’animation était à son comble lorsque, soudain, entre deux bamboulas, on entendit
la sonnerie stridente d’une trompette. Tous
les regards se dirigèrent vers le podium
d’où venait cette fanfare et Ton eut la
surprise d’y voiir deux personnages : le
musicien, en costume de. matelot, et un
monsieur, tout de blanc vêtu, en habit colonia.l. Qu’allait donc être ce « numéro » et
quelle surprise réservait-il ? On attendait.
Le monsieur prit la parole. : « Africains !
lorsque des Africains se réunissent pour
, célébrer quelque fête, il arrive toujours,
actuellement, qu’un missionnaire apparaît
pour leur annoncer la vérité. Vous êtes
les païens, je suis le missionnaire ; je ne
pouvais donc manquer cette occasion de
vous rencontrer. Depuis deux heures je
vous observe. De plus, j’ai parcouru tout
votre pays et j’ai tout remarqué. J’ai considéré vos coutumes et je les trouve abotminables. J’ai reconnu ici plusieurs hornmes. Mais où sont leurs femmes ? On dirait que c’est Tadultère qui est la loi chez
vous ! Vous faites bombance, pour payer un
tribut à la pauvreté ! Pour entrer ici, vous
avez payé 15 marcs. Une seule bouteille
de votre vin mousseux vous coûte 60
marcs. Et un ouvrier, après une semaine,
de dur travail, gagne à peine 20 marcs._
Quel contraste ! Mais sachez que vous comparaîtrez tôt ou tard au tribunal de IDieu,
que vous y rendrez compte de cette nuit
de péché, et que je déposerai alors contre
vous, comme témoin de ce que vous avez
fait». ■ „
Là-dessus, le missionnaire — c était un
pasteur — se retira, suivi de son compagnon, sans autre incident. On ne nous raconte pas le succès de sa prédication. Me
dut assurément « jeter un froid», puis les
tam-tam reprirent de plus belle. Mais qui
sait ce qui se passe au fond des consciences ? i.- T ■
— Au Landtag prussien, le député Linz
a dit : « L’Eglise évangélique s’est montrée, durant ces cent dernières ^nées,.
comme l’assise solide de la moralité et de
Tordre. On compte sur lOjOOP plaintes environ 1.215 condamnations. Chez les citoyens qui se rattachent à 1 Eglise ce chiffre descend à 121. Chez les esprits forts,
les libres penseurs, le nombre des condamnations s’élève à 2.748. Il n’y a pas là le
fait du hasard. Là où Ton ne cherche pas
à éveiller la conscience on perd peu à peu
le sens moral. Les services rendis par
l’Eglise à TEtat épargnent à cé dernier des
millions. Qui sont-ils donc, ces bavards
ignorants qui nous dépeignent 1 Eglise
comme étant sans force et n ayant aucune
valeur ? ». (Le Témoignage) .
# ÿ :ü
Angleterre. Nous avons signMé le mouvement qui s’est produit, parmi les Anglicans restés fidèles aux principes de la Ré- :
forme, et parmi les Nonconformistes qui
considèrent ces mêmes principes comme
l’héritage de la nation, contre les menées
du parti anglo-catholique. Un cri d’alarme'
vient d’être jeté à la suite d une resolution en faveur de deux fêtes de 1 Eglise
Romaine, la fête du Corpus Christi et celle
de l’Assomption dont la Haute Eglise veut
imposer l’adoption à l’Eglise anglicane. Ce
fait est considéré comme une tentative
d’une portée tr® grave faite par les anglo-oatholiques. La protestation qu’ü provoque fait appel à Tunion et à une action
commune pour la défense des principes de
la Réforme. Evangéliques et modernistes
ont mis de côté leurs divergences pour s’allier contre le péril commun. Ce cri d’alarme est signé, en effet, non seulement par
te dignitaires de l’Eglise anglicane, Tarchevêque Clarke, les évêques Chase, Chevasse, Graham, Ingram et Knox, et par
te membres éminents du cle.rgé, mais
aussi par les Principaux et les Professeurs
des Universités et par les laïques influents, parmi lesquels un grand nombre
de pairs et de savants estimés. ^
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(PROVINCM DI TORINO)
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
Pastore :
VALLI VALDESI.
làNGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSEìRNA S. GIOV. - Pastore EmiUo Tron.
MASSEXiLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
PEmiERO - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore ; Augusto Jahier.
RTOLARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODORETTO ^ Pastore : Giovanni Bertinatti.
ROBA' - Pastore : Alberto Fnhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. SouUer.
WIBBAZIA - Chiesa -.- Pastore : .Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croiz de Ville Pastore: Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teoL T. R, Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro, 17.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Pastore : Giovanni
Petrai, Casa Boglìetti, BieUa-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Candidato
teol. Amato Billour.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastwe : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, ivi.
DALTANISSETTÀ - Chiesa: Via Maida, 15 Evangelista : G. Bonavia, Ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivL
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
ViUa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa,
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore ; G. iMoggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FBLONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto CfudicL ,
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51
store : V. Sommani, ivL
Chiesa: Via Manzoni, 13
store: K Meynier, ivL
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelll, 6
Pa
Pa
Pa
store : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
OorsanL
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista :
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica,
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivL
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa.
LUCANO Pastore : Giovanni 'Grilli, Viale
Franscini, il.
MANTOVA - Chiesa : Via 'Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Comm. Dott. C. A. Tron.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni In Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Télesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore:
Bìmilio Consani, Via Stradivari, l.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato tool Carlo
Lupo.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pa-:
store : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista: G. B. Azzarelli.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F, A,
Billour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa, Via Dema, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore ; Arturo Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
MlngardL
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Boslo, Via Marlanua Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, IvL
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, alle ore 18 - Pastore: S.
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista: Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pa
store ; Antonio Miscia, Via Dante AliEHerl, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore: G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Emilio Rlvoir, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VIITORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V, Trobia.
Il culto principale ti celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger. moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
OFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre PeUice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle puhMeagioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Lonpj, pi'of. D.
Jahier, sig V. Perazzi.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside: Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
PeUice - Direttore : Prof. A. Malan.
SCUOLA LATINA - Pomarette - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - DJ
rettore : Pastore F. QrllL
DONVmo MASCHILE - Pomarette - Direi
trlce: Sig.ra F. DavU.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - IHJ
rettrice : Sig.na A. Vingon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VAL.
DESI - Torre PeUice - Presidente : Prof.
A. SibUle. '
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Bei-thoUet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet,
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor /. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomarette - Direte
trice : Suor E. Perret.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Cbisone.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARcd
ALBERTO > - Luserna San Giovanni »
Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould^
- Via SerragU, 51, Firenze - Direttore :■
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