1
Année Huilième.
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PRIX D’ABBONNIÎMENT PAR AN
Itali« , . .. I,'- ^
Tons las paj'H de rUnion
j de poste . ... » 6.
Amérique , . . . . > P
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N. 44.
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A imonces : 25 oentimee pat* •
I Ues iiMuui.s (i'arçent so font par
’ }eltr$ ivronvwïcmc^ftf jou par
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Pour la RÉDAUTIGN . U<tre*-Rçr
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l'our l'ADMINiSTRATlON adresBépainsi ! A l'Administration du
Tém’oiu, Pomarotto tPinerolo^
Italie.
r'ËMOU'i
il ' . : I
ECHO DES VALLEES VAUDOtSES
Vqui ntf. »,ere^ lémoin^. ApTKS 1, 8
Paraissant chaque Vendredi l'r
^ i I ' ' ■ ’ ■. ' i , ' < • '‘i : \
Su vanila vérilé uvee lu churiile. Eu f.IB
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■(II;
Le moudé des tüi.ssîôiis,
- La prière d*ui)e
Soiï»mair*e
'■' 'g NUyçin^
— Co'Ér'd^pondance.
mère. — Üi1‘Mourant. — Accnoil à faire
aux médisance.s. — De tout ùn peiL ~
fleuW pBiitij'ue. —Souscription en favéjUr
'des ÎÀc&tidiéâ drf .viliàgo dé fiVunissard
(.ir
3 l>Îôvém'bt*e
Il vaut mieuoo être fâché que rire,
à cause que par la tristesse du visage, le cœur devient joyeux. Prov.
vaij^a.
Segond traduit: « Car avec, un
visage triste le cœur pewi être
côtiient>>. Cela'vh sans dire et il
né valait vraiment pas' la peine
dè l'exprimer. Aussi l’âüteur sacré
a-t-il'vphlu dire tout autre chose;
Car \é peut hé se''trouvé pas dans
l’origihal, leqdèl dît simplenaènt
qüé'le cœur devient héureuS, ou
jdyétiic'. C’ést une expérience bien
heu'renée qu’il a faite ét il n’éstime
cértaihéttient pas qu’elle lui ait
coûté trop cher. L’apôtre St. Paul
disait, bien longtemps après l’Rcclésiaste, qu’il y a une certaine
tristesse, qu’il appelle selon Dieu,
.U
laquelle ^produit une repentance
à salut dont 00 ne: se;repeftti;jainais. ' ' " ■ i .
D’une maniéré générale l’on peut
dire que tout comme « c’est 'par
beaucoup d’afflictions ¡qu’il nous
faut entrer dahs le royaume de,
Diéû I » ainsi c'sst à'travers dactris- .
tèsse que leLpécheur pàrvientii àr
la joiê véritable. Autant elle^est
naturelle à l’ho'mme régénéré, autant elle est étrangère au pécheur
inconverti. Comment un mort pourrait il connaîtré la joie? Or il est
dit de tout homme qui n’est pas
en communion avéc ¡Dieu, qu’il
est' « wiori dans ses fautes et dans
sés péchés, étranger ài l'alliance
et aux promesses, sans Dieu et
sans ¡espérance; dans le mónde ».
Un tempérâfnent ''insouciant et
joÿèui" n’est pas suffisant pô'ur
donner Une joie réelle et' durable;
s’il l’est, àia rigueur, pour chasser
lés soucis terrestres, il'est parfaitement incapable de procure'r la
paix avec Dieu, sans laquelle il
n’y a pas de joie douce et sereine,
comme le cœur la veütl «Tu as
mis plus dé joie dans :ihon coôûr,
dit Je psalmi.'île, qu’ils h’en" ont
lorsque leur froment et leur meilleur vin ont été abondants ». Ps.
2
-346^
IV, 7. C’est Dieu qui met la joie
dans le cœur ; tout le travail et
tout l’exercice corporel imaginable, ne la produisent pas, et c’est
de la joie naturelle ou artificielle
que le sage a pu dire que, «même
en riant, le cœur est triste ». Nous
avons dit que, en règle générale,
c’est par la tristesse que le pécheur parvient à la joie. S’il y a
des enfants de Dieu qui affirm-ent
qu’ils n’ont pas connu la tristesse
et l’angoisse, mais qu’ils ont été
conduits au Sauveur par un chemin uni, sans secours et sans luttes , nous leur rappellerons l’exemple mémorable de Simon Pierre,
Supposant, ce qui n’est nullement
prouvé, qu'il soit d’abord venu à
Jean Baptiste pour être son disciple, sans avoir gémi douloureusement sur son état de péché,
qu’en passant du précurseur au
Messie, il se soit donné à lui pour
ne plus'le quitter; si le,sentiment
du péché ne ilui à jamais auparavant arraché de larmes, voyezle dans la cour du Souverain sacrificateur, puis dans le vestibule,
» pleurant amèrement sur son lâche
reniement de son maître bien-aimé.
A ce moment solennel où commencera pour lui une existence
nouvelle , i ses yeux s’ouvrent,
comme ils ne s’étaient jamais ouverts auparavant, sur sa grande
misère spirituelle, il se lamente
et il pleure ; mais c'estv pour se
réjouir bientôt d’une joie ineffable
et glorieuse, trouvant dans le regard du Sauveur, avec un poignant
reproche, l'assurance de son pardon, et remportant par une grâce
ineffable de Dieu, le prix de la
foi, c’est-à-dire, le salut de son
âme, — Avant ou après avoir cru
à Jésus-Christ comme à son Sauveur, il faut de toute nécessité
que le pécheur connaisse la tristesse, l’humiliation sur son état
de corruption, l’angoisse même
non seulement à cause de ce qu’il
doit endurer, en suivant le sauveur
mais à cause de ce corps de mort
auquel il se sent lié comme un
prisonnier à sa chaîne.
, Ce n’est ni facile ni agréable de
dépouiller le vieil homme, de crucifier la chair avec ses convoitises, d’arracher cet œil, de couper
ce pied ou cette main qui sont
une occasion de chûte. Mais ce
sont autant de conditions sans
lesquelles on ne peut pas être
jbyeux dans l’espérance, autant
de moyen de parvenir à la joie
véritable.
Rappelons encore qu’il y a une
tristesse apparente qui ne produit
rien de bon; c’est celle de ces
hypocrites dont le Sauveur dit;
« qu’ils se rendent tout défaits de
visage, afin qu’il paraisse aux hommes qu’ils jeûnent ». — Le cœur
ne devient joyeux qu’à la condition d’avoir ressenti la véritable
tristesse. Dieu qui seul peut mettre
la joie dans le cœur,, ne la donne
certainement pas aux hypocrites,
même lorsque, pour être admifes
des hommes, ils se frappent la
poitrine en répétant cinquante
fois : « Seigneur 1 aie pitié de moi ».
Nous sympathisons de tout notre
cœur^e'VQC bes^hommes, plus
nombfeùx qu’on ne le pense, dans
une société comme la nôtre, où,
même malgré soi, on entend proclamer, «tour à tour, la loi de Sinaï
et l’évangile du Calvaire, qui soupirent après la joie sans la posséder, qui sont tristes sans aucune
raison extérieure qu’ils puissent
alléguer. Parceque nous éprouvons pour eux une tendre sympathie, nous demandons à Dieu,
qu’en donnant plus d’intensité à
leur tristesse, il tourne leur pauvre cœur vers le seul médecin
qui le puisse guérir,-vers le Prince
de paix, qui est puissant et fidèle
pour changer leur tristesse en
joie et en chant de triomphe.
3
.„347..
Le monde des missions
tSuite).
Sur le continenl, en 1797, 65 ans
après le commencement des missions
moraves , eut lieu la formation de la
Société Néerlandaise; ou des Pays-Bas.
Dans le second quart de notre siècle,
plusieurs autres sociétés, furent fondées: celles de Bâle, du Rhin , de
Berlin, de Leipzig, de Hermansbourg,
de Suède, et de Paris.
Encore au commencement de ce
siècle, dans les Etats-Unis, il n’y
avait pas l’esprit missionnaire. Les
hommes qui fondèrent le Comité Américain (American Board) en 1810,
étaient regardés par plusieurs comme
des visionnaires et des fanatiques.
L’oft n’avait pas de religion à revendre; l’on craignait d’appauvrir le
pays (.comme chez nous lorsqu’il
s’agissaiit de commencer l’œuvre d’Evangélisation). Nous avons appris depuis lors que dans nos relations
avec l’Evangile « prodigalité engendre
richesse ï. Plusieurs autres sociétés
furent ensuite fondées; celle d^presbytériens est l’une des plus’ importantes. I
Il y a maintenant, pas moins de 85
sociétés missionnaires, dont 35 en
Amérique, 25 dans la Grande-Bretagne, et 25 sur le continent européen. Le total de leurs entrées s’élève
a environ 35 millions, dont la moitié
et même plus encore, sont fournis
par les sociétés britanniques.
Ces sociétés ne sont pas trop nombreuses, car le monde est leur champ.
L’une des plus grandes entreprises
missionnaires est la conversion de
l’Inde. Cette grande contrée, y compris Ceylan , contient 240.000.000 de
personnes, ou plus d’un sixième de
la population du monde. Le peuple
se rattachait dans sa grande majorité
à la religion hindoue, et environ
40.000.000 étaient et sont mahométans. L’hindouisme, religion du peuple pendant 20 ou 30 siècles ; a tellement pénétré dans l’esprit et dans
les habitudes des hindous, que les
convertir au christianisme c’est révolutionner complètement la pensée,
la société, et les habitudes hindoues.
Il y a au milieu d’eux une classe
d’hommes, regardés comme divins,
et qui ont assidûment cultivé la philosophie hindoue Le pauvre hindou
a la plus grande confiance en eux.
Il est heureux si l’un de ces hommes
veut bien condescendre à ti;eraper
ses pieds dans un vase d’eau, qui
est par là même consacrée, et qui
est bue respectueusement. Le peuple
est divisé en plusieurs castes qui sont
séparées par des barrières insurmontables. L’ombre même, d’un homme
de, caste inférieure suffit pour souiller
ceux d’une caste plus élevée. S’approcher de trop près d’un brahmine,'
c’est s’exposer à la mort. Les mahomètans sont bien avec les prédicateurs chrétiens, lorsqu’ils annoncent
un seul Dieu, mais ils ne veulent
pas entendre parler de Jésus. A ces
difficultés s’ajoute la vie immorale
de plusieurs prétendus chrétiens, de
sorte^ que les hindous disent que la
religîoïi qui produit de tels hommes
ne peutxêtre d’une bien grande valeur. Lorsque Carey et ses collègues,
de l’église baptiste anglaise, .entrèrent dans l’Inde en 1793, les mis.^ionnaires danois qui avalent été à l’œuvre
près d’un siècle, sur les côtes de Coromandèl, avaient conquis plusieurs
milliers d’âmes sur le paganisme;
mais la mission était à son déclin,
et la mort de Schw'arlz, l’apôtre dés
Indes, fermait la première période
des missions dans ce pays. La seconde
période fut commencée par les missionnaires baptistes, qui travaillèrent
jusqu’en 1813,. en face des prohibitions du Gouvernement, qui tâchait
de se concilier les natifs en protégeant leur religion. Lorsque
les restrictions furent écartées, de
nombreux missionnaires arrivèrent
d’Amérique et d’Europe dàns l’Inde.
Les quarante sociétés qui y sont maintenant à l’œuvre, ont d’abondantes
raisons d’espérer beaucoup.
La conversion de la Chine semblait
être une tâche sans espérance, lorsque
le doct. Morrison, le premieu missionnaire, fut envoyé à Canton par
la société de Londres. Il était entouré
de diflicûltés ; il dut s’embarquer à
4
„„348
r.
New-York parceque la compagnie des
Indes órientàlés iiìe le voulait pas sur
ses vaisseaux; le ^gtiverneur portugais et les ç'alholiquqs dë Macao lui
étaient hostiles, il lui était pas
permis de s’appimcher des chinois
qui, de leur coté, ne s’empressaient
jas d’avoir des communications avec
es étrangers. En 4814, sept ans après
son arrivée, il baptisait son premier
converti. 11 traduisit et fit imprimer
les Saintes Ecritures, malgré la forte
opposition de la compagnie, qui craignait qu’il n’eri résultât du dommage
pour sôn commercé. En 4845, cinq
Sorts''étaient ouverts aux étrangers.
'ais ce n’e'st que depuis 4861 que
lés missionnaires peuvent parcourir
tout l’empire. Trente sociétés envoient
maintenant des missionnaires dans
la Chine. Ils ont déjà pénétré jusques dans les villages des provinces
dé l’intérieur. L’adoration des ancêtres, et la méfiance à l’égard des
étrangers sont les principaiifiéèslactes rencontrés par les raissiojiriaifes;
rnaiso le commerce de l’opiu^’‘par
une'nation chrétienne, n’est pas Une
recommandation de la religion chrétienne aux chinois, et n’ést pas fait
polir' dissiper leurs préjugés contre
les'élfungors.
; ‘ fÀ nhiorej.
(!tofrÊSj)ottbancc
rIII!.
;y ■
éS octobre 1882
'Î^oh ' cher Monsieur,
Il m’est déjà arrivé plus d’une fois,
bien que mes. lettres ne soient pas
fréquentes, de regretter de les avoir
écrites, et c’est surtpul 1e cas de la
dernière. Vous savez que je suis un
homme de paix, ayant en horreur
les disputes et les quérelles, et qu’en
outre, je n’ai pas là prèlénlion de
convaincre aucun de vos lecteurs,
lorsqu’ils ont des idées, ou des opinions différentes des miennes. Si, pi'Ofitanl de la permission que vous avez
bien voulu m’accorde!', je dis, à la
bonne, mon sentiment au sujet de
certaines questions qui m’intéressent
et qui ne sont pas trop au dessus de
ma portée, je lé fais plutôt pour
m’instruire moi-même, que pour enseigner quoique ce soit aux autres.
En vous adressant ma lettre du. 43
courant, j’ai cru accomplir le devoir
qui s’impose à tout bon vaudois et
à tout patriote italien', lorsquîil est
appelé a voter pour la nomination*
des représentants de la nation. Et
puisque nous devons celle foisen
vertu d’une loi nonvelle qiie je .ne
connais pas, porter nos suffrages sur
trois candidats, j’ai librement et ouvertement dit les noms . auxquels je
comptais m’arrêter, quitte à y apporter qüelque changement s’il m’était
démontre qu’i.1 fût utile ou nécessaire,
n’ayant jamais été plus obstiné qulil
n’est raisonnable de l’êti'e dans-'des
questions de cette nature — G’-était
si bien mon intention que, moi qui
ne vais pas à Pignefol plus de cinq^
ou six fois par an, et loFíqúe desaffaires de quelque importance, -m’y
appellent, j’ai voulu y aller samedi
derhier et j’y ai même passé là plus
grande partie de la journée. Jamais
je o’aïÿis.rien vu de pareil. Non
seulertmnt itous les iCándidatsc à la.
députation se trouvaient présents
pour préparer, si possible, leur victoire,- mais un nombre incroyablé de
genéi pour la plupart électeurs sâns
doute, s’agitait dans les rues, sous
les arcades, dans les auberges, dans
les cafés , et le sujet de toutes les
conversations c’était tel ou^ tel can.r
didat, sa capacité réelle ou probable,
ses mérites passés ou futurs, ses
chances plus ou moins probables de
réussite. Les avocats ou procureurs
de chacun d’eux exaltaient liatuiréllément leurs qualité«!iet_représéntaiénl
leur élection! córame , une chose assu-l'éej ce qui encourageait naturellement
aussi les lièdeset les timides.ill y'a; tant
de gens,parjni nous qui „ont pèurd-’unéchec, même en combattant pour la
meilleure des causes, et qui, plutôt que
d’être battus, s’unissent aux soutiens
d’une cause nnauvaise. cl ¡
Vous ne sauriez croire, mon cher
monsieur^ combien il est amueanll et/
..ilvllll
-Ik
5
'■349.
triste à la fois, d’être témoin de
semblables scènes. L’un est sombre et
soucieux tout en voulant paraître sûr
dè son fait ; l’autre est gai à l’excès,
quoique par moments ses i'egards trahissent quelque préoccupation moins
agréable! Gommé jè voudrais savoir,
comme tant d’autres, raconter ce que
j’ai vu et entendu ! Gar, personne ne
se défiant de moi , j’ai pu aller un
peu partout, et sans qu’ils s'en délitassent suivre bien des gens dans
leurs évolutions successives plus ou
moins habiles. Patience pour l’habileté à parler sans rien dire, pour ne
pas se compromettre. Mais ce qui
m’a affligé et indigné, c’est le sans
gêne avec lequel j’ai entendu quel-ques-uns des plus intrigants parmi
ces agents bénévoles, et peut-être
désintéréssés,ii promettre leur con-.
cours à ceux qu’ils avaient combattu''
une heure a.vant dans un autre groupe
d’électeurs. Si cela s’appelle êirçi li-!;
béral et progressiste *je serais tenté
de; dire : périsse ié progrès et la liberté ! Mais non, ils ne périront pas.
Mais ces sortes d’affaimtes hs comr
prpmejAeiUi au lieu d’en, servir les;
intérêts. '
Je n’ai pas,besoin de vous dire,que
je .prêtais surtout l’oreille à ce que
l’on (Jisait des, trois 'candidats dont
je m^élais perpiis de publier 1,es npms,
que vous aviez' vous même adoptes,
probablement ayant moi, comme ils
l’avaient é,té générâlemeut. aujqqr, de
moi. La candidature dujcolonel ,Geymet étanj acceptée à peu près parloüt, à ce qûë j’ai' pjfl'hoir, et ,ùominaiiofi jugée certaine; on en parlait
peu ; du' moins ne l’ai-jé ëntehdu
combattre ique, par Une du deux personnes. La, où il ÿ.ayàit des électeurs
vaü'dpîs, on, ne disais, pas ' grand chose
de'celle dq dtici. S'oulie|r. Mais c'élùi
ùî à eü' rhonnéur ,d'’'éxcit'ér le' plus
e.bile et de rage, d’un côté, et d’enthousiasmié. de l’autre, c’est notre ancién"dépulé, le comhi.; Tegas. L’àrgument principal que sur tous les tons
et avec 'uhe extrême violencë, l’on a
fait yaloir contiié lui; o’ésl sùii clëricalismé eti son opposition au mi-1
nistère actueL Mais je me suis dit
î
qu’autrefois, il a été combattu par
les mêmes hommes Xquiflquhs-uns)
parcequ’il était trop ministériel, et
trop ami des vaudois. Et puis ce gros
mot''dé' cicncai m’à toüjd'ürs''éinhaf'- .
ràssé, ’car |è n’éri ‘ai jamais' ehteridq :
expliquer 'lé Sens' précis'. A'yant' interrogé ' û n' '|ho th m é * 'que j é c ro'iÿ 'êtr e' de
Vigbn , où dé VilleTranché, il nie dU':'
.■'ITiliii;
i .çlericat a sounj’amis dt préL,. - ,
|Uh peU'''pluS'.;noin'*ayant ' adressé “la .
même question à; üti Vaûdôis'qùi m’a
parti à son accent élr'é: de Pryrtistiq',’
il m’a répondit : "/’c farhis-âïl.mîHist,'^
cé'iqtfi ne ir’a pas! peti';,siippriè. Mllik
une heure apnè$ yonlJiht 'en-aVOiélé‘^
coèùr net',’ j’ai cdntin’üé iiies qiiéstidné
et j’ai appéis. 'Sucééssivem'etit què, le
clérical est célùr qùi croit 'en 'Dieu”
en l’Evangil^/ qui va au sermon, qui
parle de Pâmé, d’une vié ' à venir,
d'ùn ju‘gé.ri)eht,'nt autres vérités aussi'
peu'àgréabies ppür l’iidfflmé'du mdndé,
ndhnêiè oti di.Sséïn où 'bien un ou
deux 'catholiques' sont d’aiis' qù'e''quiconque entré, si cé'n’est jidur quelgùé’ *
grand’e fêlé m'oitié réïigieusè, mditiéi
civile,' dans une égliée catholiqüé;'ést‘'
un 'clériçai.' S’il eii"’èst ainsi .’mé',,
suis-ije.'.'dit,'ét 'âü”ri’s'qué''de’'écânÜh-''
lis'ér rndù prochain^’’je:'’céiérà'J'’taqt
que j’auiai de'’,voix‘! 'qùé'|Diéù”Mijùmeritè' Iq nombi’è dé's cîèi‘iéaùx,';è‘ést-;'
à-dirë dé ¿eux'qui ont quelque'sôüèi ,
de 'leur âme 'imnldrtélle èt qui'?6rit
persuadés que Si Dieir a''JparTé'd’Je^t '
afin qüe l’Iiofflme', sa eidjïtüVei'^ëcdîrte
et prdihé’ en 'dbéiSS.aht ''el'''èh,'‘0é^tir. '
quant. — J’é.SUiS'réntré hhéZ m’mitiié'c
quéiquei ddùlés $tir Ta' réuéBité‘,|‘én,‘
présencé* d’une si^violeine djado^iioh”
mais fermeUmnt'V'é'^dlü à'dbtihér'‘rhbjH
vole à'I’àv. Tégas 'niïtlgié^sbfi'' clén-,
calîsme, éti plutôt, pfèçisë'm'épt^ pà'reequ’i I' 'est clélTca! d’itriq'thanîèrë’ qui’'
imé plait. ' . ’ ie''U” = -u ''''U
A' demaiii la,'ré,p9.ns'e‘’qé’ Furné,'
mais quelle qu’ëilé'soit ,^q‘e'’n’én,deméürèrai pgs mdmS,i ' ’
üU’.'
Vo/re très dévf^üé^! ,
r.; <j Jacques.!.- m -,
i.ü :
6
~350~
< La prière d'nne mère
Les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs, nous dit la
Paròle de Djeu , et malheureusement
les ,exemples ne manquent pas pour ,
nous démontrer la vérité de cette
aflBrmation. _ , .
Un jeune,homme qui avait été
instruit des voies.de Dieu pendant
son, enfonce, avait fréquente l’écoje
dq,dimanche et lès instructions religieiises de son pasteur; il avait même
participé à ¡la Cène, sans avoin donné
toutes fois son coeür à Jésus. La bonne
influence de, sa pieuse mère était
paralysée par les mauvaises compagnies que. hantait ce garçon, et un
peu ,à, la fois, i| fut induit par le
tentateur à oublier lè chemin du
temple, à ne, .plus lire la.Bible et à
cesser de ¡prier le bon Dieu. Satan et
ses nouveau^j. amis lui apprirent au
contraire à jouer aux cartes, à fré
auenter les cabarets, à profaner le
injànche, l^nè fois débauché de la
sorte j il né font pas s’étonner s’il
n’obéissait plus à sa mère, et s’il n’avait
plus nucun‘respect pour la religion.
Ruiné au| point de vue des richesses
matérielles et, perdu, de réputation,
il,résolut dé .s’expatrierJ et de prendre du service, sur un vaisseau marchand, en qualité de matelot.
Les exhpttàlions et Ips larmes de
sa mère qui désirait, que son fils ne
s’éloignât pas de,son influence, furent
inutiles,, et le garçon partit en abandonnant, dans la douleur et dans la
misêp.e celiò quf avait tout fait pour lui.
Mais sa mère ne l’abandonna point.
Chaque jour elle priait pour son
pauvre fils ,qu’elle savait én danger,
non seulement quant à son corps,
mais surtout quant à son âme, puisque
ses camaraaes n’avaient pas plus de
crainte de Dieu que lui. Les prières
du juste faites avec foÎ étant eiucaces,
celles, de cette veuve chrétienne furent
entendues dans le ciel ; Dieu vit sa
douleur et bénit la persévérance avec
la quelle elle priait pour son fils.
Celui-ci naviguait au large « il
était descendu sur la mer pour faire
commerce sur les grandes eaux, et
il vit les œuvres de l’Eternel dans
les lieux profonds. Dieu commanda et
fit comparaître le vent de tempête qui
élève les vagues de la mer (Voir le
psaume cvii v. 23 à 32). Le vent
souffle avec violence et soulève des
vagues énormes qui viennent se heurter contre le navire avec une croissante impétuosité, au grand effroi des
mariniers». Ils montent aux deux ils
descendent aux abîmes (selon que
leur navire est sur la crête dé la
vague ou dans le profond sillon qui
se creuse entre les ondes) et leur
âme se fond d’angoisse. Ils branlent
et chancellent comme un homme ivre,
et toute leur sagesse leur manque.
Alors ils crient à l’Eternel dans leur
détresse, et il les tire hors de leurs
angoisses».
Notre pauvre jeune homme perché
au milieu des cordages pour exécuter
les' manœuvres destinées à sauver le
navire, voit au dessous de lui le
gouffre béant.'.,. ; et s’il allait tomber
dans cet abîme...! si le navire allait
disparaître dans les profondeurs de
rocéa,n...t
Alors il pense à sa mère, à sa bonne
et tendre mère, ilia voit agenouillée
à côté de lui près de la table où se
trouve encore ouverte la Bible qu’ils
viennent de lire ensemble. La prière
de sa mère est le cri ' d’une âme
angoissée, mais pleine d’amour pour
son cher enforitl’
S^eigneur, 'çàjâyç mon fils! Préservele des danger?,„ju’il court sur(,le$
grandes eaux, et surtout. Seigneur,
sauve son âme, délivre mon fils de
ses péchés et rec6nduis-le par ta grâce
à ton obéissance! Elle se lève, et un
calme profond , lé-calme de la foi,j
remplit son âme; elle est rassurée
au sujet de son fils. . ,i ^
Le fils aussi prie là haut sur le
mât du navire. Seigneur, j’ai péché
devant loi, Seigneur pardpnne au
pauvre jeune homme qui s’est éloigné
de toi. Seigneur, reconduis-moi auprès
.de ma mère; je ne la quitterai'plus ,
et je te servirai toute ma vie. Seigneur aie pitié de moi!
7
„351.
iLe Seigneur arrête la tourmente,
la changeant eu calme, et les ondes
sont calmes. Puis ils se réjouissent de
ce qu’elles sont apaisées, et il les
conduit au port qu’ils désiraient î.
Et le fils retourne dans les bras de
sa mère q^ui le presse sur son cœur.
Qu’ils célèbrent donc envers l’Eternel
sa gratuité, et ses merveilles envers
les fils des hommes; et qu’ils l’exaltent dans la congrégation du peuple,
et le louent dans l’assemblée des
anciens. E. B.
lia IHoufant
—‘ Vous voilà vers la fin de vos
jours, dit;.un pasteur à un malade
qui avait été sou catéchumène*; et
qui s’en allait mourir.
— Je le sens, dit le mouHnt d’une
voix faible,
— j’espère que vous êtes prêt pourle ciel.
— Ohl non, je ne le suis pas. Pas
prêt! pas prêtl ,
‘ ! ■r-^ Mon cher ami, ajouta le pasfeur,
Jésus Christ vous offre sà‘ grâce
aujourd’hui encore, le prierai-je pour
vous?
— Oh non! c’est trop t^rd! trop
lard!.... J’âurais dû aller à Jésus il
y a longtemps.
Le msuade raconta alors avec beaucoup de peine au pasteur, comment
il avait laissé passer le temps favorable pour faire sa paix avec Dieu.
Il y avait eu un temps dans sa vie
où il était « presque chrétien » mais
il avait décidé d’attendre que la
jeunesse se fût passée pour se donner à Jésus, pour être un vrai chrétien. -î- C’était alors que je devais
aller à Lui; oh que ne l’ai-je fait!
que ne l’ai-je fait! El se voilant la
face avec ses couvertures, il sanglotait à fendre le cœur. Ce fut en vain
que le visiteur s’efforça de lui faire
comprendre qu’il y avait encore de
l’espoir pour le salut de son âme;
il fut impossible de l’arracher à son
désespoir. A tous les appels du pasteur
il répondait:
— Ne m’en parlez plus, c’est trop
tardl trop tara!
Nous avons placé ce récit sous vos
yeux, chers lecteurs, pour vous
montrer jusqu’où vont ceux qüî inarchent pendant leur jeunesse seîdn
que leur cœur les mène et selon le
regard de leurs yeux , et qui 1 pe ,se
préoccupent nullement du salut'”de
leur âme. Ils renvoyent' lèur conv'ér-sion en pensant qu’elle sera plus
facile quand ils seront vieux. Mais
ils ne considèrent pas qu’^h passant
leur jeuneséé d’une fhçoh ■'fb'bndaihe
ét légère, ils se préparéül de mauvais jours desquels ils diront: Je
n’y prends point de plaisir. Pour
éviter ces mauvais jours, ces' h eûtes
de désèspoir, et une éternité dé'remords, donnons notre cœur à Jésus
dès maintenant, '■'/ ,
■'I !H..'
,, Aciciiéil â fàifé aok’inédisâûécs
!. ' 1------ ■ il.’.'»
Plus je m’avance dans la vie et
plus je sens la.inécessité ; de suivre
les règles que voici, en présence,des
médisants. . m-. ■! ; • .üJi)
ri. Entends, jle i moins possibltH au
préjudice des autres. ' iil é
2. Ne çrois,rien,i si tu n’y .qs contraint par l’évidence la plus absolue.
3. Ne trinque jamais avec mn, colporteur de médisances*
i. Modère toujours, autant que
faire se peut, les propos médisants
qui parviennent à ton oreilic. :!p ,
5. Songe que si l’on entendait aussi
celui dont on médit,' le fond du ,récit
du médisant; serait quelque peu modifié. •!. ■ PUi.'
De lüut an pen vt
Il faut avoir beaucoup de grandeur
d’âme pour pouvoir dire: ^i.jeiime
suis trompé s, ■ ü
Quelqu’tin disait enbdftânt *d’üne
réuniàn: «Uii aü moins;; des orateurs
s que j’ai entendus a employé son
8
—352,
. íi;r¡ i ‘ ' I
ríens dans le lan-i
A A Ad
V temps 'à dire dies
|;agç!, la.pius ,pLthodo)ie jijossibjç ».
■¡'!)Vt 'Ili'iij ’Tiyl
Jïqri|v^sJ .sont , (;nez ;.euxn(a.ai
. d’eiiyîr«^ '¡et iis opii
‘amçiftf, à,.,J^e^uv Christ 73.000 :payi««s;
qijeiç 24.000, sont commqnianls.i
QÔù^li'^exeniiplp admirable pour les,
i.brelf<îniieç^^;',.j ¡j n.; ^
M il. i"i ; Mi
..^.jfijnle.lligence est iofte;;, mais le
J sén|irapg t - J'qs t, dayaatage., JDipu,. nous ;
cqpnaii;,5et,,il,,faiij
appel ,ap tWdii'p!i|s qu’à, lajli^iej cari
il est, dtt{, TDipü a,|;apt oiwi, le .monde
.qu’il .donné isori .Ois .unique afin
que. quic.onque croit en lui ne périsse:
ppinf, ipais qu’il^ait la dvie éternelle.
«' . -.‘i .i'; nTi"^nr^;i - ’} .. ,i '•
Sur les trois portes .d’une-, eatbé-i
drale'ilalienne, on lit ces tiois inscriptions.
desstrè de là'pre'miere pof'ie ées mots:j
«Tout ce qui plaît n’est que pour
JUDMmonienti*d' 'oî'/.vü • ; j
'vr-Sous Und^broit'ipn' lit à'da secoride
pbrleï « Tout ce qui ironijle n’est
que pour un moment ».
m. ElRiiü;dqssBS de la poite principale
on lit: «Cela setfiest important quii
dare^peqdstit l’éternité '
■uîin
:i*(, ' liii J.î
iO'/':
-' ‘les'grands nérails sont'de grands
retours à- Dieav:j!:;..Mb;..o ■ •■.;or,ui| ■
"■iijî !ii’ , ■■■■i'iaju.itj
înlvorsque Thomas Hooker allaii mourir quelqu’un lui! dit; ¡ i
il', lij; 'V'oîqs idleZ' recevoir mainteriant’
‘ta’ récompense ide'ivôs! travaux!'
Ken, non', l’épondli-il, ijeim’en
vais recevoir miséricorde. i'i
^oltirquc
lüMÎillu!;; MM:i II
M! -i-diLes nouvel'ies élections
fioliiiques de dimanche dernier, dans
esquelles l’Italie fait pour la première
fois¡..l’nwériençp di^-^wuUn,, ,^e, .Ijste^
et,,dp ,reTar'giçséiïiènt fjii' sbufirage, '
et:,tout,
1 intérêt. Nous savons déjà que- le
.... 'I ' I ■ : ijyni, V
parti démocratique radicaf a bénéficié
. de.ila nouvelle loi , particulièrement à
Milan, à Brescia, àiiManlone, dans
les Romagnes; et ailleurs encore.. Le
Piémont a en général nommé des
représentants dévoués à nos insliluMionsiimonarchiques et cônsütutionnelles, quoique appartenant en très
. grande partie au parti i.de la gauche.
Dans le 4® College de Turin j iOii
du district de PigneroL les voix se
sont réparties de la manière suivante:
Le colonel Gevmel . 4020
Le comte de Éalmc . 3966
Le comm.:,L, Tégas . 2247
L’av. G. Buvico . . 2059
Le doct. Souliei’ . 1841
Le Barche Caruili . . .1814
Les 3 premiers ont été'proclamés d'é'putés du 4® Collège deTuritl. ' ■' i'
,Fwi!tç<ï, —- Les déàdrdires'■ et les
mériées des diémocrales nihiïistês.continuent, De nombreuses ,,àfréstatidn.s
bhl' lieu chaque joué; sérieux',,.ave,rtisaernent pour )’l[talie. 'i{(V‘ Le bey de Tunis est mçrt; on,s’est
h,lté de prqclan)er son fils aîné qui
continuera à gouverner sou? la tutèle
,de,la France., ï;:,;,,!.,
'■ '• , SOUSCFtlf'TIÔ'îi ÉN F^VeIiÎî . .
.. ! li , .1 . , . l.'ili,
DES INCENÎMÎi^, , j ■
ii), da village (k BranieMrdiférvimioy
Listes pji'écédenles N» 42-43 fr.; 445 10
Gollecie,sainti J.ean . i. . 211i 45
i LI. du Viljar . . » ;t>2 75
DeM''etM®Goigou Bellum .. » ¡;2 —
. A'Vils.
La prochaine conf|éhencé . d.u yàlPélis aura lièVi, D iV.', le fi n'oVembbe,
dans la paroisse dé La Totii*. L'èsü|ét
à traiter est le suivant t 'Dè' la .rnèil‘Iélire manière de fà'irêavaù'ééï’ Pétüde
fet la coniiaissaricé de là' Parole de
Dieu par la ptédicatSIôn et par' les
réunions, de qqartiery •
ErnE8'i Rà'BR'H'f; (lêrttnl éi Aânünietrineur
l’ignerol, lmp. Chianiore rt lilasrarelli