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SOMMAIRE;
MiiditnHou — Ephém'érides VRudoisee Une répoD«e au prof, Rupiaürdi — En
vacance — Oonreapundatice — Cbroniquo — Nouvelles et faits divers ■—Revue Politique Iiirermationa.
A Miai qui a il sera donné, â
eelui qui n'a pas on Otera cela raème
qu’il avaît
ilfaiiA, XÎ[I, 12.
Ces paroles du Seigneur sont une
réponse à la demande ; Pourquoi parles
tu à Ce peuple en paraboles ? et ii veut
dire : c'est atin que la vérité révélée
aux diligents et attentifs* demeure cachée aux insouciants — au premier
abord, cela paraît dur et injuste, mais
eti y réfléchissant attentivenicnt, l’on
voit que ce principe est l'essence même
de la juste rétribution, I,a forme paradoxale a pour but d’attirer l'attention
et'.la curiosité. Ou Me possède, vraimentque ce dont on fait usage, on ne possède une chose que quand on s'en sert
— Si i’on ne s’on sort jamais ou ne
la possède pas —- Voyons les diverses
applications de ce principe.
Tout le monde sait que lo riche intelligent et actif double facilement sa
fortune ; avec de ^'argent ou fait do
l'argent. Mais Le pauvre qui se néglige,
qpi travaille peu, et mal, perd le peu
qu’il a. I.e marchand qui a 5 ou 6
grands magasins,, nop .seulement ne.
craindra pas la concurrence de celui
qui n’a qu’une pauvre petite boutique,
mais il le ruinera facilement. A celui
qui a il sera donné etc.
2^) Au iioijif: humain — Voyez combien sont gros et forts les bras de l’ouvrier qui bat le 1er, combien est perçante
la vue du marin habitué a examiner
à ch^iqué.mûinent ce. qpj se passe autour
de lug 'ftur la,surface de la mer, combien
est agile la main du pianiste, et douce
et légère celle du chirurgien-1 Tout cela
s'explique par le grand exercice ; et
souvent il arrive que pareeque ces
mêmes personnes négligent de donner
lès mêmes soins à tel autre membre
de leîif. corps, ce membre s'atrophie,
ou au trioins s’affaiblit dangereusement.
C'est l^eitercice qui développe et fortl6e les diverses parties de notre corps,
<A celui qui a U sera donné»,
3^) C'est le même principe qui détermine notre et le cai'arlhrÿ dÿ
mire dam te matide. Celui qui a
tbujôtirs travaiÜé avec amour à TGEuvre
qu’il B#, proposait, d’entrepréndrè,' ne
manquera -pas de ré-ussir dans son entreprise ; tandis que celui qui a trop,
cédé à l'inclination vers la paresse,
ne se fera jamais' un nom célèbre. Pour
i°j Aux paszüsùohs ìmitéridles ■—
quoi la salle de consultation d'un docteur est-elle toujours remplie, tandis
que celle d’un autre est presque vide
(dans la même ville) f Pourquoi'tout le
monde vcut-il lire les ouvrages d'un
tel auteur-, tandis qu’on se soucie si
peu de ceux d'un autre, sur la^même
matière ? C'est que l’on donne à celui
51« a. 11 a de la science qu’il a acquise
par scs labeurs, tandis que l’on ôte à
celui 5«! n'a pas, .Il a bien quelques
principes de la science, mais il ne se
Test pas assimilée par la. méditation
et par l'expérience.
4®) Lo ‘même principe s’applique,
en partie au moins, â ta fûrmaUm du
etiraderr.. Parlons de la conscience, OhéisSGZ-lui, écoutez sa voix, ne la contrariez
jamais, et elle grandira, et se développera- chaque jour, devenant plu.s
Sensible et plus souveraine dans ses
décisions. Négligez-Ia, refu.sez de lui
obéir, et sa voix s'affaiblira chaque
jour, puis se taira, vous laissant misérable èaclave de vos passions crimineUes!.A la longue, cette voix qui vous disait:
«fais ceci, évite cela.» cautérisée
et inemeibk, comme la partie du muscle
brûlée par un fer rouge. O vous qui faîtes
chaque jour ce que vous ne devez pas
faire, voulez-vous devenir comme cette
fetmne des Proverbes de Salomon qui
*: après son péché s'essuie la bouche
et dit ; je n’ai fait aucun mal i ? Croyezvous que c’est là un état désirable? Habituez-vous, avec i’aide de Dieu, à suivre
les conseils de la conscience, et peu à
peu vous réussirez à obtenir la victoire.
Car à celui qui a il sera donné , mais
à celui qui n’a pas on ôtera même ce
qu’il a.
5'^) I.C5 hommes placés pendant
longtemps dans une position de subordination, dans laquelle il n’ont jamais
eu l'occasion d’exercer de l’initiative,
perdent graduellement le pouvoir do
prendre uno décision énergique. Un
esclave affranchi est une créature sans
ressource en elle môme, comme un
morceau de bois ballotté par les ondes.
J.es enfants retenus trop longtemps dans
une position de minorité et de subordinatjoîi, se montrent faibles de caractère et facilement menés par les autres,
par manque d’une forte volonté. Ne
vous laissez pas mener par les circonstances, .sachez les dominer, par la force
qui vient d’en haut. Cel.ni qui relient
faiblement la vérité qui doit diriger
toute sa vie. la perdra certainement.
Cette vérité vous ne la possédez réellement que lorsque vous la laissez agir
sur votre coeur et sur votre consciencej
ainsi seront fortifiées les facultés ds
votre esprit et multipliées graduellement vos connaissances, — Par ces
exejùpjies vous Voyez commétit le principe énoncé par notre texte exerce
un^. très grande influence sur cc que
voi^'-êtes et sur ce que vous faites,
Sft;.nous n’étions destinés qu’à la vie
tej^l^Btre et présente. Dieu ne nous
aupb ccihaincmcnt pas doués de tant
deii;jj.oblp5 facultés spirituelles et moral^;, mais il est évident que plusieurs
lai.^^L dormir ces facultés, qui noua
annoncent que nous sommes destinés
à tíue" vie supérieure. Il nous faut les
réy^MIer ot les développer, puisqu’elles
dû-iyent durer à toujours, tandis que
celÎ^ qui ne se rapportent qu’à cette
tcnil'-'doivent s’éteindre et disparaître.
Le but de l'enseignement par
de^'paraboles est de cacher la vérité
aux-.; indifférents, mais .ceux qui cherolient avidement la vérité auront Tteil
inondé d' une lumière telle , qu'elle
pénétrera leur cœur et leur conscience
d’un, bonheur et d’une joie .sainte, qui
les- attachera pour toujours à cette
vérité. « Celui qui veut faire la volonté
4ç,|Dieu saura si jo parle de moi-même
ou par'la volonté de Dieu. » Cherchez'
dans TEvangil-e la vé.rité avec prière,
et dans le but sincère de la mettre en.
pratique, et la lumière de la vérité ira
croissant dans votre âme, comme la
lumière du jour jusqu'à ce quelle arrive
à son plein midi, 1.a vérité c’est Christ
qui se donne tout entier à (;elui qui,
par la foi, veut Taimer et lui obéir,
tandis que pour celui qui se contente de
coimaîtrc son histoire, sans amour et sans
obéissance, cette connaissance sera trouvée inutile BU dernier jour et ne lui
servira de rien, même sur cette terre.
7'^*') Dana la vie à venir, les serviteurs -qui avaient gagné, Tun cinq, l'autre lieux talents furent loués et établis
sur beaucoup, tandis que celui qui n’a-vàit reçu qu'un talent en fut privé,
parce qu'il n’en avait fait aucun usage.
,]J y aura donc un progrès indéfini vers
t^üt ce qui est noble, semblable à Dieu,
iJans le DOëur, dans le caractère et dans
l'IntcMigenee. La foi, l’amour et Teapéràncc cultivés ici-bas, et manifestés par
quelques fleurs et quelques fruits, aetint récompensés dans la maison supérieure, ils fleuriront dans les parvis
de TEternel et porteront des fruits en
ahniidance. L'administration ici-bas de
quelque chose de peu d’importance,
séra remplacée par une administration
bnéaucoup plus honorable ; nous ne possédons id-ba» que les gages de T héritage céleste. La paix, le bonheur, la
force dont nous Jouissons maintenatH,
ne sont que les avant-goÛts du bonheur qui nous attend là-haut. Mais celui qui n’a rien perdr.a même ce qu'il
a. -Les facultés non exercées meurent,
les espérances non soigneusement entrete nu os disparaissent, rien no reste
au serviteur inutile, traité comme irifidèle. Il est pour toujours pauvre, mi
EPHEHlHIDES YAODOISBS
sérablo et nu. Enlevez-lui ce dont il
n’a su que faire. D. T.
2 2 Juillet.
Victor Amédée II à Hora
Qui n’a été frappé de lire dans î'histoire de nos persécutioiiS qu’à l’arrivée
des troupes catholiques, les papistes
des abords des Vallées se hâtaient de
confier leurs femmes et leurs filles aux
Vaudois persécutés et réfugiés sur les
hauteurs ?
Mais il. y a. mieux que cela dans
notre histoire ; il y- a toute une quinzaine de jours pendant lesquels celui
de leurs souverains qui fit le plus de
mal .aux Vaudois vint ae réfugier chez
eux au moment de sa plus grande détresse, Nous voulons parler du séjour
de Victor Amédée à Rora entre le 15
et le 10 Juillet 1706 dont Rora va Í0ter¡
le bicentenaire le 22 qourant,
Victor Amédée II s’étant retiré de
l’ail J anee avec Louis XIV dans la guerre
pour la succession d’Espagne, vit ses
états aussitôt envahis par les troupes
françaises et Turin même menacée
par elles dès le 12 Mai 1706. Il fallait
du temps au prince Eugène, un des
commandants des armées des nouveaux
alliés de notre duc (Allemagne, Hollande, Angleterre) pour arriver au secours du Piémont. Victor Amédée dut
sortir de lurin pour recueillir des
troupes; c'eat -ce qu’il fit non sans
danger le 17 Juin et ce fut le 7 Juillet,
que, poursuivi par les Français, il arriva
à Bibiana.
A partir de ce moment il est sous
la protection des milices vaudoises qui
tiennent vaillamment en échec le.s Français soit à Brichéras soit à Augrogne,
OÙ le 1Ó Juillet le duc de la Feuillade
essaye en vain de pénétrer. Le 14 Juillet
Victor Amédée vient à Luserne, puis
il disparaît pour ne reparaître à Luserne
que le ï,er Août suivant, ■
Mais nous savons où 11 passa les 15
jours qui séparent ces deux dates; U
les passa au milieu des Vaudois, par
exemple à St Jean où il logea chez
lea Cümhe-Magnot dans la maison attenante à la cure actuelle des Blonats,
ci surtout à Rora, oîi il logea chez
Antoine Durand, apirelc aussi CantOHt
parce que sa maison occupait l'angle
emUone nord ouest du chef-lieu du
village,
11 faut lire le beau récit dé ce séjour
que -le P roi. J. Jalla a écrit dans la
brochure publiée pour le 17 Février.
de^^nier par la Société d’Histoire Vaudüise.
Quel fait unique dans les an.tialès dura onde, que ce souverain, qui 20 ans
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auparavant avait massacré tant de Vaudois et chassé le reste en exil, et aujourd’hui, fuyard à son tour, vient se
remettre entre les mains de ses victimes,
sûr de pouvoir compter sur eux! Et
sa confiance ne fut pas déçue. La nouvelle arrivant que le prince Eugène
venait d’Allemagne avec une armée,
les Français quittèrent les abords des
Vallées pour fortifier leur corps qui
assiégeait Turin ; et dès les premiers
jours d’Août, Victor Amédée, flanqué
d’une garde du corps de 600 Vaudois,
pouvait redescendre dans la plaine....
et le 7 septembre avec le prince Eugène
il libérait Turin et y rentrait en triomphe.
Teofilo Gay.
Une réponse du jonrnal de M. Sonnino
au prof. Rapisardi
M. Mario Rapisardi, prof, de Belles
Lettres à Catane, en Sicile, a publié
une sorte de proclamation, dans le but
de combattre, non seulement le Cléricalisme, mais tout misticismo invadente,
c. à d. toute religion, s’élevant contre
les médiateurs qui cherchent à réconcilier l’Eglise avec l’Etat, ce qui serait
comme concilier S. Augustin avec Darwin, et invitant notre jeunesse à se
nourrir des ouvrages de Hackel et de
Robert Ardigô, etc.
Le « Giornale d’Italia » répond au
libre penseur Rapisardi, qu’un diplôme
de belles lettres, et quelques poésies
publiées, ne lui donnent pas encore le
droit de parler au nom de la science,
que son style ampoulé et ses exagérations de pensée et de forme n’ indiquent pas une raison sereine, ni une
grande liberté d’esprit, que ceux qui
croient devoir faire ce qu’ils peuvent
pour maintenir la paix entre l’Eglise
et l’Etat ne méritent pas le titre d’entremetteurs, et que toutes les réunions
d’ecclésiastiques ne sont pas des repaires de serpents. — Notre jeunesse
instruite sait ou doit savoir que le matérialisme de Büchner n’a absolument
aucun fondement scientifique, que Spencer était Déiste, que Darwin croyait
en Dieu, que si Hackel est respecté
quand il parle des phénomènes biologiques, qui sont sa sphère d’observation, aucun philosophe ne le prend au
sérieux quand, assumant une mission
religieuse ou irréligieuse, il prétend
construire une explication philosophique
de l’homme et du monde.
Vous parlez de dénicher le prêtre
des couvents, des écoles et des consciences... Comment ? même des consciences ? et vous parlez au nom de la
libre pensée ? Quelles conquêtes prétendez-vous faire par de simples négations ? L’histoire ne montre-t-elle pas
que la persécution n’a jamais réussi à
détruire les idées et les forces morales
des adversaires ? que ce ne sont pas
les simples négations qui peuvent changer le monde, que les affirmations de
cœurs bien convaincus sont les seules
dignes d’un peuple civilisé, et les seules
fécondes ?
Le plus grand des préjugés des anticléricaux est de croire qu’en éliminant
les idées adverses, ils pourront par cela
seul obtenir la victoire. Non ! cela n’est
qu’un préjugé hérité des cléricaux, et
rendu pire. L’Eglise catholique prétend
juger les consciences au nom de sa foi
absolue; les libéraux ne peuvent le
faire, parce qu’ils n’ont aucun dogme
sur lequel s’appuyer, et s’ils l’avaient
ils ne seraient plus libéraux et perdraient tout droit à parler au nom du
— 2
rationalisme, qui se fonde sur l’autonomie et le respect de la personnalité
humaine. — L’anticléricalisme de ces
gens là est donc la chose la plus inféconde, la plus irrationnelle et la plus
illibérale. — Surtout elle est le signe
d’une impuissance morale et civile, c’est
ce qu’il ne faut jamais oublier,
D. T.
lîISj: V A. O Ä »T O JQ>
Lac de Còme, 16 juillet.
Cher collègue, ’
Je devrais bien faire quelque chose
pour vous faciliter la tâche dont vous
avez bien voulu vous charger. Mais un
directeur de journal en vacance ressemble beaucoup à un écolier en vacance;
l’un ne voudrait plus entendre parler
de livres, ni l’autre de plume et d’encre. Je tâcherai cependant de vous envoyer de temps en temps quelque
chose, pourvu que vous ne preniez pas
ceci pour un engagement.
Il est inutile que j’essaye de vous
décrire les beautés de ces rives merveilleuses, avec leurs villages pittoresquement situés sur tous les points du
lac où la plage est assez large pour
permettre de bâtir, avec cette profusion d’hôtels de toutes les dimensions,
de villas aux dessins les plus variés,
de maisons princières et de parcs à la
végétation luxuriante qui en forment
le cachet le plus original, et ces bateaux de toutes dimensions qui sillonnent le lac en tout sens et y mettent
une animation, une vie et une gaîté
qui contrastent avec la sévérité des
montagnes dont il est entouré.
Ce mot de sévérité, d’ailleurs, convient à d’autres parties du lac, mais
pas à celle d’où j’écris ces lignes. Ici
tout est riant, enchanteur, et il serait
vraiment difficile de trouver un coin
de terre plus beau que cette partie de
la région larienne qui comprend Bellagio, Tremezzo, Cadenabbia et Menaggio, pour ne parler que des sites
les plus merveilleux.
Je n’ai pas besoin de vous dire que
€ l’industrie des étrangers » est une
source importante de revenu pour ces
populations, d’ailleurs laborieuses. Mais
ici on ne laisse pas à la nature tout
le soin de les attirer et de les retenir.
Il faut voir, par exemple, comme les
villages sont propres et les routes bien
tenues. Il faut voir aussi comment on
bâtit ici et comme on soigne l’architecture même des plus petites villas.
Autre contraste avec la Tour (pardon ! ) : on ne voit point de mendiants.
Sur l’état religieux de ces populations
je ne puis guère vous renseigner. Les
églises (catholiques) abondent partout
et les cloches font beaucoup de bruit,
mais je ne saurais vous dire ce que
sont les cœurs.
Le mouvement évangélique n’a eu
de prise nulle part en dehors de la capitale et, pour un temps, du Val d’Intelvi. Les protestants étrangers ont des
chapelles dans les endroits les plus
fréquentés. Ici à Menaggio il y en a
une attenante au grand hôtel Victoria.
A Cadenabbia il y a une jolie chapelle
anglicane.
Les congrégations vaudoises les plus
rapprochées sont celles de Còme, de
Lugano et (celle-ci actuellement bien
petite) de San Fedele.
Si vous croyez qu’il vaille la peine
de publier ces lignes, ajoutez-y mes
salutations pour vous et pour les lecteurs de VEcho.
Directeur en vacance.
COilISFOlBllCE
....10, 7,1906.
Monsieur le Directeur,
Les réglements organiques de notre
Eglise, à propos des Conférences de
District, ont cet article : «Art. 48. Sono
» membri délia Conferenza con voce
» consultativa : a) Gli evangelisti in» caricati di una stazione od opéra
» spéciale». — Je ne discute pas si
cet article est juste ou non ; il a été
accepté par le Synode, par conséquent
il faut l’observer.
Et alors, auriez-vous la bonté de me
dire pourquoi il y a des Conférences
de District qui l’observent et d’autres
qui n’en tiennent pas compte ?
La Conférence du District RomaNapoli, qui eut lieu à Campobasso le
mois dernier, observa cet article, et
les évangélistes de Campobasso, Chieti,
Carunchio et Schiavi d’Abruzzo eurent
seulement le vote consultatif. Arrivés
aux propositions on accepta, comme
on l’avait déjà fait l’année passée, celle
qui demandait l’abolition du comma
a) de l’art. 48.
Entrons maintenant dans la Sicile :
que voyons-nous? Que le Président
de la dernière Conférence était justement
l’évangéliste de la station de Syracuse.
Et pourquoi cela ? Qui n’est pas électeur n’est pas éligible, c’est évident.
Pourquoi donc, je répète î L’article
n’est-il pas pour toute l’Italie ? Et la
Conférence, qui sort de la loi, ne seraitelle pas sujette à voir toutes ses délibérations annullées, vu qu’elle contient
un cas de nullité ?
Je ne parle pas contre ce Président
comme personne, entendons-nous bien,
mais ça m’étonne qu’on passe sur les
articles de la loi, comme s’il s’agissait
de boire un verre d’eau.
En vous remerciant de votre hospitalité croyez-moi votre dévoué
X. Y.
Rien de semblable ne nous étonne
après ce qui s’est vu au synode passé,
où les protestations les plus fortes et
motivées n’ont trouvé aucun écho ni
dans les autorités chargées de l’exécutions des réglements, ni chez aucun
membre de l’assemblée.
{Note du Réd.)
Chieti, 13 Juillet 1906.
Cher Directeur,
Dimanche dernier fut un jour de
fête pour notre petite Eglise. Il s’agissait
de l’inauguration de notre nouveau
local, acheté tout dernièrement par notre
Comité d’Evangélisation. Il se trouve
sur la rue principale de la ville, et
nous sommes certains que les auditeurs
ne manqueront pas.
M.Garretti était venu exprès de Corato
et il fit une bonne prédication au culte
du matin. Les soirs de dimanche, lundi,
mardi et mercredi, furent consacrés à
des conférences qui furent suivies par un
auditoire bien nombreux et attentif.
Les prêtres tâcheront d’empêcher leurs
fidèles d’intervenir aux cultes, mais
pourront-ils réussir à les convaincre
tous? Il est certain que la bourgeoisie
surtout les dames, est sujette au prêtre,
mais nous avons pour nous une bonne
partie de la population ouvrière, et
nous espérons, maintenant que nous
possédons un magnifique local, que la
partie intellectuelle interviendra à nos
conférences. Cet hiver plusieurs étudiants ont fréquenté assidûment notre
vieux local, raison de plus de continuer
à présent dans le nouveau.
Nous remercions Dieu de ce qu’Il
a permis de nous donner une maison
stable dans cette ville dans laquelle il
semblait même difficile d’avoir un local
loué. Et maintenant c’est à nous Evangéliques de faire notre devoir. Que
Dieu nous bénisse et nous fortifie.
. Tout à vous, H.
CÂÎJOJVJIQIJH
Instruction primaire. Les examens
de maturità ont eu lieu pendant les
jours II, 12 et 13 courant. Le résultat
en a été très satisfaisant, puisque 18
des- 21 candidats (dont quelques-uns
nous sont venus des écoles voisines de
S. Jean et de «l’ordine mauriziano»)
ont été approuvés.
Refuge Roi Charles-Albert. La
Directrice du Refuge Roi Charles-Albert, M.lle Alice Beney, mère des malades, comme on l’appelle ici, étant partie
pour prendre quelques temps de repos
après un long travail, les malades du
Refuge lui souhaitent que Dieu lui
accorde un bon séjour et un bon retour
au milieu de nous !
NoüYelles publications de réditeurHoepli
Molon G. Arapelografla. Descrizione
delle migliori varietà di viti per uve da
vino, uve da tavola, porta innesti e produttori diretti. — Due voi. di pagine
XLIV-1243. -— Ulrico Hoepli, editore,
Milano, 1906. — L. 18.
Dott. Guglielmo Gherardi, Carboni
fossili Inglesi - Coke - Agglomerati.
— Un voi. di pag. XVI-586 con figure nel testo e cinque carte geografi
dei Bacini Carboniferi inglesi — Ulrico Hoepli, editore, Milano, 1906. —
L. 6.
R. Averna-Saccà. I tannini nell’uva
e nel vino. — Un voi. di pag. VII
240, legato elegantemente in tela. —
Ulrico Hoepli, editore, Milano, 1906.
— L. 2,50.
Gius. Rizzi, Chimico Industriale. Manuale del Capomastro. Impiego e prove
dei Materiali Idraulici-Cementizi con
riassunto della legge per gli infortuni degli
operai std lavoro e delle disposizioni di
legge sui fabbricati. — Un voi. di pag.
XII-264 con 19 incisioni. — Ulrico
Hoepli, editore, Milano 1906. L. 2,50.
Dott. Eug. Bilancioni. Dizionario
di Botanica Generale. Istologia - Anatomia - Morfologia - Fisiologia - Biologia
vegetale con Appendice - Biografìe di illustri Botanici. — Un grosso voi. di pag.
XX-926 a due colonne, leg. — Ulrico
Hoepli, editore, Milano, 1006. L. io.
Dott. Giuseppe Antonini, Direttore
del Manicomio Prov. di Udine. Libero docente in Psichiatria. — I principi fondamentali della Antropologia Criminale. — (Manuali Hoepli). Un volume di pag. VIII-167. — Ulrico Hoepli,
editore, Milano, igo6. — L. 2.
Minerva.
Sommario del N. 32.
L’agricoltura a Secco — Il vecchio
e il nuovo blocco in Francia — Thomas
Hardy e l’opera sua — Un colloquio
col ministro giapponese della pubblica
istruzione — Una Lega sociale di consumatori — Per vestir bene e a buon
prezzo — La depurazione dell’acqua
di fogna Per comporre le vertenze
industriali — I libri adottivi.
Nouvelles et faits divers
Le rapport annuel de l’église de Pignerol donne d’assez bonnes nouvelles
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de cette paroisse qui occupe une position d’avant-garde à l’entrée des Vallées Vaudoises. Les membres de la paroisse'î'sont au nombre de 354, les mem^bres d’église 274, les électeurs 69. Le
T pasteur a célébré 6 baptêmes, 3 mariages et II inhumations, y compris
celles des vieillards du Eicovero di Mendîeità. Neuf des frères et sœurs défunts
avaient dépassé la soixantaine. 34 catéchumènes, ont été instruits, outre 5 qui
ont été ajoutés à l’église en janvier.
Le rapport cite un cas d’intolérance
de la part des autorités de Frossasc,
où une personne a été ensevelie dans
le coin des suicidés, sans donner le
temps au pasteur d’arriver. Le Préfet,
naturellement, comme à Pragela et ailleurs, a accepté le fait accompli ; il a
bien d’autres grattacapi que de veiller
à la liberté de conscience et à l’égalité
de tous devant les lois.
Cinquante enfants fréquentent l’école
du dimanche de Pignerol ; celle de S.
Second est un peu plus nombreuse,
mais la régularité laisse partout à dé
sirer.
L’école enfantine de Pignerol a 45
élèves réguliers sur 65 inscrits, presque tous catholiques. Le Municipe a
accordé un subside de 400 frs.
Les finances ont subi le contrecoup
des mauvaises récoltes de l’an dernier ;
il y a cependant eu des cas de libéralité remarquable et les différentes œuvres de l’église, missions, évangélisation,
refuge, Ecole de Théologie etc. en ont
bénéficié. Les contributions de l’année
ont atteint le total de 3093 fr., dont
plus de 700 ont servi à refaire le parquet du temple.
La vie ecclésiastique accuse froideur,
indifférence, mais cependant aussi le
désir d’un réveil, que Dieu accordera
s’il lui est demandé en sincérité et avec
persévérance.
— Il y a, cette année, cinquante ans
que J. P. Meille fondait, avec 3 élèves,
l’institution des Artigiaiielli Valdesi
de Turin. Depuis cette date, 336 jeunes gens y ont passé, plusieurs desquels ont atteint une bonne position et
sont aujourd’hui chefs d’usines ; d’autres, hélas ! ont mal tourné et n’ont
montré que de l’ingratitude vis-à-vis
de leurs bienfaiteurs.
L’année dernière a eu ses moments
de joie et ses déboires. Les Artigianelli
ont perdu un de leurs plus fidèles bienfaiteurs par la mort du chev. Emile
Mylius. M. l’Av. Maurice Pellegrini a
pris dans le Conseil la place de son
regretté père.
Les élèves ont atteint le nombre de
23, mais six des plus jeunes ont dû
être renvoyés dans leurs familles qui,
semble-t-il, avaient cru pouvoir les .y
envoyer comme dans une maison de
correction.
La note la plus triste est celle des
finances ; le compte se dot avec un
déficit de 543 fr. Il n’y a eu que cinq
paroisses des Vallées qui aient pensé
aux Artigianelli pour un total de 79
fr. Le bilan est de 13600 fr.
— Le rapport de l’Eglise de Naples
est des plus succincts. Il y a eu dix
baptêmes, deux mariages, dix décès,
144 eleves a l’ecole élémentaire, 17
nouvelles admissions à la communion.
Les contributions ont atteint la somme
de 1525 fr., dont 1000 ont été versés
dans la caisse du Comité d’évangélisation, En outre, 906 fr, ont été recueillis pour la bienfaisance.
— Don Vincenzo Ruscio, âgé de
36 ans, secrétaire du cardinal Capecelatro, archevêque de Capua, et qui sem
blait destiné à parcourir une belle car^
rière dans les ordres, était, depuis plus
d’un an, tourmenté dans sa conscience
parcèqu’il ne pouvait plus croire à l’infaillibilité du pape, ni aux sacrements
que Rome a ajoutés aux deux qui sont
d’institution divine. Il se mit en relations avec le pasteur de S. Maria Capua
Vetere, abjura le papisme dans l’église
méthodiste de Caserta et partit pour
Rome où il habite actuellement le Refuge pour ex-prêtres. Que Dieu lui
donne une entière conviction et la
force de persévérer jusqu’à la fin.
— La traduction anglaise du Santo
de Fogazzaro vient de paraître, précédée d’une préface du traducteur qui
compare ce livre à la Case de l’Oncle
Tom, de M.me Beccher-Stowe ! Nous
croyons pouvoir le comparer, avec plus
de vérité, à VEvangéliste, d’Alphonse
Daudet, le produit d’un esprit qui n’a
pas trouvé de base solide et qui a voulu
se prononcer sur un sujet qu’il ne possédait pas. L’Evangéliste aussi a fait
grand bruit, lors de son apparition ;
qui en parle encore ?
En attendant, M. Fogazzaro continue
à être dans une position si fausse que,
tout en se so.umettant à la Congrégation de l’Index, il encaisse allègrement
le produit de la vente du livre incriminé, qui, grâce à sa condamnation, se
répand de jour en jour en Italie, en
France, en Angleterre. Quelle sincérité
de sa part, et de la part de ses juges
qui se contentent d’avoir obtenu pro
forma mais publiquement son humïliter
me subficio ! Non, ce n’est encore ni
l’homme ni le livre qui réformera la
génération présente !
— Le déficit de la Société de
Paris était de 26.800 fr. le 9 juillet.
— Le célèbre professeur allemand
Adolphe Harnack, le chef incontesté
de l’Ecole critique actuelle, vient de
publier un volume sur VEvangile selon
S. Luc, auquel il est amené à assigner
la date la plus ancienne que lui aient
jamais attribuée les plus fermes soutiens du canon du N. Testament. Il
écrit, entre autres choses : « De toute
l’œuvre de Baur (dont s’est inspiré Renan) il ne reste plus que quelques débris ». A ceux qui sont habitués à jurer
in verba magistri d’imiter sa palinodie !
Revue Politique
Avant de s’ajourner à son tour à novembre prochain, le Sénat a approuvé
successivement le projet pour la Marine
de guerre, celui en faveur des provinces
du Midi et le projet de rachat des ch.
de fer du Midi. Désormais l’Etat est donc
en pleine possession du plus grand facteur de la prospérité nationale, et il ne
nous reste qu’à lui souhaiter de savoir
s’en servir pour le plus grand bien de
toute la nation, soit en favorisant le
développement du commerce soit en améliorant le service voyageurs, soit encore
en simplifiant les moyennâgeuses formalites burocratiques. Il n’en faut pas moins
pour que l’Italie accepte, de gaîté de
cœur, tous les sacrifices pécuniaires que
la totalité des rachats lui imposent.
Au cours de la dernière séance, M.
Maiorana, interpellé par le sénateur Blaserna to ichant les résultats obtenus par
la récente conversion de la rente, déclare
que la conversion a eu un plein succès,
vu que fort peu de porteurs, soit en
Italie, soit à l’étranger, ont demandé le
remb' ursement. Il ajoute que nos finances
continuent à prospérer, que le l.r sémestre
de 1 année courante marque une augmen
• 3
tation de 90 millions d’entrées sur l’exercice précédent. En outre, le budget
1905-06 solde par un boni de 42 millions.
Voilà des nouvelles on ne peut plus
réjouissantes ; mais elles le seraient bien
davantage si l’on avait la persuasion que
le Gouvernement va enfin appliquer une
bonne partie de ces économies — fruit
des SU0UÏ8 de millions de contribuables
— à l’allégement de quelques impôts
des plus écrasants. Il n’aurait, hélas !
que l’embarras du choix.
Milan a inauguré dimanche dernier un
monument à Felice Cavallotti, succombé
à la suite d’un duel avec le fameux
député réactionnaire Macola, il a y quelques
années. Du haut de la tribune des orateurs, M. Missori, président du Comité,"
et M. Ponti, syndic de la ville, rendent
hommage aux vertus civiques du poète,
’ du soldat, du philanthrope, du patriote, du
brillant orateur. Oublions en cette heure
solennelle, dit M. Ponti, les polémiques
passionnées, les divergences de vues, les
luttes de partis, et ne laissons parler
que l’admiration et la reconnaissance
pour tout ce que l’homme que nous honorons a pu faire en faveur de son pays.
— Justice est faite. L’innocence du
capitaine Dreyfus est proclamée au grand
soulagement de la France et du monde
entier. La cour de Cassation de Paris
vient d’annuler, sans renvoi à un autre
conseil de guerre, la sentence de Rennes.
^ L’infâme accusation qui pesait sur l’exprisonnier de rile du Diable, malgré la
grâce du président Loubet, est enfin
levée et celui que la conscience publique
avait acquitté depuis bien longtemps
vient d’être acquitté aussi par la Justice
de son pays. QuL l’aurait jamais cru, il
y a dix ou douze ans, lorsque la majorité
de ses compatriotes, sur la foi de quelques
officiers- indignes de l’armée idolâtrée,
honnissaient le prétendu coupable le
chargeant de tous les crimes lui et toute
sa race abhorrée, que le jour viendrait
où cette opinion publique, si facile à se
laisser fourvoyer, mais si facile aussi à
se reprendre, lui serait presque totalement
favorable ? Aujourd’hui personne ne croit
plus, de bonne foi, à la culpabilité de
Dreyfus, la conviction hypocritement simulée des Lazies, des Barrés et surtout
des Mercier et des Esterhazy tous si
gravement compromis dans les deux procès
précédents, n’entrant pas en ligne de
compte.
«La vérité est en marche» avait dit un
jour Emile Zola à ses amis découragés ;
et de son grand puits où elle a paru
sommeiller douze ans, elle est enfin arrivée à la surface. Honneur à la mémoire
des Zola, des Scheurer-Kestner, des
Labori, des Reinach, des Trarieux, des
Picquart, qui ont été abreuvés d’outrages
par la foule fanatisée, mais grâce auxquels la plus grande injustice du NTN
siècle a pu être réparée !
Et.la Chambre française a tenu à la
réparer à son tour, solennellement et
avec une quasi unanimité des plus significatives. Sur la proposition du Gouvernement, l’assemblée vote par 473 v. contre 42 la réintégration du capitaipe Dreyfus dans l’armée, ainsi que sa promotion
au grade do major ou chef d’escadron ;
et par 477 v. contre 27, le ci-devant colonel Picquart ouvertement favorable à
Dreyfus depuis le premier procès, et mis
pour cette seule raison à la réforme en
1898, est réintégré dans les cadres et
promu major-général, avec le droit de se
faire rembourser tous les arriérés de ses
appointements. Enfin, on décide la translation des cendres de Zola au Panthéon,
hommage dû ^ la persévérance, à la ■
4
clairvoyance et au noble courage du plus
grand défenseur de Dreyfus.
— Les 5 petites républiques de l’Amérique centrale s’étaient confédérées en
1897, sauf erreur ; mais le vent de la
discorde a aussitôt soufflé sur cette union
éphémère et les luttes ont repris de plus
belle. Aujourd’hui, non seulement, la
“ Grande République de l’Amérique Centrale „ a cessé d’exister, mais deux des
principaux états qui la constituaient, le
Guatemala et l’Honduras, viennent de se
déclarer la guerre. Reste à voir si les
trois autres républiques minuscules vont
demeurer spectatrices du conflit, ou prendre parti pour l’un ou l’autre des belligérants.
j. c.
Vaudois de Marseille.
Mouvement du 25 mai au 25 juin
Baptêmes : Marius Chauvie, Pierre
Grill, Albertine Bounous, Henri Micol.
Mariages: Edouard Fessier et Lina Roux,
Jean Baridon et Marie Arnaud, Victor
Serra et Susanne Rivoire, André Long
et Jeanne Bounous. — Décès: Abel
Grill, 43 ans; Marie Delaigue veuve
Rostain, 79; Madeleine Constantin épouse
Pastre, 64 ; Madeleine Ribet, 10; Marie
Ribet, 11.
i NFORIW ATIONS
La chasse dans la province de Coni
sera ouverte du 15 août au 30 novembre ; dans la province d’Alexandrie elle
sera limitée, cette année, au seul mois
de novembre.
Le Refuge Quintino Sella, au Viso,
sera ouvert jusqu’au 30 septembre.
Seront rappelés sous les armes : —
le 16 août, pour une période de 18
jours, les soldats de i* catégorie dés
classes 1874, 1875, 1876 et 1877 inscrits
dans l’infanterie et les bersaglieri, appartenant aux districts de Pignerol et
Turin; ceux des classes 1875, 1876 et
1677 inscrits à l’artillerie de campagne
(sauf le treno) appartenant aux mêmes
districts; ceux de 1876, inscrits dans
la sanità e sussistenza, des mêmes districts; les officiers de complément, nés
en 1874, 1875, 1876 et 1877, inscrits
dans l’infanterie et bersaglieri et résidant dans les mêmes districts ; ceux de
187b des corps sanitaire et comptable
des mêmes districts.
— Près la Chambre de commerce de
Turin, sont visibles les conditions du
concours ouvert par le ministère pour
4 places de Délégué commercial en
Allemagne, Roumanie, Tripoli et Amérique Centrale avec 6 à 8000 francs
par an.
Jean Pierre Peyrotj ¿wsifiMiewr
à Saint-Jean, remercie infiniment le Comité organisâtes de la belle soirée,
ainsi que toutes les personnes qui ont
bien voulu se cotiser afin de lui préparer une agréable fête, le soir du premier courant ; il remercie pareillement
le nombreux public, qui, en cette occasion, lui a témoigné sa sympathie
chrétienne.
Luserne Saint Jean, le 17 Juillet 1906.
Ab. payés et non quittancé,s.
1906 : M.nie Evans, Neuilly.
NB. — Tout abonneuient payé et non quittancé
est mentionné dans cette rubrique. Ceux qui ne
trouveraient pas leur nom sont priés de réclamer
sans retard.
A, Ri VOIR, gérant.
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striali, Enti diversi, ecc. ;
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