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Soixante-sixième année - Anno Vili*
24 Janvilür 1030
N" 2
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PARAISSANT CRAQUE VENDREDI
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Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
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Par SB
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de l’année.
«w La Numéro: 95 centimes
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
POUR LA VIE INTERIEURE
AIMONS LE DIMANCHE.
Gommeint un chrétien n’aimerait-il pas
le dimanche ? Tout y est aimable : son
-nom, te souvenirs qu’il rappelé et les
biehfaits que Dieu y a 'attachés.
Son nom seul est aimable : le dimanche,
c’est à dire le jour du Seigneur. Ce nom
lui a été doUné par le Saint-Esprit luimême, parlant par ,1a bouche de SaintJean (Apoc. 1, 10). Si nous aimons le Sei, gneur, nous aimerons aussi ce qui est au
Seigneur. Comme nous aimons la Bible,
parce qu’elle est la Parole du Seigineur,
nous aimerons aussi le dimanche, parce
que c’est le jour du Seigneur.
Ce jour proclame d’une manière toute
spéciale la gloire du Seigneur, et rappelle
vivement à notre esprit les deux souvenirs
les plus précieux et les plus salutaires qui
puissent être présentés à la mémoire d’un
chrétien ; la Résurrection et le dimanche,
qui est le jour dans lequel Jésus-Christ rœsuscita d’entre les morts, nous remet devant te yeux Dieu le proclamant son Fils,
ratifiant son sacrifice, écrasant la mort et
Satan sous ses pieds, et assurant notre
I propre résurrection. Le dimanche, qui est
le jour où le Saint-Esprit descendit 'sur les
disciples de Jésus-Christ, nous remet encore
devant les yeux Dieu venant habiter dans
le coeur de ses élus, accomplissant au dedans d’eux une seconde création plus magnifique que la première, et achevant de
fonder sûr la terre le royaume des
deux. Dieu Créateur, Dieu Sauveur, Dieu
Sanctificateur : quels souvenirs ! et que
le jour qui nous te rappelle, le dimanche,
est aimable !
Mais le dimanche a plus que des souvenirs et qu’une gloire empruntée aux
sièdes passés. Il a des bienfaits dont la
¿Icrire est toute présente et qu’il revient
chaque semaine répandre sur la terre au
' nom du Dieu qui lui a donné son nom.
Et d’abord, à ne considérer que le bienêtre de l'homme dans cette vie, te dimanche est le jour du repos ; le jour où Dieu
permet à l’homme de donner du relâche à
son corps et à son esprit fatigués par un
travail de six jours. Repos que Dieu avait
jugé nécessaire à l’homme, même dans son
état d’innocence, combien n’est-il pas devenu plus nécessaire encore depuis que
la m'alédiction a attaché nn surcroît de
peine et de fatigue au travail de l’homme
déchu ! Aussi, l’expérignce des peuples
a-t-eJle confirmé, par un usage presque
universel, la nécessité d’un jour de repos
pour l'homme, et la sagesse admirable
avec laquelle a été réglée la proportion de
ce repos avec ce travail.
Et si le repos du dimanche est nécessaire pour tous, conlsfldérez combien il
I est spécialement pour ceux qui sont
voués aux durs labeurs, qui méritent d’autant plus notre intérêt, que ce sont ceux
qui jouisisent le moins de la vie ; pour le
laboureur, pour le manœuvre, pour l’artisan occupé du lundi au samedi, et du
matin au soir, à un trayaâl aussi fatigant
pour le corps que dépourvu d’attrait pour
l’esprit. Si le dimanche est le jour du Seigneur, il est aussi le jour de l'ouvrier et'
du pauvre; le jour où, dans le temple,
il s’assied à côté du riche, de celui qui
l’emploie et le nourrit} le jour où il a
le temps de s'asseoir en paix au foyer,
le temps de respirer, le temps de vivre,
le temps de jouir, j’ai presque dit le
temps d’a'mer : le jour qui lui apporte
ce repos, je le demande au chrétien, je
le demande à tout homme bienveillant, le
dimanche n’est-il par un jour aimable ?
Elevons plus haut nos pensées. Regardons aux choses invisibles; qui sont éternelles, et nous allons recdnnaître que si
l’homme extérieur doit tant au dimanche,
l’homme intérieur, l’homme spirituel lui
doit plus encore. Le dimanche est le jour
du rafraîchissement spirituel, le jour où
notre âme, dégagée des soins et des intérêts de ce monde, peut s’approcher de
Dieu en liberté et s’occuper sans partage
de la seule.chose nécessaire. Car, si un
travail journalier tend à abattre les forces du corps, il ne tend pas moina à absorber l’esprit et à le distraire des lîensées qui peuvent seules nous garantir contre l’incrédulité et contre le péché ; et
alors que deviendrions-nous si nous n’avions
un jour dans la semaine pour nous recueillir ? On a beau dire que, iK)ur te chrétien, tous les temps sont des temps de
prière, toute maison un temple, tout travail un culte, et chaque jour un dimanche. Si l’on entend par là que c’est le but
auquel doit tenidre le chrétien, appelé
Qfu’il est à être « parfait comme Dieu est
parfait », c’est une pensée belle et vraie ;
mais si l’on entend diriger le chrétien
comme s’il était déjà parvenu à ce but,
je n’hésite pas à dire que c’est là la poésie de la vie chrétienne ; ce n’est pas la
réalité. Le chrétiem. est homme ; pour vivre dans ce monde, il a bœoin de travailler ; pour travailler, il a besoin de s’appliquer à l’objet de son travaü, qui est
terrestre, et il est dans la nature des choses que les pensées qui se rapportent à
la terre et à la vie présente ôtent quelque chose à la liberté et à la vigueur avec
laquelle il) s’occupera de Dieu, de l’éternité, de la sainteté.
Encore si la piété et la sainteté étaient
la pente naturelle de son cœur, il pourrait mieux combattre la distraction qui.
résulte du travail journalier; et cependant (ceci est digne de notre plus sérieuse attention) dans le temps même que
l’homme avait « gardé son origine », dans
rinnocence d’Eden, Dieu lui avait prescrit
un jour de \ halte spirituelle. Comment
douter après cela qu’elle ne lui soit indispensable, aujourd’hui que le péché -a.
tout à la fois relâché les lienis qui l’unisèent à Dieu, et resserré ceux qui l’attachent à la terre ?
Comment, par exemple, un ouvrier
forcé de commencer son travail à la pointe
du jour, pour ne le terminer qu’à une
heure déjà avancée de la nuit, le soir accablé par la fatigue, le matin mal reposé*
par un sommeil trop court, et dans le
jour, ayant à peihe le temps de prendre
rapidement ses repas, comment pourrait-il, dans la semaine, s’occuper de la
seule chose nécessaire, comme il faut s’en
occuper pour y faire dœ progrès? Il
trouvera sans doute quelques instants à
y consacrer chaque jour, parce qu’il sentira qu’il en a rm pressant besoin ; mais
le temps suffisant, mais l’activité d’esprit
nécessaire, mais la paix et uné attention
soutenue, où les trouvera-t-il ? Pour tout
cela, il regarde au dimanche.
Le dimanche est son refuge spirituel :
c’est ce jour-là qu’d peut s’approcher de
Dieu à son aise et répandre tout ^
cœur, devant lui, sans que sa conscience ^
lui reproche de négliger les intérêts qui
lui sont confiés,' et sains que les préoccu
' pations de ce monde viennent distraire
soii âme, et que la fatigue et le travaiîl
viennent l’abattre. C’est aloi-s qu’il peut
méditer la Parole de Dieu, qu’il peut s'entretenir et communiquer avec ses frères,
dcrit il se trouve en quelque sorte séparé
lés.autres jours ; alors qu’il„peut leur donner et recevoir d’eux édification, encouragement, consolation. C'est alors, en un
mot, qu’ü peut retremper son âme et faire
ses provisions spirituelles pour la semaine,
après quoi il retournera à son travail avec
une mesure nouvelle de vie et d’amour, qui
le rendra capable d’en soutenir les fatigues et les tentations.
Qui peut dire combien d’âmes troublées
retrouvent la ’paix, combien d’âipes tentées sont encouragées et fortifiées,, combien d’âmes détournées de la charité y
sont rétablies, combien de délivrances spirituelles sont accordées par le Seigneur
chaque dimanche ? Le dimanche est le jour
par excellence de la vie spirituelle.
Portons encore plus loin nœ regards.
Nous allons voir dans le dimanche une
gloire qui surpasse tout ce que nous pou* vons exprimer, et des bienfaits dont il
n’est pas possible à l’homme de mesurer. la portée. C’est le jour de la prédication de l’Evangile. Ce fut certes un beau
. jour pour l’Eglise que la première Pentei côte chrétienme : ce jour où la bonne nou■ vielle de la grâce comiuenç^a à être anjrtoncée à tout un peuple, où la ptussance du
Seigneur se déploya à la fois sur un si
grand nombre d’âmes, et au soir duquel
trois mile peisonnes invoquaient le nom de
Jésus-Christ, qui le matin s’étaient réveillées encore captives de la loi et du péché.
Mais je connais un jour encore plus
beau, et c’est celui où mous nous trouvons.
C’est dimanche. De toutes parts, au nord
et au sud, à l’œt et à l’ouest, et jusqu’aux
extrémités du monde, la parole divine est
annoncée aujourd’hui. Plusieurs milliers
d'apôtres prêchent aujourd’hui par un
même Esprit, au nom du même Sauveur,
à la gloire d’un même Dieu, cette même
doctrine de vie que Pierre annonçait aux
habitants de Jérusalem. Et si le Seigneur
n’a jamais laissé sa 'Parole retourner à lui
sans effet, ne peut-on pas croire que dans
le jour d’aujourd’hui, plus de trois mille
âmes passent des ténèbres de Satan à la
merveilleuse lumière de Christ ? Partant
le dimanche est-il célébré dans le ciel aussi.
Car si les anges se réjouissent à la vue
d’un seul i>écheur qui, dans quelque coin
du monde, vient à la connaissance du salut, avec quelle joie, avec quel amour
pensezr-vous qu’ils accueillent, chaque semaine, le retour de cette journée qui réveille sur toute la terre des milliers
d’âmes à la vje éternelle ?
Chrétiens, aimons le dimanche, bénissons Dieu de nous l'avoir donné, faisons-en Je sujet de notre joyeuse re
connaissance. ^
Jour du- Seigneur,
J'ouvre mon cœur
A ta douce lumière.
Jour solennel,
A VEternel
J'adresse ma .prière.
nnnnnnnnannnnnnnnnnnnn
Nous sommes très reconnaissants envers.
nos abonnés qui nous envoient, avec le
montant de leur abonnement, un don supplémentaire. Si nous croyons que notre
journal est utile ü nous faut lui fournir
les moyens pour vivre.
LE JOUR Dü SEIGNEUR.
I.
LA VISITE D'UN ANGE.
L’ange qui, ïe premier .jour de la semaine, roula la pierre qu’on avait mise
sur le tombeau de Jésus, retourna dans
les cieux rempli d’une grande joie, car
Dieu s’était servi de lui pour rendre à
la vie le Sauveur des hommes. Son bonheur s’accrut encore quand il entendit
que les chrétiens, abandonnant l’observance du sabbat, décidèrent de corKacrer
le premier jour de la semaine au souvenir de leur Maître et au culte ; le dimanche était ainsi devenu le jour du repos
et de la sanctification.
Plusieurs aièclœ passent et le -même
ange descend sur la terre, un dimanche,
pour y adorer avec les chrétiens qu’ai
croit trouver réunis dans la paix et le recueillement des temples. Il traverse une
grande ville et il est presque épouvanté
fiar le bruit et le mouvement ; les tramways circulent, des automobiles sans nombre filent dans toutes les directions ; des
magasins et des boutiques sont ouverts ;
les débits de boissons alcooliques travaillent ; les cinémas, les théâtres, les cirques
sont à l’œuvre... Il se dit alors qu’'il s’est
trompé et que cette ville ne se trouve pas
dans un pays il en pleure de
douleur, car ü croyait que le monde connaissait déso^rmais Jésus. Il part et s’en
va dans un autre : les mêmes scènes, 'la
même vie, et pour lui, lia même douleur.,
H pense alors que le christianisme doit
s’être réfugié p^rmi les humbles, dans te
petits centres, et il s’y rend le cœur plein
d’espoir ; mais il ne trouve rien de mieux ;
c’est partout achat et vente, amusements,
danse. L’ange conclut qu’il n’y a plus de
chrétiens dans le monde, et pour cacher
sa peine il s’achemine par les petits sentiers de cami>agne, tout absorbé par là.
pensée de ce qu’il vient de découvrir. Il
y rencontra plus de monde qu’jl ne pensait : hotte, paniers, sacs de toutes espèces vont et viennent. Le messager céleste
arrête un homme d’un aspect rassurant
et lui demande avec un tremblement de
voix :
— Y a-t-il des chrétiens dans ce pays,
car c’cst le jour du Seigneur et je voudrais
adorer avec eux.
— Nous sommes tous chrétiens, — fut
la réponse.
— Et où allez-vous ?
—• Nous allons à X., car c’est le jour
du marché. Regardez dans mon paaiier :
il y a deux livres de beurre, si mon poids
tout rouillé dit encore le vrai, et une douzaine et demi d’œufs !
L’ange pensa en lui-même : Je veux aller voir ce marché ; et il s’achemina avec
le bonhomme. Après une demi-heure de
marche, l’ange demande :
— Est-ce encore loin ?
— Il y a plus seulement sept kilomètres.
— Comment ? encore .sept kilomètres, et
vous allez si loin le dimanche pour vendre
un peu de beurre et quelques œufs ?
On arrive enfin sur la place du marché:
des centaines de gens vendent et achètent, ^
on crie les prix, on fait la réclame à la
marchandise...
Mais voilà une église : l’ange tout heureux s’y dirifee pour prendre part au culte.
Quelle déception î Les bapcs sont à moitié
vides, le chant languit, des retardataires
dérangent.
2
' .1 - ;■
L’ange rentra au ciel le cœur mvré de
ce qu’il avait vu et entendu sur la terre,
et en conclut que te ncanbre des chrétiens
était désormais bien restreint.
Quand ü raconta les détails de sa visite
aux confesseurs de la foi, aux martyrs, il
y eut dans tes lieux célestes un. frissonnement et des ilarmes de Sang coulèrent sur
les robes blanches dœ rachetés.
II.
LA CATASTROPHE.
A ceux qui n’ont pas le temps...
Aucun n’y croyait : on avait bien lu
dans la Bible que le monde finirait uin jour,
car tout ce qui- est de la matière doit finir,
mais on pensait qu’il s’agissait d’une
image, d’une forme littér'aire. On n’excluait
pas la possibilité d’un jugement, mais en
tous cas il était si si loin, et puis la miséricorde de Diep ne le rendait pas redoutable ; le Père Céleste ne pouvait pas réellement punir ses enfants.
Conséquence ? Il y aura du temps à penser aux chosœ de Dieu et au salut de
l’âme ; pour le moment vaquons à nos affaires, et si le dimanche sert à nos intérêts matérielis, pourquoi craindrions-nous
de transgresser te 4' commandement ?
Pour beaucoup de gens, il n’y avait pas
de parti pris contre le jour du Seigneur,
mais on n’avait jamais te temi® de le sanctifier, jataiais le temps d’aller au culte,
jamais te temps de lire sa Bible, jamais
te temps de s’humilier et de prier. Il y
avait toujours quelque chose de plus urgent, de plus important ; tantôt c’était
une visite à faire à des parents, tantôt
c’était une commission, tantôt la vente
d’un demi-küio de beurre et d’une douzaine d’œufs, ou encore une lettre à écrire,
un compte à revoir, le journal' à lire pour
être au courant du change et de la valeur
des actions industrielle. Le temi)s aussi
se mettait de la partie ; froid, neige et
glace en hiver; aux saisons moyenne, le
vent et la pluie ; en été, la chaleur ! Un
chrétien ne pouvait pas surmonter ces
difficultés.
Dieu regarda du haut de cieux et vit
l’abomination de homme, teur torpeur
spirituelle, sans parler du défit qu’ils
semblaient lancer à sa puissance même
en transgressant ouvertement se ordonnance. Il prononça alors une 'seule parole
et de astre Se heurtèrent dans l’epace
infini, s’enflammèrent en sorte que le feu
commença à pleuvoir sur l'a terre comme
au temps de Sodome et de Gomorrhe.
Le homme épouvantés, poursuivis par
de flamme, étouffant dans une atmœphère emjKjisoninée, se dirigèrent en masse
vers le portes du Paradis, en criant :
« Père Célete, sauve-nous, nous périssons : attends un moment, une seule
minute !! ».
Une voix a>tenneUe comme un glas funèbre se fit alors entendre : « Ne me dérangez pas, je n’ai pas le temps de m’occuper de vous ». Le porte restèrent fermée et au dehors il y eut de pleuis et
de grincements de dents ; c’était trop
tard. L. M.
Pour le Collège.
Rostagno Giulia, Pomaretto L. 50,Coucourde Mich'elte, Inverso Pinasca » 15,
Ponr le lit à la mémoire de M. B.
LÉGER, à l'Hôpital da Pomaret.
Report L. 17.683,06
M. Emmanuel Tron dol. 1,—
Mrs. Louise Peyrot » 1,—
Mrs. Lydie Sarthier » 1,—
Mrs. Ermeline Domaine » 1,—
Famille Jean Tron » 3,—
Mrs. Florentine Catahn » 0,50
Tom doE 7.50
Au change du 4 janvier 1930 L. 141,35
Total L. 17.824,41
Pour la propagande de î’Echo de Vallées nous comptons sur la coUaboration bénévole de MM. les Pasteurs et de toutes
les personnes auxquelles notre journal
peut faire quelque bien.
/
ÂYec les Ms en Palestine.
La Société des Natiom s’est de nouveau
occupée de la, Palestine dans une de ses
séances. Nous avons parlé plus d’une fois
dans les « Nouvelles » et dans la « Semaine
politique» du problème juif en rapport
avec la condition politico-religieuse de la
Terre-Sainte. •
Dans deux articles, celui qu’on va lire et
dam un autre qui paYaîtra la semaim prochaine, M. D. P. va nom donner, un aperçu
du Sionisme, ce qu’ü peut faire avec précision et cormaissance du sujet, ayant eu
l’avantage de faire un séjour ait pays de
Jésus. Die.
I.
La naissance officielle du Sionisme ne
remonte qu’à un demi-siècte environ ;
mais bien avant cette époque des soupirs
netalgiques montèrent du cœur du peuple qu’u'ûe detinée tragique avait dispersé
dans le monde. Nous retrouvons des expressions de ce sentiment dès le lointain
moyen-âge, dans certains prédicateurs de
l’Orient et te prablème du retour ne fait
qu’agiter davantage les esprits, à mesure
que les siècles passent, à travers les œuvres de poètes, de journalistes, de sociologues, de philanthropes.
Ce n’œt qu’en 1881, à la suite des « pogroms » de Eussie et de l’antisémitisme
alllemanid, que les « Amis de Sion », association de juifs riches, commencèrent à
réaliser le songe millénaire d’Israël, en
facilitant aux plus malheureux leur émigration qp Palestine.
En 1887 se réunissait à Bâte le premier Congrœ Sioniste qui- jetta Ifâ bases
de l’organisation offiteielle dont le mot d’ordre est : « La terre d’Israël pour 1e peuple d’Israël». Dès lors les Sionistes eurent à lutter contre toute K>rte de difficultés ; difïicTxltfe externes provenant des
Turcs, des Arabes, des chrétiens mêmes
de la. Palestine ; difficultés internes de la
part des Juifs, les uns considérant comme ,,
une absurdité la création d’un Etat juif
en Palestine, les autres, parmi lesquéls j
beaucoup de Rabbins, affirmant que puis-" ‘
que les prophètes ne déclarent pas que la ^
rentrée au pays des pères se fera par
l’intervention des Juifs eux-mêmes, et au
moment choisi par eux, leur mot d’ordre
doit être; «Si elle tarde, dttends-la»
(Hab. Il, 3).
Au cours de la Grande Guerre, lorsque
les Anglais eurent chassé les Turcs de la
Palestine, les Sionistes renouvelèrent leurs
revendications et M. BaJfour leur transmit cette déclaration ; « Le Gouvernement britannique voit avec faveur l’établissement, en Palestine, d’un foyer national pour le peuple juif. Il agira de son
mieux pour en faciliter la réalisation,
sous réserve que rien ne sera fait qui
puisse porter préjudice aux droits civils
et religieux des ^ communautés non-juives
de Palestine».
Mais comme les protestations dœ opposants Se renouvelèrent, la Conférence de
San Remo, en 1920, précisa que « ce ne
sera pas un centre spirituel ou politique
juif, mais uniquement une patrie pour
ceux des Juifs dispersés qui sont incapables ou insoucieux de s’a^mdler dans les
pays où ils résident et même, pour te moment, te nombre de ces immigrants sera
limité ».
Dès 1920 à aujourd’hui, à la suite de
l’immigration d© plusieurs milliers de
Juifs dans le pays, on peut dire que te
Sionisme a fait d’énormes progrès : les
3/5 de la Galilée, la neuvième partie de
la Palestine, c’est à dire 1.000.000 de « dunans» de terrœ appartiennent a des Sociétés ou à des privés juifs ; plus de 100
colonies ont été organisées dans les différents centrœ agricoles importants, pârmi
lesquels Tel-Aviv, Kefar-Geladim et Richon-le-Zion ; ayant eu foccasioin de visiter cette dernière localité en 1919, noua
y avons admiré de magnifiques vignobles.
Avant la guerre ü y avait 50 nwlile
Juifs en Terre Sainte; il y en a maintenant 160 nulle; ce qui signifie qu’en une
dizaine d’années 110 mille Juifs sont rentrés dans leur pays. La plus grande partie des immigrés provieniilant de la PPlo
gne, de la Roumanie et en général des
Balcans. Si l’on pense aux difficultés éoprmes que Iten a dû bi'aver pour en arriver
là, ü faut avouer que ce résultat est tout
à fait fantastique.
De vastes travaux d’assainissement et
d’agriculture ont été 'accomplis ; d’importentes plantations d’arbres fruitiers,
parmi lesquels beaucoup d’orangers, ont
été faites ; nous ne parlons pas des constructions de routes, de l’irrigation et de
l'exploitation du Jourdain pour produire
l'énergie électrique...
L’Organisation Sioniste a créé des écoles prim'aires, secondaires, professionnelles et une Université hébraïque à Jérusalem, et la résurrection de la nation juive
se symbolise surtout par la langue nationale qu’on utilise toujours davantage,
créant une foule de mots nouveaux pour
la rendre aussi vivante que moderne.
Enfin finstitution du fameux « Foyer
national juif » allait devenir un fait accompli, ralliant autour de lui les membres' épars de la vision prophétique, lorsque des cris retentirent à Sion, le Mur
des Lamentations fut l’écho de nouyeltes
douleurs et une grande offensive fut dé. dJanchée contre les enfants d’Israël. Nous
y reviendrons.
D. P.
oooooooo oo oooo oooooooo
Lellres Bâloises.
Décembre 1929.
Basel, aussi remarquable par son ancienneté et ses monuments artistiques et
littéraires que par l’iiistoire de la Réforme qui y énumère plusieurs glorieux épisodes, Bâle est certainement une viljle fort
intéressante; mais elle l’est tout particulièrement pour l’évangélisme italien, qui y
a toujours reçu une généreuse hospitalité,
depuis les Ochino, les Curione, les Betti,
les CastaMone, persécutés chez nous par
l’intolérance religieuse, jusqu’à nos ancêtres Vaudois, si souvent et si fraternellement accueillis par la famill© bâteise, et
jiisqu’à nos jours.
Bâle est remarquable par son ancienneté, avons-iuous dit : en effet, elle est, dès
l’an 374, mentionnée sous 1e nom de Basüia, comme garnteon militaire sur le Rhin,
placée à l’intersection des grandes routes
romaines ; et c’est non loin d’elle que se
voient les restes considérables d’un théâtre romain, à Augst, l’ancienne Augusta
Raurica, qui nous fait songer au puissant
génie colonisateur des Romains.
Mais il n’est pas nécessaire de retracer
l’histoire de Bâle, ce qui nous porterait
trop loin ; qu’i suffise de nous rappeler ici
deux dates, l’une ayant une signification
politique, l’autre religieuse : en 1501, la
viUe entre dans la Confédération HeOivétique, après de longues années de luttes contre la maison de Habsbourg ; en 1529,, la
Réforme s’y établit et y triomphe.
Et nous voüà — avec tes XVP et XVII"
siècles — dans l’ambient que je m'en vais
essayer tr& sommairement de vous décrire. Certes, Bâle est une villë à ,1a hauteur de son temps : ele ne manque d’auI cun de ces agréments qui en font une ville
moderne, je dirais (et vous pourrez en
saisir la raison) délicieusement moderne.
Mais cela n’empêche que sa modernité ne
soit pas de celles dont les métropoles de
tous pays affligent l’humanité. La vüte de
Bâle sent l’ancieinneté, et, ce qui est mieux
encore, l’ancienneté protestante. Parfois,
en me promenant daais d’étroites rues peu
fréquentées, je m’attends presque à voir
déboucher de l’une d’elles la sévère figure
d’CEcolampade, ou bien celle d’Erasme
preœant ses pas vers le Münster, où se
trouve sa pierre tumulaire...
Car en effet tout semble avoir pour but
de diriger nos yeux vers la cathédrale
(Münster), depuis lés rues anciennes et
modernes qpi y conduisent, jusqu’aux étabii^ements publiis qui l’entourent : l’Uniyersité, les nombreux Musées et le Rathans.
Le Münster! avec ses murs en grès
rouge-vif, avec sa toiture polychrone où
se’mêlent joyeusement les tuiles jaunes,
rouges, vertes et blanches, avec ses deux
belles tours en plein style gothique, du haut
desquete on peut apercevoir l’Allemagne
et sa Forêt Noire, l’Alsace et ses Vosges,
la Suisse occidentale et son Jura... Voilà
un superbe coup d'œil international', ca^pable de satisfaire l’œil te plus exigeant !.
Mais descendons des tours (environ 250
marches..,). Dans ce temple grandiose, dont
la partie la pilùs ancienne date du XII® siècle, il mous est donné de jouir d’un spectacle inoubliable qui impressionne le cœur
en même temps qu’il frappe tes yeux : sur
les bancs, sur les galeries, dans les nefs
latérales, partout où il y a de la place (et
je puis vous assurer qu’ü y en a!) une
foute grave et recueillie écoute la paxote
tranchante d’un prédicateur. Ceux qui pensent avec mélancolie à nos petites églises
de l’évangélisation, où quelques dizaines de
fidèles sont parsemés dansées bancs, ceux
qui songent à la solitude où tes plonge l’incompréhension d’un peuple au cœur endurci, ceux-là devraient tous faire un baia
salutaire dans des assemblées teües que
celle-ci, où les hymnes sont entevés avec
une puisLsance solennelle, où les prédicateurs ne s’adressent pas à des... dormeurs
ou à des sièges inoccupés, où toute la famille est représentée, car il n’®t pas possible de rester à te maison pendant le culte,
afin d’éviter le mauvais temps ou de préparer un bon dîner. r, b.
La lettre qu’on vient de lire est la première d’une série que r. b. nous enverra.
Il fallait d’abord nom présenter le cadre
où il placera les différents sujets que sa
plume nom tracera ; c’est ce qu’il vient de
faire. Les lecteurs seront maintenant gmdés à l’intérieur de la métropole, observeront les divers aspects de la vie bâloise à
travers son histoire de hier, que conservent ses archives, ses bibliothèques; puis
à travers sa' physionomie actuelle qui a des
traits qui font de cette très ancienne ville
une cité fort intéressante. Au moyen de
ses lettres, r. b. nom. conduira dam un milieu où nous nom sentirons particulièrement à l’aise, étant un milieu, comme le
nôtre, évangélique ; dès maintenant nous
l’en remercions. RÉd.
't
Aluemagne. Etudiants en théologie.
Les universités allemandes ont vu, en quatre ans, leur effectif passer de 59.000 à
93.000, pr^qriie te double de ce qu’ü était
avant la guerre. L’augmentation est constante dans toutes les facultés, et les facultés de théologie, dont le recrutement
avait tout particulièrement souffert à la
suite de la guerre, ont retrouvé en plein
leur ancienne prospérité ; le nombre de
leurs élèves, qui était d’environ 3.000 en
1914 et qui était tombé à 1.800 en 1925,
n’a cessé depuis de se relever et il a atteint, pour le dernier semestre, le total de 4.311, y compris 207 étudiantes.
Les facultés les plus fréquentées sont celles
de Berlin et de Tubingue, qui comptaient
en juillet 536 et 812 étudiants. Marbourg
et Ertenger les suivent d’assez foin avec
403 et 395 inscrits.
D’après le professeur Schneider, de
l’Université de Berlin, les cmversiom de
catholiques au protestantisme voùt en
augmentant. En 1927 : 15.328 comtre
14.874 en 1926 ; en 1927, ü y eut 7.407
conversions de protestants au romanisme.
Pour 100.000 catholiques, cd'a représente
une perte de 75,90 ; pour 100.000 protestants, de 18,51. Depuis 1920, l’Eglise catholique a donc perdu 37.481 âmes en
Allemagne.
Le nombre des diaconesses de la «Maison de Kaiserswerth » est aujourd’hui de
32.000 (1.000 recrues depuis 1920). ïMes
se répartirent dans divers champs d activité. Il y en a 7.297 dans te service paroissial: 12.347, dans celui des malades:
3.553, daœ les établissements infantiles;
1.211, dans ceux qui s’occupent de l’éducation de la jeunere ; 598, dans les œuvres de rélèvement moral ; 68, dans les
missions en terre païenne.
Grèce. Le œndle de Salonique. On prépare aetuelement au couvent de Vlatadès,
sur 1a colline de Safonique. te concüë préparatoire de te hiérarchie orthodoxe auquel sont conviées toutes les Eglises orthodoxes. Des représentants du protestantisme international, des « observateurs >
des Eglises schismatiques orthodoxiœ de
Bulgarie et d’Albanie y prendront également part. La participation eathoique,
après le refus de se renjdre à Stockholm
et à Lausanne, demeure douteuse.
Ce « présynode » est attendu avec un
vif intérêt, car l’Eglise orientajë n’a point
tenu de concüe depuis Photius, c’est à dire
depuis dix sièdes, et te nouveau concile
3
<BUCuménique <ïue l’on va préparer à SaJoaaiçfue peut avoir ixne grande importance.
En dehors des questions d’ordre purement théologique, moraJt, spirituel ou ili»tellfictuel qui y seront exarrtinées, il en
est qui touchent plus ou moins directement à la vie linternationafe sous son angle religieux, comme la vieillie rupture de
]• Eglise bulgare d’avec îe patriarcat œcumenaque et les difficultés plus récentes
creees par la déclaration d’autocéphalde de
rtiglise albanaise.
^ Depuis que le patriarcat œcuménique
du Phanar, qui représentait davantage
IheUenisme en Turquie que li’orthodoxie
proprement dite, a vu son rôle nationaliste réduit à presque rien par Moustapha
a, Kemal, un revirement s’est produit en sa
''Javeur parmi les autres Eglises orthodoxes qui n hésitent plus à le considérer
^çomme leur véritable directeur spirituel.
' Le « présynode » de SaOlonique obéit
.aux mêmes aspirations de rapprochement
«interconfessioninel qui se manifestent de'I puis quelques années au sein des Eglises
■^'chrétiennes d’Occident fet d’Amérique. Ses
résultats n’en seront que plus dignes
d’être notés.
CHRONIOUE VftUDOISE.
's NAPLES. Nous venons d’apprendre la
„ nouvelle du départ de ce monde de M.me
NBmiiî'e Corsani née Bonnet. En la rappelŸ'iànt à Lui, le Seigneur a mis fin à de
longues souffrances, qui éprouvèrent, mais
n’ébranlèrent nullement la foi que notre
'Sœur avait en Dieu.
Nous exprimons à la famille affligée, mais
forte de la force que donne l’espérance
chrétienne, notre sympathie fraternelle.
PERRIER-MANEILLE. Nous avons accompagné au champ du repos ; GuUlelmet
Suzanne, veuve de Poët François, et belle; mère de notre ancien des Grangettes; elle
i s’est éteinte rassasiée de jours après une
longue maladie — Meytre Lydie, femme
L de Pascal Jean, du Laurens, et mère de
notre régent. Depuis quelques années sla
l'santé n’était plus bonne et elle a suc' coml)é à l’âge de 61 ans, entourée de
toute sa famille. Nous exprimons à nos
amis dans l’affiiction toute notre sympathie chrétienne.
— Pendant les dernières semaines le
stemple de Maneille semblait pris d’assaut,
mais il n’était nullement question de démolir, malgré le siège apparent de ses
"mûffe'l Depuis quelques années l’intérieur
est délabré et il faut penser à le réparer ;
aussi a-t-on mis la main à l’œuvre en fai^ sant faire un déblayage complet à, l’exté® rieur pour enlever l’humidité qui pénètre
[ les murs et les ruine. Ce travail de déblayage a été entrepris par les membres
d’église avec enthousiasme et nous pouvons compter sur eux pour d’autres corvées encore. Il nous faut cependant plui' sieurs milliers de lires (nous préciserons
'■ dès que nous pourrons avoir le devis d’une
^ personne compétente) pour faire un traI vail qui dure. Ces milliers de lires ne peuvent pas 'se trouver sur place : nous faisons donc appel à nos amis et surtout aux
gens de ManeiUe établis à l’étranger afin
qu’ils nous viennent en aide.
Les dons peuvent être envoyés au Pasteur de la paroisse ou à l’un des anciens'.
I Nous attendons donc avec confiance dans
l’-espoir d’avoir les moyens nécessaires
I avant le printemps, afin de commencer les
f travaux à peine la belle saison sera venue.
te SAINT-JEAN. Mariages. Malan Giulio
et Durand Esther ; Gönnet Oorrado et
Malaia Rohina. Aux jeun^ époux nos
meilleurs vœux de bonheur.
Décès: Michelin Anna née Gimenale,
décédés le 11 décembre 1929, à Bouciardin,
âgée de 65 ans ; Bastie Catherine veuve
,, Peyrot, décédée lie 22 décembre, aux Pey■ rot, à l’âge de 84 ans ; Pavarin Barthé• lemy, décédé à l’Asile des Vieillards le 16
janvier, à l’âge de 87 ans; Davit Suzanne veuve Sddotto, décédée à l'Asile
des Vieillards le 17 janvier, à l’âge de
85 ans. Nous exprimons aux familles
, éprouvées notre profonde sympathie
? chréti^ne.
7ILLAR. Dimanche, 19 c., eut lieu la
visite ordinaire de cette Eglise, faite par
MM. Guido Comba, pasteur, et J. Héli
Long, instituteur, respectivement secrétaire et vice-président de la Commission
exécutive du I" District.
Non moins de six réunions d’appel, toutes très bien fréquentées, furent tenues
I« dans les principaux centres de la paroisse ;
et dimanche matin, après avoir parlé aux
110 enfants de nos deux écoles du diman-,
ehe, réunies pour l’occasion, M. Comba
put s’adresser, dans le temple, à une imposante assemblée composée d’au moins
350 personnes. Après le culte proprement
dit, eut lieu un très important entretien
sur îes trois sujets mis à l’ordre du jour
par le Consistoire, à savoir : la sanctification du dimanche, la fréquentation du
culte principal et la fréquentation de la
Sainte-Cène.
La parole ample, claire, chaude et
toujours éminemment pratique de M. le
pasteur Comba, fut partout fort appréciée. Que notre jeune frère, fidèle messager du Seigneur, veuille bien agréer,
ici encore, l’expression de notre plus 'vive
reconnaissance. X.
Dis POi DOS HS Dl BlFlISiCL
Asile des VieiMards, Saint-Jean: Giorgio Pons, L. 10 - Ricca Paolo, 68 - Caterina Bastia, 25 - V. P. V., en souvenir
de ses chers parents, 10 - F. C., 20 - Caterina Malan-Malanot, 10 - Peyrot Giovanni Rétro, 10 - Vda Carlo, 10 - Benech
dotilde, 5 - Pèranzoni, 5 - Ricca Giovanni,
3 - Susanna Fenouil, 7 - Gay Pietro, 10 Blanc Fanny, 5 - Immoviiiili Francesco, en
souvenir de eœ parents, 25 - AUemandi, 27
- Lisa et Céline Gay, en souvenir de leurs
parents, 100 - En souvenir de M.me Bastia veuve Frache, sa sœur, 50 - En souvenir de M.me Perazzi, sa mère, pour le
chauffage central, ilOO - M.me Coiisson
veuve Monnet, 200 - Lydie Bertin-Revel,
10 - Comm. Enrico Ribet, 200 - La Société
« Le Printemps », pour chauffage central,
1.000 - M.me Rosati-Buffa, 100 - Albertim
Pons-Chauvie, Nice, 10 - Comité Wallon,
100 - S. S., 200 - Comm. Leopoldo Bounous, 50 - Maria Goggio, en souvenir de
Gustave Bounous, 25 - Valentini Ida, 5 Géom. M. Mantelli, 500 -'En souvenir de
Ketty Bastie veuve Peyrot, ses filles, 200
- Madeleine Priotto-Frache, 50 - Famille
Long, Peyrots, 20 - Union des mères de
famille de Saint-Jean, 20 - Revel Giulio,
à l’occasion des noces de S. A. R. le prince
Humbert, 500 - Malan Daniel et Lina, 25
- Caroline Fontana-Roux-Buffoli, 200. Aux
généreux donateurs les remerciements reconnaissants de 'la Direction.
Pour les Hôpitaux: Juatn P. Long, Colonia Valdense, L. 54 - Elisée Bonjour,
Id., 27 - Etienne Ricca, La Paz, 36.
Poîir l’A&He de Saint-Germain: Juan P.
Long, Coloma "Valdense, L. 54 - Elisée Bonjour, Id., 27 - Suzanne veuve Ravan, Id.,
200 - L. Jourdan, Id., 100 - ïfeteban Ricca,
La Paz, 36.
La Semaine Politique.
ITALIE. L’Italie et la parité navale
avec la France. Le Foglio é’Ordini du parti
fasdste, s’occupant de la Conférence de
Londres, écrit :
« L’Italie désire sincèrement arriver à
un accord tout en ne se cachant pas les
graves difficultés qui s’y opposent.
« La première de ces difficultés en
même temps que la plus préjudicielle, est
celle de la parité navale avec la France,
parité déjà acquise depuis le protocole
de Washington. Renoncer à cette parité
est impossible de la façon la plus absolue.
11 n’importe que celle-ci se fasse au-dessus, au-dessous ou bien au niveau actuel.
L’essentiel est que la parité soit conservée aussi dans le nouveau protocole qui
devra ou devrait condlure les travaux de
Londres.
« Non seulement ITtalie maintient intégralement son droit à la parité navale
avec la France, mais elle revendique théoriquement ce droit même vis à vis de là
puissance navale la plus' forte du monde.
Seulement, en considération de ses modestes possibilités écomomiques et financières,
l’Italie renonce à soutenir ce droit vis à
vis de l’Angleterre. Car, tandis que l’Am
gleterre est une île ouverte sur tontes
les ' mers, l’Italie est une péninsule, prisannière dans' un© mer dose, dont les portes sont dalns la poss^ion d’Etats étBfcngers. La position de l’Italie dans la Méditerranée est ^ave et même tragique.
La vie d’une nation de 42 millions d’ha.bitants dépend du passage étroit de Gibraltar — large de quelques kilomètres,
très aisément hlbcable, même avec des
forces insignifiantes — par quoi l’Italie
communique avec l’Occident.
« Pour la France, le problème médoterranéen est 'lé problème de la sécurité des
transports militaires des troupes de couleurs vers la métropole. Pour l’Italie, c’est
un problème de 'rie ou de mort du peuple entier.
« La Finance peut naviguer dans la Mer
du Nord, l’Atlantique, la Méditerranée,
tandis que l’Italie ne peut naviguer que
dans la Méditerranée».
Le Popdo d'Italia explique que iTtelie veut être désormais parmi les puissances les plus vigilantes à Genève.
« La Société des Nations, écrit-il, tend
toujours plus à élargir lé cerde de sa
propre influence dans le domaine politique
et plus eticore dans le domaine économique des grands intérêts internationaux.
Parfois, 'aux réunions de Genève, sont prises des décisions innocentes en apparence
ou ne semblant pas dépasser la ffaleur
d’unq affirmation de principes, mais qui
deviennent ensuite des règles et des précédents ayant, dans certaines circonstances, grande valeur et efficacité. Il semble
donc quelque peu dangereux de prendre
à la légère les nombreux: organes de contrôle consultatif et délibératif de la Société des Nations et de laisser celle-ci tra^
vaiBer et légiférer sans .notre présence
avisée, vigilante et pleine d’autorité ».
— Les galères de Caligula. La Tribuna
signale qu’à l’occasion de l’ouverture de
finstitut des études fomaines, M. Antondli, 'dïrecteiu" des travaux du lac Nenû,
a déclaré que, contrairement aux premières suppositions, trois galères et non deux
œ trouvent dans le lac. La troisième galère, qui serait la plus grande, se trouve
à un endroit très profond dû lac. Les
travaux continueront tant qu’il :æra
nécessaire.
CITE’ DU VATICAN. A propos de la
dernière encydique. liOsservatore Romano
publie l’information suivante ;
«Quelques journaux étrangers ont pris
prétexte du fait que la dernière encyclique sur l’éducation de la jeunesse a été
pubMée dans un texte italien et que cette
encyclique contient des considérations sur
les arguments qui ont fait objet de récentes discussions pour interpréter le document du Pape comme concernant spécialement l’Italie ».
L’Osseruaiore Romano tient à préciser
que l’encyclique sur 'l’éduCation de la jeunesse a un caractère général et que chaque pays serait mal fondé à prétendre
qu’elle ne l’intéresse pas. En effet, si ce
qui concerne la mission éducatrice de
l’Eglise et de la famille Vaut aussi pour
ritalie, ce qui concerne l’école neutre,
l’écdlle mixte, la coéducation des sexes, le
naturalisme péda^gique, le monopole de
l’enseignement doit ix)r'ter bien d’autres
pays à un examen de conscience pour ne
pas se juger sans péché et l'aincer la première pierre contre l’Etat italien qui peu.t
se vanter, dans ce domaine, de réformes
bienfaisantes.
EGYPTE. A la veille d© son départ pour
Genève où il assistera à la Conférence de
l’opium, Russell pacha, chef dé la poljice
du Caire, à déclaré qu’à sqn avis 500.000
personnes en Egypte s’adonnent aux stupéfiants, et dépensent, à cet effet, une
somme annuelle de 13.500.000 livres egyptienlnfes, soit 5.674.000.000 de francs.
îirATS-UNIS. Le 10® anniversaire de
l’Amérique sèche. Le 10® aiiîmversaire flu
Vote du 18' amendement à la Constitution
qui a instauré le régime sec aux Etats^
Unis a été marqué par une offensive combinée des adversaires de la loi dans les
deux Chambres du Congirès.
D’une part, à la Chambre des représentants, M. La Guardia, de l’Etat de Ne-wrYork, a défendu une résolution déclarant
que le 18® amendement était frappé de
caducité, n’ayant pas été ratifié par un
nombre suffisant d’Etats, soit 10 seulement sur 48.
D’autre part, au Sénat, M. Blaine, sénateur républicain du Wasconsin, a déposé
une résolution réclamant l’abrogation du
18® amendement.
De leur côté, les journaux americaans
Consacrent des pages entières à cet impor■fant problème, reproduisant les arguments ^
des adversaires et des partions du régime
sec.
Tandis que les secs attribuent à la prohibition les « progrès éclatauts réalisés
V par le pays dans le domaine de l’industrie, du commerce et de la science», les
humides insistent sur l’affreuse situation
créée par le 18® amendement et par la loi
Volstead. A l’appui de leur thèse, ils citent des statistiques impressionnantes :
35.000 décès causés par l’alcool frelaté,
550.000 persînnes arrêtées pour infraction à la. loi Volistead ; enfin, perte sèche
pour le Trésor d’une somme de 75 milliards de francs de droits d’accise, sans
compter les centaines de millions consacrés à l’entretien des forces armées chargées de faire respecter la loi.
Et tout cela pour obtenir un résultat
qui, à en croire certains journaux, est plutôt déconcertant. Il est, d’après ces journaux, plus facile, 10 ans après l’instaura- ^
tion du régime sec, d^obtenir de l’alcool
à New-York avec ses 35.000 « speakeasies »
DU bars clandestins, qu’avant T'adoption du
18® amendement.
Le commissaire à la prohibition a d’ailleurs reconnu qu’il faudrait consacrer annuellement une somme de sept milliards
et demi à ^observance de la loi de
prohibition.
De son côté, le commandant du service
des garde-côtes estime que pour obtenir
un résultat satisfaisant fl faudrait entourer les côtes de l’Atlantique et du Pacifique d’un véritable cordon de navires êchefonnés tous les 200 mètres.
HONGRIE. La loi ecdéstîastique. Dans
les milieux ecclésiastiques on constate un
mouvement assez fort pour la révision de
la loi ©edésiastique.
Ce mouvement, à la tête duquel se
trouve l’ancien ministre de la Cour royale»
le comte Alàdar Zichy, œt dirigé en première ligne contre la loi sur le mariage
civil obligatoire, ensuite contré la disposition l^ale permet'tant lés mariages entre
juifs et catholiques.
Dopo lunghe sofferenze, sopportate con
immutata fede, all’alba d’oggi entrava nel
riposo del Signore
EMILIA CORSAIil nata BONNET.
C(m animo addolorato, ma sereno, ne
danno l’annunzio il marito Enuxcx), anr
ziano-evangelista emerito, ed i figli Ernesto, pastore battista a Genova, Emiuo,
pastore valdese a Palermo, e Mario, colle
rispettive famiglie.
Napoli (Vomero) - 2, Via E. Alvino
19 Gennaio 1930.
« Io so in chi ho cicdUto... ».
2 ’Timoteo I, 12.
Il pastore Luigi Rostagno, i figli, i congiunti, hanno il dolore di annunziare la,
dipartita della loro amatissima
mini
avvenuta in Milano ü 20 Gennaio 1930.
« Beati i puri di cuore perchè vedranno Iddio ».
San Matteo, V, 8.
BIBLIOGRAPHIE.
Vecchie Canzem, della nostra terra (Unitipografia Pinerdese - 140 pages - prix : 4
lires) est un recueil de 74 vieflles chansons
popiflaires, en itaJien, en français, en piémontais, en patois, choisies par Rino Balma et Albert Ribet parmi les plus cai"actéristiques de nos Vallées. Chacune est précédée d’une note explicative. Nous félicitons vivement nos jeunes amis pour lé teau
et utile travail qu’ils ont accompli d’une..
façqn si brûlante, recueillant pour le public ce joK bouquet de fleurs de nos montagnes. Quel^que lecteur exigeiant désirera
peut-être y îlYouver aüssi la musique ; mais
chaque mélodie revient spontanément à la
mémoire et aux Üè'vræ, en reliisant ces paroles, gaies ou tristes, joyeus^ ou mdanooÜques, qui expriment si bien les différents sentiments de l’âme de notre peuple.
c « *
Luigi Lala : Martino Lutero, attraverso
la « Storia dei Papi » di L. Pastor.
^ ^ #
Luigi T <at,a ; Maria Concetta Immacolata
— Casa Editrice « La Speranza » —
Via Firenze, 38 - Roma.
# * *
Le Touring Club Italiano vient de commencer une très importante publication :
«Attraverso-l’Italia» - Illustrazione delle
Regioni Italiane - par le premier volume,
dédié au « Piemonte ».
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magnifique carte. Il est distribué gratuitement aux membres de cette Association,
qui sont déjà plusi de 400JKK).
En parlant de nos Vallées il y a des
expressions très éliegieuses pour les Vaudois. ri est toutefois regrettable que les
photographies ne soient plus nombreuses
et mieux choisies.
Nous recommandons, surtout à nos jeunes gens, de se faire inscrire au Touring,
soit poUr recevoir ce beau Volume, qui est
aussi mis en vente à L. 20 pour les membres et L. 40 pour le public, soit pour lies
autres publications qui valent plus que la
contribution annuelle. e. e.
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S’adresser à la Bottega della Carta.
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(Le «don'» est entre parenthèses).
1930 : Paschetto Ce^re, Torre PeJlice
(5) - Giovanni Laetsch, Perosa Argentina,
2 abbonamenti (5) - Mauro O. G., Napoli
- Fornerone Gi'aicomo, Bardolino, 1929 Pons-Karrer, Torre PeOMce (5) - Avondet
Lidia vedova Gardiol, S. Secondo (5) - G.
D.'^Armand Ugon, Torre Pelice (2) - Coïsson lu. Inverso Rnasca (2) - Coîssoin Ida,
Pesaro - Borgova Inès, Müàno - Pascal
4
ï'i
Ida, Fontane, Sailza - Pascal G. Pietro, Id.
- Pòns Louis, Id. - Gabella Eugenia, Torino - Pons Giorgio, S. Terenzo Mare (5)
- Buffa-AUio A., Villar PeUice - Louis Richard, Provo, Utah (paye 1928-1929 et
reste 8 lires ; manque 16 lires pour compléter 1930), - Long Luisa, Zara (2,.50) Dreher, Mainate (40) - Couoourde Barthélemy, Inverso Pinasca (5) - Poët Alessandro, Ferrerò (2) - Banchetti Elena, Rio
Marina (5) - Jahier Roberto, Id. (5) Eynand Priscüla, Id. - Marie Multore,
New-York (6) - Humbert Revel, Id. (6)
- Rosta« Henriette, Id. (6), - Ribet Alexandrine, et 1929-1931 - Griglio Pierre, Id.
(6) - Giretti Ekbardo, BricherâSio - Piscini Agostino, Roma (2) - Grill Filippo,
Firenze (3) - GriM Antoine, Valdese Martinat Henry, Id. - Balmas Medina,
Pancalieri (5) - Olivero G. F., Torino (10)
- Fontana-Roux, Milano (20) - Pascal Enrico, Rorà (2) - Pavarin G. Giacomo, Id.
- Barus G. Giacomo, Riclaretto - Piazzami
Adele, Roma (5) - Reynaud Ilda, Id. Giulio Comba, Torino (5) - Gaggio Mario,
Id. (4) - Malan Arnaldo, Id. (10) - Gril
Etienne, New-York (1) ^ Malan Oscar,
'Angrogria - Jahier Rita, Porosa Argentina, 1929 (5) - Jahier Emilio, Id. - Gibson W., Roma - Aguet James, Id. (40) Ernestine Parise, Washington (13,20), Léonie Durand-Caminotti, Cami'to Aldao,
Rep. Argentina, 1930-1931-1932 - Costabel
Albert, Pinerob - Pasquet Alessandro, Id.
- Giacomo Marauda, Id. - Luigi Marauda,
Id. (5) - Gay Evelina, S. Secondo - Jouve
Adolfo,. Torre Peilîce, 1929 - Jouve Daniele, Id., 1929 - Giordano Lidia, Venezia
- Catalano Giacomo,. Bari - G. D. Maunn,
Genova - G. Maurin, Pinasca - Long EM,
Torino (10) - Pons Paolo, Luserna S. G.
- Morglia Vincenzo, Id. (5) - Beux Antoine, Id. (1) - Balmas Enrico, Torino Murri-Tron Elisa, Gorfle, Bergamo - Beux
Eli, Ogden, U. S. A., 1930-1931-1932 - Soulier-Coltet A., -Inverso Pinasca, 1928 et
1929 - Godine Ertrichetta, Prarostino
Rev. Coliquhoun, Belfast - Pavarin Rosine,
Luserna S. G. - Malan Henriette, StranbvUe (12) - Mûris Ernest, Chicago (12) Rivoiro Emanuele, Torino (10) - Pelegrind Davide, Torino (10) - Tron Enrico,
¡Vdlasecca, 1929 - Ferrier Henry, Riclaretto, 1929 - Berselli Oscar, Aliba (5) Tron Adele, Piani di Valecrosia - B. J.,
Torre Felice (5) - Eraldo Lageard,
Asm'ara (10) - Grill Emanuele, Modena
(5) - Markt, Hirsan, Wurtemberg, 1“ sem.
1930 - Geymonat G. B., Torino - Pascal
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rettore ; Pastore Davide Forneron, i.;;
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COLONIA COSMOPOLITA - Enrico Ueux, p.S'- ■;
store valdese - Pietro Bounous, ]«istoic
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COLONIA TARARIRAS - Guido Rivoli', pa- ,ì,
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COLONIE RIAQHtpLO-S. PEDRO ; Guido Fa- |
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COLONIA OMBUES DE CAVALLE - Daniel»- .
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COLONIA MIGUELETE - Daniele Bico/o. |
pastore.
COLONIA SAN SALVADOR - G. E. Gönnet
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Argentina.
COLONIA IRIS - Silvio Ixmg, pastore vnUhs».^
Indirizzo : Estacion Jacinto Arauz, F.C.l\
(Rep. Argentina).
COLONIA BELGRANO - I/iv.y Tron, pastoie
valdese. Indirizzo : Colonwt Belgrano, Està.cion Wildermuth, P. C. C. A. (l’rov. d»
Santa Pè - Rep. Argentina).
Colonia del Sacramento, Colonia de ÌSfin Y Rilvaj
Colonia Nuova Vaidense e altre ColoBle.
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