1
Compie-couranl avec la Poste
PRIX D’ABONNKMBNT PAR AM
Italie , . . Fr.
Etranger . > ,*
Aìlemagoe, Autrìctie-Hongrie,
Belgifïue, Brésil, Üaneiiiark,
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Suisse, par abonnement
postal stîlcin l’ytn£î07'ii de
Vienne Fr.
On s'abonne:
Au bureau d’Admiûistraüon;
Chez MM. les Pasteurs: «t A
Vimp^-Alpina à Torre Pel'ice.
L'ahonrierneiH ae paye d’avane'
ANNÉE XXXIU N. 3.
Nuroôroe séparôe doorandés aval t
la tirage, 10 centimes chacun.
An-ionceA. «0 ceni'tnee paj espace
de ligna pour 1 fois — la ceulimoo de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 8 lois et au dessui.
s'adresser pour la Bédaetloè et
pour V Adiuinlstratlon à M.
Jean Jalla, prof., Torre Pellice.
Tout changement d'adresse coûte
15 centimee, sauf ceux du commenceme^ de Tannée, ________
L’ECHO
Vous me serez tcinojuB. .Ici. 1,3. Suivant La YÓr'Ltó avoe la c^
DKS VA.liLÉlîS VAUHOISES
Paraissant chaque Jeudi
la charité, Kph. IV, lô Qj^onjà^ne vich^. f
ïi O III 111 iti ■' I' :
les
rands comme souvenir d’une
ia-ia-lRi)R -- CurrespondariCGs ; Chioma
Vaidense (suite)', Leiden — Nouvelles
du Zambèïû — Nécrolopiio _ Chromfiue vaudotse — Nouvolles religieuses
— Société d'Histoire vaiidoise — So-eiété d’utilité publique — Informât,lotis
— Revue Politique -- Sousoriplions
— Avis.
ffrande délivrance, sera celle annee
L’abondance des matiéfes nous
oblige à renvoyci' plusieurs articles
au pjroehitin numéro.
^}> M
îe- jabilü du cinquantenaire <le iioUe
émancipation. Celle date doit fane
vibrer les cordes de tout cœur vaudois, et pour la raiipaler avec elhcace, il nous semble iiuil est bon
de jeter un regard en arriéré,i,,un
au temps présent et un autre clans
l’aVenlr, en nous posant ces trois
(iBïïiandçs i 0ii^étioTis~'i'ioif>s
.sommes - HORS ? Que devons-nom
êlre? Que le Seigneur nous peimetle d’y répondre avec toute tran
chise pour le bien de nos âmes.
I.
Scoute, isriidl, rtiternol uotre
Dieu, Deut. B, 8
Voue me servire-/, do Idinoins.
Actes 1. S.
hr ères vaudois,
1/année ecclésiasli(|U0 1897-'1898
marque une date imporlaiite d’une
manière toute spéciale pour notre
peuple, 'fandis que toute l’iLalie,^ U.
V., va se tlonnei'_rendez-vous à Turin pour célébrer le ciiiquaiitenaire
du Statulo, pour nous le 17 lévrier,
iélé jusqu’ici par les petits et par
■ QiCétions nous ^
k cette demande, il laudrait ce
der la plume à ces vétérans, a ces
vieux barbes, qui hélas! »e so’i
plus des nôtres! H y reste, U est
vrai, quelques vieillards qui pouiraient nous dire ce qui se passait,
lorsqu’ils avaient l’âge dé vingt ou
trente ans, mais encore ici, nous
avons beau regarder autour de nous,
les rangs sont clairsemés. 11 ne nous
reste qu’à faire appel au passe, a
ces souvenirs
enregistrés dans notre
histoire religieuse.
Notre petit peuple, gardé miraculeusement à travers les siècles par
2
18
J »
'i
\ ,
f .
le Tout PuissanI, a él.é cousidéié,
avec raison, comme I’Jsjaël des
Alpes. Pour lui l’Eiernet a déployé
sa main forte en le faisant triompher des milliers de difficultés qui
se paraient sur son chemin ; pour
lui le Seigneur a comhaUu victorieusement, en réduisant au silence
les canons et les armées; avec lui,
Dieu a traversé les plus hautes cimes
|)Our le reconduire dans ses loyers,
après quelques années d’exil ; pour
lui enfin II a gardé le trésor
de sa Parole auquel il a pu puiser
petidant des siècles. Mais hélas!
malgré ces preuves évidentes que
le Seigneur était avec les héros de
la Balsille et du Pré du tour, nos
compatriotes continuèrent à nous
regarder comme des étrangers, bien
|)lu.s, comme des ennemis desquels
il fallait se méfier.
Qu’étions nous avant le ;1848?
ku point de vue temporel, nous
végétions, c’est à dire c|u’il n’était
pas possible de sortir des anciennes
limites fixées par les lois, impossible de se vouer au commerce et
à l’industrie, impossible de se consacrer à une carrière libérale, impossible encore, tout en servant fidèlement la pallie, d’obtenir un
grade élevé dans l’armée. On végétait, c’était bien là l’état réel des
choses et nous sommes encore à
nous demander comment nos pères
ont pu y tenir. Oh 1 si Dieu n’était
pas là !
Au point de vue spirituel, après I
un beau passé d’héroïsme et de foi, ■
malgré les elï'orts d’un iéveil qui a
laissé des traces bénies, nos Vaudois
marchaient sur les brisées du peu- !
pies d’Israël, ils n’élaient pas ce ■
(lue devait être l’Israël des Alpes.
D’influence funeste de la révolution |
française, le soulfle du matérialisme j
avait liélas ! franchi nos montagnes, i
et la morale était liien plus prêchée
que Christ et Christ crucifié, que '
la vie nouvelle, que le salut des ,
âmes. Ne soyons pas trop sévères
cependant, malgré cet état pitoyable
la jiarole de Dieu a été gardée, et
ça a été notre salut.
Ah! qu’étion.«-nou.s?ün peuple béni,
mais plongé dans rindiflérence, pliant
avec une espèce de fatalisme sous
|e ioLig qui opprimait nos aïeux, et
ils_étaient rares ceux qui criaient;
Seigneur! jusques à quand !
¡Â, suivre!.
CORRESPONDANCE
Colonia Valdfiiise, 8 décembre 1897.
Aux faits douloureux que je viens
de raconter (1) permettez-moi d’en
ajouter un autre, moins tragique
pourtant. Dans ma lettre du mois
d’août dernier (lettre que je n’ai
pas^ revue dans les colonnes de votre
[letit journal) (2) je vous parlais de
la mort d’un de nos jeunes gens,
Jo.seph Planchón, survenue là-haut
à Cerro Largo, pendant une nuit
trés-froide; je vous disais que notre
pauvre ami avait quitté cette terre
de soulirances sans qu'aucun de ses
camarades s’en fût aperçu, sans les
réveiller, peut-être, sans se réveiller
lui-même.
Quelques semaines après la conclusion de la paix, un autre jeune
soldat. Bonjour, arrivé un peu malade chez lui, rendait aussi le dernier
soupir, plongeant dans le deuil sa
famille et sa fiancée. C’est, pour
me servir d’une expression courante,
la deuxième victime de la guerre
civile. Je voudrais que toutes ces
cho.ses fontribua.ssent non seulement
à rendre les autres plus sérieux,
mais à les conduire réellement à
Christ. Hélas! rien n’autorise à croire
que mon désir soit en voie de réalisation.
Depuis quelijues jours, la moisson
va grand train partout, et ellesem
(1) Voir le numéro précédent.
(2) Elle ne nous est pas parvenue.
La Dir.
3
i9
•)le êlre exceptionnellement abondante. Plût à Dieu qu’il en iùi de
tTiême de noire reconnaissance envers Celui de qui nou.s recevon.s
toutes choses, même le l'romenlqui
f'ernplira bientôt nos greniers. Mai.s
il y en a malheureusement beaucoup
<jui dissipent dans des habitudes
d intempérance la part de leurs biens
qu’ils devraient consacrer au service
de Dieu. Quand aurons-nous « un
coeur sage et docile et pieux »?
Cette année encore, nous en sorn pies réduits à penser aux beaux et
nous fruits que nous mangions dans
le temps; nos arbres fruitiers n’ont
que des feuilles, plusieurs même
p’en ont pas, et n’en auront plus
jamais, .le n’ai pas encore réussi à
voir une poire, ou à trouver quelqu’un qui en ait vu. C’est là une
privation à laquelle bien des gens
sont très sensibles.
Nous avons souvent vu passer des
sauterelles ( voladoras] a ii dessus de nos
têtes, quelques-unes se sont même
arrêtées un peu partout; mais, grâce
' â Dieu, aucune volée ne s’est en' core abattue sur nous. Si elles tar’ dent quelque temps déplus, quand
i même elles viendraient, elles tie fe: font plus grand mal. Mais nous ne
s désirons pas du tout les revoir, au
. contraire.
Je m’arrête, sans vous dire un
mot de notre politi(|ue, qui est très
peu rassurante. La barque italienne,
ce que je vois, ne va pas «à
gonfie vele» non pins. «Ce .sont de
tiistes temps », me répète mon voisin,
®t il a malheureusement raison.
Veuillez de nouveau agréer les samtatious les plus aliectueuses de
votre sincèrement dévoué
écho.
LeiJen le 11 janvier 1898.
Cher Directeur,
L’habitude, dit-on, est une seconde
‘‘àture et j’ai eu celle d’envoyer au
Témoin, ou à YEcho des Vallées,
quelques chants de collecteur qui
out toujours été bien reçus.
S'il est vrai que mon église de
Milan tient en éveil mes sympathies
particulières pendant que je cours, le
cachet de «cotiecteur» sur l’épaule, i!
e.st vrai aussi que mes Vallées, ma paroisse, mes amis du pied du Vandaiin, me donnent du courage et du
nerf dans l’œuvre toujours plus difficile que je dois accomplir.
I.e 2 janvier, j’ai eu l'honneur de
prêcher devant la jeune reine et la
reine régœnle de.s Pays Bas, Averti
à la onzième iieure, j’étais un peu
troublé par les brillants équipages
de la cour, mai.s l’attitude réservée,
simple, et si pieuse de Ll.. Majestés’
pendant tout le service divin, rn’édiiiérent beaucoup, et, ce qui ne gâta
rien, me mirent à l’aise. Un peuple
qui a des souveraines si francbement évangéliques, si dignes et d'une
noblesse si distinguée dans leurs
actes public.s de dévotion ne peut
qu’être heureux. Heureuse la nation
dont l'Elernel est Dieu! et- Roi)
Les Vaiidoises que j’ai eu le bonheur
de rencontrer sont réellement des
témoins lidèles « délia nostra avita
fede ». J’espére en voir encore dans
le cours de mes pérégrinations.
Excusez; et agréex mes amitiés
(Va Le nie 11 es.
(J) P. Longo.
_ P. S. — Les profe.sseurs D.rs Gunniiig et^ Pijper de runiversilé de
i.eideii s'occupent beaucoup d,es Vaudois et de leur mission en Italie.
Us m'ont assuré qu’ils en feraient
prochainement l’objet d’une leçon
à l'universilé.
Nous altendons M. Goiilard d’un
moment à l’autre.
(i) Ici viendrait la poésie, que nous publierons proebainement.
4
20
illMIII H làillìl
Nous résumons comme suit le
courrier, parti de I.oalile le 1 novembre et arrivé à la Tour le IG
janvier. C’est le premier courrier
mensuel établi par le résident britannique, et passant par Boulouwayo.
Un courrier précédent, destiné à
suivre l’ancienne route mais qui ne
nous est pas encore parvenu, doit
contenir tes détails d’un événement
auquel nos lettres ne font qu’une
courte allusion. 11 s’agit de l’incendie
de la station de Nalolo, par lequel
M. le missionnaire Béguin a perdu,
non seulement tout le fruit de ses
travaux matériels, mois ses provi.sipns
ses vêtements même, et le calicot
qui lui servait de monnaie. Il s’était réfugié chez les .[alla, en a(
tendant d'avoir une cabane disponible à Nalolo par le départ de Jacob,
évangéliste mossoulo qui abandonne
l’œuvre.
Loable, Octobre 1897.
«Une nouvelle diificullé pour nos
voyageurs: le résident biilannique
fait tuer les attelages arrivés à Kaznungonla, et défend cà d’an 1res de
dépnss'erJ)eka (1) pour venir au
neuve. À quand le reste de nos
provi.sions? Heureusement que nous
venons d’en recevoir une |)elite j)ai'tie, an moment où nous allions être
à boni de tout.
Le roi a fait bâtir [lour le rési
dent une maison (eclangulaire à
3 diambre.s, et 7 bulles indigènes,
à Y* d’heure au sud de notre station,
soit à Vâ heure de la capitale. I/autre
jour, il a demandé à ses lu-incipanx
île formuler les lois qui ont été en
vigueui’ ces dernières années, paiticuiiérement sur l’ndullère et la
bière forte. Mais Ions les chefs et
conseillers, .sauf huit ont an contraire
(1) Localité située non loin de Panilnmatenga, à quelque distance au .S. du
Zambèze.
demandé qu’il leur rendît le droit,
qu'il leur avait enlevé, de (aire ciboire cette bière à volonté, et qu’il
abolît la prison pour les adultères
se contentant de leur imposer une
amende. Oh! comme le [)aganisme
relève la lòie!
Il y a à la capitale un marchand
portugais duquel j’ai espéré aciteter
rnaiiiles provisions qui'nous manquent, mais il prétend des prix exorbitants. Il demande 13 francs pour
un simple peigne; el tout le reste à
l’avenant.
Le 19 octolire le résident arriva,
accompagné de Lilia; ils campèrent
à “/-4 d'heures il’ici et, le lendemain,
s’avancèrent vers la capitale, l’etsonne n’en avait été prévenu, rnai.s
le bruit ne tarda pas à .s’en répandre, dates tous les coins ilu pays.
Les femmes ai'rivèrenl en foule à
leur renconlre, en criant la salutation nationale. Le résident, major
Coryndon, est accompagné de son
secrétaire et d’une escorte de 5
liomrnes (dont un .sergent'major ci
lin caporal) en nnitorme â demi militaire, mais sans armes. Comme ils
avançaient ver.s la station, M. Bé
gnin etmoiailâmeslessaluer.Ibiis arrivèrent les [sommes, divisés en 7 régiments cl ]srécédés des [irincipanx
'cbeta. Il y aura bien en 10.000 personnes, Mais cela prouve combien
le Bo-Itol.se el peu peu[)ié, puisque
le roi n’a pu réunir, dans toute
cette étendue de |iays, qu’une population 'qui ne' cmisUluerail pa*
une ville eu Europe. Quand tous
eurent acclamé les artlvanls, on
s’achemina vers la capitale où le
roi siégeait. À sa droite étaient tous
les vieillards ipi’i! avait pu réunir»
seuls survivants de la génération
contemporaine des massacres d’il Y
a 15 ou 20 ans. C’était une 40'
d’hommes à cheveux gris. A gaucliet
mais à une certaine distance, le®
hommes pins jeunes attachés ad
service. Le roi nous lit -asseoir ^
sa gauclie sur des chaise,s ci soH'‘
liaila la bienvenue au résident. U"
5
21
peu plus lard nous nous sépai'âmes
«près avoir invité le major ;nl son
seci'élaire pour midi. Ils nous ont
lait bonne impression, quoiqu’ils
soient im peu entncliés de rnililalistne, ils nous ont [iromis la po.ste
mensuelle, et nous espérons que
cela eiipfa^mra nos amis à nous écrire plus .-¡ouvent que par le passé.
Noire adresse est désormais :
tlig’li Zambesi Mission — Vià Capetown et Buluwayo — Soulli Airica,
l.e 21 nos élèves évaii^élisles filent pn'évfi i)onr n’avoir reçu que
du pelil-lail avec leur pain. Il iaudrait leur donner ce que nous li’avons ];ns. Nous venions [u écisémrnt
de nous ¡»river de lait caillé ¡K'ndiint 3 jours, ¡lour (¡u’ils ¡Missent
en avoir une ibis par jour Ici ¡dus
qii’ailbnirs ou serait à ¡ilaindre si
on travaillait eu vue de la reconnaissance.
{à suiv7’e).
NÉCROLOGIE
Un iii’ainl deuil vient de frapper à
nouveau la famille du pasleur vaudois
de l’iae, -par lu mort de soij fils aîné,
Etienne Kdouir, d Revd, lycéen, en
levé à radection des .sien,s le 11 c. à
rfifio de 20 an,'!.
Nous prenons une vive part à leur
aftlictioii, d’autant plu.s que nous appri'iions qu'un autre memlire do cette
famille est encore asstj! sérieusement
malade.
L’itlilise méthodiste . de l’Amérique
du Sud, dont l’œuvre est si précieuse
¡iour no.s frères vaudois éparpillés dans
les va.sles plaiiie.s de la République
Argcntiiie vient de suliir une nouvelle,
¡lerte. A[U'ès la mort do M. Berton
dans la force de l’âge, .c’e.sl le pasteur
Antoine Gmlfi qui a été rappelé auprès du Père le 18 décembre au Parana, dont il venait d'être charge.
GHHONÎQÜE VAIIDülSE
TURIN. — M. Charlr.s Pejq’ot vient
(le remporter à Turin le doctorat en
chimie. No.s félicilalions.
PARIS. — Nous apprenons que le
vénéré M. Georges Appia est assez
gravement malade, et nous faison.s
des vœux ardents pour sa prompte et
complète guérison
îVauvelIcs i*(‘li()ioHses
Genève. - La ville de Gai vin
tend à. se décnlviniser soins l’aclion
des radicaux et des étrangers naturalisés. Le grand conseil est entre
les mains des radicaux depuis les
dernières éleclions, et les, conservaleurs, c’esl-.à dire le.s modérés en
religion comme en politique, ont
dû céder la pl.ace à ces riqiiveanx
rél'ormaleurs. C’est un signe de.s
tem¡ls. (^¡lendanl, malgré leur audace, et celle de leurs alliés, les
sociaiisles, la grande question de lu
séparation de l’Eglise et de l’Elat n’a
|)as ¡)u êire tranchée ou, disons
mieux, on n’a pas osé en arriver
là. Le clief du parti, M. Fazy,
s’écrie qu'elle doit être écartée aujourd’hui, pareeque le moment est
mal choisi pour la proposer. M.
Fa von, lont en se déclarant liaulemenl partisan de la séparation croit,
(¡Lie, proposée à celle heure, elle
ouvrirait une ère de discussions enire
les citoyens ¡niisqne le.s caUioliijiies
romains ne la demandent pas, et
¡misqne l’on froisserait ceux qui
[lensent autrement. En elïet, allen-
6
- 22
íloiis donc — cela vaut mieux —
il y a il’aiitres réfoi'ines plus urtieiiles en Suisse aussi Inerì qu’en
Italie.
C. A. Tro N,
R. Argentino. — lie Ti décembre
a été iuaugui'é un nouveau temple
métliodisle, au Rosario deS. Fé, au
coin du lîoulevard Santatecino et
de la R. Salla.
SOCIÉTÉ D’HISTOIRÉ VAUDOISÉ
liC bulletin N“ 14, préparé par le
bureau de cette sociélé, vient de
paraître, Il coriti.uit 1®) de M. ,).
Jalla une Notice liistorique sur le
S. Ministère et sur rorganisnlion
ecclésiastique au sein des églises
vaudoises, dont la première partie
avait commencé à paraître dans
r « Echo » <|uand le bureau décida
de l’adopter; ‘2®) un nouveau chapitre de riiistoire des seigneurs de
iiUserne, par M. P. Rivoire liailaiit
spécialement de la vie rie Charles
François ManlVedi. Il est intéressant
et curieux de voir notre hon vieux
Gilles coiilirmé pas à pas par les
documents contemporains, et de re
cueillir ici et là mainte donnée inédite sur les vaudois et les autres
réformés du ihérnoiit; 3“) Monsieur
le profe.sseur Comha, de Florence,
a eu la main heureuse en découvrant,
aux archives de Renie, la Sloria
inedila dei Valdesi narrala da Scipione Lenlolo, pasteur de S. Jean
qui fut magna pars dans la résistance des Vaudoi.s aux attaques du
comte de la Trinité. Le lésurné que
nous en donne notre érudit historien ne fait que provoquer le désir
de voir ce piécieux document, pubiié in extenso; 4“) rapport siir la
marche de la Société de 1892 à
1897;5®) Bibliothèque; 6®) Finances.
Pour le 17 février, le Bureau,
aidé de quelques autres membres
prépare un bulletin commémoratif
où seront traitées à fond riiistoire
de notre émancipation et toutes les
questions qui s’y rattachent. De
nombreuses gravures (personnages,
vues, photographies de documents)
enrichiront ce volume (|ui sera mis
en vente à 3 francs l^es rnemlnes
de la Société, qui sont en régie au
point de vue financier' an moins
pour tout 1897, pourront l’avoir à
moitié prix.
Ce volume étant déjà sous presse,
il est urgent que ceux c[ui désirent
se le procurer s’inscrivent au plus
tôt au[»rè& d’un des membres du
bureau qui sont; à S. Jean M, Wi
Meille, à la Tour MM. N. Tourn,
J. Maggioi'e, M. Gostahel et J. Jalla.
r
Nous croyons devoir renouveler
l’avis de concours, publié dans le N"
du 18 nov. 1897, pour rinlroduction
de nouvelles industries aux Vallées.
En voici les'conditions;
«Pourra concourir tout Vaudois qui
aura introduit avec succès dans les
Vallées une industrie qui n’y était pas
encore connue, ou développé une industrie qui ne s’exerçait que dans des
limites restreintes.
« Il y aura un premier prix de 200
franc.s et un second prix de 50 fr.
«A conditions égales on donnera la
préférence à une industrie qui tire sa
matière première des Vallées mêmes
sur celle qui l’y importe; à une industrie à laquelle chacun peut travailler dans sa propre habitation sur
celle qui demande une installation spéciale; à une industrie qui donne du
travail à un plus grand nombre de
personnes sur celle qui en occupe'
moins.
«Ceux qui vondront concourir de-
7
23
'''"Ont en faire la demande par écrit
Burean de la Sociélé Vaudoise d’ü•'il'l* publique avant le 30 juin 1898».
Si nous soin mes bien infoririés, il
''’y a qu’un petit nombre de sections
îui se réunissent plus ou moins régulièrement. Nous exhortons les autres à
pas laisser pa.sser la saison favorable
sans tenir au moins quelques séances,
'e progrès de la société dépendant eu
grande partie de l’activité des sections.
Nous avons reçu un certain nombre
fie contributions arriérées, mais il en
•"este encore plusieurs. Nous prions
instamment les membres de les faire
parvenir au Bureau sans retard. Nous
serons aussi particulièrement reconnaissants à ceux qui voudront verser
au plus tôt leur cotisation pour 1898,
an tenantcompte de la recommandation
de l’assemblée générale de la doubler
Cette année, vu les frais extraordinaires qu’occasionneront les œuvres
importantes entreprises par la société.
Pour le Bureau:
N. Tourn, président.
Ont payé leur contribution:
pour 1896, M.mes et M.rs: D. Stale past*
;i2); Alb. Tourn maréchal (2); Jos.ne Long;
'I'm. Longo; H. Rostan ; D. Monnet; A. Monnet; J. Tourn; .1. Gander; H. Monnet; H.
{■asear,• J. Forneron; J. Meynet; A. Cliam“eaucl; L. Jourdan; P. Gay; H. Arnoulet.
.Pour 1897: M.mes et M.rs: J. Geaime;
^■ne Rivoire (2) a. Raimas (2) Laurent
“«rtin (1,40); D. Peyrot (5); Gustave Decker
yb); G. Meille; Eli.sa Tourn (2); J. Morel;
Morel; J. D. Turino (4); J. J. Malan;
m Revel, prof..|(4) D. Stalé(2);B. Durand;
pm. Tourn (2) J.ne Long; Em. Longo; J.
bougo; H. Pasquet; N. Tourn (2) C. Tourn
P»; B. Reynaud; H. Rostan; A. Bertalot;
J-Monnet; A. Monnet; E. Bertin; E. Robert;
b bourn; J. Gander; H. Long; H. Monnet;
¡{' Pascal; Et. Malan (2) B. P. (.5) J. For/con; D. Charbonnier; J.Meynet; J.Bosc;
J,';-'hambeaud; L. Jourdan; El. Costabel;
’j9ay; H. Arnoulet.
(v^cur 1898; M.mes et M.rs: Ad. Coraba
(? î M (2); Carlo Bossi (10); J. Jalla
J O fi. Jalla (2); J. Chauvie (2); E. Longo:
^.CjOngo; H. Pasquet; Suaette Coïsson(2);
ii^^mmbeaud; L. Jourdan (1,50); E. EyPoê? (2); M. Eynard; A. Frache; P.
Jl.nl> A. Muston (2); B. Léger;
Margarla (1,50).
INFORMATIONS.
Par décret du 5 c., le préfet rappelle
avoir annullé successivement deux délibérations du coqseil communal de la 'Tour,
contraires à la Société L. Turin et C.ie
pour l’implantation de la lumière électrique, et avoir dû prendre sur soi la décision nécessaire, à cause des discussions
dilatoires du dit conseil, et par conséquent
il accorde à cette Société le consentement
pour l’exécution de l’installation, selon les
plans fournis et en réservant les droits
dos tiers.
— M. l’av. J. Vola est confirmé vice-préteur à la Tour, et l’av. Rossoà la Pérouse
pour les années 1898-1900.
Heviie Polhiquc
Le cinquantenaire de la révolution de
1848 en Sicile a été célébré le 12à Palermo
par l’inauguration d’un monument sur la
place de la Révolution et d’une étoile
commérative, Rue Liberté. Le Prince et
la Princesse de Naples assistaient à la fête.
Crispi a prononcé un discours et a été fort
applaudi. Par contre, Rudini, qui s’y est
rendu au dernier moment, a été reçu assez
froidement et est reparti bientôt après.
On assure que Luzzatti présentera dès
les premières séances du Parlement son
projet pour le dégrèvement des petites
propriétés. Il est probable qu’il y aura
bientôt à la Chambre une discussion importante sur la politique coloniale, pour
arriver, si possible, à une solution d^nitive et sortir de l’indécision dans laquelle
le gouvernement semble flotter depuis longtemps.
Les journaux français continuent à être
remplis de ce qu'ils appellènt l’affaire
Dreyfus. Esterhazy a été absous, mais l’opinion publique ne s’est pas calmée. Plusieurs
des personnages les plus influents demandent la révision du procès Dreyfus.Le célèbre romancier Emile Zola a mis le feu
aux poudres én publiant dans le journal
\'Aurore une lettre ouverte an président
de la République. Elle est intitulée J'accusej
et n’occupe pas moins de 8 colonnes ciu
journal. L’auteur, justifiant son titre, accuse ouvertement tous ceux qui ont eu
quelque part dans l’instruction et dans la
conclusion des deux procès, depui.a le ministre de la Guerre jusqu’aux experts calligraphes, taxant les uns de n’avoir pas
voulu ou su reconnaître la vérité, les autres de l’avoir cachée le sachant et le voulant. Quelques-qnes de ces accusations
8
- 24 _
sont d’une clarté et d'une brut,alité bien
dignes de l’écrivain réaliste. «J’aocuse le
généra! Billot (ministre de la.guerre) d’avoir
eu entre les mains les preuves certaines
de l’innocence de Dreyfus et de les avoir suffoquées, de s’être rendu coupable de ce
crime de lèse humanité et de lèse justice
dans un but politique et pour sauver l’étatmajor compromis».
Il s'ensuivra probablemeet un nouveau
procès, contre l’auteur de la lettre, qui
s’y attend et déclare n'en avoir aucune
crainte. Pour le moment on eu est aux
démonstrations. A Pai'is la foule, et surtout les étudiants parcourent les rues en
criant: Conspuez Zola! A bas les iuifsj
landi.s que les étudiants des univer-sités
italiennes envoient force télégrammes au
romancier pour le féliciter de son courage.
Les uns et les autres feraient mieux d’étudier, à notre avis.
SOUSCRIPTION
POUR LE MONUMENT À ARNAUD
à Pérouse (Wurtemberg)
Report
Total
B. Léger, pasteur 3.
SOUSCRIPTION
pour «os frères d’Amérique.
Report
M, B. Ravel pasteur, Venise 15.
Tota!
Supplément à la sousctiplion
pour le Refuge Cbarles-Albert,,
En, souvenir du D.r Vola
M.me P. Bertalcit, CardlIT 0,45.
Pérouse en Wurtemberg
Grand, Granger, Guigou, Heritier,
Jaymet, Job, Juvenal, Lageard, Maurice, Momlen, Mouril, Parandier, Parcel, Parses, Pouët, Richardon, Rivoir,
Roux, Senoron, Si,inondet, Vinay, Vinçon, Volo. En 1892 on y trouve encore
les noms: Raral Baret, Bounin, Brun,
Charrier, Gayde, Jaymet, Mouris,
Pouët, Roux, Servay, Simoiidet, Vincou.
^ ‘V’ X S
Ionie fOortaieiit les noms suivants:
Un de nos consi-stoirea ayant demandé la réimpression du Rapport
sur La Discipline Ecclésiastique,
présenté au Synode de 1880 par
M. H. Bosio, la Table veut bien
publier une seconde édition de ce
tiavail, à la condiiion (ju’il lui parvienne des demandes (|ui assurent
le pronifR écoulement d’au moin.s
douze cents exemplaires.
Le prix sera de 15 centimes. Une
réduction de prix sera faite à ceux
qui en prendront une centaine et
au-dessus.
Prière' à MM. les présidents des
consistoires d’adresser,. sans retaiai,
leurs demandes au soussigné.
J. P. PoN.s, Modérateur,
Torre Pellice.
PENSEE
Les hommes du monde ont inscrit sur leur bannière celte devise:
«Aide-toi et le ciel t’aidera» Dans
le cœur des disciples de Jésus, on
contraire, l’Esprit Saint s’efforce de
graver cette conviction: «Impuissance et dépendance ».
E. Beichel.
lÎi.i 1701 les liabitaiits de cette co
Dulletin commercial.
Arlac', Ayasse, Rural, ßarrac, Barret, Barrdit, Bartouliu, Bertalot, Bes.son,
Blanche!', ' Bonnet, Bonnoux, Borei
Bouc, Brune't, Cban-iei', Gellet, Deutend, Ferrier, Gäbet, Gayde, Gendron,
Le 26 c. à 2 h. à Turin assetnblée deä
créanciers de la faillite H. Brache pouf
essai de concordat.
J. P. Malan, Gérant
Turre Pellice — Imprimerie Alpina-