1
Soixante-quatorzième année
i
i
mi
' ' '
'Isl
<.s
i ê
è
23 Septembre 1938-XVI
L ECHO DES
iT
T:-, '*4> Il ,
N» 38
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
---=^-=rg,
Un an
PRIX D’ABONNEMENT;
Italie et Colonies italiennes . . . . L 12 —
Etranger , . ........................' . » 25 —
Plusieurs abonnements à la même adresse . , . » 22__
Six mois
7,—
15,—
On s abonne: à Torre Pellice^ au Bureau d'Administration de l’Ecfto (Via Wlgram, 2) - Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
^TQRRE PBLUce L
L’ABONNEMENT SE PAIE D’AVANCE.
S’adresser pour la Rédaction, au Directeur Doct. ALBERTO RICCA, pasteur ■
Bobbio Penice (Torino) — pour l’Administration, au Bureau du journal Via Wlgram, 2 - Torre Penice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresse coûtent UNE LIRE, sauf ceux du commencement de l’année.
00 Le numéro: 30 centimes 00
jQue toutes les choses vraies, Iiomiêteg^justes, pures, aimables..., dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV^ 8).
t Vocation pastorale
Il faut être doué d’aptitudes spéciales
pour deyenir un bon magistrat, un bon
cultivateur, un bon médecin, un bon ins)t tituteur. Une foule d’hommes et de femmes exercent une profession qu’ils n’aitnent pas, qui leur a été imposée par les
.ï, circonstances : aussi rien détonnant s’ils
« réussissent » pas, s ils sont malheu- reux, si, en un mot, ils gâchent leur vie.
/■V L® chrétien, lui, considère toute la
^ vie co-nme sacrée, et tout genre d’activité sous 1 angle de la vocation. Il sait
, que certaines inclinations naturelles sont
^ nécessaires pour tenir boutique, s’occuper à un métier ou exercer un art quel, conque. Il sait aussi que « réussir », au
sens ordinaire du mot, n’est ni la garantie absolue que nous étions appelés
, la ou nous avons réussi ni l’unique but
isque nous devons donner à notre activité.
Le chrétien sait qu il doit glorifier
Dieu dans et par son travail; ce dernier
fi n’est donc pas uniquement un instrument
dont nous disposons à notre avantage ou
l" à 1 avantage de notre prochain, mais il
5..; est une vocation de Dieu à le servir.
> Parmi les vocations, il y a la vocation
excellence, la vocation au ministère
Pins d’une fois, au cours de
dernier Synode, on a parlé de la
' pénurie de pasteurs dans notre Eglise.
4 Le Modérateur a rappelé l’étendue du
champ de travail en Italie et à l’étran,, ; ger. Nos Vaudois de l’Amérique du Sud
'«réclament périodiquement des pasteurs;
' dans les nouvelles colonies italiennes de
1 Afrique, notre Eglise peut être appelée
*' a une œuvre dont nul ne saurait prévoir
'fi importance ; en Italie on demande ici
un pasteur à poste fixe, là des visites
plus fréquentes ; aux Vallées il y a des
paroisses de 1500 âmes disséminées sur
un vaste territoire ; on proclame de toutes
i. parts la nécessité de renforcer le ministère pastoral en augmentant le nombre
des pasteurs... (( la moisson est grande,
mais il y a peu d’ouvriers ».
Les causes de cette pénurie ? Y aurait-il un ralentissement dans le rythme
,.de la vie religieuse de notre Eglise ? Non,
certes, et Dieu en soit loué. D’aucuns
disent que les comparaisons sont odieuses. Peut-être; mais elles sont instructives; et si 1 On compare la jeunesse vaudoise de la génération précédente à celle de notre génération, l’on constate
que celle-ci s’intéresse beaucoup plus
aux problèmes religieux et aux ques" lions ecclésiastiques que ne le faisait
celle-la. L interet soulevé par l’organisation de la jeunesse ces dernières années en est la preuve, ainsi que la formation, au sein de notre jeunesse universitaire, de cercles d études religieuses.
Est-ce alors les difficultés du ministè^ re pastoral ? Elles sont graves, nombreuses, et nul ne songe à les cacher. Quoi^ qu’en pensent certaines braves gens, le
’ pasteur est acpablé de travail : écoles du
dimanche, catéchisme, prédication, pauvres, malades, correspondance, administration... sans compter les charges spéciales qu on lui confie et qui lui prennent
Une bonne partie de son temps, même
î'si tous 1 ignorent. D’ailleurs l’énumération des devoirs du pasteur ne dit pas
tout. (( Une seule âme — a-t-on écrit —
suffit pour occuper un pasteur, parce
que chaque âme et chaque homme est
comme un grand monde dans les voies
et les œuvres de salut, quoiqu’il n’en
soit qu un petit dans sa composition naturelle ». Mais la difficulté du ministère
pastoral semble résider moins dans la
somme du travail que dans la stérilité,
au moins apparente, de ce dernier. C’est
en outre un travail mal apprécié, mal
rétribué, un travail qui met en contact
continuel avec la souffrance humaine et
est un appel toujours renouvelé au renoncement. '
Le ministère pastoral, en effet, exige
le sacrifice de goûts et de talents, voue
a un isolement pénible ceux que les charmes de la société attirent. Tout cela est
vrai, et encore n’avons-nous pas indique toutes les difficultés du ministère
pastoral. Mais notre jeunesse vaudoise,
saine, vaillante, enthousiaste, se laisse-telle décourager par les difficultés ? D’ailleurs notre Eftlise fait appel non à la
jeunesse médiocre, mais à la fleur de la
jeunesse^ a la jeunesse dont la vigueur
intellectuelle, la fermeté morale, la solidité des principes chrétiens donnent
I assurance de la victoire sur toutes les
difficultés.
La vocation vient de Dieu, mais nous
pouvons préparer l’atmosphère où l’appel de Dieu se fera entendre; nous pouvons encourager, exhorter, montrer à nos
jeunes l’éventualité, la possibilité de se
consacrer au pastorat. Et nous ne doutons nullement que si notre Eglise a encore, comme nous le croyons, une grande mission à remplir, elle trouvera, dans
son sein, les hommes dont elle a besoin.
Nous ne saurions mieux terminer qu’en
offrant à la méditation de nos Vaudois,
de nos jeunes Vaudois en particulier,
une page du grand penseur protestant,
Alexandre Vinet:
« La religion, qui est la chose la plus
excellente et le tout de l’homme, est
pour le ministre, l’office et le devoir de
tous les jours, de toutes les heures: ce
qui se mêle à la vie des autres hommes
compose la sienne.
« Il vit au milieu des idées les plus
hautes et les plus vastes, et des occupations de 1 utilité la plus absolue.
« Il n est appelé à faire que du bien;
rien ne 1 oblige ou ne le tente à faire du
mal.
« Il n’occupe aucun rang dans la hiérarchie sociale, n’appartient à aucune
classe, mais sert de lien à toutes.
« Sa vie, a moins de circonstances
trop défavorables, est la plus propre à
réaliser l’idéal d’une vie heureuse. Il y
a une grande régularité, une sorte de
calme uniforme, qui est peut-être la
vraie latitude du bonheur terrestre ».
R.
Soirées Synodales
Séance de la
Société d’Etodes "‘ '
La séance publique annuelle a eu lieu
lundi soir, 5 septembre, dans la salle du
Synode, sous la présidence de M. le prof.
Arthur Pascal, président de la Société,
et en presence d un public nombreux
et attentif.
Le président déclare ouverte la séance
à 20 h. 40 et présente un rapport complet et énergique sur l’activité de la Société pendant l’année 1937-38. Le nombre des membres est augmenté, plusieurs dons encourageants sont parvenus
au Caissier et le travail, dans son ensemble, a été abondant; les deux bulletins,
69 et 70 (ce dernier sous presse) l’opuscule du 17 février, qui a eu une grande
diffusion, le numéro spécial de l’Echo
pour le 15 août. La relation rappelle
aussi les membres décédés: Louis Appia, cav. Vidossich, A. Jahier, cav. Rivoiro, A. Bachi et Mons. Borgherio, qui
tout en n’étant pas membre de la Société,
avait fait entrer notre Bulletin dans la Bibliothèque du Vatican et plusieurs fois
avait souhaité que quelque studieux Vaudois puisse profiter des trésors inconnus
que les Archives du Vatican renferment.
Èn terminant, le président adresse un
vif appel à tous les membres de la Société, pour qu’ils contribuent avec leur
collaboration au développement de la
Société, pour ne pas en laisser tout le
poids au Bureau, et invite chaudement
tous les jeunes étudiants afin qu’ils comprennent la nécessité de travailler, eux
aussi, dans le domaine de l’Histoire Vaudoise, si riche d’ênseignemènts.
Le caissier, comm. E. Ayassot, donne
ensuite le compte-rendu financier, par lequel on voit l’état satisfaisant des finances de la Société, qui lui permettront la
publication, dès 1 année prochaine, d’un
premier volume d’une série d’études
vaudoises en dehors du Bulletin.
Nous avons eu ensuite le plaisir d’entendre M. Savory, professeur à l’Université de Belfast, qui est chargé de représenter la «Huguenot Society of London »
et la « Société d’Histoire du Protestantisme français ». Il apporte les salutations et les vœux des deux Sociétés
amies, et lit un intéressant travail sur
1 émigration des Huguenots en Irlande,
avant et a la suite de la révocation de
1 Edit de Nantes (1685). Les réfugiés se
distinguèrent par leur activité, spécialement dans l’industrie de la toile, et acquirent une grande prospérité dans l’île
catholique. Aujourd’hui ils se sont mêlés avec la population locale, mais leurs
descendants, comme les Vaudois d’Allemagne, cultivent avec vénération l’histoire et les souvenirs des ancêtres persécutés.
M. le prof. Jalla répond à M. Savory,
en le remerciant vivement pour son message, et le prie de porter aux Sociétés
qu il représente les salutations cordiales
de la Société d’Etudes Vaudoises.
L’heure est déjà avancée, ce qui n’empêche pas d’écouter avec un vif intérêt le travail de M. E. Ayassot, pasteur à Venise, sur l’histoire de la même Eglise, depuis les hérésies médiévales jusqu’à nos jours. La ville fut en tout
temps très favorable aux hérétiques et
puis aux Réformés, et ce fut là que furent imprimés plusieurs ouvrages de la
Réforme Italienne. En 1868, donc il y a
70 ans, M. le pasteur E. Comba y fondait la communauté Vaudoise, qui, à
travers différentes aventures, s’y est conservée, et de nos jours est florissante.
Tous les orateurs ont été accueillis par
de vifs applaudissements.
La deuxième partie de la séance est de
caractère administratif et réservée aux
membres seulement. On a étudié particulièrement le projet des fêtes de l’année
prochaine, qui sera le V" cinquantenaire
de la Glorieuse Rentrée. On aura, d’acçord avec la Vén. Table, un Pèlerinage
magnifique, qui se déroulera en Suisse
et surtout parmi nos frères de l’Allemagne du Sud, que les exils ont éloignés
des Vallées.
M. le prof. Pascal annonce encore, de
la part de M.me Ida Jalla, la prochaine
publication d’un deuxième volume de
« Glanures d’Histoire Vaudoise », tiré
des articles du toujours regretté professeur et historien Jean Jalla.
A la fin de la séance, le Modérateur
exprime au Président et au Bureau, réélu
•au complet par acclamation, les félicitations de la Table et l’encouragement
à toujours continuer dans les nobles buts
dé la Société. A. Hu.,
Soirée d’EvaDgélisation ^
On avait annoncé cette réunion traditionnelle du Synode, comme ayant, cette année, un cachet tout spécial: elle aurait été en bonne partie, nous avait-on
dit, consacrée aux vocations pastorales,
dont les différents orateurs auraient parle, a de differents points de vue, dans
le but de susciter dans la jeunesse vaudoise un renouveau d’intérêt pour la
carrière pastorale.
Excellente idée, qu’il vaudra la peine,
les années prochaines, de reprendre sur
une plus vaste échelle, en préparant un
sujet à traiter, plutôt que des anecdotes
à débiter, afin d’éviter que le public de
la « soirée d’évangélisation » s’imagine
que Ic3 pasteurs Vaudois évangélisent
avec des propos plus ou moins farcis
d humour. Il est grand temps que le public vaudois — nos Vaudois ! — sache
que l’évangélisation et le témoignage
chrétien sont avant tout chez nous affaire de stratégie (c’est-à-dire de méthode)
et d’intelligence.
Excellente idée, avons-nous dit. Aussi
nous permettons-nous de nous plaindre,
en premier lieu, du fait que le public du
mercredi synodal n’était pas le plus
adapté a recevoir un message vocationnel. Tandis qu on parlait de l'apostolat
chrétien, nous tournions nos regards sur
les auditeurs : des dames, des demoiselles (le sexe féminin constitue toujours le
80 pour cent du public synodal !), des
personnes âgées, quelques jeunes gens,
universitaires ou « professionnels », donc
des jeunes déjà « placés ». A qui donc
aurait pu s adresser, d’une façon pratique (c’est le mot d’ordre de nos jours !),
personnelle, l’appel du Maître ? Nos lecteurs nous diront; on était venu surtout
pour prier et, d’autre part. Dieu peut susciter des enfants d’Abraham même des
pierres du... Castelus I Bien sûr, mais...
ne faudrait-il pas, alors, puisqu’une oc
19888126
2
L’ËCHO DES VALLEES ^ Vendredi 23 Septembre 1938-XVI
casion s’offre, agir en sorte que cette occasion soit poussée au*' maximum ? et,
pour nous restreindre aux simples possibilités du moment, n’àurait-on pas pu
annoncer cette réunion spéciale — il s’agissait bien d une chose de dernière importance: le recrutement de notre corps
pastoral ! — au moins un mois à Va• vance?
Deuxièmement : était-ce vraiment, ce
mercredi soir synodal, la meilleure des
occasions pour une telle réunion ? Qu’on
nous permette d’en douter.. Le Synode
est déjà, par soi-même, un événement
tellement spécial, pour nos Vallées et en
particulier pour La Tour, qu’il ne reste
guère de temps pour autre chose. Moins
encore pour des réunions ayant pour but
de susciter de jeunes lévites, de futurs
pasteurs de 1 Eglise Vaudoise. A cet
égard, pourquoi n’a-t-on pas utilisé —
voilà qui aurait été superbe ! — l’aprèsmidi du .Congres de la Fédération des
Unions Vaudoises à Pignerol ? On n’aurait certainement pas perdu son temps;
des jeunes, une masse de jeunes auraient entendu le pressant message
de 1 Eglise, des témoignages, tels que
ceux que nous avons entendus à la
réunion d’évangélisation, auraient ici
trouvé leur place, tout naturellement.
Pensez donc: la jeunesse vaudoise, des
Vallees a la Sicile, nous disons la jeunesse des 20 et des 25 ans (on ne sait
que trop que le cœur se maintient jeune pendant plusieurs années encore !), se
ralliant à l’Eglise, saisie hic et nunc de
1 urgence de l’angoissant problème des
vocations pastorales... N y aurait-il pas
eu, à Pignerol, un jeune homme disposé, en ce jour, à se consacrer au ministère chrétien ? une conscience — une
seule ! — n’aarait-elle pas entrevu là
l’appel de Dieu ?
*
★ it
C est M. Virgilio Sommani qui préside. Après la lecture biblique (la parabole du semeur, très adaptée) et quelques mots de M. Sommani sur cette
■féquation pain-évangile, la parole est à
M. Liborio Naso, le pasteur itinérant
des Abruzzes, qui peint en quelques
traits son vaste champ d’activité, aux
distances immenses, qu’il parcourt avec
sa fidele (( missionaria », c est-à-dire sa
motocyclette, car M. Naso est le seul
pasteur motorisé de l’Eglise Vaudoise
(sumptu publico, bien entendu; nous ne
pensons pas à ceux qui le sont par euxmemes !). Il y a, aux Abruzzes, toute
une œuvre à refaire, chez une population menue, composée surtout d’artisans, ou 1 alcoolisme et la corruption font
souvent des ravages. L’opposition cléricale n a pas manque; dans certaine ville,
elle prend des allures souvent grossières,
toujours sourdement opportunistes. M.
Naso est aussi le premier pasteur Vaudois
QUI se soit inscrit comme « colporteur volontaire » de la Société B. B. et E., dont
il a l’autorisation, et dont il vend librement les Bibles, dans la vaste diaspora
qu’il visite régulièrement, prêchant jusqu à six fois par semaine !
Suit M. Mariano Moreschini, qui développe son sujet: « le problème de l’évangelisation ». Son discours fourmille
d’idées, nous en retenons quelques-unes:
Pas de protestantisme qui n’est pas l’Eglise, et vice-versa, pas d’Eglise évangélique qui n’est pas protestante. Après
les 40 ans d’évangélisation « contingente » ( ?), les résultats auxquels nous
sommes arrivés sont les suivants: a) pas
de polémique, f>) proclamation absolue
de l’Evangile, c) témoignage fidèle des
croyants. M. Moreschini indique ensuite
les chemins de 1 évangélisation : 1) la
tradition. Mort du romantisme, naissance, du collectivisme, de l’esprit de masse, de 1’« inquadramento »; 2) il faut,
partant, créer la conscience individuelle :
ce n est plus la peur qui doit unir, mais
c’est l’amour ! 3) c’est ici, sur le chemin
de 1 évangélisation, qu il faut se garder
des apparences trompeuses, des illusions
fatales: la civilisation actuelle est en
pleine faillite, c’est une maison qui
croule. Les saints, seraient-ils devenus
sourds ? ^ Non, répond M. Moreschini,
Dieu écoute, et écoutera toujours ses enfants. M. Moreschini clôt sa harangue
en indiquant les rencontres (« gli incontri ») du protestant de nos jours. Les voici: premièrement, le dédain d’autrui. 11
faut le braver avec le sourire chrétien.
Deuxièmement, le foumieni qui vient de
nous-mêmes, lorsque la Parole embrase
notre péché. Troisièmement, la recherche
de l’humanité. Dans ce but, devenons
tous des « contrebandiers » de la vérité ( ?). L’orateur a terminé en un feu
d arfifice d images et de citations ; vivement applaudi.
C’est enfin au tour de M. Achille Deodato, qui adresse un àppel aux jeunes.
La vocation n est pas le choix d’un chemin, mais un appel de Dieu qui est contraire à nos intérêts et à nos profits (voir
Calvin !). C’est parfois un simple témoignage, dans lequel 1 ame bien disposée
discerne la voix de Dieu; et c’est parfois
la voix de 1 Eglise. Il n’y a qu’un moyen
d’y répondre: obéir, en toute humilité, et
accepter le renoncement et le sacrifice
qui sont les conditions de cette obéissance. Du reste, ce ne sont pas des sacrifices impossibles à faire: et c’est parce
que cette œuvre — l’œuvre pastorale ______ |
doit etre la raison première de ceux qui i
s y consacrent, qu on demande des voca- i
tions pastorales, non .pas des... métiers
pastoraux; des jeunes que plie un senti- ^
ment perpétuel d’insuffisance, il est vrai, |
mais que relève et transforme une volonté indomptable de servir le Maître. ■
i
* * 1
La réunion se clôt par le chant d’un j
cantique et par une prière d’abondance.
Le public, nombreux, attentif, n’a pas '
ménagé ses applaudissements aux ora- ■
teurs ! r. b •
t
Soirée loissiooDaire i
(Société “ Pra del Torno ,,) :
Suivant la tradition, le yen^é4i 5hi^- i
node (9 septembre), ‘a eu lieu'une'soirée '
missionnaire, sous les auspices de la Société d’étudiants « Pra del Toriro ^ La ¡
soirée s’ouvre à 20 h. 30 sous la présidence du pasteur de Catane, M. Théodore Balma. Malgré le temps très défavorable, une bonne assemblée s’est réunie a la Maison Vaudoise. Après la peurtie liturgique (lecture: Jean XII, Romains
X, Apocalypse VII), la parole est au président de la « Pra del Torno », M. Jean
Peyrot, qui lit le rapport moral et financier de 1 annee 1937-38. Glanons quelques données: membres effectifs, 20;
séances, 27 ; réunions, 74. Tous les membres ont travaillé, rnalgré leur jeune âge.
Avec la collaboration des sections de Rome, Turin, Florence et Catane, la Société a réalisé une somme de L. 3960,25
dont la plus grande partie sera destinée aux Missions de l’A. O. I. Le
public applaudit chaleureusement, et
M. Balma formule des vœux pour l’avenir de la (( Pra del Torno ». La parole est maintenant au doct. Daniel Rachat, qui a passé onze mois en A. O. I.,
en qualité d’officier médecin. A Asmara, où il a passé sept mois, il s’est trouvé
en contact avec la Mission Evangélique : 1 orateur dit quelques simples mots
sur la religion des indigènes, musulmans ou coptes, et fait remarquer que
toute valeur morale au sens chrétien du
mot manque là-bas. Les membres de la
mission se distinguent, à première vue,
parmi les autres indigènes. Le doct. Rochat terrnine en souhaitant qu’ils sachent
demeurer fidèles. On f applaudit vivement, et la parole passe au pasteur
Alexandre T ron, de la Mission de l’Erythrée. Il commence par dire que l’observateur superficiel trouve que les indigènes travaillent le moins possible et ont
toujours 1 air gai. D’aucuns voudraient
les laisser vivre dans leur simplicité,
mais en réalité leur vie est bien plus
compliquée qu’il ne paraît, à cause des
superstitions et des us et coutumes à demi barbares. Pour le démontrer, M. Tron
raconte force épisodes; amusants d'une
part mais tristes de l’autre. La vie est en
contraste criant avec les principes chrétiens: divorces très fréquents et sans
cause serieuse, etc. Les missionnaires ont
tache de former de nouvelles lois pour
les indigènes, et le Gouvernement appuie
cette œuvre si délicate et difficile. Ce
sont les anciens qui font fonction de juges et l’on s’adresse au pasteur en deuxième instance. L’orateur narre quelques
anecdotes démontrant la ferveur des indigènes convertis, et termine en disant que
les autorités reconnaissent l’utilité et la
bonté de l’œuvre missionnaire. M. Tron
est longuement applaudi; M. Balma remercie les orateurs et recommande la
collecte. Le chant du cantique des missions (N, 239), la prière et la bénédiction terminent la belle réunion. La collecte qui a eu lieu à l’issue a donné la
somme de L. 284,45 : merci à tout le
public. emm. t.
RECTIFICATION
Une erreur s’est glissée dans la chronique synodale :
Je n ai nullement « rompu une lance
contre l autonomie (des églises) où je ne
verrais qu’inconvénients et injustices ».
J’ai tout simplement affirmé que, vu le
caractère particulier de notre église, qui
est une église d’évangélisation, donc de
mouvement, et à cause de la distinction
qu elle établit en accordant à des pasteurs et à des paroisses des droits et des
privilèges que d’autres églises et d’autres pasteurs n’ont pas, l’autonomie produit certains inconvénients et certaines
injustices. Au lieu de me, déclarer nettement contraire à l’autonomie, j’ai même indiqué une solution, très modeste,
pour arriver à une entente équitable entre la Table et les églises locales.
Ermanno Rostan.
iliìlli Unioni ValÉi
Comunicato
Il Gomitato Nazionale della Federazione dèlie Unioni Valdesi (F. U. V.) si è
riunito dopo il Sinodo in Torre Pellice.
Dopo aver stabilito la circoscrizione
dei vari Gruppi, il Comitato ha designato i Capi-Gruppo come segue : Gruppo Valli Valdesi: Ermanno Rostan —
Gruppo Italia Nord: Arnaldo Comba —
Gruppo Italia Centro: Tullio Vinay —
Gruppo Italia Sud: j4nfonio Miscia —
Gruppo Sicilia : Seiffredo Colucci.
Su proposta dei Capi-Gruppo sono stati così costituiti i Comitati di Gruppo :
Gruppo Valli Valdesi: Oreste Peyronel
(Perrero), Roberto Jahier (Villar), Olga
BouTuous (S. Germano), Augusto Armand-Hugon (Torre Pellice).
Gruppo Italia Nord: Carlo Lupo (Como),
Mario Riviera (Brescia), Mario Rollier
(Milano), Elsa Karl (Fiume).
Gruppo Italia Centro : Roberto Cavo
(Sampierdarena), Giorgio Girardet
(Roma), Giorgio Peyrot (Roma), Liborio Naso (Abruzzi).
Gruppo Italia Sud: Armando Russo (Taranto), Luigi Di Gennaro (Corato), Fragassi (Orsara).
Gruppo Sicilia: Ernesto Pozzanghera
(Riesi), Arturo Mingardi (Vittoria), Virginia Panascia (Pachino), Giuseppe
Crucitti (Reggio Calabria).
Si sono quindi fissate le linee generali
del programma invernale di attività e il
numero di Convegni regionali da tenersi
in ogni Gruppo. Prossimamente le Unioni riceveranno dai Capi-Gruppo comuniccizioni in proposito. Su proposta del
Segretario Generale si è deciso di aderire alla settimana di preghiera mondiale
per la Gioventù che si tiene al principio
di novembre, colle modalità che saranno
a suo tempo indicate.
Invece di pubblicare una « Circolare »
si è ottenuto di poter usufruire di una
pàgina de « La Luce » una volta al mese. In quella pagina, oltre al notiziario
delle Unioni ed alle comunicazioni va
rie, verranno proposti allo studio delle
Unioni vari argomenti che interessano
particolarmente la Gioventù. Inoltre
« 1 Echo des Vallees » pubblicherà periodicamente un notiziario della F. U. V.
I Capi-Gruppo comunicheranno quanto
e stato deciso per le finanze della F.U.V.
Fin dove e possibile le spese verranno sostenute dalla Gioventù fiera di saper fare
da sè. Ciò non esclude il benevolo appoggio della Tavola Valdese ogni volta che
CIÒ sia necessario, nonché la formazione
di un buon gruppo di sostenitori i quali
facilitino le attività più onerose con le loro offerte. Il Cassiere sig. Arnaldo Comba - Bergamo, Viale Vittorio Emanuele,
59 - riceverà con gratitudine le offerte dei
« sostenitori ».
Le relazioni fraterne con la Gioventù
delle altre Chiese Evangeliche d’Italia
saranno mantenute per mezzo dell’apposito organo di collegamento costituito dai
rappresentanti ufficiali delle varie Chiese Evangeliche d’Italia. Quanto alle relazioni con la Gioventù evangelica di
tutto il mondo, il Comitato ha già avviato
le pratiche per aderire e partecipare praticamente alla grande Conferenza Ecumenica che si terrà in Olanda nell’estate
1939.
Come la Chiesa Valdese ha partecipato alle adunate ecumeniche di Stoccolma, Losanna e Oxford, così la Gioventù della Chiesa Valdese intende
prendere parte, come tale, alle adunate
giovanili ecumeniche insieme con la Gioventù di tutte le Chiese Evangeliche del
mondo.
Il programma elaborato dal Comitato
Nazionale è stato presentato in dettaglio
alla Tavola Valdese, la quale nell’approvarlo integralmente, ha espresso il suo
compiacimento per lo spirito che anima
la Gioventù della F. U. V.
Altre notizie verranno date man mano
che 1 attività si verrà svolgendo.
La parola d’ordine della ripresa autunnale è per la Gioventù Valdese: k Al lavoro con fiducia e con fedeltà ».
Il Segretario Generale:
Paolo Bosio.
Le dimanche 18 septembre a marqué
une date importante dans l’histoire de
nos Vallees, et, d une manière spéciale,
du Val Pérouse et Balsille, à la suite de
l’inauguration solennelle de l’Orphelinat
du Pomaret.
L’ouverture d’une nouvelle Institution
de bienfaisance, dans une époque de crise économique, représente pour la petite
Eglise Vaudoise, couronnée déjà d’une
série importante d’œuvres diverses, un
vrai acte de foi. La nouvelle Institution
ne possède, en effet, aucune ressource
particulière, aucun fonds; elle compte,
pour commencer, sur la fidélité de Dieu
et sur la bienveillance des enfants de
Dieu. C’est sur ce fait que les orateurs
mirent 1 accent, en inaugurant l’Orphelinat dimanche.
Ce fut d abord le Modérateur, prof.
Ernesto Comba, qui adressa la parole au
public nombreux qui remplissait la grande salle du « Convitto », au Pomaret. 11
rappela les dates importauites de l’histoire de ce même édifice, celle de sa construction, à la rtiémoire de nos frères
Vaudois tombés à l’ennemi pendant la
grande guerre; celle de sa libération des
dettes qui l’opprimaient encore, il y a
peu d années; enfin celle de son utilisation pratique par l’ouverture de l’Orphelinat. C est un acte de foi que l’Eglise
accomplit, en même temps qu’un acte
d espérance et de charité, d’amour. C’est
par le sacrifice que l’on arrive à la vie,
car l’égoïsme n’amène qu’à la mort; et
c’est par le sacrifice de tous les Vaudois que cette Institution vivra et donnera des fruits de vie, en entourant de soins
et d’affection de chers petits garçons privés de leurs soutiens naturels.
C’est ensuite le tour de M. Louis Ma-
3
L’ECHO DES VALLEES - Vendredi 23 Septembre 1938-XVI
rauda, Vice-Modérateur, qui présente
les enfants déjà admis, au nombre de
11, et qui donne des détails sur l’organisation de l’Institut. A tour de rôle, MM.
Adolphe Giampiccoli, O. Peyronel et
Guido Mathieu adressent ensuite la parole à l’assemblée, faisant appel à la générosité des présents et des absents, auxquels 1 écho de cette émouvante cérémonie parviendra par l’entremise des auditeurs; c est un humble commencement,
que cet Institut, mais l’édifice est vaste,
et il est a prévoir et à espérer que d’autres locaux puissent être affectés, à l’avenir, au même usage que ceux que l’on
consacre aujourd’hui à cette Œuvre; il
: est à souhaiter que 40 et même un plus
grand nombre d’enfants puissent trouver
ici un abri et une famille, au sein de laquelle leurs esprits et leurs coeurs puis-sent se former, tandis qu’ils se préparent
à la vie matérielle.
M. Guido Mathieu, qui promet au nom
de la paroisse d entourer la nouvelle institution de soins et d’affection, cite en
terminant l’exemple d’un petit orphelin
qui, le matin même, lui a remis 10 lires
pour 1 Orphelinat, en souvenir de son
père. C’est un symbole de l’affection
dont ces enfants sans famille seront entourés, accueillis par les petits et par les
grands plus fortunés comme des frères.
Après avoir fait appel à la générosité
de tout le monde, on invite les personnes qui sont à même de le faire, d’apporter des dons en nature et en argent ; et
la collecte, qui se fait à l’issue, démontre que 1 appel n’a pas été inutile, puisqu’elle rapporte lires 717,80.
On visite enfin les nouveaux locaux, si
gentiment aménagés par les soins de la
directrice, M.lle Adèle Pons, qui se consacre à cette œuvre avec un entier dévouement et avec enthousiasme.
Une modeste réception est offerte aux
assistants, dans une atmosphère de simplicité profondément cordiale, en harmonie avec 1 Institution que l’on inaugure.
On se rend compte que les cœurs sont
émus et joyeux de ce qu’une si noble et
belle initiative ait pu se traduire dans la
réalité,
La sympathie la plus unanime entoure
1 Orphelinat dès son début : puisse-t-il obtenir toujours davantage l’appui de tout le
monde. La couronne de nos Institutions
de bienfaisance s’est enrichie d’un nouveau joyau; puisse-t-il briller toujours
mieux et remplir de bonheur une multitude de petits cœurs, voués autrement à
la tristesse d’une vie sans soleil.
G. C.
Doni ricevuti per l’Orfanotrofio
Maschile di Pomaretto :
N. A. N. L. 10.000,—
Anonimo, riconoscente al Signore » 100,—
N. N., riconoscente a Dio » 100,—
Pellegrini Fernando, Torino » 2.000,—
Rivoiro Pellegrini Cléanthe » 1.000,—
Moderatore Ernesto Comba
e Signora » 500,—
Balmas Giuseppina, Poma
retto, in mem. del marito » 50,—
Pastre Augusto, Pomaretto » 20,—
Tron dott. Enrico, peistore,
e Signora » 100,—
Colucci Mimmo e Duccio » 50,—
Peyrot Ernesto, in mem. del
padre Giovanni » 20,—
Tron prof. Samuele » 30,—
Marauda L., ricordando suo
padre » 100,—
Carlo Grill, Pomaretto » 50,—
Dal Tè di beneficenza prò
Orfanotrofi, durante la settimana sinodale a Torre
Pellice lì 550,—
Colletta all’inauguraizione
dell’Orfanotrofio a Pomareto » 717,80
PERSONALIA
Ci comunicano da Roma che il pittore
Arturo Peyrot è stato nominato Fiduciario della Sezione dell’Affresco del Sindacato Nazionale Fascista di Belle Arti.
Congratulazioni al giovane artista.
Congrès de la F. G. V.
Le dernier a eu lieu samedi, 3 septembre. Apres avoir lu les messages de
MM. I. Rivera, secretaire du mouvement
juvénile baptiste, de L. Vergnano, de
1 Eglise Méthodiste Wesleyenne, et de
nombreux messages, M. P. Bosio, président du Comité National, donne un rapide aperçu de son activité. Les différents chefs de groupe brossent un tableau de leurs champs de travail, sans
souci de rethorique : ombres et lumières,
même si l’on aimerait oublier les premières; la différence de méthodes, de
milieux, de caractères ne fait que mieux
ressortir 1 intime unité des esprits, et du
but pour la réalisation duquel on a travaille : signalons la bonne réussite de
nombreux Convegni, qui ont peniiis à la
jeunesse vaudoise dé rencontrer aussi la
jeunesse des autres Eglises ; l’utilité pratique du Comité de « Collegamento »,
qui s est de'montre toujours plus un instrument indispensable à la bonne entente, et a la frâternelle collaboration des
différentes Fédérations juvéniles des Eglises Evangéliques de notre Patrie ; les
cahiers de u collegamento », toujours
plus riches d informations. Le caissier,
M. A. Comba présente son compterendu financier, dont nous rappelons
simplement la conclusion: la F. G. V.
a pu faire face à tous ses besoins, grâce
a 1 attitude pratique de sa jeunesse, qui
a démontré de comprendre que l’amour
a une institution doit se manifester par
un peu de renoncement à son portefeuille !
M. P. Bosio prend ensuite la parole
pour expliquer comment le Comité National a réalisé le mandat qu’il avait
reçu par le Congrès dé l’année précédente et lit l’ordre du jour suivant ;
La Federazione Giovanile Valdese,
convinta che nel momento attuale sia indispensabile procacciare con ogni sforzo
l’unione sempre più completa delle forze
Valdesi : ; i ■; '
fedele al suo motto di suprema tonsacrazione a Per CrÌsto 'e per la Chiesa »;
considerando che i prineipii e gli ideali per i quali essa è sorta sono Oggi accolti e salvaguardati in seno alla Chiesa
Valdese :
delibera di sciogliere la propria organizzazione affinchè le U. G. V. federate
entrino a far parte della nuova F. U. V.
costituita per tutta la sua gioventù dalla
Chiesa Valdese:
nella fiducia che tutta la gioventù Valdese sappia compiere spontaneamente la
stessa rinuncia a simpatie organizzative
particolari per l’ideale dell’unione e per
amore della sua Chiesa.
M. Bosio insiste sur l’esprit dans lequel a été conçu cet ordre du jour : nous
croyons superflu d’insister sur ce point;
les lecteurs peuvent juger d’après les paroles, car c est un cas, nous semble-t-il,
où la lettre n’a pas tué l’esprit. Ce n’est
pas sans un sentiment de profonde émotion que l’ordre du jour est approuvé, à
l’unanimité; car s’il est vrai qu’il devrait signifier la fin des contrastes, des
préoccupations, qu’il veut contribuer à
une réelle pacification des esprits qui
ont souffert, parce qu’ils ont eu, à un
certain moment, la conviction que c’était un devoir d’affronter ces combats;
il est aussi vrai que ce passé a contribué,
par l’amertume même de certaines heures, à nous permettre de nous mieux
conn&itrCf 6ii rcntrcint en nous-mêmes,
« Une pierre sur le passé », disait quelqu’un; oui, mais cum grano salis: car il
ne saurait s’agir ici de pierre commémorative, d’un passé qui meurt, sans laisser de soi nulle trace ; d un passé qui
doit être oublié le plus tôt possible, et
pour toujours. Nous venons de le dire:
ce passé forme une partie du présent,
par ce qu’il a pu faire de bien, par ce
qu’il a de pur, de bon, d’honnête : il déviait être encore une force vivante.
Et nous pourrions nous arrêter ici,
mais il nous est impossible de passer
complètement sous silence une réunion
intime, dans laquelle M. O. Peyronel a
rappelé ce que l’amitié, comme lien
idéal, a fait pour le bien de la jeunesse
dans la F. G. V. ; M. E. Rostan a examiné à la lumière de l’Evangile l’œuvre
de ces huit ans; M. T. Vinay a retracé
1 histoire du mouvement, et M. P. Bosio
a dit ce que les jeunes sentaient; des
projections lumineuses ont aidé à rendre
plus vivante toute cette évocation, où
1 humour a empêché au sentiment de
. 8 abandonner trop à soi-même I Un mot
pour terminer cette partie: le remercîment qui fut adressé à M. P. Bosio, pour
le zèle et la fidélité qu’il a démontrés: nous savons qu’il a dû souffrir,
mais, répétons-le, nous croyons qu’il
était nécessaire d’affronter des contrastes :
la , jeunesse Vaudoise qui acclamait son
ex-président sentait que ce devoir il l’avait accompli.
★
* ★
Et maintenarit il nous faudrait parler
de 1 organisation du Camp à Saint-Germain : nous confessons que nous y renoncerons, car 'nous avons été entouré
par une telle atmosphère de charité chrétienne, par une telle sympathie, qu’il
nous serait impossible d’exprimer, par
de simples paroles, la sérénité de l’hospitalité que nous ont offerte les familles de la paroisse, les soins et la prévenance dont les campeurs ont été l’objet. Quant au côté purement... matériel
— il n’y a qu’à constater que d’année
en année, ce qui semblait insurmontable,
est... surmonté.
Merci donc à tous les organisateurs,
et d une façon spéciale à M. et M.me
G. Bertin, au doct. E. Peyronel et Madame, à leurs collaborateurs, aux directeurs de journée, à toute la paroisse de
Saint-Germain, et last not least au Campista, l’ami fidèle que M. H. Geymet a
rendu toujours pHs complet et toujours
plus indispensable. Cl.
CHRONIQUE VAUDOISE
BOBI. Jean Daniel Grand, de Peyrelà,
nous quittait lundi dernier, à l’âge de 64
ans. Notre sympathie chrétienne à la
famille. R.
MASSEL. Samedi, 27 août, dans notre temple, a été béni le mariage de Palmari Tron, du Reynaud, avec Juliette
Galliano, du Petit Passet. Nous voulons
encore souhaiter d’abondantes bénédictions divines à cette nouvelle famille qui
s’est formée dans notre paroisse.
★ Dimanche, 11 courant, un bien
long cortège funèbre a honoré la dépouille mortelle d’Emilie Tron, des Robers. Après une vie longue et active,
Dieu 1 a appelée plus haut pour recevoir
le prix de son œuvre. Nous répétons à
la famille l’expression de notre sympathie chrétienne.
'fr Nous avons eu la joie d'entendre,
dans nos derniers cultes, les messages
du pasteur Charles Gay et du prof. Gino
Costabel. Nous les remercions pour le
bien qu’ils nous ont fait.
PRAMOL. Dimanche, 28 août, la petite Adriana 5appé d'Erminio et de Delila Bouchard, de la Ruà, a été présentée au baptême. Que cette enfant puisse
grandir dans l’amour de Dieu et vivre,
plus tard, la vie des vrais chrétiens.
★ Le lundi suivant, un long cortège
funèbre a accompagné au champ du repos la dépouille mortelle d’un de nos
frères les plus âgés de la paroisse, Alexis
Sappé, de la Ruà. Nous demandons à
Dieu de sanctifier l’épreuve et de la bénir pour le bipn de tous les affligés.
★ Nous avons invoqué la bénédiction
divine sur les epoux Edvy Costabel, des
Michelets, et Alinô Long, des Maisons
Neuves (Clots), qui ont célébré leur mariage, samedi 3 septembre. Nos vœux de
bonheur les accompagnent.
★ MM. le prof. Silvio Pons et l’évangéliste G. Bert ont présidé deux cultes
dans le courant des mois d’août et de
septembre. Nous leur disons sincèrement
merci.
SAINT-GERMAIN. liste des dons
pour l Orgue. Famille Pedriali, en souvenir de la Confirmation de Maria Graziella, L. 100 - Dons reçus à Pragiassaut,
XV août, a 1 occasion de la distribution
du cafér 315,10 - Silvana Massel et Ferruccio Griot, Roncs, 5 - Jahier Levi et
Henriette, Mondons, 5 - M.me Novello, 10 - M. et M.me Jean Baret, Riondet, 10 - M.lles Elma et Elvira Bouchard,
Ville, 25 - Rostan César et famille, Azari, en souvenir d’Albert Ferrier, 25 M.lle Albine Vinçon, Ville, 10 - M.lle
Elise Vinçon, Id., 15 - Baret J. Jacques,
Brières, 5 - M. Emile Perrona, Turin, 5 M. et Mime Frédéric Jahier, Ville, 10 M.me M. G., Marseille, 10 - M.lle Ilda
Balma, Rome, 5 - Philippe Balmeis et
famille, en souvenir de Barai Barthélemy, 40 - V. B.. 5 - M.me Eugénie Thei1er, Pignerol, 10 - Sœur Léonie Stallé,
Vittoria, 5 - Balmas Mary, Giulio, Nora,
Pignerol, 15 - Balmas Joséphine, en souvenir de son mari Balmas Vincent, 10 M. et M.me Henri Bert, en souvenir de
leurs chers pères Bert Pierre et Balmas
Vincent, 20 - Prof. Silvio Pons, Florence, en souvenir du pasteur Ugo Janni, 50 - Emile et Adélaïde Long, en souvenir de leur beau-frère et f^re Balmas
Vincent, 25 - M .me Bounous Bonin Marthe, Sestrieres, ,10 - Reste de la course
en autocar au Synode, 58 - M. Henri
Bounous (Hôtel de l’Ours), Ville, 100.
A la publication de la X' liste, nous
annoncerons la date de l’inauguration de
1 orgue. Avant ce jour nous recevrons
sans doute beaucoup de dons.
★ Le Saint Baptême a été administré, dimanche 28 août, à Alma Nora Forneron de Michel et de Jenny Roman, et
dimanche, 11 courant, à Fiorella Bleynat
de Manlio èt de Juliette Balmas. Que
Dieu accorde à ces enfants et à leurs
parents les richesses de Sa grâce I
★ Samedi, 10 courant, nous avons
invoqué la bénédiction de Dieu sur les
époux Henri A vondet, de la Sibourna et
Inès Comba, des Berts. Nous souhaitons
à ce jeune ménage le vrai bonheur et les
dons du Saint-Esprit 1
★ Mercredi, 7 courant, a eu lieu,
dans le temple, le service funèbre de
Guido Balmas, qui s’est éteint à l’âge de
58 ans. A sa mère, M.me Pauline Turin,
et à sa sœur, M.lle Marguerite, nous témoignons notre profonde sympathie chrétienne. G. B.
SAINT-JEAN. La traditionnelle vente
de bienfaisance, organisée par la Société
« Le Printemps », le 24 août dernier, a
eu un résultat très satisfaisant. Nous tenons ici à remercier toutes les personnes
qui ont bien voulu, de quelque manière,
collaborer à sa bonne réussite.
★ Samedi, 10 septembre, a été célébré, dans notre temple, le mariage de
M. Guido Benech, des Barma, avec M.lle
Ida Revel, des Revels. Aux heureux
époux, nos meilleurs vœux.
★ Asile des Vieillards. Nous accusons réception avec gratitude des dons
suivants; M. David Pons, ancien, en souvenir de sa femme Lydie Pons-Odin,
L. 50 - Société Chorale de Saint-Jean, en
souvenir du lieutenant-colonel chev. L,
Ri voire, 50.
VILLESECHE. Dons reçus pour l’harmonium: Marguerite et Emile Grill, New-York,
$ 2 - Lillian Grill, 1 - Mr. et Mrs. Jacumln Rlbet, Id., 2 - Suzanne Blanc, Id., 2 Marguerite et B. Vinay, Id., 2 - Henriette
et Elisée Negrin, Id., 2 - Panny et Jules
Grill, Id., 2 - Jeanne et Jean Malanot, Id.,
2 - Alexandrine Blanc Costabel, Id., 1,50 Ernestine et Albert Blanc, Id., 2 - Jacques
Peyronel, Id., î - George Villielm, Ulster
Park, N. Y., 1 - Marguerite Villielm, Id., 3
- Louise Villielm, Id., 3 - Lina Bounous, Id.,
1 - Mr. et Mrs. Frédéric Peyronel, North
Carolina, 2 - Auguste Ferrier, 1 - Mrs. Alice Blanc, Vogelsang, California, 1,50 - Emilia Venturini, New-Jersey, 5 - Esther Vllllelm-Di Nardo, Id., 5.
Nous exprimons notre vive reconnaissance à ces généreux amis nour leurs contributions et pour l’intérêt démontré à l’égard de
notre paroisse. A. Janavel.
4
i
L ECHO DES VALLEES - Vendredi 23 Septembre 1938-XVl
Abofinaiiiaiils payés al dons
(Le «do7i> est entre parenthèses)
1938: Rostan Albert, Guigou, Frali Revel Giovanni, Chalet, Luserna San
Giovanni - Prof. Florio Armando, Civitavecchia (8) - Chambon Pauline, Don,
Inverso Pinasca - Ribet Jeanne, Clot
Boulard, Pomaretto - Reynaud j. Pierre, Gilli, Id. - Rostan François, Meurseille, et 1937 (I) - Pastre Philibert, Rey,
Pomaretto - Pastre Eisa, Blegieri, Id. Giaiero Ernesto, Perosa Argentina (3) Castagna Giovanni, Clot, Inverso Pinasca - Charrier Jenny, Gilli, Pomaretto Balme Evelina, Perosa Argentina (2) Obialero Teresa, Torino, et 1939 (6)
Tron Alina, Grugliasco, 1“ sem. 1938 Clot Alessandrina, Barneo, Riclaretto Peyrot Enrico, Grange, Bovile - Peyronel
Louise, Trussan, Riclaretto - Peyrot Lydie, Trossieri, Faetto - Grill Etienne,
Clot, Riclaretto - Paola Rostan Coppola,
Roma - Rostan Susanna, Chicago, 111.,
et 1937 (1) - Meizzolani M., Anvers, 2“°
sem. 1938 et 1" sem. 1939 (25) - M.me
Benech, Paris - Garrou John, Valdese,
N. C., et 1939 (12) - Bouchard Etienne,
Id., et 1939 (12) - Léger Louise, Id., et
1939 (11) - Lucia Burchkardt, Milano Poët Giov. Pietro, Clot Boulard, Pomaretto - Bleynat Jules, Lausa, Id. - Bertolin Giovanni, Paiole, Inverso Pinasca Genre Francesco, Campo del Clot, Rodoretto - Pons Enrico, Gardiola, Rodoretto, et 1937 - Pons Lydie, New-York
(2.75) - Nancoz Judith, Id. (2,75) - Albert Beux, Oakley, California, et 1939
(5,50) - Fanny M. Multare, New-York
(et arriérés) ♦( 10,25) - Marguerite Viglielmo, Id. (2,75) - Jenny Ribet, Santa Barbara (2,75) - Alex. Peyronel, New-York
(2.75) - Henri Ghigo, Id. (2,75) - Louis
Combe, Marseille, et 1937 - Pons Luisa,
Torino (3) - Forneron Lidia, La Risolta,
Prarostino - Gay Jacqueline veuve Paschetto, Cardonats, Id. - Alina OleeirJ
Ribet, Montery, California, et 1936-1937
- Davit Maria, Torre Pellice (1) - Barolin
Etienne, S. Gustavo La Paz, 1937-19381939-1940 - Pellegrini Margherita, Torino (1,75) - Clot Lamy, Combegarin,
Riclaretto - Bert Pauline, Lyon - Berger
Philippe, Chicago, 111. (9) - J. Etienne
Rostan, Id. (8) - Henri Grill, Id. (8) Murri Tron Elisa, Bergeuno (3) - Vidossich G., Milano (38) - Cardon Emilio,
Abbadi Alpina - Robert Jean, NewYork, U. S. A. - Clot Adèle Peyronel,
Riclaretto - Chappuis Joseph, Epeisses
Avully. 2“» semestre 1938 (5) - Stallé
Etienne, Montecarlo (5) - Clot Jean, Ciai,
Riclaretto, 1936-1397 - Clot Levi, Id., (2)
- Bounous Susanna, Albarea, Riclaretto
- Tron Levy, Villasecca Superiore, Fer
rerò - Peyronel Jean Silas, Peyronneo,
Riclaretto, et 1937 (1) - Villielm David,
Id. - Peyran Madeleine, Clos, Id. - Ribet Pierre, Bovile, Ferrerò, et 1937 (2) Bounous Henri. Ribba, Id. (2) - Pascal
J. P., Marseille - Cardon Maria, S. Secondo di Pinerolo - Alliaud Michele, Pinerolo (3) - Coniugi Peyran, Id. (3) Long Marta, Id. (3) - Pastore Marauda,
Id. (3) - Garrou Ilmes, Id. - Costabello Alberto, Id. (2) - Long Luigia, Abbadia Alpina - Long Luigi, Id. - Pasquet
Caterina, Pinerolo. (A suivre).
Il 12 settembre, alle ore II, in età di
66 anni, entrava repentinamente nel riposo celeste, con la pace del Signore sul
Volto, il cav. ing. prof.
EUGENIO TRINCHERÀ
Ne danno il triste annunzio, sorretti
da quella Fede che ha sempre illuminato
il cuore del Diletto, la vedova VERA SalVADORI, il figlio doti. Guido con la conserte Gemma Tanzarella e bimbe, la
figlia Laura con il marito GUSTAVO BerTIN, pastore Valdese, la sorella ALESSANDRINA con il marito prof, theol. GIOVANNI
Rostagno e famiglia, il cognato Luigi
RosTAGNO, pastore Valdese e famiglia, e
parenti tutti.
« Va bene, buono e fedele
servitore, entra nella gioia
" del tuo Signore ».
S. Matteo XXV, 21.
Ostuni - Villa Velga
li 13 settembre 1938-XVI.
COMUNE DI TORRE PELLICE
Stato Civile dal 12 al 18 Settembre 1938-XÏI
Nascite N" 3 — Decessi N® 1
LORCANlZZAZIONE\
DEL
BANCOdiROMA
NEL --------
MEDITERRANEO
NELL
IMPERO
E NELL
^pICMTC • del BAN
Vs-ynlLlllL □ FILIALI DELLA FI
• FILIALI DEL BANCO DI ROMA
□ FILIALI DELLA FILIAZIONE
BANCO ITALO-EGIZIANO
ìoco md
ere
Leçons. — Anglais, français, dactylographie. - Traductions. — S’adresser à
l’Administration.
E* uscito :
L’AMICO DI CA/A
Almanacco Pol[>olare I Ilustra to
Anno 1939-XVII
CONTENUTO:
Calendario per l’anno 1939 - Tariffe
Postali - Famiglia Reale - Calendario Il Grande Sconosciuto - « L’ora più felice della mia vita » - Il Pretorio di Pilato
- Il matrimonio di Renata di Ferrara - 11
Dottor Barnardo - Il principe degli oratori sacri - La Bibbia del Brucioli - « 11
Glorioso Rimpatrio » (250° anniversario)
- Galileo Galilei e la Bibbia - Alessandro
Gavazzi (nel cinquantenario della sua
morte) - Fatti, opinioni e consiglio.
CONDIZIONI DI VENDITA:
Ogni copia, Cent. 50 - Per ordinazioni
da oltre 10 copie a 50, sconto del 15 % da oltre 50 copie a 100, sconto del 20 % da oltre 100 copie, sconto del 25 %.
Ai Librai e Rivenditori, per un minimum di 100 copie, sconto del 30 %.
Indirizzare Commissioni e Vaglia alla
Libreria Editrice Claudiana
Torre Pellice (Torino)
(c. c. p. 2/17557).
Jules Tron» directeur-responsable
Torre Pellice - Imprimerie Alpine S. A.
/AHELVETIA-VARE/E
Studio Tecnico
Geometri GARDIOL
Torre Pellice - Viale Mazzini, 2
Uffici recapito :
Pinerolo - Via Savoia, 2 - Telef. 85
S. Germano Chisone - Via Gorge, 12.
Don. ORESTE M0L1NEN60
DENTISTA
Riceve tutti i Venerdì
in TorrePellice - Piazza Cavour, 9
dalle 8 alle 12
in Airali - Casa Decanale dalle 15 alle 18
GEOMETRA
PAOLO ROSTAGNO
VIA WIGRAM. N. 6 - PIANO 1«
TORREPELLICE ~=
Tutti i lavori tecnici relativi alla professione
Agisce da Intermediario per la compravendita
di stabili di qualunque natura
ed accetta le relative commissioni
Denunzie di successione
fatte con criterio razionale
MOSTARDA
GU/TO/A
.. SENAPE
DIGE/TIVA