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Cinqaante-haitiëme annëe.
7 Avril 1922
N° 14
l EfJ'O DË$ VmEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX
Vallées Vaudoises . .................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies ,
Etranger..................................
Phisieuts abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique .................
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Arnaud, 29), dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs,
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l’Administration au Bureau du journal - Via Arnaud, N° 29 - TorrePellice,
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... digrnes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
AVIS.
Le Directeur devant s ^absenter
aussitôt après Pâques pour une tournée de collecte en Hollande, Fon est
prié de s'adresser, pour tout ce qui
concerne la rédaction du journal, depuis aujourd'hui jusqu'aux premiers
jours de Juin, à M. le rédacteur
prof. JEAN COÏSSON, Torre Pcllicc.
PAROLES DE VIE
LES SOUFFLETS DE SATAN.
. ...11 m’a été mis une écharde
dans la chair, un ange de Satan
pour me souffleter ».
(2 Cor. XII, 7).
Etrange et mystérieuse doctrine de l’âme
humaine qui jamais, semble-t-il, n’est si
près de l’épreuve, de la souffrance que
lorsqu’elle se sent plus près du ciel!
Comme d’un coup d’aile l’Apôtre vient
de nous emporter avec lui vers ces régions invisibles où, affranchi des réalités
du monde d’en bas, l’être spirituel, dans
la paix, dans la lumière, dans l’atmosphère de sa véritable patrie, éprouve
l’indicible allégresse d’un ravissement
divin.
Sérénité sublime et sublime triomphe
aussi de la foi et de l’amour. Et lorsque
.. l’Apôtre redescendra de ces hauteurs pour
retrouver dans le commerce des hommes
toutes les misères qui sont notre lot à
tous, quelle force il puisera dans le souvenir de la vision céleste, et quel soutien, lors de ses rencontres avec le prince
des ténèbres qui, sans bruit, guette son
réveil !
* *
Le voyez-vous aux prises, maintenant,
avec le tentateur? Lui, le racheté de Jésus-Christ, le chrétien incomparable, ce
géant spirituel dont la communion avec
1,* Christ venait d’être si parfaite, nous nous
le serions figuré désormais à l’abri de
tout contact impur. Mais non! L’ange de
la chute s’approchait du disciple comme
il était parvenu à s’approcher du divin
Maître et lui murmurait des paroles qui
le faisaient rougir. Et sa noble figure
^ montrait les traces de ces sollicitations,
de ces pensées indignes, elle portait les
marques des soufflets de Satan !
Car il y a des soufflets du démon...
caresses de l’orgueil, coups d’aiguillon
éde la convoitise, excitations de la chair...;
ne les connaissez-vous pas ces flétrissures imprimées par Vennemi, par l’adversaire, sur les physionomies humaines ?
Oh ! ces jougs, ces servitudes diaboliques
qui dégradent la pauvre âme, qui courbent sur le sol son regard, ses désirs,
ses rêves, son affection et démentent sa
parenté avec le ciel, innombrables sont
les fronts qui en portent l’empreinte, et
vous ne pouvez faire un pas dans la rue
sans croiser une de ces faces hypocrite’'"'ment grimaçantes et trahissant ainsi, sous
la correction apparente de l'homme, de la
femme du monde, la morsure du démon.
Mais sous les coups de l’ange de la
chute, le'grand Apôtre triomphait à ge^flhoux. Lui qui connaissait ces soupirs qui
i ne se peuvent exprimer et rendent néces1 saire l’intervention de l’Esprit gui nous
soulage dans nos faiblesses, il savait par
expérience que la prière n’a pas toujours
besoin de mots pour se faire comprendre.
11 savait qu’elle n’est parfois qu'un simple regard vers l’infini, une contemplation muette dans le recueillement, dans
le silence, un vol puissant qui élève
l’âme jusqu’aux régions éternelles où
nos pauvres paroles humaines n’ont plus
de sens.
Mais il savait aussi que souvent la
prière doit être une ardente intercession,
une lutte, un corps-à-corps avec Dieu,
une sainte violence, une énergique
étreinte dans laquelle l’âme s’écrie comme Jacob : Je ne te laisserai point que tu
ne m’aies béni.
*
*
Et en face d’un tel appel, en face d’une
telle persévérance inspirée par une telle
confiance filiale, il n’est pas possible que
Dieu ne manifeste pas sa puissance miséricordieuse à son enfant. Dieu peut ne
pas tenir compte des prières qui ne sont
que des redites; des émotions mêmes qui
ne sont que des émotions, mais des supplications comme celles d’un .saint Paul,
oh ! jamais !
Dieu répond toujours. Peut-être pas
sans doute comme nous l’aurions voulu !
Peut-être pas par la délivrance immédiate, car i! a son heurt et son plan !
Peut-être pas par la tentation terrassée,
la maladie guérie, la vie d’un bien-aimé
épargnée, si dans ses dispensations insondables Dieu juge préférable de prolonger l’épreuve et de nous laisser souffrir. Non ! peut-être pas cette réponse,
mais... l’autre, celle qui sous le refus apparent que n’aurait pas choisi notre âme,
renferme pourtant le plus magnifique
exaucement : ma grâce est avec toi, elle
te soutient, elle t’accompagne et elle te
suffit puisque ma force s’accomplit dans
ton infirmité. P. Larcher.
(Le Christianisme au XX<> siècle).
Le triomphe de la vie.
Quoique la mort, sous mille formes différentes, semble régner en souveraine sur
le monde que nous habitons et quoique
l’homme, qui cependant la redoute comme sa plus grande ennemie, contribue
par ses vices, ses passions et sa révolte
contre Dieu, à lui construire un trône,
en lui préparant un chemin bien facile
pour ses tristes exploits, nous croyons
fermement au triomphe final de la vie.
Nous y croyons — quoi qu’en pensent
les blasés et les matérialistes de toutes
les couleurs et de tous les partis — non
parce que l’homme croit volontiers ce
qu’il désire; notre conviction absolue,
inébranlable repose sur des faits d’expérience qui sont à la portée de tous ceux
qui ont des yeux pour voir, des oreilles
pour entendre et... un grain de bon sens
et d’intelligence.
La mort peut tout au plus s’acharner
contre la forme, contre le vase qui contient la vie, mais elle ne peut rien contre la vie elle-même; et, lorsqu’elle semble l’avoir anéantie, la vie renaît d’un
autre côté, sous une forme nouvelle, en
accélérant son rythme et en prenant un
plus joyeux essor vers l’azur et la lumière. Ainsi la vie, qui bien souvent sem
ble agoniser, s’affirme victorieusement,
s’impose et éclate partout à nos yeux,
autour de nous et au-dedans de nous, en
gravant sur la pierre de tous les tombeaux le symbole de la résurrection. Voilà
pourquoi d’année en année nous célébrons la fête de Raques avec le même
entrain, la même joyeuse espérance que
dans les plus beaux jours du printemps
de notre vie.
Qu’il est doux ce mot de résurrection !
!1 répand un baume suave sur nos meurtrissures et donne une, signification à notre existence, qui ne serait qu’un leurre
et une cruelle ironie, si la mort pouvait
la sceller dans un tombeau. Et nous plaignons bien sincèrement les sceptiques et
les pessimistes qui ne savent voir partout que les formes fugitives et trompeuses d’une matière aveugle, qui s’effrite et s’abîme sous l’action cruelle du
temps, pour recouvrir de sa poussière
toutes nos illusions, tous nos rêves de
vie et de bonheur !
$
Ouvrez les yeux! Regardez cette belle
nature, qui a fourni au Fils de l’homme
les plus belles images pour annoncer à
ses frères le message d’amour et de vie
du Père ; elle se réveille pour nous parler le langage de l’espérance. L’onde de
Vie du printemps s’avance ieitlerrreut et
pénètre partout. La terre qui semblait
morte, revit à nos yeux et se revêt de sa
magnifique parure de verdure et de fleurs.
Quelle variété, quelle richesse, quelle
gloire! Partout où il y a un peu de terre,
quelque maigre détritus, sur la roche même battue par les vents et les intempéries, vous pouvez observer un signe de
vie, une forme élégante ou curieuse de
cette végétation qui proclame aussi à sa
manière la puissance et la sagesse du
Créateur, la source éternelle de la vie.
Et parmi cette nature vivante, donnezvous la peine d’observer ces petits êtres
qui sortent de tous côtés, pour reprendre ou pour commencer leur vie à la lumière du soleil, et ajouter chacun sa note
particulière à l'hymne majestueux et magnifique de la vie. Comment ont-ils pu
traverser les longs mois d’hiver et continuer la chaîne mystérieuse de leurs existences? Nous n’en savons rien ou presque rien; mais nous devinons qu’ils
obéissent comme nous à un ordre suprême, à une loi magnifique, la loi de la vie
et de révolution divine. Ils nous invitent
à bénir notre Dieu et à nous réjouir en
Lui!
*
si» ♦
Si la vie fait entendre son hymne dans
la nature et dans les êtres qui la peuplent, elle veut bien plus encore s’affirmer et triompher en nous. Oui, malgré
nos infirmités — dont nous sommes,
hélas! trop souvent coupables — malgré
nos découragements, nos angoisses, nos
luttes et malgré le poids de nos années,
il y a quelque chose en nous qui proclame le triomphe de la vie.
Ce n’est pas un simple désir, un instinct aveugle destiné à recevoir le plus
cruel démenti. C’est un fait ! Et ce fait
c’est qu’il y a en nous un reflet de l’Esprit de vie et de puissance infinies, source
de toutes choses, animant tout, se manifestant partout. Cet Esprit de vie, c’est
Dieu, en qui nous avons la vie, le mouvement et l’être.
Mais afin que la vie divine puisse
triompher complètement en nous, il faut
supprirner tout sentiment de séparativité
entre nous et Dieu, il faut abattre le
rempart de notre égoïsme et de notre orgueil, il faut balayer notre temple intérieur, afin que l’Esprit divin puisse en
prendre complètement possession. C’est
là le vrai secret de la vie que le Christ
a voulu manifester aux hommes. Lui, il
a réalisé son union parfaite avec Dieu,
il l’a vécue, c’est pourquoi il peut dire :
«Je suis le chemin, la vérité et la vie
En Lui nous voyons la réalisation de
toutes nos espérances. Et si nous voulons le suivre dans le sentier étroit de
l’amour et du renoncement, en portant
vaillamment notre croix, nous entrerons
par la porte étroite, et nous pourrons
chanter un jour, avec le Seigneur glorieux, l’hymne du triomphe final de notre
vie en Dieu! F. PeyRONEL.
Pourquoi doue?
Sous ce titre, l’Eco del Chisone, journal catholique militant, de Pignerol, nous
fait l’honneur de publier dans sa première page du N° du 25 Mars, une critique d’un article paru dans notre feuille
le 17 du même mois, à propos ü’« Aùerrations et déviations religieuses », article
dont il s’est même donné la peine de
traduire une bonne partie pour l’usage
de ses lecteurs.
L’Eco del Chisone n’a que faire de nos
éloges, mais nous aimons quand même
à nous féliciter avec lui de la sérénité
objective avec laquelle ü a essayé de
traiter le sujet et de s’être tenu assez
strictement à la question de principe. Sur
ce terrain il nous trouvera toujours disposés à croiser le fer avec lui, quelles
que soient d’ailleurs les conditions de la
rencontre. Oui, il a bien une façon de
parler des « toUerantissimi protestanti »
et des « braves pasteurs », qui ne permet
pas l’équivoque; mais c’est un détail qu’il
faut lui pardonner: quand il regarde de
notre côté, il ne peut voir que rouge.
L’article cité et reproduit commençait
— vous en souvient-il? — par ces mots:
« Notre région est sillonnée depuis quelques semaines par des équipes d’hommes et de femmes se disant « évangélistes », « porteurs d’un message », ou
« d’une nouvelle révélation sur l’Apocalypse ». Les uns sont des « Etudiants de
la Bible »,.Ies autres font partie de l’œuvre « L’Ange de l’Eternel ». Les uns sont
disciples d’un certain Russell, les autres
d’un nommé Freitag », etc., etc.
Mettons bien au clair, tout d’abord,
qu’il ne s’agit point ici de « notre région » à nous, des Vallées Vaudoises,
comme il pourrait paraître d’après les
commentaires de l’Eco del Chisone, mais
bien des environs de Montbéliard, au
nord-est de la France, où se publie VAmi
Chrétien des Familles, d’où nous avons
pris, intégralement, l’article incriminé,
sans le faire suivre d’aucune réflexion
personnelle.
Mais si, Dieu merci, nos Vallées ne
sont pas parcourues, à proprement parler, par ces sortes d’équipes, l’on rencontre cependant, ça et là, chez nous aussi,
quelques unités, quelque petit groupement de ces « adventistes » ou « pente-
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côtistes», dont l’exégèse arbitraire, dont
les méthodes exaltées et les séances nocturnes d’excitation ne sont pas faites pour
éclairer les esprits et apaiser les cœurs.
C’est dans le but de mettre en garde nos
lecteurs contre les effets possibles de cette
propagande que nous avons reproduit
l’article de l’Ami Chrétien, où ces effets
déplorables sont mis en lumière d’après
des expériences concrètes et documentées.
C’est admettre pour notre compte, bien
entendu, le point de vue de l’Ami Chrétien, et c’est reconnaître cependant à l’Eco
del Chisone le droit de nous attribuer
également le « Pourquoi donc ? » avec lequel notre confrère de France conclut son
article.
« Pourquoi donc, dit-il justement, ces
« évangélistes » s’abattent-ils toujours sur
les régions protestantes, tandis que les
régions catholiques leur offrent d’assez
beaux champs de travail, assez de milieux
où la Parole de Dieu est inconnue ? ».
Nous croyons, nous, d’en voir la raison essentiellement en ceci, que les milieux protestants, où la Parole de Dieu
est connue, où la recherche personnelle
de la vérité religieuse est autrement fréquente et autrement en honneur, en un
mot, où le terrain est déjà défriché, leur
offre un travail de beaucoup plus facile
et plus d’espérances de succès.
Pour essayer de leur propagande dans
les régions catholiques, ils devraient
d’abord instruire leurs auditeurs dans la
Parole de Dieu et éveiller en eux le besoin de s’en approprier personnellement
la révélation. Et le terrain y est dur, très
dur à cet égard.
L'Eco del Chisone n’est pas de cet avis,
et il se récrie tout d’abord avec indignation de ce que nous osons affirmer que
la Parole de Dieu est ignorée dans les
pays catholiques, tout comme s’il s’agissait de pure calomnie; et il ajoute que
c’est là d’ailleurs un indice d’une mentalité chez nous héréditaire et tenacement
cultivée « in odio al cattolicismo ! ».
— Est-ce là parler sérieusement? ou
bien veut-on jouer sur les mots? — Non,
nous ne considérons pas les nations catholiques comme des pays « plongés dans
le paganisme », ainsi que nous en accuse
gratuitement l’Eco del Chisone; nous savons que l’Eglise romaine en appelle à
la Bible, dans son enseignement ; nous
savons qu’il y a dans son programme
« l’explication de l’Evangile ». Mais nous
affirmons également que la Parole de Dieu
n’est pas connue dans les pays catholiques : a) parce que la grande masse des
fidèles ne la possèdent pas ; b) parce que
le clergé ne l’engage pas à se la procurer, et souvent même l’en détourne; c)
parce qu’ils ne savent même pas où la
trouver quand ils en auraient le désir.
Ecoutez ce que dit à ce sujet le Directeur de la Société Biblique Britannique
et Etrangère en Italie, qui est bien placé
pour juger de la question, dans son rapport 1921 ; « Nos concitoyens qui voudraient acquérir la Bible ne la trouvent
nulle part que chez nous. A Rome même
nous avons eu l’occasion de nous en
persuader lorsque, voulant acquérir une
Bible catholique, nous cherchâmes dans
toutes les librairies de la ville, les catholiques comprises, sans en trouver un
seul exemplaire ! ».
Il y a quelque vingt ans, quand on
venait d’imprimer les Evangiles dans
l’édition G. Savonarola, autorisée par
Léon XÎII, c’était nous, les évangéliques,
qui nous occupions de les répandre, par
exemple, à Palerme, mais pas le clergé
catholique, que nous sachions. L’on ne
saurait donc prétendre, avec cela, que le
public catholique connaisse les Saintes
Ecritures. L’Eco del Chisone le sait fort
bien et en connaît mieux que nous les
raisons.
Ce n’est d’ailleurs qu’en passant qu’il
essaye de combattre nos affirmations à
cet égard. Ce qui lui importe davantage
c’est de donner, lui, sa réponse au « Pourquoi donc? », — Mais ce pourquoi est,
d’après lui, très clair et très logique. Ceux
qui, la Bible à la main, veulent débiter
leurs élucubrationS|,-saugrenues, doivent
s’adresser de préférence aux protestants
pour lesquels il n’y a d’autre autorité en
matière de foi que la Bible, interprétée...
par le libre examen. Pourquoi donc? —
conclut-il à son tour — les Vaudois se
croient-ils autorisés de qualifier ces doctrines (des « évangélistes » sus-mentionnés) d’« aberrations et déviations religieuses? »,
C’est très bien dit et c’est parfaitement
logique pour tous ceux qui, comme l’écrivain de l’Eco del Chisone, fondent leur
foi sur quelque chose de plus solide et
de plus sûr, à leur avis, que l’autorité de
la Bible, c’est-à-dire l’autorité du pontife
et celle de la tradition, et qui aiment à.
accepter toutes faites les interprétations
que r Autorité ecclésiastique centrale
donne de l’Ecriture, sans trop s’inquiéter
des exigences de leur raison et des perplexités de leur conscience.
Quant à nous, protestants, nous nous
en tenons à l’autorité de la Bible, purement et simplement, en nous efforçant
de la lire et de la comprendre à la lumière du Christ et dans l’esprit du Christ,
en appliquant à la recherche de la vérité
salutaire et à notre appropriation personnelle de cette vérité, toutes les ressources du cœur, de la conscience et de la
raison que le Seigneur a voulu nous donner. Et lorsque nous voyons des frères
s’écarter de l’esprit du Christ, de l’esprit
de charité chrétienne, heurter contre le
bon sens dans leur prédication, nous
n’hésitons pas à déclarer qu’ils se fourvoient ; et quand nous assistons aux
égarements manifestes que provoquent
leurs doctrines, nous'n'hésitons pas davantage à qualifier celles-ci d’aberrations
et de déviations religieuses. C’est là notre logique, n’en déplaise à l’Eco del
Chisone.
Notre façon, enfin, d’interpréter les Ecritures, et que ce journal taxe sommairement de libre examen, peut avoir ses inconvénients, nous ne le nions pas. Mais
ce sont les inconvénients de la liberté.
Et fussent-ils plus nombreux encore qnje
nous ne cesserions de nous estimer infiniment privilégiés et infiniment heureux
de posséder cette liberté de l’esprit dont
la fidélité de nos pères nous a transmis
le précieux héritage, cette liberté de l’esprit qui est la force et la gloire du protestantisme, cette liberté de l’esprit qui
permet à toute âme de puiser directement
à l’Evangile et de se l’approprier tout
entier.
Et quant aux aberrations et déviations
religieuses que le Rédacteur de l’Eco del
Chisone se plaît à trouver si naturelles
dans le protestantisme, ne voudrait-il pas
nous dire s’il ne s’en rencontre point,
vraiment point dans son Eglise, à l’ombre de l’unité imposante et de l’autorité
irréductible de l’Eglise romaine?
CHRONIQUE VAUDOISE.
LA TOUR. Les préparatifs pour la Conférence des délégués de nos Unions Chrétiennes, qui aura lieu le Lundi 17 courant,
se poursuivent activement. Plusieurs Unions
déjà ont nommé leurs délégués, dont voici
les noms: Pour La Tour: L. Jouve, H.
Pellegrin, J. Bellion, O. Malan, C. Sibille
— Pour Saint-Jean : J. Bonnet, pasteur,
E. Benech, P. Martinelli, J. Gay, J. Rivoir — Pour Rord: F. Peyronel, pasteur,
C. Morel, R. Morel, R. Tourn — Pour Pignerol : A. Costabel, U. Berton, G. Bertin
— Pour Pramol: E. Bouchard, B. Ribet,
E. Peyronel, E. Jahier — Pour Saint-Second: P. Godino, J. Vicino, A. Gardiol, A.
Pons, E. Bleynat — Pour Frali: G. Comba,
pasteur, L. Richard, F. Rostan — Pour
Rodoret: A. Fuhrmann, pasteur, B. Tron,
F. Tron, E. Tron — Pour Massel: A. Micol — Pour Turin: P. Bosio, pasteur, E.
Monney, C. Davite, F. Monney, docteur
Adamo, R. Delessert — Pour YUnion Cadette de La Tour: J. Pizzardi, D. Balrae.
Les autres Unions sont vivement priées
d’envoyer sans tarder les noms de leurs
délégués au Comité organisateur.
— Une nouvelle série de conférences
religieuses, sous les auspices de l’Union
Chrétienne dfe Jeunes Gens, s’est ouVerte
Dimanche par un discours de M. le prof.
Samuel Tron, de Pignerol, qui a parlé de
Saint-François d’Assisi. La compétence
historique de l’orateur, ainsi que ses dons
naturels de parole, ont procuré au nombreux public une heure de vraie jouissance
intellectuelle et spirituelle.
— Dimanche prochain 9 courant, à 17 h.
(et non plus à 16 h. %), M. le prof. Corrado Jalla tiendra la deuxième conférence
de la série, sur Sainte-Catherine de Sienne.
Le public y est cordialement invité.
Décès: Reynaud Ahxandrine
feu Jean, de Saint-Jean, décédée à l’Hôpital, à l’âge de 21 ans, le 30 Mars —
Travers Madeleine veuve Chauvie, décédée
à l’âge de 63 ans, le 30 Mars.
Notre vive sympathie chrétienne aux
deux familles affligées.
— Le Secrétaire général de l’Armée du
Salut pour l’Italie nous écrit en nous priant
d’inviter une jeune couturière chrétienne,
qui désire servir Dieu et son prochain, à
occuper la direction d’un atelier de couture
dans une Maison de Réhabilitation pour
jeunes femmes en Italie, Si quelque sœur
se sent appelée par Dieu à cette noble mission, elle n’a qu’à écrire au Segretario dell’Esercito della Salvezza - Via Cento Stelle,
78 - Firenze 28.
FRALI. Je suis heureux de communiquer la bonne nouvelle suivante : notre
pharmacie paroissiale a commencé à fonctionner et elle se rend utile chaque jour
davantage. Nous avons reçu les dons suivants: Amato Jalla, L. 100 — Comité National des Unions Chrétiennes, 50 — Unions
Chrétiennes de Jeunes Gens et de Jeunes
Filles de Frali, 446 — Unions Chrétiennes
de Jeunes Gens de la Suisse, par le Comité
National, 200 —• Miss F. Cox, 50 — M.
Etienne Grill, New-York, 50 — M. François Rostan, Lausanne, 100 — M. Louis
Peyrot, Susanne Rostan, Marguerite Menusan veuve Grill, New-York, 100 — Grill
Jean, Coin, 10 — M. A. Fuhrmann, Rodoret, 10 — Richard Jean, Ville, 5 — Berger Philippe, Adroits, 3 — Berger Philippe
d’Antoine, 4 — Grill François, petit. Ville,
10 — Peyrot Philippe, Adroits, 5 — Peyrot J. Etienne, Id., 10 — Grill Jean feu
Pierre, Ville, 10 — Lega Femminile Valdese de Milan, 300. — Total L. 1463.
Nous sommes vivement reconnaissants à
tous les généreux donateurs et à ceux qui
voudront se joindre à eux et contribuer à
augmenter et compléter notre armoire pour
lui permettre de répondre à tous les besoins les plus urgents de notre population.
Guido Comba, pasteur.
RODORET. Deuxième liste de souscriptions en faveur de la Lapide ai Caduti:
Première liste, L. 495 — Società Talco e
Grafite Val Chisone, 300 — Prof. Mario
Falchi, IO — M.lle Guidi, maîtresse, 10 —
M. Barthélemy Pons, ancien, 25 — Breuze
Laurent, Marseille, 100 — Breuze Jean,
Id., 67,20 — Breuze Laurent feu Antoine,
100,30^— Breuze Joseph, 25,20 —Cianalino Jean, 25,20 — Vinay Jean, 3,04 —
Vinay Jacques, 3,36 — Tron Louis, 16,80
— Tron Pierre feu Jean, 13,40 — Tron
Jean de Jacob, 8,40. — Total de la 2“®
liste, L. 1204,90.
ROME. Le capitaine Alfred Bertrand,
de Genève, de passage à Rome, et profitant des quelques jours qu’il a passés dans
la capitale avec M.me Bertrand, a cherché de raviver l’intérêt pour la Mission du
Zambèze, par les visites qu’il a faites et
par une conférence qu’il a donnée, dans le
salon de l’Union Chrétienne de Jeunes Filles, Jeudi 30 Mars, à 3 h. de l’après-midi.
11 a témoigné avec son éloquence incisive
et robuste de l’excellence de l’œuvre des
Missions; il a tracé à grands traits le
champ de travail, l’œuvre des semeurs et
la moisson dont les premiers fruits se laissent apercevoir d’une manière réjouissante.
Le résultat de la conférence a été la reconstitution de la « Zambésia » de Rome:
la présidence a été acceptée par M.me
Henri Pons, qui sera aidée dans sa tâche
par Miss Morgan, jusqu’ici présidente, et
par M.me Wagnère.
M.me Pons, au nom des présents, remercia M. Bertrand pour les nouvelles encougeantes qu’il avait données, et invita le
modérateur de l’Eglise Vaudoise, M. B.
Léger, à clore la réunion par la prière.
— Non pas pour répondre aux insultes
grossiêtes que les prêcheurs de carême de
la « Chiesa del Gesù » ont vomies dernièrement contre leë protëstants. mais pour
éclairer ceux qui ne connaissent pas l’histoire de l’Eglise et pour témoigner publiquement de la foi évangélique, le Conseil
des Pasteurs des Eglises protestantes de
Rome a délibéré de tenir les trois conférences spéciales suivantes dans le temple
vaudois de Via 3 Novembre
Mercredi 29: Le basi delle prétest papali
(pasteur A. Fasulo) — Jeudi 30: Tradizione
e Bibbia (pasteur R. Borsari) — Vendredi
31 : Cattolicismo e Protestantismo (pasteur
A. Simeoni).
Ces conférences, annoncées très largement, ont attiré un bel auditoire attentif,
qui remplissait l’église chaque soir. Que
Dieu veuille bénir les efiorts qui sont faits
pour la propagation de la vérité.
SAINT-GERMAIN. Asile des Vieillards.
Nous considérons un devoir bien agréable
de signaler un acte généreux accompli par
M. le prof. Perrod.
Cet oculiste distingué, dont la compétence et la valeur sont fort connues et appréciées, a bien voulu opérer a gratuitement » de cataracte une de nos malades
qui, pour l’opération, avait été accueillie
à l’Hôpital Evangélique de Turin.
En lui disant combien cette preuve de
désintéressement nous a touchés, nous tenons à signaler aussi que ce vaillant professionniste a également et aimablement offert ses soins pour les personnes « pauvres »
qui en auraient besoin.
Voilà un bel exemple de générosité et '
de vraie philanthropie !
CHRONIQUE POLITIQUE.
Nous avions anticipé quelque peu sur
les évènements, lorsque nous écrivions
dans notre dernier numéro que la Chambre avait « voté le budget de l’Intérieur
à une grande majorité ». En réalité la
discussion a continué jusqu’à la séance
de samedi dernier, et a abouti au vote
favorable que nous prévoyions sur la« politique intérieure » du Cabinet; l’examen du projet sur « les commissions d’arbitrage pour les conciliations agraires »
est, sur la proposition de M. Facta, renvoyé à plus tard, c’est-à-dire au mois de
mai. Car vous n’ignorez pas que la
Chambre, qui semblait si bien disposée à
travailler, s’est ajournée au 4 mai, afin
de laisser au Gouvernement toute sa liberté, en vue de l’imminente Conférence
de Gênes. On affirme que le président,
M. De Nicola, se serait fait l’écho, auprès
de M. Facta, du mécontentement du public pour ces trop longues et trop fréquentes vacances du Parlement, alors
qu’il y aurait tant de besogne sur les
bras !
Il n’y a donc plus le moindre doute :
la Conférence de Gênes, dont les uns
attendent des miracles ou peu s’en faut,
et les autres fort peu de chose, s'ouvrira le 10 courant. Par les soins du
Gouvernement italien, tout est prêt ou
va être prêt pour son fonctionnement et
pour recevoir dignement les représentants
des 30 Etats qui vont y prendre part.L’Italie y sera représentée par les ministres Facta, Schanzer (affaires étrangères),
Peano (trésor), Bertone (finances), Th.
Rossi (industrie), sans compter les 5 délégués adjoints qu’on choisira parmi les
députés et les sénateurs.
Parmi les violences brutales et les violations de droits dont se sont rendus
coupables, dans le courant de l’année
dernière, soit les communistes, soit les
«fascistes», on a particulièrement déploré celles qui ont porté atteinte à la
liberté de la presse. C’est pourquoi, les
représentants de la Fédération des journalistes italiens, de tous les partis, se
sont réunis dernièrement en Congrès à
Rome pour aviser aux moyens de garantir à tout le monde la plus précieuse de
nos libertés. Nous ne pouvons résumet*
les longs débats qui s’ensuivirent, mais
nous voulons souligner, en l’approuvant
3
sans réserve, l’ordre du jour, voté à la
presque unanimité, par lequel l’assemblée
déplore les violences du passé, de quelque côté quelles soient venues, mais sans
de vaines récriminations ; affirme avec la
plus grande énergie le grand principe de
la plus cornplète liberté de la presse ; fait
des vœux pour qu’elle ne soit plus vio- .
lée; et fait un appel pressant à tous les
partis pour qu’ils s’emploient à convaincre leurs ressortissants de la nécessité
absolue de ne jamais plus porter atteinte
aux droits de la presse, des organismes
ou des personnes relevant de la presse.
Le Roi et la Reine de Belgique, si
populaires parmi nous, grâce au courage
admirable dont ils ont donné tant de
preuves pendant toute la durée de la
guerre, ont été nos hôtes à Rome, pendant quelques jours. Il n’est même pas
nécessaire de dire que le chaleureux accueil de nos Souverains et du peuple de
Rome les a vivement touchés, ni d’ajouter qu’ils ne sont pas « venus à Rome
sans voir le Pape », eux les souverains
foncièrement catholiques. Au Quirinal
comme au Vatican les réceptions ont été
aussi cordiales que grandioses. On a même relevé, à ce propos, quelque chose
de nouveau : le Vatican s’est départi pour
la première fois, en faveur du Roi des
Belges, de son intransigeance coutumière,
en recevant avec tous les honneurs un
souverain catholique qui avait d’abord
rendu visite au Roi d’Italie. Il ne faudrait
pourtant pas, à l’instar de nos journaux
soi-disant libéraux, attribuer une importance exagérée à cet acte de simple
politesse !
Le pauvre Charles d'Absbonrg, ci
devant empereur et roi d’Autriche-Hongrie, a fini de souffrir... et de conspirer.
Déporté à Madère avec toute sa famille,
sur l’ordre des puissances de l’Entente,
il a snceombé le f avril à une attaque
û’influenza compliquée de pneumonie, à
l’âge de 34 ans (il était né le 17 août
1887 de l’archiduc Othon et de la princesse Marie-Joséphine de Saxe). Tandis
que l’ex-impératrice, qui ne manquait cependant pas d’ambition, commençait à se
résigner à son sort, Charles se mourait
de nostalgie, nostalgie de son pays et,
surtout, nostalgie du pouvoir qu’il ambitionnait toujours, malgré les piteux échecs
qu’on n’a pas encore oubliés. Ce n’est
pas une personnalité qui disparaît, oh
non ! mais un homme malheureux qui
était tombé du faîte du pouvoir, où il
était monté par les temps les plus calamiteux de l’histoire moderne. Ne lui refusons pas notre pitié! j. c.
(Continuazione, vedi N' I2 e 13).
La sera di quel medesimo giorno gli evangelici commemorarono i loro 26 martiri
nella più grande sala di Praga, innondata
di luce; erano presenti oltre 2500 persone;
il discorso fu letto da un poeta da poco
entrato nel movimento evangelico e che,
facendo passare i pensieri attraverso il suo
cuore, dà loro calore e virtù eccezionali.
Poi furono pronunciate le allocuzioni, i
saluti rivolti agli evangelici boemi dai delegati di diverse chiese protestanti ; italiano,
inglesi, nord-americani, polacco. Si volle
che il delegato della Chiesa Valdese parlasse
per il primo perchè rappresentante della
più antica tra le Chiese Riformate; e si
rispose al suo saluto con una doppia salva
di applausi, diretti all’attività della nostra
Chiesa, all’unione secolare di sangue, di fede,
di martirio e di risorgimento tra Valdesi e
Boemi. Interprete insuperabile di tutti i
delegati fu il dott. Zilca, amico del sig. A.
Rostan, pastore e cassiere della V. Tavola,
professore di teologia aH’Università tceca
di Praga. Allocuzioni, discorsi e saluti furono incorniciati in corali dalle armonie
sostenute e magnifiche, dalle sonorità di
trombe d’argento.
Il Mercoledì ed il Giovedì, 22 e 23 Luglio,
nelle ore serali diedi due conferenze in due
cappelle evangeliche di Praga, capaci di
contenere da 700 a 800 uditori e che ri
ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI.
Lista di Sottoscrizioni.
Sig. Alessandro Rivoir, Rifugio L, 10,—
Sig.ra Balmas-Turin, Ospedali » 10,—
La stessa. Orfanotrofio » 10,—
Sig. e sig.ra Long-Boer, Ospedali • 50,—
Gli stessi. Orfanotrofio » 50,—
Gli stessi, Rifugio » 100,—
Sig. e sig.ra Fontana-Roux, Ospedali » 100,—
Sig.ra Maria Decker, Id. » 10,—
La stessa. Orfanotrofio » 10,—
Sig. e sig.ra G. G. Jourdan, Rifugio » 10,—
Gli stessi. Orfanotrofio » 10,—
Chiesa Siena, Rifugio » 25,—
La stessa. Orfanotrofio » 25,—
La stessa. Ospedali » 23,50
Sig.ra Jenny Geymonat, Id. » 25,—
La stessa. Orfanotrofio » 25,—
La stessa. Rifugio » 25,—
Sìg.na Léger, Torre Pellice,
Ospedali » 5,—
Sig.na Madd. Revel, Torre Pellice,
Ospedali » 3,—
La stessa. Orfanotrofio » 3,—
La stessa. Rifugio » 3,—
Chiesa Genova, prodotto serata.
Rifugio » 200,—
Corale Evang., S. Secondo, Id. » 100,—
La stessa, Orfanotrofio » 100,—
In memoria sig.ra vedova Durand,
Rifugio » 50,—
La stessa, Orfanotrofio » 50,—
Sig. Rivoire, Marsiglia, Rifugio » 51,—
Lo stesso. Orfanotrofio » 51,—
Sig.ra Giovanna Jahier, Torre
Pellice, Ospedali » 10,—
Sig. Jourdan Davide, Orfanotrofio » 10,—
Sig. e sig.ra Ad. Comba, Rifugio » 25,—
Sig. Guido Roman, Ospedali » 5,—
Lo stesso, Orfanotrofio » 5,—
Sig.ra Belli-Caudano, Luserna S. G.,
Rifugio » 50,—
La stessa. Orfanotrofio » 50,—
Sig. E. Corsani, Forano, in
memoria fratello Daniele, Rifugio » 10,—
Famiglia Revel, San Germano,
Ospedali » 50,—
La stessa. Orfanotrofio » 30,—
Comune di S. Germano, per 1920,
Rifugio » 50,—
Lo stesso, per 1921, Id. » 50,—
Comune di Inverso Porte,
per 1921, Id. » 20,—
Valdesi Miradolo in occasione 17 Febbraio, Id. » 55,20
Sig.na Vicino, Id. » 4,—
La stessa. Orfanotrofio » 4,—
La stessa. Ospedali » 4,—
Totale L. 1566,70
Liste precedenti » 17677,35
TOTALE L. 192447o5
La sig.na Vicino, mandando la contribuzione
propone, stante la critica situazione finanziaria
delle nostre Opere, che ogni Valdese s'impegni
a versare L. 1 mensile. Ma è vano sperare da
ogni Valdese un tal contributo!! Forse lo si
potrebbe aspettare dalla maggioranza delle famiglie, e, tenuto conto che molti fanno oblazioni
assai maggiori, si potrebbe per tal maniera ottenere il fabbisogno.
Ad ogni modo abbiam portato a conoscenza
del pubblico l’idea della sig.na Vicino, sperando
che essa induca il pubblico a contribuire più
largamente per le nostre Opere. G. RifiET.
sultarono sempre troppo piccole. Le due
chiese che in esse si adunano contano
ognuna più di 6,000 comunicanti, che quasi
tutti sono usciti dal cattolicisrao in questi
ultimi anni e che appartengono ai partiti
politici, economici ed intellettuali più vari.
Nella cappella di Vinhorady il dottor med.
Lukl, presidente dell’» Unione di Costanza ->
{Unione di tutti gli Evangelici della Boemia)
invitò i presenti a fare una colletta in favore
di un orfano valdese, in segno di riconoscenza
nel vedere ristabilite ufficialmente le relazioni tra Valdesi e Boemi, ed essa - quantunque improvvisata - fruttò 550 corone.
Il tempo che mi rimase libero fu impiegato a visitare Praga e a rievocarne il
passato, grazie alla scienza del prof. Frinta
la quale agiva quale bacchetta magica.
Praga adagiata sull’operoso e bel fiume
Moldava, ammirata per le eleganze architettoniche dei suoi palazzi, celebre per la
sua grande cultura nel XV e XVI secolo,
nobilitata dai suoi dolori, glorificata dai
suoi martiri, immortalata dalla sua storia,
restituita infine alla sua dignità di capitale,
Praga può ben dirsi la Firenze del nord.
Ecco l’LJniversità Carolina, creata per incitamento eziandio di Petrarca ed a cui
nel XV secolo accorrevano a centinaia studenti dalla Boemia, dalla Polonia e dalla
Germania; ecco l’aula in cui Huss, il Savonarola slavo, insegnava; ecco la torre
ove vennero sospese e rimasero durante io
anni le teste dei 26 evangelici decapitati
e di cui più sopra facemmo cenno; ecco
BIBLIOGRAPHIES.
Casa Italiana delle Diaconesse in
Torino.
Le Rapport pour l’année 1920-21, le
vingtième depuis la fondation de la Maison, nous donne des nouvelles encourageantes sur la marche et l’activité de cette
bienfaisante Institution. Après avoir passé,
au début de l’année, par une situation
assez critique, faute de personnel suffisant,
la Maison a pu se reprendre et maintenir
tous ses engagements. Ainsi a-t-elle pu se
charger de la direction du ménage et de
l’infirmerie de l’Hôpital Evangélique de
Turin, envoyer trois Diaconesses à l’Asile
Evangélique de Milan, fournir une Directrice à l’Asile des Vieillards de Saint-Germain, et mettre à la disposition de la Diaconie Vaudoise de Turin une « sœur visitante >1. L’activité et le dévouement de ces
Sœurs ont donné partout d’excellents résultats.
Les finances paraîtraient florissantes à en
Juger d’après les chiffres du bilan. Mais
« l’en caisse à nouveau » de L. 795 est bien
plutôt dû aux économies nombreuses et
parfois exagérées auxquelles il a fallu se
soumettre pour se maintenir à flot. Un
besoin qui se fait sentir de plus en plus
est celui d’une demeure en propre pour la
Maison des Diaconesses, d’un foyer où les
Soeurs se sentent tout-à-fait chez elles et
où elles puissent, à l’occasion, venir se
reposer au physique et au moral.
Nous ne saurions assez recommander à
l’intérêt de nos lecteurs cette Œuvre de
notre Eglise qui, malgré son apparence modeste, a rendu jusqu’ici des services fort
précieux et se prépare à en rendre de plus
vastes sous la diligente direction de M. le
pasteur A. Comba, son directeur actuel.
Société Biblique Britannique et
Etrangère.
Nous glanons dans le beau Rapport année 1921 - de cette Société bien connue
et tant appréciée, les intéressantes informations et observations que voici,
La Société Biblique Britannique et Etrangère, fondée à Londres en 1804, a répandu
à ce jour, dans le monde entier, 293 millions de Bibles ou portions de l’Ecriture,
en 511 langues et dialectes. Pendant les
quatre années de la guerre elle en a distribué 40 millions, dont 8 millions aux
soldats.
Il est nécessaire de répandre la Bible
dans notre patrie: 1° parce que nos concitoyens - dit le Rapport - ne la peuvent
trouver nulle part ailleurs que chez nous
ou par notre moyen; 2° parce que l’Eglise
Romaine, à part quelques rares exceptions,
à peu près insignifiantes, n’en encourage ni
la lecture ni la diffusion.
Le prix des Bibles et Nouveaux Testaments offerts par la Société n’atteint guère
que la moitié ou le tiers de ce qu’ils lui
coûtent effectivement. Aussi travaille-t-elle
à perte: plus elle en vend et plus elle y
perd ! Elle ne demande cependant que d’en
pouvoir vendre toujours davantage.
Les libraires des grandes villes ont enfin
una casa con sulla facciata tre nicchie in
cui sono state poste tre opere d’arte in
bronzo che rappresentano Huss, Podjebrad
e Girolamo di Praga; quest’ultimo colla
Bibbia in mano, attorniato da fiamme e
colla seguente iscrizione che però potè essere apposta solo dopo la caduta degli
Habsburgo: « Al vindice della verità, al
testimonio di Cristo ». Più oltre ritroviamo
il monumento di Huss, di cui rileviamo le
iscrizioni tolte l’una dall’ultima lettera di
Huss indirizzata agli abitanti di Praga e
l’altra dal testamento di Comenio, vescovo
evangelico e pedagogo del mondo : « Amatevi
gli uni gli altri e provvedete onde ognuno
possa professare la verità ». — « Non morire,
popolo mio, ma vivi e benedici Iddio ! ».
Più in là visitiamo le mura della Cappella
di Betleem, nella quale Huss incominciò
la sua attività riformatrice; esse sono state
utilizzate per case private; ma il Governo
ha deciso di comprare mura e case adiacenti
per ricostruire la Cappella nella sua forma
primitiva onde il popolo possa venire ed
ispirarsi a quel santuario della nazione e
religione tceca, a quel Palladio della razza
slava. Altrove ci fermiamo dinnanzi ad un
vasto fabbricato che tra poco sarà abbattuto ;
al suo posto sorgerà un palazzo moderno, la
« Casa di Huss » che sarà il centro dell’attività evangelica in Boemia; ivi si troveranno tipografia, libreria, sale per lettura,
per corrispondenza e per conversazione, sale
per convegni religiosi e conferenze di genere
vario ed infine un ospizio (hôtel) cristiano.
accepté d’exposer dans leurs vitrines et de
mettre en vente les Bibles de la Société.
Ce sont cependant les librairies évangéliques et les colporteurs qui, de beaucoup,
en vendent le plus grand nombre. L’opposition que ces colporteurs, admirables de
dévouement, rencontrent souvent de la part
des prêtres et des fanatiques par eux excités, est parfois incroyable de violence et
profondément humiliante par l’ignorance
qui l’inspire. Mais il est des prêtres autrement clairvoyants et fidèles à leur ministère chrétien: U en est qui recommandent
à leurs paroissiens l’achat de ces livres,
qui les achètent eux-mêmes en ne marchandant pas leur admiration pour la
beauté artistique et le prix avantageux de
ces petits volumes.
Malgré les difficultés considérables que
rencontre la diffusion de la Sainte Ecriture
en Italie, à cause des raisons mentionnées,
la Société n’en a pas moins vendus 171
mille exemplaires, en 1921 ! Les frais énormes de cette activité sont couverts en
grande partie par nos frères anglais, mais
il est réjouissant de constater que les Eglises évangéliques d’Italie, qui reconnaissent
de plus en plus l’excellence de cette œuvre, ont concouru par leurs dons pour la
somme de L. 21.766.
C’est encore peu de chose si l’on considère ce que représente pour notre Evangélisation et pour notre piété la production
si riche et généreuse de Bibles et Testaments que la Société Biblique met à notre
disposition. Aussi devons-nous faire plus et
mieux, nous et nos Eglises, pour le progrès
de son œuvre admirable. Et nous devons
lui vouer une reconnaissance profonde.
Nous ne voulons pas oublier non plus de
remercier sincèrement son directeur pour
l’Italie, M. le docteur Henri Pons, pour le
rapport si intéressant et complet qu’il vient
de nous doitner, en exprimant le vœu que,
bientôt rétabli dans sa santé, il puisse reprendre, dans la plénitude de ses forces,
cette œuvre par lui entreprise avec tant
de dévouement et de fidélité clairvoyante.
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
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Ci rechiamo al Padiglione storico dell’Esposizione fatta dalle cooperative socialiste;
esso ha la forma di un Panteon : nel centro
sta un calice rosso colossale, simbolo oramai della nazione tceca ; tutto intorno stanno
quadri, armi, scritti, libri... che parlano degli
bussiti e dei fratelli deH’Unità, del loro programma nazionale, economico e religioso,
delle sofferenze loro, della distruzione della
nobiltà tceca, in parte uccisa, in parte fugata, in parte ridotta nella più squallida
miseria e cattolicizzata; anche i socialisti
hanno un culto per l’epopea hussito-evangelica, sono pronti all’esodo dal cattolicismo.
Passeggiando per le vie della città ci
fermiamo dinanzi a numerose librerie in cui
hanno un posto d’onore il busto di Mistr
Huss, le sue Postille, opere di Comenio e
la letteratura liussita, tutti testi dì lingua.
Siamo colpiti dalla quantità di libri scientifici e letterari pubblicati in lingua tceca.
Ci consta che nella Boemia gli analfabeti
sono un’eccezione; la popolazione legge
molto libri religiosi, storici ed economici.
Dinnanzi a grande vetrina il pubblico fa
ressa; ammira un quadro stupendo: in
mezzo sta il Cristo spirante potenza, santità
ed amore, avvolto in un manto di gloria;
alla sua destra stanno le truppe gesuitoimperiali sopra sfondo di luce sanguigna,
d’incendi; alla sua sinistra veggonsi gli
bussiti, il popolo tceco; salgono circonfusi
di luce argentea verso un volo di spiriti,
di angeli consolatori e protettori che li
scorteranno a Dio. (Continua).
4
INDIRIZZI
lellf prlDCipali Mm ed Opere Valdesi io Italia
VALLI VALDESI.
Angro^na - Pastore: Eugenio Revel.
Bobbio Pe.llice - Pastore: E. Bertalot.
Loserna S. Giovanni - Pastore: Giovanni
Bonnet.
Massello - Pastore: Pietro Cbauvie.
Ferrerò - Pastore: Enrico Tron, S.
Pinerolo - Pastore: Luigi Marauda.
Pomaretto - Pastore: Giulio Tron.
Frali - Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore: Em. Tron.
Prarostino - Pastore: Giov. Bertinatti.
Rtclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore: Alberto Fubrmann.
Rorà - Pastore: F. Peyronel.
S.Germano Cbisone - Pastore : Enrico Tron, J,
Torre Pollice - Pastore: Davide Bosio.
VillarPellice - Pastore: Bart. Soulier.
Aosta - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Aug, Jahier, ivi.
Bari - Chiesa: Corso Vitt. Em., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17,
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribotti, Casa Boglietti Bottalino.
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli. Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Forneron.
Catania - Chiesa: Vìa Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida, 15 - Pastore: Luigi Micci, ivi.
Chieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazse - Pastore: R. Buràttlni.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Pelonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben..
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51,
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsaui.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
Bart. Revel - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica - Pastore: I,uigi
Micci.
Ivrea - Chiesa; 5, Corso Botta - Paslore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica: Sig,
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lucca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 18 - Pastore:
G. D. Buffa.
Lugano - Chiesa Evangelica - Pastore ;
Paolo Calvino.
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore: Emilio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa; 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica - Pastore; Davide Pons.
Palermo - Chiesa: Vìa Macqueda. 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore; Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre,_ 107, e
Piazza Cavour - Pastore: Aless. Situeoni,
107, Via Tre Novembre - Sig. Virgilio
Sommauì, 57, Via Marianna Dionigi.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci - Pastore; Giovanni Petrai, ivi.
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa : Corso Crisi. Colombo, 13 Pastore: G. Petrai.
Siena - Chiesa; Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Pastore: Davide
Pons, Via Arsenale (Villa Maugeri).
Susa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
R. Buràttini.
Taranto - Chiesa: Via d’Aquiiio, 132 - Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori: Alberto Prochet e Paolo Bosio,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: ViaS.M.Maggiore - Pastore:
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcolia.
Venezia - Chiesa ; Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Fast. ; Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo)
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S- Andrea,
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese:
Sig. Fasi. Bartolomeo Léger, Moderatore ;
Sig. Fast. Ant. Rostan, Segretario-Cassiere, 107, Via Tre Novembre, Roma.
Facoltà di Teologia : Firenze, 51 - Via Serragli - Frof. G. Lussi, G. Rostagno, Ern.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni : Torre Pellice, Via
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice Freside: Prof. G. Maggiore.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore ; Prof. G. Ribet.
Scuola Latina: Pomaretto - Direttore: Prof.
D. Jahier,
Convitto Maschile; TorrePellice - Direttore:
Fast. F. Grill.
Convitto Femminile : Torre Pellice ■ Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.na
N. Arnoulet.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia Direttore Past.F. A. Billour.
Rifugio per incnrabili: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: S. Germano Cbisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Diresione :
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direttore
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