1
Année XII®.
fPBlx PÀtt JÍÑ“
Ü»l?e, • ■ ,, ■ . . ,L- 3
TbiiiSs fôs lUÿs dé l’tÎnioW làé ■■
Atíiériíjue àfc ; ; . ¿ 9
On. s'abonne:
An bureau d'Admini^atlon ;
C^èzUVL: ièà rlkexUé . '
MaacareUi (^Pigncrnl ).,
L*aboniiemei(t part du Ir Janvier r{
*e1t*re tuîe fl’âvânè^ H
N. 18.
m ÂvriTlW
Kümérdd sépàrés domandég i^ànt
le tirage 10 centimes chacun,
Ànnonm: 30 centimes par.llçne
pour une seule foié^18 éenjtlmes de 2 à 5 fois et 10 ceutlidieà peur 6 fôii éi p-vl deesua,
^'adresser pour la B^itaPtloh et
l’Administration à M. !e Pasteur H. Bosio'—d'ai'aî éliormaifir'
Cluson (Pinorolo) Italie.
Tout changement d’adresse est
payé 0,25 centimes.
ËtiSlÎ,. ÙË$ VALLÉËâ V.ÂÜÜÙtËES
Í i .U li. ; ¡Pí^rai^íULnt chaque Vendredi
Kowa wüp seiftf* ¿îîimi'ma'. Àerns^ 1, 8. ^ Sufoan^ la veYité ame la tíioxité. Krii. iv, Í5.
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sioïtlmal IT0.
I ... . 1. ■
1686i-“ r.t»prrier <le'>l’éTÏügélî*®ifon.
— Ohertihwr .t'élçiiiielifle ftoiil snn iGceijfj
— HislKireiii's martyrs. - Currmpondance.
— il y 'a Jeu* cents ans. — Nouvelles religienke-s. — Ctifaiiique vävdnise. — fiecu«
poií/íytte.-T-, Apnoo^ö. t. .
■ ‘■“'F* JiJC .
1686!
Les derniers jours qui viennent
de S’écodler, réveillent daûs tous
les ceaurs vandois des souvenirs
qn’ii est boii île ne ' pas oublier.
Malheutr à l'Eglise qqi néglige de
lire sà propre histbird et qui nb
sfeit pas disoernerj dans les vicisSitatïeà dei sBii éîcisteiicè, ce que
Ib SeigÉietir a Vtuïlü likî èdieigtleit.'
— La feiîi d'abbii lëfeè est ib datb
la jilifè défastë lib bioittie ^ie ctiftitiie
iiéüplè dé Dieu. Là ïbràUcë ét lé
Piéiîioh'E, Lôtiis XIV et le düb
VictéK .^ftiedéb tî, pdliyfe'és p'à't’"îé
pape et ses ins'thimé'nts, avaient
d^ctété rextèrmin.ation de riSraël
des Alpes’ Jamais danger pa:
¿avait mè’nacè les témoins de la
vérité évà'ngëÎique. , ^ |
. Le ââ avril b ne attaque sîmut tanée des tfoujjés françaises contre
íes Vallées de t éroùsé et St. kàfti n,
ét des troüpespiéinontaises contre
í¿ Val Lusernè;'trouvant lès'y^àois péü préparés et peu unis, les
surprit à l’improviste, et j'ètà'les
Vallées dans la plus terrible angoisse.
' Tandisque St. iSermain se défend
béroiqueivient le â2, le Val St.
Martin et le Pomaret tombent sou?
les coups dés massacreur s français,
conduits par le fameux Càtîiiatl
sabs avoir eu le temps dé se friéttre
sur la défensive. ■— Des cruautés
inouïes , sont commises sur dé’s
gens q ui venaient, contre la foi
prôniisé à leurs frèrés du Val LUsefné, de se sbdméttrè à'rédlt dp
Ô, avril, qui ' promettait l’a yj.é
sauye à quiconque’consentifkit 11
quitter les Valléé's à bref délai!
Lès vaud'ôis àé Pramôl ët de
Sàîiit Gtérmain, réunis à Peuttiian,
sont pris par la ruse du géfaéraÎ
2
-160.
français, qui ne rougit pas de
recourir au mensonge et à la
trahison pour avoir raison de
cette poignée de montagnards.
De son côté, Gabriel de Savoie,
oncle du Duc, ne pouvant vaincre
les habitants de St. Jean et d’Angrogne retranchés à la Vachère j,;
après avoir vaillamment combattu
pendant les journées du 22 et du'
23 avril, a, lui aussi, recours à la
trahison, et,-tous* ces héroïquesl.
défenseurs sont menés prisonniers
à Luserne, et jetés dans, les cachots jonchés déjà de leurs frères
trahis du Val St. Martin.
Le 26 avril on éçrivait, de Turin
à Berne, que les vâudois'avaient
perdus tous leurs’’postes avantageux et les retranchements où ils
auraient pu tenir dix ans, et que
l'ennetni s’en était emparé, par
la trahison, presque sans coup
férir. Les papistes entonnaient le
Te Deum!
Les défenseurs de l’antique sanctuaire des Vallées étaient chargés
de fers, ou massacrés brutalement.
Leurs enfants avaient été jetés à
la voirie, ou enlevés et placés dans
les familles catholiques du Piémont; leurs femmes et leurs filles
outragées, massacrées ou captives.
Les quelques centaines de vaudois qui restaient éncoré cachés
dans les montagnes et les antres
des rochers, semblaient'destinés
à une fin cruelle, tant était forte
la rage de l’ennémi. La plupart
d’entre eux furent, en -effet, pris
par la ruse et chargés dé,chaînés.
— Environ quatre-vingts héros,
cependant, aguerris au danger,
familiers aux fatigues et à la faim,
tiennent tête à l’ennemi jusqu’au
but et sauvent ainsi, par leur vaillance, les débris de l’Eglise captive.
Tels sont les faits dont nous voulons célébrer Ig deux-centième
anniversaire , mardi prochain , 4
,,mai, dans le Temple dp La Tour.
Vaudois, accourez à ce solennel
&nnk>0,siiire! Quf dê moin|toutes
t|s Eglises du vèl|Pélis soient
lirgenient repréfi.eiléeiii.' âï' :
, ^5 rpuie ce arrivé,
il'ÿ a déni ^éenTO*àtiVi comment
ne serions pas remplis de reconnaissance K
Quel contraste entre jadis et
aujourd’hui!'
Eglise Vaudüise,','« attends-toi à
l'Eternel et demeufe feilnëi » ■
■ Ì r*-)f t'; ^ fl
...... P. R.
Courrier de révanig’élisatiôn
11
a eu! fç^rvconférences ces
derniers leraps.'^ I^ns l’espace de deux
mois et quelques jours les cinq districts
qui comprennent tout le champ de
notre évangélisation ont réuni leurs
représentants pour s’occuper des intérêts particuliers de ¡leurs églises,
comme aussi pour examiner le projet
d'union. Enfin la conférence générale
est venue clora la ¡série. -rLes.conditiops de runipp t telle; était la question
qu’il fallait traiter iOvec ,soin et qui
dopnajt;à ces difféfeptes, asseççblées un
intérêt tout particulier. Si pous, pouvions i.ci^cpmparer les
quejs on est arrivé^ pous aurions dès
l’abord l’impression que nos cpngrégalions sont loin d’être d’accord à ce
sujet,, car les divergences sont nombreuses, non seulement, mais très
i
3
451..
marquées. On à'piassàblëment tâtonné',’
surtoitt pont* le néitl qu’il s’agirait de
donner à la future église unie; tel
district, ne pouvant se tirer d’émbârràs, n’a pas' tranché dæ question,
proférant s’en reniettre à la décision
de lai conférence générale. Celle'-ci,
après une longue discussion, a adopté
l’article^ que Ton- connaît. Elle consacre ofBcielleïnent deux noms pour
désigner une; seule et même églisé,
eti'cefa afin de-èontenter les uns et
lés-'autresir!8iura-t.^elie réussi’? * ‘ !'
liii yiiII! >■ , -'¡il 1
•rdii-i'! '-.W-.i!. - ' ■ •
' Jüfe .nous pçêpccupons pasplusiqu’il
ne.faut (|e ,|p,; quqstiqn.i spéciale de
Eunion, et demgndopsruous plutôt
quelle est Ig rnai:çlje de l’oeuvre d’évangélisatipp. jÇu nous basant sur les
données, des, rapports des églises et
sur les appréciations des diverses
conférences, nous devons constater
que, les, progrès,sput lents,, trop lents,
non seulement.parceque nous souhaiterions, plus de succès, mais aussi
pgrpeque le,travail qui semble avoir
été accpmpli devrait amener de plus
grands..,résultats. Si: cela doit nous
faire,gentir notre inipuissance, c’est
auçsi, un grap4 motif pour nops faire
spn|.ir |e,,,bespin de demander plus
que ja,uiais l’a,spril.|dp prière et l’arnour
des âmes sans lesquels nos efforts
seraient stériles.
i-.'T
■T'
Nous passons rapidement en revue
les différents districts', en laissant de
côté cèfui de Piélttoril-Ligurie-France
dont le réiwoiw'â parlé déjà lors de
la conférence de Pignerol.
Sicile. If y a eu reeul sur trois
points; le nombre'dès assistants aux
cultes, celui des catéchumènes et le
chiffre des contributions^ En reVan
chè, ‘celui des élèves des diverses
écoles a augmenté. Les villes où l’œuvre parait être le plus prospère sont
Riesi et Catane. Dans celle-ci les évangéliques manifestent une vie spirituelle
réjouissante; dans la précédente, outre
que les cultes sont bien fréquentés,
au moyen de réunions privées, quinze
cents personnes ont pu entendre l’Evangile.
Toscane. —- A Rio Marina le nombre
des communiants a été réduit de deux,
en sorte qu’il y ep' a actuellement
88; à Pise il a été réduit de Six: il
est maintenant dé 73. Livourne, au
contraire, a compté en 1885 dix-neuf
nouvelles admissions et le total des
contributions de l’année dernière a
été dépassé cette année de plus de
600 fr. A Florence (Oratorio) malgré
les pertes causées par douze décès,
le nombre des communiants a pu
être porté de 224 à 228. — Le district de Toscane, pris dans son enj.
semble, est peut-être celui où l’œuvre
.s’est développée de la manière la
plus régulière.
Lombardo-Venelo-Emüia. — Pour
mettre fin à certains troubles et se
débarrasser des éléments de discorde,
deux congrégations ont procédé à une
épuration de leurs membres: Brescia
en a expulsé six et Mantoue cinq.
Dans cette dernière ville, cinq autres
nouveaux membres ont été admis ; en
outre l’évangéliste espère pouvoir
attirer et intéresser à notre mission
les protestants Suisses et Allemands
qui sont établis dans le pays. — Les
stations de Milan, de Venise et de
Còme offrent des encouragements,
soit par la vie religieuse qui s’y manifeste, soit par de nouvelles recrues.
—Dans le district, en général, il y
a donc eu progrès, sauf, cependant,
4
.1^2.
ppur les contrihptipns qui onj. plutôt
baissé.
J^oma-Marche-Napoli: — Sans entrer
dnns des détails, bornons-nous à relever
que l’œuvre ici a marché lentenaent.
Les admissions ont été très limitées;
les contributions n’ont guère aug-r
menté et il y a même eu diminution
des élèves des écoles du dimanche.
Nous espérons cependant que cet qtat
de ¡s|qgnal*on ne ?eea que tppPflPh"
lané.
"T” /
Pour finir, tioici quelques données
sur le colportage. Notre comité emploie en Italie trois colporteurs-évaur
gélistes, cinq colporteurs, un dépoT
sitaire des S. Ecritures, plus sept
lecteurs ou lectrices de la Bible. Par
le moyen de ce.s seize ouvriers, aidés
occasionnellement de quelques autres
personnes, il a été vendu, depuis le
mois de novembre , 399 Bibles,
957 N. Testaments, 1907 portions de
la Bible, 8952 traités et 4.291 Araico
di Casà; en tout pour la somme de
fr. 3970,45. J. M.
Ghi^rcher ('Eternel tout son cœjtr
Ce fut seulement à l’âge de M
qpe Chalóles Fîinney, grand évangéliste américain, parvint à la eonnaisr
sanee de la vérité, « m,ais spp cçeur
n’étaiit point encore gagné, lorsqu’un
diman.çhe, dans l’automne de 13?1,
il prend la ferme résolution de don-¡
ner son cœur à Dieu. La fausse honte
s’empare alors de lui et son trouble
augmente. Le mardi soir, ilitremble
à la pensée que s’il venait à mourir,
l’enfer le recevrait. Le lendemain,
sa conscience lui rappelle avec force
sa promesse de donner son coeur â
• pqurquqiattendre? Essaiepaisr
tu dp fnire tqi-mêma ton saluti»
Il comprend alors que le salut est
complet, achevé, qu!U ne s’agit plus
que de l’accepler en renonçant à iput
péché. «Je l’accepterai aujourd’hui
rnême, ou je mourrai â la peine ! »
répond-D é vois intérieure. Et apnée
une lutte intense, dans un bois i adii s’était caché avec soi»,, son; orgueil
lui es.t révélé; il le repousse alors.
avec une décision; absolue. «Je ne
quitterai pas qe lieu; sfi dit-il, quand
même tous les hommes du monde et
tous les diables de l’enfer s’assembièraieiit pour me regarder. Eh hüdi?
un pécheitr dégrédé’òortime je lé suisi
aurait-il honte d^fetre'slirpris par iiti
autre pécheur, implqràdl' à geholiii
la miséricorde de ' soS Dieu? Non
non! ce serait Un trop’grahd péché! »
Son cœur se brise, tijules ses résistances sont vaincues’, ét cette parole
de l’Ecriture lui revint à l’esprit:
«Vous me chercherez ét vous me trouverez, après que voüs m’aurez'récheréhé de tout’voire cœur». (JÉà.
29, 13). " '■
Il chercha l’Eternel de tout son
cœur, et « le Saint Esprit', dit-ÎI',
descendit sur moi avec litië telle puissance que je me sentis comme pénétré de part en páCt, éorps ét áiiaé»!
/•■li;-'’,!';
Histoire martyrs
Da société de Toulouse a ¡publié l’auTi
tomne dernier je toflup 1'' dC
des iwaflyrS; par Jean Drocpin. Cfesl
un grand et beau volume dé 744iPagfca
à deux cplonqes. íi a unç place d’bppnenr dans la bjhiipitliéiqne de ceini
qyi peul SO le procurer. Mais il nou&
semble que pour popnlariser un ou-
5
vn^g^ a^Wÿsi .inuportanf» îUpraitMlp
utt í■arIng^ pHi?. petit ^fin dç
pouvoir le mettre dans les bibliothèques populaires ou pfiroissialQç,
et le faire circuler plus facilement.
,, ■ J iiTi' M . r ■ ' ' ■ i U- ■ If
Il en vaudrait la
p?|i)s pp^ tçp(i,j^s| de pai^, oq l’o.p
risque dp .V^opir pt ç^’a^ndo.nnqj-,
la foi, il est bon de se retremper
dans la communion des martyrs. Les
raisons pour lesquelles Jean Creâpin
préparait son'outrage, doivent être
priées eri cotísidérátfop pour la nouvelle publlçàtiôii ' gùVn'^^ dé
nos jours. L’autèur' écrivait'en J 55/^:
» íles'prófanes son't si diiigéhts'^4 r^"
diger par' éprît les faits èt’'géstes dp.
léifhs |èns, n'àyàhl'en cela àptrè'Èut
que dé perpélùèflpur' mémoireVsañé'
avoir égard’S 'l’a gloirp|'et "Üohpèur
dé ifii’eu , et leé ctipétiens cepéudant
serpnt enc^ormis 'guand Dipu Îéiii'
mpt la plügie en la main pour mettre
par écrit ses faits' et çeuvre.s ad^i-râble?, lesgupllés il manifeste países martyrs, afin que sa gloire reluipe partout, et que tous ndeles
ayent d’àutant plus ample matière de
se réjouir et confier en sa vertu ét
bonté? Cela n’est nullement excusable....'
«Que tous fidèles soient admonestés,
ql^le^tp^ et nom^ d^^ pe
qhpf et^ capjtaine
J^^ps-^ri^t
r!*?s raé
qW Die.v, fet.i
à f,pn ,|:g|jse;, ,,^e, pe, plp? me,i(|re ^
' \% H
cipq^e?,dé,f,es çpÎqgî?.- ni?'?,aÇ, ‘’ÎiiH’Fe
WÍP«!ÍÍ. fi"
e,q pqqrpopt ayoi,r eptppdu j ç,t, g-ti’H;
s’ep ppqrrp pepupjjjir j non ppipt* de
leppp 0?, PP d.e lp.urs'peqdr.9?,^ à ta
façon de ce basilic forgeur d’idoles
et ipon^U;^ nouveaux; niais leur caoslance, leur? dits et écrits, leprs réponses, la confession de leur fqi,
leurs paroles et adhortationa deimtères; pour vapponter le tout au giron
de l’Eglise, afin que le .fruit en revienne à la postéiîité.»- :ii
If ne siagip ipas. dans ce fooineiiitide
prendre sur le fait l’histoiiie dfôt mat'tyrs. Puisque, par, la gcâceide Diou,
uqnS: pe sopimea pi«? ,ap tejoips des
persécutions- Mais ¡l.eat bien toujours
de sgisqn d’apprendre d’eux à remporter la victoire sur le monde, par
la foi en Jésus-Christ. Et nous faisons
bien de rappeler, pemtobt ces’pniféesci, les tribulations de deux cents ans
passés, les . les d^jTaitçs, |es
victoires de nos' aïénx.’' Et c’ést''üne
bpnne œuvre, du’accomplissent lés'
deux arujs de nos enfants, en nôus
une
iii'o
donpant chaque an ^
qiji rénouÿéiiep’histbire'dés nia^
d^n| chacune dç nos’famijles. ’cbrpfp'é
il' est ¿qn'aiissi qué'piusmuj-'s s^e prd-^
curerit l’histoire vaudoîse de Mustoîi,
de M'onastiér, de 0iïlps, fiîc.' ' '
Tandis que nou^ somtnes an paix au,
sein dè nos 'montagnès, aussi hiep '
notre patrie , — puisse rexemple de
ijii fil I.;. ; '"l'ni.'r'i |''1î
ceux qui ont sounert noui* le nom
i'-ip.'Tj'ii'.iiTi T i- . FvO -mil
de Christ, nous servir de stimulant
,‘ir-'sLi'irit li'i.ii:. T | i : riiî'v:„qVK
a obéir au Seigneur, en,toute fidér
-I !ol .li'i! t in'iinr.vi ‘I- kh
lite, avec amour et avec joie.
J. D. H.
TWBTT
An grogne. le 56 avril I&86.
Samedi p^ssé un notpbreu^ cort^^e
accompagnait à sa derhière détpeurq
la dépoin)le monèlle ^é «Madame "
femme de poire ipslituteiu’
6
AU-.
Gette chèrei'soeuf a él'é 'appal-éfe "par
le Seigneur à traveisei‘ un'e longuë’
et!pénible maladie avgnt d’entrer dans
sonüpepos';''mais 'elle' a compris'ag
rnilièa de Ses souifrances'ia puissance
de celte paróle du Seigneur; Ma ^ràcé
le suffit, et la manière dont elle a
aebepté'ii’épreuve i'a -édifié ceni qui
l’entourdient"’-'"'''i ' " •.■.ii:«'-ü;
. iAu'lmbri: affligé et à toiiS les memi
bres desa èliére famille le'témoignage
deincitr^ sympathie ehFétiennèJ ........i
-tfVl-! |!
lü/t.... ■ib
'mir! ï>.
.-non ('1 t-nii'J- n-' k
ill y a îdeiuxMcents: ¡anis • i
, '2^ avril iès^. Catinat
parti ,(ju GIpt des Bpulard (^pver?,de,
P^onçi|are|;), aiiaqpp Rioçlaret Ses sqI-;
dais, metten}, tont à fén et.^à, sang.j
Son 'lieutenant Mélaç en fait de .même
au Wtiiaret et pÎus haut dans la
Vallée. Sur le soir, Câlinât avec le^
grpSj‘ djî 1|^ trouve, vient camper à
Praraol lapdis que/les d,étachem^ntS|
laissés au Val ^t. Martin y renouvellent, les horre'ùrs des massacrés de
16551.
ICa'tinàl trànit hlontéu^em lés va,u-|'
dois càmpi^s à feum ïan leur‘certifiàni
que ¡leurs' frères' au Val'ti'us'érne 'sé
sont, rendus et que tout est pardonné
s’ils'W’rendent à leur'tour.' " ,
n ,n .1.
- Gabriel de Savoie force les vaudois
du Val Lqgeri^^^. ^e.^teplief. yers la
Vachère du ils’ Ÿortmërit leur camp.
Sferçr^my^ .S4 ' <im^^ ~ Le capitaine
de Sainti Pierre ayant fait poser lesj
armes aux vaudois campés à Peumian,
envoie les**hotnmès valides liés deux
à deux au Duc’ établi à Luserné. Les
f ë m th és, 1 és ' ‘ en fan t s ' éP les Wei 11 ard s '
sobG'iivrés’à la brutalité des'soldats.
-ntii! '
Gabriel de Savoie, sur ,l’avis de
Càünat,' trahit à son tour les vaudois.
Mi : ' ■ ; f*.’; , ' M ' • '
campés à la Vachère qui vont r^ejoifndré ,' dans les prisons','leurs Wères
dü ’Va'î* Pérouse et St. Marlin.' '
' ‘ ■ f ; ; ' ■ : ! ‘ ' ■ ' i ■ ! i ■ ■ ■ ; î ‘ ’ il . A >l
>') 1 > "/! )f :■ ■ UMir'innw..'» k.
,^piniainçhe,,_ 28 Viptor
Amédèe n unn.èdiii?. ^até, de
Lqserne, .¡où, ii pour, .\éyiipr, Ip préjudice que p^urt;a,iepjt,apppvtpr,l^a,.reste?
des, yandp^s,. ç|i,asséjs,.fies •'Vailéqs,. à
r6i^gion,,et.¡^i l’Etat,,, .au,
s,'établiraient quelque ^.pt,re, part, ,ep
P|ilé,>ppn.t,B.,^,:—• ^la ppi;ie, de ,ni,o,rt ,est
pi;qnoncép^^^çpn|tre, quicqpque dopnerg
asiiè â un ,de ces .hérétiqùes à moins
v'i il 'f till-. ,!ii"
qu il,^,ne., je déclare dan^ les vingt,-'
qùaUrè Heures à l’autorité avec ,promesse de le présenter chaque, fois
qu il en serait requis. Dix ans de '
galeres attendent celui qui, ayant
donné a'sile Ù un hérétique, l’aura
fait, pi^rtir, dans les ,vingj-puatre hem,
res,’ 'sans èh doHner avis âùx,'-aut6rit'és ¡ili.î'ir.
; . lfi'l-,17 i',-' li't '! .ilUifi i') •lll.'il''-'! '■
- •: '-Il'l'-ii T : ■ i idol! ' ■
Que c’est sombre! '
" 0n|’ ditl'’'c|u’ÏÎ y ¡'.a' 'ikhnsi^ j’Etàl lie'
l’Èphaiteuf ' une égtîpé pour 150 'Habitants, et que dix péüf'cenl déÎÈt'
pcipulatj'on' se c'o'ùipoéej'fie prêti'ès, 'dp
m'oiriès et dé',riônnésj ' On'y çibservë
2Î72 iôur's''pàr àn''pn 'fêtes'bo^n'jqûnes;\ie quart de'la fortiine appariié'nt
à i’Ëgiisé'ét les prêtres ont 'le coritréle du Gouvernement‘^ans 'lbüiès
lés branches. H n’est pas diffidile de
croire après cela qup soixante-quinze
ipopr cent'de la popuiaiitiri ne sache
lii life ni écrire. “ '
7
■.!. itouiQu-ei è’es't 'beau'! "'M >■'
»'i :i! "Iin»l l'i’*:'-- ■■ /i.il Ti "'‘il ïüi.^'l l
Il exisle dans l’Etal du Colorado
une ville du nom de Greeley, où les
piîtic'ip'ék yd 'terri pêrarîcVsènt’'iî’êien
obsërl^ëé ’qu’il fesl'impossiBle de' se
prbdu'f'lêl' ■ dès’boissons 'drcbo'iiquè's’ 8Îi'lleui’s que chez le pharmacien ,*’'ei'îivec
l’ordonnance d’un médecin. Aussi,
avec 'urte population 'de 2 500 Stnds,
celte'villei n’a-l-ellri iii’ pWuvi‘ès,'‘rii
pdison ;> nil cdramissaii'c' dé policé. Ôn
y11ÎFOUve ep l'èVartche j ' six" églises i
une excellerilB écol'e et trois |ournâux.
lèotiio'el'li’EP T(
n <’0
;:iq «.I
4 -'ilu-Vr..- ♦jl'i~ïïicr- • ü'i-.ii'-;) .•!>.
Ce £?^r(îiîe»jiîfjij?é,,publie ufje-iJeUríí
deriiMiît GoiMardk datée»,de, Seshéhé
(.HauL:Zainabèzq)i le 31 .décembre 1885.
Ce .vaillani.ïpiseiionnairie. et ses eomr
pagftopp d’fleuenç sonliremplis deis^êle;
mais ne se font aucuneiiillusio'aiiSW
l’extrême,.diffifinlté de l’ce;u:Yfe;iqu|ils
ont.entreprisei L’é,Ut; moral et, polÎT
tique dt'ipays est navrant. «Jamais,
écijit iM. :Goil|ard, je n’ai si ,bien compris de quell,es gens parle le psalmisle
lorsqu’il ditgn’ils «ont les piedslégers
pour répandre le sang ». Le Journal
des Missions vous dira que nous sommes
ballottés deTévolutions en révolutions.
Le roi expulsé l’an passé est rentré
au pouivôiiîlBprès ltuîe •^anâ'eiiXîbalailles •sanglantëSlet ne,i’y maiiuiéríl
qu’en\iassbuvissaÈt «në vengeance itriplacâble e( hiaésacCant san^ merci les
chefs avec il eu il paredté du parti qui
luiiélail opposé. La leireiirirègne aü
pays parmi l’arisloci atie. La populace^
c’est-à-dire les serfs et les esclaves
dont le'sbft'esLdé chàriger'de maîtres,, sans, s’atl,a<?heri à aucun, jiubi,lent
àiila; perspective du ipillagèl'éks ipmiivent fimpunémeilf s’iy>!liirer»( » f uf'im
iiioiir',: iiii !',iiit'ii’î ■ tf£giisë Liirrei]/i'^
• 'UEtOlë ■ ükre' ‘Ibndêè' 'à ‘ 'Zià ribh' '' S1' ‘ ÿ
autp!iél(|ue’â antïéfeSj 'pdui^iyurèlrîâüx
parents - dé ' < bonvicliôds! '*é¥àngéli^ti'és
et de ressources modestes la possibilité
de'fdire* élever deuris éhfatilè'souS tine
discipline ehrélienrie, à co'id^léd’abdl'd
20 élèves, priis 52Î,''pui's'4Ci4,, ‘jjù'is
188, puis 288, ptîislâlf.’lCe'Idofniei'
chiff^eV atléjnt i én 1880','Grid polivàit
plus ’être dépasdé *san'S" iftcbnvèhiéiitl
Aussi a'i-i'-ori 'dû‘, » depuis 'lois, écàhtëi'
ün tiei'ë des 'demàùdeS d’adrtiission'.
On voit que‘la dôriliëttée dé là‘pApUilatiori s’est de'plÜè dit plus’porl'ée"du
côté de cet élablissemeut,'’aii(}ü'erîb^
inspecteurs scolaires ont également
accordé des .témoignages favoiœbles.
SHpllfiol
, ¡ diU'illr, '.ijin','—t’4-'¡>''1 'iip'i''
iAéo%ie.’i,-,V!,Notre écolè
a reçiUnla semaine passée]un hopneur
et une.épreuve.jj,;; i,,: M'.in'v
Lq 21 avril courant le doyen dé
ses professeurs M-.Q^y^onat était proclamé docteur en ihéologieinùiEdinaf'
bourg, dans la sajle du Synodepresr
bytérien-uni et par,.devant iténSénal
de, l’univ,ersi,t;é d’,Ediini)?ouvg.- (in-. n q
Le prof. Taylor en!priésenlanl Mi’i
Geymooat an Lord.ChancejHer de IIUn i versité a , fait, i alJu si on t ; ,a u x n tren te
apnées de:iser,viee iqubi e,,oonsacTÊes
à la, préparation de jeunes gensrau
St. Ministère et à ses publications
ihéologiques ou historiques^ ! « Il me
se,ra,.pe,i’ni(iSi en outre», ant-il ajouté,
de,,rappelei; que,MHiG, est le dernier
survivani- djiiiio/poiguéeude,,niti&sjonr
naipésy qui. oui liopifenl ,lai,piiisQn;,et
8
l’exil mêlés à des' cruautés et à dù
rnépn's pour la foi réfoi’roiéa vaudoise;
eH qu’il tst dë éètte marriére un témoin
vivantidjp riieureux changetnent gr^ce
anqua| l’ElglIse vaudoise peut,io^in'
tenant¡«pçopiplir son œuvre».
te même jour l’Ecole de théologie peiidait un de ses, élèves de 3'”*
année }&\^Edouard Costabel enlevé^ à
l’àge de. vingl-quatie ans, par «ne
maladie de;poitrkîe,à l’alîeclion de ses
parente« do ses condisciples et de ans
maîtres, ainsiiqq.’à l’œuvre à laquelle
jl s’étak voué et dans laquelle il
n’aurait t^s,tardé d!entrei-.
«tes -yoifôj de Dieu ne sont pas
nna voies». , I
.r. ■
tqué
—-|se décret de dissolution
dè U Cnami)re des députés a paru,
aprè.s s’être fait longtemps attendre.
Il est pi'écêdé d’ufl coui^l ràppott au
roi, :p»f lequel le minfetère éniumêre
les projets de loi importants qui oiil
été voPês par la législaiihh préôédehte
et donne pour prïhcîpal motif de la
d'is^ldt'ion le ihit que le rainistèie
ne peut pîtfs compter 'sur iine fflajouté''SuflÊsàUte pour gouverner; il é'^t
par coDséqiïeiît néoefesâire que là na*
linh 'soit coifisüllée.
Les életÿtions sont fixées à'u 98 mai
prochain, et les bùllott®ges an 80.
L’agitation électorale" qui a déjà
commencé est officicllenieni proclamée. ^
ühte dépêche d’Aden, port de mér
situé A l’entrée de la Mer'Rouge , du
ciftté' dB l’Asie, annonce le massacire
du comte Dorro de Milan de ses
Compagtiioné, dadê leflarrar en Âfriquci
et par l’œuvre ou l’instigation de
l’Emir de ce pays, selon toute probabilité. ,
î >. - i. ' »
* ♦
*• < '
4n0r«f«rr«. - L’association libérale de Londres s’èst prononcée eti
faveur des projets de Gladstone pour
rirlandè.
*
♦ *
c?rèo«, — La Grèce continuant
son altitude belliqueuse, l’Angleterre,
rAllemagne, l’Italie et la Turquie devaient lui envoyer une note, suivie
de près ,par une démonstration navale; mais la France, appuyée par
la Russie, s’étant séparée des quatre
puissances, a essayé eneoitde 1» vrfee
de la persuasion.
Ses conseils ayant été acceptés, la
note devra êirh modifiée ëi la démonstTÙt'îon natale eit dèvdiiüfe ihlitilc.
O’ëst un tour qdh la France joPè
autres puifesatidés eùrppéehiiéè ' avec
lesquelles elle avait marché d’accord
jusqu’à ce moment. ' '
L’ultimatûrti des puisèancds a été
présenté par leurs ambassadeurs à
Athènes, sàns encore consulter leurs
gouvernements. Ce fait met le mihislère grec dans un grand embarras
vis-à-vis du peuple gtéc. '
Annoti oe
MÜH. Miii'is et Marapda fabricants
d’étoffes à Torre Peilice; reçoivent
chaque samedi à Pignerol, grande
ïvute ée Fmestrelie, N. i3, lës Commissions pour filage des laines, Confection d’étoffes, teiflturej, foulure,
etc.
Erhest Robert, Gérmt
PîgÂCiôl, linprifn. Gtliàùtéte et Ifàsoarelli.