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p^t B, Lége¿^áé«téár^^^
Quarante-huitième année.
9 Férrler 1912
N. 6.
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L ECHO DES EALLEES
PARAISSANTCHAQUE VENDREDI
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S’adresser pour la Rédaction àM.C.-A.TnoM, past., TorrcPe/Kec,
et pour l’Administration à M. J. CoïssoN, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux dn
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vcs pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE:
La Congrégation de l’Index — Invitation —
Correspondance — Le Délégué de l’Eglise
Presbytérienne des Etats-Unis au Synode
Vaudois — Ci'oce Rossa Italiana — Chronique vaudoise — Courrier américain —
Minerva — Feuilleton: Le trésor de grand
prix — Nouvelles politiques.
LA CONGREGATION DE L’INDEX
•----1----
L’Eglise Romaine, va de l’avant, sans
se préoccuper des temps et du progrès.
Infaillible, ayant à sa tête quelqu’un
qui se considère comme tel, elle ne se
préoccupe pas du qu’ en dira-t-on et,
vogue sur la grande mer, sans faire
attention aux tempêtes qui se déchaînent contre elle. C’est ainsi, que malgré la liberté de la presse, malgré le
désir des peuples de toujours mieux
connaître, elle a gardé avec soin le
droit de contrôle sur tout ce qui est
imprimé, que cela soit le produit d’un
de ses enfants ou d’tiu hérétique. Le
danger, à vrai dire, est le même, et
en bonne mère, elle surveille le fruit
défendu.
Dans le dernier jugement prononcé
par le tribunal de l’Index, deux livres
ont été inéxorablement condamnés:
« L’histoire de l’Eglise, par Monseigneur Duchesne, abbé de la sainte
mère Eglise et Vhistoire de l’amour
sacré et de l’amour profane, par Thomas Gallarati Scotti. Nous avouons notre incompétence, mais il nous semble
que ce rigorisme ne peut que profiter
aux auteurs incriminés. C’est une réclame toute faite, gratuite, et qui profitera aux auteurs ou à leurs héritiers.
Thomas Scotti est un auteur favori
des Italiens aussi le Corriere délia
Sera, n’hésite-t-il pas à appeler le tribunal de l’Index profane, ne sachant pas
distinguer ce qui est saint de ce qui
est profane. Quant à l’histoire de Monseigneur Duchesne, on ne peut se dissimuler que si elle a été mise à l’Index c’est le résultat d’une manœuvre
jésuitique ne pouvant souffrir la lumière de la vérité qui, seule, pourrait
éclairer les peuples.
Il nous semble que laisser un peu
de liberté k l’intelligence humaine, serait simplement respecter un don de
Dieu. Si nous devons guider nos enfants
incapables de juger par eux-mêmes, il
est un âge où ils sont capables de se prononcer et d’assumer une responsabilité.
Comme ce serait plus utile, à notre avis,
de dénoncer la pornographie, les romans immoraux, tout ce qui tend à
corrompre l’intelligence des jeunes et
des vieux; alors, mais alors seulement,
nous verrions un travail utile accompli par le célèbre tribunal, qui, tel
. <1^ il est, et d’après ses sentences, ne
fftit 9é CQÛvrir r^içqle auquel
il ne peut se soustraire, en encourageant ce qu’il voudrait faire disparaître. Cette manière de voir, ne plaira
pas à tout le monde, mais elle répond
à un désir réel : respectons la dignité
de l’homme et les dons de Dieu.
L’abbé Duchesne vient de faire acte
de soumission; nous l’admirons sans
l’approuver.______ C. A. Tron.
I N VITATI O N
Viens et vois! Qeaa/, 46).
Ces trois mots expriment l’invitation
que Philippe fait à son ami Natanaël.
A peine l’invitation est faite les deux
se mettent en marche pour se rendre
auprès du prophète de Nazareth. Ils
ne sont pas encore arrivés près de lui,
que Natanaël voit le regard de cet
homme s’arrêter sur lui, et il l’entend
dire à ceux qui l’entourent : voici un
véritable Israélite, en qui il n’y a point
de fraude. Que signifient ces étranges
paroles, semble-t il se demander? Jésus
veut-il l’attirer à lui par la flatterie?
Les sentiments les plus disparates agitent son cœur, en même temps qu’une
rougeur couvre son visage. Les voilà
enfin auprès de Jésus; et celui-ci les
salue avec douceur en lui disant: Natanaël je te connais! Cette affirmation
paraît bien étrange aux yeux du pieux
Israélite. Il le connaît? et où donc
a-t-il fait sa connaissance, et comment?
Il ne l’a jamais vu; et personne ne
peut, non plus lui avoir parlé de lui,
car qui est-ce, semble dire Natanaël,
qui peut faire d’un homme obscur, tel
que je suis, l’objet de la conversation?
Natanaël, continue Jésus, ne te souviens-tu plus de lorsque tu étais sous
ton figuier?...
Natanaël est saisi par la grandeur
de Jésus que ces simples paroles lui
ont dévoilée. Il sent que Jésus l’a vu
quand il luttait avec le désir de son
cœur ; mais alors il n’avait observé aucune âme vivante jusque dans le plus
lointain horizon. Celui qui nous sonde
et nous connaît c’est Dieu seul. Il a
le pressentiment qu’il se trouve en
présence de Celui qui devait venir;
et pendant que de ses yeux tombent
des écailles,seslèvres tremblantes murmurent son hymne d’adoption: Rabbi
tu es le Fils de Dieu, tu es le Roi de
Israël !
Il avait pressenti la divinité de Celui qui se trouvait devant ses yeux;
et pendant qu’il est tout subjugué par
la grandeur des choses dont il a été
le témoin, il entend la voix de Jésus
qui lui crie: «Eu vérité, en vérité je
vous dis que vous verrez les deux ouverts, et les anges de Dieu monter et
descendre sur le Fils de l’homme».
U venait de connaître Jésus comme
Celui qui sonde les cœurs, mais à l’avenir il devra comprendre l’union mystérieuse qu’il y a entre lui et le monde
invisible. Natanaël n’avait pas encore
saisi ces choses, mais son cœur s’était
ouvert pour recevoir les lumières nouvelles qui se lèveront pour son âme.
Si nous nous laissons conduire par
l’Evangile, et nous arrêtons devant l’image du Christ, nous ne pouvons pas
faire à moins que d’en recevoir une
impression profonde ; nous sentons tout
de suite qu’il est plus que Salomon;
plus qu’Elie, et plus grand que Jean
Baptiste ; devant lui pâlit toute grandeur humaine; Voilà la première impression que nous en recevons. Et lorsque nous voyons que tous les cœurs
sont subjugués par lui et ne peuvent
plus s’en détacher, parce qu’ils trouvent auprès de lui ce que le monde
ne peut donner : le repos de l’âme et
la paix de la conscience, alors nous
tom%«ns A genoux devant Lui pour l’adorer en Lui disant: Maître tu es le
Fils de Dieu, tu es le Roi dq mon âme !
P. Giraud.
CORRESPONDANCE
M. Joseph Banchetti, pasteur
CORATO.
Luserne St-Jean, ce 5 février 1912.
Vous n’espérez pas, je suppose, que
qui que ce soit puisse vous délivrer
des scrupules qui vous poursuivent, ni
répondre aux demandes angoissantes
(sic!) que vous adressez aux lecteurs
du Pellice. Au reste vous avez donné
des preuves si probantes de votre désinvolture à professer, même de la
chaire, des principes si diamétralement
en opposition avec les sentiments patriotiques de vos auditeurs, que même
les lecteurs les plus ingénus du Pellice,
sont très rassurés que vous ne vous
laisserez pas abattre par vos scrupules
iictuels et que vous continuerez imperturbablement votre ligne, en dépit
de la liturgie et de qui l’a rédigée.
A défaut d’autre réponse, permettez
cependant à un simple membre d’Eglise, de vous dire franchement ce qu’il
en pense.
Il me semble que, à part l’impertinence, dans son sens très vieux, ou
étymologique si vous voulez, vous ayez
entièrement manqué le terrain pour
y déverser vos appréhensions. Le PeL
lice n’est pas seulement journal laiique,
mais absolument a-religieux, puisque
à part quelques mélancoliques homélies du professeur F., qui a des perles
à jeter à des lecteurs qui n’en connaissent pas la valeur et ne peuvent
pas les apprécier, vous n’y lisez que
des critiques, sur tout ce qui a trait
è l’Egüse ou à là religlo», — et par
tant ni le Directeur, ni ses principaux
collaborateurs, sauf le respect que je
leur dois, ne me semblent absolument
pas à même de sympathiser avec vous
dans vos difficultés, ni de vous donner quelque conseil pratique pour en
sortir.
Cela me fait naître le doute cruel,
que vous ayez été poussé à vous faire
imprimer, non par amour pour la recherche de la vérité, ou du moyen le
plus efficace d’annoncer la nouvelle
du salut en Christ à votre troupeau,
mais poussé par bien d’autres mobiles ;
et sans un violent effort sur moi-même
je devrais craindre que votre but ne
fût tout simplement celui de dire aux
lecteurs du Pellice:
1° que vous êtes toujours en vie, ce
dont nous nous réjouissons fort;
2® que vous travaillez à Corato et
y annoncez l’Evangile, ce qui est votre devoir;
3® que vous êtes ennemi de la guerre,
sentiment que partage tout chrétien.
Mais surtout, que vous ayez voulu
juger d’incohérence, ou de contradiction avec eux-mêmes, avec la liturgie,
avec les grands préceptes de l’Evangile, les journaux, ou les personnes qui
chaque jour ne font pas chorus avec
vous. Monsieur, dans vos protestations,
bien platoniques du reste, contre la
guerre, mais qui cherchent encore à
tenir haut les cœurs dans ces temps
d’épreuve, et à ne pas insinuer des
sentiments de révolte dans les familles,
ou dans nos jeunes soldats qui sont appelés à concourir personnellement au
succès de nos armes.
Oh! la guerre! Qui pourràit assez
la déplorer? Qui pourrait aimer la
guerre pour la guerre ? Nous savons
bien qu’aucun degré de civilisation ni
qu’aucun progrès de l’humanité n’ont
été réalisés sans le sacrifice de beaucoup de sang; nous nous souvenons
que le christianisme, dans l’Europe occidentale, a été sauvé par les sanglantes batailles de Vienne et du midi de
la France, dans le 17® siècle, et que
sans elles nous serions probablement,
vous M. le pasteur, et moi, sectaires
de Mahomet ; et qu’à Torre Pellice, où
les Sarrasins ont fait aussi leurs barbares incursions, il pourrait y avoir
aujourd’hui une mosquée à la place
du temple neuf, et le caravansérail
de quelque moustapha, à la place des
maisons des professeurs ; nous pouvons
même nous persuader que notre patrie
peut encore être appelée à de plus
grands sacrifices, le jour où la fin inévitable du grand malade de Constantinople aura sonné; tout cela ne nous
empêche pas de considérer 1a guerre
comme un fléau, d,uquel, du fond-ducœur, ncus A Dîqu de noug
2
te«
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lMCïiçrvt'.r, eu lui répétant avec l’ormlte du Vésuve:
Maître de l’ani vers,Père etSauveur des honojmes I
Toi dont la main poissante a soulevé les mers.
Toi qui fais épf^her tous les feux des enfers
Sur les tHs'tes lieux où nous sommes ;
Qrand Dieu, suspends tes J ugements ;
Eteinj^là flamme vengeresse.
Arrête le flot qui nous presse.
Epargne encore tes enfants!
Mais nous ajouterons quand même:
Tiens-nous prêts et forts pour le jour
que tu destineras à la rédemption des
peuples et à la réalisation de tes desseins à l’égard de cette pauvre humanité; jour où notre patrie terrestre
pourrait encore nous réclamer notre
soutien moral, et le bras de nos fils.
G. D. C.
Nous nous permettons de' signaler
à M. Joseph Banchetti que, il se trouve*
à Naples son chef de district, un oncle,
ou à Rome, le président du Comité,
ou au Pomaret, le Modérateur qui,
tous, auraient pû l’aider, en le délivrant de ses grandes angoisses, sans
compter Jésus qui avait déjà donné
sa réponse. Rédaction.
LE DÉLÉGUÉ
de l’Eglise Presbytérienne des Etats-Unis
au Synode Vaudois
La plus infiuente Eglise Presbytérienne du monde, avait délégué à notre
dernier Synode, M. le général Ralph
Prime, qui est effectivement venu j usqu’à la Tour, mais qui a dû repartir
avant le premier lundi de septembre.
Si notre illustre hôte avait pu se trouver au milieu de nous, il aurait prononcé les paroles suivantes:
La Tour, le 4 juillet 1911.
Frères et Pères, salut.
J’étais déjà en Italie, quand j’ai reçu
de l’assemblée générale de l’Eglise
Presbytérienne des Etats Unis, l’honorable mandat de la représenter à votre
Synode. J’ai été pris par surprise, et
à mon regret, tous nos plans étaient
faits, lorsque j’ai reçu la lettre; à l’époque de votfe Synode je me trouverai en Angleterre et tout prêt pour le
retour aux Etats-Unis; je tiens cependant à vous laisser par écrit ce que
j’aurais dit, si je pouvais être présent.
C’est la deuxième fois que j’ai le
plaisir de visiter vos charmantes Vallées. Ma première visite m’a tellement
impressionné, que j’ai fait tout mon
possible pour revenir. Lors de ma première visite j’ai été entouré d’égards
par Messieurs Pons, qui se trouve dans
une meilleure patrie, Gay, qui est maintenant affligé par la maladie, le pasteur Tron et d’autres, lesquels m’ont
comblé d’amabilités, en me témoignant
une vraie affection fraternelle.
Mon amour pour vous, votre église
et votre peuple n’est pas d’hier. Je me
rappelle, que quand j’étais un tout petit enfant, il y a de ceci 70 ans, sur
les genoux de ma mère, on m’a raconté
maintes fois l’histoire des souffrances
et de la fidélité de vos pères, et dès
lors j’ai toujours rappelé leur souvenir
en aimant votre Eglise et votre peuple.
La grande Eglise que je représente
vous envoie ses cordiales salutations
et vous exprime son affection. Notre
peuple a gravé le nom de votre Eglise
sur son cœur. Il se réjouit de savoir
que vous avez votre grande œuvre
d’évangélisation, qui a pour but d’apporter à vos compatriotes la connaissance de l’Evangile et le salut. Nous
demandons à Dieu que vous soyez des
vainqueurs et des conquérants, comme
l’ont été VOS père« i qou9 deinandoni
à Dieu que votre travail soit béni par
un tel succès, que vous puissiez chaque jour trouver de l’encouragement
qui augmente votre zèle et votre joie,
en regardant au grand jour, où Dieu
accordera la couronne de la vie éternelle.
Notre intérêt pour votre évangélisation est constant. Personnellement,
j’ai connu pendant de longues années
et aimé, M. Prochet, qui a si noblement et si sagement dirigé cette œuvre. Il jouit maintenant de sa récompense, et il se trouve en la présence
de Dieu, au ciel. C’est un vrai plaisir
que je puisse actuellement compter
parmi mes amis, M. Muston, son digne
successeur, M. et M“' Angelini qui travaillent à Forano. Nous nous sommes
intéressés à ce champ de travail, pour
lequel bien des prières ont été adressées à Dieu. Nous nous réjouissons aussi
de l’entrée de M. Bartoli dans votre
Eglise, c’est un élément précieux pour
votre œuvre. J’aurais peut-être dû
m’abstenir de nommer le tel ou le tel
autre, car je pourrais en ajouter plusieurs autres qui tous auraient droit
à mon admiration, mais nous sommes
tous au service du même Maître, pour
lequel nous travaillons, sans nous préoccuper de préférer celui-ci à celui-là.
Votre faculté de théologie, à Florence, aussi, nous remplit de joie. Nous
sommes frappés quand nous pensons,
que dans l’ancien palais où vivait un
cardinal, vous préparez les futurs ministres de l’Evangile, vous avez des
écoles où sont instruits les enfants, un
grand nombre d’entre eux catholiques,
vous prêchez le pur évangile, là où
autrefois on lui faisait la guerre en
l’attaquant.
Mais le travail que vos pasteurs font
dans les paroisses est ce qui êineut
profondément notre peuple, avec bonheur et joie, des hommes dévoués qui
conduisent le peuple à la foi en Christ,
en enseignant comment il faut vivre
et comment il faut mourir, de véritables héraults du royaume de JésusChrist, tout cela est connu en Amérique, ce sont des serviteurs dignes du
Maître.
Notre grande Eglise d’Amérique qui
compte plusieurs milliers de pasteurs
et dizaines de milliers d’anciens et des
millions de communiants ou adhérents,
quoique bien éloignée au-delà des mers,
vous salue et vous dit que vous pouvez compter sur sa sympathie et sur
son affection. Bien que nous soyons un
peuple qui attire une foule d’émigrants,
à cause de notre prospérité, qui viennent à nous pour chercher du secours
et améliorer leur position sociale, nous
ne vous oublierons pas dans l’aide que
nous devons vous donner pour votre
œuvre d’évangélisation, pour gagner.
l’Italie à Christ.
Dans notre dernière assemblée générale, il a été décidé de faire un appel aux Eglises, afin de vous offrir un
don et vous aider dans votre œuvre
d’éducation et autres œuvres aux Vallées. Nous savons apprécier la nécessité dans laquelle vous vous trouvez
d’augmenter vos ressources, étant
donné le cas d’un changement des conditions sociales. Nous espérons que notre plan sera mis en exécution par
quelques hommes enthousiastes, désireux de répondre à l’appel exprimé
par notre assemblée générale.
Mais, par dessus tout, nous continuerons à prier Dieu afin qu’il vous
bénisse, qu’il vous garde, qu’il vous
guide dans la pure foi, qu’il vous rende
î
zélés, qu’il vous récompense dans cette
vie en vous accordant de voir votre
peuple chercher le salut en Christ, ce
qui sera votre couronne de gloire.
Votre afif. et sincère ami
Ralph E. Prime.
Croce Rossa Italiana
Questo Comitato-dovendo pel giorno
20 porr, dare nota del Personale di
Assistenza disposto a prestar servizio
in Tripolitania, con ferma di tre mesi,
in sostituzione dei militi dell’Ospedale
N“ 31 che rimpatrieranno per fine di
ferma - invita tutti i militi che intendessero prendere parte a detta campagna a farsi inscrivere al più presto
alla Sede del Comitato.
E pur aperto l’arruolamento per
detto Personale. Le condizioni sono
le solite : appartenere alla milizia territoriale ; se riformati, occorre che la
cessazione del motivo della riforma
sia accertata dal medico.
CHRONIQUE VAUDOISE
Bielle. Il Cristianesimo e la libertà
religiosa, studio storico, tei est le livre qui vient de sortir de presse, dû
à la piume, bien taillée, de M. le pasteur Henri Meynier.Notre pasteur évangéliste, de Bielle, est déjà bien connu
par ses écrits: Il socialismo ed il Cristianesimo di fronte alla questione sociale; il ritorno dei Protestanti alla
Chiesa di Roma; ricordi del cinquantenario Valdese ; MargheritaMalanotte ;
Problemi sociali contemporanei ; Evelina Valli et enfin il Cristianesimo e
la libertà. Ce dernier livre, de 138 pages, est un résumé fidèle de l’histoire
de la liberté à travers les siècles j usqu’à nos jours; c’est la description du
mal s’efforçant d’enrayer le bien. Ce
livre, écrit d’une manière élégante et
simple en même temps, se lit tout d’un
trait, sans efforts. Il est à la portée
des studieux et de ceux qui ont peu
de temps à leur disposition, pouvant
se placer entre les mains de tous, des
petits comme des grands, ayant sa
place dans une bibliothèque paroissiale comme dans celle de la maison.
Le prix de 1,70 est si minime, que nous
ne doutons pas un instant que le livre
sera bientôt écoulé, et que l’auteur devra recourir à une seconde édition.
S’adresser, sans trop tarder, à la libreria Claudiana, Florence, ou à l’auteur même, M. le D’’ Meynier, Biella.
La T our. Nous enregistrons cette
semaine deux décès: celui de Marie
Madeleine Grant née Cougn, décédée
au Cairo à l’âge de 39 ans et celui de
Vernet Auguste, né à la Tour, mais
demeurant au Villar, rappelé dans sa
39“® année.
Ç Samedi soir un très nombreux public est accouru, à l’aula magna du
collège, pour goûter la représentation, donnée au bénéfice de la croia?
rouge. Le drame représenté était le
Romanticismo, suivi d’une comédie
« la Grammaire » et d’un tableau vivant d’actualité. — Tous les acteurs
se sont distingués, et chacun s’en est
retourné, avec le sentiment d’avoir
passé une agréable soirée, en aidant
en même temps, une noble cause qui
mérite d’être soutenue.
S Dimanche, la réunion de la Jeunesse nous a procuré un véritable plaisir; 66 jeunes gens et 57 jeunes filles
se sont trouvés à l’école de Ste-Marguerite où, après un exercice de chant,
dirigé par M. Rivoir, et un culte très
I
bref du pasteur, suivi de la lecture de
quelques lettres, envoyées par nos jeunes gens qui sont à l’étranger, nous
entendîmes avec intérêt M. Jules Tron
qyi nous parla ^’Edimbourg et M. le
prof. Attilio Jalla de St. Pétersbourg.
S Dimanche soir enfin, M. le pasteur
Tron, dans la salle du pensionnat, parla
sur St. Augustin, une des gloires les
plus pures de l’Afrique Septentrionale.
S Le i7 février sera célébré dans
notre paroisse comme suit : Le matin
à 10 heures, dans le Temple, fête
des enfants, consistant en récitations,
chants, allocutions, et quelques petits
cadeaux. — A midi et demi, agape fraternelle à VHôtel du Parc, au prix de
frs. 2,50 pour les messieurs et frs. 2,25
pour les dames. Prière de s’adresser
aux membres de la Commission, composée de MM. : Roland, pasteur émérite, Prof. A. Vinay, Av. Ch. Goss, notaire, David Gaydou, ancien et Jean
Jacques Rostan, diacre. Les inscriptions sont reçues aussi auprès de l’hôtelier et seront closes le 15 au soir.
Le soir à 8 h. Ii2, dans l’aula magna, la journée historique viendra close
par une réunion publique, où, après
un culte, on entendra des récitations
et de la musique.
Borne. L’Evangelista, organe de l’Eglise Méthodiste Episcopale, a accueilli
trois articles dûs à la plume de M.
Nitti, dans lesquels le pasteur de S.
Remo, le Rev. Ugo Janni, est assez vivement attaqué, à cause de certains
articles parus dans la Rivista et de
certains jugements portés sur les dénominations qui travaillent en Italie.
Nous nous garderons bien d’entrer dans
le mérite de la question, car M. le
pasteur de S. Remo est de force à se
mesurer avec qui sait l’attaquer. Nous
nous limiterons à dire à M. Nitti et à
l’Eglise qu’il représente, que l’Italie
est assez vaste pour donner du travail
à quatre ou cinq dénominations évangéliques, à la condition qu’elles évitent tous les malentendus possibles,
qu’elles se respectent et qu’elles s’aiment, étant au service du même Maître, et surtout, à la condition de ne
pas empiéter sur le terrain d’un autre,
car il n’y a rien de plus écœurant et
décourageant que de voir certaines
dénominations s’obstiner à évangéliser
ceux qui le sont déjà, en jetant le discrédit sur l’Evangile et la cause de
Christ. Nous considérons ceux qui travaillent à détacher des frères de leur
Eglise, comme des traîtres vis à vis
de Christ et de l’évangile. Nous tenons
aussi à déclarer que tout en accueillant les dénominations étrangères avec
reconnaissance, puisqu’il s’agit d’évangéliser 36 millions d’Italiens, VEglise
Vaudoise, a, sa place d’honneur, qui
lui a été assignée par Dieu lui-même,
puisqu’il l’a gardée pour cette œuvre,
bien avant que le protestantisme s’affirmât au 16“® siècle, et pourra toujours
réclamer le droit d’avoir continué dans
l’enseignement des apôtres; c’est sa
gloire, mais elle revient à Dieu qui
l’a guidée et protégée.
O « Religione e religioni » ; < La
religione dei Cinesi e dei Giapponesi »,
tels sont les titres des Conférences sur
les grandes religions qui ont inauguré
la série dont nous avons fait mention
déjà. Les deux sujets ont été traités
les dimanches 28 janvier et 4 février,
à 5 1^2 du soir, avec beaucoup de
science par le pasteur Ernesto Comba,
qui a su trouver bien des motifs pour
tenir en éveil l’intérêt et l’attention
de l’imposant auditoire <^i boudait Iq
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temple de Via Nazionale, malgré l’inclémence du temps.
S L’Alliance Evangélique de Rome
a formé un conseil de personnes qui
s’occupent du Congrès Universel de
l’Alliance Evangélique qui aura lieu
à Rome en 1913. Afin de prendre des
délibérations pratiques on attend pour
lundi 12 et mardi 13, M. Gooch, secrétaire général de l’Alliance à Londres.
S Le Comité Directeur de l’Union
Chrétienne de jeunes gens, élu dans
la séance pleinîère du 15 janvier dernier, à nommé président le Doct. Stanis.
Rocchi-Lanoir, qui a déjà occupé cette
charge avec distinction.
Saint-Germain. M. le lient, col.
E. Balmas, se rendant à la volonté de
la grande majorité des conseillers, a
accepté de continuer à administrer la
Commune de St-Germain, en qualité
de syndic.
5 M. B. Avondet des Gaydou, a été
reconfirmé comme ancien du quartier
des Garoussins.
6 M“® Baral née Plavan, originaire
de Peumian, bien jeune encore, a été
rappelée par le Maître. M. le pasteur
Comba a présidé le culte à la maison
et M. Ph. Grill au Temple.
G Les jeunes Vaudoises établies à
S. Remo pour la saison d’hiver, ont eu
la délicate attention d’envoyer à nos
vieillards de l’Asile, toute une corbeille
de mandarines, d’un parfum exquis,
ce dont nous les remercions bien sincèrement.
Villar. Actes liturgiques de Janvier.
Baptêmes: Grass Marie Albertine,
d’Antoine et de Albarea Jenny (Barneoud); — Jalla Ernestine, d’Etienne
et de Allio Susette (Saret).
Décès: Gönnet,Etienne feu Etienne,
marié à Davit Catherine, 88 ans (Fen
menu); — Jean Pierre Geymonat, feu
Jean, 92 ans (Ciarmis).
Ces deux frères étaient des plus
âgés de la paroisse. Baiba Gönnet,
chef d’une nombreuse famille, était un
vétéran des guerres de l’indépendance
italienne. — Barba Geymonat était le
plus âgé de la commune. Malgré ses
92 ans, il jouissait encore de la vie,
entouré comme il l’était par les soins
assidus et dévoués de ses enfants. Notre sympathie est assurée aux deux
familles dans le deuil.
G Nous avons eu notre Dimanche
des Missions le 4 courant. Tous les
cultes de cette journée ont été consacrés à la cause de l’évangélisation du
monde païen. La conférence du soir
a eu pour sujet: JJEvangile au Maroc.
La grande école était comble, malgré
le mauvais temps.
G Les dimanches 21 et 28 janvier,
le Consistoire a été en bonne partie
renouvelé. MM. les anciens François
Giraudin, Jean Pierre Frache et Charles Hugon et M. le diacre Etienne Giraudin ont été reconfirmés dans leur
charge. Ont été nouvellement nommés
MM. Jean Louis Maghit, Jean Etienne
Barolin et David Albarea, anciens,
Paul Florin Davit, Jean Berton et Joseph Gönnet, diacres, en remplacement
des anciens et des diacres démissionnaires ou non réélus. La présentation
des membres du Consistoire réélus et
l’installation des nouveaux élus est
fixée au 18 de ce mois. A. J.
COURRIER AMERICAIN
Générosités intelligentes. — Depuis
une année, on a fait dans les EtatsUnis les donations suivantes : à Boston, Walter Häslings a donné 500.000
^Pllars à l’ÜQiversité Harvard, A Bal
timore, le quaker John ïïopskins donna
plusieurs millions de dollars pour une
université et un hôpital. Dans la même
ville, Thomas Wilson donna 790.000
dollars pour un hôpital spécialement
consacré aux enfants. Léonard Case
à Cleveland donna 1.500.000 dollars
pour une école supérieure. A Bethléhem, en Pennsylvanie, Asa Tacker
donna 4 millions de dollars pour une
université et 300.000 dollars pour un
hôpital. Mme Strecker à New-York
donna 300.000 dollars pour des œuvres de bienfaisance. La famille Wilhelm à Somerset donna 280.000 dollars pour deux écoles. Quel contraste
avec les états de l’Amérique latine
qui ne savent donner que pour les
couvents et les ornements d’église!
G Le retour du cardinal Farley,
archevêque de New-York qui vient
de recevoir le chapeau à Rome a été
triomphal. En débarquant du Berlin,
il a été accueilli par une foule énorme
de catholiques et de non-catholiques,
qu’on évalue à un million de personnes, massées sur le parcours jusqu’à la
cathédrale Saint-Patrick. On n’avait
rien vu de semblable depuis le retour
de M. Roosvelt revenant d’Europe.
Six cents personnalités marquantes du
haut commerce, de la magistrature et
de l’administration, agenouillées, ont
baisé l’anneau du cardinal. Celui-ci
s’est rendu à la cathédrale dans une
voiture attelée de quatre chevaux et
portant les armes papales. De nombreux catholiques avaient pavoisé leurs
maisons de drapeaux américains etpontificaux. Le soir la fièche de la cathédrale flamboyait, illuminée par 50.000
lampes électriques. Le cardinal a déclaré dans des interviews que le souverain pontife envisageait avec la joie
la plus vive l’avenir du catholicisme
romain aux Etats-Unis.
C’est ainsi que-dans la libre Amérique, les cardinaux savent prendre
possession de leur chaj-ge sans le moindre incident. En serait-il de même à
Rome et... ailleurs ?
Minerva
Sommario del i” Febbraio - N. 3.
Au nostri Cortesi Abbonati e Lettori — Questioni del giorno : Fatti di guerra, chiacchiere,
contrabbandi - La stampa estera - Von Kiderlen Waecher a Roma - La sistemazione della
nostra conquista - Le terre ai soldati - Sussidi ai richiamati — Note e Noterelle — Rivista delle Riviste : 11 nazionalismo italiano e
la guerra con la Turchia - Il programma della
rivoluzione cinese - Un grande scrittore della
Svizzera tedesca; Jeremias Gotthelf - Scenogratia shakespeariana - Le buone maniere nel
commercio - Il romanzo di un principe - Perchè rincara la vita? - Una delle cause del caroviveri : l’afta epizootica - Le persone che non
sono contente del proprio sesso - La vita letteraria nel Giappone - Ricordi di un marconigraiista - La tìlosofla di Adolf Harnack - Cronache scientifiche - John Morley - L’insegnamento della morale e della disciplina nelle
scuole inglesi - Montecarlo: Alcune cifre Due importanti scoperte - La nuova Manila
— Leggendo e annotando — Fra libri vecchi'
e nuovi — Et ab hic et ab hoc — Fra Riviste e Giornali. *
(72) le
TRÉSOR DE GRAND PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
, , TOULOUSE
SOCIETE DES LI VRES RELIGIEUX
— Je lui ai fait tort, pensa Baldi, en lui prêtant des projets extravagants, quand elle ne
pensait qu’à son pique-nique.
Les jeunes gens étaient réunis dans la tourelle pour le culte du matin. Rita les avait
fait un peu attendre; elle arriva enfin, le visage soucieux. Nanette voulut lui adresser
quelques mots de sympathie, auxquels elle
coupa court en disant;
— La voiture sera devant la porte dans une
demi-heure.
Le chapitre à lire ce jour-là était le XXX»
d’Esaïe.
— Qu’est-ce que ce verset 21 veut dire, Nanette î demanda Eisa: Tes oreilles entendront
la parole de celui qui sera derrière toi et
qui dira : C'est ici le chemin ; marchez~y
sans vous détourner ni à droite ni d gauche- Avez-vous jamais entendu cette voix, ma
bonne ? Pas moi, en tous les cas.
Ma c^re petite, lorsque nous avons une
décision à prendre ou un devoir à remplir,
nous avons à nous décider pour ou contre, et
notre conscience nous montre le chemin que
nous devons suivre. D’un autre côté nous sommes souvent sollicités et entrainés dans une
mauvaise voie, et nous sommes ballottés et incertains. C’est alors que nous devons chercher
la voixde Dieu et suivre résolument sa volonté,
sans nous laisser arrêter et sans pancher ni à
droite ni à gauche.
— J’entends ia voiture, dit Marguerite, voulant interrompre la conversation; il est temps
de partir.
Sans se montrer, l’intendant vit partir la
jeunesse; Marguerite conduisait et se dirigea
du côté de Bagatelle; arrivés là, il fallut s’arrêter pour prendre les enfants Clarence et un
supplément de paniers de provisions ; au moment ou la voiture allait s’ébranler, Marguerite remit les guides au groom, et, prétextant
un violent mal de tête, annonça son intention
de ne pas aller dans la forêt, mais de rentrer
directement au château, promettant, si elle
allait mieux de les rejoindre dans l’aprés-midi.
— As-tu vraiment si mal que cela ? demanda
Eisa avec une tendre sympathie. Laisse-moi
rentrer avec toi
— Non, non, je préfère rester seule.
Et elle descendit vivement le sentier; bientôt elle: disparu aux yeux des récolteurs de
châtaignes, qui étaient tout déconfits de cette
désertion inattendue. (A suivre).
l\ouveljes politiques
Le général Caneva, commandant en
chef de notre armée de Lybie se trouve
actuellement à Rome pour conférer
avec le gouvernement sur les opérations de guerre. Nous ignorons le but
et le résultat de cette conférence, qui
amènera peut-être une action offensive
plus énergique, car le général ne serait
pas venu en Italie si la paix se fût
annoncée comme prochaine. Il a reçu
un accueil très chaleureux à Naples
et à Rome, ce qui dément les bruits
qui ont couru, surtout à l’étranger, que
le peuple italien commençait à être
fatiguA et obsédé d’une guerre qui se
prolonge un peu au delà des premières
espérances.
A la tête de nos troupes il est resté
à Tripoli le général Frugoni. Rien de
nouveau cette semaine. Encore de petites attaques à Homs, à Bengasi et à
Derna, repoussées partout sans peine
grâce au secours puissant de l’artillerie. Les Turcs-Arabes semblaient vouloir se concentrer dans les environs
de Zanzur, au sud-ouest de Tripoli et
de l’oasis de Gargaresh, récemment
occupée. Ils avaient même commencé
à se retrancher dans cette localité: le
tir bien ajusté de la grosse artillerie
a détruit ces travaux et les colonnes
ennemies se sont rapidement éclipsées.
Il faut toujours rester sur le qui-vive,
prêts à la moindre alerte, ce que nos
soldats font de la meilleure grâce du
monde, au dire unanime des correspondants de guerre, et comme il résulte aussi des lettres nombreuses adressées aux parents et amis.
Les opérations de police maritime
dans la mer Rouge continuent à donner de bons résultats. Notre colonie
de Massaoua est maintenant à l’abri
d’un coup de main et les troupes turques et les vivres ne peuvent plus passer de la côte d’Arabie en Afrique. Une
autre conséquence favorable pour nous,
mérite d’être portée en compte, si la
nouvelle est vraie. Le Mahdi Idris, seigneur d’une des plus riches et fertiles
régions de l’Arabie, le même qui avait
donné bien du fil à retordre aux Turcs
dans plusieurs insurrections et qui aux
débuts de la présente guerre s’était,
disait-on, réconcilié avec Constantinople et avait même promis des secours
considérables, ce même chef se met
de nouveau en rébellion ouverte con
tre la Porte. En attendant le blocus
de la côte d’Arabie continue. Ce n’est
pas vrai que notre flotte ait bombardé
la ville de Hodeïda: on a tiré seulement contre des forts isolés. Les tentatives de provoquer un incident avec
la France à propos d’une ligne de chemin de fer construite par des ingénieurs français mais pour le compte
du gouvernemenjt turc, dont les travaux
ont été interrompus ou même endommagés par notre action navale, ces
tentatives n’ont pas abouti, heureusement.
La Russie a pris, pour la troisième
fois, une initiative pour intéresser les
puissances européennes à la question
de la paix, dans le but de prévenir
les complications dans les Balkans qui
sont à craindre surtout à l’entrée dû
printemps; jusqu’à présent elle n’a pas
réussi. Quant à nous nous n’avons pas
à nous offusquer de ces démarches faites à bonne intention, dans un esprit
d’estime et de sympathie pour notre
pays.
Le roi Nicolas de Monténégro est
parti pour St. Pétersbourg, accompagné de son fils cadet le prince Pierre
et du ministre des affaires étrangères.
Le but du voyage est de faire à la
cour de Russie sa première visite comme roi de Monténégro. Mais il faut admettre aussi que les souverains et-les;
ministres s’occuperont des conditions
politiques de la péninsule balkanique.
On parle d’un rapprochement entre
l’Autriche et la Russie, dont le roi Nicolas se ferait l’intermédiaire.
De grandes fêtes ont été célébrées
en Bulgarie à l’occasion de la proclamation de la majorité du prince Boris.
Les puissances européennes ont envoyé
à Sofia des missions extraordinaires
comme témoignage de la sympathie
donnée par l’Europe à la Bulgarie. La
présence des princes héréditaires de
Grèce, Serbie et Monténégro pourrait
être le commencement d’un rapprochement entre la Bulgarie et les états
voisins, fait qui aurait une grande importance par rapport à la situation actuelle de la péninsule balcanique.
Portugal. Une grève parmi les ouvriers agricoles avait éclaté dans quelques districts et durait déjà depuis
quelques mois. Dernièrement le mouvement s’est généralisé, grâce aussi
aux manœuvres des réactionnaires qui
cherchent à créer des difficultés au
gouvernement républicain. La grève
générale a été proclamée à Lisbonne
où l’état de siège a été proclamé et
les autorités militaires ont été chargées du maintien de l’ordre. Quelques
troubles aux environs de la ville, mais
on peut dire que l’ordre a été rétabli
rapidement et la jeune république a
célébré en paix le 31 janvier le premier anniversaire de son existence.
A peu de distance de l’îie de Wight
un sous-marin a coulé à la suite d’une
collision avec une canonnière. L’équipage comprenait quatre officiers et dix
marins qui ont tous péri, asfixiés par
Teau qui a pénétré dans le sous-marin.
On a essayé vainement, jusqu’ici, de
le renflouer à cause du mauvais temps
et du froid. E. L.
Ab. payé!« et non quittancés.
A. B. Tron, Bordighera (vos ab. pour 191112 ont été quittancées en leur temps)
1912: Ad. Jalla, Séshéké - M.ie Monnet, Envers-Portes - E. Corsani, Grotte - E. Comba,
Rome - M.te Poêt veuve Rostan, Pbmaret Elise Ribet, Halle (reçu 3 fr-, ràbqnnem^nt
pour l’étranger est de 5 fr.). J
M. le past. PIETRO GRlCfÉlO
demeurant à;
541 Lexington Av", New-York city,
se charge volontiers de recueillir les
àbbonnements à VEcho pour New-Yoï k
en particulier et Etats-Unis en général.
Avis aux Vaudois de bonne volonté.
Remercîments sincères à M. Griglio.
CrA. Tron, Directew-respomab^,
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I-’ A O Q U
ANTICANIZIE-MIGONE
RIDONA IN BREVE TEMPO E SENZA DISTURBI
Al CAPELLI BIANCHI ED ALLA BARBA IL COLORE PRIMITIVO
f speciale indicato per ridonare alla barba ed ai capelli
bianchi ed indeboliti coiore, bellezza e vitalità della prima giovinezza
senza macchiare ne la biancheria, ne la pelle. Questa impareggiabile
composizione pei capelli non è una tintura, ma un’acqua di soave pro— fumo che non macchia nè la biancheria ne la
pelle e che si adopera con la massima facilità
e speditezza. Essa agisce sul bulbo dei capelli
P (Idia hiirKa !t .... — z..
e della barba fornendone il nutrimento necessario e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo e rendendoli flessibili, mi libidi ed arrestandone la
caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna
e fa sparire la forfora. — Uno soia bottiglia
basta per conseguire un effetto sorprendente.
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I pr. I«l*r»
avsiMumi ■ EiGniriAZMHi
UNGElOMIGOni.C
f.atm n
MILANO
Signori MIGONE & C. — Milano
Finalmente ho potuto trovare una preparazione che
mi ridonasse ai capelli ed alla barba il colore primitivo
la freschezza e la bcliezza della gioventù senza avere li
,, , . . minimo disturbo neii’applicazioiie.
Una sola bottiglia della vostra Anticanizie mi bastò ed ora non ho un solo pelo bianco
sono pienamente convinto che questa vostra specialità non è una tintura, ma un’acqua che
non macchia nè la biancheria, né la pelle ed agisce sulla cute e sui bulbi dei peli facendo
scomparire totalmente le pellicole e riniorzando le radici dei capelli, tanto che ora essi
non cadono più, mentre corsi il pericolo di diventare calvo. ntio.àii
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