1
|:,Compte-coarant avec la Foste,
fflx d’abonnement par an ;
{false . . , . Fr. a
Etranger ... „6
t^lns d’un ex. à la même
adresse, ehaeun Fr. .t
almmagne, Autriche-Hongrie,
Belgique, Brésil, Danemark,
•Egypte, Hollande, Suède,
Suisse, par nhonnement
lestai galon V Accord da
nenne , , , Fr. 3
. On s’abonne
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*-■«62 MM. les Pasteurs; et à
¿^p* Besson à Torre Pelliee.
Année XXXV.. X. 50.
13 Décembre T900
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N. Tour]i, prof., Torre relJìoe et
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JaÜa, prof-, Torre Tellice.
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L’EOHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
me serez témoin», ^ct. t, 3. Siiivantla vérité avae la ahavitê. Eph. 1?, 15- Que ton règne vienne. Malt. VI, 10.
Sommaipe ;
®elios (le la semaine — Une protestation nécessaire — Chronique — Ouvrages reçus
— Nouvelles et fait.» divers — ¡Souscriptions — Eeviie Politique — Annonces.
Echos de la semaine
Un article intitulé «les prêtres
les écoles », paru dans la Gasdel Popolo à propos du Rapport
l’instruction élémentaire men^*Onné dans nos PeJm de la sepassée, a attiré notre attenpOn sur un détail qui nous avait
échappé en parcourant, plus rapi^®nient qu’il n’aurait fallu, ce g'ros
Volume.
Parlant des Commissions scolaires,
le
rapporteur, M. le Commandeur
''ittorio Ravà, transcrit divers pasdes rapports des inspecteurs
^oncernant la part qu’a le clergé
^B-ns beaucoup de ces Commissidms
les conséquences qui en résultent
pour l’enseignement et l’éducation,
ans un circondario de la l^ombardie,
prêtre est le seul commissaire, ou
^,Peu près, qui visite l’école, «pour
■ orifier surtout si et comment on
Renseigne la dodrine chrétienne».
Un inspecteur de la Vénitie écrit
que dans plusieurs communes «les
commissions de vigilance sont formées enclusivement de prêtrus, qui
se montrent actifs, mais seulement
■pour Venseignement du catéchisme et de
rhistoire sainte et ■pour contrôler (sindacare) et donner des conseils sur la
manière d’enseigner Vhistoire nationale
dans la partie qui a trait à notre
« risorgimento » politique. Mais voici
quelque chose qui nous intéresse de
plus près. C’est l’inspecteur de Pignerol qui écrit et nous transcrivons
littéralement.
“ In molti borghi o villaggi, nei
quali i -preti ed i pastori evangelici
sono l’anima delle Commissioni scolastiche, l’opera di queste non è sempre feconda di bene pdr la scuola :
spesso i programmi governativi devono
fare troppo posto al catechismo, alla
storia sacra e alla bibbia, c rimbrÌKZo
confessionale dà all’ educazione im’ impronta più oltremondana che pratica,
più di casta che nazionale. Ija scuola,
sottoposta a questo (immissioni, (unanazionc dell’ ambiente locale — risente
troppo dell’ atmosfera morale e intellottiialo che la circonda „.
Et l’in.specteur de regretter los
anciens delegati scolastici qui, non
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8M —
avendo dt mira il trionfo d’una credenza religiosa, avendo vedute più
larghe e non limitate alla vita angusta
d’un comunello, portavano, in generale,
un’ opera più illuminata, più in armonia colla nuova civiltà
II y aurait bien quelque chose à
redire au tableau ci-dessus. On pourrait faire observer que, mettre sur
le même pied l’éducation religieuse
telle que la comprend un fasteur
évangélique et celle que demande
. le prêtre, c’est identifier deux choses
qui ne se ressemblent guère ; qu’en
particulier, au point de vue de l’éducation nationale, il y a une certaine
différence entre un enseignement
qui, s’inspirant aux préceptes et à
l’exemple du Christ et des apôtres,
veut que tous les hommes soient
« soumis aux autorités établies » ;
« honorent le roi » ; « rendent le tribut
à qui ils doivent le tribut, les impôts
à qui les impôts, l’honneur à qui
l’honneur » ; qu’ils « prient pour les
rois et pour tous ceux qui sont établis en dignité » — et un enseignement qui reflète nécessairement les
idées et les sentiments d’un milieu
où l’on comprend un peu autrement
le respect dû aux autorités et à
l'ordre établi.. dans notre patrie.
Peut-être même n’y aurait-il pas
présomption à hasarder une observation plus hardie: c’est que, dans
un temps où l’on est obligé de constater, d’un côté les désastreux effets
de l’absence de toute éducation religieuse dans le plus grand nombre
des écoles, et de l’autre l’impossibilité d’avoir un enseignement religieux éducatif de la part d’une église
qui vise ouvertement au renversement de nos institutions, il siérait
aux fonctionnaires de l’Instruction
publique d’étudier objectivement et
sans idées préconçues comment la
question de l’éducation religieuse
est résolue dans un petit coin de
l’Italie où l’on professe une religion
qui, non seulement n’a rien d’antipatriotique, mais fait de l’amour de
la patrie un de nos premiers devoij®
et le place à côté de l’amour ù®
Dieu et de l’amour du prochain, û
est permis de croire qu’il y ^ ,
quelque chose dont la portée d®'
passe quelque peu Ibs limites du»
comunello et même d’une ou de deuJi
vallées...
Mais nous ne voulons pas nous
appesantir sur ces observations,
sur les autres que nous pourrions ajoU'
ter. Nous voulons plutôt remarqu®^
r esprit franchement et largemeU
libéral auquel M. Ravà s’est inspù
dans son travail, et qui contra-st®
avec l’étroitesse de vues dont fu'
preuve plus d’un fonctionnaire subai
terne. Qu’on en juge par ces parole®
qui forment la conclusion du paru'
graphe concernant les Commission®
scolaires.
un largo o retto uso della
A noi, sinceri amici della tutto quanto gl’ ispettori hanno tue'
rito intorno all’ opera dei deputati ®
vigilanza che appartengono al cler®»
giova per confermarci una volta ®
più nel convincimento che appunto a
devono scaturire 1’ equilibrio e il
nessore sociale. Anche le leggi ®
regolamenti scolastici devono valotf
indistintamente per tutti i cittadin*'
e purché questi operino nell’ ambir
delle Istituzioni, nessun danno avrei®,
mai a temere.' Però —■ vigiliamo:
il primo dei nostri doveri.
Ensuite, comme dans toute •
tique, même injuste, il y a ordi®®'* .
rement une part de vérité,
voudrions nous demander s’il 'ti]
aurait pas quelque chose à rete®
dès observations que nous avo
transcrites. On trouve notre éd®®
tion scolaire plus oltremondana ^
pratique. N’y aurait-il pas qu®^fichóse de vrai dans ce sens que 1 ®^,g
seignement en général, y covoÇ^
l’enseignement religieux, aurait
core quelque chose de trop abstr®^|,
ne viserait pas assez directei®® p
les besoins de la vie pratifl^^^j.
Comme d’une manière générale, ®
3
395
^3- un de nos défauts, contre lequel
Î^ous devons sans cesse combattre,
est bon que nous nous posions
question et que chacun de ceux
Îüi s’occupent de l’instruction et de
‘éducation de notre enfance et de
^otre jeunesse l’examine pour son
propre compte, sincèrement.
N. T.
DHE PROTESTATION NÉCESSAIRE
C’est là le sujet d’une conférence
|®Uue par M. le pasteur Hirsch, dans
grande salle de la Réformation,
^ Genève, vendredi dernier. La parole
Puissante de M. Hirsch est connue
appréciée dans cette ville, comme
l’est en France. On ne l’a, du
*'6ste, pas encore entendu que déjà
°U dit, comme le lui a crié à luiUiêine un jour un gamin, en le voyant
Passer en coup de vent dans la rue :
'^oilà un homme ! Il doit bien cogner.
Et il cogne ferme, en effet 1
Juif de naissance, il s’est converti
christianisme, il y a vingt-six
Us. Ce quart de siècle de son exisUuçe a été une lutte continuelle ;
J^Ujours au premier rang, toujours
la brèche. Il n’y a point de quesCus — les questions sociales sur— ayant trait aux progrès des
Uçes chrétiennes dont il ne s’occupe,
^uint de gant lancé contre l’église
sa mission qu’il ne relève. C’est
uu lutteur. Il en a le tempérament
V la taille. Les lecteurs de l’Eglise
>^6 éprouvent sans doute tous une
P sympathie pour le correspondant
.Ui'isien qui signe Memor des lettres
pses d’informations, documentées,
accusent et défendent tour à
Ur, et qui respirent un zèle et un
J, ‘uousiasme communicatifs pour
^^ancement du règne de Dieu.
Invité par le Comité directeur des
chrétiennes de Genève à venir.
apporter le concours de son
■ ^Perience et de son entrain tout
^"'^énile, M.
J-ib:
Viv,
son
Hirsch a répondu
l’appel qui lui a été adressé et a
bien employé la semaine qu’il a
passée en Suisse. L’assistance accourue pour r entendre vendredi soir
dans le bâtiment élevé à la mémoire
de Calvin, a été de beaucoup la plus
nombreuse de celles qui se sont
pressées autour de lui ces derniers
jours.
Notre siècle, dit l’orateur, n’a plus
que quelques jours à vivre. On en
a dit beaucoup de mal ; reconnaissons qu’il a fait beaucoup de bien :
il a aboli l’esclavage et il a inauguré r ère des missions, conduite
d’une façon systématique et progressive ; il a été le siècle de la
science et de la philanthropie. Mais,
malgré quelques triomphes remportés
au nom de la justice et de la vérité,
le XIX.® siècle n’en finit pas moins
dans le sang. — l’argent, la gloire,
l’honneur sont encore les dieux que
l’on adore, auxquels on sacrifie le
droit des individus, des foules et des
nations. Le siècle qui meurt a été
un temps de préparation ; celui dans
lequel nous allons entrer doit être
le siècle du triomphe, de la victoire
définitive pour l’église chrétienne.
Il faut donc réunir toutes ses forces
et se préparer à une lutte désespérée. Il faut que chacun soit à son
poste et fasse son devoir. Le choc
sera plus rude que jamais, les armes
employées dans ce combat seront
plus perfectionnées et meurtrières
que par le passé. L’église chrétienne
■ vaincra, mais pour cela il faut qu’elle
continue à protester. — A protester
contre ceux qui, parce qu’ils possèdent l’argent, ce métal frappé qui
représente tant de souffrances, tant
de larmes, tant de sang parfois et
que l’on a défini de l’énergie et de
la force concentrées, se croient tout
permis : injustice criante sur les
faibles, les dépendants, les déshérités;
violation de leurs droits à la vie, à
une rétribution honnête de leur travail. Ceux qui possèdent des richesses
n’ont, par cela même, aucune supériorité sur ceux qui n’en ont pas.
4
— 3i)G —
Leur responsabilité augmente en
proportion de leur avoir, et ils frustrent leurs frères, s’ils n’emploient
pas l’exccdcnt de ce qu’il leur faut
pour vivre à leur venir en aide.
Les chrétiens doivent protester, sans
se lasser, contre toute manière immorale de Lire de l’argent, contre
les jeux de Lazard, contre les spéculations malhonnêtes et l’exploitation infâme des petits et des ignorés
et contre tout ce qui lèse des droits
sacrés, qu’ils soient privés, civils ou internationaux. — L’église chrétienne
doit protester contre le faux idéal de
gloire qui fait encore tressaillir le
monde, que ce soit la gloire militaire insatiable de conquête et qui
coûte la vie à des milliers de jeunes
gens à cette heure même et qui fait
que les nations sont écrasées par
les impôts, ou que ce soit la gloire
artistique ou scientifique. A chacun
sa place au soleil. La gloire est le
gi-and mobile qui pousse les hommes
à persévérer, à tremper leur volonté
pour atteindre le hut qu’ils se proposent et souvent, presque toujours,
ceux sans lesquels ils n’auraient
jamais pu réaliser leurs rêves, vivent
et meurent sans qu’il soit fait mention d’eux, sans qu’ils aient tiré la
moindre récompense de leur obscur
sacrifice.
L’église chrétienne doit, en troisième lieu, protester partout où de
faux préjugés sont encore observés,
mis en avant, prônés. I.e chrétien
doit protester en face de toutes les
faussetés que le monde appelle affaires d’honneur, vaines préséances,
susceptibilités mesquines, protocole
et étiquette exagérés. Tout cela est
faux. Tout cela cache le mensonge
et la vanité, tout cela paralyse l'initiative généreuse.
Chrétiens, s’écric l’orateur, ne
soyons pas de ces disciples du Christ
qui sont des satisfaits, satisfaits d’euxmêmes surtout! Protestons, protestons d’abord contre le mal qui est
en nous; luttons, d’abord contre le
mal en nous et puis protestons et
luttons contre le mal autour de nous.
Il faut opxjoser action à action. Christ
a protesté par sa vie sainte toute
entière contre le mal ; par ses actes,
par scs paroles, par- son sacrificei,
par son silence même. Nous devons
l’imiter et chacun dans notre sphere,
à notre place protester par notre
activité, par notre fidélité à la tâche
qui nous a été dévolue.
Ne considérons plus l’argent comW®
le but de tous nos efforts, mais coi»'
me un moyen pour faire du biOtSachons être heureux et confiants
de la condition où nous nous tro*!'
vons. Depuis S.t Paul jusqu’au dernief
des chrétiens de notre temps, tous
les disciples du Christ seront
nimes à nous répondre qu’ils so'i
heureux, sereins, tranquilles et cela,
souvent, dans la position la
incertaine et précaire, tandis
ceux qui ont pour Dieu leur Or
rongés par l’ennui et le dégoût _u
toutes choses. — Aimons la glotf®'
celle de Dieu, soyons jaloux de
honneur. Protestons partout où 1®
rend Dieu responsable des
qui dévorént l’humanité. — Et si
tâche nous parait dépasser nos forces»
et lorsque nous serons découragrY’]
relevons nous au cri de Noël ! Ne
— Jésus est venu sur la terre, ^
a lutté, protesté, il a été vaincu, ®
apparence, mais en réalité ®.j
sorti vainqueur du combat. Il .
combat avec nous. Il régnera, si uo
continuons à lutter, à protester da
nos familles, dans nos écoles, da
la société, en son nom, jusqu
qu’il vienne.
d If il O ]M IQ li
La Tour. M. l’ingénieur Eyti
à c®
afd,
----- „ , ¿eS
président du Groupe Piémont
Unions chrétiennes de Jeunes
a convoqué Dimanche au Co
une réunion familière dans 1®
d’aviser aux moyens de réorga
5
l’Union chrétienne de la Tour. Une
fluarantaine de personnes, pasteurs,
professeurs, présidents et membres
de sociétés de jeunes gens et de
jeunes filles, ont répondu à l’appel.
Il a été reconnu- que le fractionneincnt de l'ancienne Union, en plusieurs petites sociétés n’ a pas répondu aux espérances de ceux qui
l’avaient proposé, et qu’ il y aurait
avantage à réunir de nouveau tous
petits groupes en une association unique, forte et nombreuse, sans
exclure qu’ il y eût des œuvres par■ ticulières confiées à des membres de
^otte association, soit à la Ville, soit
dans les quartiers. Il a été convenu
r on adresserait aux diverses
^Unions» une proposition dans, ce
Sens.
Nous faisons des vœux pour que
.. 1® projet réussisse et que l’Union
chrétienne, reprenant/un nouvel essor, devienne un centre d’attraction
Puissante pour les jeunes gens, exposés, ici plus qu’ai Heurs, à tant de
dangers et de tentations de tout genre.
En effet, le besoin d’une action
plus directe et plus suivie en faveur
de la jeunesse se fait vivement sentir
dans notre paroisse. Nos pasteurs
I® sentent plus que jamais, et les
dernières prédications de M. Pons
eut été une série d’appels éloquents
impressifs, adressés tour à tour
^Ux parents, aux jeunes gens eux
Uiêmes et à l’Eglise. Il est néces®pre que toutes les forces vivantes
^Unissent dans un commun effort
P®Ur une action constante et efficace.
Uimanche prochain, 14 courant,
auront lieu les examens pour l’insu^iption dans les listes étectoràles.
■*^-ous engageons, encore une fois,
tous ceux qui, ayant l’âge réglemen
tairi
^ire, ne sont pas encore inscrits, a
® y présenter
OUVRAGES REÇUS
t
Prof. Paolo Geymonat D. D. L’EVaiigelisiuo. Discorso detto per l’inaugurazione dell’anno accademico
della Scuola di Teologia, in vista del
prossimo censimento, Firenze, Claudiana, 1900. Pr. cent. 5.
S’adressant, pour une foi.s, “ moins à ceux
qui sont dans l’école en préparation au ministère, qu'aux coiiduetenrs et aux membrea
de tontes les églises évangéliques d'Italie
M. Geymonat se propose de “ justifier théologiquement la belle dénomination de Chrétiens
évangéliques „. Il exhorte les membres de toutes
les églises à se conformer au désir exprimé
par notre Synode, que dans le prochain recen.scinent, ils n’emploient d’antre Sdénominatioii
religieuse que celle de chrétiens évangéliques.
Mais il vent surtout que tous soient unis par
le lien de la charité. " Servez fidèlement
dit-il aux étudiants, “ l'église A. laquelle vous
appartenez, mais procurez le bleu des églises
sœurs, pour l’édiflcatiou comuiniie.... Que votre
foi croisse en amour. La théologie est la
science de l’amour, de l’amour de Dieu envers
les hommes, des hommes envers Dieu, des
hommes entre eux „.
L’Ami de la Jeunesse
et des familles.
Sommaire du N" du l.r décembre
Fleurs ignorées (suite!, Edme Biard. — Aux
chercheurs. — De Braves Gens (suite) Hoffmann, trad. par M.lle Bornstedt (illustré). —
Vélasqnez (1599-16B0), Alone (avec portrait).
Les abonnements vont dii l.r novembre au
31 octobre ; France, 5 fr. ; Etranger, 5 fr. 25.
I.a Revue du Christianisme social va entrer dans sa quatorzième
année. Cette excellente et solide revue,
qui se publiait jusqu’ici chaque deux
mois seulement, paraîtra dorénavant
tous les mois. Nous la recommandons
vivement à tous nos lecteurs qui
s’intéressent à ces questions sociales
si discutées de nos jours.
Abonnements: 6 francs par an
Adresse : L. Miroglio, à Vais (Ardèche).
6
— 398 —
Calendrier de la Mission romande, 12 cartons avec vues des
stations et liste du personnel de
chaque station. Lausanne, Georges
Bridel et C.ie éditeurs. Prix 30 cent.
Pour 20 exerapl. et au-dessus, 25
cent, l’exemplaire.
NûUYelles et faits divers
Jeudi soir, 6 courant, a eu lieu,
au Temple neuf de Genève, une séance de la Ligue de la paix. L’auditoire était considérable. Plusieurs
orateurs ont pris la parole. Parmi
eux nommons M. le pasteur H. Appia,
dont le plaidoyer pour la cause des
Boers a été salué par de vifs applaudissements, L’assemblée a approuvé
l’ordre du jour de la Ligue de la
Paix qui invoque la ce.ssation de la
guerre sud-africaine et l’arbitrage.,
.Lady Ilenry Somerset, qui s’occupe
beaucoup de questions do tempérance,
blâme la métliode usuelle de punir
les ivrognes par la prison en les renvoyant ensuite dans la société sans
aucun essai de réforme. Elle a fonde
elle-même une sorte de colonie, agricole
où les victimes de la boisson sont
traitées par lo grand air, la vie des
champs et le travail de la ferme,
tout cela joint à une action morale
et chrétienne exercée sur les habitants.
Dans ce système l’ivrognerio est considérée comme un péché et comme une
maladie. On est heureux d’apprendre
qu’au bout de six années, 6.0 sur 100
des individus soumis à ce régime se
sont corrigés.
{Eijl. Libre).
lleviie Politique
Il paraît qae. JL Saracco est un habile
homme, uii politicien avisé, {l'hun. Ferri l'a
qualifié dernièrement uu “Depetris sansharbe„,
et le vieux parlementaire ne s'en est pas oftensé) qui excelle dans l'art d’évitor les ba
tiiilles parlementaires où son Cabinet pourrait
courir le danger de sombrer. Cela s’est va
plusieurs fois depuis qu’il est au pouvoir et
tout dernièrement encore à l’occasion des interpellations sur le programme du Gouvernement. M. Saracco a su arrêter à temps l’élo"
quence dangereuse de ses adversaires, en
proposant la nomination du comité de.s “quinze,,
chargé d’examiner les projets financiers
économiques du Gouvernemeiit. Avant deux
mois, iui bas mot, ladite commission n’aura
pas les moyens de se prononcer avec connaissance de cause, et d’ici là le Cabinet ne sera
plus menacé.
Le budget des Travaux Publics est approuvé par 18,5 voix, contre 49 ; .suit, dans la
séance de lundi, celui de l’Iiistructiou Pi;
blique. Le premier orateur inscrit, M. Jlolmenti
prononce nu discours remarquable relatif a
l’instruction religieuse dans les écoles primaires, par lequel il invite cbaudement M*
le ministre à rendre obligatoire cet enseignement sauf pour les élèves dont les parents
demanderaient l’exemption. “ Si vous ôtez a
l’enfant, dit-il avec force, la conception de
Dieu, vous le jetterez en proie aux pjni*
basses passions „. An cours dè la discussion
qui va continuer, ou examinera le projet de
réforme de l’instruction élémentaire, en cinquante articles, déposé par M. Gallo et dont
le plus important est celui qui concerne riiri"
titntion d’une école complementaire du soib
dans chaque commune, que tous les licenciée
de la .3.>ne seraient tenus de fréquenter »
l’exceptiou-de ceux qui sont inscrits aux cours
supérieurs. Un autre article .se rapporte »
l’institution obligatoire des directeurs didactiques, avec faculté, pour les ' petites communes de s’unir en consorcio, pourvu que o6
dernier n’ait pas au delà de 40 écoles.
Tandis que M. Kruger est l'objet de nm'
nifeata'. ions populaires, eutliousiastes enFrane®/
à Cologne, en Hollande, tandis qu’il essuie
des refus humiliants de la part des chef“
d’état, le Parlement anglais s’occupe de loi'
ganisation à donner aux provinces annexées
du S. de l’Afrique. D’après les proposition“
de M. Chamberlain elles seraient d’
gouvernées militairement, ensuite comme. 1®
“ colonies de la Couronne ,, ; viendrait
tard, beanconp plus tard, 1’ âge du self
vernit, eut. Voilà l’ultimatum qn’ou va annono®
aux Boers vaincus, mais non soumis. On
pareillement décidé de procéder avec n®
extrême rigueur contre ceux qui .ne se Ç®
mettront pas, et c’est la grande majorit®
on aura recours à l’incendie des fermes
déportation et autres moyens analogues. Et® ,
donnés l’ainour d’indépendance et la téiiaej
des Boers, nous frémissous à la pensée “
suites de cette guerre d'extcrminatioHi ®^ ,
ne saurait désormais revêtir une autre
et nous regrettons nmèrement que la
Angleterre ne trouve pas le moyen de ®® ,
oilier ses intérêts et son amour propre
plus d’humanité.
7
399
Toujours à propos des Boors, la Hollande
et le Portugal sont en train de se brouiller.
Le_ ministre du Portugal à la Haye a déjà
quitté son poste et celui de la Hollande à
Lisbonne suhTa son exemple. Les divergences
datent du séjour de Kruger à Loreuço Marqués, possession portugaise du S. de l’Afrique.
Contrairement aux intentions et à la volonté
du Portugal, ami et allié-de l’Angleterre, le
consul hollandais avait pris sous sa protection M. Krugor, et avait favorisé son embarquement sur un vapeur hollandais.
Le czar Nicolas II est eu voie de guérison;
Ses forces vont en augmentant de jour en
jour et il a déjà pu quitter le lit. L’Europe
est donc sans inquiétudes, du moins de ce
côté,
L’interpellation de M. A’'ig-né relative aux
excès et aux massacres eoinmi.s par les troupes
coloniales au Soudan et à Madagascar a
Occupé quelques séances de la Chambré française. Tout eu déplorant la conduite de tels
de ses officiers oolouiaux, le Gouvernement
refuse à ouvrir une enquête et il a pour
*U! la majorité de la Chambre.
j. C.
SOUSCRIPTION
pour le jardin alpin “liostania,,
8.e liste de Souscriptions ;
Listes précédentes L.
le D.r Giordano, Venonia „
, Louis Vinçon, S.t Germain „
®dle Perron, Home „
■“1- Giulio Qrunwald, Venezia „
Emile Benecli, Genève „
. Albert Pittavino, Pinerolo „
^dle Meynier, Abbadia- Alpina „
le Comm. H. Soulier, dép. „
Association de Genève ('i.d versement) „
E Berlie
D.d Peyrot, pasteur, Turin „
Collecté ait, '¡artîin Afii. Jtostania .
7Ü4,MÜ
10
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25
Adolphe Carlo Comha, Turin 10
. Auguste Long „ JJ 2
•-®e Aug. Long ” 1
Malan Francesco 1
Long Ermanno „ ,1
Onesimo llevel, Torre Pellice 5
Gamma Giuseppe, Milano » 1
Grill Enrico r-0
Grill Filippo 1
Louis Foriierou 1
-Beux Giovanni ■ 50
Beux Aiitoiiic 50
Brochet Adolfo 2
Enrico Benech 1
G ustave Bert J} ■ .30
M.lle Hollemaim „ 1
M. A, Koatan (main d'œuvre) „ 25
Bertiiiat, É. Argentine „ 5
Collecté par M. àltiUhìeu :
Bert Frédéric, Clos Sup. „ 1
Poma ,l.n Pierre feu Phi]., Bessé „ 1
PascalHem-i feu H.ri, Fontaine „ 50
Meuusan Alexandre, Perrier „ 25
Martinat Henri, Maneille „ 50
Peyran Henri, Clos Sup, ,, 60
Peyronel J.u H.ri feu D.d, Trussaii 20
Peyronel Al.dre feu D.d ,, 20
Poët Henri feu Matthieu, ancien
Gi’angettes „ 1
Total Frs 880,96
La Chambre de Commerce de Turin an-,
nonce qu'une Agence Commerciale Italienne
subsidiée par le Ministère d’Agr., Ind. et
Commerce a été instituée à Janina (Turquie).
Elle invite les industriel.s et producteurs à
envoyer à cette Agence un campionario complet de leurs produits avec les prix et des
reuseignenients détaillés. Les CLunpionarü doivent être adressés au Consulat Général d’Italie
à Janina.
— La chasse sera défendue dans la province de Turin, à partir du 1 janvier 1001.
cBamgaaiECTTimIiimwiii <n II i' ii
Abonnements payés.
MM. Bertiii, Verné, Ang-rogne ; Meynier,
S. Germain; J. Abram Pascal, Fontaines;
Bart. Balmas, Pramol ; Benech, S, Jean ; Michel
Long, K Gennaiu ; Pierre Pons feu Jean,
Bessé ; Gaydou, Pomaret,; Varese, Turin; Forneron, la Tour ; Caroline : Barthélemy Soulier,
Henri Long, Sam. Pons, Pierre Trou, Jean
Garrou,
Pour 1901 ; M.lle Bauraann, G.avirate; Pons,
Spezia; Tron, Villar. — Amérique du Sud;
Bertinat, las Garzas ; Touru, Alejandra; Salviigeot, Pavarin, ih; Barolin Cairus, S. Gustavo; Gossweiler, Eosario Tala 3 copies; Sig.ra
Füwle, 1-Ierefordahire, Ingidlterra.
Nous faisons uu uouve.au et, nous l’oSpérons,
dernier appel aux 85 retard-ataives pour qu’ils
nous payent leur abouiiemeut pour 1900 et
qu’ils rachèteiit ce retard ou y joignant, dès
maintenant, celui de 1901
8
— 400 —
contro i danni degl’incendi e rischi
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