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Soixante-cinquième année - Anno VII®.
14 Juin 1929
N® 24
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Le Nnméro: % 5 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
Au pays de l’ours noir.
(Dans l’auto public de Schiavi d’Ahruzzo
à Vasto, le 27 mai 1929).
Je suis en train d’en sortir, du pays de
l’ours noir, et je suis presque content. On
avait beau me dire qu’il n’y a plus que
quelques ours... ça m’avait mis la puce à
l’oreille.
L’ours noir, calme, philosophe, se réveille là-haut, dans les montagnes couvertes de sapins, où les brouillards étendent
leur longue traînée grise. Il se lèche les
babines, l’ours noir, à la pensée du miel
sauvage qu’il va chercher tout à l’heure
dans le creux d’un arbre, et il étire ses
membres trapus avec un grognement presque imperceptible...
On me l’a si bien raconté que c’est
comme si je l’avais vu, savez-vous ?
« « »
La patache roule, roule, et je regarde
les montagnes des Abruces, déjà lointaines, où l’ours noir se lèche les babines.
L’Eglise Vaudoise a déjà une page de
son histoire, qui fut écrite dans ce pays-là.
C’est une page de petits et de grands sacrifices, de i>etits et de grands succès, de
petits et de grands découragements, et
tant les uns que les autres n’ont pas été
connus.
Car ceux qui écrivaient cette histoire
étaient silencieux comme l’ours noir qui
ne s’étire qu’en grognant imperceptiblement. Il a été blessé, le vieil ours ; de
temps en temps sa patte saigne encore ;
un jour il a reçu du plomb, mais sa prudence l’a sauvé, et maintenant il bourdonne son mécontentement, mais sans faire
trop de bruit, car, à quoi bon ? Qui est-ce
qui le comprendrait, si non ceux qui ont
reçu du plomb dans la patte ? Et ils ne
sont pas nombreux les ours qui ont du
plomb dans la patte et qui se sont sauvés
quand même.
Et si l’on ne connaît pas les faits et
gestes des pionniers qui ont porté l’Evangile dans ces montagnes, c’est qu’ils faisaient comme l’ours noir ; ils soignaient
leurs blessures sans parler trop fort. A
quoi bon ? Qui est-ce qui les aurait compris, si ce n’est ceux qui ont vu le pays
où ils ont reçu et soigné leur blessure ?
Hc « «
La patache roule, roule ; et c’est moi qui
dirai la ballade du pays de l’ours noir,
puisqu’eux n’ont pas voulu la dire, leur
simple et merveilleuse histoire de travail
silencieux...
Ils sont venus quand cette route n’existait pas encore, quand le pays demeurait
fermé pendant les longs mois d’hiver où
la neige dormait sur les montagnes, et que
ni les trains ni les autos n’arrivaient
jusqu’ici.
Et je me souviens d’une histoire qui
me fut racontée au soleil couchant, et qui
a toute une saveur pittoresque de conte
de fée : « 11 y a longtemps déjà, un soir
comme celui-ci où le coucher du soleil versait sur la campagne, des flots de lumière
rouge comme du sang fraîchement versé,
un homme chevauchait sur la route solitaire. Il avait un grand chapeau noir, sa
barbe était noire et touffue, et son cheval
était comme l’aile du corbeau ; et la sombre silhouette du cavalier se détachait
toute noire sur la pourpre du ciel... Et il
vint à la place du village, et il se mit à
parler de choses étranges. Et comme aux
temps des apôtres, quelques-uns se mirent
à rire pour faire les esprits forts, et d’autres dirent avec indifférence : 'T^ous t’entendrons une autre fois. Cependant quelques-uns crurent ».
^ ^
C’est ainsi qu’ils sont venus, les messagers de Dieu, comme les voyageurs de
l’histoire, quand cette route n’existait pas
encore, à cheval des mulets nerveux, à travers les torrents secs, sous les pluies torrentielles ; ils sont venus à travers la
boue, la terrible boue rouge des Abruces,
qui prend les pieds des montures comme
dans la colle. Alors le muletier s’épuisait
à encourager sa bête par des Ale ! sauvages, comme je les entends encore à la
minute sur cette route. (Un cri qui ressemble à celui que pousserait un homme
se débarrassant de son pire ennemi) . Mais
parfois rien ne servait et il n’y avait qu’à
allumer un journal sous la queue du mulet récalcitrant et fourbu, pour lui arracher l'effort qui devait le délivrer de la
pâte rouge.
% » »
J’ai vu les villages et les bourgades où
les messagers allaient étendre leurs membres fatigués dans des bouges qui étaient
alors bien pires qu’à présent, quoiqu’on
en trouve encore dfe passablement misérables. Leur nourriture dépendait souvent
d’une chance, et les corbeaux d’EIie
avaient trop à faire en Palestine pour venir jusqu’ici ; ce qui fait que souvent le
mulet seul trouvait une nourriture
convenable...
Et je les vois encore, ces bourgades
sombres, assises sur le haut des collines,
avec leurs ruelles en désordre, inhospitalières, isolées dans un pays sauvage. Les
messagers considéraient comme un bonheur de pouvoir y demeurer, avec un simple espoir au cœur ; la moisson des âmes !
Avaient-ils vu, dans l’or et la pourpre du
soleil couchant, la gloire des épis dorés
prêts pour le moissonneur ?
Et le lendemain, commençait le poids de
leur solitude, et leur cœur se serrait, et
le plomb de leur blessure la faisait encore'
un peu saigner. Combien de temps. Seigneur ? Combien de temps encore ?...
« 4: sN
Si vous aviez vu la figure souriante que
j’ai encore eue à' côté de moi ce matin en
passant, vous auriez compris combien les
premiers succès furent précieux, ici, au
pays de l’ours noir.
C’est un tout jeune homme, qui n’a pas
vingt ans, et qui est déjà un pilier d’église.
Les responsabilités dont il se charge gaîment ne semblent pas peser .sur ses épaules. Il est partout où l’on a besoin de lui,
met la main à tout, pense à tout, aucun
travail ne le rebute. C’est lui qui tient
l’école du dimanche, et c’est lui qui m’a
monté un lit de planches liées, au soir.
Et si vous voyiez son sourire radieux !
' Je sais que ce que j’écris ne tombera ^
jamais sous ses yeux, en tout cas il ne
saurait pas lire ces lignes-ci. Je serai donc
resté fidèle à la tradition du pays de
l’ours, et ce jeune garçon ne saura jamais que l’Echo des Vallées a parlé de son
sourire aux lecteurs de trois continents. Il
n’en sera que plus digne de la communion
spirituelle avec ceux qui ont travaillé et
travaillent ici, sans le confort des pasteurs
et sans l’auréole des missionnaires, et pour
lœquels je romps aujourd’hui une lance.
Je ne pourrais en rompre aucune pour une
meilleure cause.
Nous avons roulé bien vite, et voici la
mer bleue, l’Adriatique, avec ses côtes
fleuries et sa plage douce, tandis qu’au
bin les nuages voilent désormais les montagnes de l’ours noir. Et j’ai fini ma ballade, et les derniers accords sont une
prière pour ceux dont j’ai deviné la gloire
et la peine, et dont je n’ai pas dit le nom.
A quoi bon ? Dieu ne les a-t-Il pas écrits
dans le Livre de Vie ?
Gumo Mikcîok.
1.3 Visite de S. E. le préfet igini.
Notre charmant vallon de Pramol, caché
au milieu des hautes montagnes et malheureusement si peu connu par les touristes,
a eu, mardi 11 c., son quart-d’heure de
célébrité. Grâce au travail de propagande
intelligente et persévérante que M. le
commissaire prefettizi© de Saint-Germain,
ing. Vinçon, a su accomplir pendant ces
'derniers mois pour persuader les Autorités qu’il est absolument nécessaire de relier Pramol à Saint-Germain au moyen
d’une route carrossable, M. le Préfet a
d’abord envoyé à Pramol, il y a deux semaines, une Commission d’ingénieurs et
d’officiers qui, après avoir étudié dans
tous ses détails le projet de la carrossable, lui a présenté ses conclusions. Ensuite
M. l’ing. Vinçon a pu obtenir que le Préfet lui-même montât à Pramol pour se persuader de visu des besoins de la population.
Mardi matin donc, après avoir été salué
dans la place de Saint-Germain par une
foule d’enfants et de grandes personnes,
le préfet Maggioni, à dos de mulet, a commencé l’ascension toujours si pénible du
Ciatagnaré, accompagné de M. Vinçon, de
M. A. Berutti, de M. Widemann, de l’ing.
Poletto et de plusieurs autres Autorités.
De temps en temps un arc de verdure
avec drapeau lui montrait la joie de la
population qui l’attendait en masse devant
l’église de Pramol, en face du monument
des Caduti. Accueilli par le Vice-Modérateur et par M. Genre, pasteur à Pramol,
ce dernier lui donne la bienvenue au nom
de la population et rappelle que cette population se trouve sans route, sans téléphone, sans télégraphe, et par conséquent
diminue d’année. en année, séduite par
l’attrait de la plaine et de la ville.
M. le Préfet répond très gentiment en
célébrant les vertus et la noblesse des montagnards et promet de faire tout ce qui lui
sera possible pour que les vœux des Pramollins se réalisent : il ajoute très à propos
que si la route se fait, elle permettra aux
forces merveilleuses de caractère et de
droiture de nos montagnards de descendre
vers la plaine, mais elle ne devra jamais
permettre à la boue des villes de venir
souiller la pureté de nos cimes. Après
quoi il salue les Combattants, les enfants,
les jeunes filles en costume vaudois, très
gentiment groupées autour de M.me
Genre ; il visite notre Temple vaudois en
y admirant la chaire, un vrai chef-d’œuvre de sculpture sur bois, salue le monument des Caduti et remercie avec émotion la jeune fille qui lui offre un bouquet '
de fleurs des Alpes.
A midi, dans l’école, une soixantaine de
convives s’assied autour du Chef de la Pro
vince pour participer^à un très bon rep^
au cours duquel M. Vinçon présente d’une
manière saisissante tous les arguments
économiques, militaires, sociaux, qui nous
font désirer la route de Pramol ; suivent
deux discours de M. Al. Berutti, au nom
des Combattants ; et du régent Jahier, au
nom des enfants ; M. le Préfet qui, pendant le repas, avait reçu un télégramme
de M. Mussolini l’invitant pour le jour
suivant à se trouver à Rome, s’excuse de
devoir partir plus tôt qu’il ne l’avait pensé
et remercie de tout son cœur la population de Pramol, en ajoutant qu’il ne manquerait pas de parler de ses besoins à
M. Mussolini.
Somme toute, une excellente journée
qui a bèaucoup réjoui nos amis de Pramol
et qui nous permet d’espérer que Iff, route
se fera bientôt. Elle mesurera, de SaintGermain à la Ruà de Pramol, à peu près
9 km., et passera aux Roncs, au Preinas,
aux Plencs, en débouchant au-dessous du
clocher de la Ruà.
Ce sera le bonheur des automobilistes
qui auront la possibilité, à 18 km. de Pignerol, de s’élever à 12l00 m. d’altitude,
dans une des plus belles régions des Alpes, très riche de sources et de forêts, à
peu de distance de Lazzarà, « la cime centrale des Vallées », le rêve de tous ceux
qui aiment la haute montagne, les fleurs,
les forêts et la beauté de la nature.
Rep.
L’Aiirïntllftii! à il iip.
Chaque fois que, dans la bonne saison,
je puis m’accorder le loisir d’une modeste
excursion dans l’une quelconque de nos
paroisses de montagne, j’en reviens bien
influencé, et j’oserai dire édifié par ce que
j’y ai vu, remarqué ou imaginé. Et j’ajoute
que ce qui produit en moi ces sortes de
pensées ce n’est pas seulement le souvenir
de quelque épisode saillant de notre glorieuse histoire auquel un simple rocher
peut servir de monument efficace, mais
plutôt la conduite, l’ardeur au travail et
l’endurance de leurs vaillants habitants.
Et lorsque je m’arrête un moment à considérer la vie rurale là-haut, en hiver,
quand les excursionnistes n’y vont pas ; à
considérer combien est maigre la récompense (au moins matérielle) pour tant de
si belles qualités, je m’étonne moins, tout
en continuant à le regretter, qu’une si
grande partie de la jeunesse de ces endroits sente le désir de les abandonner
pour aller chercher ailleurs ce gagne-pain
et cette fortune qu’elle trouve malheureusement bien moins souvent qu’elle ne
voudrait.
Et je me demande alors avec peine et
presque avec angoisse : N’y aurait-il rien
à faire pour améliorer l’économie de nos
ménages de la montagne ? pour y rendre
la vie un peu moins pénible, un peu plus
facile, un .peu plus agréable, là-haîit même 'ê Ne pourrait-on pas accomplir un plus
grand effort pour retenir là-haut, dans
leurs maisons, rendues un iseu plus accueillantes, tant de nos montagnards, en
augmentant chez eux l’amour ix)ur leurs
champs rendus plus fertiles en produits
mieux utilisés ou mieux vendus.
Je dis sciemment ïm plus grand effort,
car je n’ignore pas qu’un Comité ad hoc
travaille avec dévouement pour introduire
2
dans les endroits dont je parle certaines
Ijetites-industries qui peuvent êtïe exercées à domicile. Mais il me semble quand
même qu’en surmontant des difficultés certainement graves et nombreuses, on devrait pouvoir donner une plus efficace impulsion à l’industrie plus naturelle pour
une si grande partie de nos Vallées :
l’agriculture.
Et je tâche d’imaginer alors quels grands
bienfaits pourraient apporter aux champs
de ^montagne les engrais chimiques concentrés, les grailles, céréales et fourragères, sélectionnées ou de nouvelle création,
ou bien encore un outillage plus moderne
et perfectionné, rendant le travail moins
fatigant et plus agréable, en même temps
que plus utile.
Il me semble qu’on\a accepté et répandu
trop facilement.au dessus d’une certaine
altitude l'opinion que les améliorations de
l’agriculture dont nos journaux (même les
quotidiens maintenant) nous parlent si
volontiers, intéressent la plaine, uniquement la plaine. Il s’ensuit que chaque fois
qu’une nouveauté se présente, oh en sourit, là-haut, et, en la qualifiant à priori de
bonne pour la plaine, on ne s’arrête pas
à la considérer et à voir en quoi son application serait possible et convenable. Cela
étant, pendant que la quantité d’engrais
chimiques consommés annuellement dans
rex-arrondissement de Pignerol se chiffre
désormais par une cinquantaine de milliers
de quintaux, Tusage qui en est fait dans
nos hautes Vallées est à peu près insignifiant. On y expose — là-haut — tout exprès, le fumier au soleil pour le faire sécher un peu afin d’en diminuer le poids
et en rendre le transport plus facile !
Tandis qu’un si grand nombre d’agriculteurs, pas mieux doués certainement
que nos fins montagnards, discutent de la
supériorité de la raae ou qualité de blé
numéro tel, sur la « famiUe » numéro tel
autre, dans nos chères paroisses de montagne on continue à cultiver uniquement les
blés, les seigles, les orges, les pommes de
terre et les plantes fourragères que nos
ancêtres cultivaient il y a des siècles, et
toujours reproduits depuis lors, sans se
soucier beaucoup de leur amélioration. Et
en un temps où dans maints endroits de
la plaine on a répandu largement déjà des
outils et des machines construites rationnellement, on se sert encore, chez nous,
d’outils fabriqués par le forgeron de l’endroit, qui continue à les construire comme
il a vu faire par son père et son grandpère, peut-être seulement un peu modifiés à l’endroit de la trempe.
La zootechnie a fait, on se réjouit de le
constater, de sensibles progrès aussi chez
nous ; mais est-ce que nos campagnards
en jouissent comme ils mériteraient de ces
progrès, ou bien ne sont-ils pas trop souvent la dupe de certains marchands rusés
qui, profitant de l’isolement de nos petits
éleveurs et,de leur urgent besoin d’argent,
leur imposent des conditions usurières par
lesquelles, faute d’üne meilleure organisati(m, il faut pourtant passer.
Je pensais à tout cela en lisant dernièrement une note d’un illustre enfant de
nos Vallées qui recommandait à la Commission des Petites Industries d’en introduire seulement de viables et non pas de
celles «de serre chaude»; et j’y pensais
de nouveau dernièrement en lisant une
phrase très expressive de M. Gio. M. à
propos de l’état de la coopération dans nos
Vallées.
- Hélas ! poser le problème n’est pas le résoudre ; mais il est quand même utile, me
semble-t-il, d’y rappeler l’attention de ces
Vaudois, heureusement assez nombreux,
qui aiment leurs Vallées et leur Peuple,
et qui sont disposés à faire pour leurs frères moins avantageusement partagés, quelques sacrifices.
Si quelqu’un a'quelque chose à ajouter
pour comifiéter les idées qui viennent
d’être trop incomplètement ébauchées, en
proposant la meilleure voie pour atteindre, même seulement en partie, le noble
but que ces pauvres lignes auraient voulu
indiquer, l'Echo lui prêterait certainement
ses colonnes, n’est-ce pas, M. le Directeur ?
Rusticus.
— Sans aucun doute. Réd.
LA JOURNEE DE-LA CROIX-ROUGE.
Comme nous l’avons annoncé, la Journée de la Croix-Rouge sera célébrée dans
toutes les Communes le 15 juin, avec une
suite le dimanche 16. Nous prions encore
chaudement toute i>ersonne ayant le sens
de la solidarité humaine et un vrai amour
de la patrie, à y contribuer, soit en achetant un des objets m^ en vente (écriteaux
« distinctifs », éventails, etc.), soit en s’inscrivant comme membre.
La Journée de la Croix-Rouge sera suivie
de deux réunions très intéressantes, toujours au bénéfice des œuvres de la G. R.
aux Vallées.
Mardi, 18, à 21 h., au Teatro Trente,
aura lieu un grand spectacle cinématographique, avec le film en 5 parties Kean,
tiré du roman d’A. Dumas, et le film Serenata Itglica, qui présente une belle vision de l’art et de la vie italienne. Prix :
3, 2 et 1 lires.
Samedi 22, à 21 h., à l’Aula Magna, le
général Caputo, grand ami de notre Vallée, dont il a publié une description savante et complète, exijosera dans une conférence ce sujet plein d’intérêt : Il nostro
Re. La noble personnalité du roi d’Italie
y sera présentée, dans ses différentes manifestations de paix et de guerre, par une
personne qui a pu le suivre et l’admirer
de près. La conférence est gratuite. Une
oblation pour les œuvres de la Croix-Rouge
sera demandée en entrant. A. J.
Les Camps des ü. C. de J* 6.
Le IX“' Camp d’été des U. C. de J. G.
des Valléas aura lieu, du 5 au 14 août, aux
bouchères Éasses, le gracieux village du
Pragela, à m. 1482 d’altitude, entouré de
vastes pâturages et d’épaisses forêts de
mélèzes. Le Camp sera placé dans un bois
de mélèzes, au bord du torrent, à côté
duquel un grand camp de sports semble
avoir été aménagé exprès. Le programme
comprend de bons sujets d’étude, préparés par des personnes qualifiées (MM. Falchi, L. Micol, G. Miegge, N. Jervis, C.
Lupo, G. Pedriali, R. Balma, etc.) ; des
repas abondants et bien préparés, une série d’excursions intéressantes (Assietta,
Sestrières, Albergian). Le prix pour les
10 jours est de L. 135, outre L. 10 d’inscription. S’adresser, pour informations, à
M. Attilio J alla - Torre Pellice.
• « « «
Le Camp de la Silvana, pour les Unions
de l’Italie Centrale, est annoncé, du 28
juin au 3 juillet, avec un programme très
intéressant d’études et de promenades.
Le sujet général qui y sera traité est :
Les voies du Seigneur. Cotisation ; L. 15
par jour, outre L. 10 d’inscription. Par
la même occasion aura lieu une réunion de
vieux Unionistes,- pour traiter différentes
questions. S’adresser à M. Cesare Gay Via Magenta, 9 - Firenze. a. j.
CHRONIQUE VAUDOISE
La Conférence dn II" District
(Piémont, Lombardie, Vénétie) se réunira
à Vérone les 25 et -26 du mois courant.
Le culte d’ouverture sera présidé par le
pasteur Corrado Jalla, à 20 li. 30 du 25,
et sera précédé d’une réunion pastorale à
15 heures.
Pour la Commission de District :
Le Président : Rinaldo Malan.
Souscription pour les Collèges.
M.me Virginie Balmas veuve
Codino (2'^' don) L.
50,—
e s= S!
ANGROQNE. Vendredi, 31 mai dernier,
un cortège nombreux de parents et d’amis
accompagnait au lieu du repos la dépouille
mortelle de notre frère David Bertalot feu
Daniel, du Ciabot, rappelé à Dieu à l’âge
de 84 ans, après une longue période d’infirmité. Nous renouvelons nos condoléances à la veuve, aux enfants, au fils qui est
à l’étranger, et à tous les parents.
— Pendant l'absence du Pasteur titulaire, en avril et mai, le pasteur émérite
M. Ad. Comba, auquel nous renouvelons
nos remerciements pour ce qu’il a fait dans
la paroisse, a béni le mariage de Frache
Laurent de Jean Louis, des Rivoires, avec
Rivoire Lydie de Henri, de la Peyroutira,
FEUILLETON
DERNIÈRES PAROLES
de quelques personnages célèbres
(Suite - Voir numéro précédent).
ULRIC ZUINGLE (1484 t 1531), réformateur zurichois, blessé à la bataille de
Cappel, refusa de se confesser et d’invoquer la Vierge Marie. Ses ennemis le tuèrent à coups de lances, tandis que sa faible voix répétait : Ils peuvent tuer le corps,
mais non pas mon âme.
L’évêque LATIMER (1490 f 1555), réformateur anglais, fut condamné à être
brûlé, sous le règne de Marie 'fudor. Le
16 octobre 1555, en souffrant le supphce
extrême, il dit à son ami et compagnon de
martyre : Bon courage, maître Ridley, et
sois -vira ; aujourd’hui ils allument en Angleterre un flambeau qui, je l’espère, ne
s’éteindra jamais!
JOHN WESLEY (1703 t 1791), le fondateur des Eglises Méthodistes, se trouvait
sur son lit de mort. Rassemblant ses forces épuiséœ et élevant ses bras amaigris
au ciel, il répéta plusieurs fois d'une voix
presque éteinte, mais avec l’accent de la
joie triomphante : Ce qui vaut le mieux,
c’est que Dieu est avec nous!
V. Théologiens et Pasteurs.
SAINT-AUGUSTIN (354 t 430), de Tagaste, évêque d’Hippone, père de l’E^hse,
peu avant sa mort, jetant un coup d’œil
sur sa vie passée, s’exprima ainsi ; Une
seule douleur me reste, ô Jésus, depuis
que je vis dans ta communion... Je t’ai
aimée trop tard, ô beauté ! plus vieille
que le monde et éternellement jeune.
GIOVANNI DIODATI, d’origine lucquaise, pasteur et professeur de théologie
distingué à l’Académie de Genève, traducteur de la Bible en langue italienne, décéda après une longue et douloureuse maladie, le 13 octobre 1649. Ayant fait ses
adieux à ses bien-aimés, il s’endormit répétant les paroles du vieillard Siméon ;
Seigneur, tu lai&ses maintenant aller ton
serinteur en paix ! Il avait septante-trois
ans..
JOHN BUNYAN (1628 t 1688), auteur
du livre bien connu : Le voyage du Chrétien, mourut des suites d’un refroidissement contracté pendant un orage qui l’assaiUit au moment où il allait à Londres
pour y présider des réunions. Ses dernières paroles furent : O Dieu ! je viens à toi !
ses ennemis, puis il ajouta : Parlez-moi,
priez à haute voix! Je sens que ma tête
s’affaiblit! Puis, embrassant son fils Philippe, il lui dit : Mon enfant, je suis heureux! Que de gloire et de grandeur en
Jésus-Christ ! Mon enfant, aimez la piété ;
il n’y a que cela de bon au monde... O
Dieu ! fais-moi voir ta gloire ! que je contemple ta face ! Peu d’instants après il
expira sans agonie.
A son lit de mort,^ JACQUES SAURIN
(1677 t 1730), nîmois, le plus éloquent
orateur de l’Eglise du Refuge, pria pour
JEAN GUILLAUME DE LA FLECHERE (1729 t 1785), de Nyon, pasteur
méthodiste en Ahgleterre, s’entretenant,
sur son lit de mort, avec sa femme, des
choses "du ciel, fut, un moment, comme
ravi en extase : Dieu est amour, s’écria-t-il,
et cet amour remplit mon cœur : Jl déborde. O Marie, ma chère Marie, Dieu est
amour! Proclam cms-le ! Je voudrais que
mon cri de joie retentît jusqu’au bout de
la terre ! Peu après il s’éteignait en paix.
FREDERIC OBERLIN (1740 t 1826),
pasteur et civilisateur du Ban-de-la-Roclie
(Alsace), mourant, demanda un verre
d’eau. Sa gorge, déjà paralysée, se refusait à avaler. Marche ! dit-il d’un ton d’autorité à son corps glacé par la mort. Ce
fut sa dernière parole.
Le professeur de théologie JAOOB-ELISEH CELLEPJER (1785 t 1862), dans son
testament, rend le témoignage que voici :
J’ai besoin de déclarer hautement, à cette
et il a présidé la sépulture de Rivoire Louis
feu Georges, de Bbnnenuit, âgé de 51 ans ;
deux enfants nouveaux-nés ont aussi été
ensevelis.
— L’assemblée électorale a désigné, dans
sa séance du 9 courant, comme délégués à
la prochaine Confére'nce MM. Jean Bonjour et Henri Benech, ancien ; suppléant
M. Jean Long ; comme délégué au Synode
M. Emmanuel Pons, et comme suppléant
M. Barthélemy Coïsson. D. P.
— Le l'*' juin, au soir, une quarantaine
de membres de la Chorale d’Angrogne se
réunissait dans l’école de Saint-Laurent,
pour donner la bienvenue dans la paroisse
au pasteur M. David Pons et à Madame,
de retour de la Hollande après deux mois
d’absence. On passa une magnifique soirée
sous la direction de M.lle Hélène Chauvie.
Des bouquets de fleurs et un beau service
à dessert furent offerts à M.me Pons, directrice de la Chorale. La soirée se termina, après les remerciements du Pasteur,
au milieu des chants, et par un thé bien
garni.
Le dimanche suivant la Chorale se réunissait nouvellement au presbytère, accueillie chaleureusement par le Pasteur et
sa Dame, que nous remercions beaucoup.
Chaele-s Bertin.
« LA TOUR. Collège Vaudois. L’éducation
physique, comme tout le monde sait, a pris
un développement très remarquable dans
tous les Instituts du Gouvernement, et notre Collège n’est pas resté en arrière à cet
égard. Une squadra a pris part avec honneur au concours gymnastique « Dux », à
Rome ; nos trois squadre se sont produites
avec distinction, tout récemment, à
l’épreuve de fin d’année de toutes nos écoles, comme en fait foi la lettre ci-dessous
adressée au Preside par le Commissaire de
La Tour, qui est en même temps Vice-Préfet de Turin ; les abonnés vont la lire avec
plaisir.
(Une lettre analogue a également été
adressée au Preside, par le Président du
Comité Communal de l’O. N. B., le docteur
A. Paltrinieri).
Torre Pellice, 3 Giugno 1929-VII.
Ill.mo Sig. Corniti. Prof. Davide Jahier,
Preside del Liceo-Ginnasio Pareggiato
Torre Pellice.
Desidero che giunga, per l’autorevole
tramite di V. S. Ill.ma, alle alunne ed agli
alunni che hanno partecipato al saggio di
educazione fisica del 30 Maggio u. s., l’espressione del mio vivissimo compiacimento.
Sono rimasto veramente ammirato del
magnifico comportamento e della bravura
di tutte le squadre.
E’ stato uno spettacolo veramente attraente e confortante di giovinezza bella,
sana e vigorosa, quale la vuole il Duce della
Nuova Italia.
Dica la S. V. una parola di vivo elogio
e di profonda gratitudine anche al bene
heure suprême, que plus j’ai réfléchi,
souffert, prié, combattu, et plus, à la lumière de la Bible, j’ai observé l’Eglise
et la société, plus cette religion large, raisonnée, psycologique surtout, en même
temps qu’évangélique et vivante, dans laquelle vies enfants m’ont vu m’efforcer
de vivre et me préparer à mourir... s’est
montrée ci moi conforme aux vrais enseignements de l’Ecriture, aux vues de Dieu,
aux besoins du cœur de l’homme, à la nature de son intelligence.
Cette religion est celle qui me soutient
et me guide dans mes misères, faisant
seule, à cette heure, ma force et mon espérance, en me conduisant aux pieds du
Dieu dont j’espère humblement la miséricorde du Sauveur dans l’amour duquel je
désire ardemment vivre et mourir.
■i
SAMUEL PILET (1797 t 1865), professeur de théologie à l'Oratoire de Genève,
eut une terrible agonie. J’attends ma délivrance, disait-il d’une voix faible et entrecoupée. Et à sa femme : J’ai des moments bien pénibles, mais je puis les traverser, parce que j’ai un géant qui me
soutient. Après trois jours d’agonie. Dieu
le prit à Lui.
(A suivre).
3
'merito Personale insegnante, che con tanta
diligenza ed amorevole cura ha preparato
U squadre.
La ossequio distintamente.
Il Commissario Prefettizio :
f.to: Marongiu.
— Société Mis'sionrtaire Pra del Torno.
Dimanche soir, 16 juin, à 20 h. 30, là Société Missionnaire « Pra del Torno » aura,
D. V., sa traditionnelle séance de fin d’année dans la salle synodale. Le public y est
très cordialement invité et nous souhaitons
qu’il soit très nombreux, pour nous eïftouTager dans notre belle œuvre.
Le Président.
PARIS. (Arrivée en retard pour le dern^r numéro). Colonie Vaudoise. De retour
^une tournée de collectes dans les Pays/ Bas, M. le pasteur David Pons et Madame
ont pu s’arrêj^r quelques jours à Paris.
C’est toujours avec un immense plaisir
que nous accueillons les représentants de
, nos Vallées que nous identifions avec ce
que nous avons de meilleur dans le cœur
se rattachant à notre pays, à nos affections
et souvenirs, à notre Eglise, à notre foi.
■ C’est M. le pasteur Louis Appia qui, au
nom de notre Colonie, a reçu M.me et
M. Pons, et a organisé, en grande partie,
leur séjour dans la capitale.
Le dimanche 26 mai M. Pons préside le
culte à l’Eglise Luthérienne de St-Marcel.
Après-midi, nous nous retrouvons, une
quarantaine, pour une réunion intime,
que nous espérions plus nombreuse. M. D.
Pons nous apporte les messages d’affection de la Table et des paroiæes des Vallées, qui n’oublient pas leurs frères à
1 étranger. Il tient ensuite à dissij>er nos
craintes au sujet de la situation religieuse
■en Italie. Il nous assure que l’on y jouit
d’une liberté plus grande qu’avant le Concordat, insistant sur le fait que notre culte
n’est plus « toléré », mais « admis dans '
1 Etat ». Mais nous nous réjouissons encore davantage des efforts qui se font actuellement aux Vallées pour réveiller le
vieil esprit vaudois. En terminant, M. Pons
nous rappelle nos devoirs en tant que Vaudois dans le milieu où nous vivons. Il nous
exhorte à la fraternité, à l’amour, à l’attachement à la Parole, et nous sentons
alors passer sur nous un air vivifiant venant tout droit de la Vachere... La réunion
se termine par une tasse de thé et une
causerie générale et animée. La collecte
au profit de notre Eglise produit frs. 100.
Le soir, conférence au Temple Réformé
des Batignolles, sous la présidence de MM.
les pasteurs Appia, Bertrand, Chazel et
Durlemann. Sujet : L’Evangile en Toscane, de Savonarola à nos jours. Confé. rence très intéressante au point de vue
historique et religieux, accompagnée de
belles projections lumineuses. M. Pons a
certainement atteint son but, qui était de
faire connaître à la nombreuse assemblée,
composée de protestants français et de
Vaudois, un des champs de notre œuvre
d’évangélisation en Italie. La collecte présentée par MM. Bertrand et Durlemann
était destinée à cette œuvre.
Un grand merci à M. Pons pour tout le
bien qu’il nous a fait. Arn. Pons.
POMARET. Actes liturgiques janviermai 1929. Baptêmes: Nella Flora Coucourde de Gabriel et Lina Ribet (Reynaud)
- Baret Acla (Coml^eville) - Constantin Clelia de Humbert et Gaydou Ida (Aymars)
- Castagno Renato de César et Carolina
Maccari (Pérouse).
Mariages : Henri Ribet (Boucliard) avec
Marguerite Peyret (La Bâtie) - Genre -Julien (Bouvil) avec Ribet Sylvie (Aymars).
Décès : Louise Tron née Guillelmet, femme de Michel Tron (Pomaret), 50 aiis Guigou Robert (Prali), 29 ans - Peyronel
Pierina (La Rivoira), 1 an - Andrion Jean
Henri (Pramol), 62 ans - Refourn-Ribet
Catherine (Aymars), 70 ans - Bertet Elio
d’Adrien (Reynaud), 1 mois - Baret Ernest de Pierre (Cerisiers), 31 ans - Rafiitti Luigi (Guastalla), 91 ans - Ribet Caroline veuve Guigou (Perrier), 64 ans Bert Alexandre (Troussiers), 58 ans - Peyrot Philippe, ex-instituteur, 82 ans - Long
Jeanne (Valentin), 77 ans. ^
— M. le missionnaire Ganz nous a entretenus, par une conférence intéreâsante
et illustrée de belles projections lumineuses, sur le progrès et les difficultés de la
Mission dans la Colonie Erythrée. Nous lui
sommes reconnaissants, ainsi qu’à''là Pra
del Torno, qui avait organisé cette tournée.
— MM. Jean Tron, Albert Baral et Adolphe Micol ont été nommés délégués de la
paroisse de Pomaret à Ja Conférence de
District,- qui aura lieu à St-Jean. G. C.
PRARÜSTTN. Le 26 mai dernier, l’Assemblée d’Église nommait, par une belle
votation, François Forneron, de la Rua, et
Emtnanuél Forneron, de la Caveia, anciens,
respectivement, des quartiers du Roc et
du Coularei, depuis quelques années sans
titulaires.
Nous souhaitons une cordiale bienvenue
dans le Consistoire à ces deux frères qui,
avec leurs collègues François Pasquet, des
Gays, et Louis Rivoire, des Cardonats, précédemment élus, vont être incessamment
installés dans leur charge.
L’Assemblée d’Eglise a nommé son représentant au Synode dans la personne de
l’ancien Paul Rivoir et comme ses députés à
la Conférence de District, David Oscar
Pasquet, ancien, Jacqu^ Grill et Emmanuel Forneron.
— Le premier dimanche de ce mois,
nous avons eu la visite de la Chorale de
Rorà qui, sous la direction de M.me Pascal,
a bien voulu chanter un beau cantique de
notre nouveau recueil au culte principal,
présidé par M. le pasteur Henri Pascal.
Dans l’après-midi, la famille du Pasteur
et quelques membres de la Chorale locale
se réunissaient dans le jardin du presbytère, pour dire un mot d’affectueuse reconnaissance aux amis de Rorà et pour
chanter avec eux quelques cantiques.
Après le thé et une bicchierata, nos hôtes
dûrent nous quitter pour reprendre le
chemin de chez eux. Ces quelques heures
de fraternité chrétienne ont été pour tous
agréables et bienfaisantes. A. J.
SüSE. Le 2 juin, fête du Statuto, nous
eûmes le plaisir d’avoir parmi nous nos
frères et sœurs de l’église de Coazze.
La nature était en fête. Le soleil inondait de ses rayons de feu la belle vallée de
Suse, les sommets neigeux étaient étincelants, et partout les prairies en fleurs répandaient une odeur délicieuse.
Nos évangéliques des églises de Suse, de
Coazze et quelques frères et sœurs des
églises baptistes de la vallée se réunirent
dans notre salle d’évangélisation. Les frères de Coazze étaient venus avec l’ancien
Rosabrusin et le diacre Martoglio, dirigés
par leur pasteur M. Lupo, nous apporter
les salutations et faire acte de solidariété
chrétienne.
M. Bert ouvre le culte par le chant, la
prière et la lecture de la Parole de Dieu ;
il donne la bienvenue aux frères et aux
sœurs de Coazze, et ensuite il parla de
l’amour de Christ comme étant le fondement du Règne dé Dieu, et il indique le
Calvaire, là où le grand sacrifice s’est consommé, comme étant la source de l’amour
divin.
Le diacre Martoglio, de Coazze, nous présente les salutations de cette église, et il
exprime sa joie et sa reconnaissance de
se trouver au milieu de nous.
M. Lupo, évangéliste ardent, nous parle
des grands progrès faits par la science, il
nous parle des aspirations de l’âme humaine vers le bien, partout ; l'on sent le
besoin d’un relèvement social, mais ce relèvement ne peut s’accomplir en dehors
de Christ.
Le mal est très grand, nous dit-il, plusieurs cherchent un remède, et nous, évangéliques, nous ne le voyons que dans
l’amour qui découle d’un cœur régénéré
par. l’Esprit de Dieu. Il ne suffit pas d’être
à la porte du salut, il faut entrer»et jouir
des avantages des enfants de Dieu.
Nous remercions M. Lupo pour son m.essage enthousiaste qui alla droit aux coeurs.
Dans l’après-midi nous nous rendîmes à
Meana, où nous fûmes reçus avec affabilité par notre collègue le pasteur baptiste
M. Buffa.
MM. Lupo, Martoglio et le soussigné
^dressèrent leur message à l’assemblée, et
l’on fit une coUéete en faveur de l’Hôpital
Vaudois de 'Turin. Nous remercions le pasteur Buffa pour son accueil.
De retour à Suse, nos frères et sœurs •
de Coazze repartirent en automobile, nous
laissant un doux souvenir. G. Bert.
VALDESE. Le News-Herald, de Morgànton, 'N. C. que hous avons déjà cité
plusieurs fois, nous donne, dans un de ses
dermèrs numéros, dfes nouvelles de notre
délégué aux Etas-Unis, M. le pasteur Paul
Bosipi et de sa Dame. Il nous trace assez
fidèlement la biographie de nos amis, connue de nos lecteurs ; mais ce que' nous tenons à relever, c’est le ton si sympathique
av^ lëquel il parle d’eux et de l’Eglise Vaudoiàe qu’ils représentent, et de Tenthousiaime avec lequel ils ont été reçus en Amérique,,et, en particulier, par nos colons de
Valdcse qui leur ont fait «— nous le savons aussi par des lettres privées — l’accueil le plus fraternel.
— Le ' dimanche de Pentecôte, notre
Eglise a eu l’agréable surprise de la visite de 32 membres d’une Eglise Morave
des environs avec leur pasteur, M. J. C.
Bruner. Celui-ci a parlé aux 137 élèves de
l’école du dimanche et pris part au culte
principal qfui fut présidé par le pasteur
M. H. Poirrier, de la Floride. Cinq jeunes
perk)nnes ont été reçues à l’Eglise, après
avoir chanté, avec leurs jeunes amis et
amies l’appel de Dieu: Done-moi ton cœur:
Rosàlie Powe, Catherine Rivoire, Jean
Etienne Perrou, Henry Bounous et Willy
Pascal.
Avec les nouveaux admis, un grand nombre, de fidèles se sont approchés de la Table du Seigneur. Pendant le service de
coihmunion les demoiselles DoUy Garrou et
Yvonne Rostan ont chanté un duo en français et contribué à la solennité du service.
Après le culte, la congrégation, dans son
ensemble, prenait son repas dans les locaux
des écoles voisines avec ses invités, et tous
passèrent une heureuse journée dans la
communion fraternelle. phg.
Institutions Hospitalières Vandoises.
Dons des Eglises à l’occasion du 75“*=
anniversaire de l’Orphelinat (2™= liste) :
Riesi, L. 30 - Saint-Germain, 250 - Brescia, 200 - Vérone, 100.
VARIÉTÉ
DANS UN TRONC.
Scène en un acte.
La scène se passe dans le tronc de
l’église de N. Personnages: Un billet de
' cinq francs, une pièce de cinq centimes,
une pièce de cinquante centimes.
La pièce d’un sou. — M. le biUet de
cinq francs, je vous salue. J’avoue que je
ne m’attendais pas à vous rencontrer ici.
Le billet de cinq francs. — Bonjour,
M. le sou. Je dois vous faire la même remarque : je ne pensais pas non plus vous
y rencontrer.
La pièce d’un sou. — La poche dont on
vous a tiré doit être joliment bien garnie !
Le billet de cinq francs. — Celui qui
vous a déposé ici doit être joliment
pauvre !
La pièce d’un sou. — Mais pas du tout,
vous vous trompez complètement.
Le billet de cinq francs. — Et vous de
même sur le compte de mon récent
propriétaire.
La pièce d’un sou. — Comment se fait-il
donc ?
Le billet de cinq francs. — Je puis
vous le dire. Celui à qui je dois d’être ici
votre voisin, est un chrétien qui vit modestement de son travail, et qui n’a pas
l'habitude des folles prodigalités, mais
qui, reconnaissant de ce que Dieu lui a
donné et, touché par le culte auquel il
vient de participer, a voidu montrer sa
reconnaissance et son amour par un don
un peu extraordinaire pour lui, mais qu'il
a fait joyeusement.
La pièce d’un sou. — Eh ! bien, moi,
mon ex-propriétaire a l’habitude de donner un sou. C’est la plus petite monnaie
qu’il puisse mettre, il la mettait déjà
avant la guerre. Il continue, voilà tout.
La pièce de cinquante centimes. — Si
vous me permettez de dire un mot, voici
ce que j’ai entendu expliquer .par celui
qui me tenait naguère dans son gousset :
« Autrefois, je rflettais deux sous dans le
tronc. Aujourd’hui, je gagne six fois
plus, je ne peux pas mettre moins de
cinquante centimes ». Pour dire vrai, il
lui arrive de mettre pa.rfois vingt-cinq
centimes, mais c’est plutôt rare et il lui
arrive aussi d’aller jusqu’à un franc.
C’est un homme juste et qui sait calculer.
La conversation continue.
(De L’Ami Chrétien). ,
Abonnements payés et Dons.
{Le « don » est entre parevihèses).
1929 : Schukking, Varese (44) - Revel
Auguste, Paysandù (102) - 'Tpurn Emile,
Montevideo - Pontet David, Bobbiq Pelheç
- R. Rollier, Torino (5) - Johansson, Gôte^
borg - Bertalot- Jean, Prali, 1928 - Tro^
Samuele, Pinerolo (2) - Rostiah Noël, Pinasca (5) - Baridon Pierre, Massello Veuve Pasquet Jacob, Campana, et 1928
- Dubs Alfredo, Firenze, e 1928 (30) - Rivoire Daniel, Marseille (52) - Pons H., Avignon - Rivoire Giuseppina, Rorà - Pons A.,
Nice (1) - Luigia Malan, Torino - Rostan
Suzanne, Prali - Rostan Elena, Id. - Rostan
J. Etienne, Id. - Rostan Pierre, Id. - Massel
Jeanne, Massel - Peyronel Théophile, Clos.
Riclaretto - Pons Suzanne, Rodoretto, 2®
sem. 1929 e 1° sem. 1930 (2) - Garnier Jean,
Villar Pellice - Henriette ViUante, NewRochelle - Emilia Saioria, New-York - Attilio Coïsson, Id., 2° sem. 1929 e 1“ sem.
1930 - Germaine Immerso, Id. - Jenny Ribet, Santa Barbara - Louis Jahier, Richei
mond Hill - Henry Garrou, Englevood (3)
- Anna Valfrè di Bonzo, Genova, dal 1®
Giugno 1929 al 1® Giugno 1930.
Si Dieu existe, ce n’est apparemment
pas pour jouer le rôle d’un perpétuel entrepreneur de pompes funèbres qu’il consent à exister et pour laisser choir à tout
jamais dans le néant les pauvres créatures
qui s’attendent à lui. Elles peuvent disparaître à nos yeux, mais elles ne disparaissent pas aux siens. Pour nous elles
sont mortes, mais pour lui et par conséquent pour la réalité vraie, eU.es sont vivantes. Autrement il ne serait pas Dieu.
C’est tout ce qu’il me faut.
Th. Flournoy.
CANTIQUE DU SOIR.
(De Y Ami Chrétien).
Seigneur, soyez béni dans le jour qui se voile
Et dans la nuit dont l’univei s m se couvrir ;
Soyez béni. Seigneur, pour la première étoile
Qui sur votre signal se hâte d'accourir !
Soyez béni poxLr la rosée
Qui ranime l’herbe embrasée!
Soyez béni pour la douceur
Que l'ombre répand sur les fleurs!
Soyez béni pour l’herbe fraîche *
Ofl s'àssoupit la terre sèche !
Soyez béni, Seigneur, du bruit
Que fait le treuil lointain du puits !
Soyez béni pour la lumière
Des lampes au cœur des chaumières!
Soyez béni pour le repos
Des bergers et de leurs troupeaux !
Seigneur, soyez béni' po^ir le soir qui ramène
Le pas du laboureu r dans sa maison prochaine !
Pour nous qui sommes loin encore de nos toits.
Nous élevons vers mus notre cœur et nos voix !
Noiis remettons .votre âme
en vos mains éternelles.
Des songes ennemis gardez notre sommeil ;
Abritez notre vie à l’ombre de vos ailes.
Et faites-nous revoir demain votre soleil!
(Les pierres sacrée.s). Loms Mercier.
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