1
Soixante-septième année - Anno X”.
20 Novembre 1931
N* 46
8
L EG
~r-x
î«
.t*w ■•
■^CV'
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
B
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. 10,» 24,—
. 22,
Pour 6 mois
6,- .
12,—
On s'abonne: à Torre Peilice, au Bureau d’Administration de VEcho (Via Arnaud, 25)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
0=
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S'adresser: pour la Rédaction, à M. le Prof. GiNO Gostabel - Le Collège Torre Peilice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud, N° 25 Torre Peilice. ’
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
■»A, Le numéro: 80 centimes -w
S
H
S
d
iz:
1-3
>
<
Kl
Q
3
Cfi
H
Kl
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil, IV, 8).
HW LI U IIITBKIIIE
LC TRÉSOR.
« Le l'oyaiiinc dos cieu.x est semblable à un trésor cadré dans un champ,
qu’un homme a trouvé et qu’il cache j
et, dan.s sa joie, il s’en va, vend tout
ce qu’il a et achète le champ ».
Saint Matthieu XIII, 44.
Des trésoa's : les biens matériels, la
santé, la science, l’art, la nature, l’ami,
la mère. Trésors périssables, guettés sans
cesse par le péché, contenus dans les limites de la relativité' humaine.
Le trésor : le royaume de Dieu. Eternel,
infini...
Trésor de lumière : le monde n’est pas
le produit d’une union accidentelle d’éléments, il n’est pas le résultat d’une obscure
force créatrice, il n’est pas abandonné au
caprice d’une fafiaiité cruelle. Le monde
est l’œuvre consciente d’un Dieu personnel
qui se nomme « Justice, Amour ». « Au
commencement. Dieu créa... ».
La souffrance et la mort, réalités sanglantes de l’existence, sont la conséquence
inévitable d’une chute de l’homme, mystérieuse et certiaine. Mais souffrance et mort
sont englouties pair la victoire en Christ.
La vie de l’homme, de l’univers, a un
sens, un but. Ce but est Dieu lui-même,
de quii viennent toutes choses, à qui toutes choses retournent. Créateur de tout ce
qui existe, Il est présent dans l’histoire
pair sa providence, dans l’homme par sa
puissanœ rédemptrice.
Voilà le trésor que nous opposons (mx
trésors.
Trésor caché, c’est-à-dire réalité spirituelle, intime,, en opposition à toutes les
conceptions de grandeur extérieure du
Royaume et de l’Eglise.
Trésor caché, c’est-àrdire acquisition
personnelle de la vérité, ce qui implique
recherche. Dams le domaine spirituel il n’y
a pas de place pour les paresseux.
Trésor caché qu’on trouve sans cher'cher. Cette affirmation est-elle en contradiction avec la précédente ? Non, pas de
contradiction, mais approfondissement de
vérité.
L’homme dont parle la parabole ne cherchait pas le trésor, mais s’il avait dormi
à l’ombre de son figuier, il ne Taurait paS
trouvé. Dans le 'domaine religieux il y a
Dieu et l’homme; l’homme cherche Dieu
et Dieu; cherche l’homme,; ce n’est que
parce que Dieu cherche l’homme que
l’homme trouve Dieu. En un mot, l’homme
ne peut conquérir le ciel avec ses forces.
Il possédera le trésor lorsque Dieu le lui
donnera. Et Dieu ne le donnera pas à
ceux qui ne le désirent point. Pauvres insensés, qui ignorent que ce trésor est un
ami qui n’abandonne pas, un amour qui
ne tiédit pas, une paix qui ne s’altère
pas, une vie qui ne meurt pas.
Lecteur, trésor est un mot qui te fait
tressaillir. Ton imagination d’enfant n’ai-telle pas été excitée au récit de la découverte, dians un champ ou à l’orée d’un
bois, de telle mystérieuse marmite pleine
de pièces d’or que les Vaudois auraient
cachée « aux temps des persécutions » ?
N’as-tu pas rêvé toi aussi d’en trouver
une,?
Il est un trésor dont nous pouvons tous
enrichir notre vie et que nulle main ne
nous ravira.: Dieu en nous!
Alb. Ricca.
le ; iis Ile la Réioii.
Le mois de novembre est le mois de la
Réforme. Les églises évangéliques consacrent en général le premier 'dimanche de
ce mois pour rappeler ce grand évènement religieux. Les offrandes de ce jour-là
sont données pour l’œuvre biblique. La Bible, en effet, a été la base et la force de
la Réforme. Sur ce sujet, je me permets
de faire connaître quelques petits simptômes 'd’un mouvement biblique en Italie.
Même s’il est presque imperqeptible, il ne
manque ni d’importance ni d’intérêt.
Les nonnes vendent la Bible. Nous en
avons rencontré deux à Bifri. Nous en
avons rencontré à Cattolioa; sur le Lac
Majeur, jà Pozzuoli,- à Naples, à Reggio
Calabria et dans un salon à Catane. Elles
visitent les familles, les cafés, les restaurjapits et offrent l’Evangile. Elles offrent
aussi une anthologie biblique en brochure
pour 15 lires. Les colporteurs évangéliques
ne sont plus seuls en Italie à répandre
l’Evangile. Les nonnes imitent leur exemple. Bénissons ces ouvrières de l’Evangile
pour leur abnégation et l’humilité avec laquelle elles accomplissent leur tâche sans
se laisser arrêter ni par les quolibets ni
par les sourires sarcastiques des personnes qu’elles rencontrent sur leur chemin.
Les journaux et l’Evangile. Nos journaux politiques s’occupent aussi de l’Evangile et en recommandent la lecture. Même
l’Osservatore Romano s’est uni au mouvement biblique et dans un de ses derniers numéros a écrit ces paroles ; « Il ne* '
suffit pas de traduire l’Evangile, il faut
aussi le lire, il faut le suivre ». Je crois
que tous nos journaux, de Messina à
Trente, dans le courant de l’année, ont
consacré des colonnes entières au « Livre
des Livres », au « Livre le plus lu dans le
monde» et à l’œuvre de la Société Biblique. Ils ont remarqué que la vente de
cette Société a dépassé, dans le courant
de Tannée, les 11 millions de volumes. Ils
ont calculé que. en moyenne, chaque heure,
on publie 3.000 volumes de la Bible. Le
Carrière d’America termine un long article de trois colonnes avec un appel pressant aux catholiques romains, : « Nous disons aux catholiques, lisez la Bible. Est-il
compréhensible que vous lisiez des historiettes, des romans, des niaiseries et qjue
vous n’ayez jamais ouvert le livre de
Dieu ? Lisez la Bible, le livre de Dieu, la
Parole de Dieu,». Cet appel est parfaitement à sa place. Non seulement le peuple, et les peuples catholiques ne lisent
pas et ne connaissent pas la Bible, mais
le clergé lui-même ne la connaît pas.
Un curé, en public, ,fne sut pas troUiver TEpitre |de Saint Jacques dans le
Nouveau Testament. Un autre chercha en
\^in le livre des Proverbes de Salomon.
Un autre trouva la Genœe, TEixode, les
Nombres, Lévitique et Deutéronome, mais
ne trouva pas le Pentateuque. Il avait
pourtant su de science certaine qu’ü appartenait à l’Ancien Testament catholique.
Les calomnies du clergé. Le clergé continue encore, à notre époque, à accuser
les protestants de falsifier ou d’avoir falsifié la Bible. Pour lui il y a la Bible catholique et la Bible protestante, qui est
une falsification de la première. Rien de
surprenant si nous rencontrons, même
parmi les employés de l’Etat, des hommes
cultivés qui acceptent comme vraie cette
affirmation insensée. A Calanissetta,, un
employé de la « Questura » voulait imposer à nos colporteurs de dire au public :
« Nous vous offrons la Bible protestante ».
Nous avons envoyé au « Questore » copie
de Técriteau qui surmonte le pavillon que
la Société Biblique Britannique et Etrangère a iconstruit pour l’exposition coloniale de Paris : « La Bible n’est ni protestante ni catholique, elle est un livre
divin ». Dans la Gazzetta del Popolo, numéro du 20 juin, nous lisons ces paroles :
« C’est une stupidité que d’accuser les
protestants d’avoir mutilé les Evangiles,
qui sont exactement comme les nôtres )>•
■Et dans le Corriere d’America nous lisons
ces mots du père Bonacorsi : « Les traductions faites par les protestants sont « ardfedelissime ». Ce n’est pas la, lettre du
■texte biblique qui nous sépare, mais son
interprétation dogmatique ».
Le clergé désormais est resté seul pour
soutenir une absurdité. Cjalomnie, calomnie ; quelque chose restera. C’est sa matxime et son attitude.
Collaborons ensemble. Voilà ce que nous
demande -une lettre circulaire qui nous a
été adressée par la «Pia Società di San
Paolo » de Alba. Elie nous demande de collaborer avec elle pour répandre TE\iangile. « Nous devons collaborer dans le même esprit de prière, un même cœur, pour
la gloire de Dieu et pour redonner l’Evangile ,a|ux familles, aux amis, aux pafents ;
pour le faire entrer dans les écoles, dans
les hôpitaïux, dans les prisons. Si nous le
faisons, nous aurons une p'iace importante au ciel ». Nous aurions, certes, pu accueillir avec reconnaissance cette invitation, si la circulaire n’avait pas ajouté
cette explication : « Nous devons le faire
pour combattre les protestants ». Il est fâcheux que leur tâche, qui est un apostolat,
se fonde sur une base si mesquine qui n’a
rien de chrétien, rien d’évangélique.
La cause est trop grande pour que nous
puissions la plaicer sur une base sectaire.
Nous avons pendant Tannée continué à
répandre en Italie TEvangile de Christ,
avec quelque succès, mais avec beaucoup
d’opposition de la part du clergé romain.
Plus de 252 mille volumes ont été placés
dans les familles, dans les écoles, dans les
prisons, ces dix derniers mois.
Nous dirons, avec l’apôtre Saint Paul :
« Qu’importe ! De quelque manière que ce
soit, par un zèle apparent, ou avec sincérité : Christ est annoncé, c’est de quoi je
me réjouis et je m’en réjouirai encore »
(Philippiens I, 18). H. Pons.
□nnnanaan DDnDn□nnnnnnn
QuidiI les alieilles se nelteDt à belie.
Croirez-vous que l’ivrognerie a sur les
abeilles des effets lamentables ?
Un savant d’Allemagne, Büchner, a observé des labeiUes mises au régime de miel
mélangé d’eau-de-vie. Au bout de peu de
temps elles renoncent à leur activité, pourtant proverbiale. Elles deviennent paresseuses, (sont continuellement à s’agiter,
mais sans fournir aucun travail. De plus,
elles se montrent querelleuses alors qu’en
temps ordinaire la pajix règne entre ouvrières d’une même ruche.
Et comme il .afrive un moment où,
n’ayant plus rien, elles éprouvent la faim,
elles se mettent à voler le miel de leur
entourage.
Paressa, esprit de chicane, vol, ...voilà à
quoi on en vient sous l’effet de la boisson,
chez les abeüles.
Il n’en va pas autrement, dès que l’alcool entre en jeu, ailleurs que dans les
ruches. {Notre Journal)'
Soclélé des Missions Evaniéllmiiis.
Sachant combien est grand l’intérêt de
la grande majorité des lecteurs de VEcho
pour Tœ'uvre de notre Société, nous
croyons que c’est notre devoir de les renseigner sur la situation actuelle de ceUe-ci.
Nous citons sans autre le Journal des
Missions de novembre :
« Nous sommes véritablement dans la
détresse, et nous serions tentés de désespérer si nous n’avions la conviction que notre œuvre est avant tout l’œuvre de Dieu;
et nos missionnaires ses envoyés.
« Quelques chiffres dans toute leur dureté : Nous n’avons reçu^ à l’heure actuélle, que 1.750.000 francs ; pas tout à
fait le quart de notre budget bloqué de
8 milli'ons. Nos banquiers et nos prêteurs
habituels nous ont avancé les sommes indispensables pour vivre au cours de Tété.
Ils nous ont avertis que nous étions au
bout de notre crédit.
« La cause de notre gêne ? EUe n’est
pas dans la générosité 'de ceux qui nous
ont toujours fidèlement soutenus et donné,
depuis le 1'^’^ avril, 150.000 'francs de plus
que nous n’en avions reçu d’eux. Tannée
dernière. Elle est dans les circonstances
qui sont difficiles, dans la crise générale
qui sévit partout. Probablement aussi dans
le fait qu’il y a encore des protestants
de langue française qui n’-ont pas senti
l’honneur qui leur était fait par Dieu, qui
les charge de lourdes responsabilités, et
n’ont pas fait à l’œuvre de conquête du
monde la p'art à laquelle eUe a droit dans
leurs libéralités. Elle est sans doute aussi
ailleurs : dans notre impuissance, dans notre manque de foi ».
Devant une telle situation, la Société
des Missions s’est vue obligée de' suspendre le départ de sept missionnaires qui se
préparaient à partir avant la fin de Tannée. « Et pourtant, ajoute le Journal des
Missions, nous avons eu, au cours des semaines dernières, plus de propositions de
candidats qu’il ne s’en est jamais présenté dans un aussi court laps de temps.
L’Exposition de Vincennes y est pour quelque chose. Quelle douleur de devoir, faute
d’argent, et d’un argent qui, nous le
croyons, se pourrait trouver, repousser
ces collaborations qui s’offrent et qui serviraient l’Eglise en servant le Règne de
Dieu ! ».
Une parole seulement, pour vous tous
qui lirez ces lignes et ces chiffres. Je vous
en prie, ne vous empressez pas de tourner la page, en 'disant : « Que voulez-vous,
c’est la crise, elle est générale ; tous en
souffrent, les gouvernements, les églises,
les œuvres... ». Cette excuse est trop facile. Ce n’est pas ainsi que doit se poser
le problème pour nous. Ce qui convient à
un chrétien, devant un appel qui lui est
adressé de la part de Dieu, c’est de se demander sincèrement et très sérieusement :
« Est-ce que j’ai fait tout ce que je pouvais pour cette œuvre de Dieu ? ».
R. CoïssON.
1 un PDI oHuyii!
par JEAN JALLA
richeinent illustré, à la Bottega della
Carta - Torre Pellice. - L. 4,50.
2
Choses vues.
J'ai eu le privilège de visiter le plus
grand nombre de nos églises de l’Italie septentrionale et je pense que les lecteurs de
l’Echo ne se plaindront pas si je demande
un peu d’espajce ,a|u journal pour leur comr
muniquer quelques impressions.
Je savais déjà que l’Italie est longue,
ayant souvent voyagé des Alpes à la Sicile : ma dernière tournée m’a révélé
qu’eUe est aussi bien large et qu’il faut
du temps pour arriver jusqu’à Fiume en
partant des Alpes Cottiennes !
C’est par Fiume que j’ai commencé et
l’on est heureux de constaiter que l’Eglise
Vaudoise, tout de suite après l’annexion,
y a pris sa place comme messagère de l’Evangile. La viUe, en soi-même, n’a rien
d’exceptioninel, mais œ qui frappe c’est sa
division politique : Fiume appartient à
l’Italie, tandis que Susac est aux Yougoslaves. Il est vrai qu’un cours d’eau et un
bras de mer les séparent, mais à les voir
de loin, on penserait qu’il s’agit d’ime
seule et même ville. Un pont les fait communiquer l’une avec l’autre, mais les extrémités appartiennent à deux nations différentes et l’on voit d’un côté les carabiniers italiens et de l’autre la police yougoslave. Il y a jKJUrtant un lien qui les
unit, et le pasteur m’explique que les
membres de son église vivent, soit dans
l’une soit dians l’autre partie de la ville,
sans aucun inconvénient ; ce qui veut dire
que l’Evangile accomplit son œuvre malgré les barrières, qui séparent les peuples.
L’Eglise que nous occupons actuellement,
était hongroise, et j’ai pu voir les registres tenus en hongrois ; emportés lors de
l’ara-ivée des troupes itailiennes, ces registres contenant l’état civil venaient de rentrer grâce !à l’intérêt de notre gouvernement. Voilà des documents que l’on n’hésite pas à proclamer historiques.
M. Corrado Jalla, pasteur à Fiume, a la
bonté de m’accompagner à Abbazia, où
nous avons une autre église. Abbazia est
une localité très pittoresque, séjour aristocratique et mondain, avec une quantité
d’hôtels et de i>ensions. A ce moment elle
est presque déserte, la saison des bains
est finie et le monde est i>arti. L’église,
quoique petite, est un vrai bijou ¡; elle a
été construite avec les dons (d'éminents
personnages et l’harmonium a été donné
par la Eeine de Koumianie, avant la victoire italienne.
Même les cloches ont leur histoire :
l’une des deux fut emportée pendant la
guerre et, sur notre demainde, le gouvernement italien a bien voulu la replacer.
Eüe est fondue avec les canons enlevés aux
ennemis et porte en relief l’écusson vaudois : caprices de l’histoire de l’humanité !
Mia tournée se fait à marches rapides,
aussi me faut-il laisser Fiume et Abbazia
pour Trieste, où je dois présider le culte
du dimanche matin.
Je suis heureux de revoir dans cette
viUe mon ancien condisciple et ami, M. Del
Pesco, pasteur de la communauté helvétique et de l’église vaudoise.
Les deux commiunautés ont ensemble
leur cuite dans l’église de St-Sylvestre, la
plus ancienne de la ville. EUe a été restaurée dernièrement : elle est déclarée monument national et j’ai eu le privilège d’y
prêcher, le dimapche 18 octobre, devant
une nombreuse assemblée. Chose étrange :
ü paraît qu’en 1548 un moine y parlait
d’une manière si évangélique, qu’il ne
tarda pas à s’en repentir, grâce aux caresses de l’inquisition : le Pasteur observe
que ce temple était donc prédestiné à
l’Evangile.
Au point de vue historique, il n’est pas
mal de relever que, tôt après l’armistice,
le premier culte y fut tenu par l’église
vaiudolse, à Noël 1918, en la personne de
M. FVançois Eostan.
Le local appartient à la communauté
helvétique qui nous dionne l’hospitalité, ce
dont nous devons lui être reconnaissants.
J’ai pu observer que nos Pasteurs, soit
à Fiume-Abba.zia, soit à Trieste, vivent
„ en bonne harmonie avec les I*asteurs des
autres communautés évangéliques, ce qui
témoigne d’une union spirituelle, sans au
cune nécessité d’unité matérielle. A Trieste, par exemple, il y a un grand nombre
d’églises non-catholiques, et je sais que le
Pasteur est en bons termes avec leurs conducteurs : bien souvent tous travaillent
ensemble sur le terrain pratique des œuvres sociales.
Notre église a pris sa place dans ces villes et y travaille avec amour pour conquérir les âmes à Christ. L. M.
{A suivre).
COMMUNICATION.
Lm Chiesa di Mantova prega tutti coloro
che avessero dei parenti evangelici risiedenti in questa città (in servizio, impiegati, militari, eoe.), di volerne comunicare
l’indirizzo al pastore Enrico Geymét - Felónica Po (Mantova).
des U. C. D. G. à Rome.
Nous recevons:
Le VIIF Congrès National des U. C. D. G.
eut lieu à Rome, du 29 octobre au 2 novembre. Les déléguées des Unions d’Italie
se réunirent au Foyer de Rome, l’aprèsmidi du 29 octobre, pour assister au culte
d’ouverture, présidé par M. le prof. G. Rostagno. Ce fut un message d’iamour vibrant et fraternel qui laissa une empreinte
bénie dans toutes les perGonnes qui l’entendirent, et dans l’esprit duquel se déroula tout le programme de la semaine.
Tr® appréciés et suivis furent les cultes
présidés par M. le pasteur Ferrerj, dont
la parole captivante nous incita à faire
converger toutes les forces qui sont en
nous vers un but noble et élevé.
Les problèmes de l’éducation de la jeunesse moderne, de ses besoins, de ses aspirations, de ses difficultés, dé ses luttes,
furent longuement exposés et discutés.
Les responsabilités de la jeune fille dans
sa préparation à la vie de mère et d éducatrice à la maison et dans la société furent clairement mises devant nos yeux et
nous reçûmes de précieux conseüs à ce
sujet.
Nous eûmes le privilège d’avoir avec
nous des membres du Comité International des U. C. D. G., comme M.me Bertrand
et MÎH.C! Niven, et d^ représentantes des
Unions de la Suisse et de la France. Elles
nous ont donné un aperçu du grand traivail qui se poursuit pàr le moyen des
Unions Chrétiennes dans le monde et nous
ont fait voir le but lumineux pour lequel ■
chacune de nous doit itravailler sans se
lasser : « L’avancement du Royaume de
Dieu dans le monde».
Nous toutes, qui avons eu le privilège
d’assister à ce Congrès et qui y avons reçu
un si grand bien, sachons à notre to'ur
donner le meilleur de nous-mêmes pour le
bien de nos Unions et de notre Eglise.
« « H>
CongrÈs des U. C. D. G. de Groupe Pidmt.
Plus modeste, mais comme un édio du
Congrès de Rome, fut la réunion des
Unions du Groupe Piémont, tenue au Pomaret le 11 novembre. Une entente cordiale, un esprit d’amour et de paix régna
pendant toute la jourtnée. L’accueil affectueux de ru. C. D. G. du Pomiaret, la salle
bien garnie et chauffée, tout annonçait
que nous étions attendues avec plaisir.
Le sujet principtal de la matinée fut le
compte-rendu du Congrès de Rome, fait
par M.Ue L. Gay. Celui de l’après-midi,
« Les mariages mixtes », exposé pair M.me
L. Tron et suivi d’une longue et souvent
animée discussion, qui conduisit à la conclusion de mettre en garde les jeunes filles contre des mariages conclus trop à la
légère, mariages qui entraînent trop souvent avec eux beaucoup de maux et
d’amers regrets.
Que cette journée, qui a établi un nouveau contact entre les Unions de nos yal"
lées, reste non seulement un souvenir très
agréable, mais le point de départ d’une
maTChe sûre et bénie sous le regard dé
Dieu. E. CoïssoN.
La Conléreace de Groupe .
des I). C. de J. G.
Nous recevons:
La Conférence annuelle du Groupe des
U. C. de J. G. du Piémont a eu lieu à Pignerol, le 11 courant. Plus d’une centaine
de jeunes gens, dont 78 membres réguliers, pasteurs et'laïques, ont été présents
à toute la Conférence, démontrant un très
vif intérêt pour les questions traitées, un
vr,ai amour pour la vie et l’activité des
Unions, ce qui fait prévoir un progrès réjouissant dans l’œuvre unioniste. Parmi
les nombreux messages envoyés, notons la
lettre cordiale et encourageante du modérateur M. Costabel, les salutations affectueuses des Groupes de l’Italie Centrale,
des Unions de Milan, Florence, Rome, etc.
Après un culte très impressif de M. Marauda, la Conférence a loommenaé ses travaux dans la salle des réunions. Le Bureau a été nommé dans les p>ersonnes de
MM. Jules Tron, président ; Eli Long, viceprésident : Pretto, Riccardo Jouve, secrétaires. 'M. Attilio Jalla a exposé: le tra^
vail du Comité de Grcupe, dans un rapport plein de vie et d’inspiration ; les 22
Unions du Groupe ont été visitées et suivies, démontrant leur vie aictive par le
développement d’un programme sérieux ;
les études religieuses ont été facilitées par
l’envoi de livres ; le travail pour l’église
et ]X)ur l’avancement du Règne de Dieu
dans nos paroisses a été le but principM
des Unions et la préoociupation constante
du Comité, en étroite collaboration aVec
le Pasteur ; de nombreuses initiatives générales ont été prises par le Comité pour
rendre plus intense et utile l’activité des
Unions : le chant populaire, les représentations, les petites industries d’« artigianato », les skis, la Colonie Unioniste d’été
à Pian Prà, le Camp du Prà, la propagande en faveur du mouvement des Chevaliers de la Paix, et du monument de
Chariforan, qui a eu l’approbation reconnaissante de la Table Vaudoise. Les applaudissements de toute l’assemblée et les
paroles de plusieurs oi^teurs ont dit à
M. Jalla et à son Comité la vive reconnaissance des Unions pour cette forte et
fidèle activité. Après une discussion intéressante sur différents points du rapport,
M. Jid^ Tron a lu son travaü, profond et
soigné, sur le caractère et l’attitude des
Unions Chrétiennes des (Vallées au moment actuel. Nous résumons quelques
points de ce beau travail : 1“ Les Unions
existent aux Vallées dès 1825, avec les
mêmes caractères qu’elles ont en ce moment ; (aussi effes constituent un fruit
spontané et naturel de la vie religieuse
de la jeunesse 'de notre Eglise. 2“ Elles
ont toujours eu une activité religieuse et
travaillé pour leur église, en collaboration
fidèle avec les Pasteurs, tout en se tenant
unies au mouvement unioniste national
et mondial, ce qui correspond à leur programme ¡actuel. 3“ Elles doivent continuer
tranquillement dans cette attitude, formant un bloc de forces actives au service
de Dieu. Le rapport de M. Tron, examiné
sur différents points par plusieurs orateurs, a eu la complète approbation de
l’assemblée.
Après le dîner, où la gaîté et le sentiment fraternel des Unionistes se sont épanouis librement, les discussions se sont
continuées très sérieusement jusqu’au soir,
et l’on a examiné dans un sentiment de
bienveillance chrétienne l’attitude de la
F. G. V. envers les Unions. M. Jalla a exposé les travaux faits jusqu’ici à Chanforan, indiquant ce qu’il faudra encore faire,
pour que le monument soit digne des sentiments qui l’ont inspiré. On a parlé du
programme d’action ; on a écouté avec
joie et émotion les messages chauds et impressifs du capitaine Bach et de M Lupo.
On a remercié avec de vifs applaludiseements l’Union de Pignerol et son Pasteur
pour l’accueil très cordial. Et enfin, sut
une proposition appuyée par l’ex-président M. Jalla, on a cru bien d’élargir et
remanier le Comité de Groupe, qui a été
nommé à Tunaaiimité dains les personnes
de MM. Jules Tron, pasteur, président ;
Ferruccio Avondetto, vice-président; Atti
lio Jalla, secrétaire général ; G. Mathieu,
caissier ; Ghetti, pasteur, Auguste Pascal,
instituteur;, et rag. Lageard, conseillers.
La Conférence a exercé sur tous les présents une influence profonde, et déterminera certainement dans les Unions du
Groupe lune activité plus intense pour le
bien de notre jeunesse et de nos paroisses.
A.
Exorde d’nne prédication
prononcée par un évangéliste indigène.
(Traduit et adapté par. M. Ch. Jacot).
Deux hommes travaillaient dans les mines de Johannesburg, avec beaucoup d’autres, sous les ordres d’un maître blanc.
L un était un Zoulou, l’autre un Eonga.
Læ Zoulou, engagé le premier, avait bientôt été promu au rang de contremaître
indigène. Au terme de son engagement il
regagna son kraal et ses huttes dans la
brousse du &ulouland, et il se fit remplacer à Johannesburg par son frère ca'det. Mais entre temps le blanc avait remis la charge de contremaître au Ronga,
sans en avertir les mineurs, et ils s’en
étaient aperçus par le fait que chaque ,
jour le Ronga allait chercher le repas du
« bossi» (blanc) ; c’est un travail réservé
au contremiaître. Cependant les mineurs
hésitaient, ils ne savaient lequel avait légitimement droit au poste de confiance,
ils craigniaient tout à la fois le protégé
du blanc et le successeur du contremaître
zoulou.
(Les noirs ont un respect inné de la
hiérarchie et des pouvoirs héréditaires.
Trad.).
Le blanc s’en rendit compte et décida
de choisir le plus digne des deux par le
moyen d’une étrange épreuve. Il dit aw
Ronga : « Bats le Zoulou qui convoite ton
poste ! ». Le Ronga répond : « Je ne saurais me battre avec un homme qui ne m’a
point offensé ». Alors le blanc se tourne
vers le Zoulou et-lui dit : «Vois ce poltron, donne-lui une bonne volée ! ». Le
Zoulou ne se fit pas prier... cependant il
y allait avec prudence... Le blanc dut l’encourager à battre le Ronga de tout son
cœur. Le blanc ordonna,: « Soulève-le audessus de ta tête...», et il fit ainsi, à la
grande joie des assistants, qui reconnaissaient la supériorité physique du Zoulou.
Le Ronga accepta tous ces traitements
ignominieux sans mot dire.
Les jours suivants, rien ne changea dans
la situation des deux hommes ; le Ronga
allait toujours, à midi, chercher la nourriture de son chef. Les ouvriers noirs n’y
comprenaient plus rien. Ils s’enhardirent
à demander au blanc qui était le vrai
contremaître. Il répondit : « N’étiez-vous
donc pas là le jour de la lutte ?... ». Ils
dirent en chœur : « Nous y étions ». —
«Alors, continua le maître, n’a,vez-vous
pas vu lequel des deux a été élevé audessus des vous tous ? ». — « Nous l’avons
vu, c’est le Ronga», dirent les mineurs.
— « Eh bien, c’est votre contremaître,
respectez-le ! ».
Les mineurs s’étonnèrent de la sagesse
de ce blanc et de l’humilité du Ronga, car
il n’avait pas gagné le poste de confiance
en luttant, mais en s’abaissant.
(La prédication suivit, montrant naturellement l’œuvre de Jésus, battu et élevé
au-dessus des hommes, et le devoir des
chrétiens d’accepter ce chemin difficile).
(Bulletin de la Mission Suisse).
ï
Madame REVEL-LONG, ses enfants et
petits-enfants ; Madame Méry VaucherRei’iîi. et sa famille ; Madame Arthur
Peyrot-Long et sa famille, ont la profcmde
doulëiir d’annoncer le départ pour le Ciel
de leur bien-aimé époux-, père, beau-père,
grand-père, frère, beau-frère et oncle
BARTHELEMY REVEL
pasteur émérite
enlevé à leur affection, après une courte
mais pénible maladie, à l’âge de 79 ans.
' « Le M:ütie est ici et il
t’appelle ». /can XI, 28.
« J’ai combattu le bon combat, j’ai ache.vé la course, j’ai
gardé la foi».
2 Timothée IV, 7.
Le service funèbre aura lieu vendredi, «3
15 heures, au Temple.
Prière de ne pas envoyer de fleurs.
3
F
I’
Mise au point.
K Nous B.VOÇS appris avec un vif regret
■ «qu’une partie de la chronique de La Tour
se rapportant à la célébration de la Vie,toire (dans notre dernier niuiméro) a su; acité une iiénible impreæion. Nous déplorons vivement qu’un instant d’inattention
ait fait glisser le compte-rendu de la célé- bnation religieuse et civile de la Victoire
■et de l’eXaltation de l’héroïque Damonte,
sous la rubrique Le Collège, avec laquelle
on pouvait la confondre; nous le regrettons, d’autant plus qu’il semblerait que
nous n’ayons pas siu apprécier le zèle enthousiaste qu’a déployé, pour la brillante
réussite de cette manifestation, notre actif podestat, M. le chev. lieutenant-colonel
E, De Carolis, pionnier de l’Aviation, duquel nous savons tous reconnaître les mérites, que nous ne saurions oublier, puisque ce sont eux qui lui ont valu ces titrès honorables qu’une involontaire omis; -sion ne saurait amoindrir.
Nous sommes certains que nos lecteurs
-qui ont assisté avec intérêt aux cérémoL nies commémoraltives du 4 novembre ont
Í' / situé, dans leur esprit, à leur juste place
idéale, ces comptes-rendus qu’un malheureux équivoque a introduits sous une rubrique dans laquede ils n’avaient rien à
voir ; nous esterons aussi que le retard
de leur parution, dû à des raisons d’ordre matériel que nous n’avons pu prévoir,
ne nous sera pas naprcché comme une
faute, mais que l’on nous pardonnera.
RÉd.
Ce qne nous dit la Katnre.
Le grand Mazzini parlait ainsi aux jeunes gens d’Italie :
« Les Alpes éternelles vous regardent
majestueusement du plus loin de vos contrées, et vous disent : « Soyez grands ».
Et au pied des Alpes, les plus belles fleurs
que l’homme ait jamais vues, vous regardent avec leurs yeux innocents partout
^ où vous allez, et vous disent : « Soyez
bons ». Et parmi les forêts et les fleurs
errent des mélodies douces comme des
murmures d’anges, que les hommes appellent Miîsique : elles sont un écho de la
langue que l’on parle dans les deux».
Voilà ce que la Nature dit à l’homme,
d’après Mazzini.
Mais elle dit encore autre chose à l’homme qui sait l’entendre.
Ecoutons Charles Baudelaire, le précurseur du symbolisme ;
«La nature est un temple où de virants jnliers
Laissent parfois .sortir do confuse.s paroles,
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers ».
Il faut laimer la Nature tout entière
parce qu’elle est la manifestation de la
puissance et de la grandeur de Dieu, son
Créateur, à qui elle élève un chant de
louange et de reconnaissance, comme le
dit le roi David dans le Psaume dixneuvième.
Et dans un de ses beaux sermons, le regretté pasteur Giampiccoli parle ainsi de
é \ la majesté et de la beauté de la Nature :
« Dans les plus magnifiques paysiages,
dans les aurores dorées, dans les deux
enflammés par les feux du couchant, dans
les nuits tranquilles, remplies d’étoiles,
où nos regards sont 'attirés vers les millions de mondes inconnus qui brillent sur
nos têtes, sur les sommets des plus hautes
montagnes, comme dans leis plaines ¡les
Plus étendues, ou sur la plagq, de la mer
infinie, en somme dans la majesté et la
beauté de la Nature, nous trouvons une
divine harmonie des choses qui remplit
nos âmes d'une sérénité inoubliable et fait
Paître en nous des pensées d’amour ».
^ La Nature est aussi la manifestation de
1 amour et de la bonté de l’Eternel. Ainsi
il faut être optimiste envers elle, comme
i a été Saint-François d'Assise, l’homme de
tiieu par excellence; ou bien Léonard de
Vinci, ce gnand peintre qui a la magie des
«o^urs estompées et la poésie de la lumière et de l’ombre ;
^^onurd de Vinci, miroir profond et sombre,
^ des anges charmants, avec mn doux souris
jout chargé de mystère, apparaissent à l’ombre
glaciers et des pins qili ferment leur pays ».
Il ne faut pas être des pessimistes, comme l’ont été Alfred de Vigny et Léopardi,
qui ont voulu voir seulement le mal, et
non le bien, que la Nature nous fait. Moi,
qui ne suis pas poète, j'aime la montagne
et la mer. la plainte du vent et les concerts des aribres, le chant des oiseaux et le
murmure des fontaines : j’aime la beauté
de l’universelle Nature dont l’âme mystérieuse vibre par mille bruissements
lointains.
J’aime la mer parce qu’elle nous parle
de vie, de mouvement ; parce quelle, ainsi
dit Baudelaire, est le symbole de l’âme
humaine ;
« Honmie libre, toujours tu chériras la nier !
La mer est ton 7iiiroir : tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
E ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n’a sondé le fond de tes abhiies :
O mer, nul ne connaît tes richesses intimes.
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets ! ».
Frédéric Mistral, le poète qui a chanté
la féerie provençale, considère la ¡Méditerranée comme une enchanteresse ; aussi un
grand romantique, Victor Hugo, et un
grand impressionniste, Pierre Loti, aiment
la mer ; et Guy de Maupassant, ce merveilleux artiste et poète en prose, parle
ainsi de l’eau :
« J’aime l’eau d’une passion désordonnée ; la mer, bien que trop grande, trop
remuante, impossible à posséder, les rivières si jolies mais qui passent, qui fuient,
qui s’en vont, et les marais surtout où
palpite toute l’existence inconnue des bêtes aquatiques. A l’heure où le soleil se
couche, le marais m’enivre et [m’affole.
Après avoir été tout le jour le grand
étang silencieux, assoupi sous la chaleur,
il devient, au moment du crépuscule, un
pays féerique et surnaturel. Dans son miroir calme et démesuré tombent les nuées,
les nuées d’or, les nuées de sang, les nuées
de feu. Toute la couleur donnée au monde,
charmante, diverse et grisante, nous apparaît délicieusement finie, .admirablement
éclatante, infiniment nuancée, autour d’une
fleur de nénuphar. Tous les rouges, tous
les roses, tous les jaunes, tous les bleus,
tous les verts, tous les violets sont là, dans
un peu d’eau qui nous montre tout le ciel,
tout l’espace, tout le rêve, et où passent
les vols d’oiseaux ». {A suivre).
Un à un O).
Dans cette brochure II m-etodo « ad uno
ad uno», l’Auteur nous expose d’une façon systématique et simple à la fois la
méthode de prière adoptée par ce philanthroi>e éminent et chrétien convaincu qu’a
été G. MüIIer. La prière est la base de
toute vie religieuse véritable ; l'homme
qui n’<^ pas prier, qui ne sait pas prier,
n’est pas un chrétien ; et le fidèle qui n’a
recours à Dieu que dans la détresse, n’est
qu’un croyant très imparfait. Cette constatation n’est pas d’aujou'rd’hui, et nos
Eglises s’efforcent, par tous les moyens, de
réveiller dans leurs membres le sentiment
de la prière, consi(férée comme un devoir,
comme une source de grâces, de vie intérieure plus intense. ¡Malgré tous les efforts l’on a toujours l’impression que la
prière est le moins senti de tous les éléments du culte. Pourquoi ? Sur les traces
de G. MüUer, l’Auteur die cet opuscule
nous répond ; Parce que nos prières ne
sont pas individuelles. Le meiU&iwr moyen
pour frapper les masses, est de frapper les
âmes une à une. Ces pardleB de Mo(^y sont
développées, dans cet opuscule, jusqu’à
ieure dernières conséquences avec un
enthousiasme et une [conviction que l’on
sent même à travers la forme quelque
peu rigide 'de la règlementation, parfois
excessive.
Nos lecteurs trouveront dans cette brochure un encouragement et une exhortation : nous oublions, en réalité, trop souvent que la prière est un puissant moyen
d’évangélisation, et ces pages ont le mérite de nous placer en face de ce problème, et de nous aider à le résoudre, pour
notre édification personnelle, et pour le
salut de notre prochain.
Cette même question est aussi posée,
(1) II metodo « ad uno ad uno ». (Intervista
con Giorgio Müller). — Libreria Evangelica
« Il Risveglio » - Via Passalacqua, 10 bis - Torino. — Pag. 24, L. 0,75.
E. Middleton : Le esperienze di un Pastore
di campagna. Libreria «Il Risveglio». — Un
volume, pa'g. 93, L. 3.
d’une façon pratique, dans ; Le esperienze
di un Pastare di campagna.. Les expériences dont M. R. Middleton nous parle, sont
la démonstration la plus éloquente de la
théorie de la prière individuelle. Pourquoi
n’avons-nous pas, aujourd’hui, des conversions en aussi griand nombre que dans le
siècle apostolique ? Parce que, répond l’Auteiur, nos prières sont trop impersonnelles,
trop vagues, trop... multitudinistes. Aussi
voyons-nous le succès couronner l’œuvre
de M. Middleton, parce qu’il ne se contente pas de prier pour les pauvres pécheurs, êtres aux contours très incertains
dans l’esprit de la personne qui prie, mais
qu’il prie individuellement çour la conversion de la maîtresse d’école, du cocher,
de la directrice de l’école du dimanche, etc.
Il y a, du reste, dans ces Expériences d’un
Pasteur de campagne, une illustration de
la puissance de la prière très saisissante
et qui pourra faire réfléchir tous ceux qui
s’arrêtent au concept d’unie prière, simple manifestation verbale ; les pérégrinations du lïasteur Middleton sont, à ce propos, très significatives et très probantes.
Toutefois, ici encore, nous nous demandons si l’amour de la thèse ne pousse pas
quelque peu à l’excès une méthode excellente, si elle n’est pas généralisée d’une
façon absolue.
L’Auteur ,a senti ce dh'nger, et il s’est
posé lui-même la question, sous une forme
atténuée ; Est-Û prudent ou juste de mettre les âmes en demeure de se déchirer
brmquement pour le Seigneur ? L’expérience de M. Middleton répond oui, sans
hésitatioiv; nous nous bornons simplement
à souligner le fait que sommer son prochain dé se donner à Dieu, brusquement,
c’est supposer qu’il n’est pas converti ;
c’est établir sur la terre une distinction
entre les convertis et les non-convertis,
que nous voyons pointer ça et là ; or l’homme a-t-il le droit de juger son prochain ?
Malgré le caractère théorique de ces expériences, leur lecture est des plus bienfaisantes, pour les convertis et pour les
non-eonvertis, pour tous ceux qui doutent
de l’efficacité de la prière, pour tous ceux
qui, ayant fait la bieinheureuse expérience
de la réalité de la réponse divine aux
appels inlassables de l’homme, désirent
faire partager leur conviction lumineuse
aux frères qui doutent encore. Ce sont,
disions-nous, les expériences d’un Pasteur
de campagne ; mlais on poumait ajouter :
et de plusieurs laïques, pour que le titre
n’induise pas en erreur, en laissant croire
que ce livre est un Livre uniquement pour
les Pasteurs 1 g. c.
La Duce nous donne la doulouiieuse nouvelle de la mort du vénéré pasteur M. François Boston, à Sienne, où il avait exercé
un bienfaisant ministère, et où il jouissait de sa retraite depuis quelques années.
Nous exprimons toute notre sympathie
chrétienne à la famille de 'ce serviteur
intègre et fidèle.
CHRONIQUE VAUDOISE.
COLONIA VALDENSE. J’ai fait mention, dans ma dernière correspondance, du
rapt d’un jeune évialngélique de Venado
Tuerto, d’une famille riche. Il a été relâché après dix-huit jours, séquestré on ne
sait où, ni par qui, les parents ayant payé
une forte rançon. Leur foi vivante les a
soutenus dans cette terrible épreuve.
Notre rançon à nous, a coûté bien plus.
« Il fallait que le Christ souffrît ». Vous
avez été rachetés par le précieux sang de
Christ, comme de l'Agneau sans défaut et
sans tache».
Il a jeté mes pêchés pour jamais.
Dans l’océan de sa miséricorde.
Le crois-tu ? Si, oui, rien ne te séparera de l’amour ide Christ (Romt VIII, 39).
« De Toi vient la délivrance ;
Tu payas notre rançon.
C’est en Toi qu’est l'espérance,
La paix et la guérison ».
— M.lle Ida Pons est restée peu de jours
à Genève. Elle se trouve actuellement à
Paris» à l’Union Chrétienne, où elle fera
un séjour de plusieuns mois.
— Le cher frère J. J. Pontet, de Colonia Migueletei, a été durement éprouvé,
lui et toute sa famille, par la maladie
d’abord. A peu près tous y sont passés.
Puis, par le départ de trois enfants, trois
robustes jeunes gens, trois frères, de 19,
23 et 25 ans. Trois jours de suite un convoi funèbre est parti de icette maison.
Quelle tristesse et que de larmes ! Mais
ici aussi la foi a soutenu notre cher frère,
qui a pu dire comme Job ; « L’Eternel les
avait donnés, l’Eternel les a étés ; que le
nom 'de l’Eternel soit béni,». Toute_ la colonie et les alentours, tout le District ont
pensé aux affligés et ont prié pour eux.
«Pleurez avec ceux qui pleurent» (Rom.
XII, 15).
— Nous avons eu, à Colonia Valdense,
un Institut pour les ouvriers des écoles
du dimanche. Ce fut une semaine d’école
et d’expérience pour les directeurs et moniteurs. Près de cent jeunes gens et jeunes filles sont accourus de toutes nos colonies, même des plus éloignées, comme Etolo-*
res, d'où un autobus en avait amené dixhuit. Outre les ouvriers d’ici, nous avons
joui de la présence de pasteurs d'autres
églises : M. Silvio Long, (de la Pampa ;•
M. H. Strentz, de Buenos-Aires; M. Balloch, de Montevideo. Ils nous ont délivré
d’exdeUents m^sages de vie et de réveil :
simples, clairs, incisifsi, qui nous ont fait
du bien à tous. Dans les conférences du
sojr le temple était toujours bondé. Il y
a des motifs d’humiliation, dans la conformité au présent siècle, le manque de sincérité dans la prière. Nous disons à Dieu : ‘
« Sanctifie-nous », puis nous assistons au
cinéma ou à une fête mondaine, et aVec
les mondains. Nous nous melons avec eux
et nous agissons, comme eux. Cela ne
doit pas être. Une fontaine, dît Jacques
(III, 11), peut-elle donner de l’eau douce
et de l’eau amère? Nous avons bei^in de
prophètes (1 Cor. XIV, 1). Le réveil les
suscitera.
— Le 13 septembre, le cher frère An
toine Grill, de Cbnchillas, a été rappelé
par Dieu, !à l’âge de 73 ans. Il était né
aux Pommiers de Pral. Avec sa femme
Henriette Genre, des Fontaines, ñ avait
émigré en 1899 dians LUruguay, où il a
pu élever sa nombreuse famile avec plus*
de facilité. Sa maison a toujours été ouverte généreusement aux ouvriers du Seigneur. Ils n’ont jamais oublié de pratiquer l’hospitalité, ce q)ui est dh reste assez
général clans le Sud-Amérique. « Elle est
précieuse laïux, yeux de l’Etem©L la mort
de ceux qui Le craignent». C’était un
homme d’une foi enfantine, qui avait en
grand honneur la Bible. Maintenant ü est
avec le Seigneur et son corps se repose
jusqu’à la: première résurrection, à la venue du Seigneur Jésus. L. J.
LA TOUR. Le Comité de la Croix-Rouge,
dimanche passé, à l’Aula Magpa du Collège, a inauguré son activité sociale par
une grande assemblée, qui a réussi d’une
façon très solennelle, par le nombreux public et les autorités présentes. M. le lieut.col. chev. De Carolis, podestat de La Tour,
a ouvert la séance p,ar un éloquent discours, exaltant l’œuvre bienfaisante de la
Croix-Rouge en Italie, réorganisée et inspirée par le Gouvernement Natio/ial Fasciste, qui a voulu lui donner une grande
tâche 'dans la vie du pays. Le président
du Comité, M. Attflio Jalla, professeur, a
exposé ensuite les différentes utiles activités que la Croix-Rouge dévelopiie dans
les Vallées ; les 17 Postes d’Assistance et
d’Ambulance, les Colonies d’été pour enfants pauvres, à la montagne et à la mer
(qui ont reçu cet été 101 enfants), les
Èicreatori et les laboratoires d’hiver, les
cours 'de conférences, la propagande antialcoolique, etc., etc. M. A. Berutti, membre de la Direction Provinciale des « Faæi », M. le comm. prof. Boccasso, président
de la Croix-Rouge à Turin, ont exprimé
leur profonde adimination et leur encouragement pour la belle œuvre d’assistance qui se poursuit avec tant d’élan dans
nos Vallées. L’inspectrice des Infinmiêres
de Turin, M.me Gnifetti-CorbeUi, a enfin
donné le diplôme à cinq infirmières qui
ont suivi leur cours à l’Ecole des Infirmières de Torre Pellice ; M.lles Pons, Salomon,
Baridon, Richetta, Stallé.
POMARET. Mercredi 11 courant a eu
lieu, dans notre paroisse, le Congrès des
Unions Chrétiennes dé Jeunes FiUes du
Groupe Piémont. Environ cinquante unionistes, aiccourues de toutes les paroisses
des Vallées et 'de Turin, y prirent part. Le
culte d’ouverture a été présidé par M. le
pasteur B. Soulier.
— Dimanche, 8 courant, la chaire a été
occupée par l’évangéliste M. G. Bert, et
dim.anehe, 15, par le missionnaire R. Cîoïsson qui a tenu, le soir, dans la _ grande
école, une conférence avec projections sur
les missions du Zambèze,
SAINT-SECOND. L’A. C. D. G. a recommencé son activité le satoiedi 31 octobre,
par un culte très incisif de notre pasteur
M. Louis Marauda.
Samedi dernier, 14 courant, le jeune
étudiant iDino Gairdiol nous donna une
intéressante causerie sur Thistoire vaudoise, et nous l’en remercions bien chaudement ; ensuite le soussigné lut un court
rapport de la Conférence de Pignerol, à
la suite duquel l’Union renouvela à l’unanimité sa fidélité à TA. C. D. G. r. p.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
COMUNICATI.
Assistenza invernale. Comunìcansa I
primi versamenti fatti direttamente al
Podestà ; Michelìn-LaUsarot Stefano, L
- Long ooram. Manfredo, 200 - Ferrua Mi-
4
chele, Cuneo, 5 - Gnaimglia Pietro, Albergo S. Martino (per composizione ver^
tenza), 10 - Società Generale Operaia di
M. S., 250 - Società Anonima Cooperativa
di Consumo, 300 - Bachi Elda, 600. - Totale L. 1.415.
Nel comunicare i nomi degli oblatori,
ringrazio vivamente a nome del Comitato
e prego i Signori Membri del Comitato
stesso a voler intensificare la naccolta delle
offerte versandole neU’Uflficio del Podestà
dalle ore 17 alle 18 dei giorni feriali al
segretario-cassiere sig. Abrard, come da
precedente comunicato.
_ Fiera autunnale rinviata. CaAisa il cattivo tempo, la fiera afutunnale che doveva
aver luogo Lunedì 16 Novembre, è stata
•rimandata al prossimo Lunedì 23 Novembre corrente.
:j: * *
Corrispondente del « Giornale del Pinerolese». E' stato nominato il dottor Emilio Eemognia, che ne inizierà il servizio
colla corrente settimana.
Festa S. Cecilia a Barge. Domenica 22
corrente, la nostna Banda Musìoale, accompagnata dal podestà tenente-colonnello
cav. De Carolis e dai Membri di Presidenza della Società, sarà ospite della consorella di Barge, j)er festeggiare la ricorrenza di S. Cecilia, secondo il seguente
programmât/; Ore 9.45 - Adunata delle
Bainde sul Piazzale delle Scuole Comunali
di Barge — Ore 10 - Funzione Religiosa
— Ore 10.30 - Ricevimento ih Municipio
delle Rappresentanze e Vermouth - Concerto in Piazza Vittorio Emanuele III —
Ore 12 - Pranzo.
CASA AYASSOT con annesso giardino,
angolo Via Arnaud e Via Pietro Geyinet,
affittasi. — Rivolgersi al proprietario
Geom. Epaminonda.
DAME SEULE prendrait en pension
dame ou demoiselle évangélique. —Pour
renseignements s’adresser a l’Administration du Journal.
Macelleria BLEYNAT ■ Torre Pellice
Rinomata perule Carni fresche di Qualità
Punta e Pancetta
Sottospalla e muscoli
Spalla
Fegato e Polmone
Culatta
Arrosto e carré
Polpa senz’ossa
Coscia e Roastbeef
VITELLO.
al Kg. L.
5
678,8,
9,
10,
12.—
H: H!
Denuncia tardiva veicoli a trazione animale 0 meccainica. I proprietari di veicoli
a trazione animiate o meccanica, che non
si sono presentati alla verifica del 9 Ottobre u. s., sono invitati a recarsi aU’Ufficio
Comunale (guardia Ribotta) per te relativa
denunzia. Il Podestà:
Ten.-col. cav. E. De Carolis.
Jult« Tr«B« directetur-resDoiuabl«
Torre Pellice • Imprimerie Alpine
POMPE-FILTRI
par Acqua, Aceti, Vini, Liquori, Sciroppi,
OHI, Medicinali, Profumi, Colle.
IMPIANTI PER CANTINE
per Vini Spumanti, per Acque Gassose
e Seitz - Catalogo gratis.
BELLAVITA
MILANO
Piazzale Parini, 3
PENSION DE FAMILLE
FIRENZE - Via Faenza, 50 - Piano 2° - FIRENZE
Position centrale - Près de la Gare
Chauffage centrai - Prix modérés.
ENRICHETTA DIDERO, propr.
’ ITALIAN \ ''
UB£fífi IL COR^'i
£ Ui£TA LO iAtv r
msMiMmMàæà
Mobilificio MERLO - Toppe Pellice
FABBRICA MOBILI FONDATA NEL 1890
Lavori stile moderno - Disegni e modelli propri - Costruzione accurata
e garantita - Specialità sedie e mobili pieghevoli.
Tapezzeria in stoffa e cuoio - Letti in ferro dì ogni tipo - Materassi Stoffe - Corsìe - Cerate - Linoleum - Tappeti - Coperte, ecc. — Lana Crine - Kapok.
■ PREZZI RIDOTTI - CONSEGNA A DOMICILIO ■■■■ ■—:
IMPIANTI E MATERIALE ELETTRICO
Lavori eseguiti eon la massima puntualità e precisione
APPARECCHI E MATERIALE RADIOFONICO delle MIGLIORI CASE
Ferri da stiro elettrici ■ completi di elegante cordone ■ a L. 28
(garanzia CINQUE anni)
R. PELLENC - T
ORRE P^EULICE
CARBONI
AF^THACITE; I\oee Inglese
COKK «az Inglese
1MATT0.\E:IJ.E « Lnion »
OVOIDI di pura polvere di AnfraeUe.
Prenotatevi presso il Sig. A. Pasque!
- Piazza Cavour, 7 - Torre Pellice.
INDIRIZZI delle principali Chiese
ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Pietro Qiauvie.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSEBNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
PERRERO - Pastore ; Luigi Micci.
PINEROLO - Pastore: Luigi Ma,rauda.
PPM A RETTO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Cand. Teol. Laniy Coisson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto JaMer.
RICLARETJ'O - Pastore ; Guido Matliieu.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Tron.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM,CHISONE - Pa,store : Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore: Giulio Ìron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
PRADELTORNO - Evangelista : C. A. Arnoulet.
AjBBAZIA - « CMesa dì Cristo ». Culto alle ore
16 - Pastore : Corrado JaUa, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de ViRe - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore: G. Moggia,, Piazza
Garibaldìb 63.
BIELLA - Cliiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Vìa MirabeUo.
BORDIGHERA - Chiesa : Plani di VaUeorosia
- Pastore : Davide Pons.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MìEe, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zacoaro - Pastore: Gustavo Bertin.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa ; 3, Via Filippo MeUana.
OASTELVENERE - CMesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via NaumacMa, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CERIGNOLA - Pastore ; Alfonso Alessio.’
CHIETI - CMesa Evangelica.
COAZZE - Cand. Teol. Carlo Lupo.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Rinaldo Malan.
PORATO - CMesa Valdese: Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - CMesa EvangeUca, da Aosta.
CUNEO - CMesa : Via Alba,, 47.
FELONICA PO - CMesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geyrpet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ SerragU, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — CMesa dì Via
Manzoni, 13 - Pastore: E. Meymer, ivi.
PIUME - CMesa : Via Pascoli, 6. Culto aUe
ore 10 - Pastore : Corrado JaUa, Via Pascoli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica - Pastore : Paolo
Coisson.
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
Emilio Corsam, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Cand. Teol. Arturo Rostagno.
IVREA - CMesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - CMesa Evangelica.
LIVORNO - CMesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscinì, 11.
MANTOVA - CMesa : Via BaccMo, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena 112 - Pastore : Seiffredo Colucci, Via Risorgiinento,
isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca :
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno, Via Sti'adivari, 1 - Coadiutore : Pa.stoie Mariano Moreschini. — Chiesa di
Via Palìlu'i, 9 - Pastore : Francesco PeyloiK’l, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Cand. Teol. Teodoro Balraa, ivi,
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppe
Castiglione,
PAGHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : Elio»
Eynard.
PALERMO - CMesa : Via Spezio, 41 - Pastore r
Attilio Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - CMesa Evangelica - Evangelista Amato BUloiir.
PIANI DI VALLE'GROSIA - Pastore : DavidePons, I.stituto Femminile Valdese.
PIBDICAVALLO - CMesa: Via Carlo Alberto..
PISA - Chiesa ; Via Dcrna, 15 - Pastore : Alberto Pulirmann,, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Cliiesa : Piazza Sam
Marco, 4 - Pastore : Antonio Miscia, Casa
di Nava, Via Demetrio Tripepi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Rolserto
Nisbet.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico Corsani.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107'
- Pastoie : Giovanni Bonnet, ivi. — Cliiesa
di .Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Mai tanna Dio-Mgi, 57.
SAMPIBRDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Aniziano-Evangelista ScarinciGiuseppe, ivi.
SANREMO - Cliiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janm, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - CMesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore ::
Giovanni Petra!, ivi.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Elio Eynaid,.
da PacMno.
SUSA - Chiesa Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveUi, ivi.
TARANTO - CMesa: Via Di Palma, 13 - Pastore : Allierto Kibet.
TORINO - CMesa : Corso Vittorio Emanuele II ,
(angolo Via Principe 'Tommaso) - Pastore
Alessandro Simooni - Coadiutore : Pastore
Oreste Peyroiiel, ivi. — Per la Diaspora :
Sig. Carlo Lupo, Corso Vìnzaglìo, 73.
TRIESTE - Chiosa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5,.
VENEZIA - CMesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov, Bertinatti, ivi.
VERONA - CMesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : B. Celli, Via Valerla
CatuUo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi.
Il culto principale si celebra in tutte ler
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA.
VALDESE - Pastore V. Alberto Gostdbdrmoderatore - Pastore Antonio Bostan, segretario-cassiere - Ila Quattro Novembre,107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,42, Roma (26) - Professori : G, Rostagno^
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D, JaMer.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio,
Enrico Meynier, Davide Pons, Antonia
Rostan.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUe- ¡
crosla - Direttore : Pastore Davide Pons.. ~
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould>
- Via Serragli;, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Po- )
maretto, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luig%
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO'
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone. ?
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdesi : Careina, Dovadola, Grotte,
PacMno, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sanremo, VaUecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico
Beni — Pastore emerito Pietro Bounous.
TAEARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (Departamento de Colonia) - Pastore Guido
Rivoir, Estación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-iCOLONIA MIGU©LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato in
teologia Carlo Negrin, Ombues de Lavalle.
COLONIA DEL SACRAMENTO (I^p.to de OoloMa) - Evangelista Diego Nlmmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelista
Giovanni Pietro Gönnet
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - Pa-«*
store Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Visltée pérlcdiquement
COLONIA NIN y SILVA (Dep.to de Paysapdù)
- Visltée jiériodiquement
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Sàvio Long, Estacton Jacinto Arauz, F. C. S.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estacion Wilder*
muth, P. C. C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia de.
Santa Fé) - Evangelista E- H. Ganz, Betar
don ViUa Ocampo, P. 0. S., F.,
Argentioa,
NUOVO ORARIO FERROVIA TORRE PEL.L.ICE-PINEROL.O-TORINO
Torre Pellice p.
Bricherasio »
Pinerolo »
Airasca »
None »
Torino a.
(1)
4,50
5,10
5,20
5,56
5,36
5,56
6,11
6,48
6.27
6,41
7,05
7.27
7,40
8,16
8,53
9,07
9,16
9,48
12,10
12,25
12,51
13,17
13,30
14,07
(1) feriale (2) al lunedi
16,45 —19,55
17,---,- 20,09
17,25 18,56 20,31
17,52 19,10 20,53
18,06 19,19 21,06
18,40 19,48 21,42
Torino
None
Airasca
Pinerolo
Bricherasio
Torre Pellice
P
(2)
0,25 5,06 6,35
1
1,07
1,30
a. —
5,42 7,13
5,49 7,20
6,17 7,50
6,39 8,12
7,02 8,36
7,55
8,37
(1)
13,14 17,21 18,20 19,12 20,09
13,49 17,52 18,56 20,44
13,56 17,58 19,04 20,51
14,21 18,16 19,33 19,50 21,15
14,44 20,14 -,--------,
15,05 20,37 -,--------,
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBIO PELLICE
Torre Pellice p.
S. Margherita »
Chabriols »
Villar Pellice »
Via Fourca »
Bobbio Pellice a.
8,40 15,15 20,45
8,50 15,25 20,55
8,57 15,32 21,02
9,04 15,39 21,09
9,09 15,44 21,14
9,15 15,50 21,20
(1) Venerd e festivo.
BobbioPellicep.
Via Fourca »
Villar Pellice »
Chabriols »
S. Margherita »
Torre Pellice
a.
(1) -et
5,40 11,20 15,551
5,45 11,25 16,--1
5,51 11,31 16,061
5,58 11,38 16,131
6,05 11,45 16,201
6;i5 12,- 16,30