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Ì \^Sòi1^te-troisième année.
23 Septembre 1927
N» 37
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0 DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDJREDI
PRDi,
ENTI
Par
L.
Poor 6 moia
6,
12,
Italie (y compris 1» Vallée») et Colonies . . . . L. 10,—
Etranger......................................... • * 24,—
Plusieurs abonnements à la même adresse . . # . » 2¿,—
Etats-Unis d’Amérique..............................1 dollar
Amérique du Sud..................................... 1 pesos or
On s'abonne .• â'Torre Pellice, au Bureau d'Administration de VEcho (Via
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Arnaud, 31); dans, toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Coïs^«. professe^^
Torre Pellice — pour l’Administration', au Bureau du tournai. Via Arnaud,
N” 31 - Torre Pellice.
Pour toutes, les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Nnméro: *5 centimes
Que toutes les choses vraie«, honnêtes, Imtes, ptireg. aimables.. dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil.
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Un coin du Val Saint-Martin
dans l'Amérique dn Sud.
C’est de notre Colonie Vaudoise de
Belgrano que je veux parler ; elle est
composée dans sa presque totalité de
familles vaudoises originaires du Val
Saint-Martin et l’on trouve encore dans
son sein plusieurs vieillards qui peuvent
nous parler du Poumarat et du Crouset
et de Villesèche et de Massel et Pral,
avec la même richesse de détails et de
sentiment que nous trouvions, il y a
quelques années, dans la célèbre des
cription de la Ciabreteugna, faite par
M. François Rostan.
A Belgrano on parle le patois du Val
Saint-Martin ; on raconte, le soir, les
.anciennes histoires des voleurs de Poumeifré et les légendes des fantines de
Courniglioun; on chante encore parfois le
Psaume des batailles ; si vous fermez
les yeux, vous avez l’illusion parfaite de
vous trouver dans cette partie auguste
de nos Vallées qui a donné à l’Histoire
Vaudoise quelques-unes de ses plus belles
pages et qui a donné à l’Eglise un bon
nombre de ministres fidèles et (ce qui
vaut tout autant) plusieurs compagnes de
pasteurs, actives et dévouées.
La Colonie de Belgrano compte presque 50 ans d’existence et, pendant cette
longue période, elle n’a fait que progresser ; les Vaudois y sont presque tous
propriétaires et cultivent le blé, le maïs
et le lin ; la terre y est très riche, et le
climat correspond à peu près à celui de
l’Italie méridionale. Le seul danger qui
menace les agriculteurs de Belgrano,
c’est le passage des sauterelles qui a
lieu presque chaque année. Ces petites
bêtes arrivent par millions ; souvent,
lorsqu’elles arrivent du nord et qu’elles
volent au-dessus des campagnes, elles
voilent même la lumière du soleil ; tout
va bien lorsqu’elles ne font que passer ;
mais souvent elles s’abattent sur les
champs et détruissent tout ce qui est
vert, en déposant ensuite leurs œufs dans
la terre. On fait bien ce qu’on peut pour
les détruire et pour détruire ces œufs,
mais les efforts des hommes échouent
en présence du nombre : peut-être ne
disparaîtront-elles que lorsque les immenses régions du Brézil, qui sont encore
incultes, auront été colonisées ; c’est de
là, en effet, que viennent les nuées de
sauterelles. Lorsqu’elles descendent sur
le blé en herbe (et souvent cela arrive
de nuit) elles dévorent complètement les
plantes ; toutefois le blé réussit parfois
encore à pousser et à donner un peu de
fruit ; ce qui souffre davantage à la suite
du passage des sauterelles ce sont les
arbres fruitiers, et c’est pour cela qu’à
Belgrano on en trouve moins >que dans
les autres Colonies Vaudoises ; on se
contente de planter quelques arbres tout
près de la maison où on pelt au moins
les défendre. Le seul arbre que les sauterelles ne touchent pas est le paraíso
(espèce d’orme) qui fournit tout le bois
nécessaire aux colons.
Malgré ce grand inconvénient qui a
souvent découragé profondément nos
gens, le climat de Belgrano est si bon
et la terre si riche que l’on peut comprendre ce que me disait un de nos bons
Vaudois : « Die,u a bien fait de nous
envoyer de temps en temps les saute
relles, parce que sans elles nous serions
devenus trop riches ! », et |a richesse,
ici comme aux Vallées et ailleurs, peut
représenter, surtout pour les Vaudois, le
grand danger, l’idole qui les éloigne de
Dieu. Heureusement les Vaudois de Belgrano sont loin d’avoir abandonné leur
Dieu et leur église et les deux semaines
que j’ai pu passer au milieu d’eux ont
été très agréables. Ils ont maintenant un
pasteur originaire lui aussi du Val SaintMartin, M. Lévy Tron, auquel je souhaite beaucoup de bénédictions et de
satisfactions dans sa nouvelle tâche ;
leur temple, très simple et vraiment vaudois, semble inviter au recueillement et
à la prière ; ils ont, comme partout ailleurs, une belle jeunesse qui ne demande
qu’à s’occuper dans l’église ; ils ont
aussi le privilège d’avoir encore au milieu
d’eux plusieurs nobles veillards qui tiennent allumé le flambeau des traditions
et des souvenirs.
A côté de la Colonie proprement dite
de Belgrano, il y a, à San Carlos, un
groupe nombreux et intéressant de Vaudois qui ont aussi leur temple ; le culte
y est célébré chaque 15 jours et le Pasteur de Belgrano peut franchir facilement
la distance qui sépare ces deux groupes
au moyen de l’auto que l’église de Bel- ,
grano, ainsi que celle d’iris, fournit à
son Pasteur.
Nos Pasteurs de la République Argentine sont devenus de formidables chauffeurs ! 11 faut les voir aller à toute vitesse
sur ces routes qui sont assez différentes
de nos belles routes européennes ! On
m’a raconté que l’un d’eux, en traversant
une forêt, a perdu la capote de son auto
et ne s’en est même pas aperçu ! (Je ne
puis pas le croire, toutefois).
Il ne me reste qu’à mentionner une
charmante petite fête d’adieu que la jeunesse de Belgrano a organisée avant
mon départ. Après le chant de quelques
cantiques et un service de thé, une
jeune fille a lu un bon petit discours de
circonstance et m’a offert un album contenant les signatures des Vaudois de Belgrano. Heureusement nos amis de Belgrano se sont procuré un album avec
beaucoup de pages blanches, ce qui fait
qu’à chaque Colonie que je pourrai visiter je prierai les*frères vaudois de mettre
leur signature dans l’album de Belgrano;
et lorsque toutes ces signatures auront
été recueillies, je passerai l’album à
M. le Conservateur du Musée de Torre
Pellice qui, j’en suis sûr, sera heureux
de l’exposer au public. Ce sera un nouveau petit lien qui unira les frères vaudois des deux côtés de l’Océan !
David bosio.
Nous sommes beaucoup plus riches en
éléments de bonheur que nous ne le pensons. Il y a en nous des quantités de
sources de joie inutilisées. Pensez à ce
qu’éprouverait un sourd-muet aveugle,
possédant cependant au-dedans de lui
une âme capable d’être à 1 unisson avec
le beau et le vrai, lorsque l’usage de ses
yeux et de ses oreilles lui serait rendu temporairement. Quelle joie il ressentirait à
la vue d’une multitude de choses auxquelles
nous ne prenons pas garde, et qui nous
ennuient même parfois ! O. S. IVLxROEisr.
Voilà qui n’est pas banal!
— Vous entendez parler, sans doute, de
Don Brianza, le curé de Luserne, qui dévoila l’horrible complot des fanatiques contre les Vaudois, en 1794, après la chute
■ de Mirabouc ?...
— 'Non pas. C’en est un, bien connu de
tous ; mais il en est un autre que l’histo
I rien ignore encore, que le prof. Jalla n’a
pas trouvé dans ses recherches si minutieuses, mais que nous avons eu le bonheur de rencontre!* sous nos pas. Heureuse
rencontre, dont nous voulons vous faire
■ part aussitôt.
Il s’agit du curé de Coazze, dont le nom
semble indiquer une origine noble, et dont
la qualité de trappiste laisse supposer une
piété intense, dont les rapports intimes
avec le roi CharlesiEîmmanuel IV révèle
une. personnalité supérieure : il s’agit de
Don CharlesiEmmanuel Mülderr de Melsen, curé de Coazzê en 1797.
Le baron Carutti en fait mention, danà
son histoire, sans pouvoir le définir ; c’est
pour lui une personne mystérieuse, qui a
du crédit auprès du roi, mais dont les intentions liri échappent. Nos documents l’auraient bien éclairé.
Notre curé de Coazze eut un jour la curiosité de visiter les Vallées des hérétiques.
Il vint à La Tour et y rencontra le pasteur vaudois. C’était Pierre Geymet, le modérateur, homme foncièrement bon et
pieux. Se rencontrer, se connaître et s’aimer, ce fut tout un pour ces deux âmes
d’élite. Leur foi commune en Jésus les éleva
au-dessus des barrières confessionnelles.
Le curé partit, en s’offrant de plaider en
faveur des Vaudois, auprès de S. M., pour
tout ce qui ne heurterait point sa conscience de catholique. Il était dans l’intimité du roi, très religieux ; il les lui aurait
fait connaître tels qu’ü les avait connus,
et non comme les lui représentaient les jésuites, ses courtisans.
L’occasion de les obliger ne tarda pas à
se présenter.
Le roi, pressé par les circonstances politiques, avait accordé quelques concessions,
parmi lesquelles celle-ci : de pouvoir agrandir leurs temples et les transporter, si cela
était nécessaire, en de meilleurs emplacements. Les Vaudois de Saint-Jean en profitèrent aussitôt pour demander et obtenir
l’autorisation d’un temple dans leur compiune, le te'mple du Chabas étant pour eux
d’un accès très peu commode. Le plan était
fait, on allait mettre la main à la construction, lorsqu’un ordre vint de Turin de tout
suspendre. Pourquoi ? — Pas d’explication.
M. Geymet en informa son nouvel ami,
le curé. Celui-ci lui répondit par une lettre
on ne peut plus sympathisante : il ne savait voir par quelle raison on avait pu
induire le souverain à rétracter sa concession : bien plus, fl était assuré, dans sa
conscience, non seulement de la convenance,
mais de la nécessité de rapprocher le temple des habitations des fidèles qui doivent
le fréquenter. H ne laissa point passer
l’occasion d'en parler au roi, à sa première
visite. Il pérora notre cause avec chaleur ;
mais il le trouva fort prévenu « contre
l’affaire ». Le roi, après avoir fait plusieurs objections aux raisons > du curé, à
court d’ai^guments, finit par dire un peu
sèchement : « Après tout, cette affaire appartient à l’évêque ! ».
Le bon curé ne crut pas prudent « d’urger davantage le discours»; il se borna
pour lors à dire « qu’il espérait que S. M.
lui aurait permis de lui mettre par écrit
les motifs pour lesquels ü croyait qu’elle ferait bien d’accorder la pétition ».
Son mémoire au roi, ainsi que la lettre
qu’il promettait d’écrire à l’évêque, n’aboutirent à rien. Le temple vaudois de SaintJean devait attendre encore d’autres événements : la chute du Règne Sarde et de la
République Française. Ce n’est que sous
l’Empire de Napoléon qu’il surgira, en
1806. Nous ne devons pas moins toute no-^
tre reconnaissance à la mémoire du curé
de Coazze. . David Jahier.
" Se connaître
(Méditation laïque).
Le vieil adage de l’antique sagesse :
« Connais-toi toi-même » pourrait se traduire en langage courant par « que chacun se rende compte de ses propres
limitations ». Nous sommes très habiles
et perspicaces à reconnaître nos avantages, notre supériorité vis-à-vis des autres;
nous le sommes bien moins lorsqu’il
s’agit de nous rendre compte de nos
limitations, de nos carences. Nous reconnaissons, oh oui, d’une manière générale,
que nous ne sommes pas tels que nqus
pourrions être, qu’il y a des imperfections
dans notre caractère, dans notre vie :
qui n’en a pas ?
Se connaître, c’est savoir se mettre
franchement face à face avec soi-même,
avant d’entreprendre quoi que ce soit et
se demander si l’on ne présume pas trop
de soi-même : c’est s’asseoir et faire le
bilan de ses moyens avant de commencer à bâtir, c’est examiner les limites
de nos moyens, matériels, intellectuels,
moraux.
Si nous ne le faisons pas, nous risquons
la faillite, nous finissons par devenir la
risée dei nos semblables ; ^)is encore :
nous risquons de devenir un obstacle à
l’activité des autres.
Si au contraire nous avons la sagesse
de nous connaître, et de reconnaître
jusqu’où nous pouvons aller, nous gagnons dans l’estime de nos semblables
et nous contribuons réellement par notre
activité, si modeste soit-elle, à porter
notre petite pierre à la maison que se
bâtit l’humanité.
L’expérience nous montre que ce ne
sont pas toujours les mieux doués ou
ceux qui ont le plus de fortune qui rendent
les plus grands services à leur prochain :
ce sont au contraire ceux qui, tout en
ayant des moyens limités, savent en
user avec sagesse et avec cet esprit de
renoncement à soi et de service à autrui
qui ennoblit toute entreprise humaine.
Toute personne qui, après un sérieux
et consciencieux examen de soi-même,
reconnaît ses limitations et, tout en gardant un idéal élevé, sait s’insérer dans
l’humble effort de la tâche obscure et
souvent moiDotone, finit par faire valoir
le talent qui lui a été confié bien mieux
qu’un autre qui, après avoir essayé de
faire ce qui lui est impossible, finit par
envelopper, découragé, son talent et
l’enfouir sous terre.
L’examen de nous-mêmes nous a révélé nos limites, mais notre active bonne
volonté nous dévoile des possibilités
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ignorées et nous montre le servSee parti-*^
culier auquel nous sommes particulièrement taillés et appelés^
Et quand cet examen esf poursuivi
avec persévérance et sérieux dans un
s esprit de prière, nous finissons par reconnaître que ce que nous considérions un
des plus graves empêchements à nous
rendre utiles, devient le moyen béni
d’un ministère particulier.
Ainsi la chambre d’invalide d’une
* Adèle Kamm, devient un sanctuaire où
l’on respire la joie et la paix de la
présence divine.
J’ai connu une dame aveugle dont la
vie aifait été une série de déboires et de
souffrances, mais dont la compagnie seule
avait un pouvoir merveilleux de calmer
les douleurs et les passions, d’éloigner
les égoïsmes, d’éveiller la sympathie et
de susciter autour d’elle l’abnégation et
le don de soi-même : sa servente même
en a ressenti l’influence et est restée
jusqu’à sa mort, malgré son ignorance,
malgré toutes ses nombreuses limitations, un exemple vivant de dévouement
chrétien.
Savoir nous connaître, reconnaître nos
limites à la lumière de l’Evangile, ce
n’est pas nous amoindrir, c’est au contraire reconnaître et évaluer à leur juste
mesure les talents qui nous sont confiés
et c’est souvent reculer nos limites
jusqu’à l’invraisemblable.
Par la foi et par l’amour.
Quidam.
Un Appel au Monde Chrétien
pour Tunité de l’Eglise
voté par la Conférence de Lausanne le 20
août et servant de préambule aux rapports
définitifs sur les 6 sujets discutés à la
Canférenee.
PRÉAMBULE.
Nous, représentants de nombreuses communions chrétiennes de toutes les parties
du monde, réunis pour examiner, sous la
direction de l’Esprit Saint, les points sur
lesquels nous sommes d’accord et ceux sur
lesquels nous différons, nous recevons la
série des rapports que voici, lesquels renferment des sujets d’étude, destinés à l’examen de vos Eglises respectives, au cours
de leur effort commun vers l’unité.
Cette Conférence a été convoquée pour
examiner des questions de foi et d’organisation. Eüle affirme n’avoir pas essayé de
définir les conditions de la réunion future.
Son objet est d’enregistrer le niveau apparent des accords fondamentaux manifestés au sein de là Conférence, et les points
de graves désaccords qui subsistent ; également d’indiquer certaines directions qui
à l’avenir pourraient aider à des accords
plus étendus.
Chacun, des sujets de notre ordre du jour
a été d’abord discuté en séance plénière,
puis remis à l’étude d’une des Commissions, de plus de cent membres chacune,
entre lesquelles la Conférence s’est distribuée. Le rapport, après discussion complète dans les Sous-Commissions, a reçu
sa forme finale et a été adopté, à l’unanimité ou par une forte majorité, jmr la
Commission qui en avait la charge. Chaque rapport a été deux fois soumis à une
nouvelle discussion en séance plénière, et
enfin remis aux Eglises dans sa forme
présente. ^
Nous ne prétendons pas que ces rapports
épuisent le sujet ou puissent satisfaire
dans tous leurs détails chacun des membres de la Conférence; nous les soumettons cependant aux Eglises en vue d’un
examen très attentif, que ces rapports
n’ont pu recevoir pendant la brève période
de nos séances. Nous proposons également
que tous ces sujets d’étude ^oient transmis à une petite Commission d’hommes
qualifiés, représentant les divers groupes.
Orthodoxe, Luthérien, Presbytérien, Méthodiste, Anglican, etc..., qui aurait pour mis' l’étudier soigneusement ces proposio, à la lumière des discussions, pour
en faire ensuite rm rapport aux ,Eglises.
Nous remercions Dieu et nous sommes
dans la joie en présence des accords auxquels nous sommes parvenus ; c’est sur la
base de ces accoi^clS que nous construisons.
Là où les rapports constatent des divergences, nous invitons le monde chrétien à
' «
une nouvelle et très sérieuse etude des
opinions contradictoires qui sont actuellement soutenues, et à un effort vigoureux
pour atteindre la vérité telle qu’elle est
en iDieu, vérité qui doit être le fondement
de l’unité de l’Eglise.
Dieu veut rurïité. Notre présence à cette
Conférence témoigne de notre désir de
courber nos volontés devant la, volonté divine. Bien que nous puissions justifier les
origines de notre état de désunion, nous
déplorons la prolongation de cet état de
désunion, et désormais nous devons besogner avec repentance et avec foi pour relever nos remparts détruits.
L’Esprit de Dieu a été au milieu de
nous, et c’est cet Esprit qui nous a appelés
ici. Sa présence s’est manifestée dans notre adoration en commun, dans nos délibérations et dans notre union fraterneUe.
Cet Esprit nous a révélé les uns aux autres. Il a élargi nos horizons, stimulé notre entendement, et vivifié nos espérances.
Nous avons osé ! Et Dieu a justifié notre
audace. Nous ne serons plus tout à fait
semblables à ce que nous étions. Notre
profonde reconnaissance doit se traduire
en un effort soutenu afin que la vision qui
nous a été assurée ici soit aussi le partage
des groupes auxquels nous appartenons et
dont la destinée est inséparable de la nôtre.
Une moitié du monde attend encore
l’Evangile. Chez nous et au dehors, des
multitudes attristées s’écartent avec étonnement de l’Eglise, à cause de sa faiblesse
de constitution. Nos missions découvrent
une nécessité là où nous inclinons à ne
voir qu’un luxe. iDéjà les champs de mission se détournent avec impatience des divisions de l’Eglise d’Occident pour s’engager, en vertu du droit qui est le leur,
dans de hardies aventures d’unité. Nous,
membres des Eglises représentées en cette
Conférence, nous ne pouvons permettre
que nos enfants spirituels nous laissent en
arrière. Nous devons ceindre nos reins
pour notre œuvre, que Dieu a si richement
bénie à ses débuts, et besogner côte à côte
avec les chrétiens qui travaillent pour les
Eglises indigènes, jusqu’à ce que notre but
soit atteint.
Quelques-uns d’entre nous, pionniers de
cette entreprise, avons blanchi dans nos
efforts vers l’unité. C’est aux jeunes que
nous regardons, afin qu’ils relèvent le flambeau de Tunité que nos mains vont laisser
tomber. Et nous, les hommes, nous avons
trop poursuivi notre tâche à nous seuls
pendant bien des années. Désormais, les
femmes devront recevoir leur part de responsabilité. Ainsi rEglise toute entière
sera mise à même de faire ce qu’aucune
section de l’Eglise ne pourrait espérer
accomplir.
C’est l’appeil évident de Dieu qui nous a
rassemblés ici. Avec une foi stimulée par
les directions qu’il nous a données ici,
nous allons de l’avant.
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conferisce benessere e salute, favorendo i giovani organismi nel loro pieno sviluppo.
^ (Suite et fin).
Séance des délégués des autres Églises.
Elle a lieu, eomme toujours, au temple,
le jeudi, de 10 h. à midi, et réunit, avec
les membres du Synode, une vraie foule
accourue de nos différentes paroisses.
Chose rare, unique peut-être, on n’eut
pas, au grand regret de tous, de représentants directs des Eglises de l’étranger.
Le Président lit cependant le touchant
message du Modérateur de l’Eglise Presbytérienne d’Angleterre, mis dans l’impossibiilité d’être au milieu de nous par les
Conférences de Lausanne et de Buda-Pesth.
11 nous dit une fois de plus l’inaltérable
affection de son Eglise pour, la nôtre, démontrée encore par l’accueil qui fut fait
à notre délégué, M. Paolo Bosio, au Synode
de New-Castle.
M. D. C. Eees, pasteur de l’Eglise de
Bayswater, quoique n’étant pas officiellement délégué, a la vive joie de visiter les
Vallées en compagnie du capitaine Wesley. Il remercie pour le chaleureux accueil
qu’on lui fit, et exprime la croissante affection dê son église pour la nôtre et son
admiration pour notre histoire.
M.me Schauffîer apporte — en italien
— les salutations cordiales de la Waldensian Aid Society, qui depuis sa dernière
visite (il y a quatre ans) a travaillé avec
succès pour la bonne cause. J’ai visité, ditelle, votre champ d’évangélisation et ai été
frappée surtout de l’œuvre de la Sicile,
dont je garderai un souvenir inoubhable.
Je retourne en Amérique avec un courage
renouvelé et pleine d’espoir pour l’avenir
de l’Eglise Vaudoise.
Le pasteur M. Cervi, dél^ué de l’Eglise
Méthodiste Wesleyenne d’Italie, nous dit sa
joie d’assister à notre Synode. Il rappelle
les rapports constants de bonne amitié
entre nos deux Eglises. L’idéal de l’union
des Eglises protestantes d’Italie n’est peutêtre pas près de se réaliser, mais il faut
insister sur l’union spirituelle des croyants,
i Que Dieu vous fasse prospérer dans ces
Vallées et dans toute votre œuvre.
Le pasteur M. Carlo M. Ferrexi, président de l’Eglise Méthodiste Episcopale
d’Italie, nous apporte les salutations les
plus chaudes de son église. Il a voulu spontanément être ici sans un mandat impératif. Il exprime cependant, au nom de
:son église aussi, son admiration pour l’histoire vaudoise qui est « notre histoire »,
Tout le protestantisme italien est pour les
Vallées inspiratrices et pour l’Eglise qu’on
doit considérer comme l’Eglise d’Italie.
Mais dans le protestantisme italien, l’Eglise
Méthodiste veut être l’Eglise ouverte à
toutes les tendances non sectaires ; ni nationale ni non nationale, exclusivement consacrée à la cause du Règne de Dieu. Nous
voulons vivre à côté de vous et non chercher un appui, parce que nous croyons à
l’idéal de collaboration...
Le Président communique les salutations
du prof. Filipjnni — présent — président
du Comité des Ecoles du^ dimanche.
Le docteur H. Pons salue le Synode au
nom de la Société Biblique Britannique
et Etrangère qu’il représente ; remercie
l’Eglise Vaudoise pour son appui efficace ;
rappelle les difficultés contre lesquelles ont
à lutter nos colporteurs, ainsi que les encouragements qu’ils reçoivent de maints
côtés. Et demain ? Faisons l’œuvre de
Dieu avec confiance.
M. J. D. Hugon, représentant de nos
Colonies d’Amérique, résume l’histoire du
protestantisme de l’Amérique du Sud depuis rétablissement, dans ces parages,, de
l’Eglise Anglicane. Il déplore la concurrence que se font, au dommage de l’œuvre,
les différentes dénominations qui y travaillant. Il nous donne des informations
intéressantes sur notre Eglise de là-bas et
sur les lois sociales, des plus libérales, des
républiques sudraméricaines... et termine :
« Ceux d’Amérique vous saluent ».
M. Amaldo Comba est chargé par nos
frères de Marseille, qu’il a visités dernièrement, et dont il loue le patriotisme et
l’attachement pour nos Vaüfes, de nous
apporter leurs salutations affectueuses.
Tous les orateurs sont chaleureusement
applaudis et le Président répond briève..
ment à chacun d'eux ayec à propos et en
les remerciant pour les choses bonnes, ai
mables et affectueuses qu’ils nous ont dites.
^ H- »ï»
Le mercredi soir, dans la salle du Synode, on eut,,5Suivant une vieille tradition,
La Soirée de l'Evangélisation
présidée par M. Petrai, président du Synode, au cours de laquelle la très nom^Ibreuse assemblée entendit successivement:
MM. Gerolamo Moggia, Seiffredo Colucd et
Paolo Bosio.
Le premier nous entretint plus particulièrement de son œuvre ou plutôt de notre
œuvre à Bari, Corato, Orsara di Puglia,
Cerignola, Trani, etc., où nos%orissantes
congrégations continuent à rendre, courageusement, un bon témoignage de leur foi,
ainsi qu’il le prouve par maintes anecdotes touchantes.
M. Coluoci nous parle avec chaleur de
l’œuvre qui lui est confiée à Piazza Armerina, IPachino, Syracuse, Noto, Canicatti ;
de ses difficùltés, de sesi progrès et des encouragements qu’il en reçoit. Les évangéliques y sont tenus en haute estime et honorent, par leur conduite, l’Evangile qu’ils
professent.
M. Paolo Bosio, avec sa verve coutumière, rappelle la visite qu’il fit récemment aux églises de la Sicile et l’excellente
impression qu’il en a rapportée. Il met en
relief l’œuvre si efficace mais ' si pénible
des ouvriers de là^bas, vaillamtnent secondés par leurs compagnes, et nous exhorte
à penser souvent à ces ouvriers qui travaillent dans les milieux les plus difficiles
et à prier pour eux. L’orateur, en outre,
nous intéresse vivement par le récit de
quelques épisodes touchants de son dernier
voyage de collectes en Angleterre.
Le pasteur M. B. Gelli termine par la
prière. La collecte pour l’évangélisation,
faite à l’issue, donne, si nous ne faisons
erreur, au-delà de 480 lires.
Enfin il y eut, le vendredi soir, toujours
dans la salle du Synode, la
Réunion de Missions
tenue par quelques membres de la « Pra
del Torno », sous la présidence de M. Petrai.
L’étudiant Tullio Vinay donne un aperçu,
avec force détails, de l’activité de la « Pra
del Torno », au cours de la dernière année
sociétaire : nombre des séances, des réunions, des recettes (L. 6.656) et autres,
données dont nos lecteurs sont déjà informés par la chronique, parue dans L’Echo
en son temps, de la dernière séance
anniversaire.
Son condisciple, Errvest Ayassot, nous
parie avec enthousiasme; des buts élevés de
la Société et des nobles aspirations des
jeunes gens qui en font partie.
M.lle GrazieUa Celli, missionnaire à Madagascar, intéresse vivement l’assemblée
par une causerie, assaisonnée d’humour,
sur l’œuvre missionnaire à Madagascar,
sur la géographie, Thistoiret l’ethnographie de cette colonie française ; sur les
progrès de cette œuvre ressortissant à
plusieurs Eglises qui travaillent en accord
parfait.
Tous les orateurs sont applaudis. ‘
La belle soirée est close par une prière
du pasteur Maurin, suivie d’une bonne
collecte en faveur des Missions (L. 580).
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in un ambiente cristiano - Massima libertà di
coscienza e di fede, '
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CHRONIQUE VAUOOISE
—^—
E[0U UlE W pn
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exan;iens de réparation auront lieu
291 et 30 septembre, à 8 heures. La redes cours, pour la prochaine année
927-28, aura lieu le 3 octobre, à 8 heures.
' Le LHrectem : David Jahier.
SfC d|t
mUÜiEIIIHffiTDmEPBlJII
ïiL’inau'guration de la nouvelle année sco|re aura lieu le 3 octobre 1927, à 15 h.,
la salle du Synode, à la Maison Vau. Le discours d’ouverture ’sera proé par le ptof. Attilio Jalla.
lendemain, 4 octobre, les leçons regndront régulièrement.
Le Présidé : David Jahier.
TOUR. L’été nous ‘ amène chaque
lée bon nombre de pasteurs qui vienlent chez nous de différents côtés de Tltasoit dans le but de chercher dans nos
pagnes un peu de repos et de nouvelles
:(pes avant de reprendre la « campagne »
er, soit appelés par des devoirs ecliastiqués. Plusieurs d’entre eux ont ailement accepté l’invitation du Pasteur
à occuper la chaire du temple neuf,
it ainsi que le public religieux de notre
ite capitale des Vallées a eu de noulU l’avantagç d’entendre des prédicat
dont la voix a retenti très souvent
jà sous les nefs de notre grand temple
e l’on entend chaque fois avec un vif
érêt, et des Pasteurs peu ou pas connus
îore de nos auditoires, qui ont été
ireux de faire avec eux plus ample
naissance.
èntalités différentes, jeunes ou déjà
avancés dans la carrière pastorale,
sédant tous hautement le sens de la
!pon.sabilité en tant que semeurs de la
tde de Vie, les uns et les autres ont
dé avec l’accent de la conviction le lanîe de la foi foncièrement évangélique ;
Î .message ne pouvait donc autrement
¿répondre aux .besoins des âmes. Nous
ur en sommes bien reconnaissants.
Au nom de tous ceux qui opt reçu,
!us tenons à dire à tous ceux qui nous
t donné, un grand merci. j. t.
- M. le chevalier Barthélemy Boston
décédé le 15 courant, après une longue
douloureuse maladie, à ü’âge de 62 ans.
les funérailles, qui eurent lieu dans l’aprèsmidi du samedi 17 courant, ont réuni dans
le vaste jardin de la maison mortuaire une
vraie foule de parents, d’amis et de conissances, accourus de près et de loin
] ur donner un dernier gage d’affectueuse
t ime à la mémoire du défunt et de syml'hie à la famille affligée.
)ans son oraison funèbre, le Pasteur de
paroisse sut mettre en relief les belles
pilités de l’homme d’affaire, du chrétien
edu Vaudois généreux qui ont caractélî notre frère et le firent aimer ; sa vie
i lorieu.se et souvent pénible, ses luttes,
fidélité au devoir, les nombreuses et
dures épreuves qu’il a traversées et surtout sa foi inébranlable. Après une fervente prière du pasteur Soulier, le' long
cortège, précédé du « Fascio » de l’endroit,
accompagne le corps au cimetière où le
service est clos par l’Oraison dominicale
par M. Jules Tron.
I |I. Barthélemy Rostan va nous laisser
f souvenir d’un brave et digne homme,
•exemple d’un travailleur infatigable et •
i Un homme de cœur ; et à sa famille celui
nieilleur mari et père.
Nous renouvelons à M.me Rostan, à ses
infants et aux nombreux parents l’expresde notre vive sympathie.
le Collège. Une petite ville assez
-'■ttange, les petits habitants de cette peville ayant des coutumes comme les
de partout, un petit garçon comme
J-2,y en a peu, une grande révolution dans
«e-tte petite ville, un ' transformation sou.4aine, un 1., i cil... Voilà en quel
les mots ce .. J. on verra sur les scènes
le l’Aula Magna, samedi 24 courant, à
pendant la représentation de Gio
■■
vannino a Fangôpoli, une opérette en 4
actes, donnée en faveur du Collège.
Les billets d’entrée se vendent un peu
partout, lainsi que ceux pour la « replica »,
qui aura lieu dimanche 25 courant (donc
le lendemain .soir), à la même heure ; mais
cette fois-ci en faveur de l’Orphelinat Vaudois, une des œuvres les plus utiles et les
iffus appréciées parmi nos Institutions
Hospitalières.
La scène a été peinte tout exprès par
le prof. P. Paschetto, bien connu aux
Vallées. *•
MASSEL. Dimanche dernier eut lieu l’assemblée électorale pour la nomination du
Pasteur. Les suffrages de la presque unanimité des électeurs présents — 61 voix
sur 63 votants — sont allés à M. Jean
Miegge, qui a déjà desservi la paroisse
pendant plusieurs mois. Il nous revient
que le Pasteur élu a accepté l’appel de cette
église. Nous lui souhaitons un ministère
béni.
SAINT-GERMAIN. Asile des Vieillards.
Nous recevons une très aimable lettre de
M. Philippe Richard, de Norfolk, contenant
un chèque pour nos œuvres de bienfak
sance. Notre frère, que nous remercions
bien sincèrement, donne la dîme pour les
œuvres du Seigneur et voudrait que tout
Vaudois puisse en faire autant.
La somme envoyée est répartie comme
suit : Pour l’Asile de Saint-Germain, 10
dollars — Pour l’Hôpital du Pomaret, 10
dollars — Pour l’Orphelinat, 5 dollars —
Pour notre œuvre d’évangélisation, 5
dollars.
Nous recevons, en outre, une somme de
150 lires de la part des familles Griot et
Hustadt, comme fleurs déposées sur la
tombe du chev. ^Barthélemy Rostan, décédé
récemment à La Tour.
' Nous remercions les donateurs pour cette
touchante offrande. C. A. Tron.
VALDESE, N. C. Cher «Echo». Quoique notre chronique ne soit pas très régulière, nous tenons cependant à donner signe de vie de temps à autre et te dire que
nos pensées volent souvent vers nos chères
Vallées.
Depuis notre dernière correspondance,
quelques-uns de nos bien-aimés nous ont
quittés pour une patrie meilleure.
M. J. J. Jacumin, originaire de Riclaret,
après quelques semaines de maladie s’est
endormi paisiblement à l’age de 80 ans,
après une vie laborieuse. 11 était un des
premiers pionniers de la Colonie.
M.me Loiig née Gaydou, femme de notre,
maire de Valdese, originaire des Faures
du Pomaret {que l’Echo a déjà rappelée).
M.me Griset, qui fut victime d’un accident d’auto où son mari a lui aussi souffert terriblement.
Aux familles affligées nous réitérons notre profonde sympathie.
—• Notre église de Valdese a encore cette
année célébré la fête du 15 août le dimanche 14, avec un culte en plein air, dans
un bosquet non loin de Valdese. Nos orateurs nous ont fait passer une heure d’édification spiritueUe et patriotique en même temps. Notre pasteur, M. Verreaidt,
I nous entretint sur le vrai patriotisme chrétien ; le rév. J. Pans transporta nos souvenirs vers nos ancêtres, leur fidélité et
la fidélité de Dieu ; M. le pasteur P. Monnet nous parla de quelques grandes dates
de notre histoire vaudoise et de l’origine
et la signification de cette fête, qui nous
rappelle le retour de l’exil et la Glorieuse
Rentrée dans leur patrie de ces héros qui
furent nos pères. J. Henry Pascal.'
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Noayelles de la semaine.
{L’abondance des ijuitières nous a obligé
de suspendre cette rubriqae dans les deux
derniers numéros. Nau& nous en excusons
auprès des lecteurs que la chose~ intéresse).
, Quoique la grand© fête nationale du XX
septembre ne soit plus, depuis quelques
années, célébrée avec l’enthousiasme et la
solennité de jadis, les vrais patriotes, qui
en saisissent toute la haute signification,
ont cependant commémoré la date glorieuse,
d’un bout à l’autre de l’Italie, par les manifestations d’usage : cortèges, pavoisements, discours.
— Le j.2 courant le vice-consul italien à
Paris, le comte Nardini, fut tué à coups
de revolver, dans son bureau, par un sujet italien, un certain Dimodugno, anarchiste militant, sous prétexte que notre
fonctionnaire s’était refusé à faire les démarches nécessaires pour que la femme de
l’assassin pût rejoindre son mari en
France. Le meurtrier fut aussitôt arrêté.
■— En Cyrénaïque, le 4 courant, les troupes italiennes, aux ordres du général Man- ,
zetti, ont remporté un nouveau succès,
dans le Gebel central, sur les rebelles, toujours actifs et remuants, malgré les fréquentes défaites que nous leur infligeons.
L’ennemi, encerclé par une colonne d’autoblindées et deux bataillons, a laissé sur le
champ de bataille 218 morts, 400 chameaux et un butin considérable.
— Le 23.me anniversaire du prince
Humbert a été rappelé, le 15 courant, par
toute la presse de notre pays, traduisant
les sentiments que le peuplé italien nourrit
à l’endroit de l’héritieir du trône si populaire et sympathique. — On annonce officiellement las fiançailles du duc des Pouilles (fils du duc d’Aoste) avec la princesse
An7m de France, fiHe. du duc de Guise. Le
mariage aura heu à Naples, le 5 novembre.
— Voici des données qui doivent nous
intéresser et qui concernent la balance
commerdale de notre pays, pour .les huit
premiers mois de l'année courante. Nous
continuons naturellement à acheter bien
plus que nous ne vendons, mais le déficit
a sensiblœient diminué depuis l’année dernière. Le commerce d’importation (pour les
8 mois) atteint le chiffre de 14.543.492.218
de lires ; celui d’exportation 10.212.484.218.
Déficit : 4.331.008.001, tandis que celui de
1926 était de 6 milliards 212 millions.
Le 15 courant l’itahe a versé à Londres
le 4.me terme - de 2 miEions de livres sterling - de notre dette envers l’Afiigleterre.
— Parmi les centenaires qu’on vient de
célébrer, ne pas oublier celui de Goffredo
Mameli, Tardent patriote, l’inoubliable auteur de Thymne patriotique qui porte son
nom, commémoré à Gênes par M. Gentile ;
ni celui du grand homme d’Etat Quintino’
Sella, qui, jadis, tôt après l’unification de
notre patrie, fut le restaurateur de nos finances, commémoré dernièrement à Biella
par, des fêtes grandioses.
— Il faudrait renseigner les lecteurs sur
la dernière session de la Société des Nations... si Ton y voyait clair, et surtout si
Ton pouvait enregistrer au moins un résultat positif. Malheureusement, on n’eut
cette fois encore que des « échanges de
vues» sur une foule de sujets de politique
internationale, et aucune ^décision catégorique. On ne doit cependant pas en conclure que ces grandes assises internationales sont inutiles : le fait seul que des
représentants de presque tous les pays cF
viüsés se trouvent périodiquement en contact est déjà un gage du désir de s’entendre sur les questions qui divisent les peuples. La Belgique ne sera plus parmi les
membres du Conseil de la Société des Nations; les trois membres temporaires représentant les petits Etats vont être, à
la suite des. dernières élections, Cuba, la
Finlande et le Canada.
— Par 2 milüons de voix de majorité,
les tradunionistes anglais, réunis en congrès à Edimbourg, ont décidé de rompre
tout rapport avec les syndicats soviétiques^
russes.
—=■ En Lithuanie, une insurrection ayant
comme chef un ex^fficier dégradé, et qui
avait déjà abouti à l’occupation de quelques édifices publics, a pu être suffoquée
à temps. Plus de 1.000 insurgés ont été
arrêtés, dont quelques-uns furent aussitôt
fusillés.
— Autre complot contre le Gouvernement dans le pays classique des aventures
de ce genre, le Portuged, également éventé
à temps et étouffé.
— Malgré le courant qui se dessine en
France pour engager le Gouvernement à
rompre avec Moscou, le Conseil des Ministres décide de ne pas en venir, pour le
moment, à la rupture des relations diplomatiques et prend eli considération la proposition russe d’un pacte réciproque de
« non agression » qui est conforme à » sa
politique.
Une manifestation populaire grandiose
eut lieu, le 19 courant, à Paris, destinée à fêter les 12XXX) légionnaires américains, anciens combattants de la grande
guerre, venus en pèlerinage aux lieux où
plusieurs de leurs camarades avaient
trouvé la mort. (Défilé des américains
entremêlés de groupes de combattants
français — à travers la ville pavoisée, devant l’Arc de Triomphe, et jusqu’à THôtel
de Ville ; banquet de 4.000 légionnaires et
combattants dans la cour d’honneur des
« Invalides » ; discours du ministre Marin
et lecture d’une adresse de CooUdge. Cet
accueil si cordialement enthousiaste va
contribuer à resserrer les liens d’amitié
des deux grandes républiques.
— Un typhon épouvantable s’est dé
chaîné, le 13 courant, le long des côtes
occidentales de Kiusiou (Japon), où il a produit des ravages sans nom et (fait plus de
3.000 victimes humaines. don.
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La famille du regretté , .
GMier Bartbélemy Rostan
exprime sa reconnaissance et ses vifs remercîments à toutes les personnes qui ont
bien voulu lui témoigner leur sympathie, et
d’une manière toute spéciale au pasteur
Jules Tron et au docteur Quattrini, pour
l’aide et l’affection dont ils ont entouré
le cher défunt au cours de sa maladie.
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