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Cinflttantiànie année.
12 Juin 1914
--
mÊm
N. 24
I
L ËCHO
PARAISSANT C H A Q ü E V E N D R E D t'
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vandoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
Etranger ............................ » 5
Plus d’un exemplaire à ia même adresse, obaeun . » 4
Allemagne, Aotriehe-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Poetai selon Accord de Vienne . . . . * 3,00
On s’abonne: à Torre Peilice au bureau d’administration et à
i’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
L’abonnemaitt se paye d’aranoe.
Pour tontes les naaonees, s’adresser à l’Imprlsaerle Alpine,
eonoessioanaire. ___________________
S’adresser pour la BiSdaetlea à M. C.*A. Thou, past*.,Torre Peilice,
et pour l’Adailaistnitlen A M. J. C<tf8SOM, prof., Terre PtiUee.
Tout changement d’adresse eoûte IS eantimes, sanf oenx dn
oommenoement de l’année.
Les ehangements. non aoeompagnés de la somme de. 16 eeht.
ne seront pas pris en oonsidération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...«# dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil- iŸ, 8).
SOMMAIRE:
École Latine de Pomaret — Liceo-Ginnasio
Valdese, pareggiato — L’amour pour
la patrie — La maison royale d’Angleterre — C’est bon à savoir — Un
assaut aux forteresses des ténèbres —
Pensées sur le ministère — Chronique
Vaudoise — Nouvelles politiques —
Pro Scuola Normale.
ÉCOLE LATINE DE POMARET.
Les examens d’admission à l’Ecole Latine, auront lieu jeudi 18 courant, dès 7
heures et le lendemain, vendredi 19 à 10
heures, aura lieu la petite fête habituelle
des promotions à laquelle tous les amis
des élèves et de l’Ecole sont cordialement
invités.
Prière à Messieurs les Pasteurs des Paroisses les plus directement intéressées
de bien vouloir porter le présent avis à
la connaissance du public.
Pomaret, le 8 juin 1914.
Pour la Direction: B. Léger.
Îic8ô-$Dnô^0 ŸaiB^e, pâieggî&io. "
Gol 15 Giugno corrente scade il termine
per la presentazione delle domande per
gli esami di ammissione e di integrazione
alle varie classi del Ginnasio e del Licèo.
Con altro avviso verrà indicato il
giorno in cui incominceranno gli esami.
Il Preside G. Maggiore.
l’amour pour la patrie
Ezéchiel XXXIII, ii.
Notre premier devoir comme chrétiens
est d aimer Dieu. Si l’Esprit a accompli
son œuvre en nous, en faisant de nous des
créatures nouvelles à l’image de Dieu, en
nous régénérant, en nous sanctifiant et
en nous rendant parfaits, il est évident
que la première place, dans nos affections
et dans nos intérêts, est assignée à Dieu.
D’autres devoirs, cependant, attendent
les enfants de notre Pére céleste; secondaires, si l’on veut, et cependant importants, car pour le Seigneur rien n’est indifférent, même nos pensées non exprimées par des paroles étant jugées.
Parmi ces devoirs nous donnons une
place d honneur à la patrie, à cette région
entourée de frontières où est appelée à
vivre la famille à laquelle nous appartenons. Quoique le chrétien se trouve partout chez soi, là où il y a des frères, il est
évident que son affection doit se porter,
avant tout, sur les membres de la famille
restreinte.
On aime la patrie en lui consacrant
toutes nos forces et nos énergies, ainsi que
tout ce que nous possédons. À cet égard,
I Italie peut compter un grand nombre
de ses enfants, qui ont tout donné pour
la rendre libre et indépendante. Le nom
de ces héros est écrit dans le livre d’or des
martyrs de notre liberté.
On aime la patrie en mettant le doigt
sur ses plaies et en ayant le courage de
les dévoiler pour les combattre, en empêchant le mal de se propager et de
triompher. Pour cela il faut du courage,
s’exposer à l’impopularité, aller à la rencontre des foules houleuses qui ne peuvent comprendre, mais le devoir est là,
et il n’y a pas à transiger.
On aime la patrie en se laissant bercer
sur les ailes de Y idéal et en entrevoyant
un avenir beau et glorieux, mais point
pratique.
On aime la patrie en la voulant forte et
prête à faire face à tous les dangers qui
peuvent la menacer du dedans comme du
dehors.
On aime la patrie en attirant dans son
sein les étrangers qui ne la connaissent
pas et qui en se rendant au milieu de
nous, peuvent voir de près ce que nous
sommes, quèlles sont nos aspirations, nos
côtés faibles comme aussi nos côtés forts.
On aime la patrie en honorant son nom
à l’étranger par une conduite exemplaire»
’ Oii aime là patrie en lui consacrant les
primeurs de notre intelligence, de nos découvertes, de notre abnégation; à cet
égard aussi, nous sommes heureux d’enregistrer une phalange de volontaires.
On aime la patrie en observant ses lois,
en obéissant, en étant un membre de la
famille, irréprochable.
On la déshonore, par contre, quandjon
vit poür soi, pour ses intérêts, pour l’égoïsme, en jetant partout le désarroi et
la discorde en poussant à la révolte et
à la violence. De tels enfants de la famille sont nombreux, trop nombreux.
IL — Peut-on bâtir sur le sable ?
Non, certes, car la maison serait bien
vite emportée par les vents violents
et les cyclones. De même on ne peut
pas élever une nation sur la base des
lois humaines, des richesses, des transformations, des projets. Les nations
fondées sur ces bases sont appelées à
disparaître. L’exemple de l’empire Romain est là pour confirmer ce que nous
affirmons. Cet empire, qui avait soumis
tous les peuples a dû s’effondrer à cause
de sa corfuption et de son incrédulité.
Ses lois, ses armées n’ont pu le sauver.
Le Japon, qui n’a fait qu’imiter les nations de l’occident en prenant quelquesunes de ses méthodes et de ses lois, en se
fiant à la force, s’achemine vers le bord
d’un précipice.
Et l’Italie ! Elle est là avec son beau
et glorieux passé; elle est toujours considérée comme le jardin d’Europe; elle a
accompli des miracles qui ont arraché
aux nations un cri d’admiration, mais ne
nous faisons pas d’illusions; à sa porte
se trouvent deux^ennemis : une conscience
qui sommeille, si elle n’est pas morte, et
une corruption qui la ronge, tout cela
étant le fruit d’une incrédulité effrontée
qui s’affiche et qui entraîne les masses.
Là religion officielle, revêtue de son
manteau politique, ne peut rien pour arrêter cette marée montante ; elle se trouve
paridÿsée et impuissante. L’Evangile,
qui a fait de nobles conquêtes paraît
aus4 s’arrêter dans sa marche conquérantse; on garde les positions acquises,
mais la marche en avant ne s’accentue
pas.
liÇt. — Y a-t-il de quoi se décourager ?
Nouf voudrions répéter bien fort les paroles du prophète: « Revenez, revenez de
votrp mauvaise voie ». Tout chrétien doit
être;une lumière qui éclaire, un témoin
de la vérité, une sentinelle qui donne l’alarime. Tout chrétien doit sentir une responsabilité de laquelle il ne peut pas se
dépquiller. L’amour pour la patrie consist^jà lui donner ce qui peut la sauver,
la v^ité qui affranchit, le sang de Christ
quitiàvèj l’Esprit de Dieu qui purifie.
PoùF'être dé bons pàtriotes, aimons en
que uotru prièi^jy^Anniouia mmple.,et
sentie: O Dieu, bénis ma patrie; bénis
nàon roi et tous ceux qui sont appelés à
nous gouverner. — Cette prière, pouvons-nous la refuser ? — Non. „
C. A. Tron.
LA MAISON ROYALE D’ANGLETERRE.
Læ roi Georges, qui est assis sur le trône
d’Angleterre est un homme pacifique,
moins politique que son père, mais beaucoup plus religieux. Il vient d’initier des
tournées dans son royaume pour apprendre à connaître son peuple, accompagné
par sa digne épouse, S. M. la reine. — Ces
derniers temps, cependant, le palais royal
est visé d’une manière spéciale par les
suffragettes, qui veulent coûte que coûte
y pénétrer. Un assaut régulier a été tenté,
il y a quelques semaines, assaut repoussé
avec peine par la police; aujourd’hui,
toutefois, les forteresses sont prises, l’ennemi a pénétré dans l’intérieur, d’une
manière inattendue. La cour d’Angleterre a l’habitude de donner régulièrement quelques réceptions officielles, et
les hauts dignitaires, les nobles, y sont
naturellement invités. Tout dernièrement dans une de ces réceptions, deux
jeunes demoiselles de la noblesse, accompagnées par leur mère, les Miss Bloomfenstein, en défilant devant leurs Majestés," au lieu de s’incliner comme demande
l’étiquette, se jetèrent à genoux en suppliant le roi d’avoir pitié des femmes
suffragettes, tourmentées dans les prisons. Les deux habiles demoiselles vinrent immédiatement éloignées et mises
à la porte; la pauvre mère s’éloigne aussi,
toute triste.
Le scandale a été énorme; cependant
la réception n’a pas été interrompue et a
suivi son cours régulier, leurs Majestés j
ayant fait semblant de n’avoir rieii
aperçu. On va prendre des mesures en
conséquence, mais, en attendant, on
vient de découvrir que ces pauvres martyrs des prisons ont tout un plan pour
tromper le public, en tâchant de faire
naître la pitié. Elles auraient recours, ni
plus ni moins, qu’à des vomitifs pour laisser croire que la nourriture qu’on s’efforce de leur faire avaler détruit leur estomac. En outre, on aurait découvert
qu’une quantité de ces forcenées seraient
largement payées pour jouer leurs mauvais tours et pour aller en prison. Cela
va sans dire que le public, déjà alarmé,
va forcer la main au gouvernement, en
l’obligeant à prendre des mesures pour
garantir la sûreté des citoyens. À notre
avis, le gouvernement n’est pas à la hauteur de sa tâche ét, parce qu’il s’agit de
femmes, il se montre un peu trop sensible. Quand il s’agit de délinquants, le
sexe disparaît‘et il n’y a plus de raisons
pour traiter la fenime autrement, que
l'homme. ~ ‘ ' Réj^ftér..
ÎTÎiî
"CESyiwxsiW
Dans deux occasions les socialistes italiens se sont énergiquement prononcés
contraires à tout enseignement religieux,
se proclamant athées. Nous'en avons une
nouvelle preuve dans le cas du député de
Rovigo, Thon. Beghi, leqiael, après avoir
proclamé hautement son adhésion au socialisme. se déclarant athée durant la
lutte électorale, vient de faire confirmer
ses deux garçons par Monseigneur Rizzi,
l’évêque de Rovigo; C’est à Loecaro qu’a
eu lieu le fait qui aujourd’hui est commenté très sévèrement par les électeurs
du député. On a proclamé une enquête
et, il n’y a pas à en douter, M.r Beghi passera un mauvais quart d’^heurc. — Le
parti socialiste est iptransigeant et ne
tolère pas des infractions à ses décisions;
aussi nous comprenons la surprise de ces
Messieurs d’avoir été joués par leur représentant. D’un autre côté nous blâmons l’honorable de Montecitorio, îquî
prêche une chose et en fait une autre. R
est libre de faire confirmer ses enfants,
même nous l’approuvons de grand cœur,
mais il est coupable d’avoir laissé croire
qu’il était socialiste et athée. Le désir dé
réussir en a fait un hypocrite; or l’hypoetisie est une plaie sociale, bien reçue
dans le monde, mais abominapie aux
yegx de Dieu. Que peut-on attendre de
ces hommes doubles, inconséquenis, dangereux ? Ils sont indignes de .la haute ,
charge de laquelle ils sont revêtus, dangereux par leur exemple et nuisibles à
leur patrie.'Tout cela, il est bon qu’on
le sache, ,. . • '
'il'.
Un assait aai fartmas des tWres.
Chaque année, au mois de février, écrit
le missionnaire C. W. Thorne, nous avons
dans cette partie occidentale de l’Inde,
une foire (urus) musulmane à Roza, a 14
milles de chez nous. Roza, « le jardin » ou
Khuldabad, « la demeure céleste » tire sa
célébrité et sa sainteté du tombeau de
Aurangzeb, un chef du pays, mais aussi
un philosophe et un saint. Roza est lâ..
T
2
atei U
viÛe des tombeaux puisqu’on y cqmpte
Hon moins de 1400 ponir^ts Îü^aires, outre les mau^si^ées d^jgrandstjpersounages comme ^uji d’^u^ngzeb=|| de
Hazrat Khaja R®BnÉja)èsuiÉdini=>uÎlau4
tr# saint ou Pir qui mourut environ 300
passés. C’est auprès de la tombe de c,e
dernier que se tient la foire et qu’aceou,
^rent les pèlerins de tous les coins de la
Présidence de Bombay.
L’année passée 200 000 fidèles visité-'^
tombeau, du Pir; et, comme la
est très petite et qii’pn ne troiiye
guère de provisions de bouche, vous pou
yéz vous faire une idée des conditions sa
nitaires de cettë foulé. L’eau, qui n’y est
pas abondante, ne suffît pas pour l’usage
de tout ce monde, en sorte que le choléra,
la diphtérie et autres maladies y font
des'ravages. ^
Avec les pèlerins, il y a aussi une quantité de fakirs et de mendiants de toute
espèce qui se pressent pour demander
l’aumône des dévots; il n’y en avait pas
moins de 50.000, car ils savent bien qu’au
sanctuaire d’un Pir comme celui-là il
vaut la peine d’être généreux pour acquérir^ une place dans le paradis de Mahomet
Des deux côtés de la route, se trouvent
les bancs des vendeurs de reliques, de
charmes, de douceurs et de rafraîchissements exactement comme sil’qn montait à la Madone de Montenero près de
Livourne.
Outre tout cela, il ne fallait pas oublier
1 âme des martyrs musulmans qui ont
péri ipar les mains ,des infidèles dans les
dernières guerres combattues en Lybie et
dans lés Balkans; aussi tous ces vendeurs
devenaient des intermédiaires pour recevoir les ^upîônes destinées à ce but.
^“Squ’ipi, nous n’avions jamais o.sé alteLBiâiÉa.^as-Æ£Sjuüm.a...vuïe.fana
tuaire abandonné, commanda
inl^i|s. Aiiisiy^os amis
qu’on
;^nt « l^reux;^|i'avoir é^ÿtrouvés dii
ÍÍ- -------------- y CO Ulj
i?§e séu^r poôt le nom|í;^u SeigneuÉ
Ph. GrilI
'/¿r
(Du Ch. Miss. Gleaner).
PENSEES SUR LE MINISTÈRE..
L’office du ministère ne peut étire /¿fïe ■
A sa perfection-relative, en général,^.i ’ '
par des hommes qui s’y vouent ex'ch
vement. '
"-Î ÍÍ-'
Lë' christianisme est une vie qui* ;s|
transmet; mais^si^des hommes choisis-ue*
la transmettent pas, si cette transmi^qn
de la vie est abandonnée à la vie ellé-nvi- ‘
me.-élle cessera bientôt; sans le minjstère,
selon Hüfîell, le christianisme n’àurait
pas duré deux siècles» Oela est peut-être^
trop affirmatif et trop absolu; mais on ne
peut pas dire que ce soit en général douter de la vérité et de la puissance d’une
œuvre que de faire dépendre sa durée de
certains moyens.
Il ne faut opposer ni le ministère universel au ministère spècial, ni le ministère spécial au ministère universel ; mais
comme ils sont de même nature, comme
ce n est par aucun de leurs éléments qu’ils
diffèrent, comme l’un n’a pas quelque
vertu ou quelque lumière qui a été refusée à l’autre, il faut bien reconnaître,
avec Néander, que le mihistère spécial
n’existe qu’en vertu du principe dé ïa
division du travail, i
tisme des musulmans; niais cet^ nnnée,
ne poiivànt* y allèr hôus-iùêmeis, rious^ y Í
-m
« CHRONIQUE VAUDOISI
: -Olqmî? ..... - »
avonsenvoyé fihisreurs évângéiîst^ Ûtdu
et Maràti sôus’la conduite d’un pasteur
Urdu. Comme ©^-pouvait s’y attendre, à
peine elle les vit paraître, la populace se
mit à les couvrir de ridicule et d’injures,
ne leur laissant pas un moment de répit.
Quand ils arrivèrent en face du Tombeau
du Pir, nos braves évangélistes entonnèrent un cantique: « En Jésus seul est le
salut... » au milieu de l’étonnement de
leurs persécuteurs. Le cantique fini, un
des évangélistes marathî parla du besoin
de la repentance et de la foi en JésusChrist, le Sauveur du monde. Un autre
lui succéda,en urdu, pendant que les autres distribuaient des traités. Dans la
foule, plusieurs« écoutaient avec une
grande attention : un « policeman » ne
perdit pas un seul mot; et sitôt après se
présenta pour acheter l’Evangile; mais
n’ayanUpâs d’argent sur lui, il courut à
la maison et revint avec un demi « dub »,
la douzième partie d’un soq. Il reçut néanmoins son ,Evangile et s’en retourna
tout joyeux. :
La prédication continua ainsi longtemps malgré les ‘interruptions et lés moqueries de la populace. Quand ils annoncèrent ce « seul Nom sous le ciel qui ait
été donné aux hommes, par lequel on
puisse être sauvé », le tumulte augmenta
et devint' niêmè'^ menaçant. En ce moment; arriva le Jàgirdar, le maître de la
propriété ou se trouve la tombe sacrée,
demandant « de quelle autorité » ces gens
prêchaient en cet endroit. Heureusement
notre pasteur s*était muni d’un «permis » de la police locale, aussi put-il répondre qu’il avait l’autorisation de son
Altesse de Nizam. Malgré cela, ce nouveau Démétrius, craignant d’y perdre son
profit plus encore que de voir le sanc.
Colonia alEjandra. sousePip
iion pour l’Ecole Normale: P&T J.' Redro
Toürn: J. Pedro Tourn, L. 220 — J. Luis
Tourn, L. 22 — Julio Tourn, L.*22 —
Rosa T. de Tourn, L. 22 — Total L. 286.
— Pour les incendies de Rodorel: J.
Pedro Tourn, L. 22 — J. Luis tourn,
L. 11 — Julio Tourn, L. 11 — Rosa T. de
Tourn, L. 11 — Clementina de Môore,
L. 4,40 — Total L. 59,40. 'f
LA TOUR. Vendredi soir, 5 juin, la
Société Sainte-Cécile a voulu montrer
toute sa vitalitél'en convoquant un certain nombre d’amis, auxquels elle procura deux heures *d’un vrai délice. C’est
la maison hospitalière Bernoulli qui reçut
les invités, et c est dans ce salon bien
connu, ou 1 on a souvent l’occasion de se
exécuta le riche programme suivant; 1. Chœur, Primavera,
Pozzi — 2. Hanses hongroises, Brahms
(M.lles Vinay et Bernoulli) — 3. Terzetto
de T Oratorio d’Elias, Mendelssphn — 4.
Arriour fidèle (chant), Brahms (Mille Vinay) — 5, Fruhliudslied (piano),' MWkel
(M.lle E. dalla) —• 6. Le soir - lé matin
(duo), Dalcroze (M.lles Meynier et Bernoulli) — 7. Impromptu (piano), Chopin
(M.lle I. Bernouilli) — 8. Montanina (terzetto), Calcaterra (M.lles Longo, Vinay
et Bernoulli) — 9. Chœur : Dans les branches, Rubinstein —10. Variations en si b"
(piano), Schubert (M.lle Vinay) — 11.
Les roses roses (chant). Berger (M.lle A.
Chauvie) — 12. Gavotte, Godard (M.lle
L. Bernoulli) — 13. Sulla riviera (duo),
Deuza (M.lles Vinay et Longo) — 14.
Chœur: Ai monti - al mar, Pachner.
Tous ces morceaux ont été vivement
goûtes, applaudis, comme pour dire, aux
actrices : Nous savons apprécier votre talent et nous vous remercions. •— Le pasteur de la paroisse se fit un devoir, d'es
La vie du pasteur, au lieu d’êtrë triviale comme celle de la plupart des hommes, est solennelle. Ses fonctions se vattachent aux fondements et aux raçines
de la vie humaine. Il n’est mis en contact par son ministère qu’avec ce qu’elle
a de sérieux et de touchant. Ces grandes
pauses ou haltes, ces grands moméiits,
lui appartiennent, la naissance, le ^mariage, la mort. (JournalReligié^x).
primer, au nom des invités, la vive recon¿i^ancqR^r une soir^ ^ bieiiféi^ie,
terrain^^ar un thé%t ||es rM^aî
;Se^èntsï O^critique séqveht, ei^:p%1fi®îs
À, tort nôtre jeunesse,! comme -vivant
d une vie apathique ou dans les plaisirs.
Combién nous voudrions Voir plusieurs
imiter les demoiselles de la Sainte-Cécile,
; qui ont donné une preuve éclatante de
ce que l’on peut quand on veut. En avant
•||èsdemôiselles, votre exemple est encouTlgeant et fait du bien.
— La Société de musique Santa Cecilia
remercie vivement M.riie Bernoulli qui a
bien voulu mettre à sa disposition son
salon, à 1 occasion de la petite soirée annuelle que là Société a donnée à ses membres honoraires. La Présidente
Violette Vinay.
Società Corale Protestante di Torino.
Ci si comunica da amici che ebbero il privilegio di assistervi, che il concerto tenuto da questa Società nel Tempio Valdese di Torino, fu un vero successo per
l’esecuzione accurata e per il concorso di
un pubblico numeroso e distinto.
Come già pubblicammo, la detta Società si appresta ora a ripetere ij^concerto
nel Tempio Valdese di Torre Pellice, nel
giorno 14 corrente, alle ore 16, ad intero
beneficio della nuova Scuola Normale
Valdese, che, sebbene aperta sotto i migliori auspici, non ha ancora completato
il fondo necessario alla sua dotazione.
Siamo lieti di poter sin da ora pubblicare il programma del nuovo concerto
che ci viene trasmesso dal nostro corrispondente torinese e che promette un
trattenimento artistico non comune nelle
nostre Valli, dove pure la musica, e specialmente il canto corale, sono assai coL
tivati e sentiti, e non dubitiamo che un
pubblico numeroso accorrerà .aU’esecu'zione anche pey dare un tribut© di ripr^
graziamèhto affa Società ed ai, gentili artisti e dilettanti che la coadiuvano, i quali
hanno voluto recare alla Scuola Normale
Valdese il concorso dell’opera loro.
Programma: 1. Palestrina - AooRAr
MUS, Mottetto per coro a 4 voci —■ 2.
Haendel - Aria, dall’Oratorio « Il Messia », per soprano (sig.ra Silva Romani),
con accomp. d’armonium (sig.na, Franca
Maria Rossi) —3. Brahms - Nella notte
SILENTE, coro a 4 voci — 4. Goetz y Sarabanda, per violoncello (prof. Marco Peyrot), con accomp. d’armonium (sig. E.
Bechis) — 5. Massenei - Méditation, per
violino (sig. E. Bechis),. con accomp. d’armonium (sig.na Franca Maria Rossi) —
6. Bach - Blute nur, dalla « Matthaeus
Passion », per soprano (sig.ra Silva Romani), con accomp. d’armonium (sig.na
Franca Maria Rossi) — 7. Haydn - Tenebrar FACTAE SUNT, COrO a 4 voci :____
8. Bazzini - Elegia, per violino (sig. E.
Bechis), con accomp. d’armonium (sigma
Franca Maria Rossi) — 9. Bach - ÇouRANTE Sarabande, Suite in Do Magg.,
per. violoncello (prof. Marco Peyrot) —
10. Mendelssohn - Inno, per soprano
(sig.ra Silva Romani), e coro a 4 voci, con
accomp. d’armonium (sig. E. Bechis). ‘
Maestro direttore ; sig. Faustino Del
Marchi.
Aggiungiamo che i Biglietti d’ingresso
al concerto, ai prezzi di rispettivamente
L. 2, L. 1, L. 0.50, sono vendibili presso
il sig. Filippo Canton, ai Bellonatti, in
Luserna S. Giovanni e presso la Tipografia Alpina, la sig.ra vedova Morè, il sig.
Travers, cartolaio, ed il sig. Hugon, libraio, in Torre Pellice.
-- Dimanche dernier, jour du Statuto,
la fête nationale a été tout un événement
pour la population de la Tour qui, depuis
longtemps, n’avait plus assisté à une sem.démonstration de joie patriotique.
Cornine cela était à prévoir, la revu! des
A.lpiitô içfla musiquêlnous enlevèrent un
|ërtain :|^ombre d’auditeurs hommes,
^is ,pà#'contre réÎément féminin était
à sa plaéê La patrie, fut l’objet de lajméditation au culte du matin, et présentée
à Dieu dans la prière. — À midi, 90ipersonnes se donnèrent rendez-vous à PHôtel du Páre, où;eait lieu un banquetteodeste et populaire. Les Sociétés ouvrières
étaient représentées et les officiers des Alpins se trouvaient là au grand complet.
Des discours furent pronoiicés par MM.
le syndic, le major des Alpins, le préteur,
C. A. Tron, Pons et prof. Jahier. M.r le
prof. A. Jalla donne lecture de quelques
télégrammes d’adhésion. —- On n’aurait
pas pû désirer une meilleure cordialité.
Le soir, toute la Tour était éclairée
à jour. Les maisons neuves, le presbytère,
le Collège, la Maison, Vaudoise et la rue
Arnaud offraient un coup d’œil féérique.
La musique des Alpins, avec quelques
chœurs, attirèrent une foule énorme, et
ce n est que vers 9 % h. que chacun rentra chez soi, satisfait d’une si belle journée. Nous tenons à remercier les membres
de la Commission organisatrice qui a
réussi au-delà de toute attente. Nous ne
croyons pas que l'on puisse en faire autant chaque année, mais de temps à autre, cela fait du bien que de savoir qu’on
est italienj. qu’on a reçu des bénédictions
et qu on a le droit et le devoir de manifester de la reconnaissance.
Lundi, le; 8 du moisvf les élèves du
Collège et de 1 Ecole Normale se rendirent à l’Envers de la Tour, près de l’Ecole, pour y> passer avec les professeurs,
et quelques amis, une-journée délicieuse.
On a joui, on s’osfc a¡musé et reposé; à la
veille des examens cela est fort agréable
et umvrai lien entre professeurs et élèves.
'"’’“ Lundi, attsstrîTOü’S Mm^
pagfier, at( dba AfilÉ; hepê^iies dêlM^s
mortelles de Rtienne Eynard, des Çesans,
âgé de 76 ahs- Homme paisible et tranquille, il a tpuj ours fréquenté les cultes,
tant que cela lui a été possible.
MILAN. L’Eglise de Milan, qui compte
actuellement 312 membres, 21 de moins
que 1 année dernière, et qui a collecté au
delà de 7000 francs pour ses différentes
â® publier son rapport annuel, que nous Sommes heureux de reproduire;
Milano, I Giugno 1914.
Cari Fratelli ed Amici,
Nel presentarvi quest’annua relazione
sull’andamento della nostra chiesa, il vostro Consiglio deve anzitutto invitarvi a
ringraziare con esso il Padre Celeste che
ci ha aiutati e benedetti oltre le deboli
ambizioni della nostra fede, oltre le timide insistenze delle nostre preghiere.
Gli acquisti fatti nel corso delPanno
ecclesiastico non compensano, è vero, le
perdite particolarmente ingenti causate
dalla morte e dalia partenza di molti, ma
seppure il nostro numero si è alquanto ridotto non abbiamo affatto il sentimento
di una diminuzione nella efficenza delle
nostre forze, anzi ci allieta la convinzione
che oggi la potenzialità reale della chiesa
corrisponde più esattamente alla descrizione, non sempre corretta, che ne dànno
i registri.
Nell’opera nostra di propaganda evangelica attiva non il numero importa, ma
la operosità, lo zelo, la perseveranza, lo
spirito di abnegazione e di sacrifizio, e la
stima, la fiducia vicendevole, la fraterna
carità che cementano in un sol tutto e
coordinano all unico scopo, in uno sforzo
armonico le varie energie ed attitudini
che il comune Signore vuole adoperare
al suo servigio. Ad un esercito di assenti,
di tiepidi e di indifferenti è preferibile as
I
3
. 4
¿ai, neila fotta che noi dobbiamo sostenere, non fosse che un pugno di vólont¿rosi, ma stretti in serrata falange dalla
fede e dalla speranza comuni, dalla carità che sostiene ogni cosa, dallo spirito
di Cristo che vince ogni cosa.
' II, Signore ha preso a sè cinque nostri
fratelli, sazi di giorni e stanchi di soffrire
ma’ pieni di fiducia nelle amorevoli promesse e nella fedeltà di Colui che è andato a prepararci il luogo nella casa del
Padre. ^
Accenneremo solo alla sorella Giuseppina Pusterla che per lunghi anni spese
tutta l’opera sua al servigio della chiesa
quale lettrice della Bibbia, insegnante
nella Scuola domenicale, visitatrice e,
sovra ogni altra cosa, evangelista convinta, zelante, efficace ed apprezzatissima. Essa si riposa ora delle sue fatiche,
ma permangono i frutti dell’opera sua,
e fra noi, in quanti l’hanno conosciuta, la
sua memoria rimarrà a lungo rimpianta,
venerata ed amata.
Ventidue fratelli ci han lasciato, costretti dalle vicende della vita ad allontanarsi da questa città, dall’Italia e perfino dall’Europa. La speranza del prossimo ritorno di alcuni di loro ci aveva
fatto differire l’atto definitivo della loro
cancellanzione dai nostri ruoli, ma non
possiamo rimandarlo più a lungo oggi
che la speranza si è purtroppo dileguata.
Dieci altri hanno disertato la comune
radunanza con tale ingiustificata ed ingiustificabile persistenza da costringerci
a troncare un legame da tanto tempo
privo di qualsiasi valore per essi come
per noi. Ce he rammarichiamo vivamente
pur riconoscendo le imprescindibili esigenze della sincerità anche nelle stati'stiche.
*: Per Tagiqni di vicinanza una sorella ci
ha chiesto di passare alla seconda chiesa
V^d^f.ci e glielo ahhiltìi’ò con
ceS'èd fèléiitim.“
Un fatto che per contro mdlto ci conforta, è la presenza assidua ai nostri culti
di molti aderenti, evangelici o meno che
ci dimostrano, e non solo colla loro presenza, ma benanco col prendere parte attiva all’opera della chiesa, come la loro
simpatia ed il loro interesse ci sieno assicurati.
Degna di nota è stata pure la insolita
affluenza di fratelli e di amici alla tavola
del Signore. Più di settanta persone, al
culto .del Venerdì Santo, ed intorno a
V-,‘ . ■
centotrenta, il giorno di Pasqua, si avviciharono alla sacra mensa per rendere
testimonianza alla loro fede in Cristo, ed
alla fraterna solidarietà; dei suoi discepoli.
Ben frequentati sono stati sempre i
culti della Domenica mattina. Abbiamo
avuto quest’anno il privilegio di una
grande ed interessante varietà nella predicaziorie; e siamo assai grati ai sigg. Davide Revel è Giovanni Medie, i quali parecchie volte surrogarono nel pulpito i
nostri pastori impegnati altrove.
Nella stagione invernale le conferenze
pomeridiane della Domenica attrassero
pure numerosi uditori che l’apparire della
primavera ebbe purtroppo ad assottigfiare di molto.
La nuova Liturgia, ridotta e lievemente
modificata per volere dell’assemblea di
cfiìesa, è stata definitivamente adottata
pàr il culto domenicale e le varie solennità.., ,
Ai due corsi di istruzione religiosa,
presieduti dai pastori, si iscrissero venti
catecumeni, dei quali sei subirono con
esito soddisfacente resumé, cui li sottopose il Consiglio di chiesa, delle loro conoSeehze scritturali e bielle loro evangeliche convinzioni, e vennero ammessi a far
parte della congregazione in qualità di
membri comunicanti. Li raccomandiamo
caldamente alla affettuosa benevolenza
■ Ì -,
dèi fratelli, fiducioisi che essi saranno, in
seno alla nostra comunità, un elemento
di operosità e di progresso.
La Scuola domenicale, divisa in otto
gruppi, ha annoverato sessantaquattro
alunni che la frequentarono con lodevole
assiduità, a dispetto del maltempo e della
grande distanza che alcuni devono percorrere per recarvisi. Ci è stato dato di
scorgere facilmente, attraverso la prontezza e la intelligenza delle loro risposte,
la solerte accuratezza dell’insegnamento
dato da monitrici, monitori e direttore,
nonché l’attenzione e l’interesse che essi
stessi prestano alle lezioni della Scrittura.
La Lega femminile ci ha gentilmente
continuato la sua preziosa collaborazione
in ogni ramo dell’attività della chiesa,
contribuendo largamente ai bisogni del
culto, provvedendo alle necessità dei poveri come alle visite agli ammalati in casa
o all’ospedale, ed ai ricoverati nei vari
istituti cittadini di beneficenza.
La nostra Corale si è resa grandemente
benemerita non solo coll’eseguire maestrevolmente dei bei cori in varie occasioni speciali, ma più ancora per il continuo e valido impulso dato al perfezionamento del canto in seno alla congregazione.
Riassumendo, siamo lieti di osservare
in tutte quelle manifestazioni di attività
a favore della nostra chiesa, uno zelo,
una concordia d’intenti, uno spirito di
sacrificio ed un amore di pace che ci sembrano essere sicuro indizio di una vita
spirituale intensa e forte che ci permette
di bene augurare per l’avvenire. Sappiamo per molti segni che la opposizione ai
nostri principi evangelici si va facendo
ogni giorno più combattiva ed aspra e
che non pochi fratelli nostri sono sovente
chiamati a resistere a pressioni éd insidie
intese a distoglierli dalla loro fede.. Più
che mai s’impone la necessità per tutti di
vegliare « i lombi cinti e le lampade accese »i ma finché ci terremo stretti gli uni
agli altri, finché tutti rimarremo uniti a
Colui che é il Capo ed il Compitore della
nostra fede, sappiamo pure che « nulla
ci potrà separare dall’amor di Dio che é
in Cristo Gesù nostro Signore »; e la potenza di quell’amore ci darà di lottare e
di vincere per la causa dell’Evangelo in
questa città e nella patria intera.
Le nostre relazioni colle chiese sorelle
di Milano, e specialmente colla seconda
Chiesa Valdese, sono state ottime sotto
ogni aspetto e ce ne rallegriamo di cuore.
Dobbiamo molta gratitudine all’Asilo
Evangelico che ha accolto e curato gratuitamente i nostri ammalati poveri,
come pure a Suor Margherita Doetti che
li ha visitati ed assistiti con ogni premura
nelle loro case.
Esprimiamo la nostra vivissima riconoscenza a tutte quelle persone ed organizzazioni appartenenti alla chiesa che ci
hanno dato il beneficio del loro pronto e
benevolo aiuto per il culto, per l’istruzione dei bambini, per la cura dei poveri
ed infermi, come pure per l’amministraziohe e la difesa degl’interessi nostri materiali e morali, ed a quanti, fratelli ed
amici, hanno dato, talora con vero sacrificio del necessario, i mezzi occorrenti a
fronteggiare le non lievi esigenze del nostro bilancio che chiudesi, grazie a Dio
ed a loro, senza disavanzo.
La grazia del Signore Gesù Cristo sia
con voi.
PIGNEROL. Le jour du Statuto a en
lieu l’inauguration de l’eau potable, après
laquelle soupirait depuis si longtemps la
ville. Aujourd’hui, grâce à l’énergie et à
l’intelligence de l’ing. comm. Bosio, au
quel on a offert une médaille, c’est un
fait accompli. Voilà un homme qui, tout
en étant fort modeste, sait travailler
pour le hien de son pays. Avec l’eau potable et avec la traction électrique du
chemin de fer qui ne va pas tarder, Pignerol va devenir le grand centre d’attraction pour les Turinais, et les Vallées
du Pragela et de St-Martin en bénéficieront d’autant plus.
VILLAR. Actes liturgiques de mai.
Baptêmes: Bonnet Rachel, Ernest et Marie, de Jean Daniel et de Bouchard Marie
(Ciarmis).
Mariages: Bouïssa Jean (Teynaud) et
JanavePÀnne Marie (Barneoud) — Baridon Paul (Ciavoun de Vila) et Gönnet
Marianne (Fen menu).
Enterrements: Puy Elisée, d’Elisée, 14
ans (Subaisc) —• Gravier-Marinet David,
de Daniel, 14 ans (Garins) — Geymet
Jean David, de David, mari de Roux Catherine, 42 ans (Ciarmis).
— Les examens de proscioglimento et de
compimento de nos écoles élémentaires
ont eu l^ieu la semaine dernière. 30 écoliers sur 32 présents ont été promus, ce
qui témoigne en faveur de l’activité et
de la capacité de nos instituteurs.
— M.r le conseiller François Giraudin
vient d’être reconfirmé dans sa charge de
fuge de paix. C’est la neuvième fois que
cet honneur lui est conféré. Nos félicitations ! A. J.
Riottvelles politiques.
La fête du Statute a été célébrée en
Italie et dans nos colonies à l’étranger
avec la solennité accoutumée : revues militaires, banquets fraternels, réceptions
et illuminations. Dans les cérértionies Officielles comme dans les manifestations
privéës-l’âme de la grande..fàffiille italienne a vibré à l’unisson. 4Jne fois de
plus on a vu que le sentiment de la patrie
subsiste encore malgré les efforts des subversifs qui voudraient saper tout principe de nationalité. Ceci nous osons l’affirmer même devant les faits douloureux
d’Ancône, qui ont une large repercussion
dans .toute l’Italie. Les détails précis ne
sont pas connus : la grève générale qui a
été proclamée par, la confédération générale du travail àHnterrompu en grande
partie les communications et empêché la
pubblication des journaux quotidiens.
D’après la version officielle une troupe
de deux ou trois centaines de personnes,
guidée par un agitateur anarchiste bien
connu dans la ville, aurait voulu, à la
suite d’un meeting troubler la fête du Statuio au moment de la promenade et du
concert musical. Carabiniers et gardes de
police s’étant opposés, les pierres et les
coups de bâton ont commencé à voler,
des coups de feu sont partis d’une maison
privée, la force publique a tiré; deux
morts et plusieurs blessés sont restés sur
le terrain. La version socialiste est naturellement tout autre: c’est la police qui
a attaqué brutalement des citoyens inermes qui rentraient paisiblement chez eux
d’une réunion tout à fait innocente. La
vérité est certainement entre ces deux
extrêmes, mais c’est une, réalité bien
triste. Les conséquences en sont plus
tristes encore, puisque dans plusieurs
grandes villes des conflits analogues se
sont répétés et le bruit court que le sang
a coulé à Turin et ailleurs.
— L’approche des élections municipales contribue à maintenir et augmenter dans notre patrie un état d’agitation
qui ne durera pas moins que toute la période électorale. La lutte des deux partis
qui se disputent le pouvoir a occasionné
à Limentola, petite Commune de la pro
vince de Beiîevento l’incendie du palais
municipal. À Ruvo, dans les Pouilles, au
cours des votations il y a eu des échaffourées et le sang a coulé. Une agitation
très grave s’est aussi manifestée dans la
province de Girgenti, à Porto Empedocle, à cause de la crise des soufres. La
grève a éclaté et d’un moment à l’autre
des actes de violence sont à craindre.
Cette situation intérieure rend particulièrement difficile la position du cabinet
Salandra. Nous ne savons pas l’attitude
que le gouvernement prendra vis à vis
de ces agitations dont le caractère révolutionnaire saute aux yeux de tous ceux
qui ne sont pas aveuglés par l’esprit de
parti.
— L’opposition de l’Extrême Gauche
au gouvernement s’est accentuée ces derniers jours lorsque on a commencé la discussion des nouvelles lois tributaires.
Une proposition d’ajournement de la discussion a été repoussée à grande majorité: on s’est mis alors à obstructionner
en demandant l’appel nominal sur des
questions très secondaires. Il est pourtant nécessaire que le Parlement vote les
nouvelles lois tributaires déposées par le
gouvernement. "■
— L’exposition financière présentée
par M.r Rubino, ministre du trésor, moh-j
tre que le déficit prévu pour le prochain
exercice arrive à 82 millions ; dans l’exercice suivant il sera de 119.
— La Chambre a aussi approuvé^le
traité de commerce avec l’Espagne et
discuté longuement le projet de loi sut
les réformes à introduire dans les écoles
secondaires. X.
— La France et l’Italie ont conclu ré
cemment un accord qui règle la situation
des indigènes de la TripolitsÜne qui résident en Tunisie aussi|bien que celle dés
Tunisiens fixés un Tlipofitainç. fait
revêt une haute importance politiquè,
parce qu’il permet de maintenir de bonnes relations^j^^éntre les deux pays. Mîr
Martini,. ministre des colonies, a conduit
leà néjgociÉriois avec beaucoup de ta^
et d’adresse. Z,
"f
— La crise ministérielle en France
n’est pas encore résolue. On a'cru d’abord
à une combinaison Viviani, échouée sur
la question du service de trois ans. Mij
Ribot a enfin accepté de tenter la constitution du nouveau cabinet et d’après les
dernières nouvelles il était près d’aboutir.
M.r Léon Bourgeois aurait le portefeuille
des affaires étrangères.
ALBANIE. Le prince est toujours à
sa place mais sa situation devient toujours plus périlleuse entre ses sujets chrétiens et musulmans. L’argent manque
aussi et les puissances protectrices ne
semblent pas disposées à en dpnUer. Les
officiers hollandais, poussés on ne sait par
qui ou par quoi, ont arrêté chez lui le colonel Muricchio avec le prof. Chinigô, sujets italiens, sous l'accusation d’entretenir des rapports avec jes révolutionnaires, Le baron Alliottà, ministre d’Italie,
a protesté énergiquement et bbtettu la libération des prisonniers avec, des excuses.
Si l’on veut maintenir l’Albanie, il faut
que les puissances interviennent d’accord; si non l’anarchie détruira dans son
berceau l’indépendance alhànàlse.
. ______________________
PRO SCUOLA NORÎ^ALE.
Lista di Sottoscrizioni.
Da A. B. S., in memoria
di Ed. A. Platt . . . L. 12.622,50
Liste precedenti . . » 209.6^4,36
TOTALE GENERALE L. 222,306,86
Ab. payés et aoB
1913: Henriette Garrou, New-YorM |r^te
à payer 1914)
1913- 14: Adèle Rostan, New-York —B.
Marauda, Id. — Doct. Turin.
1914: M.me Ester Cayrus (payé jusqu’au
I sept.) — Meynier Albert, St. Germain —
Jean Long anc.. Id. — Enrico Corsani, Ginosa —- Rev. David Strang, Kelso — Clotilde Gaudin, New-York (Merci à M. Griglio
que je prie d’encaisser les autres abonnements extra-échus).
1914- 18; A. Bertalot, Cardiff. ,
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