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Quarante-huitième année.
28 Jnln 1912
M.r B. Léger, modérateur
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PARAISSANT C H A Q Ú k V E N D R E D I
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, ainiables............................’diigpiiés dé louainge, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE:
Aux Etats-Unis — Jean Jacques Rousseau ~
Notre chapelain Vaudois — Synode indépendant Neucbâtelois — Chronique vaudoise — Opera balnearia Q. P. Meille —
Feuilleton : Le trésor de grand prix —
Nouvelles politiques.
AUX ETATS-UNIS.
Oette immense république qui compte
95 millions d’habitants, et qui ne fait
que s'accroître, grâce au courant im^
migratoire, traverse en cet instant une
crise que nous pourrions appeler économique et politique. Les deux choses
sont inséparables, car toutes les'foîs
qu’il y a une élection présidentielle,
la crise économique se manifeste et
on dirait qu’il y a un arrêt dans l’activité des affaires. Cela se comprend
très facilement, car quand on sait que
avec un nouveau président, il faut s-’atteadre à un changement général d’emploÿésetdefonctionnaires,’l*a^rêtslmpose en attendant l’issue de la Tut te.
En ce moment, deux hommes se disputent l’honneur de la présidence : Taft
et Roosvelt, le président sortant et celui qui voudrait rentrer. Tous les deux,
à notre avis, sont dans le tort. Taft
devrait sentir que, en bon républicain,
il devait respecter les nobles traditions de la grande confédération et se
rètii’er sous la tente. Roosvelt, quoique
l'enfant gâté du peuple, devrait encore
attendre une autre occasion pour retourner au pouvoir et laisser à un candidat du parti occuper cette place
d’honneur. Taft est inféodé aux grands
financiers et aux conservateurs extrêmes, reculant devant toute innovation.
Roosvelt le bouillant colonel, le cow
boy, Tami du progrès, serait tout indiqué pour les réformes modernes, et
aussi pour une espèce d’impérialisme.
Les deux candidats sont gravement
compromis et quoique Taft ait été désigné par la convention de Chicago,
le dernier mot n’est pas encore dit,
puisque Roosvelt va se mettre à la
tête d’un nouveau parti qui sera connu
sous le nom de progressiste. Les méthodes employées par les deux candidats sont blâmables, et l’exemple que
l’on donne au peuple n’est pas fait
pour relever la démocratie qui reçoit
une grave atteinte dans le but qu’elle
s'était proposé jusqu’ici. Deux présidents, deux puissances, deux tendances devraient sentir mieux la grande
responsabilité qui pèse sur la première
fonction d’un Etat.
Au point de vue religieux nous préférerions un Roosvelt à un Taft, car
le premier a le courage de ses idées,
très indépendant même vis à vis de
Rome, et il l’a montré quand il a passé
Çar fiotrç oapltale, il n’y a pas long
temps. Taft, au contraire, a cru bon
de flatter le Vatican en le faisant remercier officiellement d’avoir donné
aux Etats-Unis deux nouveaux cardinaux. En faisant ce pas, il a violé la
constitution, qui réclame une neutralité absolue entre les différentes religions. — Roosvelt a eu, en outre,
le courage de s'attaquer aux Trusts
qui écrasent le petit commerce et
de se prononcer plutôt pour le libre
échange.
En attendant de savoir qui sera le
nouveau président, le parti démocrate
se prépare à désigner son candidat.
On assure que Bryan se présenterait
pour la septième fois. Bryan est un
Chrétien fervent, un orateur de première force, mais après tant d'échecs
peut-être ferait-il bien de céder la
place à un nouveau candidat. Qui que
Ce^soit qui réussite, nous demandons
à Dieu qu'il dirige le peuple Américain dans le choix du nouveau j)résident, car les Etats-Unis appartiehnent
à toutes les nations, dans le sens que
toutes ont quelques-uns de leurs enfants dans cette grande confédération.
C. A. Teon.
JEAN JACQUES ROUSSEAU.
Genève a décidé de célébrer avec
un certain éclat le bicentenaire de
Rousseau. Né dans la Rome protestante le 28 juin 1712, ses parents durent s’expatrier pour échapper aux
persécutions ultramontaines. Le philosophe eut un misérable père, et ayant
perdu sa mère il tut placé dans un
atelier de graveur où il fut initié aux
pratiques du mensonge et de l’immoralité. Il fut expédié à Turin à l’hospice des catéchumènes où il changea
de religion. Ce puissant génie semble
dirigé par les caprices d’un enfant, et
les lambeaux de ses principes flottent
au souffle des passions d’autrui. Ses
livres renferment les plus pénibles contradictions; les peintures brûlantes du
vice succèdent aux pages sublimes de
la vertu. « La conscience, dit-il, est la
voix de l’âme, les passions sont la voix
du cœur, la conscience ne trompe jamais ». Le 25 juillet 1754 il rentre
dans l’église protestante qu’il avait reniée à Turin. Au fond Rousseau est uu
déiste, et dans son Vicaire Savoyard,
il pose comme un fait incontestable
la puissance absolue de l'homme pour
découvrir la vérité morale et religieuse.
Les plus grandes idées de la divinité^
selon lui, nous viennent par la raison
seule.
lia des pages sublimes sur la beauté
des Saintes Ecritures, mais la notion
d’un Sauveur, victime volontaire pour
raobetçr ttos péché« et bous assurer
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A.
la vié nouvelle par sa résurrection,
lui demeure absolument étrangère.
Outre le Vicaire Savoyard, Rousseau écrivit un livre pédagogique, intitulé ^A'w^■fe, qui eut un grand retentisseiùènt et qui fit du bien, quoique
il ait été condamné par le Parlement
de Paris et les Conseils de Genève, ses
doctrines ayant été jugées téméraires
et in|pies. — Dans ses lettres àé là
mont&ÿne Rousseau se venge én déblatéfaht contre le christianisme, duquel ir paraît de nouveau s’e rapprocher Vers la fin de sa vie. Ce qu’il y
a de Certain c’est quë Rousseau a préparé làTévoliition française par ses
idées hardies comme celles-ci : L’homme est libre —Tous les hommes sont
égau^ — Nul homme n’â droit de faire
servir les autres à son bonheur sans
servir également à leur bonheur —
La C|té est à tous et pour tous » . Il ■
aiéxercé une grande influence sur son
si^le, et,les Jacobins d’aujourd’hui se
réclament Volontiers d’un tel Maître.
O. O. n.
NOTRE CHAPELAIN VAUDOIS.
M. Corrado Jalla est de retour de
la Tripolitaine où il a passé six mois.
Nous avons eu le plaisir d’échanger
quelques mots avec lui, et nous avons
reçu une excellente impression de ce
que nous a dit notre collègue. Il a fait
de son mieux pour accomplir fidèlement sa tâche en ne s’épargnant pas.
N'ayant jamais été militaire, il a dû
trouVer plusieurs difficultés auxquelles il ne s’attendait pas et il a fallu
s’habituer à la discipline. Il a accepté
tout Cela de bonne grâce, et aussi toutes les portes lui furent ouvertes. Il a
trouvé auprès des autorités supérieures des gentilshommes toujours prêts
à rendre service. Il a pu exercer son
ministère non seulement à Tripoli en
visitant nos soldats, nos malades, en
présidant des cultes, mais encore tout
le long de la côte où se trouvent nos
postés avancées jusqu’à Tobruk.
Grâce au Comité d’évangélisation, à
l’Eglise de Turin et à la Société des
Traités, il a pu distribuer des cadeaux
et surtout des traités et des journaux
qui étaient dévorés par nos militaires,
avides de lire quelque chose.
M. Corrado Jalla se déclare satisfait
de sa mission, prêt à retourner, s’il le
faut. — Dans tous les cas nous tenons
à lui exprimer toute notre reconnaissance pour le zèle qu’il a déployé dans
sa mission difficile et délicate, et surtout pour s’être offert pour occuper
cette place, quand au début il y avait
du danger. L’Eglise qu’il a représentée se rappellera'^vèb reconnaissance
sbn Chapelain,
C.^4. T.
Cette assemblée s’est réuiîie.lés* 11
et 12 juin au chef-lieu du canton, SouS
la présidence de M. Théophile Payot,
de la Chaux-de-Fonds.
Le rapport de la Commission synodale avait été rédigé par son président,
M. le past. Guye. Les chîtfres de là
statistique annuelle sont tous en augmentation, sauf celui des bénédiction^
nuptiales : l’Eglise compte 13,428 membres, soit 5,552 hommes et 7,876 dames ;
il y a eu, en 1911, 557 baptêmes', 555
catéchumènes instruits et 552 admis,
211 mariages, 441 services funèbres
et 1,891 'enfants au catéchisme. La
Commission relève trois faits éneourageants': l’intérêt pour les missions’,
l’activité de la jeunesse et le développement de Ta rbérâïité. — -Dans la
discussion ' ouverte par lés « contreràpporteués », on a Insistè/éntre autres,
^ sur la nébeisiié dé .'daîià'^
population les causes qui' diminuent
la natalité. '
La Commission des Finances à'pré^
septé des comptes accusant 132,956 'fr,
de dépenses et un boni de 69 fr. Les
Eglises ayant augmenté. leurs versements à la caisse cenfràlè,'lë 1370066
a cru pouvoir adopter un budget de
144,500 fr., qui permettra d’augmenter
de cent francs lés traitements des pasteurs et professeurs. ’
Du rapport de la Commission des
Études, lu par M. le prof. Thiébaud,
il résulte que la Faculté indépendante
a maintenant sous sa direction 25 étudiants, soit à Neuchâtel, soit'au dehors.
Le rapport de la Mission romande a
été longuement examiné par le Synode,
qui a ratifié l’agrégation du groupe
bernois au faisceau des Eglises qui
dirigent ladite Mission et s’est entretenu avec intérêt du projet de Société
agricole et industrielle. La Mission a
reeçu, en 1911, 317,415 fr., dont 78,000
venant du canton de Neuchâtel. M. le
missionnaire H. Guye, qui a fait ses
adieux au Synode, a montré que les
64 missionnaires blanc qui travaillent
dans les 14 stations de l’œuvre ne suffisent pas encore pour occuper normalement le territoire assigné à cette
mission. L’Eglise Indépendante Neuchâteloise a sous sa direction 9 élèves
missionnaires.
La paroisse indépendante de Dombresson a présenté au Synode son rap-port particulier. Cette Eglise va perdre
son vénérable pasteur, M. F. de Rougemont père, qui la quitte après un
ministère de cinquante années ; quand
M. Mosset, député de la paroisse aU
Synode, a remercié le démissionnaire
de sa longue fidélité et quand le digne'
vétéran lui-mé^e «’çiit jev-é ço ur invitei'-
2
tf
*
It,iigaa^
mut
«Sì
ses collègues à aimer leurs ^paroissiens,
le Synode a été profcn<|éipènt ènpi II
l'a été aussi quapij, le mardi sôir^M.
Paul Primault, dé là Cha^(4'‘l*Î’Pûds,
a Sreçu, à là Collégiale, l'imposition
des mains de son pasteur, M. Stammelbaçh, qui a prononcé à ce propos
une paissante prédication sur ce tëxte :
« Vous êtes mes témoins ».
Le Synode a encore entendu les
délégués des Eglises sœurs et de la
Mission romande: M. D.-P. Lenoir, M.
Alexandre Bernoud (Genève) et M. Rob.
Nicole, pasteur à Montreux. Ce dernier
orateur a insisté sur la nécessité d’ajou''
ter à toutes les activités hum^nes
l’obéissance personnelle à l’action mystérieuse de l’Esprit de Dieu.
{Semaine religieuse).
CHRONIQUE VAUDOISE
Chled. La Luce nous apporte des
nouvelles de la Conférence de district
qui s’est tenue dans cette localité. M.
Messina qui avait présidé le culte d’ouverture a été élu président. Cette Conférence a consacré quelques heures à
un examen intime sur les difficultés
de l’oeuvre^ sur la vie spirituelle de
ses membres, sur les expériences faites, heures qui ont fait du bien et qui
sont nécessaires. Le projet du Synode
sur l’administration unique a été approuvé^ mais... comme le moment pour
l’effectuer n’est pas encore propice, la
Conférence se prononce pour le renvoi. — Le Synode sera fort surpris
d’avoir devancé d’une manière si hardie le moment propice qui,^ut-être,
viendra quand de nouveaux astres se
lèveront à l’horizon. Dans tous les cas
le projet sera voté dans un sens ou
dans un autre, car l’Eglise a autre
chose à faire que de s’éterniser sur
une Constitution, des réglements qui ne
peuvent pas lui donner la vie spirituelle. -— La Conférence délègue au
Synode MM. Robert Prochet, Lo Re,
Teodoro Longo et Trinchera.
Félonie» Po* La Luce contient une
lettre sur l’Eglise de Felónica Po, qui
a célébré, le 16 juin, la date de sa
fondation, sous la direction de son conducteur M. Sommani, l’Eglise de Felónica paraît prospérer, puisque elle
vient d’atteindre le nombre de 9Q
membres communiants avec une 40'“’
d’enfants à l’Ecole du Dimanche.
|j» Tour. Samedi dernier les étudiants du Collège, avec la plupart des
professeurs, se rendirent à l’Envers
de la Tour, pour y passer une très
agréable journée. Après toute une année de travail assidu, on peut bien
comprendre la valeur d’un peu de repos, bien mérité.
O Lundi, le 27 juin, ont eu lieu les
examens de Bible, dans toutes les classes du Collège, avec l’intervention des
pasteurs d’Angrogne, du Villar et de
la Tour. D’après nos renseignements
nous pouvons affirmer que l’impression reçue a été excellente. Cette branche quoique facultative, a été soignée
d’une manière spéciale.
O L’Assemblée d’Eglise ayant pris
la délibération de faire réparer le Temple, le culte aura lieu, dès dimanche
prochain, dans la Salle du Synode.
O Dimanche dernier nous avons eu
notre première réunion en plein air,
aux Giourdanots. Environ une 70““ de
personnes profitèrent dë ce moyen d’édification, mais ce nombre n’est pas
ce que nous attendons, et nous espérons quelque chose de mieux et de
e&courageanti
8 Les exaip|ns de Bjble dans nos
fiécoles )éjémeni^ii'eB, vlèàneut de
mencer^len dbànant de bous rés ^^
; On a g^^i*! tort de croire que le daq^ei*
nous ïnéhace, car la Bible aura toujours sa place d’honneur, qu’on le
veuille ou non. ^ ‘
8 À Turin est décédée la veuve
Charbonnier née Cattre du Cairo.
8 Mercredi à quatre heures ont eu
Îieu les obsèques de Marie Cougn née
Janavel, décédée à l’âge de 58 ans.
Un nombreux convoi funèbre a témoigné à la famille sa sympathie dans
son deuil.
IVesv-York. Mariage. Le dimanche
5 mai, dans notre chapelle, devant une
nombreuse assemblée qui venait de
participer au culte, M. Griglio a uni en
mariage M. Gustave Stutz de Zurich
avec Mlle Barbara Miozzi de Milan,
membres de notre Eglise. Après la
cérémonie M. Griglio ayant été invité
à accompagner les époux chez eux,
a eu l’occasion de faire la connaissance de plusieurs personnes distinguées, de différentes nationalités, dont
quelques-unes sont revenues à nos
cultes.
Décès. Le 14 mai une bien triste nouvelle se répandait parmi les protestants de langue française de New York :
la nouvelle que M. Grandliénard, le
pasteur populaire de l’Eglise de la
16'”“ Rue était mort.
Quoique âgé de 70 ans, M. Grandliénard jouissait d’une excellente santé.
Rien ne faisait donc prévoir une fin si
soudaine. L’extraction d’une dent opérée par un dentiste dont il s’était servi
autre fois, a été un choc physique suffisant pour déterminer une attaque
d’apoplexie. Transporté à l’hôpital il
mourait peu après sans avoir recouvré
ses sens.
Beaucoup de Français, de Suisses et
ide Vaudois ont appris avec douleur la
mort de cet homme affable toujours
prêt à rendre service, se dépensant
corps et âme pour autrui et convaincu
de son ministère. j
Lorsqu’en 1872, M. Henri L. Grandliénard, qui était originaire du Canton
de Berne, vint à New York, l’Eglise
évangélique française était une,petite
congrégation qui se réunissait, comme
nous,— dans la maison d’autrui. Elle
compte aujourd’hui plus de 3Q0 membres et possède en propre un temple
magnifique^ tout en se rattachant à
l’Eglise presbytérienne. M. Grandliénard a été également le fondateur du
Home pour les jeunes filles de langue
française qui viennent en Amérique
en quête d’emploi, et un des organisateurs de l’Union chrétienne des jeunes gens.
H n’avait qu’une ambition: faire du
bien, faire du bien à tout le monde
sans distinction de nationalité, de religion ou de dénomination. Nous avons
eu plus d’une fois la preuve de cela
même depuis que nous formons une
Eglise à nous. Que n’aurait-il pas fait
pour les Vaudois !
Ses funérailles ont été, comme on
pouvait s’y attendre, imposantes. Cinq
cents personnes y ont pris part. Le
groupe vaudois y était passablement
représenté. Parmi les nombreuses couronnes qui entouraient le cercueil au
pied de cette même chaire du haut
de laquelle M. Grandliénard avait
prêché, pendant tant d’années, avec
fidélité, l’Evangile, on distinguait nettement la nôtre avec cette inscription: Les Vaudois d’Italie.
FlémonlvLIgiirle. Conférence du
district, — La Conférence du district
Piéinont-Ligurie Nice a eu lieu à Suse
ïe||8 et^ll^uiii. Elle àifé cqiiiposée
de 29 memfcèes, desquels,-lin avec voix
consultativi seulement. Le service^ de
ouverture *sé fit le soir du 18 à 8,45 h.
Il fut présidé par M. J. Marauda, qui
prononça un discours fort intéressant,
devant les auditeurs évangéliques et
catholiques qui remplissaient la chapelle.
Après le culte d’ouverture l’assemblée se constitua et nomma son bu-^
reau (Messieurs: J. J. R. Tron, président; J. Marauda, vice-président et
Caramella, secrétaire).
Le jour suivaht, après le culte à
8 h., la Commission Exécutive lut son
rapport, compilé par M. Paolo Longo,
vice-président, pour les Eglises de la
Ligurie, et par le président, pour les
Eglises du Piémont.
Le rapport a constaté avec satisfaction, que la plupart des Eglises avaient
augmenté leur contribution à la caisse
centrale. Il y a aussi une augmentation de membres dans la plupart des
principales Eglises et dans plusieurs
secondaires. Quelques Eglises et stations attirèrent l’attention de la Conférence pendant quelques instants. L’union de l’Eglise de Turin avec la paroisse ne pouvait être passée sous
silence. La Conférence s’en est réjouie
et s’est associée aux vœux exprimés
dans le rapport de l’Eglise de Turin,
que « l’union votée puisse être pour
l’avancement du royaume de Dieu dans
la capitale du Piémont ».
La Commission Exécutive présenta
l’ordre du jour suivant, qui fut voté
à la majorité des voix, après une courte
discussion: «La ConferenzaPiemonteLiguria-Nizza, invita i Consigli di
Chiesa a presentare alle Conferenze
Distrettuali una relazione completa,
anche per quanto concerne le tabelle
statistiche e finanziarie ».
Le projet d’administration unique
fut examiné article après article. L’art.
100 fut modifié dans le sens que la
Table soit composée de 9 membres.
• L’art. 116 fut modifié de la manière
suivante : < La Tavola designa fra i
suoi membri coloro ai quali viene affidata la sovraintendenza di un distrello e la presidenza della rispettiva
Commissione Distrettuale ».
L’art. 117 fut supprimé.
L’art. 119 fut voté, en supprimant
les paroles : « in armonia con lo stato
della cassa ».
Le projet dans son ensemble, mis aux
voix, a été adopté par 21 votes favorables sur 28 votants, un vote a été
contraire et six se sont abstenus.
Ont été nommés comme députés au
Synode, Messieurs : Ing. F. Hurter (Turin); Eugenio Albertazzi (Piedicavallo);
Armando Montella (S. Remo) ; D. Rosati (Coazze) ; Ing. Mario Miegge (Savona).
La Conférence fut close à 7 h. par
un court discours du président et une
prière du pasteur Em. Rivoir.
8 A 9 h. du soir la chapelle s’ouvrit de nouveau pour une réunion d’appel, présidée par le président de la
Commission Exécutive et dans laquelle
prirent aussi la parole les pasteurs F.
Rostan, F. Balraas et J. D. Maurin. Non
seulement la chapelle était bondée à
étouffer, mais une quantité de personnes se pressaient aux fenêtres, larges
ouvertes, et à la porte, pour entendre
les discours, qui pendant environ 1 h.
et li2, ont été suivis avec la plus
grande attention. La Conférence, qui
ne s'était jamais réuniç à Suse aupa
ravantj,.a exprimé à M. et M"”“ Îron
^t à-toüle TÉglisf ses vifs remercie
meuts, pour l’hospitalitégénéreuse avec
lâquellëïils l’oût \
, fciiivi j_ Buf;^.
Pomaret. M. le pasteur B. Léger
est parti pour Florence, pour présider
les examens dans notre école de théologie. I
8 Une bonne nouvelle nous arrive
du Pomaret : l’Ecole latine qui à eu
les promotions vendredi dernier à eu
le grand plaisir d’admettre cette année 18 élèves. Chose semblable nëi S’était plus vue depuis longtemps, et nous
attribuons ce petit miracle au fait que,
en suivant pendant trois années l’école, on pourra facilement concourir
pour obtenir la direction d’une école
de quartier, laquelle à l’avenir offre
une certaine attraction rémunérative.
Quoi qu’il en soit, nous nous réjouissons du fait, et nous félicitons les Vallées du Cluson et de St-Martin qui reprennent la bonne tradition du passé,
dans l’intérêt de tous.
8 Fête des promotions.
Cette belle fête qui est toujours saluée avec plaisir par les amis de notre Ecole latine, a eu lieu vendredi
21 juin, à 11 heures. Un public assez
nombreux avait tenu à être présent
pour démontrer sa sympathie envers
cette institution qui a rendu des services signalés à notre Eglise. Monsieur
le modérateur Léger présidait. Il a encouragé nos jeunes gens à persévérer
dans les choses apprises, sachant de
qui ils les ont apprises. — M. Soulier
exhorté notre jeunesse au respect. —
M. Balme, instituteur, recommande à
ceux qui jouissent des bienfaits de notre établissement d’instruction d’avoir
de la reconnaissance pour tous ceux
qui travaillent à orner leur esprit et
de ne pas oublier l’Eglise Vaudoise
qui s’impose de grands sacrifices poulie bien de notre jeunesse. —M. Comba,
pasteur, conseille à nos étudiants la
gaîté. — Les pasteurs Grill de Pramol
et Garrou du Perrier ajoutent encore
quelques conseils au nombredéjà grand
des discours. — M. Griset, qui vient
d’achever sa première année comme
professeur, dans une improvisation éloquente exhorte nos jeunes gens à profiter des vacances pour se reposer, non
pas pour se jeter dans les bras de la
paresse qui est la mère des vices, mais,
en profitant du repos pour méditer sur
tout ce qui est beau et vrai.
Le prof. Forneron en sa qualité de
doyen du corps enseignant, lit les sûccès des élèves, d’où il résulte que sur
20 élèves qui ont fréquenté l'Ecole latine 19 ont été promus, et un a un seul
examen à refaire. Sur 18 garçons et
filles qui ont subi l’examen d’entrée,
17 sont admis en première année. Quatre élèves de S"”“ année se présenteront
pour la promotion en d““ à la Tour.
Sous la direction du prof. Ricca les
élèves ont chanté quelques cantiques
d’occasion d’une façon très acceptable.
H. Garrou.
|*raiuol- Dans l'après-midi d’un beau
dimanche de juin, nos enfants de l’Ecole du Dimanche se sont réunis en
bon nombre, accompagnés de plusieurs
grandes personnes, au sommet de « las
Arà*. Un culte simple et bref a été
tenu par le pasteur et le régent; tous
se sont unis au chant de plusieurs cantiques et des prières ont été élevées
à Dieu. Après la bénédiction, toute
cette jeunesse s’est joyeusement ébattue sur le gazon jusqu’à l'heure du
retour : et vers le soiri dàfts des direç-^
i*
.é~
3
tions divjerses, tous sont rentrés chez
eux la joie au cœur.
Ü Actes liturgiques. — Décès : Beux
Sylvie de Jean et de Peyronel Catherine; âgée’de 5 mois (Plenc). — 5ai3têmes : Reynaud Aldo Emile de Louis
et de Micol Léonie (Maisons Neuves
des Clôt) ; Bounoas Olga de Théophile
et de Long Césarine (Peumian). — Mariages : Long Henri de Barthélemy
(Peumian) avec Ribet Césarine de Jean
(Bouchard) ; Bouchard Emile avec Long
Lydie (tous les deux de la Ruà).
Rio de la Plata. La Unión Valdénse publie une belle vue de l’estanJcia La Balziglia de M. Pedro Tourn,
*Prov. Santa Fè. — L’gstancia a unQ.¡
extension de 5400 hectâres; 5000 va^^
œhes, 500 brebis et lOO^chevaux.
ü Le Consistoire de Tarariras a formulé une résolution utile et pratique en
décidant de baptiser dorénavant exclusivement' les enfants des membres de
la congrégation et de ceux qui s’y rattachent en promettant de s’intéresser
à l’œuvre de l’Eglise, assister aux cultes et à envoyer leurs enfants à l’Ecole du dimanche.
S La Commission du Lycée a envoyé MM. Jourdan et Hugon à Montevideo pour demander au gouvernement un subside qui lui permette de
faire face à tous les besoins du Collège, sans qu’il soit nécessaire de faire
payer aux élèves la taxe d’entrée de
100 fl-anCS. ■■ ■
Rodpreí. Acfes liturgiques 19i2. —
Mariages : Pons Louis de Philippe avec
Pons Esther f Baral Jean de François
avec Marie M. Pascal. — Baptêmes :
Genre Sophie de Pierre; Pons Lucie
de Philibert; Garrou Marcel de Jean;
Grill Alice Marianne d’Antoine ; Pascal
Clara de Jean Pierre. — Décès: Genre
Edmond de Pierre; Garrou François;
Pons Walter Auguste de Jacques; Tron
Elie feu Elle ; Tron Elisée d’Elie ; Genre
Marie veuve Baral.
S(-Jean. Le trésorier de la Table
est parti pour Potenza.
S M. le missionnaire Louis Jalla a
quitté St-Jean et les Vallées, lundi dernier, pour reprendre le chemin qui
doit le conduire au Zambèze. Il part
tout seul en laissant au milieu de nous
sa compagne et ses enfants. Nous accompagnons notre collègue avec nos
meilleurs vœux, en demandant à Dieu
de le bénir et de le protéger pendant
son long voyage.
Sieile. Conférence du district. La
Conférence eut lieu à Messine les 12,
13 et 14 juin, et commença avec un
bon culte de M. Moggia, pasteur à Vittoria, sur les paroles de Luc XXI, 28 :
Regardez en haut... Toutes les Eglises étaient représentées à l’exception
de celle de Pachino et de la station
de Trapani. Il n’y avait que deux députés, ceux de Messine et de Catane.
Le bureau de présidence fut constitué
par MM. Moggia, président - Avocat
Mantica, vice-président - Henri Pascal,
secrétaire et J. Greco, vice-secrétaire.
Le président de la Commission Exécutive d’après les rapports des Eglises,
donna un exact compte-rendu du tratail qui avait été fait pendant l’année.
Avec plaisir on cônstata què l’année
avait été bonne presque pour toutes
lea Eglises, excepté pour les stations
de Syracuse et de Trapani. La Conférence s’occupa de toutes les Eglises,
mais particulièrement de ces dernièrer, les recommandant aux bons soins
du Comité, surtout Syracuse qui par
Bon voisinage avec la Lybîe, va prendre un développement assez considé
rable. Pour quant à Trapani,"’on se
dèmamde s’il vaut encore la peine d’y
maintenir un ouvrier.
Quant au travail de la Commission
Exécutive pendant l’année, on reconnaît qu’elle n’a pu rien faire, à cause
de l’éloignement de son président, pasteur à Milan, qui s’est trouvé dans
l’impossibilité de venir visiter) quand
il l’aurait voulu, son district. La Conférence tout en reconnaissant les obstacles qui ont empêché le Chef du district de faire ce que lui-même reconnaissait être son devoir, déplore le
fait, et envoie au vénérable Synode
une protestation par laquelle elle demande ¡que dorénavant le président de
la Commission Exécutive demeure dans
le district. Cette protestation fut approuvée à l’unanimité. Va sans dite
que le membre du Comité s’abstint de
la votation.
Pour quant à l’administration unique,
on ajoute à l’art. 25 de la Constitution les paroles : «... e la residenza
abituale del moderatore è Roma ».
A l’art. 45 du Réglement on demande
que le 4’“° district soit formé de la Sicile et de la Calabre.
A l’art. 100 on approuve que la Table soit formée de 9 membres, dont 3
laïquçs.
Avec d’autres légères modifications
le, projet est approuvé.
L’Eglise de Catania propose que la
Conférence demande au Synode que
le 17 février soit décrété fête solennelle pour toute l’Eglise Vaudoise. La
proposition est'approuvée par acclamation.
Vu le petit nombre de députés (seulement deux) on invite les Eglises à
nommer des personnes qui puissent
venir à la Conférence.
La prochaine Conférence aura lieu
à Grotte et le prédicateur d’office sera
M. Emile F. Corsani, pasteur à Messine.
La Commission Exécutive est nommée dans les personnes de M. l’avocat
Mantica, vice-président et H. Tron, pastóur, secrétaire.
Députés au Synode furent élus MM.
avocat Mantica Alexandre, Gaetano
Passalacqua et Joseph Greco.
On vota des remerciements à l’Eglise de Messine qui reçut d’une manière splendide les membres de la Conférence.
Le soir du mercredi 12, M. Bosio,
pasteur à Paierme parla, devant un
auditoire assez nombreux, eu égard à
la saison, sur « L’avvenire della religione ».
Et maintenant. Dieu veuille bénir
le travail qui a été fait pour l’avancement de son règne dans cette belle
île. H.
Valdese. Le Evening Chronicle, de
Charlotte, du 29 mai, contient quatre
longues colonnes, bien serrées, sur notre colonie de Valdese. Ce qu’on y lit
à l’adresse de nos colons est très flatteur pour eux. Il paraît qu’on les considère comme des colonisateurs modèles soit au point de vue de l’agriculture, soit au point de vue de l’instruction, soit au point de vue religieux
Cet éloge nous fait plaisir, mais ce
plaisir serait plus complet, si nous savions nos frères guidés par un pasteur,
qu ils réclament depuis si longtemps.
Opera balnearia G. P. Melile
TORINO.
I giorni di partenza e di arrivo per
le squadre di ragazzi e ragazze ammessi alla cura marina gratuita di
Fiaalpia, sooo fissati come segue;
1‘ scadrà: MASCHI di tutte le
località:
Partenza da,(Torino: Lunedi 1“ luglio, ore 10,40.
Ritorno a'^Torino : Lunedi 22 luglio,
ore 13,40.
(Il direttore di questa squadra partirà da
Torre Pelllce, il inuedl 1° luelio, col treno
delle 6,66).
2“ squadra: RAGAZZE di Villasecca, San Germano, Pramollo, Prarostino, Pinerolo, Torino, Susa e
Orfdnotrofio Valdese di Torre Pellice.
Partenza da Torino: Mercoledì 24
luglio, ore 10,40.
Ritorno a Torino : Mercoledì 14
agosto,' ore 13,40i
(La direttrice di quésta squadra, partirà
da San Germano, 11 Mercoledì 24 luglio, col
treno delle 6,40).
3* squadra : RAGAZZE di Luserna
San Giovanni, Torre Pellice (escluso
rOrfanotroflo) e Villar Pellice.
Partenza da Torino: Venerdì 16
agosto, ore 10,40.
Ritorno a Torino : Venerdì 6 settembre, ore 13,40.
(La direttrice di questa squadra partirà
da Torre Pellice, il Yenerdì 16 agosto, col
treno delle 6,66).
Torino, 16 giugno 1912.
Í II Presidente
Eenesto Giampiccoli.
(84) le
TRiSOR DE GRAND PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE
SOCIÈTÉ DES LI7RES RELIGIEUX
Chapitre XXII - Le feu de joie d’Eisa.
On achevait de déjeuner quand M. Baldi se
présenta dans la salle à manger.
— Vous avez fait une véritable trouvaille,
dit-il; je ne mets pas en doute que ce soit le
complément de la fameuse statue du musée
Brindlni. Je regrette d’autant plus de vous apporter une mauvaise nouvelle, jVous avez travaillé non sur les terres de votre père, mais
sur-celles de M. le comte.
— Impossible!
— Venez arec moi, Mademoiselle, et vous
verrez que la tranchée que vous avez ouverte
est au delà de la palissade, et par conséquent
sur la propriété de votre oncle. Or, votre père
nous a^ bien recommandé, en réparant la clôture d’avoir soin de ne pas empiéter d’un pouce
sur le terrain de son voisin.
Lés jeunes filles suivirent l’intendant bien à
contre-cœur.
— Je suis désolé, disait-il, de vous faire ce
Chagrin, mais il faut bien que vous sachiez la
vérité; et, quoique ce soit bien dur, je suis
sûr que vous agirez selon la justice.
M“!* Maftavish fut du même avis, quand on
lui soumit ce cas de conscience.
— Mes enfants, cela ne vous appartient pas;
le garder serait voler.
Marguerite avait une autre manière de voir,
et Jes larmes de sa cousine, ses regrets impuissants l'irritaient; elle alla s’enfermer dans sa
chambre. Là, elle se laissa aller à toute sa rage.
I - (A suivre).
' iVouYelles politiques.
Presque tous les sujets italiens ont
quitté le sol ingrat de la Turquie et
ils ont trouvé en Italie un accueil qui
n'aurait pu être plus affectueux et fraternel. Au sud et au nord, dans les
grandes et dans les petites villes on
les a reçus à bras ouverts, on a pourvu
à leur entretien en attendant qu’ils
pussent trouver une occupation rémunérative. Les collectes ont produit une
forte somme, tout le monde ayant voulu
contribuer à cette œuvre de justice.
Dé leur côté, les expulsés ont montré
ooinbien ils étaient attaché à leurs patrie, inconnue à la plupart, et dans
leur patriotisme ils ont préféré tout
pendre et tout braver plutôt que de
renoncer à la nationalité dont ils se
sentent si fiers maintenant. La Turquie a comblé la mesure en chassant
même les médecins qui prêtaient leurs
œuvres dans les hôpitaux, et les sœurs
qui assistaient les malades : encore en
ceci elle a montré de n’avoir aucun
sentiment d’humanité ni d’opportunité.
L’action militaire n’a pas été reprise
dans la mer Egée, mais, eu attendant,
l’organisation des îles occupées et surtout de Rhodes, va toujours en se perfectionnant. Le général Ameglio montre qu’il n’est pas seulement un vaillant capitaine, mais aussi un administrateur hors ligne. Tous les services
publics sont disposés de la meilleure
façon. La Turquie attend toujours avec;
anxiété de nouvelles occupations. A
Chios c’est le régime de la terreur qui
règne. L’île de Samos quoique indépendante est aussi occupée par une
garnison turque. A Smyrne on a multiplié les œuvres de défense et les soldats ne se comptent plus. La révolution dans l’Albanie n’est pas domptée :
il y a même un grand mécontentement
parmi les troupes turques qui devraient
réduire à la raison les Albanais. Le
bruit a couru que des régiments turcs
avaient fait cause commune avec les
insurgés. Malgré toutes ces difficultés
la Turquie continue dans son attitude
intransigente, que les puissances n’ont
pas encore trouvé le moyen de faire
cesser.
Quelques coupa de canon et de fusil
tirés à Derna et à Bengasi pour disperser de petits groupes d’ennemis,
c’est toute la chronique de la guerre
en Lybie. Un fait tragique arrivé à
Tripoli a malheureusement coûté la
vie à sept de nos braves soldats avec
un officier. Un obus a éclaté à bord
d’un fronton dans le port de Tripoli,
par l’imprudence d’un soldat armurier
qui en a été la première victime. Les
funérailles de ces pauvres malheureux
que l’explosion avait littéralement réduits en miettes ont été solennelles et
émouvantes.
La Chambre des députés a pris ses
vacances et ne rentrera probablement
qu’à la fin de novembre, espérons pour
ratifier le traité de paix. On a fait de
la bonne besogne et voté un grand
nombre de lois qu’il serait trop long
d’énumérer. Citons la lois de procédure pénale, celle qui autorise le gouvernement à créer un ministère des
colonies, la loi forestale, la convention
du Gothard, et enfin la loi qui
blitles examens dans les écoles secondaires, les rendant obligatoires pour
les licences. Le Sénat est en train de
examiner soigneusement la loi électorale, déjà approuvée par la Chambre
des députés.
France. M. Poincaré a remporté une
première victoire dans la discussion
préliminaire sur le projet de loi électorale qui introduit la représentation
proportionnelle. Après trois jours de
lutte acharnée le ministère a obtenu
149 voix de majorité. — La grève des
inscrits maritimes prend des proportions alarmantes. Le gouvernement a
eu beaucoup de peine à assurer la continuité des services postaux. La proposition d’arbitrage faite par le gouvernement n’a pas été acceptée d’abord
par les grévistes. Mais il semble que
maintenant ils vont venir à de meilleures pensées, et les compagnies de
navigation feront quelques concessions.
Le nouvel ambassadeur de Russie à
Rome, M. Krupenski a présenté au roi
ses lettres de créance. Un mouvement
diplomatique russe est annoncé comme
prochain et aussi l’ambassadeur de
Grèce à Rome a été remplacé par un
des plus habiles diplomates grecs.
La campagne présidentielle aux
Etats-Unis devient chaque jour plus
acharnée et virulente. M. Taft et Roosevelt n’ont pas cessé de s’insulter réciproquement, mais les électeurs américains ne se scandalisent pas de ces
procédés. L’assemblée de la Convention Républicaine a nommé comme président un partisan de M. Taft. Grand
émoi dans le champ opposé. Les esprits avisés déplorent cette scission
dans le parti républicain. C’est ce qui
à décidé M. Roosevelt à en sortir officieliement, mais pour constituer un
nouveau parti dit progressiste, dont il
serait le candidat. Nous verrons quel
sera le succès de cette manœuvre qui
pour le moment a un peu étonné et
désorienté les électeurs américains.
E. L.
CrA. Tbon, Directew-res^onsabie,
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