1
Uompte-courant avec la Poste
PRIX D'ABONNEMENT PAR AN
Italie ................ L. 9
Tous les pays de i^Union
de paste , . , . r < o 6
Amérique du Sud . ...» U
Ou s'abonne;
Ati bureau d’Admlniati'alion;
Chez MM. leg Pasteurs;
Chez M, Ki’Oest Robert (Pignerol)
et à nrnprlinerie Alpina à
Terre Pollice.
(.l'abennemeut part du 1. Janvier
et go paye d'avance.
Année XIX. N. 32.
10 Août 1893.
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes chacun.
Annonces: 20 centimes par ligne
pour une seule fois — IS centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S'adresser pour la Uéilaction àM»
iePast.H. MelUe, Torre Peltiee
et pour rÂdmlntstaittOE à M
Elisée Costabel, rorreP&fÎice.
Tout changement d'adresse est
payé 0,25 centimes.
ECHO DES VALLEES VAUDOÏSES
Paraissant chaque Jeudi
Vous me seras témoins. Aclt. 1,8. Suivant la vérité avec la charité. Epli. IV, 15. Que ton règne vienne, Matth. VI.IO
N O tll III a I r « ;
Voler Dieu. — Missions. — Causerie Vaudotse. — Chronique Vaudoise. — Correspondance. — Nouvelles religieuses.
— Souscription. — Pensées. — Revue
Politique. — Avis divers.
Mal AGII. Ill, 8.
« Un homme volerait-il Uieu? »
, se demande le prophète comme
consterné en face d’une telle monstruosité morale. Un homme, c’est-àdire, une créature d’un jour, un être
fini qu’un souffle peut renverser, volerait-il le Dieu tout puissant qui
connaît toute chose? Même les payens n’osent pas franchir, dans un
but coupable, le seuil de leurs sanctuaires: ils font de leurs temples le
dépôt inviolable de leurs trésors;
le chrétien oserait-il voler Dieu, non
seulement en pleine lumière, mais
^ comme lançant un défi à sa miséricor,de et à sa patience? Non ce n’est
|.t, pas possible, car le chrétien ést/iîs:
or un fils volerait-il son père? Il n’y
a pas de vol que la loi punisse aussi
sévèrement que le vol domestique;
le chrétien, serviteur, volerait-il son
maître, Dieu! Et cependant ce qui
paraît une impossibilité d’autant plus
grande qu’il est inutile de chercher
à se soustraire à un juste châtiment,
est une réalité douloureuse: «Et
pourtant vous me volez, dit l’Eternel » continue le prophète. Et ce
qu’il y a de pire, c’est que le peuple ne veut pas l’admettre; il ajoute
à la faute le défi impudent et s’écrie,
avec un front d’airain: « En quoi
t’avons-nous volé? Le Seigneur consent à le lui faire toucher du doigt,
et partant, du fait qu’il a sur lui les
droits que le Créeteur a sur la créature, le maître sur le serviteur, et
le père sur son fils — à lui montrer
que tout ce que l'homme détourne
à son profit ou ne rend pas intégralement, est un vol, dans le vrai
sens du mot:
1®) Nous volons Dieu, lorsque,
au lien de le considérer comme l’auteur de toute grâce excellente et de
2
— 150 —
tout don parfait comme la source
de la prospérité et du bonheur dont
nous jouissons, nous l’attribuons à
la force aveugle du hasard ou à nos
propres mérites. C’est à Lui seul
qu’appartient la gloire : si on en détourne, même une parcelle au profit de la ci'éature, c’est un vol.
2°) Nous volons Dieu, lorsque,
au lieu de lui offrir le culte qui lui
est dû avec les sentiments d’adoration qui sont requis, nous accomplissons cet acte d’une manière matérielle, irrespectueuse, manquant
aux devoirs élémentaires d’urbanité,
arrivant tard, partant avant la fin,
n’unissant pas nos voix aux chants
des louanges, occupant notre esprit
de choses étrangères à la sainteté
du lieu el à la piété de l’acte, et
faisant absti action de la présence de
Dieu. En ne rendant pas à Dieu
l’honneur qui lui est dû, en s’appropi'iant une partie du jour qui lui
est consacré pour ses amusements
ou ses affaires on vole aussi réellement que si fon prenait à son voisin ce qui lui appartient.
3“) Nous volons Dieu lorsque,
au lieu de lui rendre l’intérêt des
sommes qu’il nous a confiées comme
à ses administrateurs, nous les détournons à notre profit ou pour un
autre but que le soulagement de
nos frères et l’avancement de son
royaume. Quand nous contribuons
aux œuvres chrétiennes, nous ne faisons que payer nos dettes: ne pas
le faire, c’est voler.
4“) Nous volons Dieu lorsque,
au lieu de lui donner les prémices
de nos biens, tout ce que nous avons
de mieux, nous lui donnons nos
restes, ce dont nous ne savons plus
que faire (chap, I, vers. 8) depuis
le vin avarié que nous envoyons à
une institution de bienfaisance. Jusqu’à la monnaie hors-cours que nous
glissons dans le tronc des aumônes.
Ce n'est pas seulement en agissant
comme Ananias et Saphira que l’on
ment à Dieu et qu’on le vole.
5o) Nous volons Dieu enfin, lorsque au lieu de donner à Dieu l’amour auquel 41 a droit comme Père
et comme Sauveur, nous le portons
sur une personne ou une chose qui
n’en sont pas dignes. C’est quand
on devient soi-même infidèle qu’on
commence à discuter l’amour des
autres et à dire, avec Israël, quand
on est comme lui sous le poids d’une
épreuve: En quoi nous as-tu aimés?
Dieu n’a qu’à montrer la croix pour
répondre, et nous y montrer son
Fils crucifié non seulement pour les
voleurs mais au milieu de deux voleurs. Aussi a'-t-il le droit d’être jaloux comme le serait l’époux qui
.s’apercevrait que sa compagne noui'rit en secret une autre affection que
celle qui lui est dùe.
Frères, que de motifs d’humiliation, et quels motifs!
W. M.
MISSIONS
Renforts au Zanibèse.
Le dernier N“ du Journal des Missions de Paris ne nous apporte pas
de nouvelles récentes de nos missionnaires que nous aimerions savoir
délivrés <Ie leur blocus; par contre
nous y trouvons des résolutions du
Comité bien propres à réjouir nos,
cœurs à la pensée de la joie qu’elles
procureront à nos frères du Zambése,
3
,1^
— 151
Des (leux ouvriers envoyés successivement comme renfort à la mission parmi les Barotsis, M. Vollet a
été ol)Iigé de se retirer pour cause
(le santé, et M. Krüger s’est fixé provisoirement au Lessouto, où il assisle M. Preen dans la Direction de
l’école industrielle de Zéloaluy, aussi
le Comité a-t-il décidé d’envoyer
deux nouveaux ouvriers sans retard.
Dans sa dernière, il a mis à part,
pour ce champ de ti'avail un de ses
élèves, M, Eugène Bégien Neuchâtelois, fiancé avec la fille de M. le
prof. Charles Porret de Lausanne,
il s’embarquerait en Novembre et
passerait par le Lessouto pour y
prendre les quelques évangélistes
qui se destinent au Zambèze. En février ou mars il se mettrait en route
vers le Nord, via Kimberley; là il
se rencontrerait avec un nouveau
missionnaire que l’on adjoindrait en
remplacement de M. Krüger.
Nous avons déjà parlé autrefois
des difficullés de tout genre qui se
trouvent accumulées sur la route de
nos jeunes filles pour l’obtention de
leur brevet du Gouvernement. Nous
nous demandions déjà alors: Ne faudrait-il pas chercher d’ouvrir d’autres portes pour leur avenir matériel? Cette demande, comme tant
d’autres, est restée sans réponse.
Elle s’impose maintenant d’une manièie plus urgente, en suite des
nouvelles dispositions du Ministère,
par lesquelles la taxe d’examen de
brevêt est portée à 136 francs, et
tout examen manqué ne peut être
réparé qu’après trois ans et sur vision d’un certificat d’études.
De nos jeunes filles à nos jeunes
gens, le pas n’est pas long. Il en
est, parmi les membres des‘Unions
chrétiennes, de désireux de travailler selon leur pouvoir à l’avancement du règne de Dieu dans nos
Vallées au moyen de la bibliothèque
circulante de' leur Société. Mais le
matériel de ces bibliothèques est des
plus restreints et nous nous demandons si ce ne serait pas le cas que
plus d’une bibliothèque paroissiale,
à défaut d’abonnés réguliers, voulût
prêter pour un certain temps son
contingent de livres aux Unions qui
en manitesteraient le désir, à la condition expresse qu’on le fît circuler
d’une manière régulière, et avec
l’engagement que le stock fût réintégré à son possesseur légitime, une
fois la lecture épuisée.
Un autre champ d’activité que l’on
pourrait donner aux Unions chrétiennes serait la récolte des dons en
nature pour les œuvres de bienfaisance de l’Eglise. Quand elles seraient disposées à fonctionner comme Comités collecteurs dans chaque
paroisse, elles faciliteraient de beaucoup la tâche des Administrations
intéressées. Un membre de l’Union
dans chaque quartier ferait arriver
au centre les contributions diverses:
un autre serait spécialement chargé
de prcisider aux expéditions et de
se tenir en correspondance avec
l’Administration centrale.
k. propos de dons en nature, on
nous communique des nouvelles réjouissantes. En suite de l’appel adressé à nos paroisses par la Direction de l’Orphelinat, c’est près de
dOOO mg. de pommes de terre et
20 brentes de vin qui se sont donné rendez-vous dans les caves de
cet Etablissement, sans compter les
moindres quantités de châtaignes,
haricots etc. qui sont venus accroître
les' richesses du ménage.
4
- 152
Le rapport au Synode donnera du
reste un rappbrl détaillé de ces dons.
Oh ! ce Synode.... avec une' Constitution à revoir, une Confession de
foi à étudier, et une liturgie à adop ■
ter ! Combien il est nécessaire que
nos Eglises le préparent par leurs
prières ferventes, afin que l’Esprit
de Dieu préside lui-même à toute
chose.
CIIROIViQljË VAUDOISË
TORRE PELLICE. — Séance du
corps des pasteurs. I.a séance s’ouvre dans la salle du Synode par un
culte présidé par M. le Modérateur.
Les sujets proposés pour l’examen
de foi, la réconciliation, l’œuvre du
Saint Esprit dans le salut personnel,
la vocation.
Nous ne pouvons dire pour le
moment que ceci: c’est\ que MM.
les candidats ont tous été admis.
LE NIAS'D’AZIL
M. le Directeur du Témoin
Torre Pellice.
Cher ami,
Si je ne t’ai plus envoyé de courrier missionnaire, c’est que j’ai constaté que, cette année, le Témoin
abonde en nouvelles du champ de
l’évangélisalion des païens ; ce dont
je me suis (ort réjoui. Et si je t’écris aujourd’hui, c’est que ta dernière partie de ma tournée missionnaire actuelle m’a conduit dans un
coin de la France, si particuliérement intéressant, que je ne résiste
pas au désir d’en entretenir, pendant dix minutes, tes lecteurs.
Le Mas-d’Azil est situé dans le
département de TAriége, lequel s’étend jusqu’à là frontière d’Espagne,
dans la région centrale des Pyré
*nées. C’est, tout à la fois, le cheflieu d’un canton (mandamento) et
celui d’une consistoriale, ou groupe
d’églises, correspondant, je pense, à
ce qui s’appelait autrefois, chez nous,
un colloque.
L’aspect du'pays est pittoresque,
rappelant celui du bas de nos Vallées; son climat est relativement
doux ; sa fertilité, en produils de
toutes sortes, fruits, céréales, vigne,
très grande.
Ce qui le rend intéres.sant ce sont,
entr’autres choses, ses riches.ses préhistoriques. On y remarque plusieurs
dolmens, ou monuments druidiques,
que les uns considèrent comme des
autels, sur lesquels on immolait des
victimes humaines, et d’autres simplement comme des tombeaux. On
y remarque au.ssi de nombreuses
grottes, dans le.squelles les savants
s’en sont donné, à cœur joie, à faire
pratiquer des fouilles, qui ont mis
en évidence de précieux souvenirs
des âges du renne, de la pierre, du
bronze et du fer.
Et, sans être un savant, on ne
peut qu’être “saisi d’admiration, en
pré.sence de la grotte du Mas-d’Azil
proprement dite, sous laquelle passent, à la fois, une rivière (l’Arise)
et une route nationale, sur un parcours d’environ un demi kilomètre.
Comme on se sent petit, sous ces
voûtes, dont les dimensions vous
écrasent, et dont les obscurités vous
environnent! L'impression devient
plus profonde encore, lorsque, quittant ce tunnel naturel, on pénètre,
par le côté droit de la route, dans
le liane de la montagne, et que, à
la faveur de torches, ou de modestes bougiefî, on gravit, en guise d’escalier sans rampe, et, par là-même,
non sans danger, un sentier humide,
qui vous conduit, d’étage en étage,
à travers des .salles de dilTérentes
grandeurs, où volent, par nuées, deé
chauve,s-sou ri,s. Le spectacle est complet, lorsque l’on a avec soi (comme
ce fut le cas pour nous), un gentil
Mas-d’Azilien, qui vous fait les hoh-
5
- 153
neurs de la grolte, en y faisant por*
1er par son domestique un énorme
fagot de paille et de bois (pi’on allume dans la principale salle, et en
faisant brûler ensuite une série de
feux de bengale, dans les aulres endroits plus dignes d’être vus.
L’admiration est moindre, mais
bien grande encore, cependant, quand
on visite la grotte du Pcyronard,
qui se composé de trois ou quatre
salles qui ont pour meubles des stalagmite.«, et dont les voûtes étaient
ornées de stalactites, que la main
des amateurs, a impitoyablement enlevés, à grands coups de marteau.
Mais c’est surtout au point de vue
de l’bistoire du protestantisme, que
le Mas d’Azil et sa région sont intéressants, pour un vaudois particulièrement, à cause de l’analogie qu’ils
ojfrent avec ses Vallées.
Ici, comme chez nous, il y a une
petite population' évangélique tout
entourée de populations catholiques;
ici, comme chez nous, celle population s’est maintenue, en partie du
moin.s, dans les héritages de ses pères, au prix des lutte.s les plus sanglantes et malgré les plus cruelles
persécutions. Le Mas-d’Azil, lui-même, est céléivrée par le siège qu’il
soutint victorieusement, on 1625,
contre les troupes du roi f.ouis XIII,
commandées par le rnaréclial de Thémines, et qui, dans des conditions
inverses, que je voudrais avoir le
temps et la place d’indiquer, rappelle, d’une manière étonnante notre siège de la Lalsille. Les grottes
que j’ai mentionnées ont servi de
refuge et de lieu de culte aux Huguenots traqués comme des bêtes
fauvés, ainsi qu’à nos pères celles
de Caslelus, des Tane etc. et, hier
même, je frémissais d’indignation et
je comprenais, sans les excuser, les
horribles leprésailles de la Rév^olution fi ançaise, en lisant, dans .sa publication originale, que me montrait
mon hôte, M, le past. Gbabert, le
document du martyre de trois ancêtres de sa femme, savoir VArrest
de la Cour de Parlement de Toulouse, du dix-huitième Février mil
sept cens soixante-deux, qui condamne le nommé Piochelle, Prédican (sic)
à être pendu et les trois frères Greniers Gentilshommes Verriers à être
décapités, pour avoir, le premier,
rempli les fonctions de son ministère, et les autres e.ssayé de le délivrer lors de son arrestation. Les
détails qui règlent l’exécution et les
teimes qui constatent qu’elle a eu
lieu, le lendemain, sont d’un cynisme rebutant, et tout cela ne remonte pas plus loin que 1762!
Ce qui rapproche aussi de nos
Vallées cette région, malgré toute la
distance qui sépare les Pyrénées des
Alpes, c’est qu’ici, comme aux Vallées, les pasteurs sont fidèles, et les
troupeaux, généralement bien disposés et faciles à conduire. Gomme
chez nous, hommes et femmes vieur
nent en grand nombré aux a,ssem
blées, surtout lorsqu’il y a quelque
chose d’un peu extraordinaire, et j'ai
été étonné <le voir ces soirs-ci, les
temples bondés, malgré les travaux
de la campagne, qui battent leur
plein. 11 faut dire que (chose qui,
celle-ci, n’existe pas chez nous)
les catholiques, même ceux de la
bourgeoisie, vienuent, en pareilles
occasions, s’asseoir, en très grand
nombre, sur les mêmes bancs que
les protestants.
J’ai aussi eu, ici, beaucoup de
plaisir à faire la connaissance de M.
Hulï'a, ancien pasteur, qui a été consacré, il y a bien longtemps déjà,
dans notre temple des Goppiers.
Ayant renoncé, au bout de quelques
années, au ministère actif, il est, cependant, resté une colonne de l’Eglise. Depuis quelque chose comme
quarante ans, il est membre dit Gonseil pi'esbyléral du Mas-d’ Azil et
trésorier du Consistoire de la région.
11 a, de plus, été maire de la commune, pendant plusieurs années, et
il jouit d’une belle vieillesse, enlouré
d’une aimable et nombreuse Camille
et de la considération publique, il
6
1&4
n’a pas, pour loul cela, oublié son
pays (l’origine (le Témoin le sail),
et c’est avec émotion qn’il parle de
« nos Vallées ». Puisse-t-il le faire
longtemps encore ! .
Mais il me Faut ]')arür pour une
paroisse voisine, et je (inis, cher ami,
par un cordial art revoir]
Le Mas-d’AiHf 27 Jinllet 1893.
J* WKITX»M7Kf:R.
.0o,_O. O..o_.0-. O. a_.o.
Nouvelles Religieuses
SLalisliqne religieuse des EtatsUnis. — Dans un récent article publié par VIndépendent de New-Yoï'k,
le riév, Devins cherche à utiliser pour la statistique religieuse
les données du dernier recensement
officiel des Etats-Unis (1890) Il constate qu’il y a maintenant dans ce
pays 143 corps ecclésiastiques, distincts les uns des autres au point
de vue administratif; mais une centaine de ces 143 dénominations sont
insignifiantes, car les 40 autres embrassent dans leui’ sein 98 "/o des
chrétiens du pays. Au coui's des dix
années allant de 1881 à 1890, la population des Etats-Unis a augmenté
de 25 "¡g.i Pendant cette même période, les Eglises luthériennes ont
gagné 68 Vo» l’Eglise épiscopale 48 7o
les Eglises presbytériennes 39 les
Eglises baptistes 37 les Eglises
congrégationiielles 33 “/q, l’Eglise
métlioiliste épiscopale 30 °/g, l’Eglise
catholique romaine 29 °/'g On voit
donc que, si le catholicisme pros-'
père aux Etats-Unis, ¡1 ne s’accroît
guère (pue dans la proportion où la
population elle-même augmente par
¡’immigration étrangère. On calcule
que, dans l’ensemble du pay.s, une
personne sur trois est en connexion
positive avec l’une ou l’autre des
Eiglises existantes.
POUR LA VENTE
faveor de m Etadlissemeiils d’iistructieii
À reporter Fr. 1976,30
M. le pasteur Arthur Muston 25,—
B Félix Muston 15,—
» le pasteur ,lean Romano 15,—
U. et A. Karrer 16,—
A. P. 10,
Une élève reconnaissante 2,—
M. le IF David Giordano 50,—
M.ine Georges Eynard, Genève
par M.lle Maggiore 10,—
Résidu de la collecte faite par
M.lle Pons de Naples pour
acheter des objets pour la
vente 10,—
Total 1,. 2129,30
Hcvih^ Poliliqiic
. U»li» — Quelques cas de choléra
continuent à ce produire ici et là,
mais nulle part l’épidémie ne pi'emi
de graves proportions.
— La loi sur les hamjues est actuellement discutée par le Sénat.
— Tout fait espérer que les manœuvres du côté de Pignerol auront
lieu. Nous espérons vivement que
S. M. honorera de sa présence le
Val Pélis.
— Imbriani a été nommé député
par le collège de Goralo.
— Le célébré (mmpositenr A. Calalani est mort à l’âge de 39 ans.
Suisse — Un congrès de> socialistes .siège a Zurich. Les anarchistes en ont été exclus.
Cii’èce — lœ canal qui traverse
l’isthme de Corinthe a été inauguré le
6 Août.
Fi'nnee — Le Siam ayant accepté
toutes les conditions iiue la France-
7
— 155 —
lui avait imposées, le bloc <ies côtes
Siamoises a été levé, Cetle allaire
n’a certainement pas contribué à uméliorer les l'elations entre laFrance
et l’Angleterre.
RtiiHsie et Allciiia^iii' — Une
guerre commerciale des [dus aigues
a éclaté entre les deux pays.
Ité|>iil>liqu« .Irgeiitinc — Le
pays est très agité, surtout du côté
de la Plata. I>es républiques catlioliques de l’Amérique du Sud semblent
ne pouvoir jamais trouver de repus.
PENSÉES
■$'-^
Le sentiment de la présence de
Dieu est pour la vie intérieure ce
que la présence d'esprit est pour
la vie commune.
*
V «
La résignation n’est [)as un mot
chrétien ; le ebrélien ne subit pas
la croix : il la porte ou la presse sur
son cœur.
Blottléittie Mm dite du Colléoe
Ouvrages reçus dernièrement:
De-Cürciiier-Fajal, O, J.es derniers Synodes de Quercy (1776-1787),
d’ap. le registre original et inédit.
12“ Montauban 1880 (150.
De-Gr«iiiici‘-Fajal, O, Goirespondance des deux tréres Laborde
forçats du Maz-d’Azil pour la foi au
bagne de Toulon, d’ap. des documents orig. et inédits. 8'' Montauban
83 (ITL
Uc-Grviiicr-Fajal, O, François
Rochette et les trois frères Dc-G renier, d’ap. des doc. orig. et inéd. 8°
Montauban 86 (154 CCGXVII. —
Dons de la famille de l’auteur, par
l'entremise de Mr. Jq. Weilzecker,
past, missionnaire.
Lazzariiii, G F, E.scursione nelle
Alfti Cozie, 16® Ivrea 1868.
Fazzarîni, G F, Escursione nelle
Alpi Gozie, liai prato ili Câlinât al
colle dell'Assietla. Noie. 16“ Pine*
rolo i860.
FazzarJiií, G F, Strada feríala
Torino-Rardoneccliia. Guida corograiico-storica e due escursioni nelle
Alpi Cozie, 2“ ed. 18” Piner. 1872.
Lazzarini, C F, Pinerolo e la
sua strada ferrala. Guida corograficostalislica, con breve storia dei Vaidesi. 18° Fir. 1877. — Doris de Mr.
Paul Gay évangéliste à Alexandrie.
X
Wiiiíiilow, Mir., Vie de M.me H.
Winslow, trad, de I’angl.
Roi'cl, Tlì, La conquête de Canaan ou méditations sur le livre do
Josué.
.Areliiiiaiul, A, La chronologie
saci'ée basée sur les découvertes de
Gbampollioa.
Ilnl>n«ìi‘, Histoires bibliques, —
Dons de M.me Asinari-Chiesi, Rome.
X
ülonofl, Jean, Quelq explications
sur ma révocation des fonctions de
directeur au séminaire prot. de Montauban. 8” Toulouse.
Rei •si«r, E, I^a présence du Christ.
Discoui's.
«I. R. Couve (1842-1802). Souvenirs de quelq. amis.
Les vacances de Gilbert; — La
bonne fée ou histoire d’un orplielin.
lloiiler, E, Les amis du paralytique de Gaperiiaûm. —• Dons de M.
E. P. Berlin, Marseille.
X
Geyiuonai, Jean, Michel Servet
et .ses idées religieuses. Essai histor,
et critique. Gr. 8« Genève, 1803. —
Don de l’auteur, past, à Gbalaiiçofi,
Ardéclje.
Nous remercions bien cordialement chaque donaleui'.
Le BiììlioUtécaire
Al. Viiiay.
8
— 156
>:íl;
I''.'
i-.
■V, ^ ;
'" S;
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ÉÉk'.
Pour le 15 Août
Jl f auraj pour les par ornes de
"^yncrol, ^rarmtin, '^J]raniil, 'S, -Qer~
main, une réunion au Î^rovençal, &n~
vers portes, ¿Mardi, i 5 tyîodt, a 9
heures a. rn.
S'etC' du i5
La Fête du 15 Août aura
lieu cette année (D. V.) à l’Envers du Villar, près du Cougnet, à un quart d’heure du
chef-lieu. Elle commencera à
9 heures a. m.
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AyyIso di Concorso
Essendosi, col 1° Ottobre p. v.,
resa vacante la Borsa Giacomo Pellegrino,— dal fondatore destinata ai
giovani Valdesi aspiranti alla carriera
di medicO'cbirurgo, di farmacista o
di notaio, i quali assumano l’impegno
morale di esercilare la loro prol’es.sione nelle Valli Valdesi, se vi é
un posto vacante, — é aperto il Concorso alla Borsa suddetta alle ^ seguenli condizioni:
1° Il concorso si farà per titoli
0 per esami fra concorrenti già in
possesso della licenza liceale. (Art.
Iir del Reg.“)
2° L’epoca del concorso è fm
d’ora fissata alla seconda quindicina
di Ottobre: un avviso ulteriore farà
conoscere la data precisa,
Le domande (.su calla semplice), :
cori’edale dai certificati e titoli che
del caso, dovranno essere spedite,
prima del giorno 15 Ottobre p. v.
al Presidente della Commissione. A
chi ne farà ricbiesta sarà spedito il
Regolamento della Borsa medesima.
Torre Pellice, addi 11 Luglio 1893.
Guglielmo Meii.le, Presidente.
Comune di TOBBE PELLICE
AVVISO DI CONCORSO
Dietro volontaria rinunzia della
Maestra della scuola mista della Villa
(l.rna inferiore), il sindaco sottoscritto
.% VVISA
essere aperto il concorso a tale posto.
Lo stipendio annuo é fissalo in lire
640 oltre l’alloggio.
Il tempo utile per presentare le
domande cori'edate dai documenti
prescritti dall’Arl,“ i47 del Begolamenlo per l’istruzione Elementare
16 Febbraio 1888, scade con tutto il
15 Agosto p. V.
L’elella entrerà in carica il 15
Settembre.
Torre Pellice, 4 Luglio i893.
Il Sindaco
Boér.
Visto, Nulla Osla
Torre Pellice, 6 Luglio 1893.
J.
\ Malan, Gérant
Torre Pellice — Imprimerie Alpina