1
•courant avec la Poste
'tilie '^’A^BONNBMKNT PAR aN
fekrií!*®’ j^utrich^ ♦Hongrie
R
RrésU, Danemark,
Holíande, Suède,
i ,/5®® * en s'abonnant
, ^ poste . . Fr.
iïfî.f^l'onns ;
Chta d’Adminietration;
híi w“ « Aamimetraiion;
l’W Pasteurs; et à
^P- A.lp¡na à Torre Pellice.
*^*büQ
oernent part du 1. Janvier
se paye d’avance.
Année XXII. N. 16.
1896.
Numéros séparés demandes avant
le tirage, 10 centimes chacun
Annonces: 20 centimes par ligne
pour une seule fois — 16 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour6 foie et au dessus
S'adresser pour la BédactlOQ et
pour r idnilaistratloii à
Jean Jalla, prof.,Torre Pellice*
Tout changement d’adresse coûte
15 cenlimes, sauf ceux du commencement do l’année.
E TEMOIN
É(JII() DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
“*• juo ,ergj lémoina. Ael. 1.8. Suivant la vérité avec la charité. Eph. IV, 15. Que ton règne vienne. SaUh. VI, 10
{ie
K O III maire:
*^i<ital de notre foi — Pour les autres
~~ Pauvre Arménie! — Manifeste du
tsar — Evangélisation — Société de
Missions «Pradeltorno» — Remerei•tients du ministère de la maison royale
— Soc. Vandoise d'Utilité Publique
>- Vaudois de Marseille — Infoi’rnations — Souscriptions - Revue Poli^tique — Avis.
luélitl (h iiolro iui
Ì. A <1
té
ii'-itijcuii anneau ne s’en soit brisé
ftb's
<|>'oi (leut on redonnaître la sod'une tdiaîne d’ancreV A ceci
rÜ'l’ii
l’ancre a été jelée non pus
un port (raiKjtiille, mais ilaris
- liaie ouverte, ioisque le vent
K-e et la niei est bouleuse.
de même, à quoi pourra-t-ou
^'biaîtiy la solidité de notre loi?
qn’aucime tentation iie puisse
■e ni même l’ébianler. Hélas!
est i'acile île .se l'aire des illu. a ce sujet, et de se croire fort
Nir
'la’i
qu’on se tient debout, tant
d J'dcuiie crevasse ne s’ouvre sous
^ pieds, tant qu’aucun ennemi ne
nous aUa(|uer! Nous nous vam
de cunlesscr Qirisl; le l'eriens«n pi'ésence île cdTitradicteurs
. '^^.mo(|ueai's? le rei'ioiis-noiis lunii
temps encore, si nous sortions de
notre milieu babituel etsi nous étions
habituellement entourés {tar des indi lîérenU et des gens du monde? —
Nous proclamons notre résignation
et notre parfaite soumission à la volonté de Dieu. Mais ii’est-ce pas
parceipie l’affection qui nous urracberait non seulement des soupirs,
mais des mui mures ne nous pas
encore Irappés? — Nous nous félit
citons de notre calme, de riolie patience; mai.s si tmé cerimne parole
injurieuse nous était adressée, si un
certain tort nous était fait, ob ! alors
quelle explosion de colère dans nos
cœurs et sur nos lèvres! — Nous
croyons être le meilleur des pères,
le |)lus exemplaire des maris, le plus
tendre des fils, le plus dévoué
des frères, le plus zélé'de.s amis.
Mais si entre nous et les nôtres surgissait ne fût-ce qu’une petite question
d’intérêt, n’y aurait-il pas de danger
que ces liens se brisassent irourfaire
place à la plus implacable des inimitiés? — Nous nous complaisons
dans le bjiiecfacle de la pureté de
notre vie; mais n’est-ce pas parce
i|ue Dieu n’a n pas permi.s tju’une
lerrtatiori assez séduisaiite et assez
[iuissiinte ne se plaçât sur notre cberiiirr? — Nous croyons être des gens
de botme volonté, dis[)osrj!;i à l'ertdre
V,sR «
S:'- 'M
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2
- 122 _
n
service, bons, généreux. Mais une
œuvre qui requerrait réellement de
la laligue, une victoire sur nos goûls
et nos inclinations, des sacrifices pécuniaires qui entameraienl, non seulement notre superflu, mais aussi
notre néces.saire, ne nous ell'raieraitelle pas; ne nous metirait-elle pas
en fuite? En un mot ne nous i'aisons-nous pas des illusions; ne
croyons-nous pas que le mêlai de
noire foi est fort, tandis qu’il est encore si faible?
Le métal faible, donc il exi.'^te;
et de cela comment pourrions-nous
assez en remercier le Seigneur? Mais
gardons-nous de nous reposer sur
lui avec une confiance qui pourrait
éire cause poui' nous de grands
chagrins et de graves chutes. Laissons de côté toute illusion et loule
imagination, tout vain seiiliment d’amour propre, et soyons raisonnal>les.
Plaçons-nous en présence de lout
ce qui pourrait nous arriver de pire
ici bas, et demaudons-nous calmement si alors nous pourrions résister, Et puis veillons dans cette dispo.sitiori dont nous parle l’apôtre
lorsqu'il dit qu’il nou.s faut accomplir notre salut «avec crainte et Iremîilemenl». Et enfiti, oherohoiis à fortifier le métal de notre loi en le
trempant jour après jour dans la
parole de notre Uieii et dans une
communion spirituelle toujours plus
intime avec lui par la prière. Ainsi,
([uand l’heure de la vive .soullVaiice
et des luttes intenses arrivei'a, nous
ne succomberons pas; an cotilraire
nous resterons fermes, à la gloire de
notre Dieu et pour notre salul,
H. M.
POUR LES iJUTRES
Un noble Piémontais, fatigué de
la vie, allait le long d’une rivière
avec l’intention de s’y jeter. Un petit garçon lui tira son babil sans cérémonie pour attirer son attention.
,0
— Nous sommes six enfants, dil|
et nous mourons de faim!
Le noble se dit: Pourijuoi n’aiti
rais je pas celle famille raalheureiisi|
J’en ai les moyens, et cela ne
prendra que quelques mitiules. 1
U suivit l’enfant, et vit une tep
misère qn'il ouvrit sa bourse. ®
|>auvres gens furent si reconna'l
sants que le cœur de l'homrne
en fut louché.
— Je reviendrai demain! di
Insensé que j’étais de (juiller
monde où il y a lani dp joie à *
(1er les mallieiireux...
— Ce qui me rallaclie à la vtf
disait une jeune fille au dernier df
gré de la consomption, c’est la
sée que je puis èire mile aux
en leur paidant du Sauveur.
Ce qui caraeléri.se une vraie coftl
version, c’est le besoin (le Iravai ,
à faire l’œuvre de Dieu ComprenêÎ
vous une âme sauvée tout nou
lernenl qui se contenle de son
pre bonheur et n’é[)roiive arictfj
dé.sir d’en faire part à d'aulres? Æ
lui manque quelque chose d’essetif“^
certainement. i.
Une vie dépourvue d’aclivilé, 4^'
ne cherche pas à se dépenser pod^
le bien d’aubui, est une vie perd*’.,
que le Seigneur ne peut a])pruiiV0L
El quoi? vous vous levez le mad>
en lorrrianl un plan pour la jouriii^’
— car, enfiti, il faut bien savoir
(pie l’on a à faire, — et dans
plan ti’enfre que ce qui peut vo**_
élre utile (fu agréable? Ne voy^a
vous pas tout de suite (|ue votl
n’étes point encore le serviteur
la servante de Jé.sils Cliri.st? Vofl
ti’êles disposé qu’à être votre propfl
serviteur, c'est à dire à conlitiueO
vivre dans le plus parfait égoïsii^
Quoi d’élonnantl, qu’un i^i g't'àfl
nombre trouvent la vie emiuyed^
et cherchent à tuer le temps P^*]^
qu’ils ne pensent pas que Dieu
a sauvés pour qu’ils aident à sau^®
les autres? Si tous comprenait®
ainsi leur vocation chrétienne, tí
d’ouvriers se mettraient à l'œuV®
3
f "I.
- I2â
1,"® d’œuvres s’accompliraient! AhI
que, lorsqu’on n’a pas accepté
■ titre de serviteur, que l’on n’a
1*’’ goûté la joie de travailler pour
tiFist, on ne. sait pas ce qu’est la
Faie vie chrétienne ni quel profond
^®nheur elle peut procurer!
jjg^^sayez de vous pénétrer de l i
%it,
uti pian si vous le voulez, ou
lleridez-vous au Seigneur d’heure
" heure pour qu’il vous donne un
l^vail à faire pour le bien des auet votre vie sera transfigurée;
^Dtis sortirez de voils-même, vous
J^l'lierez vos mille petits maux, les
;0iris multiples que vous vous êtes
J^iJOaés, vous négligerez d’en parler
' A'Os amis que vous fatiguez, et
jouirez d’agir pour ceux qui
entourent ou que vous rencoridans la journée. X.
Fragment extrait de VEglise Libre.
ill^l Mitili I
/S® article/.
nouvelles lettres sur les hor®<tt's d’Arménie sont arrivées en
I ‘‘ernagne et ont été publiées sur
jourtiaux tie ce pays. Nous en
^trayous ce qui suit:
jour, lroi.s .semaines environ
Pi'és le massacre du '18 Novembre,
le;
habitants de Marasch virent ar-^
^^er uf, convoi de 380 femmes et
(tfants. Elles étaient malades; leurs
étaient meurtris; leurs vête„ ®hls étaient en lambeaux; elles
. ,®ient faim et froid; elles pleuj^f®bt, Des solilats turcs les pous(j comme, on pousse le bétail et
^**'Fent pai- les enfermer dans le
gVïiple protestant. Des fenêtres on
,/‘^®ndit bientôt ces cris; a Aidez
|. •»■•»ti WldJlvV Vi/Co U-IIO» v\
aidez-nous, nous-sommes des
Ij'^'^^tiennes; nou.s mourons; aidez
ô amis Chrétiens! ».
k
® que chaque personne (|ue vous
®*icontrez a une âme qui n’est peutl'*'®. pas sauvée et que vous devez
Vep(j(. Qjj encourager. Dés le malin,
I.e matin suivant, une femme
chrétienne de l’endroit réussit à
pénétrer dans le temple, Les capti! ves se jetèrent à son cou, la considérant presque comme un ange
libérateur. Elles lui dirent qu’elles
venaient d’environ 12 villages, au
Nord et à l’Ouest de Marasch. La
contrée commençant à s’agiter, elles
avaient, deux mois auparavant,
quitté leurs villages et étaient allées
à Furnus pour se rendre de là a
Zeilim. Environ 40U0 personnes se
trouvèrent ainsi réunies. Tout-à-coup
elles se virent entourées desoldáis,
et alors eut lieu un épouvantable
massacre auquel n’échappèrent que
ces femmes et ces enfants, que l’on
dirigea sur Marasch situé à deux
jours de marche. Très peu avaient
une monture; les aulies marchaient
portant leurs enfants au bras ou les
conduisant par la main. Lorsqu’un
enfant tombait de fatigue et que la
mère voulait le relever et le porter
dans ses bras, les soldats lui criaient
qu’on ne pouvait pas s’arrêter, la
chassait en avant, et le pauvre petit
restait sur la route pour y mourir.
Une femme raconta qu’elle avait
réussi à mettre ses deux enfants
sur une monture; mais arrivés à
une rivière, les soldats les jetèrent
dans l’eau. Apres cinq jours passés
dans ce temple les autorités déclarèrent qu’il était du devoir des églises
catholique, protestante et grégorienne de prendre soin de ces malheureuses. Un samedi, 75 furent
livrées à la communauté évangélique
qui leur trouva d’abord un refuge
dans une école. Mais le lundi suivant
chacune d’elles avait déjà trouvé une
maison hospitalière.
Une autre lettre venant de Schepilc
près de Kharput donne les détails
suivants: «La horde qui nous attaqua
était conduite par Saru Ghichelgen
et se 'composait de 400 hommes
armés (¡ui marchèrent sur le village
et lui tirèrent dessus jusqu’à midi.
Alors quelques uns des habitants
les plus en vue, allèrent demander
I
4
1¿4
ce que l’on voulait, fl’eux. « Cent
livres turques», leur liit-il l'épomlu.
On les paya, mats ils ne partireut
point. « Vous (levez tioii.s donner
vos monti'es», Nous'les (lonnûrnes,
mais ils ne quittèrent pas la place.
«Vous devez nous donner vos armes». Noua les livrâmes, mais ils
ne firent, pas mine de s’éloigner.
« Nous voulons le blé et le bétail ».
Ils prirent tout et ne furent pas
encore satisfaits, cr Nous voulons
fouiller vos maisons et vous prendre
tout CB qui nous plaît». Ils le lirent
et emportèrent tout ce (|ui avait
quelque valeur ».
« l>a nuit étant venue, nous pensions
que le danger était passé. Vain espoir! car le lendemain matin nous
fûmes attaqués par les Turcs des
villages environnants,qui menaçaient
de nous tuer tous, si nous ne sortions
pas de nos maisons. Nous les (piittâmes' et ils les pillèrent, puis les
brûlèrent, à l’exception d’une douzaine des plus pauvres. Ils tombèrent
ensuite sur les femmes et les enfants
et leur prirent souliers et habillements. Le huitième jour, iis vinrent
à nous sur le rivage du fleuve. Ils
tuèrent le fils du frère Vaghdo et
le pasteur Melcon parcequ’ils ne
voulurent pas changer de religion.
La nuit tomba; mais ils vinrent avec
des lanterne.s et choisirent 45 jeunes
gens, disant que le Gouvernement
les voulait. Sachant ce qui les attendait, les jeunes gens demandèrent
un délai d’une heure. Ils priaient et
cbanlaient; ils se demandaient pardon les uns aux autres; ils baisaient
les mains de leurs parents et se sépai'érentd’eux, louteii pleurs, .sacliant
qu’ils ne les reverraient plus. On
les conduisit dans un lieu solitaire,
à une demi heure de distance, et
on les menaça de mort s’ils ne voulaient pas abjurer leur foi. Tous répondirent: « Nous ne voulons pas
renier noire relielon. Nous sommes
prêts à mourir pour notre Sauveur »,
Cinq seulement réussirent à;se .sauver. Les autres moururent, martyrs i
de l’amour de lésus. Mon flis
miiel fut un de ceux qui échappa*
renl et restêrRiit caeliés douze j(
dans une l’averne. Mais mon
jeune, mon enfant de 22 ans.
tué ».
Extrait, par H. fcf'c
MANIFESTE DU TSAR
Encore quehpies jours, et Nidoliisî
l’empereur de Riissie, .sera cniiroriM^Les préparai ils pour cette cérèmoin®
sont grandioses et il y aura des
*-'X7IIL 41 mil U
fêtes et des cadeaux pour le peupl®.
aussi Iden que [lOtir tes [»rinces, h
est l)on de connaître le inanifesif
de ce jeune em[»ereiir à l’oCcasitiîL
de la cérémonie du couromiemeifG
Par la grâce de Dieu, nous N''
I. «Al IIV \.
colas 11, empereur et autncrate .d®
toutes les Russies, roi île l’ologn®»,
grand-duc de Finlande, etc.
Savoir faisons à tous nos lidèle^.
sujets:
A.vee l'aide de Dieu, nous avoi^i
l'intention, à l’exemple des pieii%
empereurs nos ancêtres, de placéf.i
sur notre tête, au mois de Mai di;:
cette année, à Moscou notre. pP®’'i
mière cat>ila!e, la eouroime, et iF'i
recevoir la sainte onction dn SeK
gneur, selon les rites consacréS'fi
avec notre épouse bien-aimée, Sîî
M. l’impératrice Alexaudra-Tliéo lfi'1
rowna. Nous invitons tous nos Qri
dèles sujets à pailage,r avec noù*'^
le jour solennel d« couronnemoti§li
notre joie, et à s’unir à nous diiirfî
une prière ardente au dis[»ensateOT
de loule.s grâces pour ([u’jl fas#
descendre sur nous’ les dons de ao"*'
Saint-Esprit, qu’il aflérmis.se noU'®’
règne et nous dirige dans la voif>
suivie par notre péi e, d’impérissabW
mémoire, dont la vie et l’œuv,!^pour le bien de notre cbèi'e [»alt’i^*
resteront pour, nous à jamais u'i'
lumineux exemple.
Donné à S. Pétersbourg le
5
-- 1S5
ir Janvier de l'an de grâee 1890 ai de
• notre règne le deuxième.
Nieelas.
Francliemenl, ee mani leste est
dieté par un esprit chrétien et en
'_é- lisant nn ne peut qu’en être
^mii, mais cela ne nous empêche
pas de plaindre ce jeune monarque
lui se trouve en flagrante coiitra'
diction avec lui-même. S’il désire
sincèrement les grâces et l’Esprit
de Dieu, qu’il arrête les persécutions
dirigées avec un esprit infernal
contre les stundistes, les Protestants
ot les Catholiques; qu’il ne laisse
pas égorger par ses hons amis les
turcs, les pauvres arméniens; qu’il
Re montre chrétien, eu un mol, et
il pourra tout attendre de Dieu,
uiais l’invoquer pour le persécuter,
cela ne présage rien de bon et
uiallieureusemeat le (eupe Nicolas
: CM fera la douloureuse expérience.
Ce langage onctueux semblable à
celui de Métiélik, contredit par les
actes de ces potentats, est [)lus
' blâmable que le silence que nous
déplorons dans nos assemblées lé:: Rislalives. Que Dieu ouvre les yeux
de Nicolas afin qu’il puisse être:
céeltement heureux et béni.
. G. A. Trokv
EVANGELISATION
r "
s< ■■
g ■ ——
Î v A Vérone M. le pasteur Léger n’a
Ni pu se taire en présence d’un appel
Ki^dressé aux cathoti(|ues pour foudep"
Une,: association ayant pour but: de
cecueillir de rargent pour .faire sms
bp les âmes du purgatoire, moyen-’
I banl des messes. Il a donc, annoncé
^ _ dans le journal V'Adige des confécences publiques pour réfuter l’appel , en question. Avec les autres
' î'Uditeurs. Mi Léger a vu paraître
[L deux prêtres professeurs au sémiri baire et journalistes. fiCur compteur J'eiidu tendant à conduire l’eau à
leur mouliii et plein ddriiveclive.s,
publié dans leur journal Verona fe
dele, ent pour résultat d’amener le
dimanrdie suivant une pins grande
foule d’auditeurs au temple vaudois.
Or il arriva que les prêtres u’y vinrent plus.
M, Viilicevic a initié à Naples des
disciis.sirms pnhiiques an cours desquelles des étudiants de l’univei’sité
— qu’il reçoit et prépare chez lui
— soutiennent des thèses imprimées
pour l’occasion. Bien que la ifernière
ail duré 3 h. plusieurs personnes ont
quitté la salleavecle désir d’y revenir
mieux préparées, Espérons (jue ce
nouveau moyen employé contribue
à réveiller ceux qui disent si facilement: non te ne incaricà.
Des conversa fieu.s familières ont,
commencé dans les colonnes du Bolettino sur la question pleine d'actualité que voici: Pouvons-nous et
dans quelles fimites avoir recours à
la coopération de la presse politique
pour notre œuvre d'évangélisation ?
Quelques plumes bien taillées ont
déjà répondu à l’appel, et nous
croyons qu’il en résultera quelque
bien. . ,V
A Florence l’on a initié avec d'heus
reux résultats l’échange des chaires>
vaudoises de Via Manzoni et de Via,
dei Serragli et dea réunions de prières au profit des membres (de ces
deux églises. Cela fait du bieb que
de voir les frères se réunir «et. travailler au service du Seigneur dans
un. esprit d'amour fraternel; La.réguiarité dans la fréquentalion dm?
cultes y est un indice; certain de la
réalité des besoins religieux;
Les écoles vont avec les églises et
facilitent leurs progrès. Celles de
Florence comptent 48& élèves, c’està-dife 30 de plus que fan dernier.
On pourrait eü'avoir de plus si le’
local ne faisait pas dé*faut. De cesi
186 enfants 150 soni dé provenance
catholique romaine; et l’on peut dire
que le» 110 familles? représentées'
dan.» les classes sont sousMlai bienfaisante influence'de i’Evawgïle/ L’ècole du Dimanehe compte 20 grou--
6
— m —
pes confiés à anlant de moniteurs
et tle tnniiifrices.
Les écoles de Pise sont florissantes
aussi avec leurs 438 élèves, qui fréquentent presque Inus ' l’école du
[iimmiche. Deux de ces élèves font
cloque jour d’école 28 kilomètres
de chemin de fer pour aller aux
leçons. I/école du soir compte 6Ü
élèves inscrits.
A Alghero (Sardaigne) le cadavre
il’une vieille femme est resté 3
jours dans la maison sans sépulture.
On attendit en vain le prêtre qui
ne parut point, la famille n’ayant
pas de quoi payer les funérailles.
Nous savons bien que l’église de
Rome ne àe contente guère de la
brebis sans laine; mais les autorités?... et les lois sur les sépultures ?...
On lit dans le N. 54 de « La
Sardpgna » que dans les rues de
Sassari l'on vil un convoi funèbre
tout composé d’enfants et sans prêtres. Ceux<i n’avaient pas voulu
paraître parce que la famille ne
po.ssédait pas les fr. 2,50 requis pour
l’enterrement de leur petit entant.
Quelqu’un aria voin les parents affligés,‘et lés trouva assis par terre
pleurant leur mort, dans une chambie obscure et humide, où l’on ne
voyait pas trace de meubles. Il y
avait là te père, la mère et 3 petits
frères du mort; ils tremblaient de
froid et leur aspect montrait les
traces de la faim soulferle. Le pauvre père est sans ouvrage depuis
un nfiois, et c’est la faim plus que
la maladie qui a lué le cher peüt.
Un pays dans lequel sont po.ssibles
de pareilles clioses a i un urgent
iresoin d’être évangélisé,
I,e Libero Credeate et l’Italia
Evangelica rapportent le (ail suivant,
le donnant comme récent et historique. Un colonel a donné un banquet aux soldats de son régiment
qui devaient partir pour l’Afrique.
A la fin du dîner le colonel, entouré
de ses officiers, fit un discours d’occasion et il allait partir lorsqu’un
soldat lui demanda la permission de
réciter une poésie. 11 la récita avec
émotion et avec vigueur, et tous
l’applaudirent. Le colonel lui serra
la main et voulut savoir son nom.
Le major voulut qu’avant de partir
pour l’Afrique'ce soldat allât chez
lui réciter sa poésie en présence de
sa famille. La voici:
Marciamo fratelli, la tromba suonò,
Ci aspetta U nemico, il Duce chiamò.
La pugna fla dura, tremenda sarà
Ma buone son l’armì; vittoria s’avrà.
All’armi! aH’armi ! compagni marciara,
Ecco il nemico - la tromba suonò
In via, fratelli, coraggio ! marciam !
Che ¡’invincibile Duce ehiarnò.
Lisez les autres strophes dans
VArpa Evangelica à la page 68”.
'e. b.
SOCIETE DE ijlISSlONS
«Pra-^el-Torno»
Rapport financier de l’année 1895.
1“ Collectes faites aux 45 réunions
tenues dans dilférentes paroisses
des Vallées:
Angrogne 6 réunions fr. 43,91
Bobi 2 » » 9,90
La Tour . 44 » » 58,22
Masse I . 4 » » 5,40
Perrier-;MaueilIe 2 » » 40,45
Pîgiieroi S. See.d 2 » » 43,55
Pomaret . 4 réunion » 40,—
Prali . . 4 » » 44,
Pramol . 2 réunions » 4,75
Prarustîn . 2 » » 5,45
Bodoret . 2 » » Î4,70
Rora . . 2 » » 3,80
St. Jean , 6 » » 44,22
Villar Pélls 4 » » 44,40
Vlllesèche . 4 réunion » 8,45
LE BUREAU :
Président: Pierre Grill
V,~Présid. ; Lageard Albert
Secrétaire: Eugène Revel.
1
Total 43 réunions »224,60
2® Contributions des membres honoraire^ . » 256,45
3® Dons particulier? . » 22,43
J'otal général » 500,48
7
— 127
a.
ßeinercimeiits du ministère de la maison Royale
Voici la lellre que M, le pasteur
Weilzeeker a reçue en échange de
î’envoi qu’il a fait de sa relation .sur
la colonisation.
Rome le 28 Mars 1896.
Âu Révéré M. le chev. Jacques Weitzecker
Pasteur Vaudois
Membre Correspondant do l.i Société de Géugrapliie
Pomaret (Pignerol).
J’ai satisfait avec plaisir votre désir, en
offrant à Sa Majesté le Roi l’exemplaire
spécial du rapport que vous avez pi-esenté
an dernier Congrès Italien de Géographie
sur le sujet « Si et comment il est juste
de coloniser ».
L’Auguste Souverain, appréciant dignement l’importance du sujet que vous avez
pu traiter, non seulement scientifiquement,
mais aussi par suite d’une longue expérience personfielle, se réserve de lire votre écrit, et en attendant il m’a chargé de
Vous remercier au Nom Royal de votre
affectueuse et dévouée offrande.
Heureux dé vous communiquer l’acceptation de Sa Majesté, je saisis cette occasion propice pour vous présenter, Monsieur
le Chevalier, l’expression de ma considération distinguée.
Le Iteggente le Ministère de la Maison
Royale
Lieutenant- Général
(signé) E. Ponzio Vagua.
Vaydoist d ' Utilité Publique
Ont patié leur conlribulio)i pour
1896 (1):
. P
M.lle Elisa Charbonnier fr. 2
M. Cario Bossi 10
» B.mi Morel 1
M.lle Susette Morel 1
M. Elisée Costabel 2
M.lle Marthe Gaudin 1
M. Paul Avondel 1
» Jean Chauvie 1
» Henri Beux 1
!> D. Pellegrin, cordonnier 1
» B mi Ro.stan 1
» Jacques Morel, juge de paix '2
Jean Morel 2
„(1) Voir les listes précédentes dans les
2
2
» Adolphe Morel
» Joseph Besson
M.lle Albeiiine Lanlaret
M me Caroline Boër
M. le çhev. Robert
M.lle Elisa Toui'n
» Adèle Rollier
B)ur 1895:
M J. Pierre Talmoti, ex-syndic
» Pierre Gay, professeur
La section de la Tour, dans ses
séances du 24 mars et du 13 avril,
a pris deux délibéralions impor
tantes, celle d'instituer un bureau
d’informations dont le besoin est
vivement senti, et celle de nommer
un jury de conciliation pour arranger les différends et éviter les recours en justice. Nous ne faisons
que mentionner ces deux objets,
certains que le Bureau de la section
en parlera lui-même en détail aux
lecteurs du ..Témom,
Vaudois de Marseille.
Mouvement du 25 Janvier au 25 Mars.
ICaptémcs: Tüurn Marcelle, Long Henri,
Charbonnier Jeanne, Negrin Susanna, Barai
Léa, Qhigou J, Baptiste, Turin Jqles, Travers
Susanne. —0éc«ss Bouchard Alexandre,
5 ans; Vinay Jacques, 71 ; Gîaime Marguerite, 44; Barus Jean, 30; Turin Adrien, 1;
Micci Anna, 1 an; Peyran Honorine, 8 j.;
Voile Susanne, 19; Peyronel Marguerite,
épouse Bounous, 33; Costabel Louise, 3.;
Costabel Auguste, 12 j,; Germanet Baptîstine, 10 mois; Drivet Antoinette, veuve
Baridon 65; Durand Henriette, veiivcjahier,
49 ans. — Illariag;cst Ginoia LOuiS et Louise
Costantino; Jobert Samuel et Esther Coucourde; Combe Braiie et Nina Desportes;
Grill Jean et Madeleine Tron,
INFORMAtlONS.
Le Ministère a donné des dispositions pour faiie connaître aux familles le sort des soldats d’Afrique
dont on n’a pas de nouvelles. Les
familles doivent pour cela s’adresser
au syndic de leur commune en indiquant clairement le nom, le corps
et la cla.sse de celui duquel- il désirent conriaîlre le sort.
Le 20 eouraiil seronl. congédiés
les militaires de la classe 1373 qui
8
- 128
ont élé i’Hp|)elés sous les armes en |
Décembre. |
SOUSCRIPTION
EN FAVEUR DE L’ÉGLISE DE GROTTE
D. H, Revel, S. Jean 3 —
P. R.
C. Beck will)
A, Halmas,
5
205 ■
Soiiscriptioti
ñ fareur ki Yictinies d ' Arménie
P. R. 5 —
G. A, Tl on 10Elisabelh Revel, S !. Germain 1 —
M. P. 5B. Tt'on 5il. Tron 5J. P. Pons 5
Poliliqlie
l/Empereiir et rirnpéralrieè tl’Allerna^oie, apres un voyage de trois
setnaine.s, pendant lequel ils ont visité Naples et les principales villes 1
de la Sicile, se sont rendus à Venise, où ils ont eu une entrevue
avec le Roi et la Reine, accompagnés des rainisti'es Riudini, Serrnoneta et Bi‘in, Les journaux ne sont
pas d’accord sui‘ la poi'téé et lé but
de celte visite des souverains allemands à notre pay.s. Les uns y voyewt un .simple voyage de plaisir, les
autres lui attribuent un caractère
politique et parlent d’un nouveau
traité de la triple alliance, sur les
mêmes bases que le précédeiil, mais
avec des modifications dans les délails. Nous croyons que le jeune
Empereur a surtout voulu donner
à l’Italie et à son Roi, mt témoignage d’estime et de sympallrie dans
tes mauvais jouns que nous traversons. Les augustes visiteurs ont élé
acciteillis partout avec enlbousiasme
et leur entrevue avec nos soiivet'aiiis a été empreinte de la [dus
grandie coraRalite,
Iis sont maintenant à Vienne, et ]
ce qui'ferait croire que la [loliliqire ]
n’est pas étiangère à ce voyage, c’est que le chancelier lloheidohe
a rejoint l’Empereur dans la capí- ;
laie aulticbieniie.
En Afriiiue la .situation semble
continuer à s’améliorer. i,es Derviches, après les combats du 2 et du
3 courant, ont abaiidonné leur camp
de Tukruf et se sont retirés au-delà
du fleuve Atbara Çassala est donc
hors de danger pour le moment. Le
négus se r'etii'e vers le sud et se ’â
trouve maintenant à Antalo, au-delà
de Makallé. IjOs ras Alula et Mairgascià restent dans le Tigré pour
continuel' tes opérations, mais Raldissera espèi'e pouvoir se'rapprodier
d’Adigrat et délivrer le fort, ou tout
au moiits donner la maitt à la gar
nisoii si elle est obligée d’en sortir.
Mallieureusemeiit il ne parait pas
qu’on soit près de signer la paix.
S’il est vrai, comme on l’aSsure, que
les Abyssitts cbercbeirt à conclure
une alliance avec les derviches, nous
sommes torcés de ct'oire (¡ne les
pi'oposiLiorrs de paix du négus n’élaieril guèies sincèr’eset il est à craindre que la guerre ne dur'e longtem|)s.
TEMPLE DU U1ABA8
Dimanche a 3 h. culte avec prédication. Sujet; Le navire est encore
en roule.... mais Cancre est déjà jetée.
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