1
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19 Décembre 1901
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pour rAdmiiiistration d M. Jean
Jalla, prof-, Torre Pellice,
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L’BOHO
DKS VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Vous me serez téjnoiiis. A ut. 1,3. Suivant la vérité avec la oharité. E|'h. IV, 16. Que ton règne vienne. Malt. VI, 10.
Sommaire :
Quel ange secourra nos jeunes iilles — Correspondance — Cltroniiiae — Bibliug-rapiiie
— Nouvelles et faits divers — Eevue
Politique — Annonces.
ange secourra
nos jerines
(Tiré du livre de Fuucke réoemmeut traduit par M. Gindraux : Dans le monde de la
foi avec Ahrakain).
Laissons maintenant Agar avec
l’Ange, pour jeter un coup d’œil
sur notre époque ! Cette femme solitaire, égarée dans le désert, n’estelle pas un type, une image? Ne
vous fait-elle pas penser à des milliers et des milliers de jeunes filles,
qui, privées de toute protection,
éloignées de leur patrie, de leur famille, errent dans le vaste désert de
ce monde, exposées à toute sorte
de dangers, quant au corps et quant
à l’âme ? « Par exemple, ce monde
serait-il un désert ? » me demandet-on. Je réponds : Les solitudes de
l’Asie' et de l’Afrique ne sont pas
. aussi dangereuses -que le monde,
plein des convoitises chcirncllés et
de vanité. Lorsqu’une jeune fille est
belle, qu’elle est aimable, qu’elle
sait plaire, elle couft , alors un double danger. La place de la femme,
de la jeune fille est dans la famille.
Si vous n’avez pas de famille, il
s’agit d’en chercher une nouvelle
à laquelle vous attacher. La femme,
lorsqu’elle est seule, court les plus
grands périls. Ou bien elle se sentira malheureuse ; et nous sommes
toujours plus ou moins ce que nous
nous sentons être. Ou bien elle se
sentira heureuse dans son isolement,
et c’est alors qu’il faudra avoir pitié
de son malheur !
Hélas ! il est dans la société moderne tant de jeunes filles solitaires,
perdues au sein du vaste. monde,
sans qu’il y ait de leur faute ! Où
sont les anges qui voleront au secours des pauvres délaissées? Lectrices qui êtes d’accord avec moi
sur la triste situation que je dépeins,
ne voudrez-vous pas remplir l’office
d’un bon ange, vous occuper de
celles qui sont abandonnées, les
aider, vous employer à leur créer
un foyer? Je le sais, un grand nombre de jeunes filles souiFrent par
leur faute. Le joug de la maison
paternelle, de l’opinion leur a paru
pesant. Elles se sont lassées de voir
se fixer sur elles l’œil scrutateur de
leur père, de leur mère. Elles ont
2
— 402 —
cru que la liberté idéale est un état
où personne n’a plus rien à vous
dire, aucun conseil à donner, aucun reproche à adresser. Et elles
ont dit adieu à la famille. Légères,
elles se sont élancées, sans réflexion,
sur l’océan mouvant du monde à la
recherche d’une nouvelle situation.
Allez, le soir, dans les rues de nos
grandes villes où sont situés les lieux
de plaisirs à la mode, les locaux où
l’on danse, où se donnent des concerts à bon marché, voyez s’y presser,
y passer des flots de jeunes filles
rieuses. Combien ont quitté imprudemment le foyer qui les gardait !
A combien d’entre elles ne serait-on
pas tenté de dire : « Agar, d’où
viens-tu et où vas-tu ? » As-tu donc
oublié que tu es une créature de
Dieu, appelée à le glorifier ? Ne
t'aperçois-tu pas que tu es sur une
voie de perdition ?
Il ne suffit pas de gémir sur l’un
des maux de la société moderne.
Il faut secourir celles qui se perdent
en si grand nombre par leur faute,
en cédant aux idées du jour, à la
passion d’une fausse indépendance,
comme celles qui sont exposées à
se perdre par la situation que fait
aux isolées notre civilisation si orgueilleuse de ses progrès. Femmes
chrétiennes, volez au secours de vos
sœurs en danger ! Maîtresses de
maison, cherchez à rendre votre
demeure agréable à vos domestiques ; qu’elles se sentent des membres de votre famille ! Qu’elles n’aient
pas même l’idée d’aller chercher
au dehors des récréations ! Vous n’avez
pas d’ailleurs à 'vous occuper seulement de vos domestiques. Vous avez
à chercher hors de votre maison, à
protéger tout autour de vous les
pauvres abandonnées. Soyez pour
elles de bons anges, femmes chrétiennes, vous surtout qui avez du
loisir ,ou qui n’êtes pas mariées. Il
vous appartient spécialement de remplir l’office de messagères célestes,
d’amies dévouées auprès de nos
jeunes filles.
Une jeune fille a soif de joie. Si
elle ne trouve pas la joie dans la
bonne voie, elle la cherchera dans
les sentiers défendus. Offrez à celles
qui ont si peu de plaisirs les joies
pures ! Qu’elles ne soint point seules
dans leurs heures de liberté, qu’elles
sachent où trouver un entretien agréable. La femme qui est entourée d’affection est facilement gagnée, au
bien, à moins qu’elle ne soit tombée très bas. Ah ! il n’en est que
trop de tombées très bas, horriblement bas 1 Les laisserons-nous aussi
celles-là ? Les laisserons-nous au
fond de l’abîme sans leur tendre
la main ! Une fausse pudeur, une
délicatesse exagérée vous empêchera-t-elle, chrétiennes, de travailler
au relèvement des âmes perdues.
Oh I je sais tout ce qu’il y a de
répugnant dans certaines chutes,
dans certaines situations, dans le
mot : Prostitution. Mais vous laisserez-vous arrêter par la vue de la
boue où il faut descendre, si l’on
veut tendre une main secourable ?
Eh bien, si vous ne vous sentez
pas la force de travailler au relèvement des' femmes perdues, des
jeunes filles tombées, — car cette
vocation n’est pas de tous peut-être,
— sachez au moins demander à
Dieu, de se susciter des missionnaires dans le monde du vice. Sachez aider celles qui travaillent déjà
au relèvement, les encourager de
votre sympathie. Ne rien faire du
tout en face de toutes les souillures
qui déshonorent encore notre civilisation, c’est se livrer à une délicatesse ressemblant fort à du phg,risaïsmos : Souvenez-vous de la parole
du Maître saint à la femme tombée :
«Je ne te condamne pas non plus».
OTTO PUNCKB.
Mon cher Echo,
Tu voudras bien permettre à un
de tes lecteurs les plus assidus une
3
— 403 —
observation à propos de la circulaire
au sujet de l’Orphelinat : Comme les
orphelines ne viennent pas spontanément demander l’admission à l’établissement mais qu’elles sont toujours présentées et recommandées
par quelque protecteur ou protectrice, comme en second lieu il arrive que l’on recommande à un établissement de bienfaisance (hôpital,
orphelinat ou asile) des personnes
dont on veut se débarrasser, je me
permettrais de suggérer à la direction d’exiger des protecteurs des
enfants qu’ on lui présente qu’ ils
prennent la responsabilité d’intéresser
autant de leurs parents ou connaissances qu’ils voudront à s’engager
à fournir annuellement la somme
de.... ne fût-ce que lo fr. ou même
moins par mois, ou l’équivalent en
denrées ; cela serait un grand soulagement pour l’administration. C’est
inutile qne nous attendions toujours
les secours de l’étranger pour nos
besoins irtternes — et cela n’est pas
dignikm — les églises sœurs qui
nous ■ ont déjà tant aidés sont surchargées de besogne et il est de
notre devoir d’enseigner à notre
église à fare da sè.
Cordiales salutations
Ton ami
R. S.
Saint-Jean. — Nous recevons:
L’inauguration des salles de l'Union Vaudoise a attiré autant de
gens que le vaste local pouvait en
contenir, et chaque jeudi soir le salon se remplit pour la conférence,
et chaque dimanche soir pour l’exercice de chant. Jeudi dernier c’est
M. le prof. Jean Jalla qui a donné
sur «l’Histoire vaudoise et sa place
dans, l’histoire du monde » une conférence fort applaudie.
Jeudi prochain, 26 courant, la con
férence sera donnée par M. le prof.
Falchi.
Samedi, 21 courant, à 7 h. ip du
soir aura lieu dans les mêmes salles
une soirée payante de projections
lumineuses et autres choses attrayantes, donnée par des amis de Turin au profit du bazar de l’Asile des
Viellards, qui renvoyé déjà depuis
deux ans pour faire place à d’autres
a bien besoin de pouvoir se tenir
sans entraves l’année prochaine, dans
la semaine du Synode.
Poniaret. — M. le pasteur Weitzecker ayant offert au Roi et à la
Reine mère ses brochures: Il Be
buono et Le Bol Humbeii I et les Vaüdois, LL. MM. lui ont fait adresser
des lettres de remerciement on ne
peut plus flattueuses. Celle du ministre Ponzio-Vaglia, écrite au nom
du Roi, mérite particulièrement d’être
connue parce qu’elle montre une fois
de plus que S. M. partage, à l’égard
de notre peuple, les sentiments de
son auguste père.
« Il nostro Sovrano, cui è ben noto
l'aifetto profondo che i buoni e fedeli
Valdesi nutrivano per ramatissimo
Padre Suo, ha avuto molto cara l’offerta di quei pregevoli lavori, da
V, S. compilati nel nobile intento di
onorare la , memoria dell’Augusto
Estinto.
« Sua Maestà, riconoscente, vuole
che Ella sia cordialmente ringraziato
così per l’omaggio, come e più pei
devoti sentimenti con esso affermati ».
Bonne occasion pour rappeler « Le
Roi Humbert I et les Vaudois» au
souvenir de ceux qui ne possèdent
pas encore cette intéressante brochure.
Départ. — M. et M.me Henri Pons
doivent s’être embarqués aujourd’hui
même (mercredi 18) à Gênes pqur
l’Uruguay,, où M. Pons occupera,,ail
lycée de Colonia Vaidense, le poste
laissé vacant, il y a bientôt deux
ans, par ' son cousin M. Jean Pons,
enlevé si tôt à l’affection dè ses col-
4
- 404
I
lègues et de ses élèves. Nos souhaits à M. et M.me Pons pour un
heureux voyage et pour une carrière
longue et bénie dans cet institut si
important pour l’avenir de nos colonies de l’Amérique du Sud.
Runa : Tout ou Rien. Traduit du
suédois par Gaudard de Vinci.
Genève, Jeheber, igoi. Prix: 2,50;
relié, 3 fr. 50.
Eva Wester aurait tout ce qu’il
faut pour être heureuse, si la jeunesse, la beauté, la santé, la richesse suffisaient pour donner le
bonheur. Pourtant, elle sent qu’il lui
manque quelque chose ; un sentiment de vide qu’elle ne peut ellemême s’expliquer remplit son âme ;
il lui semble que sa vie n’a pas de
but, que c’est une vie inutile ; elle
sent qu’elle a des aspirations, elle
ne saurait dire au juste de quelle
nature, qui ne sont pas satisfaites.
La vue d’un malheureux qu’elle rencontre un soir, en se rendant à une
invitation, est comme une révélation
pour elle ; sa vocation lui apparaît
clairement : elle se consacrera au
soulagement des souffrances de ses
semblables ; elle deviendra gardemalades. Une fois cette décision prise,
rien ne la fait revenir en arrière,
ni les difficultés de la tâche, ni l’opposition de sa famille, ni la désapprobation de ses amies. Et comme
elle se donne tout entière à sa
mission de dévouement, de même,
plus tard, elle reiuse d’unir sa vie
à celle d’un homme qu’elle aime de
toute la force de son âme, mais
avec lequel elle sent qu’elle ne pourrait pas vivre en une parfaite communion d’idées et de sentiments,
parce qu’il ne partage pas sa foi.
Tout ou rien-, telle est sa devise.
Intéressant récit, lecture saine, à
recommander particulièrement aux
jeunes filles.
Orsola rorfanella. Tradotto liberamente dal francese. Firenze,
Claudiana, igoi. Pr. : cent. 50.
Legato tela e oro L. 1,00,
Bonne lecture pour les enfants,
les himhi d’Italia, auxquels l’auteur,
M.me M. Deisenseer, a consacré ses
soins pendant plusieurs années. On
peut regretter que la traduction ait
rendu trop à la lettre maintes expressions et tournures fort belles
en français, mais impropres en italien. Mais il serait puéril d’insister
sur ces observations de pure forme.
Remercions plutôt l’auteur d’avoir
offert à nos enfants un récit intéressant et à la portée des plus petits.
Il Fanciullo senza-Nome. Tradotto
dall’ inglese da A. J, Firenze,
Claudiana, igoi. Pr. L. 1,00. Legato tela e oro L. 2,00.
C’est aussi pour les enfants qu’a
été écrite cette émouvante histoire
d’un jeune garçon qui, à la suite
d’un naufrage, a perdu presque complètement le souvenir de sa vie passée et ne se rappelle même plus
son nom. Joli livre d’étrennes pour
enfants.
De VItalia Evangelica ■'
U Echo des Vallées Vaudeises, rendant compte de la récente publication : « Viaggio di due Sposi in,
Sicilia », suppose que le récit est
imaginaire. Nous pouvons l’assurer
que le Voyage et les Epoux ne sont
ni plus ni moins imaginaires que
VOncle, auteur de l’écrit, qui fut
connu et regretté de plusieurs. Cela
est si vrai, que Benedetto Lissolo
nous sollicitait pour la prompte —
non posthume — publication de ces
siens «souvenirs de famille».
NouYelles et faits divers
— Le clergé de Rome a fondé,
depuis quelque temps, des Cercles populaires éducatifs. On y joue, entre au-
5
405 —
fre do petites comédies; il est arrivé
que l’on y a mis en ridicule l’iiistoire
nationale. Quelques ouvriers, qui ne
sont pas des cléricaux, viennent d’inaugurer un Cercle récréatif, dont le
but est de faire l’éducation du peuple,
en lui apprenant de bonnes manières,
une sage morale et la gymnastique
— Il existe à'Cargèse (Corse), une
colonie grecque, érnigrée de G-rèce au
XVII.e .siècle, et ayant conservé jusqu’à présent sa langue, scs conçûmes
et sa liturgie nationale. Elle a fondé
vers 1875, à Sidi Mérouan (Constantine), un nouveau centre grec on pleine prospérité. Cos deux paroisses, dont
les prêtres sont mariés reconnaissent
la suprématie du pape, mais, sauf sur
ce point, ont conservé la plupart des
usages de l’Eglise ortliodoxe d’Oriont.
(Gkristiuiiiüim.)
— Les diaconesses de Saint-Loup
ont célébré, le 12 octobre, le vingtième anniversaire de l’entrée en fonctions de leur directeur actuel, M. Ilau.
Le lendemain, dix nouvollos sœurs
ont été définitivement admises, et recommandées à Dieu par la prière et
l’imposition des'mains.
On lit dans le Temps du 4 novembre : « La petite église de Précliac,
dans l’arrondissement de Lectoure
(Gers), a été, vendredi jour de la Toussaint, le théâtre d’un évènernont sensationnel.
«L’abbé Bonnet, prêtre de cette
commune, monta en chaire, au cours de
la messe, annonça à ses paroissiens
que c’était pour la dernière fois qu’il
célébrait cet office et il donna lecture
de la lettre qu’il venait d’adresser à
l'archevêque d’Aucli, dans laquelle il
déclarait qu’il renonçait au sacerdoce,
abandonnait la religion catholique et
se convertissait au protestantisme.
« Il annonça èn même temps que,
le soir même, un pasteur protestant
.viendrait donner, au jnoment des vêpres, une conférence religieuse.
« En effet, cette conférence eut lieu.
M. X...... pasteur d’un département voisin, prit la parole à la grande surprise
des assistants.
« Des protestations eurent lieu contre l’attitude de l’abbé Bonnet, et une
légère bagarre s’ensuivit.»
— Le Dr Boldewey, le chef d'une
expédition allemande d’exploration à
Babylone, a réussi à mettre au joui*
la Salle du trône de Nébucadnetsar,monument gigantesque de 52 mètres de
long sur 18 de large. Vis-à-vis de la
porte d’entrée, on aperçoit la niche oh
se tenait le puissant monarque, et, sur
les côtés, des peintures murales magnifiques de couleur et bien conservées,
d’une valeur inestimable pour l’étude
de l’art antique en Orient. La Société
nllomande a ou outre entrepris des
fouilles dans la partie de l’ancienne
Babylone où s’élève maintenant le village de Doohuindsehma, et en peu de
temps elle a dégagé un nombre considérable de briques couvertes d’inscriptions,: lettres, psaumes, contrats,
dictionnaires, tout autant de documents
du pins liant intérêt et qui contribueront à rintelligence de rAnclen Testament, au point de vue de l’histoire
et de la linguistique. Comme ces fouilles visent le panthéon de la métropole
babylonienne, maintenant enfoui profondément sous la terre et les décombres, on peut s’attendre encore à de
grandes et importantes trouvailles.
Quelques-uns des objets déjà obtenus
' remontent jusqu’à trois à quatre mille
ans avant J.-C C’est dire qu’ils fournissent des renseignements sur les périodes les plus reculées de l'histoire.
Prix Nobel. La commission nommée par le Stortliing norvégien pour
l’adjudication des prix Nobel a décidé
de partager le prix de la paix entre
M. Frédéric Passy, 1’ apôtre infatigable de la propagande pacifique, et M,
Henri Dunaut fondateur de la Croix
Rouge. La part qui reviendra à chacun d’eux est do 104000 francs.
6
— 406 —
— M. le pasteur E. Robin a
adressé un appel aux protestants
de France pour la fondation d’une
maison de santé pom- les malades alcooliques.
— M. le pasteur Boisset, qui avait
suivi l’armée française en Chine en
qualité d’aumônier protestant, a repris son poste de pasteur à Boufarik (Algérie).
ERRATA
N. 49, p. 387, lire : “ Il y a ici une puissance inconnue à]rhomme
Revue Politique
Plusieurs séauce.s de la Chambre des députés ont été ucoupéos par la discussion des
motions Luzzatti et Salandra sur les conditions de la ville de Naples et sur les grands
travaux du midi. Dans la séance de vendredi
31. Zauardelli'a prononcé un discours qui a
produit l’impression la plus favorable sur le.s
dépntés„de tous les partis. Il a constaté l’amélioration des conditions sanitaires de la
ville de Naples, où la moyenne de la mortalité est descendue, de 32 pour mille il y a
quelques années, à, 24 pour mille. Elle est
cependant encore supérieure à celle des autres villes d'Italie, comme Florence et 3ülan
où la moyenne est de 24 pour mille, Turin et
Eome où elle ii’est que de 19 pour mille et
ne dépasse pas celle des antres grandes villes
d'Europe excepté Berlin. — L’abolition de
l'octroi sur les farines améliorera sensiblement
les conditions de la classe pauvre en diminuant
le pris du pain.
Dans la séance de samedi le ministre Prinetti a affirmé que nos relations avec la
France sont très cordiales et que la démonstration navale que la France vient de faire
dans les eaux de la Turquie n’avait rien qui
pût inspirer la moindre inquiétude, comme il
n’y a rien de vrai dans les projets qu'on lui
attribue an sujet de la Tripolitaine. Les journaux français, non moins que les italiens, se réjouissent de ces déclarations de bons rapports.
Cette même séance a malheureusement vu
se renouveler les scènes de violence auxquelles
notre pauvre Chambre nous avait habitués il
n'y a pas longtemps, mais dont on espérait
ne pas voir de si tôt le retour. C'est encore,
naturellement, un député de l’extrême gauche,
le socialiste Ferri qui les a provoquées. Parlant des conditions du midi, il a dit qu’elles
n'ont rien de comparable à celles du nord;
que si dans le nord il y a “ des oasis de criminalité, dans la midi, il y a des oasis d’bounôteté „ (c'est à dire que la criminalité est
la règle). Ces paroles ont excité dans l’assemblée nn tumulte indescriptible, et comme M.
Ferri a refusé de les retirer, on ne l’a plus
laissé parler, et il a été impossible de continuer la discussion; le pré.sidcnt a dû clore
la séance. La môme scène a reoomm'enoé
lundi. Le président ayant invité M. Ferri à
retirer les paroles qui étaient jugées offensantes pour r.é.s3eitiblée, et M. Ferri ayant
refusé catégoriquement, le président a proposé la censure, qui a été votée par toute
l'assemblée, sauf lextrême gauche. Invité à
sortir de la salle, le député socialiste a refusé,
et le président a de nouveau dû clore la
séance, pour éviter de plus grands desordres.
Ferri e.st sorti le dernier.
Quelle sera la suite de ces scènes de sauvagerie ? Pourquoi la majorité ne sait-elle pas
mieux garder son calme et sa dignité et laisser agir le président, au lieu de manifester
son indignation par des hurlements aussi indignes d'une assemblée qui se respecte que le
sont les intempérances des députés socialistes.
Abonnements payés.
Fmif Î90S : M. J. P. Malan, La Tour ;
M.îles Gay, Bobi ; Perron, la Salle ; Davyt,
Turin; lievel, Milan; Pons, Spezia; Eostan,
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Nous prions instammentfles quelques retardataires de bien vouloir payer, au plus tët,
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do 1901, sans musique.
Ce Supplément ajouté à la 4.e édition avec musique et à la même édition
sans musique, mettra les milliers de
personnes qui les possèdent, en état
d’avoir les 283 numéros de la dernière édition et dans le même ordre.
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tirés du Recueil pour les Ecoles du
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Typographie Alpine
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pasteur à Taulignan (Drôme). L’ouvrage sort de presse et sera servi
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attendu, pour se procurer cet ouvrage important, que l’impression
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Après le 31 décembre le prix sera
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squisito scrittore francese I)AnDBl\ ohe seguirà
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Fra i romanzi italiani Piìliiatre ANTON GIULIO
BARliILL ohe tien sempre il posto d’onore, ha
scritto per la Gazzetta del i'opolo IL PONTE J)EL
PARADISO e nel corso dell’anno 1902 lavori di
SALVATOUÌì: FAIUMA e GIOVANNI FALDELLA saranno pubblicati nelle appendici della Gazzetta dei
l’opolo,
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P annata 1902, la Gazzetta del l'apulo^ cifre la scelta
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