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CiDqaaiiiiB^httitième année.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes. Justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
MÉDITATION
LE VRAI TRÉSOR.
2 Cor. IV, 7-10.
Bien des choses peuvent être considérées comme étant des trésors pour un
homme. C’est l’amour et l’afiection des
siens; c’est la santé à laquelle il tient;
ce sont les quelques économies péniblement amassées; ce sont les biens qui
viennent des pères... Tout cela a une immense valeur pour nous.
Ces trésors sont-ils aussi précieux
qu’ils en ont l’air? Non; bien des paroles du Seigneur Jésus en restreignent
le prix; pour lui ils ne sont pas de première nécessité. Il en est d’autres qui lui
paraissent plus utiles. Ne dit-il pas aux
siens ces mots qui les ont étonnés: « Il
est plus facile à un chameau de passer
par le trou d’une aiguille qu’à un riche
de pénétrer dans le royaume des cieux »?
Ne leur donnait-il pas aussi ce conseil :
< Amassez-vous des trésors dans les cieux,
où la teigne et la rouille ne détruisent
point et où les voleurs ne percent ni ne
dérobent » ?
Il y a donc des trésors célestes plus
précieux pour un être humain que les
richesses terrestres. Est-ce possible ?
Quels sont-ils?
Un trésor : c’est la grâce de Dieu manifestée à l’homme par l’Evangile et reçue dans l’être intérieur; c’est le pardon
gratuit accepté ; c’est la possibilité d’annoncer l’Evangile à tous ceux qui souffrent parce que perdus. Ce ministère glorieux confié à tous les chrétiens conscients
de leur devoir ne doit pas les pousser à
s’en prévaloir, mais à rendre gloire à Dieu,
afin que l’humanité souffrante sache que
la puissance qui libère et qui guérit vient
du Très-Haut, et non pas du « vase de
terre » qui la porte.
Ce ministère a un grand prix; c’est un
vrai trésor, l’Evangile étant le bien le
plus précieux ; par lui nous pouvons
triompher de l’adversité; par lui nous
découvrons la puissance de Dieu; en lui
l’âme fidèle trouve son bouclier et son
refuge en toute occasion.
Beaucoup, sans avoir jamais rien compris à la Bonne Nouvelle du salut, en ont
contesté la valeur. L’existence, avec toutes ses épreuves, oppose un démenti catégorique à ces dires et nous révèle la
nécessité d’un ferme appui pour l’être
humain.
Oui, viennent les situations difficiles,
angoissantes peut-être, qui sfemblent parfois tout à fait désespérées pour beaucoup... ; mais celui qui possède l’inestimable trésor de la grâce de pieu ne sera
jamais réduit à l’extrémité, les soucis et
les angoisses n’ont pas raison de lui. Malgré tout, il est vainqueur.
Viennent aussi les persécutions, temps
très douloureux, où les âmps d’élite se
font connaître par leur consiance, et où
les lâches et les tièdes « flanthent » honteusement. Ceux qui demeurent solides
comme un roc, ne sont-ce pis ceux qui
possèdent l’Evangile, le vrai trésor, ceux
qui chaque jour par son moyen renouvellent leur union avec Dieu, et trouvent
ainsi l’aide et le secours dont ils ont
besoin?
Viennent enfin les épreuves c|ui affolent
l’âme isolée et sans soutien. Quels sont
ceux qui résistent aux morsures de la
souffrance, qui ne se laissent pas abattre
par sa violence? Ceux qui possèdent
beaucoup de biens sur la terre, celui qui
a joui longtemps d’une robuste santé ?
Non; c’est encore et toujours celui qui
possède le vrai trésor et qui a appris à
mettre sa confiance en Dieu.
Pourquoi ces privilèges pour le chrétien? Parce que, à l'école de Jésus, mourant 9 lui-même, il permet à Dieu d’intervenir dans sa vie. II en accepte la
volonté sainte. Portant en iui-mênie la
mort de Christ, il est mort au monde et
à ses attraits — le monde ne l’attire plus;
il a tué les passions qui tueraient l’ânie
et la conscience; i! a crucifié le vieil
homme, afin que l’homme nouveau puisse
naître et se développer. Alors, peu à peu,
la vie du Christ — l’Evangile — se réalise dans sa vie. Il possède le vrai trésor.
Le véritable bien, c’est donc de posséder Christ. Richesse qui ne passe pas.
Les autres : santé, famille, amis, argent,
disparaîtront un jour; l’Evangile, lui, demeure à jamais.
Ami lecteur, as-tu mis ta confiance dans
les biens terrestres et passagers ou bien
as-tu lié ton âme à cette richesse, invisible, certes, mais qui subsiste à jamais:
«Jésus-Christ »? Heureux es-tu si, comme l’apôtre, tu as mis toute ton espérance en Jésus, l’unique et le vrai trésor.
(Le Témoignage). M. Berthoud.
Woiiie Mèie.
« Il y a un ange dans la famille, lequel, par une mystérieuse influence de
grâces, Me douceur et d’amour, nous
rend moins pénible l’accomplissement de
nos devoirs, et nos douleurs moins amères. C’est la mère. Les seules joies pures
non mélangées de tristesse dont l’homme puisse jouir sur cette terre, sont,
grâce à cet ange, les joies de la famille ».
Ces paroles inspirées de G. Mazzini
vont servir d’épigraphe aux modestes
réflexions que nous nous proposons de
faire sur un sujet qui doit tenir au cœur
de tous ceux qui nous lisent. Aussi applaudissons-nous à l’heureuse idée de
consacrer le culte de dimanche prochain
aux mères, de faire retentir, du haut de
toutes nos chaires, des accents de reconnaissance émue à l’adresse de nos mères.
Car elles nous sont toutes également
chères; nous aimons à nous les représenter toutes également dévouées à leur
noble tâche, toutes également dignes de
notre affection, de notre vénération ou de
notre pieux souvenir. Nous les voyons
toutes là devant nous: les jeunes mères
rayonnantes de bonheur, couvant d’un
regard d’amour l’enfant qu’elles bercent
dans leurs bras; les mères d’âge mûr, au
front chargé de soucis, mais heureuses
et souriantes quand même, au milieu de
leurs nombreux enfants, parfois si pénibles à élever; les veuves héroïques qui
portent si vaillamment le poids écrasant
d’une nombreuse famille; les vénérables
mères et grand’mères, la bénédiction du
foyer, entourées de la plus chaude, de
la plus tendre affection de tous les membres de la famille !
Nous revoyons aussi celles qui ne sont
plus: celles qui, à la fleur de l’âge, ont
été arrachées à leur petit enfant; celles
qui sont parties plus tard, avant d’avoir
achevé leur tâche, en plongeant dans le
deuil et le désespoir un mari et des enfants dont' elles étaient le plus ferme soutien; celles qui se sont éteintes, rassasiées de jours, après toute une vie de
sacrifices et de dévouement et qu’on a
pleurées, parce que la perte d’une mère
est toujours une grande perte.
Que de fois ne nous sommes-nous pas
surpris à porter envie aux privilégiés
ayant eu l’inestimable bonheur de vivre
leurs années d’enfance et de jeunesse à
côté d’une tendre mère, et combien nous
plaignons ceux qui n’ont pas su ou ne
savent pas apprécier cette « amie * incomparable! Nous sympathisons, d’autre
part, de tout notre cœur, avec tous les
enfants sans mère, avec ceux qui l’ont
perdue au berceau, sans qu’elle laissât
dans leur souvenir la moindre trace de
sa chère image. Et leur vie tout entière
en demeure assombrie, et leur caractère
se ressentira toujours de ce qui est peut. être la plus triste des privations. Un des
plus grands sujets de reconnaissance
envers Dieu, devrait donc être celui de
nous avoir donné et gardé cet « ange »
qui a ensoleillé notre existence.
Avez-vous jamais entendu une seule
personne déclarer qu’elle n’aime pas sa
mère ou qu’elle ne l'a jamais aimée?
Non, n’est-ce pas: la chose serait si
monstrueusement extraordinaire que les
mauvais fils mêmes — il y en a, hélas !
— n’oseraient pas l’avouer. Chacun dit
d’aimer ou de vénérer la sienne et nous
ne permettrions absolument pas qu’on
mît en doute cette affirmation d’ailleurs
si naturelle. Mais comment l’aimons-nous,
comment l’aimez-vous, jeunes gens et
hommes d’âge mûr qui nous lisez, et qui
avez le privilège de l’avoir encore à votre
foyer ? Oh ! votre mère ne songe même
pas à vous demander de l’aimer comme
elle vous a aimés, de lui donner les soins
qu’elle vous a donnés, avec le même oubli de vous-mêmes, la même tendre sollicitude et dans le même esprit de sacrifice constant. Elle sait, aussi bien que
vous, que cela serait impossible; aussi
se contente-t-elle de quelque chose de
moins, car vous aurez beau faire, vous
n’arriverez jamais à payer toute la dette
de reconnaissance que vous avez contractée envers elle.
Or, nous nous demandons si nos mères, de la campagne surtout, sont toujours entourées, de la part de leurs enfants, de toute la considération, de toute
la tendresse, de tout le respect auxquels
elles auraient droit. Nous écartons à dessein les mères indignes, fort rares parmi
nous, heureusement, et que leurs enfants
n’ont quand même pas le droit de juger
ni de condamner; mais les autres? Combien nous voudrions pouvoir donnèr une
réponse affirmative, qui ferait honneur au
peuple Vaudois, à cette question troublante! Mais vous savez trop ce qui se
passe dans plus d’une maison de votre
connaissance, pour que nous ajoutions
un seul mot là-dessus. Oh combien de
choses tristes il nous resterait à dire à
ce sujet, que de misères à dévoiler; combien de scènes pénibles, révoltantes parfois, où le rôle du fils ou de la fille est
rien moins qu’odieux ! Pour une misérable question d’intérêt, par un sentiment
de coupable avarice ou de bas égoïsme,
on voit des malheureux qui, dans le total oublf du plus sacré des devoirs, empoisonnent dès maintenant leur propre
existence, avec la perspective d’une vieillesse accablée de remords, sans compter
la certitude d’être plus tard, à leur tour,
payés de la même monnaie. j. c.
Oi ViÉ i PÉiÉÎ Mki
Il y avait une fois un certain homme,
plein de bonne volonté, prêt à faii'e monts
et merveilles, qui s’était engagé à faire
un coup d’éclat, mais au dernier moment,
j’ignore le pourquoi, il s’est habilement
éclipsé.
Cependant, après réflexion, pour sauver
les apparences, il s’est décidé à faire agir
l’ambassade italienne, laquelle a su me relancer à Baltimore, en fixant pour moi
une entrevue avec le Président Harding, le
ler Avril, à une heure moins cinq.
J’appréhendais un poisson d’Avril, mais
après explication avec le docteur Barr de
Baltimore, il n’y avait pas à hésiter. Te
me rendis donc à la Maison blanche en me
dirigeant vers Vexecûtive office. En déclinant mon nom, on me lit respectueusement
entrer dans la grande salle d’honneur, où
nous n’étions que trois personnes.
A une heure moins dix, trois reporters
font irruption dans la salle en me posant
une quantité de demandes. Il fallait bien
répondre à ces tyrans de la presse et répondre aussi habilement que possible. J’espère y avoir réussi.
A une heure précise, un monsieur m’invite à passer dans une autre salle, et me
voilà tout-à-coup en présence <lu Président
des Etats-Unis. Un bel homme, excessivement affable.
Mr. President, ai-je dit, 1 am very happy
to make your acquaintance. I wish you the
most precious blessings of God during your
presidency for the benefit of your country
and of all the world. I had the pleasure to
shake hands vith your predecessor when at
Rome, and now, before leaving the States, I
am fortunate to express you the greetings of
the Waldensian Church, the oldest protestant
Church of the world, which is working for
the spreanding of the Kingdom of God in
Italy with the Baptists and the Methodists.
Le Président remercia, profondément
touché, me fit les éloges de notre ambassadeur — a very fine man — et me souhaite à son tour les meilleures bénédictions pour mon retour en Italie.
En sortant, à mon grand étonnement,
j’ai trouvé une foule de quelques centaines de personnes, attendant de défiler devant le Président en lui serrant la main,
ce qui se fait tous Mes jours, à la même
heure, quand on n’a pas un rendez-vous
spécial.
Laissant la White House, je me trouve
en présence de sept bouches à canon pointées dans ma direction. — We want your
photo, s’écrient ces messieurs; et, inutile
de résister, il faut poser; regimber serait
se rendre ridicule. Après trois différentes
poses, je suis déclaré libre. — AU right,
je répondsi good-bye, gentlemen, et me voilà
redevenu un simple mortel après un moment de célébrité.
Le 3 Avril, ihe American Waldensian Aid
Society, branche de New-York, a voulu
nous offrir, à M.me Tron et à moi, un lunch
officiel d’adieux. Nous avions là nos meil-
2
leurs amis de New-York, y compris le
nouveau Président de la Société.
Le soir, c’est la branche italienne qui
a voulu nous offrir la même agréable
surprise. *
Mais, me voilà de retour. Dieu merci;
je me réserve de faire connaître au public, un peu plus intimément, ce que j’ai
vu et appris en Amérique,
C. A. Teon.
A propos dù REFUGE.
La Commission des Institutions Hospitalières Vaudoises, dans la séance du 28
Avril, se trouvait devant une douzaine de
demandes d’admission au Refuge. Mais
comme les malades actuels sont au nombre de 62 — maximum atteint jusqu’à ce
jour — et que les entrées du premier trimestre, pour le fonds d’exercice, se trouvent être absolument insignifiantes, si on
les compare aux besoins de l’Œuvre, la
Commission a décidé de suspendre pour le
moment toute admission et de voir, avec
le Docteur, quels malades pourraient être
renvoyés. Pour la Commission :
J. Ribet.
La Coniéran des Unions CMieoiies.
Nous croyons très utile de donner à nos
lecteurs quelques détails sur la Conférence
des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens,
qui a eu lieu à La Tour le 17 Avril, et
dont on a déjà parlé dans un numéro
précédent.
Notons avant tout son succès vraiment
frappant. Le fait même que, malgré la
pluie, go délégués aient été présents venant même des paroisses les plus éloignées,
et que la plupart d’entre eux aient pris
part à la Conférence, jusqu’à la fin avec
beaucoup d’intérêt, démontre dans la vie
de nos Unions un progrès notable, et un
désir très accentué d’un travail plus intense et plus utile. Ce fait est très encourageant; et do^ être encourageant pour
les nombreux organisateurs du mouvement,
pasteurs et laïques, et surtout pour le Comité National qui voit ainsi dignement
couronnés ses efforts.
Le sujet qui a absorbé en grande partie les discussions de la Conférence a été
celui des rapports des Unions avec les
Eglises. Deux opinions extrêmes et opposées Tune à Tautre ont été exposées. L’une
aurait voulu que les Unions se détachent
nettement des Eglises et développent pour
leur compte un programme surtout intellectuel, en vue de pénétrer dans les milieux auxquels les Eglises ne peuvent pas
arriver. L’autre aurait voulu que tout le
mouvement unioniste devienne dépendant
de l’Eglise, prenant une position entièrement dénominationale, et se donnant tout
à fait au travail pour l’Eglise. Mais ceux
qui portaient ces deux propositions extrêmes se sont trouvés isolés; et la presque
totalité a soutenu la nécessité d’une attitude moyenne ; c’est-à-dire que chaque
Union locale développe son activité en
étroite collaboration avec l’Eglise auprès
de laquelle elle s’est formée; mais que le
mouvement et l’organisation unionistes
maintiennent leur caractère clairement interdénominational, promouvant le sentiment fraternel entre les jeunes gens de
toutes les dénominations, et ayant uniquement en vue l’œuvre chrétienne et l'avancement du Règne de Dieu. C’est dans ce
sens qu’on a nommé le Comité de Groupe,
et qu’on a voté l’ordre du jour suivant:
« La Conférence des Unions Chrétiennes
de Jeunes Gens, reconnaissant la nécessité
d’une collaboration étroite des Unions avec
les Eglises auprès desquelles elles ont été
formées, invite les Unions à développer
une sérieuse activité en vue de la fréquentation des cultes, de la préparation et de
la direction des réunions de quartier, et
des autres œuvres de l’Eglise ».
Nous tenons à rapporter aussi Tordre
du jour qui résume l’excellent rapport de
M. H. Long sur l’activité intérieure des
Unions: ^
« La Conférence, affirmant le devoir pour
chaque Union d’accentuer son caracè^Ère
chrétien; reconnaissant d’autre part l’utilité pour chacune d’avoir un local à elle,
recommande à toutes les Unions de développer dans leurs programmes les meilleurs
moyens pour attirer la jeunesse, comme
les sports, les promenades, et surtout le
chant ».
Notons enfin l’invitation adressée à toutes les Unions d’organiser des Sections Cadettes, qui recueillent les jeunes garçons
et les préparent à devenir de bons membres d’Unions aînées. Le reporter.
CHRONIQUE VAUDOfSE.
ETATS-UNIS. Pendant mon pèlerinage
de huit mois aux Etats-Unis, les Vaudois
m’ont confié les sommes suivantes, qui ne
sont pas passées par le Comité Américain, et qui sont destinées aux œuvres de
l’Eglise: M.Ile Emilia Bert, New-York, dollars I — M.lle Martinengo, Id,, i — M.lle
Rivoir, Id., I — M.me L. Durand-Bein,
Atlantic City, 2 — M.r Aimé Bein, Id., 5
— M.r Durand, Id., 5 — M.r Joseph Davit, Philadelphie, 50 — M.lle Caroline Janavel. Id., 5 — M.r Janavel, Id., 5 —
M.r Louis Davit. Id., 5 — M r Paul Davit, Id., 5 — M.r Peyronel, Valdese, 2 —
MM. C. Peyronel et V. Valentini, NewYork, 25 — M.r Pietro Griglio, pasteur.
Id., 22 — M.r Ph. Grill, pasteur, Chicago,
2.500 Consolidé Italien — M.r et M.me
Brice, Bristol, 5.000 lires — M me C. Rostan, New-York, dollars 13.
Ces sommes ont été ou vont être versées aux œuvres pour lesquelles elles ont
été destinées.
La Tour, le 25 Avril 1922.
C. A. Thon.
POMARET. La réception de 30 jeunes
gens et jeunes filles, le jour de Pâques,
après la promesse faite par eux le Vendredi
saint, a rempli notre temple d’une manière
vraiment réjouissante. On a remarqué avec
plaisir que Tefiort fait pour la conservation de la coiffe vaudoise a eU pour conséquence qu’une moitié des catéchumènes
reçues l’avaient adoptée. A quand le jour
où toutes suivront ce bel exemple ?
— M.r le capitaine Jacques Ribei, commandant de la coinpagnie des carabiniers
de Casale Monferrato, a été nommé chevaher de la Couronne d’Italie, pour ses mérites. Congratulations de la part des amis
du Pomaret.
— L’accueil que M.r le missionnaire A.
Lageard a reçu dans sa paroisse' de naissance a été une nouvelle preuve de Testime
et de l’affection des nombreux amis pour
la belle œuvre qu’il accomplit dans les
lointaines régions de l’Afrique. Que le Seigneth" le soutienne et lui donne beaucoup
de joie lors de son prochain retour en
Afrique avec sa chère compagne !
— M.r le pasteur Jules Tron a terminé
la série des conférences sur l’œuvre missionnaire dans l’Amérique méridionale et
sur les Colonies Vaudoises. Nous avons appris quelle forte opposition le clergé romain fait aussi là à l’œuvre évangélique.
Les souffrances et la magnifique fidélité de
nos frères resteront gravés dans nos coeurs
et notre vœu le plus ardent est que les
Vaudois d’Amérique sachent toujours plus
rendre un noble et courageux témoignage
de leur foi et devenir la lumière au milieu
des ténèbres de l’ignorance, de la superstition et de Terreur.
PRALI. (Retardée). Nous avons eu, à
Pâques, un culte solennel, auquel une
grande assemblée a pris part. Dix jeunes
recrues ont été ajoutées aux nfembres de
l’Eglise. La jeunesse a chanté un chœur.
Le culte a été suivi d’un service de SainteCène, auquel ont pris part 103 personnes.
La collecte en faveur de notre œuvre
d’évangélisation a produit la somme de 52
francs.
— Nous avons reçu, pour notre pharmacie paroissiale: Rostan Lydie, Paris,
L. ro — Rostan Louis feu Antoine, 2 —
Baral Jacques, 2,50 — Rostan J. E., syndic, 10 — Artus Daniel, 6. — Total
L. 30,50. — Total général L. 1493,50.
G. CoMBA, pasteur.
—- Chers ePralins » en Italie et à Vétramger.
VeniMez''n«ua«xcuser si nous sommes grandement ea retard pour vous remercier de
votre généreux don k pro monumerdti ai %
Caduti »; nous venons de donner une carte
à vos familles, pour chacun de vous, à faire
parvenir à l’étranger (l’intérieur a été fait),
afin d’éviter tout frais d’expédition. La
tâche n’est pas finie: le monument est superbe; mais où est sa c ringhieran’î
Nous sommes en déficit de 500 lires;
avec l’aide de l’Union Chrétienne de Jeunes Gens, récemment formée par notre
pasteur, M.r Guido Comba, nous espérons
de pouvoir arriver à bout. Le caissier,
M.r Louis Richard, a toujours sa petite
porte ouverte: si quelqu’un d’entre vous
n’a pas contribué à cette belle œuvre, et
désire le faire, un ihank you d’avance.
Si quelqu’un d’entre vous n’a pas reçu
la carte, pour l’obtenir, il n’a qu’à s’adresser au Comité.
Un pour tous : Alexis Rostan.
RODORET. Quatrième liste de souscriptions en faveur de la Lapide ai Caduti:
Troisième liste, L. 1406.50 — Garrou François, Etienne, Jean Louis, Jean Etienne,
Louis et Balme Jacques, Chicago, 540 —
Daniel Berlin, Montana E. U. A., 59 —r
Galliano Alexandre, Marseille, 25,20 — Balrae Jean feu Jean, Id., 16,80 — Breuze
Cecilia de Laurent, 8,40 — Balme Michel,
16,80 —. Pons Jean, 33,60 — Tron Jean
Pierre, 11.76 — Gauthier Julie, 8,40. —
Total de la 4“® liste, L. 2126,46.
RORÂ. Dimanche, 30 Avril dernier, a
eu lieu, devant une magnifique assemblée,
la bénédiction du mariage de Besson Louis
Adolphe, de Saint-Jean, avec Durand Honorine. Nous renouvelons les meilleurs vœux
à l’épouse qui a -quitté les hauteurs de
Rumer pour aller s’établir avec son mari
sur les riantes collines de Saint-Jean.
- — Le même jour nous avons eu la visite de la Section Cadette de TA. C. D. G.
de La Tour, si sagement guidée par notre
ami Adolphe Jouve. L’Union de Rorà a
été heureuse de mettre à la disposition de
ces braves garçons sa modeste salle, qui
est toujours ouverte pour offrir un asile
aux unionistes en tournée de montagne.
SAINT-JEAN. Vendredi dernier
une foule nombreuse s’était donné rendezvous dans le temple pour rendre les derniers devoirs à M. le prof. /. David Pro het.
Né à Saint-Jean, il y a uii peu plus de 81
ans, il eut le privilège d’eXercer presque
toute sa longue activité à Turin, d’abord
commé^ directeur des « Artigianelli Valdesi »,
puis comme instituteur dans les écoles vaudoises. et plus tard comme professeur dans
les établissements scolaires de cette ville.
L’influence foncièrement chrétienne’ qu’il
exerça sur plus d’une génération de jeunes gens a été profonde et bénie, et plusieurs se souviennent de cette belle fête
qui fut organisée en son honneur lorsqu’il
fut obligé, à cause de son âge, de prendre sa retraite. Il vint passer les trois dernières années de sa vie au sein de sa paroisse d’origine qu’il a toujours aimée d’un
grand amour. Ici encore il put être en bénédiction à plusieurs. Sa place n’était vide
au temple que lorsque sa santé chancelante l’empêchait rééllement de prendre
part au culte- H s’est endormi dans la paix
de son Sauveur sans passer par de trop
longues souffrances, laissant après lui
l’exemple d’une vie cachée avec Christ en
Dieu, entièrement consacrée au service du
Maître.
Nous aimons à renouveler à son fils,
M.r Albert Prochet, pasteur de la paroisse
de Turin, à sa fille, et à ceux des parents
qui restent, l’expression de notre profonde
et affectueuse sympathie.
B. Gabdiol.
VILLESÈCHE. (Retardée). Depuis quelque temps nous n’avons pas lieu d’être satisfaits de la manière dont se donne l’instruction dans plusieurs de nos écoles, jadis
de quartier. Nous ne voulons pas entrer
dans des détails pour le moment, nous réservant de le faire plus tard, s’il y aura
lieu. Nous nous bornons aujourd’hui à signaler certains inconvénients produits par
l’esprit d’intolérance, provenant probable
1
ment de la marée montante de l’influence
cléricale. ^
Le regretté M.r Micol avait doté toutes
nos écoles dÎ’une Bible, gros format, et s
d’un certain nombre de recueils de cantiques pour les réunions religieuses qui s’y
tiennent habituellement. Or il se trouve
maintenant que dans deux écoles ces recueils ont été brûîés, et dans une l’ancien
du quartier a retiré la Bible pour la soustraire au même sort. Dans une autre école
on a fait, sur la planche noire, la caricature du pasteur, avec des guêpes et des
poux autour de la tête, et puis l’écolier
catholique, en s’adressant à son compagnon
vaudois: « beuika eiki toûn barbet/ ».
Dans la Commune de Bouvil, le Conseil
Communal a loué Técole catholique du cheflieu tout exprès pour y donner l’enseignement du catéchisme romain, parce que les
familles vaudoises de ce quartier à population mixte ne désiraient pas qu’on le
donnât dans le local du Consistoire; mais
le curé de l’endroit a préféré qu’on se servît de Técole vaudoise et a obtenu Tappui du Sous-Préfet, qui, à son tour, s’appuie sur la loi.
Nous pouvons nous attendre à en voir
bien d’autres si on prétend nous appliquer
la lettre de la loi sur l’instruction élémentaire. Cette loi proclame Técole aconfessionnelle et déclare en même temps que le crucifix y est obligatoire. Si nous continuons
à louer ou à prêter nos écoles aux Communes, au nom de la loi, on peut nous
exclure absolument de nos locaux, dans
lesquels nous n’aurions plus le droit de
tenir des réunions.
Le Conseil de Bouvil, dans son contrat
de location de nos écoles, avait adopté
cette clause : « Le Consistoire se réserve
l’usage de ces locaux en dehors des heures
légales de leçons », et le Sous-Préfet refuse
d’approuver la délibération du Conseil et
demande qu’on supprime cette réserve.
A propos de Bouvil, le journal clérical
de Pignerol a publié dernièrement contre
le pasteur un petit pamphlet où la méchante mesquinerie rivalise avec la mauvaise foi; je ne lui ferai pas l’honneur de
lui répondre, me souvenant de la parole
qu’un grand réformateur adressait autrefois
à ses détracteurs; « Ça m’est un honneur
d’être aboyé par de tels chiens ». J. M.
CHROIVIQIIE POLITIQUE.
Résumons en quelques mots les faits
les plus saillants de la politique intérieure
de la semaine. Constatons d’abord que
le f mai, ia fête ouvrière de vieille date
qui sera désormais considérée en Italie
— nous ne voyons pas bien pourquoi —
comme fête nationale, n’a heureusement
pas amené les désordres qu’on aurait
pu redouter. Ce n’est pas que les « fascistes » aient désarmé, pas plus que les
« social-communistes »: il y a eu, par-ci
par-là des écliaffourées, des drapeaux
rouges mis en pièces ou brûlés, des actes
de violence et même — à Quigliano (Savone) et à Megliadina (Padoue) — un
ou deux morts et quelques blessés. Mais
dans les grandes villes, Turin, Milan,
Gènes, Naples, en Toscane et dans toute
TItâlie du Midi, Tordre n’a pas été troublé. D’où nous concluons que, somme
toute, grâce peut-être aux précautions
prises par la force publique, la journée
a été... satisfaisante.
Le Roi a visité ou est en train de visiter la Sicile, accompagné du ministre
Fulci et d’un ou deux sous-secrétaires
d’Etat ; les habitants de Catane, Syracuse
et Girgenti l’accueillent avec la même
cordialité, le même enthousiasme qui ont
récemment caractérisé les réceptions de
Milan et de Gênes. On savait, du reste,
que Victor Emmanuel est peut-être le plus
populaires des souverains actuels.
Ainsi que nous le prévoyions, Pignerol a fait, jeudi dernier, à M. Facta,
l’accueil le plus chaleureux, le plus affectueux, le plus enthousiaste qu’il pût souhaiter. Dans le courant de la journée
inoubliable, il a trouvé le temps de recevoir les syndics de l’arrondissement et
en particulierceux du Val Pélis, qui étaient
3
allés l’interwiever au sujet de la fameuse
route da Col de la Croix. Il a pu les
assurer que M. Poincaré s’intéresse personnellement au succès de l’entreprise et
il promet, de son côté, de faire tout le
nécessaire pour que le projet soit mis à
exécution dans le plus bref délai possible.
Ainsi que l’engagement en avait été
pris, la Chambre a pu se rouvrir hier,
4 courant. Après les inévitables interrogations slir la politique intérieure, l’assemblée est appelée à discuter en tout
premier lieu le projet du latifondo (grandes propriétés). La séance de réouverture
a été précédée par une réunion du Conseil des Ministres présidée par M. Facta.
C’est en vain que la France a d’abord
voulu s’opposer à ce que la Confèrence
de Gênes s’occupât du grave problème
des réparations: il devait être ou devra
être abordé directement ou indirectement.
C’est même là un des sujets de désaccord
entre la France et l’Angleterre ; une deuxième cause du différend qui a failli faire
É rater la Conférence et a aigri les esprits des
deux côtés de la Manche, est due à une
appréciation discordante sur la question
russe et sur les conditions qu’il aurait
fallu imposer au gouvernement des Soviets. Sans entrer dans les détails qui
nous m’èneraient trop loin, ajoutons simplement que la France de Poincaré, et de
Barthoii voulait lui imposer des conditions, peut-être justes, mais trop onéreuses et de nature à froisser l’amour propre national des délégués russes. MM.
Lloyd Georges et Facta sont plus accommodants : ils veulent qu’on soit « justes,
loyaux, équitables »; ils ne veulent plus
rompre les ponts ; ils désirent ardemment
que l’accord se fasse, fût-ce même au
prix de grands sacrifices de la part des
« alliés ». Et c’est heureusement leur opinion qui a enfin prévalu et à laquelle
viennent de se ranger neuf des principa-,
les puissances, y compris la France, si
M. Poincaré, auquel M. Barthou va ren. dre compte de sa mission à Paris, ne
: le désavoue pas. Souhaitons que la Russie ne mette pas, de son côté, des bâtons
dans les roues. Les bases de l’accord se, raient donc; 1« La dette publique russe
subirait le sort de celle des « alliés »;
2° on reconnaîtra et respectera le système politique actuel ; 3'^ les propriétés
■' privées seront rendues aux sujets étrangers qui ne bénéficieront cependant d’aucune juridiction spéciale.
Depuis quelques jours, la Chine ou
(Continuaz., v. N.ri 12-13-14-15-16-17).
k
I professori secondari esortano la gioventù a rispettarsi, a parlar bene la propria lingua, a studiarne i testi, a rifarsi
quindi alla lettura hussito-evangelica che
per •forma è classica e per contenuto nobilissima. I professori universitari parlano
‘dell’importanza unica che ebbe per l’Huropa
settentrionale l’Università hussita di Praga
e lasciano prevedere Tinfluenza s^za pari
che avrebbe esercitato nel mondo germanico
e slavo, quando non fossero state conculcate le sue libertà, senza le quali la scienza
deperisce, la coscienza immiserisce ed il
popolo rovina; esaltano gli uomini della
Riforma che diedero alla Boemia una lingua letteraria, capace di esprimere le più evanescenti sfumature del pensiero e del sentimento, ed un inesauribile capitale di ideali
e di virtù; lamentano amaramente ildominio
nefasto di Roma e di Vienna, senzd il quale
laloro Università avrebbe'precorso di quattro
secoli le Università moderne, sarebbe stato
un gran faro! Gli scrittori non trovano
■argomenti più degni di essere raccontati
che quelli suggeriti loro dalla storia hussitoevangelica in cui cielo e terra posero mano.
Ancora alcuni anni e la gioventù, generosa
sempre ed audace, sarà conquistata alle
nuove idee; e chi ha la gioventù ha l’avvenire.
\ Cosi tutto confluisce e si raccoglie per
fare degli tcechi un popolo evangelico, per
metterli in relazione politica, in contatto
du moins une partie de la Chine, est en
pcôie à la guerre civile. On a d’un côté
le maréchal Chang-Tso-Lin, chef du gouvernement actuel; de l’autre le général
Wa-Pei-Fu, leader du parti libéral, antijaponais, chacun à la tête d’une armée.
Le canon tonne à douze milles de Pékin,
et d’autres conflits ont eu lieu sur différents points du vaste territoire, j. c.
DOm per la Soiietà Biblica Britannica è Forestiera.
Terza Lista.
Pisa; Chiesa Avventista
Parigi : C. F. James
Vari (per carcerati)
Rio-Janeiro: Anonimo, per mezzo cav.
Autell
Catanzaro : F. Brazzini
Roma: Sig.na Du Voisin
Coll. Adunanza Inglese (2® offerta)
Sig.re Morgan (per carcerati)
id.
)
Anne Kyle (
Jolanda Johnsien
Napoli : F. Riccardo
Colp. Santoro
» Salerno
Chiesa Francese
Paglietta: Chiesa dei Fratelli
Firenze : Coll. Adunanza Italiana
Coll. Chiesa Battista
» Adunanza Inglese
» Chiesa Americana St. James
» da N. A. M. Handerson
» da sig.ra Southwell
Colp. Vecchi
Genova: Coll. Chiesa Presbiteriana
Coll. Chiesa Anglicana
» Adunanza Italiana
da sig.ra Trossarelli:
L. 12,50
» 34,60
» 10,—
;
. too,—
» 8,30
. 10,. . 14,—
. too,» 200,» 10,—
* 10,—
» 3,40
» 10,» 300,—
» 10,—
» 350,—
» 30,—
» 411,70
200,229,—
1000,—
7,75
110,107,10
175,45
Lina Trossarelli L. 5,Società Cucito » 10,—
N. N. » u—
Elena Rossi » 5,M. Decker » 5,A. Quattrini » 5,Smallwood » 20,Smallwood 5,A. Peyrot 3,—
M. Zanetto > 2,Elena Longo » 2,M. Alessio > 3,—
Mary Natoli » 2,J. G. C. » 5,—
Rev. E. H. Burt
Sampierdarena: Coll. Adun. Italiana »
Sanremo: Coll. Adunanza Inglese »
Coll, da E. Dudley Lampen >
Rev. and Mrs Dudley Lampen *
Bordighera: Doni e Colletta Inglese >
Miss Campbell *
Gioia del Colle: Per mezzo Colp. Aglione )■
Marsala: Colp. Napolitano »
Altamura : Coip. Scattaglia »
73,
10,—
84,10
150,—
560,—
25,—
Ulu
lo,—
2,—
1,—
U—
3» Lista L. 5781,40
Riporto Liste anteriori » 9034,75
TOTALE L. 14816,1^
Errata-Corrige: Gravina, Chiesa Battista, diede
Lire 14 e non Lire 10.
NB. 1 doni, mediante cartolina vaglia, possono
essere rimessi al dott. Exiiico Poxs - 25, Foro
Italico - Roma.
intellettuale, in unione religiosa coll’Inghilterra e coir America, per porli sotto l’egida
di queste nazioni protestanti, per costituirli
in una Svizzera nordica in cui abbia l’egemonia non l’elemento tedesco, come nella
Confederazione Elvetica, ma l’elemento tcecoslovacco. Già gli tcechi evangelici possono
esclamare, rivolti ai cattolici, e rinnovando
un ragionamento antico di Tertulliano : Prima
della grande guerra la nostra lingua era disprezzata, la nostra nazione era calpestata, i
nostri erano diritti manomessi, la nostra
fede era vituperata, i nostri figli erano tenuti in nissiin conto; noi eravamo il popolo
servo e voi il popolo signore. Ed ora siamo
ovunque e nei posti dove maggiore è la
responsabilità: nella magistratura, nell’esercito. nelle varie amministrazioni, negli istituti d’istruzione, nelle opere di beneficenza,
nelle organizzazioni per l’educazione fisica
(Sokol) ; riempiamo le officine coi nostri
operai, popoliamo e fertilizziamo le campagne coi nostri contadini; le vostre Chiese
ci sono cedute le une dopo le altre, l’ambiente è saturo di spirito nostro, siamo
oramai un popolo..., il popolo tceco.
S’ha ragione di aspettare egregie cose
dalla Boemia moderna perchè possiede territori fertilissimi, perchè è laboriosa, studiosa e disciplinata, perchè torna ai suoi
veri e grandi maestri... «Aurea nunc vere
sunt saecula ! ».
Il 26 Giugno (Domeniòa) predicai a
per il pastore Nespor, collega gentile che
mi fece da interprete; egli conobbe il sig.
Augusto Jahier, pastore nostro, all’Università di Ginevra è lo ama molto; visitò le
FIORI AD MEMORIAM
del
Moderatore ERNESTO GIAMPICCOLI
Ventiquattresima Lista.
Somma precedente L. 32.244,30
Famiglia Maggi, per Diaconesse » 40,—
Luisa ed Eugenia Socci, 2° versamento
per Convitti » 500,—
Società Cucito, S. Secondo di Pine
rolo, per Convitti » 20,—
Pasquet Maria, Id. » 25,—
Adolfo Ribetti, per Diaconesse » 50,—
Regina e Augusto Pastre, per Convitti » 25,—
Giuseppe Marchi, Id. » 10,—
Chiesa di Rio Marina, Id. » 50,—
Totale L. 32.964,30
NB. -1 fiori vengono ricevuti con gratitudine dal cassiere della Tavola, Antonio Rosfan
- Via Tre Novembre, 107 - Roma.
BIBLIOGRAPHIE.
Iddio visibile nella natura fisica, di
Giuseppe Banchetti. — Pinerolo, Tip. Sociale, 1922.
Cette brochure de 46 pages — présentée
par son auteur sans aucune prétention —
mériterait l’honneur de plus riches attraits
extérieurs, si des raisons économiques ne
s’y opposaient. C’est pour les mêmes raisons que M.r Banchetti a retenu dans sa
plume — si bien taillée pour populariser
la science dans un but apologétique —
une foule de choses intéressantes qui tourbillonnent dans son esprit. Nous croyons
néanmoins que cet ouvrage ainsi réduit
peut parfaitbment atteindre le but que
l’auteur se propose: « fortifier la foi du
croyant et faire jaillir quelque rayon, de
foi dans le cœur de l’incrédule ». Cette foi,
il s’agit plutôt de la faire renaître que de
la créer, puisqu’elle existe en germe dans
toute créature portant l’image de Dieu. La
condition pour qu’elle reparaisse et s’affirme, c’est la purification du cœur.
Ce qui rend cet opuscule attrayant, fa,cile et populaire, c’est la clarté du langage
et l’absence de longs raisonnements abstraits. Tout y est positif, basé uniquement
sur des faits qui sont à la portée de chacun. Dans la première partie l’auteur nous
fait voir Dieu dans la nature physique en
dehors de nous-mêmes. Les exemples, fort
bien choisis dans les règnes minéral, végétal et animal — sans en exclure les microbes tant redoutés' — nous montrent
que le monde est gouverné par un Être
intelligent, puissant et bon. Dans la seconde partie, nous sommes invités à admirer quelques merveilles de notre corps,
auxquelles nous ne faisons même plus attention, tant elles nous paraissent commu
Valli Valdesi come luoghi in cui Dio operò
potentemente; durante la grande guerra
nascose e salvò dalla morte per fame molti
prigionieri italiani. Dopo il culto si desiderò
ch’io battezzassi un bambino, pronunciando
in italiano la formula liturgica e ciò quale
ricordo della visita di un delegato valdese,
quale conferma d’intima fratellanza tra le
due Chiese evangeliche più antiche, quale
augurio per un battesimo spirituale così
della Boemia come dell’Italia. Il Concistoro
mi consegnò 100 corone per un orfano
Valdese. Attraversando il villaggio osservai
che molte case non hanno finestre che
diano sulla via pubblica; domandandone
la ragione, mi si rispose che così nei tempi
delle persecuzioni e del terrorismo gesuitico imperiale, le spie non potevano guardare nelle abitazioni, nè udire quanto ci si
diceva. L’ondata di neoevangelismo è arrivata anche qua; i cattolici che si unirono
a questa Chiesa furono: nel 1917, 2; nel
1918, 5; nel 1919, 15; nel igzo, zo; nella
prima metà del 1921, 79.
Vicino a Chlebi c’è Nymphburg, piccola
città che conta in cifra tonda 9500 abitanti
che, prima della rivoluzione politica, tolti
poco più di un centinaio di evangelici,
erano tutti tattolici; ora 5000 sono tcecoslova,cchi ma con mire evangeliche fortemente pronunciate, 1500 sono evangelici,
1500 sono liberi pensatori, cioè decisi anticattolici, ma incerti ancora sul da farsi: se
rimanere così sospesi od unirsi ad una
confessione riformatrice; solo 1500 sono
rimasti cattolici !
A Kòniginhof, altra cittadina paco lon
nes, et qui nous parlent cependant avec
beaucoup d’éloquence de l’admirable sagesse providentielle de Dieu.
Arrivés à la conclusion sobre, claire, efficace, nous éprouvons un seul regret: c’est
déjà fini ! Nous voudrions que cette rapide
vision de la gloire et de la bonté de Dieu
dans ses œuvres se prolonge et s’élargisse...
mais ce serait l’infini !... Aussi nous nous
contentons d’exprimer notre reconnaissance
à M.r Banchetti pour cet excellent petit
ouvrage, auquel nous souhaitons la plus
large diffusion. F. Peyeonel.
CARTOLINE INSÜFFICIENTEIIIENTE AFFRANCATE.
Siamo pregati di comunicare che in base
alle vigenti disposizioni le cartoline insufficientemente affrancate, anche se contenenti
comunicazioni epistolari, devono essere tolte
di corso e non possono quindi essere inoltrate
a destino. Ad evitare spiacevoli inconvenienti
e danni al pubblico per il mancato inoltro di
tali corrispondenze, si raccomanda vivamente
di affrancarle regolarmente, affinchè possano
essere avviate a destino.
Si ricorda intanto che le cartoline sono soggette alle seguenti tariffe : Cartoline con cocomunicazioni epistolari, cent. 25; se spedite
entro il distretto, cent. 15 — Cartoline illustrate
con non più di 5 parole di convenevoli, cent.
15 ; se spedite entro il distretto cent. 10 — Cartoline illustrate con la sola firma dello speditore e la data, cent. 0,05.
Abonnements payé^.
1922: Roselli prof. M. A., Torino (AvrilDécembre) — Davyt famille. Torre PelTice
—- Corsani E. M., Napoli — Bounous J.,
Peumian, Pramollo —- Bounous O., Id., Id.
— Guigou A., Marseille — Gay P., Id. —
Refour D., Id. — Tomasi E., Id. — Peyrot J. A., Id. — Ribet F., Id. (e in acconto 1923) — Ferrier A., Grangettes,
Faetto :— Fona D., Pachino.
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
CERCASI - per azienda industriale giovane evangelico, serio, attivo, con
bella calligrafia. Indirizzare offerte scritte,
in busta chiusa, alle iniziali D. L., alla
Redazione à&WEcho des Vallées.
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brava pianista, desidera posto istitirtricc in Italia. Scrivere in francese a
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difettose.
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Riparazioni e Pezzi di ricambio.
tana da Nymphburg, la popolazione ha
aderito alla Riforma tceco-slovacca, ha
preso possesso della chiesa cattolica che fu
fino a quest’anno sua ed avrebbe messo le
mani sul prete cattolico che ciò voleva
impedire quando nella di lui difesa non
fosse intervenuto il sacerdote tceco-slovacco medesimo, facendo su di lui il segno
della croce, rendendolo in tal modo cosa
sacra.
Il 26 Giugno, nelle ore pomeridiane, mi
recai a Neubunzlau. Visitai la « cattedrale »
dei Fratelli dell’Unità che ora è stata trasformata in un Museo; vidi il loro camposanto convertito in giardino privato e che
conserva sulla porta d’ingresso l’iscrizione
antica: «Eccomi, o Signore; io aspetto la
tua voce!». In quel giorno due deputati
cattolici diedero, innanzi a numeroso pubblico, una conferenza sull’« ora che volge»;
ma colle loro critiche sulla Repubblica
Tceco-slovacca furono così ingiusti e violenti, così volgari, si manifestarono indirettamente così decisi fautori degli Habsburg
e del Papato che provocarono fiere risposte,
baruffe ed avrebbero passato un brutto
quarto d’ora quando non si fossero prontamente squagliati, protetti dalla pubblica
sicurezza. La sera parlai in una adunanza
assai ben frequentata; seppi che la maggioranza della popolazione è per la riforma
religiosa e quindi ha innoltrato una domanda
al Governo affin di ottenere l’uso di una
fra le più grandi Chiese della Città e la
restituzione del bel tempio edificato dagli
evangelici nel XVI secolo.
(Continua).
4
INDIRIZZI
MH piiKimli Chie» ed Opei
VALLI VALDESI.
Angrogna - Pastore: Eugenio Revel.
Bobbio Pellice - Pastore: E. Bertalot.
Lmerna S. Giovanni - Pastore: Giovanni
Bonnet.
Masaello - Pastoie: Pietro Chauvie.
Porrcro - Pastore: Enrico Tron, S.
Pincrolo - Pastore: Luigi Marauda.
Pomaretto - Pastoie: Giulio Tron.
Prali - Pastoie Guido Comba.
Pramollo - Pastoie: Em. Tron.
Prarostino - Pastore: Giov, Bertinatti.
Riclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore : Alberto Fuhrnaaun.
Rorà - Pastore: F. Peyronel.
S.Germano Chisone - Pastore : Enrico Tron, J.
Torre Pellice - Pastore: Davide Bosio.
VillarPellice - Pastore: Bart. Souliei.
Aoeta - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Aug. Jahier, ivi.
Bari - Chiesa; Corso Vitt. Em., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa; Via Congregazione. Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa; Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Foineron.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida, 15 - Pastore: Luigi Micci, ivi.
Cbieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore: R. Buràttinl.
Como - Chiesa; Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore; G. Moggia, ivi.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Felonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51.
Chiesa; Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meyiiier, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli,_ 6 - Pastore: Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
Bart. Revel - 2, Via Curtatone.
Grott.e - Cliiesa Evangelica - Pastore: Luigi
Micol.
Ivrea - Chiesa; 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica: Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lacca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore ig,3o - Pastore:
G. D. Bufia.
Lagano - Chiesa Evangelica - Pastore :
Paolo Calvino.
Mantova - Chiesa; Via Bacchio, 4 - Pastore:
Beuv. Celli.
Messina - Chiesa; Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22. Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore: Emilio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica - Pastore ; Davide Pons, ivi.
Palermo - Chiesa: Via Maccjueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosla - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buda - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore; Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore;
Gius. Banchetti.
Roma; Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastore: Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre - Sig. Virgilio
Sommani, 57, Via Marianna Dionigi.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci - Pastore: Giovanni Petrai, ivi.
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13 Pastore: G. Petrai.
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostaii, ivi.
Siracnsa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18 - Pastore ; Davide Pons.
Sasa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
R. Burattini.
Taranto - Chiesa: Via d’Aquino, 132- Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori; Alberto Prochet e Paolo Bosio,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore:,
Guglielmo Del Pesco - 535. Via Scorcolia.*'
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (»Sant«
Maria Formosa) -Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo) '7*
- Pastore: B. Celli, z. Vicolo S. Andrea..
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V, Trobia,
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese:
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderatore
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cas.
siere. 107, Fia Tre Novembre, Roma.
Facoltà di Teologia:Firenze, 51 - Via Ser.
ragli - Prof. G. Lussi, G. Rostagno,-Ern, ^
Comba. 1
Ufficio Pubblicazioni: Torre Pellice, Via
Arnaud, 29. _
Liceo-Ginnasio Pareggiato : Torre Pellice - "
Preside: Prof. G. Maggiore.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore : Prof. G. Ribet.
Scuola Latina: Pomatetto - Direttore : Prof.
D. Jahier.
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttore:
Past. F. Grill.
Convitto Pentuninilc: TorrePellice • Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.na
N. Arnoulet.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia Direttore Past.P. A. Billour.
Rifugio per incurabili: LusernaS. Giovanni,;
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Giovanni.
Asilo pel Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Dire sione :■
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direttine
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torino.
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte l
chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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Esposizione in Torre Pellice
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Rivolgersi a BIANCIOTTO LUIGI - Falegname
Via Vrnaiid — Cortile CafTè d*ltalla