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7 Juin 1900
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N. Tourn, prof., Torye rellice et
pour l’Administration élM, Jean
Jalla, prof., Torre Fellice^
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ECHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
tèiiioiiisi. ,\ul. 1,3. Suiviinl la vérité aveu la oh'avité. 15|>li. IV, 15. tino ton régne vienne. Matt. VI 10.
Sommaire 9
“Prit entra eu eux — Couféreuce des p.aroisses du Val St. Martin — L’Eglise
Militaire de Borne — Unions Chrétiennes
Avis — ijBg’S — Agli elettori poiitiei
Collegio di Brieliera.sio — Revue
“olitiq^iie — luforiuatiuiiì — Anuonees.
^’Esprit entra en eux
II
K, lorsque 1’:
‘nortii -1 • i r •
- "-S'. US revivent. La vie se mani
-souffle .sur les
fa ""'i luvivjuL. j-ci vie SC iTianielle est abondante, elle déborde,
qui croit en moi, des fleuves
t vive couleront de son sein. »
le Saint-Esprit souffla sur
'^^jsciples assembles à Jérusalem,
PUr,
qu’ils
en furent remplis, ils ne
(} pas contenir en eux 1’ abonfle vie qui leur fut communiEijg débordait tout autour d’eux.
Sqlorsque les ruisseaux de Dieu
jT^pleins, ils apportent la vie et
3ic}i0|i|- meme sur les rtiebers.
^ '’’ec la vie, c’est la flircc, la puistiiij.*^ qui pénètre eu eux; «ils se
(}g'P['tsur leurs pieds.» Les disciples
de^'i^^'ts-Christ sont ea” effet debout
parlent des
Hft magnifiques de Dieu, ils glor oeuvre.de salut que Dieu
a' accomplie en Jésus-Christ. C’ est
la victoire du Seigneur sur le péché
et sur la mort, c’ est la manifestation
et l’affirmation d’une vie nouvelle,
une puissance céleste qui sauve les
pécheurs et remporte la victoire sur
tous les ennemis.- C’est «une armée »
une p'uissance conquérante. Elle n’a
point d'armes charnelles, mais elle
est animée de 1’ Esprit de Dieu qui
lui donne toutes les armes, et lui
enseigne à s’en servir : la parole,
qui est r épée de T Esprit, la foi,
qui est le bouclier, la prière qui
puise à la source des eaux vives
toujours de nouvelles forces et de
nouvelle.s bénédictions. Et avec cela,
elle marche à la conquête du monde.
Dieu n’ a jamais interrompu son
œuvre. Dans notre .sièqle, il a accorde
de nouvelles PentecÔtes. Des centaines et des milliers de croyants
ont reçu le Saint-Esprit, comme à
Jcru.salem. Le Saint-Esprit e.st aus.si
descendu sur de petits groupes de
personnes, comme à Cé.sarée. D’autres
fois, Dieu lionne un g'rand développement à son œuvre, en prenant un
individu isolément, et en le revêtant
de la puissance d’en haut, comme
il l’a fait avec Saul de Tarse, au
jn-emier siècle, comme il 1’ a répété
de nos temps avec des Finney, des
k
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S'adresaer pour taRértactlon à M.
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2
— 178 —
Moody, des Spurgeon et tant d’autres.
Grâces soient rendues à Dieu de
ce que nons avons pu voir des hommes et des femmes en qui l’Esprit
de Dieu est entré. Un pasteur demandait aux enfants de son école
du Dimanche de lui citer des exemples de personnes converties. Ils en
nommèrent quelques-unes d ’ après
la Bible — Ne pourriez-vous pas,
ajouta-t-il, citer des personnes qui
de nos jours sont converties ? — Une
grande personne eut l’air de s’indigner d’une pareille demande. Cependant une autre répondit : Oui,
il y a aussi de nos jours des personnes converties. S’ il y a des
pécheurs convertis, il y a des croyants
en qui demeure l’Esprit de Dieu.
Et nous avons vu en eux la vie,
la paix, la joie par le Saint-Esprit.
Mais, dans l’ensemble de notre
population de tels faits sont encore
1’ exception. La grande majorité, en
présence peut-être aussi du retour
■en arrière de quelques-uns qui avaient
pris part au mouvement de réveil,
considère comme impossible cette
abondance de vie, et une fidèle obéissance à r Evangile. Faut-il pour
cela se décourager? Non, mais que
ceux qui ont connu la puissance de
r Esprit pour vivifier, pour sanctifier
recherchent un nouveau baptême du
Saint-Esprit, et une action nouvelle
plus étendue et plus profonde encore :
qu’ils parlent, qu’ils annoncent l’Evangile, qu’ ils accomplissent par
r Esprit r œuvre de préparation, et
qu ’ ils prophétisent et prient, en
disant : « Esprit viens des quatre
vents des cieux, souffle sur ces morts
et qu’ ils revivent. »
Et quand 1’ Esprit souffle, que nos
cœurs soient ouverts pour recevoir,
de peur que quelqu’ un ne laisse
passer le moment favorable, ou que
peut-être même il s’ oppose au Saint
Esprit, et qu’ au lieu d’aimer, il
haïsse, au lieu de recevoir la vie, il
demeure dans la mort.
Avoir l’Esprit de Christ en nous,
est absolument nécessaire. Si quel
qu’un n’a pas l’Esprit de Chris|;
il n’est point en lui. «De
est de toute importance que l’Esp®'
de Dieu nous vivifie et nous fortiB ^
pour la lutte que les enfants de Di®®'
doivent soutenir. ,
Nous pouvons avoir des ann^
de paix, de tranquilité, nous pouvo^t
aussi être mis à de rudes épreuV®^
l.c prince de ce monde peut enco'f’
réunir les peuples et les cimmenef ^
la révolte contre l’Eternel et copü^
son Oint. Dans 1’ un et 1' autre
le Saint-Esprit en nous, nous
nécessaire. ^ ,i
Dans la paix et la prospérité)'J.
est nécessaire que l’Esprit de Di®^
soit en nous pour que nous rci®’'
portions la victoire sur la chair, s®;
les séductions du monde et que n£»^
donnions l’exemple d’une vie
sacrée au .Seigneur pour proclart> son Evangile auprès et au loin.
Et si les rois, les prêtres et j®'
peuples allaient encore prendre
armes contre ceux qui obéissent
son Evangile, il nous faut être pt®
comme notre Sauveur et notre Niait®,
Quand l’heure fut venue, il
offert par l’Esprit Eternel ; l’eno®'^
crut vaincre, en réalité il fut vain®
Ainsi l’Eglise de Jésus-Christ,
plie du Saint-Esprit, pourra
êti®
appelée à souffrir, mais elle sort*,,
victorieuse de la lutte, et la
nation et le règne seront dotit*_ •
au peuple des saints du Très-H^' 1
J. D. B
CONFÉRENCE DES PAROISSÉ^
(lu Val S.* Martin
La 45.e Côiiféreiice des paroi® :
du Vol S.t Martin s’est tenuo
Mardi 29 Mai, dans lo teiiipl®
Kodoret, en ]trcsence d’une asséiii®
d’environ (îO personiioa.
Après ]c diant et la prière
aident sortant de charge,
» .lean TL D* 1
lit dans la l.re ép. de ,lean II)
3
179
1 attire P attention de 1' assemblée
F. particulièrement sur ces paroles du
F • l4: «Jeunes gens je vous ai écrit,
parce que vous êtes forts et que la
arole de Dieu demeure en vous et
vous avez vaincu le malin esprit ».
, Ces paroles expriment la douce
Joie de l’apôtre au sujet de ces jeunes
Membres auxquels il écrit, ses vrais
®ïifants dans la foi. Il voit en eux
es fruits bénis de ses instructions et
®®^Sea prières. La Parole de Dieu
S’il leur a été enseignée a saisi leur
eoeur et en a fait des chrétiens pleins
® ''^^ie, solidement armés pour la lutte,
f! y. avait en eux, plus que la force
f passe avec les années, celle de
Ì ? qui rajeunit le vieillard, celle
l’Esprit de Dieu en nous, qui
I ®itne le pouvoir de demeurer ferme ,
F- P de résister à l’ennemi — Une telle
est toute dans la Parolq de
, *0n écoutée et suivie, à l’exemple
jeune Samuel disant: parle Sci
■ ^6ür ton serviteur écoute — Samuel
I ^ été le fils de sa mère.
. « Le grand défaut do nos jours il
^fit surtout le oborcher dans la fausse
l^ucation de la jeunesse. Les parents
personnes d’âge, ne parlent pas
■ généralement, ni par 1’ exemple
1* Par les discours, de manière à
^Dituer les jeunes à écouter et à
P'^enfire au sérieux ce qu’ils enteii
®^t, comme aussi ce qu’ ils voient.
La mission de l’église est donc
,. ^'Utant plus grande vis-à-vis de la
yPaesse pour la préparer et la rendre
,®ïte en Dieu.
Cette l.re partie est dose par une
Were de M. le pasteur B. Bosio
Par la lecture du procès Yerbal
n ia dernière conférence tenue à
^ral.
. Le nouveau bureau se constitue
ÿPs la pi'ésidence de M. J. J. B.
pasteur -et avec le môme sccré, M. le régent Bibet de Bodoret.
Trou lit sur le sujet « la jeu> un travail soigné, dans lequel,
jj 'S avoir parlé de l’importance,
J. famille et pour l’église, d’avoir
■ ® jeunesse sérieusement chrétienne, •
il répond à la double question: qui
doit particulièrement travailler à cette
œuvre et quels sont les meilleurs
moyens à utiliser ? — N'eus ajoutons
à mesure, quelques-unes des idées
qui ont été émises dans l’entretien
qui a suivi la lecture du travail.
Les parents sont bien les premiers responsables de 1’ avenir et surtout du salut de leurs enfants — C’est
trop la partie uniquement matérielle
qui fait la préoccupation de beaucoup
de pères et de mères et pas assez la
partie bien plus sérieuse qui touche
à r intelligence, à la volonté, à la
conscience, au cœur et à l’âme de
r enfant — Il n’ y a pas la prudence
voulue dans les conversations, souvent
peu chrétiennes, qui se tiennent dans
la maison, en présence des enfants.
Dans trop de familles il y manque ce
qui doit faire aimer-nle foyer: la douceur paternelle, la véritable affection
maternelle. Ce qui n’ empêche pas
de punir quand il le faut, au contraire.
2° Le pasteur a sa bonne part
de responsabilité vis-àvis de cos jeunes
gens qu’il a ou le privilège d’instruire
dès leur première enfance à l’école
du Dimanche et ensuite comme catéchumènes — Il doit les aimer non
seulement pour l’église où il les a
reçus, mais pour Dieu, pour le ciel —
Il doit les suivre auprès et au loin.
— Il doit dans la mesure du possible
avoir des réunions spéciales pour la
jeunesse — La tâche du pasteur c’est
également celle de l’instituteur, de
r ancien et de tout membre vivant de
1’ église.
3® Les Unions chrétiennes de
jeunes gens et de jeunes filles sont
certainement des moyens voulus de
Dieu pour le développement intellectuel, moral et religieux de la jeunesse.
C’ est dans ce but qu’ elles ont été
fondées. C’ est pour détourner la jeunesse de tant de milieux de corruption et r intéresser aux œuvres de
r église — On parle de difficultés et
surtout de préjugés qui existent chez
nous contre ces unions. Mais d’autre
4
— 180 —
part on pout en voir les I'nilts qui
les recommaiidout.
4’’ La lecture est aussi uii moyen
précieux do développement — Co n’est
guère le cas chez nous d’avoir à
défendre les mauvais livres. Mais il
a’ agit de travailler à développer dans
notre jeunesse vaudoiso en général
le goût pour la locturo. La Lible
n’ est pas lue comme il lo faudrait
dans les familles — Trop pou de
jeunes gona profitont dos livres de
nos bibliothèques paroissiales. Il n’y
a pas d’attrait pour les bonnes feuilhis
qui se publient et que notre jounossc
devrait aimer à recevoir et à lire.
L’heure avancée oblige la Conférence à s’ arrêter, quoique 1’ assemblée
se soit maintenuo i\ sa place.
Le Président donne la parole à M.
Büsio qui exprime sa joie d’avoir pu
sc trouver à liodoret à une si belle
occasion.
Après avoir indiqué le Hou de la
prochaine conférence, à Masscl, la
séance est close par le chant et la
prière.
¥.
LEgiise Militaire de Rome
Nous avons promis de donner à
nos lecteurs quelques détails sur
VEglise Militaire . EuimgéUque italienne,
dont nous avons reçu, il y a quelque temps déjà, le Rapport pour
l’année 1898-1899. Il est rédigé par
M.me Capellini, qui, après la mort
de son mari, a courageusement continué l’œuvre qu’ il avait entreprise
avec tant de succès. Nous citons,
autant que possible, textuellement.
« Le changement des régiments
formant la garnison de Rome amena
pour nous, au commencement de
notre campagne d’hiver, de graves
et sérieuses difficultés. Combien nous
manquait le tact, l’expérience et l’activité de celui qui jadis avait fait
face à toutes les difficultés ! Cependant nous eûmes dès le début plus
de succès que nous n’avions osé 1’®®pérer, et ceci grâce aux efforts réu®*®
de toutes les personnes qui avaie®
à cœur la continuation de cette
mais en particulier grâce à la
lité et au zèle infatigable de M- N
Carnevali, l’ami et collaborateur
de
mon jeune Iris Alfredo le bénéfice _d®
son expérience et de son acti'’'
mon mari pendant de longues
nées, et qui soir après soir donna *
té
désintéressée, rappelant les ancien®
membres du troupeau, éveillant 1 û*'
teret des nouveaux venus et répeû'
dant à leurs demandes ; et c’est ain®
que, par la bénédiction de
lorsque, le i®*’ novembre, M. Cay
Musí, le nouvel évangéliste, ard''^® "
d’Amérique pour prendre la dir®®^._
tion de l’Eglise, il trouva, entre afl' ‘
ciens membres et nouveaux auditeur '
une assemblée prête à lui souhait
la bienvenue,
« Le soir du 11 novembre,
anniversaire du prince héréditairet
jour de fête de l’armée italienne,
eûiiies une nombreuse réunion faiû^
Hère pour présenter le nouvel éva®^
géliste qui entra ainsi dans son oUth
veau champ d’activité sous d’heur®®^
auspices, tandis que « nous retu®I
ciions Dieu et reprenions courag®
« Novembre et décembre virent
réaliser la promesse conçue à c®® »
première réunion ; les cultes
généralement suivis par un audit®}^g
de peu inférieur à celui des aiih®
précédentes. Chaque soir de
veaux visages se présentaient, j
nouvelles demandes étaient adress
par des jeunes gens désireux ® yj ’
éclairés, et notre ami Carnevali) fi
est un employé du ministère,
tinuait à sacrifier joyeusement tp® ^
ses soirées pour aider l’évangélist®^^
converser avec ces nouveaux
sans négliger pour cela nos vi®
amis. A*.
« Mon fils Alfredo cessa bi'®*^
de nous prêter sa part de sec®.
vi®®
ayant dû s’enrôler pour son
militaire dans un corps spécialeii'®^^
désigné pour les « élèves-offici®’'®
5
181
■ Marco, mon fils aîné, fit de
nrioux coinme_ organiste et maître
chant pour nous prêter main
^Pendant ce temps l’autre brand’activité, savoir nos classes du
pour les sous-officiers, avait aussi
reprise avec courage et entrain,
classes sont sous ma direction
Péciale... Lo nombre de nos élèves
® Accrut considérablement, et mon
ni mes forces n’ auraient pu
?'iffire pour la part de besogne que
m’étais imposée sans l’aide de ma
, M.llc' Romany qui est venue
P^ager mes travaux........
^ Mais ce qui nous occupe le plus
P^Ut-être, et nous intéresse davantage,
n’est pas tant l’instruction laïque
Pnnée dans nos classes, comme les
®'^tretiens religieux que nous avons
nos élèves. Le livre de lecture
nous employons , dans l’étude
langues étrangères étant le Nou®aii Testament, il .s’ensuit qu’ il
: pvient le sujet de conversations qui,
^ leçon terminée, so continuent
F^rfois jusqu’ à une heure tardive,
parfaite ignorance de- la plupart
sous-officiers àl’égard des Saintes
critures est douloureusement éton^nte. Ils nous font des questions
feraient sourire nos enfants de
®^ole du dimanche. « Qui était donc
Cft ^
peuple juif qui de nos jours encore
tant méprisé! » me demandait
Soir un sergent-major à la barbe
^isonnante. « Et ce Christ dont
lisons dans le Nouveau Testa®ot, est-ce le même dont il est fait
ç, ®ntion dans 1’ histoire grecque ? »
ji’est naturellement que dans l’in^ité que ces chers amis, qui senleur ignorance, nous parlent
à cœur ouvert...........
élè.
* Quand enfin lo dernier de
nos
pies
nous dit adieu, que nous som
lOii
g
d
epuisees
Mais quelle
^ aussi d’entendre un autre ser^f-rnajor me demander un soir
^ue voix émue de lui enseigner
® prière qu’ il désire répéter avant
d’aller au lit au lieu de ¡’Ji-e Maria
appris dans son enfance !
« Mais revenons à l’église militaire
qui a maintenant son pasteur et ses
services réguliers..»
Bonne.s assemblées à Noël et le
14 mars. 15 catéchumènes sont reçus
la semaine sainte.
Après Pentecôte, les soldats se
dispersent, comme d’habitude, pour
les manœuvres d’été. M. Musi se
rend en Sicile où il retrouve d’anciennes connaissances et en fait de
nouvelles parmi les soldais qui viendront à Rome en hiver. Un officier
distingué, membre de l’Eglise vaudoise lui promet son appui. Ainsi
se prepare la nouvelle campagne
d’hiver, qui s’ ouvrira au milieu de
nouvelles difficultc.s tout ans.si grandes
que celles de l’année précédente, si
ce n’est de la même nature.
Unions Chrétiennes
Les membres des Unions Chrétiennes
de Jeunes Gens sont cordialement
invités à vouloir sc réunir le Dimanche
17 Juin au Villar. L’Union de cette
localité a bien voulu accepter d’organiser une Conférence, qui servira
de préparation à celle officielle du
Groupe « Piémont » qui sera convoquée cet uutüimie à S. Germain. Les
'Unionistes présents le 17 Juin au
Villar pourront donner des nouvelles
de leurs champs respectifs d’activité.
Les Unions trop éloignées pourront
envoyer leurs rapports par écrit, ■
Un entretien aura lieu sur le sujet:
VEducation pur les Unions.
Profitou-s chers amis de cette occasion qui nous est offerte de nous
rencontrer. Portous-y des idées nouvelles, des propositions pratiques; beaucoup d’entrain, et un esprit de charité
et de prière, qui rendront cette conférence tout particulièrement bénie et
utile pour nos Unions.
Le Chef de Groupte
E. EYNARD.
6
m
Frogramme.
De 10 li2-12 Culte spécial dans le
Temple.
De 12-14 Dîner dans la grande
école.
De 14-17 Réunion sous les châtaigniers du Toynaiid où l’on parlera
sur le sujet indiqué par le Chef de
Groupe.
Les üniona qui prennent part à la
réunion du Yülar sont.vivement priées
de faire connaître avant le 16 courant
lo nombre des Unionistes qui y prennent part.
J BUFFA
Prfsiient de V U. C. du Vülar Félis,
lïl®
A propos de la couierence de
Val Pérouse, qui doit se réunir au
Pomaret, Mardi 12 courant il va sans
dire que les moinbrcs des autres conférences y sont cordialement invités
et que, si possible, des réunions religieuses, se tiendront, la veille, au soir,
dans les principaux centres de la
paroisse.
Agli Elettori politici
del Collegio di Briclierasio
Per la terza volta, o Sigmori, mi
voleste onorare della vostra fiducia,
ed io adempio con tutta l’effusione
dell’animo mio al dovere di ringraziarvi della inesauribile benevolenza
di cui deste prova a mio riguardo.
Io ritorno in seno al Parlamento
Nazionale augurandomi che i veri
liberali, ammaestrati dal passato, si
stringano compatti intorno ad un
programma positivo di riforme economiche e sociali, abbandonino le
funeste rivalità di persone, disperdano
le prevenzioni che resero il Popolo
italiano diffidente del sistema parlamentare, facendo sì che la Rappresentanza nazionale riacquisti nel Paese
quel rispetto che le si addice e qudl®
estimazione cui ha diritto.
Torre Pelliee, G bringm» 1900.
■ico SoU'li^'
Legs. — Nous venons d’appreo^
que le Sénateur Geymet, ancien
pu té du Collège de Briqueras, f
laissé par testament dix mille fra^’
à l’Hôpital vaudois de la Tour.
0»
SC rappelle que la fondation de
pital est due à l’initiative de
C. Geymet, grand-mère du
Revue Politique
Voici cl’ après un calcul appm^i^.
matif le résultat des é,lections P°‘v,
tiques de dimanche dernier : _
ministériels élus, 89 de l’oppositi^'’
constitutionnelle et au-delà de
radicaux ; le ballottage est
dans 41 collèges. Le plus clair “
l’affaire c’est que l’Extrême Gauch^
a remporté une victoire signalée
que, avec les élections de ballottag^
elle va atteindre la centaine.
un renfort de 30 personnes envif^
pour MM. Ferri et Pantano et
diminution équivalente dans les
de l’ordre. A Milan la victoire
radicaux a été complète ; 6 élus S ■
6 collèges ; à Turin les libéraux
à peu près réussi à garder leurs
sitions. On a de la peine à
que des hommes tels que Coloi®,^^
et Bonacci aient succombé,
qu’on ne peut s’empêcher de se
jouir de la défaite de Palizzolo , ,
de d’Annunzio. Somme toute, le
----- — ------- -----, • •
nistère ne jubile pas et M. j
doit regretter amèrement de s' ®
imprudemment fourré dans un
pier. Nous allons voir commet*'
en sortira. c
MM. Facta et Marsengo sont
élus par de belles votations à Kt
_____1 -J. AT*__ ________ an
gnerol et Vigone et nous les
licitons. M. Soulier est réélu a
7
— IBS —
par 1375 voix contre 1264
Années à son adversaire M. Giretti.
allons transcrire, pour l’édifi»tion de nos lecteurs le tableau des
Actions pour toutes les communes
® notre collège.
Í ingrogna
; ^pbbio
; ?ibiana
^içherasio
' ^.^PigHone e
P Fenile
Uvour
>^rzigliana
: ^^erso Porte
¡ ^serna S. Giov.
Lusernetta
^sasco
, p^'amollo
^'^arostiuo
S
; o‘ Secondo
■ V G^ermano
i Pellice
^ alar Pellice
Soulier Giretti
Total
201
148
7
T2
51
2
39
126
10
112
166
49
28
85
250
1375
13
14
181
240
119
240
37
7
118
37
3
9
31
66
I
12g
1264
64
On voit par là que M. Soulier a
^ pour lui la presque totalité des
: ^®nteurs vaudois, malgré les menées
[ V '^î’des et les calomnies répandues
. ses adversaires. Les meneurs
'^la-listes s’en sont donné du mal
essayer de nous mistifier en
î Jls faisant voter pour quelqu' un
n } _ s’ est déclaré monarchiste mais
J savaient pertinemment être un
14 de la plus belle eau ! Ce qu’ils
^^aient rigolé nos quatre ou cinq
•îîges, qui se croyaient influents,
^4
Piege! Mais nous n’avons pas
4e
çj T^^Kient à leur ancien député qu’ils
,1 ^ tenu ^ T Kt ^
avaient réussi à nous prendre
t'tté un seul instant du bon sens
hos montagnards, ni de leur at
garder. La lutte à été
sérieuses, la victoire nous
/i^ ■ '■enu a
■ \^^r avec acharnemont par
I eleçtcurs de la plaine qu’on va.
’ «librevS, indépendants, éclai
ojd nioraux » ! ( vous verrez tout
' ïnais nous avons Vciincu une fois
encore et nous vaincrons toujours
tant que nous saurons rester unis.
N’oublions pas d’ajouter que la pluie
torrentielle qui n' a pas di.scontinué
de toute la journée a enlevé non
moins de 200 voix à notre candidat
ainsi qu’ il serait trop facile de le
prouver.
Le l.er juin les troupes anglaises sont entrées à Johannesburg. Cotte nouvelle victoire
qui a causé une grande joie en Angleterre
fait prévoir la fin prochaine de la campagne.
'L’armée d’invasion continue en effet sa
marche conquérante vers le nord. Un premier
assaut à Pretoria a été repoiis.sé par les
Boers, mais il n’ eu sera probablement pas
de même des attaques snceessives, puisque
la capitale du 'rrainsvaal va bientôt être
cernée par six colonnes anglaises. Krüger et
ses héros se battront encore, mais la victoire
les a abandonnés pour toujours. “ ils n’ ont
plus dit le J. de Clenève, qu’ à choisir entre
deux partis : ou lutter sans espoir oit se
soumettre aux mystérieux desseins de la
Providence „. Le Sénat français a voté d
une forte majorité le projet d’amnistie en
faveur des condamnés et des accusés pmur
l’affaire Dreyfus. Le ministre de la guerre
M. Gallifet, V homme â poi'c/ne, est démissionnaire.
j- c.
Société Vaudoise d’Utilité Publique
Appartements et Villas
à louer pour la saison d’été.
S’adresser a.u Biireaii- de Renseignement, cliez Mons. I,iOUIS
JOURDAN, droguiste.
Torre Pellice.
Pour les îiffamcs des Indes.
Listes précédentes L. 898,55
M.mc Niccolini ‘4
Total L. 400,55
Les personnes qui d6.sirent encore souscrire
so'nt priées do le faire sans retard.
Le payement des iiitérct.s sur la rente au
porteur, pour le premier sémestre 1900, a
commencé lo 5 c.
8
184
HORAIRE
de la ligne Turin-Pigiierol-la Tour.
TUIlIN-:r.A TOUR
Omn, Onm. Omn. Kiì AccÈl
Turin B.80 9.15 1(5 17.40
Hangone 5.46 9.30 16.15 17.54
Nichelino 5.52 9.36 16.21
Candiolo 6.1 9.45 16,30
None 6.11 9.55 16.40
Airasca a 6,49 10.3 16.48 18,16
„ d G.27 10.11 16.56 18.18
Piscina 6.38 10.20 17.5
Biva 6.47 10.29 17.14
Pignerol « 6.54 10.36 17.21 18.35
„ d 7.3 10.45 17.31 18,42
S. Second 7.14 10.56 17,42
Chap. Morer 7.21 11.3 17.49
Briqnéras 7.25 11.7 17.53 18.55
Bubiane 7,37 11.19 18.7 19,4
S. Jean 7.47 11,29 18.18 19.13
La Tour 7,54 11.36 18.25 19.19
LA TOUR-TURIN
19.40
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20.11
20.21
20.29
20.37
20 46
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21.2
21.11
21.22
21.29
21.33
21.48
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La Tour
S. Jean
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Briqnéras
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9.37!14.43'20.20: 22.23
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15.4 120.45 22.48
15.13:20.54 22.57
15.23'21.4 I 23.5
Ì3.32|21.13! 23.15
15.39Î21.20: 23.24
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