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Soixante-septième année - Anno IX"
•rN::-. rr R.'..
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7 Août 1931
N" 31
1. Vîs-f t '
DES V4LLEE8
PABAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT I
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par en
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Qüe toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.,., dignes de louanges, occupént vos pensées (Phil. IV, 8).
POUR LE XV AOUT
QUELGtUElS SUGGESTIONS.
A
« Nous y sommes — va s’écrier le « candide » lecteur — more soiito l’on viendra
nous sermonner à propos du caractère religieux de cette fête : mais ignorez-vous
que notre XV août est une c&éhration do
notre attachement à nos Vallées, gui doit
se manifester sainement, mais joyeusement ? Voulez-vous nous remplir la journée de discours, appels, sans nous laisser
un instant pour respirer, pour exprimer
nos sentiments ? ».
il' —"Le pourrions-nous, noms ne le vou
i drions pas; notre désir (et pour le réali
[iîfî, le yieii Echo combat depuis des am
nées), c’est toujours le même: donner à
notre fête un véritable caractère de maniI festation popidaire, entJumsiaste mais disciplinée ; oh ! nous n’allons pas parler de
programme détaille ; mais si les orateurs
connaissaient le temps dont ils peuvent
|y disposer, et si les chanteurs se décidaient
à obéir à la baguette du président de la
Commission du Chant. Sacré, si... mais à
propos de tous ces si, nous sommes heureux de publier un article pétri de bon
.. sens qive M. le pasteur J. H. Meille nous
' ‘ a çnppyé ; &es suggest^iom sont si prratiqwes
que même, peut-être, a-t-on déjà pensé à
les réaliser: dans ce cas, nous aurons anticipé la chronique cku XV août, ce dont
aucun ne se plaindra. Eéd.
Nous voici à la veille du XV aidût, de
notre Fête d’été, de notre XV août ! J’écris
ces lignes au pied du petit mcsnoiment de
Frangins, qui rappelle le départ du 16
août 1689. J’ai mouillé ma maiin dans l’eau
■du lac, puis j’ai salué les Vallées, au, loin.
Comme je la comprends, comme je
l’éprouve la nostalgie de ces héros...
Nous nous réundrons donc cette année
à Pian Prà. Ce doit être, ce sera oertainement — comme toutes oes dernières années — unie bele fête, une noble fête, une
borne fête. Avez-vous remarqué combien
^,est monté le diapason vaudois du XV août
ces derniers temps ? Et n’avez-vous pas
été frappé par ce fait : bien des personnes qui venaient au XV août avant, n’y
Viennent plus mmntenant, et bien des personnes qui auparavant ne venaient pas, y
viennent aujourd’hui ? Pourquoi ? Parce
ISiue ceux qui prenaient la fête comme
®ne scampagnata quelconque, avec l’inévi|table ribotta dé l’après-midi, trouvent que
maintenant on s’y ennuie», tandis eue
qui préféraient rester tranquihement chez eux troluvent que, « d’année
en année, ça devient toujours plus
' intéressant... :
:Iî *
, Fhiisqu’il en est ainsi,' tâchons' de faire
toujours mieux. Voici quelques proposit tiens ; qu’on les examine, qu’on les discute
6t qu’on en netienne ce qui est bon.
5; Il est bien entendu que je n’ai pas la
Moindre intention de froisser n’importe
^ui, surtout pas mes collègues des Vallées ;
Mais il faut bien que quelqu’un ait le couT&ge de dire tout haut œ que tçiut le
M«^e, chaque année, murmure tout bas ;
î-la réunion du matin est trop longue, les
’deux heures (de IG h. 30 à 12 h. 30) du
I Laus, de l’année dernière, dépassent un
tfint ¡soit peu la mesure, et forcément l'au^ditoire n’est plus tout à fait tranquille !
Nous avons eu, certednes années parfois
l-.
trois, souvent "deux et toujours un sermon
qui prenaient considérablement de temps.
Ne vous semble-t-il pas que la méditation
introductive de la Fête devrait être brève,
substantielle, vibrante : être, plus qu’autre chose, une note qui donne le tan à la
cérémonie, qui l’oriente, qui l’inspire ?
Chacun ira au culte, le lendemain, au
temple.
Ensuite, ne serait-il pas bon de placer
dans la réunion de l’Après-midi (Aprèsmidi vaudois !) le discours d’Histoire et de
Traditions vaudoiaes ? La première réunion est si riche qu’elle n’en serait pas
appauvrie, et la deuxième réunion en deviendrait toujours plus populaire,' animée,
vibrante. Je suis Sûr que tout le monde
serait content. Et alorsi, pourquoi ne p,as
le faire, pourquoi, tout au moins, ns pas
essayer ?
Il est très' probable qu’il suffirait de suivre ces deux .suggestions pour rendre très
agréable à tout le monde la séance du matin, et qu’on laisserait ainsi le temps nécessaire aux orateurs que nous attendons
et que nous entendons avec tant de sympathie et tant de joie, chaque année lorsqu’ils viennent nous parler de ms frères
de l’évangéiLiaation, de la mission, de
^Amérique, de Marseille, Genève, Paris,
Londres...
i’fi ^
Ensuite il nous faut améliorer le chant.
La recommandation rituelle du Président
de la fête : « Les chanteurs sont priés de
se grouper au pied die la tribune», est
généi-alement très peu écoutée. Et cela
parce que l’individu, laissé à lui-même,
n’est pas disixDisé à... obéir. L’année dernière le banc rustique qui devait miarquer
le point de concentration des chanteurs
resta longtemps vide et finit par être occupé par deux dames anglaises et par trois
gqntite bambins aux jambes; .nues. Cela faisait sourire, mais... c’était lamentable tout
de même !
Alors, pour former la masse chorale —
qui pourrait être superbe et donner l’élan
à tout le monde — une entente préalable
est nécœsaire. Je ,ne tiens pas à empiéter
sur les compéteinceB de la Commission du
Chant Sacré ; mais û me semble que si, en
annonçant sur l’Echo « notre Fête », on
voulait bien indiquer tout de suite les cantiques qui seront chantés, si les Chorales —
bien qiu’en. vaca'noes — essayaient d’avoir
une répétition, si, avant de se disperser,
ces mêmes Chorales avaient reçu l’invitation, le mot d'ordre pour se retrouver au
rendiez-vous du XV août, si, à la veille de
la fête, une recommandation spéciale leur
était adressée au moyen de notre journal,
il me semble, dis-je, que l’on ipournait obtenir d^à quelque chose. Et ce serwt un
commencement de cette Fête de chant
d’étê qui sera possible dès qu’on la vou-,
dira, car — s’il est vrai qu'un certain, nombre de chanteurs s’éloignent en été, ou désirent se reposer — il est plus vrai encore que beaucoup de chanteurs (et d'excellents) nous arrivent en été et ne demandent paß mieux que de travailler.
N’est-ce pas, mes jeunes « frères et
sœurs» de Turin, de Milan, de Florence,
de Gênes et d’un peu partout ?
Enfin, il faut rendre toujours plus
agréable et toujours plus « à nous » l’Apfes-midi vaudois.
. «La séance devrait débuter par le discoure historique et folkloristique dont j’ai
'parlé plus haut. Puis — après l’essai timide et passablement mal’ réussi cte l’année dernière — viendront cette année les
Chômons vaudoises : je les. souhaite nombreuses, entraînantes et vraimient « de
jihez nous ». Elles finiront bien par culbu^r les ritoarnellas grivoises pêchées « sous
i ponts de Paris » et les camzormcce rap»rtées de quelque taverne de Briquéras
de quelque caserme de Pignerd! C’est
î très noble campagne entreprise par
iês unionistes et par les « campistes »,
f* pagne d’a^ainissement moral et d’éduon musicale, que nous devons enCouïr de toutes nos forces. Un gro»..bravo
||i Comité de Groupe des U. C. de J. G.
%ii a pris l’initiative. J’ai proposé à mes
il^is de faire imprimer ûrïe feuille contenant loe paroles des Chamons qui seront
chantées.
Jie dem;ande aux jeunes filles qui viendront au XV .août en. costume vaudois de
lien vouloir distribuer ces. feuilles au pupendant le pique-nique de midi. CerInemènt j,’otole sp<^tdni^ént '
Îerfe* ■pé’ 'tìoltóe send'r^-large-,
ment à couvrir les frais.
Je pense qu’il sera facile aurei d’organiser un buffet comme celui qui a marché si bien, il y a trois .ans, près de la)
Grotte des Tajnes ; puisque nous avons définitivement chassé les marchands de vin,
c’est indispensable de les remplacer !
Et encore, pourquoi ne pas avoir un petit banc pour la vente de quelques livres
vaudois au cent pour cent : l’Histoire de
J. Jalla, celle de E. Comba, les Poésies de
ma femme, les Légendes vaudoises, les brochures du XVII février, les recueils de
cantiques, les recueils des chansons, le
Guide des Vallées et surtout l’Echo avec,
bien en grand, au milieu de la première
page, le programme détaillé de H fête ?
Je dirai, aiu prochain Après-midi, quelques « Poésies vaudoises ». Ce sera la neuvième année ; peut-être que la dixième ne
viendra pas. Si je devais aller bien loin,
je serais si heureux que cette initiaitive
ne tombe pas. Qui voudra bien s’offrir
pour la continuer ? Il faut si peu de
chose : une bonne voix, un certain entrain pour « prendre fe contact » avec notre peuple, et puis beaucoup, beaucoup
d’amour pour nos montagnes, pour nos
torrents, pour nos rochers, jpour nos bois ;
un ^tt^chémenit paœibiïhé *et que rien ne
é^iîïdre pour le sol sacré de nos Pères.
J.. HENEY''MEaLLE, pa^tour^
Alliance poiir rAmitie internationale par les Eglises
Camp Latin —^
C’est à Pnarustin qu’a eu lieu, cette
année, le camp de la section de jeunesse
de l’Alliance.^ C’est im acte de cordialité
envers notre pays, dont il faut être reconnaissants à cette Commission de ieunesse de l’AUiance. |
C’est ainsi que pendant une semaine, du
26 juillet au 2 août, un groupe de jeunes i
par leur position sociale, appartiennent à
la classe dirigeante de l’Europe de de-,
main, on voit que ce but est loin d’être
indifférent. En même temps il n’a rien
d’utopique. L’action de l’Alliance s’exerce,
sur le terrain solide de l’éducation des
consciences. Ce qu’on fait sur ce terrain
reste, et même invisible il ne laisse jamais de porter des fruits.
Les Membres de la Conférence de Saint-Barthélemy.
gens des pays latins, dont 6 Français, 2
Espagnols, 2 Belges, 4 Suisses et 10 Italiens, ont vécu ensemble à la Maison Unio'niste (Casa estiva) de Saint-Barthélemy,
sous la présidence du pasteur M. Roger
Bornand, directeur du Semeur Vaudois.
On sajt quel est le but de ces rencontres :
conduire des jeunes gens de pays différents à se connaître, à étudier et discuter
ensemble, et par ce moyen former une
élite de promoteurs convaincus de la paix.
Le but est modeste en apparence. Mais si
Ton pense au nombre de ces rencontres,
qui se multiplient ces dernières années,
et au fait que la plupart de ces jeunes.
La semaine de Prarustin a été ouverte
dimanche 26 juillet, par le cuite dans le
temple, par le pasteur français M. ToureiUe,
en prêchant sur le texte : « Sans moi vous
ne pouvez rien faire ». L’après-midi du
même jour une réunion en plain air, sous
les châtaigniers du Coulareî, établit le
contact entre les délégations étrangères et
la population. On se rappellera longtemps,
entre les autres, tm certain espagnol qui
parlait avec élégance sa langue, « et on
le comprenait sans traduire».
Lundi, étude dlu’pasteur Tureille sur:
« Ce que Dieu demande à la jeunesse
d’aujourd’hui » ; et Taprès-midi, rapport
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du prof. Falchi sur : « La jeunesse et les
conflits moraïux ». Sur les deux sujets, un
feu serré de discussions, <ïui établirent définitivement l’esprit du camp. Mardi matin : « La jeunesse et les conflits ôbciaux »
(rapporteur le pasteur Bomand), la cure,
avec son caractère énigmatique et les essais de solution, tous insuffisants, qiu’on
lui oppose. La discussion établit le devoir
de la jeunesse obretienne d’exercer un
rôle de pacification et d’entente dans les '
conflits sociafux.'
Le deux rapports qui étaient en quelque sorte le v. clou » de la rencontre, se
rapportant directement au but de l’Alliance, furent ceux de M. Rog’er Bornand,
sur « L’œchuméniisme », et de M. ToureiUe, sur « L’amitié entre les peuples ».
M, Bomand a donné, sur la question œebuménique, un rapport nourri de bonne
sève protestante. On sentait, en l’entendant, combien le mouvement du rapprochement dès églises est d’inspiration évangélique e1^ inséparable de la conception
protestante de l’église.
Jamais il n’a été question de pactiser
avec Eome ni de céder meme d’un seul
point vis-à-vis du catholicisme romain ; jamais non plus on ne s’est fait d’illusions
sur l’attitude papale. Le moment du rapprochement entre les autres églises est
lent et prudent, comme il doit l’être, mais
il mérite d’être suivi avec sympathie.
Quant à la question « de la paix » il est
facile, évidemment, entre chrétiens, de
s’entendre sur cet idéal. Ce qui l’est moins,
c’est d’établir une attitude commune, une
une ligne dfaption.
L’Alliance, à cet égard, écarte la solution de l’individualisme radical (objection
de conscience) tout en la laissant à la décision personnelle; elle se pose sur une
base de fidélité nationale; elle insiste sur
le travail d’éducation. Le problème, pour
nous, n’est pas de nous demander ce que
nous ferions si une guerre éclatait, mais
ce que nous devons faire pour contribuer
à ce qu’elle n’éclate pas. Il y a là tout un
travail à faire, et chacun doit en preft-*
dre sa part de responsabilité. La note qui
a résonné souvent, est celle d’une entière
consécration de la jeunesse au Christ.
Quand les jeunes seront vraiment unis
à Christ, ils seront le levain du monde.
— Une course à la Ghieisa d’Ia Tana,
une visite à La Tour, où les délégations
ont été reçues par le Modérateur de l’Eglise Vauxioise : voüà pour la journée de
^ samedi.
A l’abri des châtaigniers ' d’Angrogne,
rapport de Th. Balma sur « La jeunesse
, et l’ï^lise». L’orateur a mis en relief
avec décision le devoir de la jeunesse de
travailler pour le Christ et pour l’Eglise.
Enfin, la senaaine a été conclue dimanche par un culte de Sainte-Cène, dans le
lempla Le prédicateur, Giov. Miegge, résume les conclusions du camp en s’inspirant de la vision de Michée IV, 1-3 : la
marche des nations à la montagne de
FEternel.
L’après-midi, encore une réunion internationale, dans l’école de Saint-Second,
présidée par le Vice-Modérateur, avec
messages des différentes délégations.
Et le soir, enfin, le feu du Camp, les
adieux.
Le même soir, à Toronto (Canada), s’allumait le feu du Congrès universel des
Unions Chrétiennes de Jeunes Gens.
— Conclusion : les protestants n’ont pas
l’habitude de faire des vœux. C’est pourtant un vœu véritable, que cette semaine
de consécration, par laquelle une élite de
jeunes se vouent à la cause de la paix,
se proposent d’être des « chevaliers de la
I>aix ». Au service de Christ, peut-on être
autre chose? Giov. Miegge.
0 -0--0-0-0-00-0-0-0-00-0-00000
Fête du XV Août.
La Fête du XV août pour le Val Pérouse «e tiendra, D. V„ à <î La Baïsasso »
{Bô Ciabrand de Pramol) ; en cas de pàiie,
dans le temple de la Euà.
Le culte commencera à 10 h. 30 précises; on y chantera les cantiques du recueil français.
X''CAMP
des ilnioes Henees de Jeunes Filles.
Encore une fois Prali a accueilli, aux
Ghigo, dans sa « confortable grangia »,
dans son école, dans ses jolis bois de satpins, le Caimp des Unions Chrétiennes des
Jeunes Filles — le X® — qui a eu lieu
du 24 au 31 juillet, réunissant autour de
M.lles Elise Meynier et Lydia Gay, de 28
à 30 jeunes filles, venues de Milan, Bergame, Florence, Turin, La Tour, SainVJean, Pignerol, Pomaret.
Les' matinées ont été partagées entre
deux causeries : l’une religieuse, ayant
comme sujet la foi comme inspiration intérieure et ses œuvres, et l’autre unioniste en étroite relation avec la premièrë;'^
Toutes ces causeries et ceJlas de l’aprèsmidi, dirigées soit par Mlle ^iotard — soicrétaire nationale des Unions de France,
qui a bien voulu accepter notre invitation — que par les jeunes fiUes elles-mêmes,
ont été écoutées avec le plus grand intérêt, et suivies par de vives et sincères discussions qui amènent à une compréhension plus profonde, et unissent toujours
plus les jeunes filles les unes aux autres
sans distinction de culture, car, celles qui
travaillent apportent à celles qui étudient
le fruit de leur expérience puisée dans la
lutte de chaque jour;
Comme toujours, les études ont été alternées par des heures de liberté, par dé
belles promenades et une longue course
au Mont Cournour, où les jeunes filles qui
y ont^pris part, ont été récompensées de
leur effort par une vue splendide sur toutes les cimes environnantes, s’étendant du
Viso au Mont Blanic.
Dans le joli bois des Malzat, par une
nuit* étoilée, a eu lieu: la clôture du Camp
avec service de SainteÆène, désirée par
les jeunes filles elles-mêmes.
Aucune d’entre elles n’oubliera certes
pas la profonde émotion suscitée par cette
cérémonie si simple, que les pasteurs Fuhi>
mann et Lupo‘ ont îei^diu sin^e et vivante par la chaleür et la profonde conviction de leurs paroles. Toutes ont senti
la beauté de cet acte «accompli en gi'ande
humilité, avec la joie de se sentir toutes
sœurs égales devant Dieu qui ne fait pas
de distinction de credo, mais qui attire
»
toutes les âmes à Lui !
A la fin de ces belles journées — hélas,
trop tôt envolées ! — notre sincère reconnaissance monte vers l’Eternel qui nous
les ,a accordées, et nous adressons notre
vif et profond remercîment^à Elise Meynier, nôtre secrétaire nationale, qui,
«jeune parmi les jeunes», s’oublie ellemême pour que tout marche à souhait,
afin que la personnalité de la jeune fille,
qu’elle aime tellement, puisse s’épanouir
et se développer en pleine liberté, et à
sa collaboratrice Lydia Gay, que toutes les
jeunes filles considèrent et sentent leur
amie.
Un chaleureux merci à M.Ue Marguerite Turin, vice-présidente, qui a bravé
son cœur — ce cœur un peu faible mais
si grand, car ü ^ largement ouvert à
toutes les jeunes filles — pour venir
égayer de sa présence, pendant quelques
jours, notre Camp; à M.lle Mimi Prochet
qtii a dirigé magistralement, comme toujours, notre « mensa », en apportant le
plus grand soin à contenter tout le monde
(il paraît qu’elle y est réussie fort bien !
ce qui n’est pas toujours facile) et à tous
nos orateurs : Mlle Liotard, dont la parole si simple, mais si incisive, restera
toujours, je le souhaite, gravée dans notre cœur ; à notre chère amie Mme Ketty
• Oomha-Muston, qui revient fidèlement,
chaque année, nous consacrer une journée de ses courtes vacances et qui nous
a fortement encouragées à avoir foi dans
le succès de nos entreprises. Nous remercions encore les jeunes artistes qui nous
ont égayées par leur charmante représentation et toutes les jeime» filles qui ont
présenté des travalux, répondant ainsi
avec élan à l’appel de Mi.Ile Meynier, qui
justement désire, dans l’Union, la collaboration de la jeunesse; enfin, toutes nos
chères Unionistes en visite, parmi lesquel
les nous avons revu avec joie de chers visages, d’amis fidèles qui reviennent chaque année pous témoigner de leur attachement à l’Union. ’
Puisse le souvenir de ces radieuses journées passées ensemble, en communion de
sentiments et d’efforts pour réaliser notre Idéal, être le coin de ciel bleu où notre regard se repose à travers les nuages
qui souvent obscurcissent la vie.
Marthe Tthun.
[bli
Une coopération et une amitié œcuménique de dix ans viennent d’être terminées
par la perte douloureuse de l’archevêque
Sœderblom. Le chagrin dans le icœur de ses
amis ne permet pas encore la contemplation détaillée et l’appréciation d’une vie
si riche. Mais pourtant quelques souvenirs s’éventent soudainement malgré le
chagrin et nous les posons sur le tombeau
comme des fleurs cueillies à la hâte dans
un jardin splendide.
L’archevêque Sœderblom avait déjà une
réputation universelle comme savant et
comme personnalité éminente de l’Eglise
quand il entra dans le cercle eociésiastique
international qui, à la longue, s’est élargi
et forme maintenant te Mouvement Œcuménique. Quand nous nous étions rassemblés à propos d’une conférence préparatoire pour Stockholm, en été 1920, à Genève, l’Archevêque parut être te vrai directeur de notre Mouvement. Sa capacité ~
d’être à la tête du Mouvement se manifestait non seulement dans la richesse de
ses idées, dams la force die créer des perspectives spirituelles d’une manière prévoyante, mais encore dans sa foi' entraînante à la cause elle-même. C’était la cause
de Dieu. Elle ne pouvait être touchée que
par des mainâ pénitentes, avec prière et
foi. Sœderblom le faisait dès le commenoement, retiraint le Mouvement plus d’une
fois de la sphère des discuiæîonB organisatrices et théologiques dans l’espace sacré
de l’inspiration originate.,11 serait injuste
de mettre en relief quelque autre motif
que son intérêt profond pour le Mouvement. Chaque mouvement spirituel est menacé de l’organisation et de la routine.
Par coniséquent, Sœderblom tâchait de
préserver te caractère pneumatique du
Mouvement et de te conserver comme expression d’un esprit d’indépendance de la
foi en temips durs.
C’était non seulement la vie intrinsèque
de son âme «ardente qu’il consacra au Mouvement, c’était aussi la richesse extraordinaire de son rare esprit. Nous ne voulons pas mesurer cet esprit d’après son savoir étonnatnt et l’abondance et la finesse
de sa civilisation spiritueUe et artiste. Ce
n’étaiit que la monture précieuse d’un bijou, Si nous voulons comprendre la particularité créatrice de cet esprit nous devons songer à son intuition, .à sa capacité
de prévoir des choses importantes, à son
pouvoir extraordinaire de pressentir des
cembinaisons spirituelles secrètes, à son
art aimable de gagner l’affection des hommes et de tes faire servir une cause importante. Le savant, qui connaissait toutes les religions du monde comme personne autre, pouvait certainement s’occuper des idées les plug compliquées. Mais
il était beaucoup plus lui-même dans le
vol d’une haute inspiration par laquelle
il donna même à l’œuvre xfe savant quelque chose de la splendeur de l’inspiration
artistiqua II est vr:aâ que son art de traiter
les hommes était digne d’un diplomate et
ne manquait point de lisse judicieux. Pour*tant il réussit toujours de nouveau à atteindre le cœur de l’autre par quelque
chose ne provenant ni de la psychologie, ni
d’un calcul judicieux, mais d’une humanité pure, presque enfantine, dont l’ori. gine venait de Dieu. Cette humanité complète et chaude perça victorieusement toujours de nouveau les précautions et les
égards que le dignitaire ecclésiastique devait considérer. Quand, à l’occasion d’une
réception du Conseil œcuménique dans te
jardin de la Mlaisoïii des Diaconesses, à
Berne, il joignit le chœur qui était présent en costume national, et chanta hau-^tement, tout le monde sentit que son humanité était restée vigourefuse et intangible, malgré le fardeau immense de travail
et les problèmes d’organisation pressants.
Celui qui glane sur te champ de cette vie
trouvera beaucoup de témoignages d’une
immédiateté et d’une humanité précieuses qui montrent que te même homme qui
avait tant de goût pour la forme et la
dignité savait bien se défaire simplement
de cette dignité comme un homme libre
et enfant de Dieu, le Seigneur de toutes
les choses. .Ainsi il pouvait être haut et
baß. Il savait spiritualiser les cérémonies
ecclésiastiques et représenter la dignité
archiépiscoplale dans un sens esthétique et
symbolique accentué, et, par contre, se
promener bras dessus bras dessous avec
l’ouvrier, parler des chagrins de ce dernier
et^ui être ami et frère. Quand il déplaça ^
une fois un débat avec un groupe d’ou- |
vriers à l’église, son action obtint une valeur symbolique. Il rappela à l’église te
peuple et les ouvriers, les cultivés, et les i
directeurs dans le sens plus profond, pour j
assister la vie de l’Eglise. Au sein de l’E
glise il forma une communauté dont l’ori-i,|
gine fut le chagrin et le tort éommun, ainsi
que la. reconnaissance et la clémence reçue en commun. Il était un véritable gér
nie par la force créatrice, sous ce rapport.
De cette manière il établissait des ponts
solides pour communiquer avec les anglicans et lès peuples de l’Orient. Sa mai- |
son, ainsi que son cœur, était un centre J
œcuménique, où l’on pouvait rencontrer |
des évêqu;es anglicans,- des protestants de,
tous les pays du monde, des dignitaires
ecclésiastiques orthodoxes, ainsi que des j
missionnaires et des Sadhus indiens. A^
tout ce monde il donnait quelque chose de
son allégresse intrinsèque. H n’était pas;
un théologien du désespoir, et, en sa pré-*
sance, on se rappelait souvent du joyeux,'
Luther, quoiqu’il eût éprouvé à profu«-|
Sion te chagrin et te tort de la vie. Mais'i
sa foi était assez forte ixiiur vaincre tel
monde. “ ' ”
Le Mouvement Œcuménique n’est pas
fondé sur des personnalités, mais sur cettiei
foi fondatrice, dont l’artchevêque Sœder-^^
blom nous a donné si souvent l’exempte^s
par sa confiidence courageuse et sa foî«;:|
joyeuse. Prof. D. A. Keller, Genève.
(I, C. P. C.)
à tmeis les laliees Vaioises.
Ainsi qu’il a déjà était anmoncé, la So-I:'!
ciété d’Histoire Vaudoise a décidé de
lébrer son cinquantenaire par une visitê||
aux différentes localités de nos Vallées quît^
furent, par le passé, le théâtre des gestfâS (i
glorieux de nos ancêtres, dans le but d'en |
faire connaître toujours mieux les tradì-'
tions, tes us et coûtumes, l’importance au
point de vue historique et religieux.
Cette promenade historique durera
3 au 7 septembre, mais chaque journée;
peut être prise à soi ; le centre strat^^i
que, pour ainsi dire, sera Torre Péllice
Dans ses lignes générales, le programr
est le suivant :
Jeudi 3 septembre: départ en auto de™
La Tour (à 6 h. 30) et visite au Vi'Uar^
Bobi, avec réunion et conférence de M,
modérateur V. A. Costaba, à ' Sibaud"4
(9 h. 30). Retour et visite' aux InstitU^
tions Vaudoises de La Tour. > ,,3
Vendredi 4 septembre : Départ en aut^
de La Tour (è h. 30) ; visite à : Lusenift
Eora, Piatn Pra, Rocca Bera (11 h&ar0^.
conférence de M. le prof. J. Jalla). Sai
Jean (15 heures), et visite au temple.
Refuge, au Ciabas.
Samedi 5 septembre ; Départ en auto d®'^
La Tour (5 heures) : Visite au Val CS.tt'
son-Saint-Martin, en passant à Saint-G«iî,
main, Pornaret, Qoe de Rîdaret, Perne^'J
Maneïlte. Visite à Massel, BalsiUe et cflO'J
férence de M le pasiteiur Ernest Tre^j
(10 h. 30) ; au retour: Visite à Prali
conférence de M te prof. comm. D, J*
hier, président de la Société d’Histoi^
¡Vaudoise (17 h. 30).
3
'T- '
rt
, ^ 1':' '• . ' ” :.; '%' S.-'-ï". ■'“ ' "i I, r
Pi»
\Dimanche 6 septembre: Départ de La
5*j^r (6 heures) : Visite à la Vallée d’An■^jogne, à Pm du Tour ; 10 heures : culte
présidé par M. le pasteur ’ J. Bonnet ;
au retour : visite au Serre, Chanforan
; (16 h. 30, conférence de M. le prof. M. Failli). Gheisa dTa Tana, Saint-Laurent
K Imndi 7 septembre: Culte d’ouverture
du Synode (15 heures) ; séance de la So' «iété d’Histoire Vaudbiæ (20 heures), dans
salle de la Maison Vaudoise.
Le 23 août est le dermier terme pour
1^ inscriptions qui doivent être accampaci l^ées d’une finance d’inscription, compre¿nant les frais de transport et de guide :
5 septembre, L. 5 ; 4 ^septembre, L. 7 ;
6 septembre, L. 22.
^ Pour les inscriptions et informations,
«s’adresser au Comité organisateur : MM.
'dhev. E. Ayassot, Lmerna S. Giovamii (Torino), présideanit; prof. A. Jalla, Torre Pel'ice, ^rétaire.
Il ne sera pas inutile de rappeler que
|ous les Vaudois sont chaleureusement in^tés, soit à la promenade, soit aux conférences, dans les différentes paroisses.
D’une façon toute spéciale les jeunes gens
de nos Unions et des Sociétés Chorales
sont priés d’y participer et de préparer
nos chants patriotiques et les Psaumes
. 2, 20, 9, 10, 23.
■N.
Aa ^3a
^ A l’occasion du Camp Alpin des Unions
Chrétiennes, qui a commencé le 3 courant
im « Cqnvegno » de la jeunesse vaudoise
aura lieu au Pra, dimanche prochain, 9
courant. Le culte aura lieu en plein air,
â 10 heures ; à 14 h. 30, suivra une grande
réunion, avec plusieurs orateurs. Toute
ta jeunesse y est chaudement invitée.
■ri ■
Une visite fraternelle.
Nous sommes heureux d’annoncer que
, nos frères de k Suisse Romande seront
*' au milieu de nous, D. V, le 26 août ; ils
pa^rcnt la_ jou^ à La Tour, et une
léûhion Spéciale sera organisée pour leur
souhaiter la bienvenue, probablement à
11 heures, dans le temple; et nous l’an- noncerons d’une façon plus précise.
IN MEMORIAM
^ Fleurs en souvenir de M. E. Eyncurd,
è„pQur l’Orphelinat : MM. Bleynat et Alba?^rin, L, 20.
k^O-O-OOO ■O-OO-OOOOO-O-O-O-Q. 0<M>0
! SoDsiiiptioiis llaDdoli lit! Mni!
( Fédération )
pour nos Institntions Hospitalières
1950-1951.
II|e LISTE.
CHICAGO.
Groupe Antoine Pons:
S
:ÿ|- Mialvina Kostan, $ 1 - Philippe et Louise
• Berger, 3 - Henri Peyrot, 1 - Humbert
Rostan, 1 - Mr. and Mrs. Ernest Murice, 2
Henri et Lydie Grifi, 5 - ¡Marie Ponls, 1
I - François Peyrot feu Jacques, 1 - Albert
Peyrot, 1 - François Grill feu Samuel, 1 V; François Gril de Jean, 1 - Guido Rostan,
1 - Silvio Scaruffi-Breuza, 1 - Victor Bulzone, 1 - Henri Rostan feu Antoine, 1 ï ; ' Henri Grill (gross), 1 - ^Mr. et ■ Mrs. An\ : toine Pons, 2 - Jean Etienne Garrou, 1 François Peyrot de Philippe, 5 - Eugène*
■Cf iBreuza, 1 - Giuseppe Bertahnio,. 1 - Jean
^ Etienne Rostan feu François, 1 - Jacques
n et Marguerite Balma, 2'- François Ri3 ¡L chard, 1 • François Garrou, 1 - François
Ì 't, Grill de François, 1. - Total dollars 39.
* « La crise continue, hélaB ! », nous écrit
: « «
g^M. Pons. «Pensez que quelquès-uns de
nos compatriotes sont sans travail'depuis
if-ttn an!
«Les loyers n’ont pas baissé, ou très
et quant à ceux qui possèdent une
ttiaison, sans Tavbdr entièrement payée,
plus d’un cas, il se voient augmenter
tases...
«Si les choses procèdent de oe pas, je
ne vous promets pas de me charger de la'
collecte une autre année ».
Nous comprenons trop bien notre ami ;
la situation n’est pias différente à NewYork. Si nos Vaudois ont pu jusqu’ici supporter la crise, c’est qu’ils ont été
prévoyants.
Nous lui Sommes d’autant plus reconnaissants de la peine qu’il s’est nouvellement' donnée ; et nous remercions en même temps, chaleureusement (nous parions
au figuré, quoiqu’on pourrait aussi prendre ce mot dahs son sens littéral, ces
jours-ci !), tous ceux qui, malgré tout, ont
voulu montrer, une fois de plus, leur solidarité à l’égiard'de cette petite œuvre que
nous poursuivons depuis nombre d’années
en faveur, particulièrement, d^ Institutions Hospitalières Vaudoises. P. G.
CHRONIQUE VAUDOISE.
AN6B0GNB. Décès. Attilio Plavan. de
David ¡et de Madeleine Beæon, décédé le
1'=® juillet, à l’âge d’un jour (Pont de
Barfé). Barthélemy Sappé feu Louis et feu
Marthe Long (Pramol), décédé le 5 juillet, dans sa 74° année (Jouves). Vüma Rivoira de David et de Marguerite Frache,
décédée le 26 juillet, à l’âge de 4 mois
(Buffetta). A toutes les familles en
deuil, nous exprimonBi notre sympathie
chrétienne.
— Mariages. Le même jour, ^ juillet,
ont été célébrés, dans le temple de SaintLaurent, les deux mariages suivants : Mario Ehuest Bertin de David et de Suzanne
Geymonat (Crosa), avec Alice Jourdan de
feu Jean et d’Adeline Rivoire (Coumbalot).
Josué Geymonat d’Etienne et de feu Marie Catalin, régent (Bobi), avec Hélène
Marguerite Chauvie de Pierre, pasteur, et
de feu Marie Adeline Eynard, institutrice (Presbytère). A ces deux nouvelles
familles nous exprimons encore tous nos
meilleurs vœux de bonheur chrétien. .
p. c.
BEX (Suisse). Dans le courant fie jrdllet, à Bex (Canton de Vaud), M. et M.me
Richard-Boimous ont céléb^ré leurs noces
d’or; entourés ijar tous les membres de
la famille. Les enfants et nos amis ont
voulu laisser un souvenir de cette belle
fête de famille, en envoyant 100 lires pour
l’Asüe de Saint-Germain. Que Dieu veuille
accorder encore, de longues années aux
I heureux époux et bénir leurs enfants.
GENÈVE. Nous apprenons . que M. le
pasteur Jean Henri Meille, actuellement
collaborateur au Département Social Romand des Unions . Chrétiennes de Jeunes
Gens et aux Editions Labor, à Genève, vient
d’être nommé, à runanimité, pasteur de
l’Eglise Réformée de langue française
d’Anvers. (Belgique).
Nous sommes heureux de voir enfin réaliæ l’ardent désir de M. Meille de consacrer entièrement ses forces au service du
Maître, et ne doutons pas que ses futurs
paroissiens sauront apprécier les réels talents de prédicateur, la vaste culture et
la sincère consécration de leur nouveau
conducteur.
Nous félicitons vivement M! Meille
d’avoir été chosi par les prot^ants de
langue française d’Anvers, et lui souhaitons im long ministère béni en Belgique
où sa largeur d’idées et ses vues modernes, ne craignant pas d’affronter les problèmes ardus de l’heure présente, auront
certainement l’occasion de se manifester.
LA TOUR. Dimanche, 26 juillet, nous
avons eu l’agréable visite de M.me * et
M. Ernest Tron, de Colonia iValdense.
M Tron a présidé le culte au temple et
son sermon, riche en expérience reh'gieiuse,
prêché avec cette force que donne Tamour
pour les âmes, a eu un retentissement profond dans beaucoup de consciences.
Avant le culte, ¡MLme 'Tron, qui en Amérique du Sud s’occupe activement de l’instruction et de l’éducation religieuse *de
l’enfance, a visité notre école du dimanche de Sainte-Marguerite et son message
a été très apprécié.
, Dans l’iaprès-midii bon nombre de « Tou
rassins» se rendaient encore aiu Chabas,
où M.me et M. Tron ont parlé de la vie
rdigieuse en Amérique du Sud.
Nous remercions encore vivement M.me
et ML Tibn pour le bien que leur visite
nous^a fait.
— Dimanche prochain, 9 août, le culte
sera présidé par M. le pasteur Guido
Miegge.
~ Samedi, l®"" courant, a été célébré le
mariage de Eynard Barthélemy avec. Jourdan Adèle, tous les deux du Taillaré. Nos
bons vœux les accompagnent.
—^' Lundi, 27 juillet, ont eu lieu les obsèques de Charbonnier David, des Ramels,
enlevé à l’affection de sa famille, à l'âge
de 73 ans.
Trois jours après, nous reprenions le
chemin du champ de repos pour y accompagner les dépouilles mortelles de notre
sœm Séraphine Charbonnier née Tourn,
des Copiées, que Dieu a rappelée à Lui,
après une longue et pénible maladie supportée dans les dispositions d’esprit des
vrais chrétiens.
Elle jouirait de l’estime de tous ceux
qui l’ont connue et qui voyaient en elle
un exemple de bonté et de dévouement.
Que Dieu console les familles en deuü.
— Esercito della Salvezza. Le riunioni
spêciaii del 15 Agosto avranno luogo come
segue : Ore 10 e ore 15, sotto i castagni
ai Giordanotti ; aUe ore 20, nella sala dei
Fassiotti. Nel caso di pioggia, le riunioni
delle 10 e delle 15 si terranno ai Fassiotti.
Queste Adunanze verranno presiedute
dal comandante C. Lombardo, segretario
rendente.
MASSEL. Le dimanche 12 juillet, notre
Union mixte a eu le plaisir de la visite
des Unionistels de Pramol, accompagnés par
leur pasteur M. Genre. Les deux Unions
montèrent à Balsiile, où leurs Présidents
leur adressèrent des appels à la fidélité à
l’Eglise et où, ensuite, se déroula un programme de récitations fort applaudies.
Ncbjb remercions encore leis « Pramofiins »
polir leur vsite qui nous a permis de fraterniser ensemble.
— La chaire a été occupée, le 12 juillet, par M. Ermanno Genre, pasteur de
Pramol, qui a adressé un vibrant appel
à la jeunesse ; et le 19 juillet par M Er
-nest Tron, x^ssteur* à -Colonia Vaidense.
M. Tron, que nous avons le privilège
d’avoir parmi nous avec sa famille, nous
a apporté les messages affectuieüx et les
salutations de nos frères de l’Amérique du
Sud qtii ne nous oublient pas et que nous
rioiublions pas. R
NEW-YORK. Nous .apprenons que M. Joseph Geymonat, fils du feu Joseph, du Teynaud, Villar Pefiiee, bien connu dans nos
Vallées, émigré dans les Etats-Unis d’Amériquie il y a 19 ans, et qui depuis une dizaine d'amnées faisait le colporteur dans
le Canada, est mort d’un accident d’au^
tomobile, le 24 juin 1931, à Montréal. La
famille, qui possède une petite ferme à
Canenovia (New-York), a fait transporter
son corps ici, où il repose près d’une de
ses files, qui l’avait précédé dains la patrie céleste.
POMARET. La paroisse de Pomaret a
eu le privilège, dimanche 26 juillet, de la
visite et de la bonne prédication du modérateur M. Costabd. G. C.
PRALI. L'afificticwi et le deuil ont visité, tout récemment, nos familles François Garrou, de la Vile, et Jean. Etienne
Rostan, iwdestat, qui ont perdu respectivement leurs épouses Catherine Garrou, le
28 juilét, à ITâge de 69 ans, et Adèle Röstern, file du toujours regretté régent Philippe Pe3TOt, décédée le 28 juillet, à l’âge
de 56 ans. Leiuir souffrance a été longue
et cruelle; nos deux sœurs lOnt supportée avec beaucoup de courage, en nous
laisisant un édifiant eixemple de foi et
de soumission dirétienne. Les obsèques
imposanites de nos chères disparues ont
été taie umanime manifestation de regret.
Nous renouvelons aux deux chères familles l’expression de notre vive sympathie
chrétiemne. •'
— La chaire a été occupée, ces derniers
dimandies, par les MM. Lupo, cajndidat
en théologie, et V. A, Costabel, modérateur. Leur message édifiant a été vivement apprécié par les nombreux araJiteurs. Cordial merci !
SAINT-JE AN. Dimanche 26 juillet, pend|iint le culte, ML le pasteur L. Rivoire im'plorait les célestes bénédictions sur M, D.
Pavarin et M.me C. Gonin-Pavarin, quf
oêlébraienit ce jourdà leurs nocés de diamant; après 60 années de vie conjugale,
les deux époux se sont -unis de nouveau,
au pied de la chaire, pour rendre grâces à
ce même Dieu qu’ils avaient invoqué dans
leur jeunesse. Après le culte, les parents
se réunissaient à la Pension Ferraris, où
MM. le pasteur L. Rivoire et le docteur
D. Turin, avec humour, renouvelèrent aux
deux époux les vœux et les souhaits de
tous les amis..
— Le cuite, au Chabas, dimanche 26
juillet, a été présidé par M. le candidat
Jean Tron, suffragant de La Tour ; nous
avons eu le privilège d’y entendre les messages pleins d’ardeur de M. le pasteur Ernest Tron, de Colonia Valdense, et de sa
compagne. M.me Tron, fille du vénéré
M. le pasteur Arm.and-Hugon, nous a exposé, avec, la force qui découle d’une véritable J foi agissante, l’œuvre des écoles
du dimanche à Colonia Valdense ; pour
environ une centaine d’enfants, il y a quarante moniteurs... ; mais n’entrons pas
dans les détails, car il nous faudrait rappeler tout oe qui nous a été dit, et nous
ne voudrions pas que les lecteurs les Vallées doivent se dire ce qu’oteervait un auditeur, après la réunion : « Jadis, le mot
colonie vous rappelait quelque chose de
vague, de demi-payeni; aujourd’hui il serait à désirer que nos Vallées devinssent
des colonies ». M. E. Tron nous a adressé
un de ces messages qui ne se laiæent
pas résumer, en nous parlant de son œuvre parmi les jeunes et de l’esprit de sacrifice des Vaudois (d’Amérique, bien entendu) ; ici encore, pas de comparaison,
pour; éviter la...* jalousie chez nous : car
il y a, là-botS, des personnes de’modeste
condition, capables de souscrire 10.000 lires pour l’Eglise... et de les trouver, au
prix de sacrifices personnels.
Merci encore à M. et M..me Tron pour
leurs messages bienfaisants.
— Vendredi, 31 juifiot, ont eu heu les
obsèquies derM. Paul Roland, décédé subitement le mercredi 29 ; dans la force de
l’âge, la .mort l’a emporté à 52 ans. Comme garde municipale, il avait démontré
zèle et capacité dans l’accomplissement de
mn devoir, et il laisse dans le deuil la .
veuve et trois enfants. Le service funèbre
a été présidé par M. le pasteur L. Rivoire,
et M. le pasteur E Rostagno a prononcé
une fervente prière. Nous renouvelons à
la famille éprouvée toute notre sympathie
chrétienne.
— Samedi, !«• août, parents et amis accompagnaient au champ du repos notre
frère Voile Jean David, fils de feu Barthélemy, ancien du Fond de Saint-Jean, efief
de gare en retraite, décédé à BieUa, le 30
juillet 1981, à l’âge de 55 ans.
VILLESÈCHE. La paroisse a eu le plaisir de ravoir, pendant le mois de juillet,.
son pasteur titulaire, M. Guido Miegge ;
plaisir, cependant, qui, de part et d’autre, n’est pas sans mélange, puisque
M. Miegge n’est revenu que pour pren-*
dre congé de son église, avant de repasser l’océan. ,
C’est avec un profond regret que la paroisse voit s’éloigner le conducteur qu’elle
avait appris à apprécier et à aimer, et
qu’elle espérait garder longtemps. Aussi,
tandis que nous souhaitons que son travail au milieu de nous laisse des tralces
bénies et durables, notre affection et nos
vœux le suivent, lui et sa famiUe, dans
le nouveau champ d'activité qffil a accepté dans l’intérêt de l’Eglise Vaudoise.
En même temps nous adi^ons une
pensée *de reconnaissance à M. Guido Mathieu pour le ministère dévoué et fidèle
qu’il a exercé parmi nous, pendant huit
mois, et qui, nous en sommes* persuadés,
n’est pas sans porter des fruits, réels anon tangibles. '
4
m
Pensées.
Il vaut mieux employer notre esprit à
supporter les infortunes qui nous arrivent, qu’à prévoir celles qui nous peuvent arriver.
Partout où le corps va, son ombre le
suit; de la même manière la vérité eêt
toujours suivie par le mensonge.
La famiglia del compianto
Paolo Roland
j^nnnn^n^nn nnnnn nnnnnnnn
società biblica BBITAimiCA E FOBESTIEBA
I Contribuzioni Luglio 1931.
Riporto L. 30206„35 — Pordenone : E. Lugin
bulli, 10 — Sulle ; Chiesa Valdese, 20 — S. Giacomo de cfli Schiavoni : Chiesa Valdese, 25 G;
Scariiicl, 10 — Coazze : Cliiesa Valdese,, 25 —
Roma : Cassetta offerte Lilireria Sarre Scritture, 15,25 — Milano : P. B., 25 — Regalbnto :
V. Muratore, 10 — Napoli : P. Avei sano, 10
- E. Santoro, 45,30 -— Mtanntru : Chiesa Battista, 50,50 — Creva : G. Gra.ssi, 9,05 — Caltanissetta : 15 — Centurano : G. Olivier i, 20 —
Reggio Calabria : D. Salerno, 10 — Latiano :
E, Trincherà, 25 — Interessi Fondo « Ricordando », 2622,50 — Interessi Fondo « In
Onore », 5 — Piccole sommo, 06,35. — Totale L. 33225,30.
Le offerte possono essere rinK's.se sen.za spesa
a mezzo dei Chèques Postali N. 1/756. « Libreria Sacre Scritture » - For o Italico, 25 - Roma.
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Le famìgUe CHAEBONNIER, OUDRY,
BOTTINELLI e ZOPPA, profondamente
commosse per la grande dimostrazione di
cordoglio tributata alla loro adorata moglie e mamma, rivolgono un sentito ringraziamento a tutte le gentili persone che
intervennero al fimerale ^unendosi al loro
gran dolore.
In modo spedale poi ringraziano il dottor Quatta-ini e la sig.na Chauvie, per le
amorevoli aure prodigate alla cara estinta ;
U cav. Giovanni Mazzonis, di Pralafera,
U pastore sig. Giovanni Tron, le famiglie
Giusti e Rollini che si prestarono con
tanta devozione nella luttuosa circostanza,
e tutte le persone che inviarono scritti,
corone e fiori. * >
Torre Pedice (Coppieri), 30 Luglio 1931.
profondamente commossa per le impccnenti
dimostrazioni di stima e d’affetto, neU’impossibUità di ringraziare personalmente
tutti coloro che presero parte al sm dolore, porge sentiti ringraziamenti alle persone che furono presenti nella luttuosa
circostanza.
Manda un ringraziamento speciale ai
pastori Rivoira e Rostagno per le confortanti parole, agl’inquilini, agli amici ed ai
parenti che largamente si prodigarono in
apprezzati aiuti; al colonnello Casalegno,
commissario prefettizio, al doti. Turin, al
capitano Càssiiano, ai Dipendenti comunali,
al Fascio, ai Circolo Letterario, alio Società
Operaia Maschile, che si dimostrarono con
atti gentili, inviarono fiori e presero parte
all’accompagnamento funebre.
Luserna S. Giovanni, 30 Luglio 1931.
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que Dieu a rappelé à Lui le 4 août 1931,
à Vâge de 75 ans, après une longue
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« Ma face ira, et je te donnerai du repos ».
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»1
^4
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
AN'GROGNA - Pastore : Pietro Chauvie.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
PERRERO - Pastore : Luigi Mìcol.
PINEROLO - Pastore ; Luigi Marauda.
POMARÉTTO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Pastore : Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jaliier.
RICLARE'TTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Pastóre : Alberto Fuhrinann.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM.CHISONE - Pastore : Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron Coadiutore : Cand. Teol. Giovanni Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore; Roljerto JaMer.
PRADELTORNO - Evangelista ; C. A. Arnoulet.
ABBAZIA - «Chiesa di Cristo». Culto alle ore
16 - Pastorec Corrado JaUa, da Piume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge.
' BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa ; Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina,, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di VaUecrosia
- Pastore : Davide Pous.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivolre, ivi.
BRINDISI - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bcrtin.
CALTANISSETTA - Chiesa; Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : 3, Via Filippo MeUana.
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumacliia,, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CIIIETI - Chiesa Evangelica,
COAZZE - Anziano-Evangelista Pietro, Vanelli.
COMO - Chiesa; Via Rusconi, 9 -'Pastore:
D. Revel, ivi.
CXDRATO - Chiesa Valdese ; Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
COURMAi®;UR - Cliiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa ; Via Alba, 47.
FELONICA PO - Cliiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore ; V. Sommani, ivi. — Chiesa di liia
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, Ivi.
FIUME - Cliiesa ; Via Pascoli, 6. Culto aUe
ore 10 - Pastore : Corrado JaUa, Via Pascoli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Coi’sani, Via Curvatone, 2.
GROTTE - Cliiesa Evangelica - Cand. Teol.
Valdo Vinay.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Paistore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’ArmL
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica, '
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastoia :
Arnaitìo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa; Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa ; Via Maddalena, 112 - Sar
stare : Seiffredo Colucci, Via Risorginié^,
isoL 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca :
Piazza Missori, 3 - Pastore; Luigi Rostagno, Via Stradivari, L — Chiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore ; Francesco Peyrèiiei,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore ; Giuseppe Fasulo, ivi - (¿adiutore,: Enrico Oorsani, ivi, "*
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand, Teol. GduSepite
Castiglione.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : Elio
Eynard.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore ;
Attilio Ariah, ivi.
PESCOLA'NCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato BUlour.
PIANI DI VALLECHOSIA - Pastore; Davide
Pohs, I.stituto Femminile Valdese,
PIEDICAVALLO - Chiesa; Via Carlo Albétio.
PISA - Chiesa ; Via Derna, 15 - PastoreRinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALAiBRIA - Chiesa ; Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Miscia, Casa
di Nav<% Via Demetrio Tripepi.
RIESI - Cliiesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nisbet
RIO MARINA - Chiesa Evangelica -, Pastore :
Alberto BiHour.
ROMA - Cl^esa di Via Quattro Nwembre, 107
- Pastore ; Giovanni Bonnet, ivi, ■— Cliiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Maa-ianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, Ì6 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica- - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Cliicsa Evangelica.
SIENA - Cliiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni ' Petrai, ivi.
SIRACUSA - Cliiesa : Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarvcHi, ivi.
TARANTO -- Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore.: Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa ; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore ;
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Cand,
Teol. Oreste Peyronel, ivi. — Per la Dia-spora : Sig. Cario Lupo, Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore ; G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chilesa ; Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov, Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : B. Celli, Via Valerio
CatuUo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore ; Arturo M'ingardl.
Il culto principale si celebra in tutte lo
Chiese alle ore 11 circa della Domenica,
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Aniowto Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
42, Roma (26) - Professori ; G. Rostagno,
Ernesto Coinba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUce - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Pastore Luigi Micol, Penero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Oomba, presidente ; Davide Bosio,
Eni-ico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeRice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direfc-1
trice ; Sig.na Sofia Rostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallai
crosia - Direttore : Pastore Davide PonS^
ORFANOIROFIO FEMMINILE - “'J'oi re Pel^J
lice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)i|
- Via Serragli, 51, FireiYze - Dircttare,.if
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VAi,DESI - A Torre Pellice, a POì-J
maretto, a Torino (Via Berthollet, 36). IH
CASA DELLE DIACONESSE - Sede; Pom^J
retto (Torino) - Direttore ; Pastore Liwgi*.*
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARI
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. GiovaniIÌ?1
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisoné||
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle netì^:
oW
Valli Valdesi : Carenia, Dovadola, Grotì ^
Pacldno, Palermo, Riesi, Rio Marina, S'ai^Jj
remo, VaUecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia)
Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (pB-J
partamento de Colonia) - Pastore Enr
Beui — Pastore emerito Pietro Bou no
A TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO” partamento de Colonia) - Pastore Gu
Rivoir, Estaeion Tarariras.
OMBUES DB LAVALLE-COLONIA MIGÜB?S^
LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato,
teologia Carlo Negrin, Ombues de LaTaUeiil
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de C»?J
Ionia) - Evangelista Diego Nimino.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelis^
Giovanni PLebro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soj-iune)
store Daniele Breeze, Dolores. ™
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to
Rio Negro) - Visitée périodiquement.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysaudöl^
- Visitée périodiquement.
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore St
vio Lóngt Estaeion Jacinto Arauz, F. C. |
COLONIA BELGRANO (Provincia de Sah«
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estaeion Wü’'“
muth, F. C. C. A.
colonia EL SOMBRERITO (Provincià
Santa Fé) - Evangelista E. H. Ganz, Est*«i|
cion Villa Ocampo, P. C. B, P.,
Argentina. ,