1
Ouarante-quatrième année.
1$ Juin 1909.
N. 25.
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L ËCHO UES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées VauUoises . . Fr. 2,50 — Italie . . .
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l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM. les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
Pour toutes les aiiiionces, s’adresser à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire. •_______
S’adresser pour la Rédaction à M. N.Tourn, prof., Torre Pellioe,
et pour l’Administration à M. J. Coïsson, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE ;
Communication oflicielle — 1859-1909 — Ephémérides vaudoises — Après la Conférence
— La Confèrence annuelle du V™® District
— Chronique — Nouvelles et faits divers
— Livres et journaux — Nouvelles politiques — Souseription.
COMMUNICATION OFFICIELLE
La Table iuvite toutes les paroisses
des Vallées à s’associer effectivement
aux fêtes qui vont avoir lieu à Genève et ailleurs dans le monde protestant à l’occasion du dOO“” anniversaire de la naissance de Jean Calvin,
qui a été pour tant de populations un
grand réformateur, et pour nos Vallées un insigne bienfaiteur. A cet effet.
Messieurs les pasteurs sont priés de
faire un service de commémoration
de Calvin le Dimanche 11 Juillet, suivi
d’une collecte en faveur du monument
que Genève va élever à l’illustre réformateur. Efforçons-nous de recueillir
au moins la somme nécessaire pour
la maquette de Valdo qui doit aussi
orner le monument.
Prière d’envoyer au plus tôt le produit de la collecte au vice-modérateur.
B. Léger, Mod. ad.joint.
Ecole l.ntino du l*oinarct.
MM. les pasteurs des paroisses intéressées sont priés d’annoncer que
D. V. les examens d’admission à l’Ecole Latine commenceront le 25 courant dès 7 heures du matin, et que à
11 heures, même jour, auront lieu les
promotions, auxquelles tous les amis
de l’Ecole sont cordialement invités.
La Direction.
i 859-^09
L’Italie célèbre cette année un glorieux cinquantenaire. Glorieux, non
pas tant par les batailles livrées et
les victoires remportées — bien que
celles-ci aient été le moyen nécessaire
et sans lequel le but n’aurait pu
être atteint — que par les grands événements qui en furent la conséquence.
Le programme de Napoléon III; « L'Italie libre des Alpes à l’Adriatique*
_ne put être achevé cette année-là, luimême s’étant brusquement arrêté au
lendemain de la plus grande victoire.
Mais l’impulsion était donnée, et si
l’armée piémontaise dut s’arrêter cà
son tour, pour ne pas compromettre
les résultats obtenus, les peuples qui
étaient encore sous le joug ne tai’dèrent pas à se soulever l’un après l’autre, pour secouer la tyrannie et s’unir
librement à l’ancien royaume de Sardaigne qui, deux ans à peine après la
campagne si glorieusement commen
cée et si brusquement interrompue,
était transformé en royaume d’Italie.
Ce soulèvement de tout un peuple,
divisé depuis des siècles en tant de
petits états, pour la conquête de sa
liberté, de son indépendance et de son
unité, est un des plus grands événements de l’histoire des temps modernes.
Il y a eu des guerres plus mémorables, des victoires plus éclatantes,
mais on a vu peu d’exemples d’une
telle union de toutes les volontés dans
un même effort et avec le même esprit de sacrifice pour la patrie commune.
Il est bon de le rappeler, à une époque où tant de gens, dont plusieurs
sont animés des meilleures intentions,
considèrent l’idée de patrie comme
surannée, traitent de « rhétorique »
tout appel aux sentiments patriotiques,
comme si l’amour de la patrie n’avait
été, de tout temps et chez tous les
peuples anciens et modernes, un des
plus puissants ressorts, inspirateur des
plus grands actes de générosité’et de
sacrifice.
Il est bon aussi de regarder en arrière pour mesurer le chemin parcouru depuis ces temps héroïques de
notre histoire contemporaine — car
ils le furent sous bien des rapports —
jusqu’à ce jour. Si l’Italie n’est pas
encore au niveau des nations les plus
avancées et s’il lui reste beaucoup de
progrès à faire, elle a marché cependant. Et quand nous comparons .ce
qu’elle est aujourd’hui avec ce qu’elle
était, non pas même cinquante ans,
mais trente ans passés seulement et
que nous voyons la rapidité avec laquelle, depuis quelques années, se développent son commerce, son industrie, son activité dans toutes les branches, nous ne pouvons que regarder
à l’avenir avec confiance.
Oui, il lui reste beaucoup à faire;
mais elle a beaucoup fait déjà. Sachons
le voir et le reconnaître avec une légitime satisfaction et ne pas nous décourager si la comparaison avec les
nations qui marchent à la tête du
progrès n’est pas toujours à notre avantage. Le chemin parcouru ces dernières années nous permet de concevoir
les plus belles espérances.
Aimons-la notre patrie et ti’availlons,
chacun selon son pouvoir, pour qu’elle
soit prospère, heureuse, estimée et respectée de tous et qu’elle marche de
progrès en progrès. Vive l’Italie!
ÈPHÉMÉRIOES VAUDOISES
I 5 Juin.
Barthèlemi Jahier.
La famille Jahier de Pramol donna
dans les trente années tragiques des
Pâques Piémontaises à l’Exil deux
capitaines et deux pasteurs distingués.
Les pasteurs, Bernardet Jean Jahier,
furent parmi ceux qui souffrirent la
prisop de la Débâcle jusqu’à la glorieuse rentrée.
Les .capitaines, .lacques et Barthélemi, se signalèrent à côté de Janavcl
parmi les héros intrépides qui tinrent
tête à Pianezza.
Mais c’est Barthèlemi surtout qui
a laissé un souvenir glorieux de ses
exploits, au -point d’être considéré
comme un second Janavel.:
Nous ne connaissons de sa vie que
ses deux derniers mois, mais ils suffisent à lui donner une place parmi
les héros les plus insignes de notre
histoype.
C’est le 20 Avril 1G55 qu’il est mentionné pour la première fois comme
repoussant au Taillaret l’attaque des
soldats de Pianezza. Mais alors déjà
son nom inspirait une vraie terreur
aux Piémontais; puisqu’il suffit à une
poignée de Vaudois attaqués au Chabas
de s’écrier: «Avance Jahier!» pour
que les soldats de Pianezza fussent
« saisis d’un si grand effroi qu’ils ne
pensèrent plus qu’à fuir en déroute,
s’imaginant sans doute que ce formidable capitaine (qui cependant à l’heure
même défendait le Taillaret) vînt fondre sur eux du côté de La Tour »
(Léger II, 109). Du 24 Avril au P' Mai,
c’est Janavel qui entre en scène et
accomplit des prodiges à Rora; et Jahier ne reparaît que le 6 Mai.
Ce jour là (dit la relation des faits
de 1655 publiée par la Cour de Turin)
Jahier surprit le Périer dépourvu de
défenseui's et y saccagea l’église catholique et la Prévôté, qu’il brûla entièrement quelques jours plus tard.
Retournant du Val St-Martin à Angrogne, il brûla la mission catholique à
St-Segond le 25 Mai et le lendemain
reçut à Angrogne un billet de Janavel
qui vint joindre ses troupes aux siennes. le 27. Le soir même les 2 capitaines attaquèrent Garzigliana sans
pouvoir s’en emparer, et se rendirent
à St-Segond qui tomba entre leurs
mains le lendemain (28), après une
bataille acharnée dans laquelle périrent 800 irlandais et 650 Piémontais,
de Pianezza, et... sept Vaudois seulement (Léger II, 191). Le 3 Juin Janavel et Jahier retournant d’une incursion dans la plaiye repoussèrent
à la costière de St-Jean une attaque
des troupes de La Tour. Le 4 et le 5
ils s’enhardirent jusqu’à attaquer La
Tour, mais sans pouvoir s’en emparer.
Le 6, Juin, Jahier avec 450 hommes
fit une incursion à Crissolo pour en
punir les habitants de leurs attaques
continuelles, et il y enleva 400 bœufs
et 600 brebis. — Parti ensuite poUl*
vendre sa part du butin en Pragela,
il ne fut de retour à Angrogne que le
15, à 2 heures de l’après-midi, et y
trouva Janavel qui venait de repousser une attaque de 3000 Piémontais.
Janavel et Jahier se mirent aussitôt
à la poursuite des ennemis qu’ils taillèrent en pièces à St-Jean. Mais cette
victoire leur coûta cher, car Janavel
blessé d’une balle à la poitrine dut
céder à Jahier le commandement et
se faire transporter à Pinache.
Et quelle fin plus triste encore eut
cette fatale journée du 15 Juin 1655!
Jahier, trompé par un traître, se laissa
persuader à se jeter avec son fils et
50 de ses hommes sur Osasco, où, entouré par la cavalerie de Savoie, il
se défendit comme un lion, tuant le
traître et trois capitaines ennemis,
mais finit par être écrasé avec ses
hommes par le nombre de la troupe
ennemie. Un seul des siens, David
Arduin du Teinau, put s’échapper pour
apporter aux Vaudois la triste nouvelle.
Léger le caractéiûse par ces mots:
« ayant un courage de lion et cependant humble comme un agneau, rendant toujours à Dieu seul toute la
louange de ses victoires, extrêmement
versé dans les Saintes Ecritures, et
homme de grand esprit qui pourrait
passer pour un personnage accompli
si J seulement il eût été capable de
modérer son courage et de se donner
loisir en plusieurs rencontres de consulter mieux sa prudence et sa charité * (Léger II, 194).
TEOFILO Gay.
APRÈS LA CONFÉRENCE 0)
Monsieur le Directeur,
La 6”“ Conférence des Vallées est
entrée dans le domaine du passé. On
y a fait du travail, surtout on y a
ébauché beaucoup de travail. Mais
faudra-t-il qu’on puisse lui appliquer
le proverbe italien : « Passata la festa »
et ce qui suit?
Par exempie, on y a entendu deux
bons travaux dont le premier a suscité quelques observations, et l’autre
n’a pas même soulevé la discussion.
Est ce à dire qu’ils ne méritent pas
qu’on s’en occupe? Loin de là. C’est
que le temps manquait pour qu’on ose
même ouvrir une discus.sion quelconque.
Ne serait-ce donc pas le cas qu’on
en traite sur les colonnes de l’Echo
(I) Nous recevons cet article d’un membre
de la Conférence, et nous le publions, dans
l’espoir que ceux qui n’en partageraient pas
entièrement les idées écriront à leur tour et
qu’une discussion féconde s’engagera sur les
sujets si importants qui y sont touchés.
Réd.
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des Vallées? Et tjiie fait-il, notre jouriiiil, s’il ne discute pas les questions
emportantes et actuelles qui préoccupent les esprits? Du reste, M. Bertalot,
dans son travail sur la vie spirituelle,
est aussi parti en guerre... en faveur
de VEcho. Inviter nos frères à vouloir exprimer leurs opinions sur les
sujets à l’ordre du jour, n’est-ce pas
tâcher, en même temps, de résoudre
le problème qui s’est, depuis nombre
d’années, posé à la Direction de notre
feuille?
Pour ma part, je n’ai pas la prétention d’en enseigner à mes collègues;
mais simplement leur dire : Ne croyezvous pas que ce soit ici le chemin
qu’il faut suivre pour aider VEcho, de
même que pour encourager la vie spirituelle et susciter un réveil au milieu
de nous?
Et puisque j’ai touché cette question,
je rappellerai quelques-unes des observations qui ont été présentées. M.
Bertalot a indiqué, parmi les moyens
dont on devrait se servir pour faire
naître le réveil, celui-ci: qu’il y ait
chaque année, dans toutes nos paroisses, des réunions de réveil tenues par
des personnes bien qualifiées. Un autre frère préférerait que l’on n’embrasse pas trop à la fois et qu’on se
limite à un seul champ de travail
pour mieux y consacrer tous les efforts possibles.
Ce sont là d’excellentes idées, et les
deux propositions mériteraient d’être
prises en sérieuse considération et
mises en pratique. — Mais il ne faudrait pas faire des confusions et mettre tout ensemble: réunions d’appel,
d’édification et de réveil. — Je sup• pose que vous parcouriez toutes nos
vallées, ou bien que vous vous rendiez
dans une seule ou dans deux paroisses
chaque année et que vous y teniez
une série de réunions que vous appellerez de réveil ; prétendrez-vous après
cela avoir réveillé nos populations?
Vous aurez fait du bien, je n’en doute
pas; voilà pourquoi j’ai dit que les
deux propositions méritent d’être étudiées. Mais, quand vous aurez tenu
vos réunions, que vous aurez prêché
fidèlement et que vous ne verrez pas
de fruits apparents de votre travail,
ne serez-vous pas tentés de vous décourager? C’est que vous ne portez
pas le réveil avec vous (j’allais dire:
dans la poche; pardonnez mon irrévérence!) — Et puis, supposez que
dans la pai’oisse où vous allez pour
présider vos réunions de réveil, on se
dise: Et qui leur donne le droit de
nous croire endormis? et que l’on
ferme les yeux pour ne pas voir et
les oreilles pour ne pas entendre?
Les réunions de réveil, à mon avis,
ne devraient jamais être entreprises
que d’accord avec le pasteur et le
consistoire d’une église; pasteur et
consistoire qui devraient eux-mêmes
s’être mis d’accord avec les membres
de la congrégation (un certain nombre au moins); et que to s sentent
le besoin de réveil et que tous prient
pour le réveil. Alors seulement l’on
pourrait inviter les ))ersonnes qualifiées pour cela, ou prier les administrations de les envoyer. C’est ainsi que
l’on fait, par exemple, aux Etats-Unis
où jamais un évangéliste n’ira tenir
des réunions de ce genre si le terrain
n’est pas préparé d’avance. C’est que
I Moody lui-même ne pouvait pas, à lui
seul, réveiller les consciences endormies; il fallait la coopération de ceux
qui se trouvaient sur les lieux^ et sur
tout il fallait qu’il existe une communication directe et non interrompue
entre la terre et le ciel.
Et alors, ne faut-il plus avoir de
réunion jusqu’à ce que nous soyons
tous prêts pour le réveil? A Dieu ne
plaise! Nous avons déjà des réunions
d’appel, de temps en temps, dans toutes nos paroisses. Multiplions-les si
vous voulez, intensifions nos efforts,
cherchons d’être plus pratiques, combattons, non pas les vices qui régnent
aux antipodes, mais ceux qui régnent
au milieu de nous et encourageons
les bonnes dispositions qui y existent.
Tenez, je m’en vais vous soumettre
une idée : Et si l’on modifiait encore
quelque peu la méthode de l’échange
de chaires? Prenons un exemple pour
être plus clair et pour tout dire en
peu de mots: Les pasteurs de X. et
de Z. sont inVités à se remplacer réciproquement. Je vous dirai de suite,
je ne me sens pas à mon aise dans
la paroisse voisine, seul, m’y promenant en long et en large comme si
j’allais... « candidating ». Eh bien! ne
serait-il pas mieux que je puisse dire
à mon collègue : « Tu vas venir le tel
Dimanche; je serai ici pour te recevoir; nous aurons quelques bonnes
conversations ensemble ; tu présideras
les cultes et, s’il est possible, tu tiendras quelques réunions en dehors des
sei’vices du Dimanche ; la semaine
suivante, j’irai chez toi et j’en ferai
autant ». — Croyez-vous qu’il ne puisse
en résulter un grand bien? Oh! je le
sais: il y a aussi ses inconvénients,
entr’autres la difficulté, ou de trouver
un remplaçant, ou bien de laisser un
Dimanche la chaire vacante ; et le
plus souvent il faudrait se contenter
de cette dernière alternative! — Mais
je suis convaincu que cette vacance
ne nuirait en rien, et les consistoires
et les fidèles ne s’en plaindraient pas,
là où il ne serait pas possible d’avoir
un remplaçant.
Mais, me voilà bien loin de mon
sujet. Revenons-y. Un troisième frère
a indiqué, comme moyen de réveil
que le berger aille chercher la brebis
égarée, que le pasteur visite les familles (au moins une fois par mois!)
et qu’il encourage l’établissement du
culte de famille. — Il n’a rien dit de
nouveau, répondra-t-on. —Eh! chers
amis; qui est-ce qui dit des chosés
nouvelles? Le fait est que si quelqu’un
nous rappelle de temps en temps nos
devoirs, cela ne fera jamais que du
bien. Pourvu qu’on n’exige pas l’impossible ! car à trop tirer la corde,
l’arc pourrait se rompre.
A part cela, disons-nous bien que
si no s voulons le réveil dans nos
Vallées, nous devons commencer par
le demander à Dieu pour nous-mêmes
et travailler à le susciter dans nos
paroisses respectives.
Chers lecteurs, chers collègues! moi
non plus je n’ai rien dit de nouveau;
mais si j’ai réussi à vous faire prendre la plume et à exprimer vos pensées sur le sujet, mon but sera atteint.
En attendant, je me permets de faire
une proposition: que l’on discute la
question du réveil d’abord; ensuite,
que l’on prenne un autre point du
travail de M. Bertalot. Notre frère
pourrait bien en donner un extrait
pour que l’on ait une vue d’ensemble
et que l’on avance avec ordre.
Quand la discussion sur ce travail
serait close, M. le Doct. Qay pourrait,
de son côté, publier le sien et inviter
les personnes compétentes à le dis
cuter jusqu’à ce qu’il en résulte quelque chose de pratique sur le réveil
dans les vocations au Saint-Ministère.
phg.
LA CONFERENCE ANNUELLE
du l’"*" Distriel
La Conférence du V"’“ District (Italie Méridionale) a eu lieu à Bari Mardi
et Mercredi (8 et 9 Juin). Le culte
d’ouverture a été présidé par l’Evangéliste De Angelis, qui bien à propos
nous a chaleureusement exhortés à
nous inspirer davantage dans nos principes, nos sentiments et notre activité,
de l’Eglise primitive, telle que nous
la décrivent le livre des Actes et les
Pères de l’Eglise.
La Conférence, pi’ésidée par le pasteur de Bari, M. P. Mariani (VicePrés.: le notaire Colella) a écouté avec
beaucoup de plaisir les bonnes nouvelles contenues dans le rapport de
la commission exécutive, rédigé par
notre excellent chef de district, M.
Josué Tron. Je vous en donnerai D. V.
un aperçu dans le prochain numéro.
Plusieurs questions très importantes
ont été traitées.
U Les contributions des diverses
Eglises et stations nous ont vivement
préoccupés. Bien souvent et dans bien
des endroits la congrégation - malgré
de nobles efforts - ne parvient pas à
suffire aux frais d’illumination, etc.
Nous leur adresserons un nouvel appel; mais que l’on sache bien que
nous ne sommes pas dans des conditions florissantes, et que notre Œuvre
a grandement besoin d’être aidée plus
encore, s’il est possible, que par le
passé !
2“ L’on sent aussi le besoin de pouvoir disti-ibuer gratuitement de petits
opuscules, soit pour la propagande,
soit pour l’apologétique.
3” Le fléau de l’abus du vin nous
a préoccupés vivement, et nous a décidés à initier une campagne énergique, et le jour doit venir (après des
appels réitérés) où tout ivrogne sera
sans quartier effacé de nos régistres;
et l’on sera également sévère envers
qui ne donnerait pas à cet égard, un
très bon exemple, et prétendrait en
même temps d’être ancien ou diacre;
pas de quartier non plus pour qui
voudrait être évangélique, tout en tenant ouverte une gargotte. Cette sévérité nous a paru absolument nécessaire. Ne le serait-elle pas ailleurs ?
Et encore, est-elle vraiment une sévérîtê ?
4“ A l’égard de la proposition concernant l’idée de donner à notre Eglise Vaudoise une administration unique, « la Conférence donne son adhésion et exprime d’une façon générale
son opinion favorable, en attendant
qu’une commission synodale puisse
formuler (dans un court délai) un projet concret qui devra être soumis à
l’examen des conférences».
5” Nous avons ensuite constaté la
nécessité absolue, sentie un peu partout, d’avoir une édition sans musique,
aux caractères plus grands, de notre
Recueil d’«Inni Sacri».
Quelques autres questions secondaires se sont présentées à notre attention, et nous avons été heureux de
pouvoir échanger fraternellement bien
des idées pui nous seront utiles dans
notre future activité.
La commission exécutive de notre
district se composera cette année de:
MM. Josué Tron, pasteur. Président,
Chev. Introna, Vice-lh^ésident,
Pierre Griglio, past., secrélaire.
Nos députés au prochain Synode ont
été- nommés dans les personnes de:
MM. Dott. Roberto Prochet (Rome),
Domenico Baldocchi (Naples),
Albino Revel (Rome),
Prof Emilio Tron (Bari).
Députés suppléants:
MM. Adamo Donini,
Notaio Colella,
Davide Bertinat, h
Giuseppe Jannuzzi.
* *
La prochaine conférence aura lieu,
D. V., à Naples. M. P. Griglio sera le
prédicateur d’office, et le soussigné
est désigné comme son suppléant.
*
* *
Nous avons reçu avec beaucoup de
plaisir la visite fraternelle de MM. les
pasteurs Signorelli (Eglise Méthodiste)
et Volpi (Eglise Baptiste).
.... Et ensuite, nous avons dû
hélas - nous séparer! Oh quel isolement nous entoure, et qu’il est pénible parfois! Qu’il est doux de pouvoir
se retremper de temps à autre dans
une communion fraternelle! Nous demandons à Dieu de vouloir bénir notre conféi’ence pour l’avancement de
Son Règne.
Chieti, ce P Juin 1009.
Le secrélaire: Jean Bertinat.
CHRONIQUE
—A/Vv I -AAA
Comme nous l’avions annoncé, dimanche a eu lieu à la Tour la commémoration de 1859. Le temps incertain n’a pas empêché les diverses sociétés locales d’y prendre part, chacune avec sa bannière, ainsi que les
écoles de la Commune et de l’ordre
mauricien, le Collège, le Comité de la
Croix-Rouge, et un nombreux public.
Vers 2 heures le cortège s’est formé
à partir de la place Cavour et, par
la route provinciale, la place devant
l’église catholique et la rue CharlesAlbert, s’est rendu sur la place municipale. Une couronne est déposée
au pied de la pierre commémorative
des martyrs de l’indépendance italienne, puis M, l’avocat Ch. Goss prononce le discours de circonstance,
rappelant à grands traits les- événements de 1859 et en faisant ressortir
les grandes conséquences pour notre
patrie. La musique joue la marche
royale, l’hymne de Garibaldi et la
Marseillaise, puis le cortège se reforme et par la rue centrale se dirige, musique en tête, vers SainteMarguerite pour se rendre aux Giourdanots où un goûter champêtre termine la fête.
Nous rappelons que la 2° Conférence de circonstance (après celle de
M. D. Jahier, jeudi soir) sera donnée
dimanche, à l’Aula Magna, à 8 li2 du
soir, par M. le professeur Jalla, qui
parlera de l’action militaire de 1859.
Collège. Nous avons le plaisir d’annoncer que, par l’entremise de M. le
député Soulier, le Gouvernement a
accordé un subside annuel de 1500
francs à notre lycée, outre les 2600
francs assignés au gymnase.
Les leçons termineront mercredi
prochain, 23 juin et la séance du Conseil des professeurs pour le scrutin de
fin d’année qui doit décider des promotions sans examen, aura lieu vendredi 25.
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Pra del Torno. Cette Société dç missiotís a tenu dimanche soir, sa 26“ séance annuelle au Pensionnat, devant
un public relativement nombreux. Le
président, M. Jules Martinat, dans son
discours d’introduction, s’est attaché à
démontrer que la religion n’a pas perdu
sa valeur malgré le sceptiscisme qui
est une des maladies de notre époque.
Après la lecture de quelques versets
de la Bible, et le chant d'un cantique,
le président lit encore un rapport intéressant et complet sur la marche
de la Société pendant l’année écoulée.
Réduite à deux membres à la fin de
la dernière année scolaii'e, elle a pu
enrôler de nouveaux sociétaires et en
compte actuellement 12, malgré la
démission d’un des anciens. Ce qu’il
y a de caractéristique cette année,
c’est que trois des sociétaires seulement appartiennent au lycée, les autres 9 sont de la 4“ année du gymnase.
Une innovation iinpoi'tante à signale]*,
est l’achat d’un appareil à projections
qui apporte aux réunions un élément
nouveau qui paraît intéresser vivement. Aussi la Société a t-elle pu disposer en faveur des Missions d’une
somme supérieure à celle de l’année
passée, malgré le surcroît de dépenses amené par les projections. Les
réunions ont été au nombre de 28, et
les collectes ont produit L. 252,44.
Les contributions des membres honoraires ont donné L. 124 et les doits
et autres entrées extraordinaires L.
179,55. Total des entrées L. 565,99.
Les dépenses ont été de L. 248,70,
dont 198,70 pour l’appareil à projection et accessoires. Restent L. 307,29,
dont les 2[3 ont été destinés à la mission du Zambèze et 1[3 à l’œuvre
générale du Comité de Paris.
Quelques membres honoraires adressent des pai’oles d’encouragement à la
Société et après le chant d’un cantique la séance est close par une prière
de M. J. D. Rivoir, professeur émérite.
— Sur la demande du Président du
Comité Vaudois de Rome, M. le pasteur Jahier a fait, tout dernièrement,
une petite tournée d’évangélisation
dans la Vallée de la Stura. Il a présidé, Samedi et Dimanche, 12 et 13
courant, trois réunions, à Aisone, et à
Demonte, auxquelles ont pris part plusieurs frères et quelques amis de l’Evangile, soit de ces localités, soit des
villages, assez éloignés, de Festiona
et Valloriate.
Nouvelles et faits divers
— Dimanche soir, 6 juin, a eu lieu
h Milan, l’inauguration du nouveau
lieu de culte de la deuxième église
vaudoise, situé l'ue Fabbri 9. La salle
était comble. On entendit successivement M.M. les pasteurs Calvino, B.
Revel et Borgia et M. Vidosich, dont
les discours furent entremêlés de beaux
chants. On espère d’heureux l'ésultats
de l’ouverture de ce local dans un
quai'tier très peuplé de la grande métropole de la Lombardie.
— Le Comité de Genève'* pour la
célébration du Jubilé de Calvin a
déjà reçu l’avis de l’intervention de
52 délégués officiels d’Angleterre, d’Allemagne, d’Autriche, de Belgique, d’Ecosse, de Fi'ance, de Hongrie, d’Italie,
d’Irlande, de Hollande, de Danemark,
de Suède, de Suisse, des Etats-Unis.
La Hongrie sera représentée, outre
ses délégués officiels, par une nombreuse comitive de notabilités, plusieurs desquels seront accompagnées
de leurs familles.
— H reste à construire 2500 milles
du chemin de fer du Cap au
Caire, entre Broken Hill et Khartoum. On pense qu’il pouri'a êtie achevé dans trois ans; la longueur totale sera de 6400 milles, et le coût
approximatif de cinq milliards. On
pourra alors se rendre de Berlin ou
de Paris au Cap en dix ou'onze jours,
y compris le trajet de Brindisi' à Alexandrie en paquebot.
LIVRES ET JOURNAUX
T. Fallût - Comment lire la Bible
jour après jour - Paris, Librairie
Fichbacher, 1909. Prix: 3,50.
Toramy Fallût, le regretté pasteur d’Aouste
et Turi (les fondateurs du christianisme social,
a été réellement un homme de la Bible. Celleci a tenu une large place dans sa pensée et
dans sa vie. Il a souvent déploré l’abandon où
la Parole de Dieu est laissée par le grand
nombre. Guider ses paroissiens, et bien d’autres chrétiens encore, dans leurs études bibliques, et leur « rendre — comme il s’exprime
lui-même — l’usage joyeux, intelligent, et
abondant du livre de la vie »: voilà le but
des pages qui ont vu le jour, tout dernièrement, sous le titre' énoncé plus haut.
Elles contiennent de courtes introductions
à presque tous les livres de la Bible, des explications de la plupart des chapitres de l’A.
et du N. Testament, la caractéristique des
principaux personnages bibliques, et des pensées sur les fêtes chrétiennes.
Elles contiennent en outre les quatre traités
suivants : A celui qui souhaite de bien lire
la Bible., - Comment savoir si les Evangiles
disent vrai (Dialogue entre un Pasteur et son
. Paroissien), - le Dieu masqué (Entretiens d’un
Pasteur avec une Mère do famTlle), - Le monde
invisible et les Invisibles.
Ces deux derniers traités avaient été publiés
séparément, il y a quelques années, et étaient
épuisés. Les édij;eurs ont voulu, en les rééditant en un volume et en y ajoutant d’autres
écrits inédits de Fallot, honorer la mémoire
de ce vaillant serviteur de Dieu, moissonné,
comme son ami Paul Minault, missionnaire, à
la fleur de l’àge. Ils offrent ce livre à tous
ceux qui souhaitent de bien lire la Bible, et
ils ont le ferme espoir qu’il leur fera mieux
aimer ces pages par lesquelles Dieu révèle'
aux hommes ce qu’M est pour eux et ce qu’il
veut les rendre capables de devenir pour Lui.
A. J.
Alessandro Gavazzi di Ludovico
Conii. Roma, Casa Ed. Metod., 1909,
180 p. 16“.
Ce récit, dû à la plume d’un ami personnel
du bouillant prédicateur, a paru à l’occasion
du centenaire de ia naissance de Gavazzi.
L’intérêt de cette biographie, outre la personnalité si marquée du fougeux tribun, est dû
à ce qu’il a été mêlé tant aux origines de
l'œuvre d’évangélisation de l’Italie qu’aux différents essais, heureux ou malheureux, de
rendre l’Italie indépendante. Gavazzi, ami personnel de Garibaldi, a eu en vue la rénovation
des Italiens au point de vue religieux, en
même temps qu’il a eu un vrai culte pour la
patrie itaiienne. Ce petit livre est agrémenté
de plusieurs illustrations, parmi lesquelles
nous remarquons un beau portrait de la mâle
et vénérable figure du héros et celui de son
collègue Ugo Bassi, mort martyr de la cause
italienne. Le prix du volume est de 1 fr. 25.
A. Iléus. Histoire populaire et illustrée de l’Inquisition en Espagne. Gilly, 1909, 320 p. gr. 8“.
M. Heus, comme il le déclare lui-même, ne
met pas en avant des études personnelles sur
des documents inédits. Le beau livre qu’il
vient de publier ne représente pas moins un
grand travail, une riche minière de faits groupés d une façon intéressante. En suivant la
marche de 1 oppression cléricale à travers les
siècles on assiste aux nombreux essais des
fauteurs de la liberté de conscience, la plupart desquels ont été des martyrs, mais doilt
le sang n*a pas été perdu pour la cause de
la liberté et auxquels nous devons en partie
celle dont nous jouissons aujourd’hui. Ce livre
est orné d'un nombre extraordinaire de gravures, portraits, scènes historiques, instruments de torture, supplices, etc. qui en rendent la lecture d’autant plus attachante.
Ami de la Jeunesse.
Sommaire du numéro de Juin.
Une réparation - Les vieilles Bibles - Méditation - Nos goinfres d’ancêtres - Le prix
d’une faute - Les paons - Causerie illustrée
sur l’art - Mic et Mac et le chien Plouf - Le
maréchal Lefebvre - Une guérison - Du Blanc
au Noir - Cénnais-toi toi-même - Nos jeudis
- Les funérailles de l’Empereur Kuang-Su.
. i ■'
IVouvelles politiques
Chose promise, chose due: nous revenons donc sur l’examen du programme militaire, à peine mentionné
dans notre dernière chronique. Que
ce soit là, d’ailleurs, un sujet de capitale importance, les meilleurs orateurs dé'la Chambre l’ont prouvé en
prenant une si vive part à la discussion : M.M. Bissolati, Turati, Morgari,
Siicchq Barzilai, Guicciardini, Sonnino, sans oublier le plus compétent,
le plus efficace d’entre eux tous, M.
Spingardi, ministre de la Guerre. Les
socialistes ont combattu le projet par
esprit de parti, plutôt que par conviction; tandis que les radicaux et
les répqblicains l’approuvent dans ses
grandes lignes, en insistant auprès du
Gouvernement pour qu’on simplifie les
rouages administratifs, afin de diminuer les faux frais et affecter la plus
grande partie des fonds à l’armée et
aux armements. Voici 'deux passages
du remarquable discours de M. Barzilai que nous livrons à la méditation
de ceux qui s’insurgent, même chez
nous, contre les dépenses militaires.
(Ne pas oublier que M. Barzilai est
républicain de vieille date, soit démocrate pour de bon). « Notre peuple
ne vit pas uniquement de pain, mais
aussi û-’idéals et àlionneur ». « Dans
les conflits internationaux, le dernier
mot est dit par les armes». Cela est
regi-ettable, assurément, mais la petite Italie n’y peut rien.
Nous disions donc que le nouveau
ministre de la Guerre avait eu un vrai
succès oratoire, dû à une grande facilité d’élocution et à une non moins
grande sûreté d’idées claires et déterminées. La Chambre eut, en l’écoutant, l’impression que l’homme est fait
pour les hautes fonctions qu’il remplit, et que rien de ce qui a trait à
l’organisation actuelle de l’armée ne
lui est étranger. Aussi, lorsqu’on en
vint aux voix pour l’approbation du
projet dans son ensemble, le résultat
ne surprit-il personne: 311 voix pour,
49 contre. Les 49 op'posants sont à
peu près tous socialistes; les radicaux
et les républicains s’étant pénétrés
eux aussi de l’absolue nécessité de
nous fortifier. . . pour défendre nos
droits le cas échéant. La main me
démange; je voudrais tirer quelques
conclusions de ce fait peu banal qui
en dii’ait long... mais, pour ne faire
de la peine à personne, j’en laisse le
soin aux lecteurs perspicaces.
—^ La discussion du budget de la
Marine a commencé mardi 15 c. et
sera apparemment épuisée en quelques séances. Le premier orateur de
la journée, M, Di Raima, voudrait que
l’Italie en arriviJt à avoir une flotte
deux fois plus forte que l’autrichienne,
ou, au pis aller, au moins une fois et
demie. M. Colaianni déplore la lenteur
avec laquelle la flotte italienne s’est
portée sur les lieux du désastre de
l’hiver dernier, ainsi que son incapacité (?) à secourir et sauver tant de
malheureux. La suite au prochain numéro.
—- Vendredi dernier, une violente
secousse de tremblement de terre, ressentie sur toute l’étendue de la Côte
d’Azur, de Savone à Marseille, a plus
particulièrement ébranlé le sol de la
Provence, occasionnant d’énormea dégâts aux édifices et ensevelissant même quelques villages, tels que S‘ Cannât et Boignes, sous les décombi'es.
0n déplore malheureusement une cinquantaine de victimes humaines, sans
compter quelques centaines de blessés.
La catastrophe n’est pas. Dieu merci,
comparable à celle de Messine: pous
n’en sympathisons pas moins de tout
notre , cœur avec la France dans l’épreuve qu’elle traverse.
— M. Penna, président des Et. Unis
du Brésil vient de mourir à Rio Yaneiro. H était depuis plus de 30 ans
député de la province de Minas Geraes
et avait toujours su, dit-on, « concilier le libéralisme le plus éclairé, avec
la prudence la plus clairvoyante»,
soit en qualité de ministre, tour à tour
de la Guerre, de l’Agriculture, des Tr.
Publics, de l’Instruction; soit en sa
qualité de Président, haute charge
qu’il occupait depuis tantôt trois ans.
— La Turquie ne veut décidément
pas se laissser enlever la Crète, et
une tentative quelconque pour son annexion serait aussitôt considérée à
Constantinople comme un casus belli.
C’est pourquoi le Gouvernement turc
prend des mesures militaires à la frontière grecque, ce dont la Grèce se
plaint, à tort nous semble-t-il, dans
une note diplomatique adressée aux
Puissances protectrices. Pour couper
court aux contestations on a résolu
de ne pas encore retirer de l’île les
troupes intèrnationales.
En Albanie, les insurgés viennent
d’être battus, après une rude bataille
ayant duré dix heures, par les troupes
régulières turques aux ordres de Giovad Pascia, sur les montagnes de
Giakova.
— Shackleton, vous savez, le hardi
explorateur polaire qui a atteint au
mois de janvier de cette année 88“, 23’
de lat. sud, est l’homme du jour et il
le mérite bien. Ayant débarqué, il n’y
a que quelques jours à Brindisi, il s’est
hâté de regagner Londres où on lui
ménage les réceptions les plus enthousiastes et où il va goûter les ineffables ennuis de la gloire. Le récit de
son héroïque expédition va être publié
sous peu dans les cinq ou six principales langues de l’Europe, y compris
donc l’italienne.
— Parmi les nombreuses manifes
tations de juste reconnaissance que
l’Italie prodigue à la France à l’occasion du cinquantenaire, nous voulons signaler les messages spéciaux
que les municipes de Milan, Bologne,
Florence et Ancône ont envoyés par
estafettes cyclistes à la ville de Paris.
Les mêmes estafettes rapportent à nos
municipalités les réponses cordialement courtoises de la municipalité de
Paris. j. c.
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Contributions reçues en Amérique
par M. le vice-modérateur Léger:
M. Etienne Berger (Lavalle) . . Fr. 10,50
» Paul Bonjour id. . . » 25,—
» Etienne Pavarin (Alejandra) . » 27,50
» Jean Barolin-Pbntet (San Gustavo) » 5,—
Total Fr. 68,—
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1909: Bounous, pasteur, Uruguay (44 francs)
- J. D. Cougn, St-Jean - J. Ab. Pascal, Chabrnns - François Peyrot, Crouzet - Mathieu
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